It's so hard to let go [Sae Ra ♥]

Ce message a été posté Mar 21 Oct - 11:22

« Oonora Ojou, faites plus attention à vous ! »

En effet, la dénommée Oonora Ojou n’était autre que cette femme connue aussi sous le pseudonyme : Yamaguchi Reï ! Le médecin était celui qui connaissait sa famille depuis longtemps et travaillait pour le clan alors évidemment, son secret était bien gardé. La jeune femme avait eu le béguin pour lui et avait essayé d’user de ses « charmes » pour l’amadouer mais cela, n’a jamais marché. Il a toujours tout fait pour ignorer ses avances qu’elle avait fini par laisser tomber. En même temps, un homme comme Kijimaru san attirait beaucoup de monde. En attendant une fois, qu’il lui avait cousu l’épaule après lui avoir retiré une balle, Rei l’en remercia et remis sa veste de sportive. En effet, bien qu’elle avait mis de côtés ses fausses lunettes et abandonner aussi ses affreuses couettes, elle était restée sportive pour ne pas attirer trop l’attention. Cette nuit avait été dure. Les affaires sont toujours difficiles. Normalement, elle n’aurait pas dû y participer mais, son père ne pouvant être présent, se sentant responsable du clan avant l’heure, elle s’était proposée. Le résultat fut qu’elle avait dû tuer et en réponse, s’était prise une balle qui s’était logée dans son épaule. Toutefois, elle commençait à en avoir l’habitude du coup, la douleur ne lui faisait plus rien. Un sourire chaleureux pour dire au revoir et voilà qu’elle prenait le chemin de la sortie. Elle ne s’attendait pas à ce qui allait se passer.. Jamais, elle n’aurait cru qu’elle viendrait en aide à une « inconnue » en pleurs.

Pourtant quand, une porte d’une chambre s’ouvre à la volée sur une de ses connaissances, elle allait l’interpellé mais, elle s’arrêta net quand des pleurs arrivèrent à ses oreilles et le visage sombre de Keisuke lui coupa toute l’envie d’être joyeuse. Fronçant les sourcils, elle s’avança pour essayer de lui demander ce qui se passait mais, ce dernier ne semblait pas l’avoir et tourna rapidement les talons vers la sortie. Elle essaya de l’appeler et de courir à sa poursuite car, quelque chose lui disait que cela n’allait pas… Son instinct lui dictait de lui courir après mais, quand au bout de quelques pas elle se retrouva devant l’ouverture de la chambre.. Où le bruit des pleurs parvenaient… Sa curiosité prit le dessus et, elle vit une jeune fille blessée, dans un lit appartenant à une chambre aseptisée qui pleurait de douleur…

Son regard resta posé sur elle pendant quelques secondes avant de le reporter sur le dos du jeune Takeda qui, maintenant se trouvait loin et continuait de s’éloigner. « Qu’est-ce qu’était que cette merde ? » Etait-ce, tout ce à quoi, Reï pouvait bien penser mais, peut-être, que ce n’était pas le moment de courir après cet imbécile. Car, c’était un imbécile… Faire pleurer une fille hein ? Non mais, vraiment… Si, elle l’avait devant lui, elle le giflerait de toutes ses forces au point de lui arracher la tête alors oui… Pour le bien de ce dernier, peut-être valait-il mieux qu’elle le laisse filer et essaie de comprendre ce qui s’était passé et puis… Cette jeune fille qui pleurait sans cesse… Son bon cœur la perdrait peut-être un jour. Tout doucement, elle entra dans la pièce et referma la porte derrière, le plus silencieusement possible. Non, le plus important bien qu’elle ignorait complètement ce qui s’était passé entre l’imbécile joueur de baseball et cette inconnue, elle ne pouvait pas la laisser pleurer toute seule alors, qu’elle était déjà mal en point physiquement. Petits pas par petits pas, ne voulant pas la brusquer, la jeune femme finit par s’avancer et faire la première chose qui lui vint à l’esprit : L’embrasser à l’aide de ses bras pour être un appuie pour cette dernière. C’était simple, peut-être stupide mais, ne la connaissant pas, dans l’état où la demoiselle se trouvait, il était préférable qu’elle fasse la chose dont cette dernière semblait avoir le plus besoin : Un soutient silencieux !

La tenir fortement dans ses bras lui procurait un sentiment étranger et une petite colère… Il n’y a pas à dire…. Quand elle verrait Kei’, elle ne se gênerait pas pour lui faire comprendre clairement sa façon de penser bien, que pour le moment, une main dans les cheveux soyeux de la jeune femme, elle finit par lui souffler parfois :

« Chuuut ! »

Dans quoi, elle vient de s’embarquer ? Aucunes idées mais, elle détestait voir les autres pleuraient de douleur comme là. Laisser quelqu’un dans les ennuies, n’étaient pas son genre même si, au final, c’était sur elle que tout retomber. Tant pis, elle n’était pas non plus n’importe qui… Elle était celle qui reprendrait le clan quoi qu’il se passe.. Dirigerait des hommes… Même si, pour le moment elle, avait une année sabbatique, elle n’oubliait pas qui elle était, ni ses entraînements pour son physique.. Enfin, le plus important, était d’essayer de calmer la jeune fille dans ses bras, de savoir ce qui s’était passé et après, adviendra ce qui arrivera !

Ce message a été posté Dim 26 Oct - 16:59

Il est difficile d’accepter l’évidence quand ce n’est que souffrance. Je vivais dans un rêve et en une seconde la réalité m’a rattrapé et m’a jeté à la figure une vérité que je me serais bien passé d’écouter. Les mots de Keisuke qu’il enchaine sans que je ne puisse répondre quoi que ce soit, ses phrases qui me transpercent le cœur comme des lames acéré sans que je ne puisse les esquiver. J’ai mal, tellement mal. Je me souviens de la douleur que j’ai ressentie, cette déchirure lorsque j’ai dû dire adieu a mon bébé qui n’avait pas eu la chance de voir le jour... Mais aujourd’hui, j’avais réussi à me reconstruire, à vivre une vie et espérer un avenir plus heureux ou les trahisons, la souffrance et le mensonge n’aurait pas sa place. Pourtant je suis tombé de haut, car en moins de dix minutes ce sont les trois choses que j’ai ressenties. Il m’a trahi, m’a menti et m’a fait souffrir. Comment ai-je pu me tromper à ce point ? J’ai du mal à imaginer que cet homme est celui à qui j’ai donné mon cœur, mon corps et pour qui je comptais donner ma vie.

Ma poitrine se serre et mes larmes ne veulent pas s’arrêter, j’ai tellement mal que mourir serait moins douloureux. J’aimerais l’entendre me dire qu’il est désolé, que ce n’est pas vrai, qu’il a simplement peur de me perdre, qu’il m’a aimé... Tous ces moments passés à ses côtés n’était qu’une illusion ? Comment je peux me relever après ça ? Comment je pourrais à nouveau faire confiance quand je me rends compte que la personne que j’aimais s’est joué de moi depuis le début ? Un jeu, un passe-temps, un divertissement... Je ne vaux pas mieux que ça ?

Mes idées noires s’emparent de mon esprit, je n’ai plus envie de sourire, plus envie de parler, plus envie de crier, je ne veux même pas l’appeler et l’empêcher de me quitter. Le calme, la solitude, mes craintes et mes peurs, je les balayerai et cohabiterai avec. Je suis fatigué, épuisé et blessé. Mon corps, mon mental, tout est en train de me lâcher et je ne sais pas combien de litre de larmes vais-je encore laisser couler, la dernière goute y passera surement, totalement desséchée et abandonné, que quelqu’un m’aide. À peine osais-je pensais cela que des bras vinrent m’enlacer, je ne les connait pas, je ne sais pas qui est cette personne, sa voix m’est inconnue, mais je me sens à l’abri et soulagé de cette chaleur qui m’enveloppe. Pleurant à chaudes larmes en m’accrochant à cette inconnue dont je ne connais pas encore le visage, ni le nom, ni même son identité. J’avais seulement besoin d’une personne pour me rattraper avant que je ne touche le sol et m’écrase à jamais, perdu dans le désespoir.

Après un long moment à tremper son haut, je finis par m’en détacher lentement, mes yeux rouge et gonflé par mes larmes, j’ose enfin lever le regard vers elle, un peu embarrassé de m’être laissé allé.

« Je suis désolée. Merci. » Dis-je simplement alors que malgré mes tentatives les larmes continuer de couler sur mes joues.

« Qui êtes-vous ? » Je voulais savoir pourquoi elle m’aidait et resté avec moi alors qu’elle ne me connaissait pas.

Mais malgré tout je lui en été reconnaissante, bien qu'étant toujours brisé mon cœur serait difficile à réparer.

Ce message a été posté Mar 28 Oct - 18:38

Son haut devenait de plus en plus humide au fur et à mesure que cette jeune inconnue pleurait.. Déversait sa peine. On pleurait pour plusieurs raisons et, celle à laquelle elle devait faire face maintenant, n’était pas une démonstration de joie. Pas quand de tels sanglots sortaient à vous en faire mal aux oreilles tel un S.O.S. Reï resta silencieuse et resserra un peu plus son étreinte sur le corps frêle de cette jeune fille. Le temps s’écoule vraiment trop rapidement, la jeune inconnue s’écarta d’elle, son visage entaché par les stries de ses larmes salées. Elle passa doucement ses deux pouces sur ses joues afin d’effacer leurs traces. Un si joli visage ne méritait que de sourire, de portait un regard lumineux et non si « sombre » où une grande douleur y était lisible. L’aînée opina de la tête au remerciement avant de réfléchir sérieusement à la question légitime de la demoiselle. Qui elle était hein ? C’était une très bonne question le problème, ne venait pas de la question mais, de la réponse qu’elle engendrait.

Si, Reï lui disait la vérité est-ce qu’elle se ferait rejetée ? En même temps, Kei et elle… N’étaient pas amis et même dans ce cas, elle ne lui pardonnait pas d’avoir fait versé des larmes à une si jolie jeune femme… Qui était probablement celle qu’il avait mentionnée la dernière fois qu’ils se sont vus… Lui offrant un petit sourire compatissant, elle prit la décision de ..

« Je suis une insupportable connaissance de l’abruti qui t’a fait pleuré ! »

Il y avait bien un autre mot mais, ne connaissant pas la situation, elle ne pouvait pas s’avancer. Aller trop rapidement en besogne. Elle se mordit doucement la lèvre inférieure puis, décida de l’aider à arrêter toutes ses larmes qui souillaient toujours autant ce visage.

« Ne pleure pas et sois sans crainte ! Je ne suis pas de son côté, s’il y a bien une chose que je déteste plus que tout, c’est qu’on blesse gratuitement une si jolie fille telle que toi convalescente ! »

Elle ne savait pas quelle portée ses mots avaient sur cette inconnue. Surtout, qu’elle était convalescente. Est-ce que cela faisait un moment qu’elle était ici ? Elle n’en savait rien mais, elle était sérieuse et sincère dans ses paroles. Le joueur de baseball n’était pas apte à être appelé un « homme » pas, après avoir été le déclencheur de toute cette douleur.

« Ah mais, si tu veux que je m’en aille je peux y aller mais, je ne supporte pas voir une si jolie fille pleurer c’est pour cela que je suis entrée… Tu as besoin de quelque chose ? Tu veux que j’appelle une infirmière ? »

Que pouvait-elle faire ? Dire dans de telles conditions ? Elle débarquait comme un cheveu dans la soupe. D’un autre côté, elle ne lui avait pas mentit. Ils n’étaient pas si proches que ça Takeda kun et elle-même. Leurs comportements différaient trop bien, malgré ses tentatives de vouloir être très amicale à son encontre. L’héritière, s’était relevée et attendait désormais une réponse de la part de sa cadette. Elle était certaine que cette demoiselle était plus jeune d’où le fait, qu’elle la regarda avec douceur. L’Oujou remonta même le drap afin d’éviter à la patiente d’attraper froid.

« Voilà ! Ce serait stupide que tu attrapes froid ! Tu devrais peut-être essayer de dormir ? Ou alors, tiens essaie de boire pour que ta gorge ne soit pas sèche ! »

Sans perdre de temps, elle lui emmena un verre d’eau qu’elle lui tendit avec un petit sourire chaleureux. Elle se voulait réellement prévenante et rassurante. Car, même si, elles ne se connaissaient pas, La voir ainsi, l’avait touché d’où le fait qu’elle soit venue vers elle !

Ce message a été posté Mar 4 Nov - 22:23

La situation était-elle que je n’avais aucune maitrise dessus, peut m'importe les excuses que j’essayais de trouver cela n’arrêter pas les larmes de se verser. Je l’aimais, je l’aime toujours, mais mon cœur est brisé en mile morceau. On entend souvent cette expression, on se dit que c’est exagéré, que ça ne peut pas être aussi douloureux, qu’un de perdu c’est dix de retrouver... Qu’il ne faut pas pleurer pour un homme, mais... la réalité est bien plus cruelle. Il est le premier à m’avoir fait découvrir l’amour, la naissance de mes sentiments, mon envie d’être à ses côtés, de vieillir avec lui, d’avoir de nouveau un enfant... Tous ses rêves que je faisais, toutes ses espérances que j’avais, les voilà partie en poussière.

La présence de cette inconnue qui m’entoure de ses bras est un vrai confort, ça n’adoucit pas ma douleur, mais ça me fait me sentir soutenu et j’ai besoin d’être réconforté. De réaliser que tout est terminé, quoi que je fasse. Apprenant qu’elle connaît Keisuke je suis dans un premier temps méfiante, mais rapidement je n’ai plus l’esprit à me poser ce genre de question de savoir si elle est un allié ou non. Sa présence ici prouve que ce n’est pas une mauvaise personne et rien que pour cette raison je l’en remercié. Ma tête est remplie de cet imbécile, je ne sais pas comment je vais réussir à me relever, à oublier et à de nouveau faire confiance. Ma vie était si belle, si joyeuse, je ne suis pas le genre de personne à me laisser abattre, je croque la vie à pleines dents et ne m’arrête jamais d’avancer, mais... La douleur me semble insurmontable cette fois, que dois-je faire ?

Même mes larmes ne semblent pas vouloir se stopper, je n’aurais bientôt plus rien pour pleurer, à sec émotionnellement et physiquement... C’est ainsi que Keisuke m’a laissé.

« Merci. Bien que vous ne me connaissez pas, vous m’avez pris dans vos bras, merci... vraiment. » J’essayais tant bien que mal de surmonter ma tristesse, mais rien à faire... Tout mon corps brulé, je me consumais de l’intérieur, mon cœur se compressé et mes poumons manquaient d’air, je maudissais le Japonais pour me faire me sentir ainsi, je le maudissais de m’avoir trahi, je le maudissais de m’avoir menti... Des frissons parcourant mon corps... Je le maudissais... tellement. C’est ce que je voulais, pouvoir le détester pour ne plus souffrir, vouloir tourner la page et me dire que je ne suis pas la fautive, mais si c’était aussi facile, personne ne connaîtrait de chagrin d’amour, de dépression, de crise d’angoisse, toutes ses choses qui nous font nous sentir si faibles.

« Non, ne partez pas ! Je suis infirmière, je vais bien... Je vais...bi... » Ne finissant pas ma phrase je me raccrocha au haut de l’inconnue avant de crier. « Pourquoi !? Je ne le comprends pas, comment il peut être aussi cruel ! Il n’est pas comme ça, il ne peut pas l’être ! Je... suis-je si naïve ? Comment ai-je pu tomber amoureuse de lui, si c’est pour entendre qu’il ne m’a jamais aimé, qu’il joué avec moi... Que dois-je faire ?» J’avais besoin de hurler ma peine, ma tête poser contre la poitrine de la jeune femme, mes larmes coulées a flot. Elle était vraiment attentionnée envers moi, autant lorsqu’elle se voulait réconfortante, que lorsqu'elle me remonta le drap. Mais je me retrouvais à compter sur elle, à m’appuyer sur cette personne.

« Je suis désolé... mais je suis perdue, désolé... désolé... » Répétais-je sans cesse entre mes gémissements de souffrance. Je sais qu’elle ne devait rien comprendre, mais elle ma tendu la main quand j’en ai eu besoin et je ne suis pas prête à la lâcher.

Ce message a été posté Ven 14 Nov - 11:33

Un sourire empli de tendresse fut adressé par ses soins à cette belle inconnue qui s’était déversée dans ses bras. Elle détestait voir des personnes pleuraient même si, dans son monde c’était monnaie courante. Quand, elle se retrouvait devant le palier de la porte de la famille de l’un de ses hommes qui a perdu la vie au « combat ». Il y avait d’abord la confusion puis, l’état de choc avant les pleurs, les cris niant l’évidence que l’homme aimé, avait disparu pour toujours. Elle avait connu ça quand sa mère était morte devant ses yeux après lui avoir servi de bouclier par balles ! C’était un autre temps, une autre situation. La jeune femme ne pouvait s’empêchait de se sentir désolée pour elle. Le fait qu’elle puisse être la présumée petite amie dont Kei lui avait parlé la dernière fois rapidement, n’était peut-être pas innocent à son approche. Elle secoua négativement la tête pour faire comprendre à sa cadette qu’elle n’avait rien à s’excuser ! Parfois, elle se demandait comment un homme pouvait être aussi cruel et sadique pour laisser une jeune fille « faible » pleurer ou même être la cause de ses larmes. Elle s’était relevée pour lui demander si, elle avait besoin de quelque chose, comme de l’eau mais, elle fut surprise par le fait que la demoiselle s’agrippe une nouvelle fois à elle et, perdue elle lui posa des questions dont elle n’avait aucune réponses pour le moment. N’ayant pas les détails de ce qui s’était passé, si son cœur se serrait à cette vision de douleur qui se manifestait par cette expression tirée, larmoyante de ce visage de poupée, elle était dans l’incapacité de lui répondre.

Rei s’était rassise sur le lit et la laissa déverser une nouvelle fois toute sa peine qui, était une vague de questions sans réponses. Elle aurait aimé la rassurer, lui dire que tout cela n’était qu’un cauchemar duquel elle était plongée et qui, allait disparaitre quand elle se réveillerait mais, amenuiser la réalité ne ferait que la blesser davantage. Elle avait réellement l’impression qu’elle était prête à se casser dans ses bras. Bras qui s’étaient de nouveau enrouler autour de ce corps frêle et tremblant pour la serrer toujours un peu plus fort ne prenant pas des baguettes pour lui caresser la tête et ses longs cheveux. Rei finit par lui remonter le drap et, sourit plus chaleureusement tout en tapotant doucement le dessus de la tête de l’infirmière, chose qu’elle avait apprise dans la foulée.

« Ne t’en fais pas, ce n’est pas grave ! Pleurer fait du bien ! Tu sais quelqu’un m’a dit qu’une fois : « Pleure toute la journée et demain, souris, avance à ton rythme car, pleurer te donne la force d’avancer » ! Je ne pense pas que ce soit un mal de se laisser aller de temps en temps ! Alors si tu veux pleurer maintenant ! Pleures, je ne te jugerais pas ! »

Comment pourrait-elle le faire ? Elle en serait incapable !! Ce n’était pas son genre de juger les gens ! Elle s’emportait mais, elle possédait aussi ce côté mâture ! Evidemment, elle ne se voyait pas mère ni une femme à mariée comme Mulan. Ce n’était pas son genre, elle ne pourrait jamais être une bonne mariée au foyer ! L’action, c’était tout sa vie ! Si elle a voulu enseigné, c’était bien parce qu’elle voulait découvrir de nouvelles choses et en expérimenter certaines… Elle ne ressentait aucune pitié pour cette dernière et, elle la laissant ainsi faire à sa guise avant de reprendre la parole et de lui demander sérieusement mais, toujours doucement :

« Que s’est-il passé ? Raconte-moi ce qui s’est passé, la raison qu’une jolie demoiselle se retrouve allongée sur ce lit ! Et je t’assure que cet « imbécile » recevra la plus belle paire de claque qu’il n’aura jamais eu ! »

Ce message a été posté Ven 14 Nov - 14:20

J’avais cette impression que mon monde s’était entièrement écroulé, que rien ne pourrait le reconstruire et que je devais vivre avec cette vérité dur à assumer. Je ne me souviens pas la dernière fois où j’ai pleuré autant, en fait je ne sais pas si c’est déjà arrivé ! Je pourrais dire que ça remonte à la perte de mon bébé, mais j’avais réussi à avancer malgré la douleur, je me disais que je n’avais pas le choix et que fallait que je reste forte, mais là... Bien que Keisuke soit bien vivant, la douleur me semblait insurmontable. Les bras autour de mon corps de cette inconnue étaient vraiment chauds et rassurants, je ne savais pas comment je devais réagir, je ne m’attendais pas à recevoir du soutien et du réconfort de la part d’une personne que je n’avais jamais vue et dont je ne connaissais même pas le nom.

Je ne pouvais que m’excuser encore et encore de lui imposer ma peine, de l’utiliser comme appuie et de tremper ses habits. La remercier aussi de cette gentillesse dont elle faisait preuve pour la pauvre brebis que je suis, seule et abandonnée. Je n’aimais pas ce sentiment, ces émotions qui me submergés, être aussi pitoyable et vulnérable, je montrais finalement mes faiblesses, je n’étais pas forte. J’avais toujours essayé de l’être, mon caractère assez bout en train et extravertie, fonceur et osé m’avait énormément aidé à me faire une place dans la société, mais sous cette apparence j’étais simplement une petite fille encore troublé par le passé, remplis de peur d’être laissé de côté. Je n’ai jamais aimé la solitude et je me disais qu’avec Kei je n’aurais jamais à ressentir un tel sentiment... Mais je me trompais. Je n’avais jamais été aussi seule que dans cette chambre d’hôpital après son départ.

Les mots que prononça la jeune femme étaient remplis de compréhension et de maturité, elle savait me consoler sans utiliser de vieux discours du genre « ça va, ne pleure pas, ce n’est rien » ou « ça va passer, tu ne devrais pas pleurer pour ça, il e vaut pas la peine » je n’avais pas le cœur à écouter ce genre de sermon. Qu’elle m’encourage à pleurer, à évacuer ma peine c’était pour moi la seule chose que je voulais. Lâchée prise pour tenter de rebondir, une nouvelle fois. J’ignore si j’y arriverai, mais j’y réfléchirais le moment venue, c’était encore trop récent pour que je puisse me faire une idée de la souffrance par laquelle j’étais destinée à passer pendant les prochains jours. Mes larmes ne semblaient pas avoir de limite, peut importe le temps passé, les flots coulaient toujours sans arrêt.

À sa dernière question, j’hésitai à répondre, en fait je ne sais pas si j’étais capable de le dire à voix haute. Mais peut-être qu’en parler pouvais me libérer ne serait-ce qu’un peu du poids à porter ? J’avais envie d’appeler Sayuri, de me confier aussi à ma meilleure amie, mais au fond je ne voulais pas que mon malheur atteigne mes proches, que cet état d’esprit désespéré dans lequel j’étais puisse déteindre sur ceux que j’aime. Je souffrais bien assez toute seule. Respirant fortement, essuyant mon nez qui coulait à force de pleurer et mes larmes d’un revers qui obstrué ma vue, je souffla pour tenter d’être un minimum compréhensible, bien que je tente de retenir mais pleures, ils ne s’étaient pas arrêté de glisser sur mes joues sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Mais ma voix résonna tout de même dans la pièce sur un ton des plus déchirants.

« Il m’a quitté, il m’a dit qu’il ne m’a jamais aimé qu’il m’avait utilisé pour passer le temps que celle qu’il aimait était la mère de son fils ! Que j’étais juste un jeu. Je ne l’ai pas sauvé de cette voiture pour entendre ce genre de chose ! » Je serrai les dents, l’expression de son visage, les mots prononcés, tout me resté parfaitement gravé en mémoire et rien que d’y penser mon cœur se compresser et j’étouffais.

« Je ne comprends plus rien, ce n’est pas le Kei que je connais. Que dois-je faire ? » Je demandai sans vraiment attendre de réponse, j’avais simplement besoin de mettre des mots sur mes propres pensées. Mais j’étais fatiguée, j’aurais préféré ne pas me réveiller si c’était pour à peine les yeux ouverts, commencer à vivre un calvaire.

Ce message a été posté Lun 17 Nov - 19:47

Reï avait mal à sa poitrine de voir cette jeune inconnue souffrir autant tout en répondant à sa question… Une question loin d’être anodine, loin d’être simple. Ce que la jeune infirmière lui révéla, n’était pas trop mais, assez pour qu’elle arrive à comprendre, imaginer ce qui s’était passé… Elle enlaça la demoiselle très fortement dans ses bras. Pour essayer de lui insuffler de la chaleur, qu’elle sente qu’elle n’était pas toute seule, qu’elle était là. Peut-être devenait-elle trop sentimentale en restant enseignante ? Elle se le demandait mais dans ce genre d’affaire, c’était difficile pour elle de contenir son instinct maternel ou du moins, de protection qu’importe si, entre ses bras, se tenait une jeune demoiselle dont elle n’aurait peut-être pas le loisir de rencontrer à nouveau ! Le plus dur est qu’elle était incapable de lui donner une réponse pour la calmer, essayait d’apaiser ne serait-ce qu’un peu sa douleur mais, elle se promettait que lors de sa prochaine rencontre avec Kei, elle le giflerait ! Il n’en resterait pas impuni… Qu’est-ce que cet idiot avait dans la tête ? Comment pouvait-il blessait la personne qu’il aimait le plus au monde de cette façon ? Un jour peut-être qu’elle comprendrait mais là, elle n’avait pas envie. C’était tellement évident qu’elle prendrait le côté de Sae Ra. Là, ce qu’elle espérait, c’est la protéger. S’il fallait qu’elle reste toute la nuit à ses côtés, elle le ferait. Continuant de caresser les cheveux de la jeune fille, elle finit par briser à nouveau le silence pour finir par dire :

« Kei’ n’est qu’un idiot mais, je suis certaine qu’il y a une explication logique à tout ça ! Cependant, cela ne pardonne pas ses paroles et, si j’étais toi, je me laisserais du temps et m’occuperais de moi ! Cet imbécile reviendra vers toi ! Je ne te demande pas de me croire mais, c’est impossible de laisser trop longtemps une si belle et si courageuse femme que tu es ! Aujourd’hui tu souffres, tu souffriras peut-être pendant encore longtemps et, si tu veux l’attendre, fais le, si tu veux pleurer fais le mais… N’abandonne jamais ce que tu es ! Ce qu’il y a à l’intérieur de toi ! Prendre du recul, dévier du chemin, il n’y a pas de soucis mais, ne change pas !!! Changer, c’est céder à la faiblesse, rester telle que tu es malgré l’adversité, c’est ça la vraie force ! »

Elle voulait lui donner un peu d’espoir mais, en même temps pas trop ! Tout ce qu’elle lui conseillait, c’était de ne pas désespérer. De ne pas se laisser aller à la facilité et surtout à la rancune ou la haine. En attendant, il fallait qu’elle reprenne des forces, qu’elle pleure et dorme. Qui serait capable de la laisser là toute seule dans cette chambre aseptisée où l’odeur était désagréable et dont, les murs blancs ne donnaient guère envie de rester très longtemps entre ces quatre derniers. La jeune femme, ne s’était pas arrêtée de caresser doucement les longs cheveux soyeux de l’inconnue. Que pouvait-elle faire d’autre hein ? Rien, tout simplement ! Raison qui fait, qu’elle la serra davantage à l’en étouffer avec un sourire doux. Puis, au bout d’un moment, son ventre se mit à crier famine. A ce bruit, elle se mit à rire de manière gênée et s’écarta à contrecœur de la convalescente pour se passer une main sur son estomac.

« Hahahaha …. Je crois que mon estomac me gronde ! Tu veux quelque chose ? Je vais te le chercher ! Je le commande même et c’est moi qui paie ! Ce sera pour fêter notre rencontre on va dire ~ »

Ce message a été posté Ven 21 Nov - 8:15

Me plaindre ce n’était pas dans mes habitudes, mais il faut avouer que même si j’ai toujours été une personne forte qui combat chaque jour pour vivre pleinement, je suis aussi vulnérable à l’abandon. Petite, j’ai toujours été seule, ma santé fragile ne me permettait que d’observer les enfants de mon âge à travers la fenêtre de ma chambre, mes parents ont toujours eu un travail qui leur prenait du temps, mes jouets étaient souvent la seule compagnie que j’avais et pourtant je ne me suis jamais senti triste, enfin bien sûr que je souhaitais au fond de moi être entouré, aimé et rire comme le visage illuminé de ses gosses que je fixais chaque jour en enviant leur liberté. Puis en grandissant ce que je rêvais d’être je le suis devenue, vivante et joyeuse, je croquais la vie à pleine dent, je me suis faites des tas d’amis, je vivais sans jamais regretter chaque jour que Dieu faisait, il y avait les bons et les mauvais, mais la vie est faite ainsi, si elle était trop parfaite rien ne nous permettrait de grandir et nous relever. Mais les choses se sont enchainé, j’étais heureuse d’être tombée enceinte, je voulais tant cet enfant que j’étais déjà prête à partager cette joie affluant en moi, mais... Il est parti, agression sur agression on m’a volé mon bébé, violé mon âme, tuer mes rêves.

J’ai rencontré Kei. Bien que je m’étais relevé avant notre rencontre, il a été le seul à me permettre de sourire et de vivre aussi librement qu’avant, sans faux-semblant, en me pardonnant d’avoir perdu cet être qui ne demander qu’à venir au monde, j’avais eu de nouveaux rêves à ses côtés. Je voulais donner vie et combler d’amour notre enfant pour celui qui n’avait pas eu cette chance, je voulais être une femme heureuse et aimée, mais aujourd’hui... Lui aussi est parti.

Est-ce que je fais fuir toutes les personnes que j’aime ? Aurais-je le droit à un bonheur en continu ou ma vie est vouée à connaitre seulement des espoirs qui seront brisés sans pitié dans une durée limitée ?

J’entends les mots de cette femme qui me partage sa chaleur, me rassure malgré ma douleur. Je les écoute, mais je n’arrive pas à répondre, je sais qu’elle a raison et je ne veux pas abandonner ! Mais serais-je capable de me relever ? Je l’ignore... Malgré tout ce simple contact, cette étreinte me fait du bien et cette inconnue devient mon pilier pour une journée. Le bruit de son estomac semble alerter la jeune femme qu’il est l’heure qu’elle mange quelque chose et j’arrive malgré mes yeux en larmes à esquisser un sourire.

« Je n’ai pas très faim... Mais si tu insistes un simple sandwich fera l’affaire. » Je ne voulais pas refuser son offre de fêter notre rencontre, pas après qu’elle m’ait autant appuyée. Mais en tout cas même si ce n’est pas aujourd’hui, un jour ou l’autre je lui rendrais cette gentillesse dont elle a fait preuve envers moi je le promets ! Et je lui dirais une nouvelle fois « merci. ».

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