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 A&S ~ no pain no gain

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 8 Oct - 15:08
Le réveil sonna, au point de me faire sursauter dans le lit. Le cherchant à tâtons, je le désactivais avant de ruminer et m’enrouler dans la couette. Je n’avais pas du tout, mais alors pas du tout envie de me lever. Atteint de flémingite aigüe je baillais franchement avant de pousser la couette. Il était pourtant onze heures. Mais je m’étais couché assez tard, vers trois quatre heures du matin, après avoir bu pas mal de verre avec des amis. Passant une main sur mon visage, je me levais tant bien que mal. Mes articulations craquant, je me disais qu’il faudrait peut-être que je lève le pied. Je me faisais vieux. Marchant, je titubais jusque dans la salle de bains avant de monter dans la baignoire et allumer l’eau. D’abord froide, ce qui me fit pousser un cri, elle ne tarda pas à devenir chaude. Là, c’était bien mieux. Restant ce qui me semblait des heures sous l’eau je mis un moment avant de prendre le savon et de me frotter le corps. Une fois totalement lavé j’enroulais une serviette à ma taille avant de filer à la cuisine pour me faire à manger. Je crevais la dalle mine de rien. Après avoir rempli mon bide de riz sauté au kimchi, je mis le tout au lave-vaisselle et entreprit de m’habiller. Dans une tenue assez sobre et classe, je pris ma sacoche et parti. Je n’avais pas cours du tout aujourd’hui, mais je devais aller à l’université pour récupérer des travaux de mes étudiants. Je n’étais en rien pressé, mais plus vite ça sera fait et plus vite j’en serais débarrassé. C’était juste une question de logique. Le temps était frais aujourd’hui, malgré le ciel d’un bleu azur. C’était trompeur. Frissonnant un peu j’ajustais ma veste avant de continuer mon chemin. Plusieurs minutes de marche plus tard c’est là que je la vis. Qu’est-ce que faisait Ayeong dans le coin ? Bonne question. Surement à bosser. Ou sortir de son boulot, que sais-je. Sourire aux lèvres, j’entrepris alors de la suivre. On aurait dit qu’elle prenait le chemin de la fac. C’était peut-être l’heure de son cours ? Je ne connaissais pas son emploi du temps. Restant tout de même loin, histoire qu’elle ne puisse pas me voir, je continuais mon chemin avant de la voir attendre à l’arrêt de bus. Amusé, je m’avançais avant de me positionner à côté d’elle. « Ou tu vas ? Ce n’est pas le bus qui mène à l’université ça… Tu vas travailler ? » Dis-je amusé sans la regarder. Pas le temps d’attendre de réponse que le dit bus arriva. J’étais tout de même curieux de savoir où elle allait. Alors ni une ni deux, je me positionnais à nouveau derrière elle et la suivit. Montant dans le bus derrière elle, je souris amusé. « Tu me gardes une place à coté de toi ? » Demandai-je en me penchant vers elle nos visages assez proches. Assez proche que pour je ne puisse pas voir ses bras me repousser. Surpris, et n’ayant pas le temps de me rattraper à quoi que ce soit, je me retrouvais par terre après avoir dévalé la marche du bus. Gémissant faiblement, je posais une main sur mon front que j’avais cogné contre la barre métallique sur le trottoir. Mon autre bras me faisant mal je me redressais tant bien que mal alors que des gens me demandaient comment ça allait et d’autres regardant Ayeong de façon méchante, surtout les vieux. Fixant mon poignet je grimaçais. A vu d’œil, sans être un expert… Il était cassé. Au vu de l’angle qu’il avait… Je doutais que ça soit naturel…. « Mon dieu, appelez une ambulance, il a le poignet cassé ! » se mit à hurler la petite dame âgée à mes côtés surement inquiète d’ailleurs.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 8 Oct - 22:39

Nerveusement, à plusieurs reprises, Ayeong ramène derrière son oreille la mèche rebelle qui lui barre le visage, si bien qu’elle finit par tirer l’élastique qu’elle avait au poignet pour nouer rapidement ses cheveux longs en une queue de cheval imparfaite. Elle arrache ses écouteurs qu’elle portait et se jette presque du bus pour finalement ne rien pouvoir faire. Accroupie, ses mouvements sont saccadés et interrompues, la panique ne lui réussit pas vraiment elle ne sait pas vraiment où donner la tête. Et les murmures audibles des passants derrière son dos n’arrangent rien. Continuant à passer sa main dans ses cheveux bien que rien ne lui gêne la vision, s’excusant à plusieurs reprises, mélangeant japonais et coréen. Ne pas toucher son bras, ne rien faire qui puisse empirer la station, elle prend une profonde inspiration malgré la situation. Ne pas stresser, surmonter ça. Elle sortit l’antiquité qu’elle possédait en guise de téléphone (un Nokia 3310) et composa rapidement le numéro du SAMU. Bien évidemment, les gens se pressaient autour d’eux, alimenté davantage par la curiosité que le souci d’autrui.

La jeune femme avait reconnu sa voix, elle s’était retournée pour lui lancer l’un des regards noirs ou méprisants qu’elle avait pris l’habitude de faire lorsqu’elle le voyait depuis leur dernière rencontre assez mouvementé, mais l’étudiante en droit ne s’attendait pas à ce que son visage soit aussi proche du sien. Ainsi, par surprise, elle l’avait repoussé inconsciemment, toujours hantée quelque part par un mauvais souvenir dont sa victime en était à l’origine.

Après avoir donné le lieu où ils se trouvaient pour qu’une ambulance puisse arriver dans les plus brefs délais, la demoiselle tapa hâtivement un numéro différent, plus long, avant  porter son téléphone à son oreille. « Rei-Kun ? J’étais en route mais quelque chose s’est produit, je te dirais ça plus tard, je suis vraiment désolée. Que devons-nous faire ? Je passerai te voir, enfin on en reparlera. Oui. Bye. » Dès lorsqu’elle raccrocha, son portable disparu vite dans le fond de son sac en bandoulière.  Les yeux rivés sur la blessure, elle se mordille nerveusement la lèvre inférieure, si bien qu’elle se coupe mais elle ne s’en rend pas vraiment compte, préoccupée par la laideur de la blessure, et si ça allait laisser des séquelles ?  « Je. Je suis, sincèrement. Je, je. Je suis vraiment désolée… » elle bafouille, encore paniquée, « avez-vous mal autre part ? » Demanda-t-elle tout en se penchant sur lui pour voir s’il n’avait pas d’autre blessure, beaucoup moins visible que cet affreux angle douteux de son poignet.

La journée venait à peine de commencer et déjà, sa maladresse avait trouvé une victime. Elle qui se disait que c’était bien trop beau, que durant sa livraison de journaux rien de fâcheux ne s’était produit, elle avait parlé trop vite. C’était pire. Encore si ça lui arrivait, elle ne s’en soucierait pas autant. Mais lui, elle redoutait le pire. Peu importe, lui ou un autre. La brune ne tient pas en place, se relevant à plusieurs reprises pour essayer d’apercevoir le véhicule ambulancier, ou pour demander à la foule de se reculer. Elle ne pouvait pas lui demander de bouger, de peur qu’un faux mouvement puisse rajouter des dégâts. « Que devons-nous faire ?  » murmura-t-elle à plusieurs reprises, mordillant le bout de son pouce. Elle n’arrivait à se concentrer, à prendre du recul. C’était la première fois qu’elle faisait face à ce genre de situation, ce n’était pas dans ses habitudes de paniquer autant. Elle saisit le visage du professeur, de Si Hyun de la même façon qu’il l’avait fait la dernière fois, « regardez-moi, uniquement moi. Il n’y a personne ici. Personne. » chuchota Ayeong, suffisamment fort qu’il puisse l’entendre malgré le remue-ménage. Elle se souvient que parfois, c’était la vision de la blessure qui permettait la prise en compte. Une vieille femme avait été poignardé mais tant que personne ne lui avait dit qu’elle avait un couteau planté au dos, elle avait continué à marcher comme si de rien n’était. Elle pensait que ça pouvait s’appliquer sur lui, même si c’était un peu trop tard.  Premier réel contact visuel, cependant bref car les sirènes résonnent et elle détourne le regard. Ils arrivaient enfin.


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Ce message a été posté Ven 10 Oct - 13:10
J’avais encore un peu de mal à réaliser ce qu’il se passait et venait de se passer. J’étais tombé, enfin, elle m’avait poussé, et j’étais tombé hors du bus. Par terre sur le trottoir, ou plus exactement, sur la route et le trottoir et c’est surement ce qui avait causé cet angle affreux de mon poignet. « Je. Je suis, sincèrement. Je, je. Je suis vraiment désolée… » Au moins elle était désolée, c’était tout ce qui comptait non ? Elle aurait pu prendre le bus comme si de rien était et m’ignorer. Elle avait un cœur. C’était bien ma petite Ayeong ça. « avez-vous mal autre part ? » Relevant mon regard vers elle, je clignais des yeux en réfléchissant. Je n’avais pas réellement mal encore. En fait, je n’avais pas surtout réalisé la douleur. Et je ne voulais pas la réalisé, j’avais l’impression que lorsque j’allais comprendre, j’allais souffrir le martyre. Et pourtant en l’espace de cinq petites secondes, la douleur dans mon bras se fit si puissante, que je cru m’évanouir sur place. Sentant la sueur perler sur mon front, je clignais des yeux en gémissant faiblement. La douleur vive dans mon poignet me donnait qu’une envie, m’arracher le poignet. Je me sentais déjà pâlir. Je n’allais pas m’évanouir dans la rue quand même… Mais c’est que ça faisait bien mal. Peut-être qu’il était simplement déboité. Oui, après tout, je ne voyais pas d’os sortir de ma peau. L’espoir faisait vivre il parait. Autant espérer un tout petit peu pour mon poignet. Et puis dans un sens j’étais bien content que ça soit le poignet gauche et pas le droit. Même si j’étais ambidextre j’écrivais et faisait beaucoup de chose de la main droite. Alors Dieu merci. Soufflant fortement, je penchais la tête en arrière me sentant mal. J’avais l’envie de vomir qui se montrait maintenant. Tout ça suite à la douleur. Sentant quelque chose m’attraper le visage, je clignais des yeux avant de la voir. Elle me tenait le visage, elle était si près de moi tout à coup. « regardez-moi, uniquement moi. Il n’y a personne ici. Personne. » Plongeant mon regard bien dans le sien, j’inspirais profondément en essayant de me concentrer uniquement sur elle, et de l’écouter. J’avais comme l’impression que la douleur elle aussi s’estomper pour le coup. Mais bien rapidement, elle détourna le regard. Clignant des yeux, j’entendis au loin les sirènes qui se rapprochaient. De peur qu’elle s’en aille, j’attrapais son poignet de ma main droite. « Part pas. Ne m’abandonne pas. » Marmonnai-je en souriant faiblement. Puis un bruit sourd se fit entendre. Les portes du camion venaient de se fermer, des gens se mirent autour de moi. Les secouristes, j’entendais à peine leur voix. J’avais l’impression d’être à des milliers de kilomètres d’eux. Me mettant sur la civière je ne lâchais pas le poignet d’Ayeong. Je voulais qu’elle reste avec moi. Alors qu’ils poussaient la civière surement pour me mettre dans l’ambulance, je me sentis partir. Je m’évanouissais.

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Ce message a été posté Dim 12 Oct - 1:36

Assise à côté de l’infirmière qui prodiguait à Si Hyun les premiers soins, la jeune femme avait le regard rivé vers celui qu’elle appelait Ajusshi. Tenant sa main dans la sienne, elle ne put s’empêcher d’avoir ce sourire exaspéré, pas un seul instant il ne l’avait lâché. Si bien, que même inconscient, il posait des soucis car il fallut que l’infirmière sorte pour que la jeune femme puisse s’asseoir et une fois à l’intérieur, elle n’avait pas l’espace entier à sa disposition pour effectuer son travail et exprimait son agacement par une multitude de petit soupire. « Pars pas. Ne m’abandonne pas » ses mots résonnent dans son esprit, à cet instant précis, il avait l’air si vulnérable. À cet instant précis, une sensation étrange la parcourut. L’étudiante sort son portable et se mordille la lèvre inférieur devant la multitude d’appel manqué, il allait avoir du boulot et profitant de l’inconscience du fauteur de trouble, elle lui serra agressivement la main avant de faire comme si de rien n’était, offrant un sourire gênée au personnel soignant.

Les portes de l’ambulance s’ouvrirent et deux hommes en blouse blanche attendaient déjà pour aider en soulevant la civière pour installer le blessé sur un lit pour ensuite le tirer vers l’intérieur du bâtiment hospitalier. « Êtes-vous son tuteur ? » la jeune femme dévisagea l’infirmière avant d’hocher affirmativement la tête, pas certaine du sens de la question car trop préoccupé à voir disparaitre dans un couloir le professeur «Veuillez compléter les documents et les signer. » elle prit le stylo tendu par la dame et remplit les informations demandés selon les champs avant de signer rapidement afin sortir de l’hôpital.

Une heure plus tard, elle fit coulisser la porte de la chambre de Si Hyun avec son pied, car ses mains étaient bien trop occupés à tenir les sacs de course des achats qu’elle venait d’effectuer. Voyant qu’il n’était toujours pas revenu du bloc opératoire, déballe ce qu’elle avait acheté pour les ranger dans l’armoire ; pyjama, paire de pantoufle, brosse à dent dentifrice, allant même jusqu’au des sous-vêtements. Dans un autre sac, elle sortit des pommes, paquet de chips et bonbons. Tandis que dans le dernier sac qui contrairement aux autres était non pas en plastique mais en papier carton, elle avait acheté des magazines et des mangas. Elle n’avait pas pour habitude d’acheter autant mais elle avait le sentiment qu’elle devait ça un minimum car c’était de sa faute, si ce dernier se retrouvait à présent hospitalisé et devait suivre, après qu’il se fasse déplâtrer, une rééducation. Il était vieux en plus de ça, il allait récupérer plus lentement.

Quelqu’un frappe à la porte, et entre. Ayeong se retourne et accueille chaleureusement le médecin, « L’opération s’est bien déroulé, il est actuellement en salle de réveil et arrivera dès qu’il se réveillera, ne vous inquiétez pas. » Elle soupire, soulagée par la nouvelle et remercie le médecin en lui donnant une des pommes qu’elle avait acheté.

En attendant le fameux réveil du bel au bois dormant, elle prit place dans un fauteuil dès du lit et éplucha la revue d’un magazine de mode. Le patient du lit d’à côté arriva avec l’aide de deux aide-soignant, mais un peu somnolant, il la laissa tranquille et elle replongea dans sa lecture bien que le domaine de la mode ne l’intéressait pas plus ça. Plus elle attendait, et plus elle commençait à somnoler. Les rayons de soleil lui chauffant légèrement mais agréablement la nuque la détendait de sorte qu’elle finit par s’endormir.


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Ce message a été posté Dim 12 Oct - 16:49
Je n’avais pas de chance. Oui, je le savais, parfois ça m’arrivait, et je n’avais pas de chance. Ma sœur me dirait de porter plainte car il s’agissait là d’une agression, puisqu’elle m’avait poussée et de ce fait je m’étais cassé le poignet. Mais bon, je n’étais pas en position de faire ça. Après tout j’étais le premier envers qui elle pourrait porter plainte… ça serait con. Et puis les juges seraient mort de rire de voir cette situation pathétique dans leur tribunal. Non, je n’allais pas faire ça. J’allais laisser passer. C’était surement un message subliminal des cieux, me disant d’arrêter de me jouer d’elle. Fixant la lumière face à mon visage, je voyais les gens marcher autour, avant qu’une femme, une infirmière se penche vers moi et me dise de compter de dix jusqu’à un. Pas besoin de demander pourquoi, ils allaient m’endormir. Je n’eus même pas le temps de décompter que j’étais déjà endormi. Je ne saurais dire combien de temps d’ailleurs j’étais resté dans le bloc mais lorsque j’ouvris les yeux, j’étais en salle de réveil. J’avais l’impression qu’on m’avait assommé à coup de matraque tellement j’avais mal à la tête. M’enlevant le tube de la bouche, je soupirais longuement toussant un peu avant de me rendormir. Lorsque j’ouvris à nouveau les yeux, je vis le plafond défiler sous mes yeux. Je compris que l’on m’amené dans une chambre. Restant silencieux, je bayais longuement avant de mater mon poignet dans un plâtre énorme. Si on m’avait amené dans une salle d’opération c’est qu’ils avaient eu besoin d’ouvrir le poignet. En même temps au vu de l’angle du poignet que j’avais eu…. Je pouvais comprendre l’état de l’urgence. Lorsque la porte de la chambre s’ouvrir, je regardais rapidement à l’intérieur avant de voir Ayeong. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Surpris, je la fixais longuement avant qu’ils ne place mon lit à sa place. Nous abandonnant là, je soupirais avant de m’allonger convenablement dans le lit et fermer les yeux. Restant muet de longues secondes, qui me paraissaient être des minutes, je soupirais avant de tourner le visage vers elle. « Il est quelle heure ? » Oui, comme si c’était super important. Cherchant un plateau, je ne le vis pas. « Y’a de l’eau, j’ai la gorge qui me brule. » Marmonnai-je faiblement avant de me redresser un peu dans le lit. J’étais complètement shooté. Me frottant les yeux, je vis qu’il y avait quelqu’un à côté. Je n’étais donc pas seul dans la chambre. Ça par contre, j’aimais moins, mais je ferai avec. Ce n’est pas comme si j’avais réellement le choix… Marmonnant un faible bonjour d’ailleurs à la personne dans le lit d’à côté, je tournais à nouveau mon attention vers Ayeong me mettant alors à la contempler. « Pourquoi tu es venue ? » ça m’intriguait et je voulais savoir.

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Ce message a été posté Dim 12 Oct - 18:05

La porte s’ouvre et la sieste se termine, il lui faut plusieurs dizaines de minutes pour reprendre pleinement conscience. Ses doigts glacés caressent doucement la partie exposée au soleil de sa nuque, elle se lève et salut tout en remerciant le personnel médical qui semblait ramener un Si Hyun parfaitement éveillé à en juger son air surpris lorsqu’il la vit, contrairement à son voisin qui était plutôt endormi en revenant de la salle de réveil. Jusqu’à ce que le rideau qui marquait la partie de la chambre appartenant soit tiré, elle resta debout avant de s’asseoir de nouveau et observer le trentenaire. La jeune femme ne put s’empêcher de sourire lorsqu’elle repensa aux derniers mots qu’il avait prononcé avant de tomber dans les pommes, et s’efforça de le faire disparaitre lorsqu’il ouvrit les yeux et la regarda. « Il est quelle heure ? » la brune chercha son téléphone mais se rappelant qu’elle avait une montre, elle rebroussa un peu sa manche et lui répondit «   il est bientôt une heure vingt », elle fixa l’heure pour être certaine de ne pas se tromper et fit un rapide calcul ; cela faisait plus de trois heures qu’ils étaient arrivés à l’hôpital. «  Y’a de l’eau, j’ai la gorge qui me brule », elle regarde autour d’eux mais il n’y avait qu’une carafe d’eau vide et elle se mordilla la lèvre, elle avait oublié que monsieur aurait peut-être soir plutôt que faim, « je vais aller te chercher de l’eau au distributeur » dit-elle en attrapant la carafe vide placée au rebord de la fenêtre, fenêtre qui était bien évidemment derrière lui.  « Aimerais-tu autre chose ? J’ai déjà acheté de quoi grignoter au cas où... » Elle désigne du menton la table juste en face de lui où reposait de multiples sachets de gâteaux, bonbons et autres petits trucs à grignoter. Pas certaine de ses goûts, Ayeong avait acheté selon ses propres préférences pour certain parfum comme le chips au vinaigre et pour d’autre, elle avait opté pour ce qui était désigné comme étant classique ; des valeurs sûres.

« Pourquoi tu es venue ? », la jeune femme fronça légèrement des sourcils en repensant à la raison pour laquelle elle était finalement revenue, elle n’était pas contrariée, amusée bien au contraire, « parce qu’un certain ajusshi m’a agrippé le bras et même évanoui, il a refusé de me lâcher » sa voix était pleine de reproche mais elle haussa les épaules et un sourire se redessina sur ses lèvres lorsqu’elle se remémora l’épisode. Mais l’image de sa blessure, de l’angle que faisait son poignet faisait que son visage s’assombrit un peu. Ce n’était pas aussi drôle mais l’essentiel c’était qu’à cet instant précis, l’opération s’était bien déroulée et qu’il était ‘recollé’. Jamais elle n’aurait cru se réjouir de le voir. « Et puis, il m’avait supplié de rester, je pouvais pas partir sans paraître mauvaise… » Ajoute-t-elle, l’air pensive. Au final, elle n’aurait pas pu le laisser seul, monter dans cette ambulance, elle en aurait été incapable, bien trop inquiète. Et si elle l’avait fait, elle n’aurait jamais pu lui faire face. Elle se lève et attrape son sac, « tu veux seulement de l’eau ? ou bien une boisson en particulier.. ? Rien d’autre hormis ça ? » demanda-elle pour être certaine qu’il ne lui demandera pas à son retour, une autre course à effectuer. Au nom de la vengeance.


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Ce message a été posté Mar 14 Oct - 16:25
« je vais aller te chercher de l’eau au distributeur » Cool, elle allait carrément la chercher au distributeur. Elle aurait pu la prendre du robinet, juste pour faire sa flemmarde, mais elle ne le faisait pas. « Aimerais-tu autre chose ? J’ai déjà acheté de quoi grignoter au cas où... » suivant ce qu’elle m’indiquait des yeux, je vis alors les bonbons et autres reposer sur la table. A oui en effet, elle avait acheté pas mal de chose. « T’avait peur que je meurs de faim ? Mais non merci, je prendrais ce qu’il y a sur la table. » Dis-je en matant un peu ce qu’il y avait. Je n’étais pas bien difficile de toute façon. J’aimais tout moi. Puis, je lui demandais pourquoi elle était ici. C’est vrai, elle aurait pu partir et vaquer à ses occupations. Puis bon, elle avait acheté aussi pas mal de chose… C’était tout de même suspect limite. « parce qu’un certain ajusshi m’a agrippé le bras et même évanoui, il a refusé de me lâcher » Ahjussi… ? Elle recommençait avec ça. Je lui avais demandé de m’appeler Oppa, ce n’était pourtant pas bien compliqué non ? Elle le faisait en plus par message. Mais bon, elle ne savait pas que son oppa et moi étions une même et seule entité. Le jour où elle allait l’apprendre, peut-être qu'elle rayerait aussi oppa de sa vie. Déglutissant, rien qu’à cette idée, je me dis qu’il serait tant que je change de tactique histoire qu’elle ne veuille pas m’abandonner comme une vieille chaussette dans le futur. « Et puis, il m’avait supplié de rester, je pouvais pas partir sans paraître mauvaise… » Supplier ? Ah bon ? J’ai fait ça moi ? Je l’ai supplié ? Je n’avais pas souvenir bizarrement. Hum. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » Dis-je d’un ton parfaitement innocent. Oui, oui, je me devais de jouer l’homme innocent. La voyant se lever, je ne la quittais pas des yeux avant de me rendre compte que je souriais comme un con. « tu veux seulement de l’eau ? ou bien une boisson en particulier... ? Rien d’autre hormis ça ? » « De l’eau me suffira, fraiche si possible, merci. » Dis-je en attendant qu’elle quitte la chambre. Une fois fait, je me levais doucement en soupirant. J’étais encore endormi, mais j’avais foutrement faim. Et le fait qu’elle m’ait acheté toute ses choses, me donnait bien envie. Attrapant un paquet de bonbon, je retournais sur le lit avant de l’ouvrir et en piquer un. Ils étaient bons en plus. M’allongeant bien confortablement, je levais le haut du lit à l’aide de la télécommande pour être assis. Mangeant d’autres bonbons, j’attendis son retour tout en mangeant encore plus.

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Ce message a été posté Dim 19 Oct - 19:09

Étrangement, le fait qu’il se comporte plus ou moins normalement l’inquiétait. Lui préparait-il un mauvais coup ou bien était-il encore sous l’effet de l’anesthésie pour être aussi tranquille ? La brune jeta un dernier coup d’œil en sa direction avant de faire coulisser la porte de la chambre derrière elle.  Elle traina des pieds jusqu’au l’ascenseur car le distributeur le plus proche était situé à l’étage du dessus (le rez-de-chaussée se trouvait trois étages en dessous) et n’eut le besoin d’appuyer le bouton d’appel que les portes d’un ascenseur s’ouvrirent devant elle Par politesse, elle salua les occupants temporaires et voyant que le bouton cinq illuminé, elle attendit que les portes se referment et que le mécanisme s’enclenche pour la faire monter d’un étage.

Les portent coulissent, à peine avait-elle fait un pas à l’extérieur qu’un enfant lui rentra dedans, d’une telle force qu’elle resta accroupie un petit moment avant de se redresser. « Je-je suis désolé…oh ! » Bafouilla l’enfant, et ce n’est que lorsqu’elle voulut le rassurer qu’elle remarqua qu’il portait le vêtement hospitalier et qu’un bandage était dissimulé sous son petit bonnet. « Tu dois avoir soif après avoir couru comme ça, suis-moi, je vais t’acheter quelque chose à boire. » lui dit-elle en lui tendant la main, main qu’il attrapa et tous deux marchèrent vers le distributeur rouge pétard au bout du couloir. Au moment où Ayeong ouvrit son porte-monnaie, elle se rendit compte que les achats effectués tantôt l’avaient ruiné, il ne restait que quelques pièces, largement suffisant pour une boisson mais pas deux. « Prenons de l’eau minérale » mais elle voyait bien que l’enfant n’était pas du même avis, par la façon dont il fixait la bouteille de coca et les yeux de chat potté qu’il eut lorsque son regard se posait sur elle. Ayeong s’accroupit pour se mettre à sa hauteur, et lui attrapa ses petites mains « je n’ai d’argent que pour une seule bouteille d’eau. Et il y a un terrible ajusshi qui a très très soif à l’étage en dessous, et s’il ne boit pas d’eau, il se pourrait qu’il devienne désagréable. Tu comprends que je ne puisse pas t’acheter ta boisson ? ». L’enfant secoua la tête négativement, il ne comprenait pas, si ce n’est qu’on ne pouvait finalement pas lui offrir ce qu’on lui avait promis. « Je te protégerais de cet ajusshi. », à défaut de pouvoir lui ébouriffer ses cheveux, elle lui pinça la joue, difficile de résister à un enfant.

La jeune femme fit coulisser la porte de la chambre du professeur, salua l’occupant du lit voisin avant de se diriger vers sa victime dont la seule intimité se résumait à un simple rideau couleur citron. « Est-ce lui? » murmura une petite voix derrière elle qui montra finalement, ou du moins, l’enfant ne dégagea que sa petite tête. Elle lui caressa le bout du nez, amusé avant de le pincer gentiment et le prendre par les épaules pour le faire quitter sa cachette « je te présente Rei-Kun, parce que je n’ai pas pu lui acheter sa bouteille, je lui ai promis qu’il pourra s’amuser ici », elle lui tendit la bouteille d’eau ou du moins la montra avant de verser l’eau dans un verre et le lui tendre, avec un sourire qui disait, tu ne pourrais pas refuser ça à un enfant, n’est-ce pas ?  

« Est-ce que je pourrais avoir un bonbon? Celui à la pomme ! » fit l'enfant, le regard soudainement pétillant à la vue du paquet de bonbon bien entamé.


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Ce message a été posté Sam 25 Oct - 12:29
Manger des bonbons… Depuis quand ça ne m’était pas arrivé ? Il fallait dire que j’étais loin de manger des bonbons dans ma vie. J’avais passé l’âge en fait. Même si dans le fond, il n’y avait pas réellement d’âge pour ce genre de truc, j’avais juste pris de l’âge et ne me souciais pas de ce genre de douceur. Je trouvais que c’était plus pour les enfants en fait. Acidulé et doux à la fois, je pris un autre bonbon, profitant de cette sucrerie pour attendre Ayeong. En espérant bien évidemment, qu’elle ne mette pas trente ans pour me rapporter de l’eau fraiche. Enfin, je ne savais pas où était le distributeur de flotte mais il ne devrait pas être bien loin n’est-ce pas ? Soupirant, je m’enfonçais un peu plus dans le matelas tout en écoutant les bruits alentours. A part la personne à côté de moi qui respirait, je n’entendais strictement rien. Je m’ennuyais en fait. Et je me voyais mal allumer la télévision, alors que la personne à côté était surement en train de dormir. Fixant le plafond, je pris un autre bonbon avant de fermer les yeux. Le temps passait lentement. C’était mieux quand Ayeong était là, pour me divertir et m’occuper un peu. Soupirant, je mangeais un autre bonbon, en me demandant ce qui lui prenait autant de temps. Plissant le nez, j’entendis enfin la porte coulisser. J’espérais de tout cœur que ça soit elle. Entendant des bruits de pas, je tournais le regard vers ce rideau qui me séparait du lit voisin, et par la même occasion m’empêchait de voir la porte. Génial. Puis je la vis passer. Enfin. Pas trop tôt. « Est-ce lui? » Fronçant les sourcils, je baissais mon regard pour voir un mioche avec elle. Qui c’était celui-là ? Il sortait d’où ? J’avais demandais de l’eau, pas un enfant. Qu’est-ce que je pourrais en faire d’ailleurs ? Je détestais les gosses en plus. J’aurai pu lui dire qu’elle le savait très bien. Mais elle ne savait pas que j’étais Oppa. Non. Malheureusement pour moi. « je te présente Rei-Kun, parce que je n’ai pas pu lui acheter sa bouteille, je lui ai promis qu’il pourra s’amuser ici. » Elle était sérieuse là ? Elle se fichait de moi non ? Serrant la mâchoire, j’attrapais le verre qu’elle me donnait en interceptant son regard. Cette fille était le diable incarné. Ou la fille de Satan. Quoi que. C’était une insulte pour Satan ça. Plissant le nez, je ne répondis rien, préférant boire mon verre d’eau en ignorant ce gosse. Qu’il s’en aille, je n’en voulais pas. Plutôt crever ou me casser l’autre poignet. J’étais encore trop jeune pour mourir. « Est-ce que je pourrais avoir un bonbon? Celui à la pomme ! » Tournant mon regard vers celui dont j’avais oublié le prénom car il ne m’intéressait pas, je le fusillais du regard avant de lui lancer le bonbon à la pomme. Hors de question qu’il plonge ses mains pleine de doigts dans mon paquet de bonbons. « Je suis en convalescence, à moitié endormi et fatigué, et toi, tu promets à un gosse de venir s’amuser dans la chambre ? As-tu pensé au voisin qui se repose ? Et moi qui suis crevé ? Il va déranger plus qu’autre chose. » Dis-je en la regardant longuement. Et ça c’était bien vrai. Et puis il avait surement des parents se gosse. Et peut-être même que c’était un patient de l’hôpital et qu’il s’était habillé pour s’amuser dans l’hôpital. Attrapant mes affaires comme je pus, je fouillais à la recherche de mon portefeuille avant d’en sortir un billet et le tendre au mioche. « Tiens, va t’acheter ce que tu veux et retourne auprès de tes parents. » Dis-je en posant mes affaires sur la table de chevet à côté de mon lit. Si elle croyait que j’allais faire des yeux doux et un sourire à un enfant. Elle c’était trompée. Et pas qu’un peu là.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 26 Oct - 12:04

Ayeong le regarda longuement, impassible, avant de prendre uniquement le bonbon jeté et le donner à l’enfant en lui offrant un sourire. Ce dernier étant bien trop intimidé face à l’homme dont le bras était plâtré qu’il chercha de nouveau refuge derrière la jeune femme dont il tenait timidement le petit doigt et l’annuaire. « Vous avez raison, j’avais oublié qu’il vous fallait du repos » dit-elle d’une voix monotone ou plutôt passive, le regard tourné vers la fenêtre qui donnait sur la cour intérieur de l’hôpital, une sorte de vaste parc mais privé.  Elle passa sa main dans ses cheveux pour les ramener en arrière, réfléchissant à une solution, car elle était bien consciente qu’elle venait de faire une gaffe ; quelle bêtise d’amener un enfant dans la chambre d’un convalescent qui semblait complètement rebuté par l’idée même. «  Dans ce cas, je ou plutôt nous, allons devoir vous laisser afin que vous puissiez vous reposer tranquillement », plus rien ne la retenait dans cette chambre non ? Elle avait fait de son mieux, peut-être que son devoir vis-à-vis de lui s’arrêtait ici ?  Elle n’en était pas certaine, alors elle préférait juste opter pour un retrait.

Une porte coulisse et une infirmière fait son apparition.  « Ayeong ! Je ne pensais pas que tu viendrais », l’étudiante en droit se retourna surprise par cette voix familière, un sourire se fendit sur ses lèvres quand elle reconnut la personne, il n’y avait qu’une personne qui abordait une fleur coincée dans son chignon.  «  Moi non plus, je voulais te prévenir que je ne pourrais pas passer mais j’ai eu Rei-kun au téléphone… Je ne pensais pas que l’ambulance allait nous conduire dans cet hôpital. » Voyant que le visage de son amie était plutôt tourné, intrigué vers le professeur que ses péripéties,  elle ajouta « c’est mon petit imprévu. Je te présente le Professeur Si Hyun », anticipant la prochaine question de l’infirmière qui se dénommait Yoko, elle compléta sa phrase « non, ce n’est pas mon professeur, lui enseigne le mannequinat ».  Elle devait être déçue mais cela ne l’empêchait pas de pincer à plusieurs reprises le dos d’Ayeong, qui finit par comprendre le message par la force des choses. « Ajuss… Professeur, je vous présente Yoko.»

Présentation faite, elle ne savait pas quoi ajouter, perturbée par cette soudaine visite. Qu’est-ce qu’elle était en train de dire déjà ? «  Ah oui, je vais vous laisser. Vous me trouverez à l’étage du dessus, si jamais vous avez besoin de moi. Déplacez-vous ou appelez-moi » lui dit-elle, en sortant de son sac un calepin. Elle le feuilleta avant d’arracher une feuille  et prendre un stylo pour y inscrire son numéro de téléphone. Elle voulut lui mettre le papier dans la main mais voyant qu’il avait toujours le fameux billet, elle le prit «  je le mettrais dans l’urne à don. Vous ne ferez pas qu’un enfant heureux mais plusieurs. Merci pour la donation. » Elle lui sourit, mais intérieurement, elle n’avait vraiment pas apprécié la façon dont il s’était comporté. L’argent n’était pas tout, et ceux qui le voyaient ainsi, elle les détestait.


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Ce message a été posté Mer 29 Oct - 16:50
Elle avait l’air contrariée ou plutôt énervée ? Je ne saurais dire d’ailleurs. J’avais plus l’habitude de lui parler par message que de vive voix. Je ne connaissais pas réellement les expressions de son visage. Quand elle mentait ou quand elle disait la vérité. C’était là un inconvénient dans notre pseudo relation. Et encore plus du fait qu’elle ne savait toujours pas qui j’étais. J’avais envie de lui dire que c’était moi Oppa. Je lui avais même demandé de m’appeler Oppa. Elle aurait pu faire le rapport non ? Ma voix ne lui disait donc rien ? Elle avait tant changé depuis les années ? Il fallait croire que oui. Une infirmière entrant dans la chambre, je les laissais parler. Apparemment, elles se connaissaient. Sinon, en cas, je pouvais partir prendre le café et les laisser papoter à leur guise ici. Les femmes, quand ça s’y mettaient, ça ne s’arrêtaient plus. Fermant brièvement les yeux, je soupirais. Ça me donnait la migraine tout ça, et la nausée de surcroit. Tournant le visage vers la fenêtre, j’essayais de ne pas écouter tout ce qu’elles disaient, avant de me sentir concernés. Les regardant, j’hochais la tête envers la dite Yoko. Qu’est-ce qu’elle venait faire là d’ailleurs la petite Yoko ? Je sortais à peine de la salle de réveil. J’étais d’ailleurs encore dans les vapes. Et puis d’ailleurs là, pourquoi elle me piquait une crise sur l’argent et la donation ? J’avais donné cet argent à l’enfant. Pas à elle. Qu’est-ce qu’elle avait tout à coup ? « Tu as voulu payer à boire à se petit, tu n’avais pas assez d’argent et comme tu devais m’acheter de l’eau, tu lui as refusé la boisson. Je lui donne donc un billet pour qu’il s’achète à boire. Donc, tu vas rapidement donner ce billet à ce gosse. Je n’ai pas besoin de venir dans un hôpital pour faire un don. Encore moins, si c’est pour donner qu’un misérable billet. C’est mon argent, je le lui donne. De quel droit oses-tu décider à sa place ? » Dis-je sans la quitter du regard. Okai, la tension était montée tout à coup. « Il crève d’envie de boire un soda et ça se voit. » Ce que le petit confirma par un hochement de tête. Les gosses et le sucre… Et puis elle m’énervait. « C’est bon va le donner ton don. Je vais aller payer la boisson au gosse et accessoirement le ramener à ses parents qui doivent s’inquiéter. » dis-je en poussant le drap pour m’assoir sur le lit. La tête me tournait vaguement. Les effets du produit encore en moi, j’attrapais le portefeuille pour me lever. « Vous venez de vous réveiller, ce n’est pas bon monsieur Jung. S’il vous plait restez dans le lit. » Me levant quand même je titubais faiblement avant de sourire en coin. « Tout va bien. Je m’en vais faire une bonne action. » Dis-je en tapotant l’épaule du gosse pour qu’il me suive.

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Ce message a été posté Jeu 25 Déc - 12:18

Perplexe devant cette réaction explosive, Ayeong ne se souvenait pas d’avoir vu le passage d’ébullition, de transition. C’était peut-être même la première fois qu’elle le voyait ainsi, non c’était la première fois qu’il laissait tomber son masque d’imbécile. Déconcertant, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il remette son disque débitant des inepties à chaque fois qu’il ouvrait la bouche non plus, surtout pas après qu’elle l’ait mis dans cette état. Elle était fautive, elle ne pouvait pas lui tenir tête mais c’est ce qu’elle venait de faire et voilà le résultat, un Si Hyun inquiétant. « Il crève d’envie de boire un soda et ça se voit. » dit-il, elle n’en avait pas l’air convaincu, elle ne pouvait pas vraiment le lire sur le visage de l’enfant mais le hochement de tête la fit soupirer et rire intérieurement.  « C’est bon va le donner ton don. Je vais aller payer la boisson au gosse et accessoirement le ramener à ses parents qui doivent s’inquiéter » elle le regarde, un sourire en coin venant se s’étirer sur ses lèvres, était-ce réellement une bonne idée ? Une fois le billet déposé dans l’urne, elle serait tentée à tout moment de pousser la porte de l’hôpital et partir en douce.  « Ils sont occupés… » La coréenne fixa l’enfant, embêtée connaissant sa situation et fit abstraction de la petite conversation entre l’infirmière et le patient.  « Noona est là » ce n’était pas grand-chose, mais ça lui a valu un sourire.


L’ambiance dans l’ascenseur était plutôt pesante. Ayeong et Yuko s’échangèrent des sourires gênée, mais heureusement que le petit Rei était trop jeune pour lire l’atmosphère et commença avec l’étudiante en droit une partie de shifumi silencieux le temps que s’ouvrent de nouveau les portes coulissantes. « Ding ~ étage cinq, service pédiatrie » le bipper de yoko sonna, il était tant pour elle de partir, un patient avait besoin d’elle et s’excusa avant de partir.
Ayeong aurait voulu la suivre, en la voyant s’éclipser dans le sens opposée mais l’urne à don était posée à l’accueil, juste devant l’ascenseur. «Je vous attends ici  » murmura-t-elle en nouant ses cheveux en un maladroit chignon. Il ne faisait pas particulièrement chaud, mais la tension la rendait plutôt mal à l’aise. Tandis que Si Hyun emmenait l’enfant acheter sa boisson, elle resta échanger quelques mots à les chargés d’accueil de l’étage après avoir déposé le billet. Une petite main lui serrant le doigt la surprit, « vous avez été rapide… » Mais ce n’était pas le petit Rei, d’autre enfants hospitalisés du service.

Quelques minutes plus tard, dans la petite aire de jeu à dix pas de l’ascenseur, elle termina (sans trop savoir comment), sa guitare à la main, entourée d’enfants assis en ronde autour d’elle. Sa main tremblait, et le premier accord était mal placé, après quelques exercices de respiration et de préparation mentale, un accord juste raisonna, et débuta de cette façon, une petite chorale. Les mélodies s’enchaînaient dès qu’un enfant donna la première ligne d’une comptine et ainsi de suite.


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Ce message a été posté Sam 27 Déc - 23:01
S’il y a bien quelque chose que je ne supportais pas c’était bien ça. Qu’on me fasse passer pour un con, u u radin. Comme si je ne faisais pas de don dans les hôpitaux. Me faire passer pour un Monstre. Et quitte à faire un don, je n’allais pas donner un misérable billet, je n’étais pas si horrible. Non, alors oui, je m’étais mis de mauvaise humeur, mais ce n’était pas de ma faute, c’était celle de Ayeong. C’était elle qui avait commencé. Nom d’un chien, elle était bien plus docile et gentille quand elle était petite que maintenant. Ou alors c’est moi qui avais un souci ? Bref, j’allais lui acheter la boisson moi à ce mioche. Et même si l’infirmière trouvait que c’était trop tôt pour me lever, moi j’en avais décidé autrement. J’allais me lever que ça plaise ou pas. Ignorant leur conversation, j’attrapais le petit, en douceur tout de même, et l’amenait alors pour acheter la boisson. Je le suivais, car lui avait l’air de savoir le chemin. Moi, je ne le connaissais pas. Je n’étais pas un habitué du coin quoi. L’infirmière nous abandonnant pour une urgence, on se retrouva vite tous les trois au bon étage. « Je vous attends ici » L’observant, sans un mot j’haussais les épaules avant de partir vers le distributeur pour acheter la boisson qu’il voulait. Clignant plusieurs fois des yeux, je l’écoutais alors me dire ce qu’il voulait. Mettant les pièces dans la fente, j’appuyais sur les boutons avant d’attendre que la boisson ne tombe. Le laissant la prendre, je souris doucement lui tapotant alors la tête avant de fourrager ses cheveux. Il était mignon quand il s’y mettait. Ça me rappelait Ayeong gamine… Soupirant longuement, je mordillais mes lèvres avant de la rejoindre mais… Pas d’Ayeong. Fronçant les sourcils, je me tournais lorsque j’entendis un son de guitare. Bizarrement, en moi, je savais que c’était elle. Faisant signe au gosse de me suivre, j’avançais vers le son de la guitare et des enfants qui chantaient, avant de la voir dans une pièce, salle de jeu des enfants, pour la voir jouer. Souriant en coin, je m’adossais contre le mur croisant mes bras, pour la fixer jouer. Elle jouait merveilleusement bien, et ça me donnait même des frissons. Ce qu’elle était parfaite. Ne la quittant pas du regard, je me sentais tout à coup apaisé, et comme rétablis. Ah. Si je n’avais pas un poignet dans le plâtre, je l’aurais aidé à jouer de la guitare. J’étais un très bon guitariste moi aussi. Penchant ma tête je ne cessais pas une minute de la regarder avant que la chanson ne finisse. M’approchant alors d’elle, je m’asseyais à ses côté avant de lui sourire faiblement. « Ça te dit de jouer, je vais leur chanter une chanson. J’aurai bien joué mais… » Levant ma main plâtré, je souris de façon ironique, elle m’avait cassé le poignet. « Tu connais Love so sweet des Arashi ? Joue là s’il te plait. » Une petite balade, qui ferait surement rêver un peu les filles de la salle. Fille qui était bien plus nombreuses que les garçons d’ailleurs.

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Ce message a été posté Dim 28 Déc - 11:17

Ce qu’elle appréciait le plus avec les enfants, c’était leur innocence, leur spontanéité. Quand une chose les ennuyait, il n’était pas difficile de ne pas le remarquer, tout comme il était simple de deviner s’ils appréciaient une chose. Et surtout, les enfants rendaient autant qu’ils recevaient, non pas matériellement comme le faisait à présent les adultes mais avec leur sincérité. Naturellement, elle souriait en leur présence. Assise sur un coussin comme les autres enfants, elle jouait les chansons enfantines et chantait parfois les refrains avec eux. Du coin de l’œil, elle remarque une personne s’approcher et devine rapidement son identité, mais continue de jouer et finit presque par l’oublier.

De cette façon, Ayeong enchaîna plusieurs chansonnettes et quand elle remarqua qu’une courte pause, histoire de reprendre le souffle s’imposait, elle termina la chanson. « Ça te dit de jouer, je vais leur chanter une chanson. J’aurai bien joué mais… » La demoiselle tressaillit, surprise de le retrouver à côté d’elle. Néanmoins, elle le remerciait silencieusement (ou télépathiquement) de ne pas la blâmer, de faire remarquer que s’il était dans cet étant, c’était bien de sa faute. « Tu connais Love so sweet des Arashi ? Joue là s’il te plait » Quelque chose avait changé dans sa voix, lui qui  était encore grincheux lorsqu’ils se sont quittés devant l’ascenseur, le temps d’acheter une boisson à un enfant, il était revenu tout mielleux. Une chose clochait définitivement avec lui, dès que l’occasion se présenterait à elle, elle allait définitivement le traîner au service neurologique. Qui sait, peut-être qu’en tombant, il s’était cogné quelque part et souffrait d’une hémorragie interne qui occasionnait des sauts d’humeur plutôt inquiétant.  Il fallait le soigner au plus tôt dans ces cas-là, elle ne voulait pas non plus en porter le fardeau toute sa vie. Rien que la projection d’un futur où elle devait encore rencontrer ce professeur excentrique lui donnait des sueurs froides à l’échine.

« Hmm… ça fait longtemps que je ne l’ai pas joué, attend...attendez »  murmura-t-elle, et avant qu’il ne puisse lui répondre, elle chercha les accords. Ce qui la perturbait à cet instant, c’était de savoir depuis quand elle avait mis de côté le langage formel.  Jusque-là, la coréenne s’était toujours montré vigilante, cette première barrière les distinguait ;  il était un professeur et elle, une étudiante. La limite à ne pas franchir. Fredonnant la chanson pour retrouver les accords, elle ne réussit néanmoins pas à retrouver l’intégralité des accords. « J’ignorais que vous jouiez de la guitare… » Dit-elle en regardant furtivement vers sa direction, décidemment il avait toutes les cartes pour être le Casanova des dames, et peut-être même des hommes. Gloussant à cette pensée, elle se reconcentra de nouveau pour trouver l’accompagnement à la guitare de cette chanson, l’ost d’un drama qu’elle appréciait.

Après plusieurs tentatives,  elle finit par se tourner vers le professeur de stylisme. « Est-ce que je pourrais vous emprunter votre portable ? Ou bien, pouvez-vous simplement cherchez les premiers accords ? J’ai celui du refrain mais pas des couplets… » Elle ne pouvait pas se connecter au réseau wifi hospitalier avec son téléphone, bien trop ancien pour avoir de telle fonction. Mais voyant Si Hyun dans ses vêtements hospitaliers, elle se mordilla la lèvre inférieur, il ne devait pas l’avoir. « Au pire, je peux improviser, ça ne doit pas être aussi difficile à retrouver… commencez à chanter, je vous suivrais   » murmura Ayeong en positionnant ses doigts sur le manche de sa guitare.  Elle attend.


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Ce message a été posté Lun 29 Déc - 16:51
« Hmm… ça fait longtemps que je ne l’ai pas joué, attend...attendez » Oh ? C’est qu’en plus, elle se mettait à me tutoyer ? Quoi ? Je l’avais perturbé ? Ou c’est qu’elle n’osait pas refuser devant les enfants ? Elle avait l’air perturbé, on ne pouvait pas le nier. On aurait presque dit qu’elle allait fuir, mais elle ne le pouvait pas. Elle ne pouvait pas fuir en fait. Sinon les enfants se mettraient à pleurer, un truc du genre, un peu comme on pouvait voir dans les films. « J’ignorais que vous jouiez de la guitare… » Et ouais, comme quoi, elle ne savait pas tout de moi. Enfin… en fait, elle en savait plus que de raison… Et ça, ce n’était pas nouveau, mais elle ne m’avait pas reconnu c’est bien ça le problème. J’étais un peu offusqué, mais sans plus. Je savais qu’un jour elle me reconnaitrait. Mais pour le moment, elle avait clairement du mal avec la chanson que je lui demandais de jouer. « Est-ce que je pourrais vous emprunter votre portable ? Ou bien, pouvez-vous simplement cherchez les premiers accords ? J’ai celui du refrain mais pas des couplets… » Mordillant ma lèvre assez amusé de la voir galérer, je souris un peu plus. « Au pire, je peux improviser, ça ne doit pas être aussi difficile à retrouver… commencez à chanter, je vous suivrais » « Je suis plus surprenant qu’il n’en a l’air hein ? » Dis-je un brin taquin avant de tourner le regard dans la pièce. Interceptant une infirmière au pas de la porte, je lui fis signe de venir avant de lui demander de me prêter son téléphone. Chose faite, je cherchais rapidement sur le net la partition de la chanson avant de la montrer à Ayeong. « Ça te convient là ? » Dis-je alors en me levant en faisant signe aux enfants que ça allait commencer. « Ça vous dit de voir oppa chanter ? Les enfants, ne tombaient pas amoureux de moi, mon cœur est déjà pris. » Dis-je en faisant rire quelques enfants, se comprirent ce que je disais. Les plus jeunes étaient encore un peu trop innocents pour comprendre. Prenant une grande inspiration, sans trop de gêne, ni autre, puisque je connaissais cette chanson par cœur, je me mis à chanter bien avant qu’Ayeong ne se mette à jouer, pour l’aider aussi à prendre le rythme de la chanson. Le sourire aux lèvres, je regardais les enfants m’écouter chanter avant d’écouter aussi Ayeong jouer. Là comme ça, les enfants paraissaient sages et parfait, c’était si rare de voir des enfants si calmes. Moi qui, n’aimais pas trop les enfants. Une fois la chanson finit, les petits se mirent à applaudir avant d’en demander une autre. Une autre ? Mais que chanter ? Hum ? Me tournant vers elle, je m’accroupis juste sous son nez, plongeant mon regard dans le sien. « Qu’est-ce que tu veux jouer avec Oppa ? » dis-je en insistant bien sur le Oppa. Est-ce que quand je disais oppa, elle pensait à moi ? Je me le demandais.

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Ce message a été posté Mar 30 Déc - 0:10

Lui, surprenant ? Ayeong n’en était clairement pas convaincu, le mot était bien trop mélioratif pour le décrire et puis, pourquoi cette soudaine déclaration, il n’avait encore rien fait. La jeune femme sourit brièvement avant de jouer quelques accords, espérant que cela lui permettent de retrouver ceux qu’elle cherchait. C’est alors qu’elle vit la partition sous ses yeux et réalisa que les accords étaient beaucoup plus simples que dans ses souvenirs. « Ça te convient là ? », elle hoche la tête, fixant et jouant rapidement pour se retenir les parties manquantes.  Plutôt que surprenant, il venait simplement de se montrer utile. Le petit laps de temps qui lui restait, c’est-à-dire jusqu’à ce que les enfants qui s’étaient dispersés reviennent, elle en profita pour rattacher ses cheveux car des mèches avaient désertés l’élastique et lui barrait le visage. « Ça vous dit de voir oppa chanter ? Les enfants, ne tombez pas amoureux de moi, mon cœur est déjà pris » si certains enfants riaient parce qu’ils comprenaient ce qu’insinuait derrière ce ton enjoué, la jeune femme ne put qu’esquisser un sourire crispé ou une grimace,  en se remémorant la désagréable expérience d’il y a quelques jours. Si seulement il n’y avait pas ce mal

Et sans la prévenir d’un rapide coup d’œil ou autre, il commença à chanter. La demoiselle ne tarda pas à l’accompagner sans accroche. Si au départ elle regardait de temps en temps l’écran du smartphone, elle finit par s’en détacher, pour simplement profiter du moment.  Finalement, il n’était pas aussi incapable que ça, ce professeur de stylisme.

Au lieu de lui parler normalement, il sentait toujours le besoin de se mettre en avant, et de se mettre au premier plan de son champ de vision.  « Qu’est-ce que tu veux jouer avec Oppa ? »  Elle plisse les yeux et scrute ce visage qu’elle ne peut réellement voir. Avant de lui coller sa main au visage et délicatement (histoire de ne pas répéter deux fois la même erreur dans la même journée) le repousse sur le côté.  « Quel oppa ? je ne vois qu’un ajusshi devant moi » murmure-t-elle en serrant les dents, elle restait polie mais l’envie de rajouter certain adjectif péjoratif  la démangeait.  Un morceau qu’elle pourrait jouer avec lui ? Bonne question. « Hmm. Blank Space de Taylor Swift sauf si tu préfères She’s gone. Noël approche alors, Christmas Lights des Coldplay ? » demanda-t-elle en jouant les premières notes du morceau « tu peux chercher les paroles sur internet si tu ne les connais pas. »


   
   
   



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Ce message a été posté Ven 9 Jan - 12:04
Jouer de la musique avec elle, c’était quelque chose que je n’aurai jamais imaginé. Parce qu’elle ne savait pas que j’étais Oppa, son Oppa. Et parce qu’elle devait surement me détester en fait. Moi, Si Hyun, pas Oppa. Et que quand j’y pensais, ça me rendait un peu triste, mais pour l’instant, ce n’était pas à ça que je devais penser. Non, mais plus au fait, que je partageais un moment avec elle. Un moment assez sympathique, de faire sourire ces enfants. Moi, qui d’habitude, n’aimais pas les enfants excepté elle. Elle qui était entrée dans ma vie comme une bombe et qui aujourd’hui, m’obnubilait plus que de raison. Me penchant vers elle, alors que la première chanson était finie, je lui demandais ce qu’elle voulait chanter d’autre avec oppa. Insistant bien sur le oppa, comme pour lui mettre la puce à l’oreille. « Quel oppa ? je ne vois qu’un ajusshi devant moi » Plissant le nez, je roulais les yeux en soupirant. « Oppa. O-pp-a. Je ne suis pas super âgé non plus. » Dis-je en souriant faiblement. Ce qui en soit était vrai, nous n’avions qu’une dizaine d’années de différence, ce n’était pas non plus la mer à boire. Oppa n’allait pas la tuer ou l’écorcher ou que sais-je encore. « Hmm. Blank Space de Taylor Swift sauf si tu préfères She’s gone. Noël approche alors, Christmas Lights des Coldplay ? » Pourquoi pas, c’est elle qui décidait, je ne faisais que suivre de toute façon. « Tu peux chercher les paroles sur internet si tu ne les connais pas. » aussitôt dit, aussitôt musique balancé. Elle commençait de jouer, surement une sorte de vengeance parce que tout à l’heure j’avais commencé à chanter sans l’attendre. Ah, c’était bas. Les femmes, sont parfois incompréhensible tout de même… Ou alors, c’était moi qui avais du mal à les comprendre ? Je ne saurais dire. Et puis je connaissais les paroles, puisque je connaissais la chanson. Sans perdre de temps, je me mis à chanter sous son rythme, alors que les enfants nous observaient comme content d’avoir un peu d’animation. C’était cool, enfin, pour eux, moi je m’en fichais un peu, beaucoup même. Une fois la chanson finie, les petits se mirent à applaudir, tout mignon, avant que je ne me tourne vers Ayeong. « On y va ? Je suis un peu fatigué. » Ce qui était vrai. Surement le contre coup de l’anesthésie. Clignant des yeux, la tête me tournant d’un coup, je titubais avant de me rattraper au mur. « C’est rien, c’est rien. Je suis aussi un malade, il faut que j’aille me reposer. » Dis-je aux enfants qui s’inquiétaient. C’est fou ça. Comme un enfant peut vite s’inquiéter, alors qu’une adulte à côté, s’en foutait et me cassait même le poignet.

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Ce message a été posté Mar 13 Jan - 14:37

« On y va ? Je suis un peu fatigué », elle regarde avec cette petite moue spontanée qui disait qu’elle ne voulait pas partir, dans son regard une petite réticence qui disparut d’elle-même aussi instantanément qu’elle était apparue. Parce qu’elle aimait cette petite compagnie, cette atmosphère chaleureuse qui se créait dès qu’ils étaient présents mais lui, d’un seul mot, avait soufflé toute cette convivialité.  La jeune femme aurait voulu ne pas le voir, ces petits signes qui montraient qu’il était réellement épuisé. Le son de sa voix, sa respiration lente, la façon dont il se relevait, tout trahissait la fatigue. Mais il y avait cette petite conscience qui lui disait qu’il était temps de partir, de le suivre car elle était responsable de  tout ça et que jusqu’au bout, elle en porterait le poids.  Elle sourit tout en soupirant. À son tour, elle se relève, grimaçant car elle avait des fourmis dans les jambes, alors elle ne remarqua la démarche titubante de Si Hyun que lorsqu’il essaya de rassurer les enfants qui avaient tous le visage tourné vers lui « C’est rien, c’est rien. Je suis aussi un malade, il faut que j’aille me reposer », il y avait quelque chose dans cette phrase qui sonnait comme un reproche, ou une bouderie dissimulée et elle ne put s’empêcher d’avoir ce sourire en coin, amusée par la situation.

Rapidement, elle rangea sa guitare dans son étui rigide avant de le passer à un chargé d’accueil pour que celui-ci la range dans le petit placard réservé à l’instrument. Rapidement, elle emboîte le pas au patient grincheux qui attendait devant l’ascenseur sans avoir appuyé sur le bouton d’appel, chose qu’elle fit. «  Fatigue ou mal de tête ? Désolée, j’aurais dû le voir plus tôt… » Murmura-t-elle pour briser le silence. Elle avait le visage légèrement baissé, mais restait en alerte, au cas où celui-ci vacillerait car ses forces lui manquaient pour tenir correctement debout.  Elle lève le regard vers l’afficheur numérique mais l’ascenseur ne venait pas, il était toujours bloqué au treizième étages. Ayeong passe sa main dans ses cheveux et défit par la suite son chignon, après quoi, elle ne savait pas quoi faire, ni que dire, ni où regarder. « Vous chantez plutôt bien » finit-elle par dire, l’ascenseur était toujours bloqué au treizième étage, en se balançant alternativement sur la pointe des pieds vers le talon et elle manqua de tomber lorsque les leds jaunes du petit écran noir au-dessus de la porte d’ascenseur affichèrent « en panne ». Il n’y avait que deux solutions qui s’offraient à eux. « Il y a un ascenseur plus loin, dans l’aile gauche, sinon on peut prendre les cages d’escalier, ce n’est qu’un étage en descendant. Je vous aiderai.» À vrai dire elle voulait l’aider depuis un moment, l’aider à se tenir debout en lui proposant son épaule ou son bras pour qu’il puisse s’y appuyer mais jusqu’au bout, une chose l’empêchait de formuler ses mots. Peut-être était-ce dû à la façon dont ils s’étaient quittés la dernière fois, qu’en lui offrant un bras, il finirait par prendre plus.


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Ce message a été posté Sam 17 Jan - 13:03
« Fatigue ou mal de tête ? Désolée, j’aurais dû le voir plus tôt… » « Un peu des deux. Je crois que l’anesthésient n’est pas totalement parti, j’ai l’impression d’être super lourd. » Dis-je en me massant faiblement la tempe de ma main opérationnelle. Ça me soulageait un peu de la douleur qui commençait à pointer le bout de son nez. Soupirant, je laissais tomber mon bras, en me demandant quand est-ce que l’ascenseur allait arriver. Voilà pourquoi je trouvais l’idée d’en mettre plusieurs à côté serait une bonne idée, mais les architectes ne pensaient surement pas au côté pratique des malades… « Vous chantez plutôt bien » Surpris d’avoir un compliment de sa part, je tournais le regard vers Ayeong, l’observant alors longuement. Ça me faisait plaisir qu’elle me dise ça à moi, Si Hyun et pas à Oppa. C’était peut-être un bon début ? Et c’est bien ça qui me plaisait. « Tu trouves ? Merci. En tout cas toi tu joues très bien de la guitare. Tu as appris à quel âge ? » j’aurai bien aimé joué de la guitare en sa compagnie, mais je doutais que cela puisse arriver. Si elle m’avait reconnu, peut-être que ça aurait été possible, mais je n’étais pas bien sûr, en fait, je me demandais de plus en plus si elle m’apprécierait en sachant que j’étais son oppa. Surement pas. Au fond, elle ne me connaissait pas réellement, je veux dire, oppa. Elle ne me connaissait qu’à travers un téléphone. Voyant la lumière de l’ascenseur annoncer qu’il était en panne, je fronçais les sourcils en faisant ressortir ma lèvre inférieure. Dans le genre pas de chance, je crois qu’on était vernis tous les deux. « Il y a un ascenseur plus loin, dans l’aile gauche, sinon on peut prendre les cages d’escalier, ce n’est qu’un étage en descendant. Je vous aiderai. » Comment elle savait qu’il y avait un ascenseur là-bas ? On aurait presque dit une habituée des lieux, ou alors, c’était mon imagination qui était un peu trop fertile à mon gout. « Autant prendre l’escalier. Le temps d’aller là-bas, c’est comme si je prenais les escaliers pour retourner dans la chambre. » Autant être lucide, aller jusqu’à l’ascenseur pour ne pas avoir à prendre les escaliers revenait au même en fait. « T’es une habituée des lieux ? » Oui, je voulais à tout prix savoir moi. Commençant à aller vers les escaliers, je manquais de tomber en titubant. Me rattrapant in extrémis à son bras je clignais fortement des yeux en riant un peu mal à l’aise. « J’ai l’impression d’être drogué. » Enfin, pas tout à fait, mais, j’étais totalement shooté.

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Ce message a été posté Dim 18 Jan - 12:16

À quel âge avait-elle appris à jouer de la guitare ? Elle l’ignorait pour la simple raison qu’elle avait l’impression d’en jouer depuis toujours. La guitare est le seul lien qui l’unissait encore à ses parents biologiques disparus. Lien fragile qui n’existait qu’à travers cet instrument puisqu’avant ses six ans, elle ne possède aucun souvenir de ses parents. Ainsi, la nostalgie apportait avec elle l’ombre d’une souffrance enracinée au plus profond de son âme, peut-être qu’une partie des enfants orphelins possédaient cette douleur muette et pouvaient la partager mais ce n’était pas son cas. Elle ne pouvait pas partager cette blessure, bien trop intime, et certainement pas avec ce professeur qui ne cessait de la provoquer. «  Autant prendre l’escalier. Le temps d’aller là-bas, c’est comme si je prenais les escaliers pour retourner dans la chambre », Ayeong approuva silencieusement la décision. Cependant, cette solution ne la satisfaisait pas complètement lorsqu’elle voyait l’état de Si Hyun, bien au contraire cela l’inquiétait davantage. Attendre un ascenseur ou prendre l’escalier étaient deux solutions qui comportaient le même pourcentage de risque : elle sentait qu’il pouvait s’effondrer à tout moment. C’était bien là sa principale source d’angoisse, ce dernier ne disait rien. Hormis le petit commentaire comme quoi il se sentait fatigué, il n’avait rien ajouté qui puisse confirmer le fait que oui, il était plus que fatigué, il était à bout de force. Vu l’entêtement du personnage, la jeune femme savait qu’il ne cracherait pas le morceau, surtout lorsqu’elle se rappelle de la façon dont il s’était levé pour acheter la boisson à l’enfant, sous l’impulsion de la colère. « T’es une habituée des lieux ? », elle relève la tête et croise son regard sans réellement le réaliser. Souffrait-il aussi d’une mémoire à court terme depuis l’accident ? Peut-être qu’elle n’avait pas été assez claire ou qu’il n’avait pas entendu, et puis répéter ne la tuerait pas, « Je viens ici en tant qu’animatrice pour les enfants du service ». Bien qu’au tout début elle était rémunérée (d’où le fait qu’elle ait postulée), elle avait fini par refuser ses salaires et venir bénévolement à l’hôpital lorsqu’elle s’était rendue compte qu’elle recevait d’eux ce qu’elle ne pouvait leur offrir.  

D’ailleurs, elle trouvait le destin bien farceur car elle devait venir travailler aujourd’hui, chose qu’elle ne pensait pas faire vu la tournure assez sinistre des évènements mais au final, elle avait tout de même accompli ses devoirs de la journée. Elle se raidit lorsque celui-ci lui attrapa le bras pour éviter de tomber. Inconsciemment, elle retenu sa respiration avant de finalement expirer l’air de ses poumons lorsqu’elle comprit la situation. «  J’ai l’impression d’être drogué » un sourire exaspéré se dessina. « Vous avez voulu faire le pitre » La jeune femme, après mille et une questions internes se décida à glisser sa main droite derrière le dos de celui (il était à sa droite) pour le soutenir, tandis que son autre main attrapait le bras de Si Hyun afin de le mettre autour de ses épaules avant de lui saisir le poignet au cas où. « Sauf si vous préférez que je vous porte sur mon dos » dit-elle d’une voix sérieuse, parce qu’elle avait réellement envisagé cette option, et puis elle avait confiance en son endurance physique, ce n’était qu’un seul étage à descendre.  Elle voulait aussi emprunter à fauteuil roulant car les escaliers de cet hôpital  avaient la particularité d’avoir des marches pour ceux qui pouvaient les emprunter, mais aussi des rampes pour ceux qui se déplaçaient en fauteuil. «Accrochez-vous bien, n’hésitez pas à me dire si vous voulez faire une pause. On va avancer lentement » murmura-t-elle plus doucement, en soufflant sur la mèche qui lui barrait le visage.


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Ce message a été posté Ven 23 Jan - 15:29
« Je viens ici en tant qu’animatrice pour les enfants du service. » Ah oui c’est vrai, j’avais l’impression, de déjà le savoir en fait. « L’anesthésie m’a réellement assommé. » Et c’était peu dire ! Je me sentais même débile de lui avoir redemandé en fait. « Vous avez voulu faire le pitre » Je n’avais rien voulu du tout. C’est elle qui m’avait poussé et m’avait cassé le poignet. Certes involontairement mais elle l’avait fait. Enfin… Je me demandais, si dans sa tête elle n’avait pas kiffé… La connaissant, elle en serait foutrement capable. Un truc que je devrais lui demander par sms ça tient. Savoir si elle a aimé casser mon poignet. Enfin, le poignet du professeur bien évidemment. Sentant sa main passer dans mon dos, je fronçais les sourcils, la laissant faire avant de baisser mon regard sur elle. C’était la première fois qu’elle était bien si douce avec moi et c’était foutrement bizarre. Je devrais être malade plus souvent tiens. C’était une bonne méthode de rapprochement. « Sauf si vous préférez que je vous porte sur mon dos » Si elle venait à me porter sur son dos, elle allait se le casser. Pas que je sois lourd, au contraire, mais voilà, ça restait une fille, et elle était plutôt maigrichonne, enfin, les apparences sont parfois trompeuses… « Accrochez-vous bien, n’hésitez pas à me dire si vous voulez faire une pause. On va avancer lentement » M’accrochant bien à elle, sait-on jamais, je me stoppais avant même de commencer. Sans un mot, j’avançais ma main libre vers son visage, pour mettre la mèche rebelle derrière son oreille. « Ça sera plus agréable pour toi quand même. » Dis-je en souriant faiblement. Oui, parce qu'avoir des cheveux dans la figure, alors qu’on ne peut pas l’enlever, c’était toujours dérangeant. Puis ça chatouillait surtout. Reprenant la marche, j’allais doucement en me tenant bien à elle. Une marche après l’autre, histoire de ne pas faire de bêtise non plus. « Ça va ? Je ne suis pas trop lourd ? » Demandai-je en finissant alors de descendre l’escalier, enfin. Soupirant, ayant chaud tout de même de cet effort pourtant si minime. Je me redressais avant de chercher ma chambre du regard. Me dirigeant vers celle-ci sans lâcher bien évidemment Ayeong, je finis par regagner ma petite demeure avant de me laisser tomber sur le lit. J’étais mort, je rêvais que d’une chose, dormir. « Tu sais quand est-ce que j’aurai le droit de rentrer chez moi ? » Demandai-je en me plaçant bien dans le lit. Tirant la couverture sur moi, je m’étirais pour tirer le drap qui me séparé du lit voisin. Autant en profiter avant que le vieux d’à côté ne revienne de dieu sait où.

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Ce message a été posté Sam 24 Jan - 17:56


Alors qu’elle essayait de dégager cette mèche qui lui barrait le visage, une main frôla son visage pour remettre derrière son oreille cette mèche rebelle. « Ça sera plus agréable pour toi quand même » la jeune femme ne put que lui lancer un regard noir bien qu’elle était consciente qu’elle ne pouvait jurer et encore moins le repousser car il ne faisait que lui rendre service. Elle hocha la tête en guise de réponse ou de remerciement avant de commencer à bouger pour descendre en toute sécurité les marches de l’escalier. Si elle se retrouvait là, à devoir aider un professeur qu’elle ne portait pas vraiment dans son cœur, c’était bien de sa faute, et elle regrettait amèrement son erreur.  « Ça va ? Je ne suis pas trop lourd ? » Demanda-t-il, Ayeong l’observe longuement, scrutant ces traits qu’elle ne pouvait réellement discerner avant de rétorquer avec un demi-sourire amusé « disons qu’il y a des choses plus légères si on peut le dire ainsi » et de descendre une sixième marche avec précaution, un seul faut mouvement et elle pouvait finir dans le lit voisin du sien sauf si elle succombait à une fracture osseuse, ce qui avait peu de chance de se réaliser. Leur progression était lente, mais ils arrivèrent entier dans la chambre dans laquelle se reposait Si Hyun. Le premier réflexe de la jeune femme fut d’appuyer sur l’interrupteur pour baigner la pièce dans une luminosité artificielle. Après tout, sans qu’ils ne s’en rendent réellement compte le soleil venait tout juste de se coucher. Ainsi, elle laissa le professeur s’installer dans son lit et elle tira une chaise pour s’asseoir à côté du lit, remarquant l’absence du voisin dans le lit voisin ; ils étaient donc seuls, une première depuis le début de la journée.

Ne pouvant pas tenir en place, ou du moins inactive, elle se leva pour chercher dans la corbeille de fruit une pomme et un couteau, pour ensuite revenir à sa place tandis que le coréen tirait le rideau pour un peu plus d’intimité ? Étrange bonhomme pensa-t-elle puisqu’ils étaient seuls pour le moment. « Tu sais quand est-ce que j’aurai le droit de rentrer chez moi ? » elle continue de peler la pomme sans arrêter mais de manière plus rapide et ce n’est lorsqu’elle eut terminé de dévêtir la pomme de sa peau qu’elle découpa rapidement celle-ci pour ensuite poser l’assiette dans les mains du patient avant de se lever pour consulter le dossier au pied du lit de Si Hyun. « D’après les documents, vous allez recevoir la visite du médecin pour voir si vous n’avez pas eu de douleur durant la nuit et vous pourrrez partir après ça si tout va bien. Il faudra programmer votre prochaine consultation dans deux mois pour plannifier une réeducation par la suite. » dit-elle après avoir terminé une rapide lecture en diagonal avant de reposer le document et s’asseoir de nouveau sur son siège. Elle ne savait pas quoi faire à cet instant, peut-être devait-elle partir s’il n’avait plus rien à lui demander ? Du moins, maintenant qu’elle repensait à ça, il restait un point à éclaircir, « faut-il que je vous raccompagne après la visite médicale ? », c’était le moins qu’elle puisse faire, après quoi elle estimait avoir remplir son devoir.



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Ce message a été posté Mer 28 Jan - 15:16
« Disons qu’il y a des choses plus légères si on peut le dire ainsi. » Drôle de façon, de me dire que j’étais lourd. Pourtant, j’étais bien mince… soixante-cinq kilos, on ne pouvait pas dire que j’étais lourd … Ou alors, il fallait que je revois le système de poids. Mais soit. « Si tu trouves un mannequin homme plus léger que ça, tu m’appelles. » Même Kim Woo Bin pesait plus lourd que moi. Avec cinq kilos de plus. On ne pouvait pas non plus ressemblait à un tas d’os avec notre taille. Une fois finis de descendre les escaliers, je me jetais dans mon lit avant de m’allonger plus correctement, je me sentais bien mieux, maintenant que j’étais allongé tout de même. « D’après les documents, vous allez recevoir la visite du médecin pour voir si vous n’avez pas eu de douleur durant la nuit et vous pourrez partir après ça si tout va bien. Il faudra programmer votre prochaine consultation dans deux mois pour planifier une rééducation par la suite. » hochant la tête à toutes ces informations, je ne pus m’empêcher de grimacer au mot rééducation. J’allais devoir faire de la rééduc, pour un poignet cassé ? Sérieusement ? Pourquoi ? Je ne saurais plus le tourner, une fois le plâtre enlevé ? ça j’aimais un peu moins. M’enfin, heureusement que ce n’était qu’un poignet, et pas une jambe. Pas que je sois super amoureux de mes jambes, mais pour le mannequinat, mes jambes étaient tout de même très importantes. « faut-il que je vous raccompagne après la visite médicale ? » Tournant le regard vers elle, je me mis alors à réfléchir, si elle restait jusqu’à ce que le médecin passe, elle allait devoir rester longtemps. On savait tous que les docteurs passaient super tard, et n’étaient pas des plus rapides. Après tout, ils avaient tellement de patients, qu’ils ne pouvaient pas se multiplier non plus. « Non, tu peux rentrer si tu veux, je ne vais pas te retenir plus longtemps. Je rentrerais en taxi. » Bien plus sûr que les transports en commun pour le coup. Je ne voulais pas la déranger, puis elle avait surement beaucoup de chose à faire, non ? Après tout, elle devait aller quelque part avant que l’accident ne se produise. Donc, je ne pouvais pas la forcer, à rester ici avec moi, et à s’ennuyer… Parce qu’on ne pouvait pas faire grand-chose. « Tu veux de l’argent pour prendre un taxi ? Il est tard, les transports doivent être bondé… » Même si pour Tokyo, il n’y avait pas besoin d’heure de pointe pour que ça soit pleins de monde… Mais je me sentirais bien plus rassuré en fait, si elle acceptait l’argent, car je savais parfaitement à quel point les pervers pouvaient affluer les rues… Surtout à Tokyo…

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Ce message a été posté Sam 14 Fév - 21:31


L’ombre d’un sourire s’étira sur ses fines lèvres, elle ne voulait pas non plus exprimer clairement le fait que pouvoir partir la réjouissait. Après tout, si elle pouvait librement traverser la porte principale du bâtiment hospitalier, elle avait condamné un autre à rester dans ces lieux toute une nuit. Bien qu’elle ne portait pas le professeur dans son cœur pour des raisons fondées, cela ne l’empêchait pas, en tant qu’être humain appartenant à une société, de se sentir désolée. Désolée à tel point qu’il lui était difficile en vérité de pouvoir lui faire face, derrière une indifférence et morosité habituelle, elle s’était sentie mal à l’aise et le voir lui, tout naturel, elle ne savait pas quoi en penser. Avait-elle été trop sévère dans son jugement ? Il aurait été normal pour lui de la blâmer, mais rien de cela, il avait comme si rien d’important c’était passé pour lui. Lui qui avait maintenant le bras dans un plâtre. Lui qui était professeur de stylisme et mannequin toujours en activité. Heureuse de partir, mais pas au point de se sentir planer, pousser des ailes. Elle faisait preuve de retenue parce qu’il y avait une chose qui l’empêchait de s’exprimer, une conscience qui faisait abstraction des sentiments négatifs qu’elle avait à l’égard de sa victime.

Elle sortit un calepin de son sac et un stylo, et inscrivant sur un page une série de chiffre, elle arracha la page et tendit le papier à Si Hyun « Appelez-moi lorsque vous serez arrivé chez vous, et s’il y a quoique ce soit, des choses à acheter, dites-le moi », une conscience envahissante qui lui imposait des choses dont elle se saurait bien passer de faire. Mais Ayeong était ainsi, pleine de contradiction bien que cela ne se voyait pas forcément. Elle n’avait rien à faire mais ce n’était pas pour autant qu’elle souhaitait être retenu, après tout, elle ne saurait quoi faire avec lui jusqu’à que sonne la fin des visites autorisées. «  Tu veux de l’argent pour prendre un taxi ? Il est tard, les transports doivent être bondés… » Elle secoua la tête, elle n’avait pas besoin d’argent, elle pouvait se débrouiller. « Ne vous inquiétez pas, même si les transports sont bondé où que les routes sont embouteillés, il y a toujours un chemin pour rentrer chez soi » elle ne disait pas cela pour le rassurer, simplement qu’elle était confiante. Après tout, depuis qu’elle était arrivée à Tokyo, elle avait toujours fait en sorte de pouvoir retourner là où elle souhaiter revenir. Elle ne pouvait pas avouer, qu’elle avait cet ego qui lui disait de dépendre de personne.



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A&S ~ no pain no gain

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