La vie sous la mer, c'est bien mieux que la vie qu'ils ont là-haut sur terre!

Ce message a été posté Sam 27 Déc - 14:53

Tenue ➦ Installé sur le canapé du salon, j’étais pensif. Mon esprit était totalement dans les éliminatoires qui approche pour le club de natation, bien que j’ai confiance en mon équipe et que la royal rassemble des tas de prodiges et de personnages de talents, là j’avais un doute. Je pouvais gagner ma course, mais l’épreuve de relais allait surement s’annoncer difficile, il nous manque encore des « génie » dans certaines nages et je sais que certaines écoles se sont « allié » pour prouver que la supériorité de la RPS n’est qu’une rumeur non fondée. Surtout en ce qui concerne certain club en fait, comme celui de natation. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils nous envies où nous maudissent, mais je ne compte pas les laisser nous écraser sans rien faire. J’ai mis au point un entrainement, un planning pour les membres qui pourra faire évoluer et améliorer chacune de leur capacités, si je parais parfois idiot et sage, voir même enfantin au point qu’on pourrait douter de mon intégrité et de ma place de « leader » je montre rapidement que je sais prendre mes responsabilités, je n’ai aucun doute là-dessus. La natation c’est mon domaine, je suis sérieux et ne laisse rien passer, stricte au point d’en devenir grossier avec ceux qui ne font pas les choses comme je le souhaite, je suis assez cruel dans mon rôle, mais pour comprendre ses faiblesses il faut parfois avoir affaire à un « tyran » honnête. Pour ce rôle j’ai eu mon père, le meilleur exemple... Mais j’aime faire les choses à ma façon et ne copierai aucune méthode qu’il m’a enseignée. Un soupire s’échappe, j’ai mal aux jambes... Je n’ai pas arrêté de m’entrainer ses derniers jours malgré les fêtes et j’en ai des crampes au mollet et aux bras, mais si je suis intolérable avec les membres, je le suis encore plus envers moi-même. Je me relève pour attraper mon verre de coca que je me suis servis il y a quelques minutes, buvant une gorgée, je laisse tomber ma tête contre le dossier du canapé et mon regard se pose sur la porte de la chambre de l’Allemand. On s'est plus rapproché que je ne l’aurais pensée, dire qu’il me fuyait comme la peste, je dois avouer que je me suis vraiment éclaté lors de cette journée au parc et on a enchainé tellement de manèges, bon... il m’a écrasé aux auto-tamponneuses et j’ai dû payer le repas du soir, mais c’était vraiment amusant ! Je ne me prenais pas la tête comme maintenant. Je dois réfléchir aux membres qui participeront aux éliminatoires et peut-être organisées une rencontre amicale pour tester leurs compétences et les mettre en situation réelle ? Ah... C’est dans ces moments-là que j’aimerais avoir un co-capitaine pour qu’il me donne son avis !

Mais peut-être que je l’ai déjà...

Me levant en terminant mon verre cul sec, je tape à la porte de wolfram et sans attendre qu’il m’autorise à entrer je pousse la poignée pour pénétrer dans son espace. Je prends un peu mes aises, mais ce n'est pas grave, mon regard parcourt la pièce, mais il n’est pas là... Un soupir de déception m’échappe, j’imagine qu’il doit encore s’amuser dans les bras d’une de ces femmes... Ah, je ne dois pas penser à ce genre de chose ! Je sors de la pièce quand je le vois rentrer dans le dortoir... Mon regard croise le sien un instant, tandis que je reste silencieux et immobile, avant de lui dire.

« Hey. Je pensais que tu étais dans ta chambre, désolé d’y être entré sans demander. » Je souris avant de m’approcher de lui et de le tirer jusqu’au canapé où je le jette dessus le forçant à s’assoir. « Il faut que tu m’aides ! Je ne vois pas à qui demander alors pour une fois tu n’as pas le droit de refuser ! » J’étais sérieux, je ne le laisserai pas se défiler !

« Je pense que tu as entendu parler de la compétition qui arrive pas vrai ? J’aimerais organiser une rencontre amicale avec un autre établissement pour tester nos compétences, mais j’ai besoin que tu me donnes ton avis.» Je ne lui laisse pas vraiment le choix et en même temps je ne le force pas à y participer... Bien que j’en ai assez qu’il fuit sans cesse la réalité et que j’aimerai qu’il revienne, je veux nager avec lui, mais peu importe combien de fois je lui demande il refuse encore et encore... Mais je n’abandonnerai pas. Parler de natation c’était un risque de me disputer avec lui, mais je ne suis pas du genre à reculer devant mes choix, dans cette école lui et moi sommes les meilleurs dans cette discipline, si j’ai besoin de conseil c’est le seul à qui je me vois demander, qu’il le veuille ou non c’est comme ça.

« Tu peux venir au club pour voir comment ils se débrouillent et m’aider à faire la sélection ? S’il te plait ! » Je lia mes mains pour lui prier d’accepter, je sais que je peux le faire moi-même et que mon choix serait surement le bon, mais... j’ai envie de travailler avec lui et deux avis vaut mieux qu’un non ?

Ce message a été posté Sam 27 Déc - 20:54

Tenue - Qu’est-ce qu’il se sentait tranquille de ne pas être pris par les compétitions de clubs qui approchaient à grand pas. Au sein de Rps, tout le monde ne parlait que de ça… C’était l’effervescence. D’autres compétitions approchaient plus tôt que d’autres bien qu’elles se chevauchaient d’une semaine plus ou moins…. « Lui » aussi en tant que capitaine de natation devait être pas mal pris. Ils se voyaient au dortoir et, Wolfram ne l’évitait pas réellement mais, l’anglais était occupé comme la majorité des capitaines des clubs… Ils avaient la réputation de Rps à maintenir sur les épaules. Une pression qu’il leur laissait bien volontiers. On pourrait le traiter de lâche, il ne se sentait en rien concerné par les derniers évènements même s’il se doutait que l’autre idiot devait encore en faire trop… Aujourd’hui, il avait décidé d’aller courir comme il faisait souvent depuis quelques temps avec des poids sur les chevilles. Il n’y avait pas de raisons particulières mais, il comptait bien garder la forme. D’accord, il avait battu le blondinet aux voitures tamponneuses mais, il ne comptait pas le laisser gagner aux épreuves sportives… Tout ce qui ne concernait pas la natation… De plus, courir pendant des kilomètres lui permettait de se vider l’esprit et de contrôler son corps, sa respiration. Il faisait souvent au sommet de la colline des étirements à travers les jeux du jardin d’enfants un peu laissé à l’abandon. Le premier jour, monter les escaliers en pierre en dix minutes ce fut une sacrée épreuve. Il avait même cru mourir mais, il n’avait pas abandonné. Puisqu’il n’était pas arrivé au sommet au bout de dix minutes, il était redescendu et les avait grimpées. Ces maudites marches l’avaient tuée mais, il ne s’était pas laissé abattre ! Le plus important c’était maintenir sa forme… Lui-même possédait sa propre technique d’entrainement. Comme contrôler son apnée. Ne pas respirer par le nez mais, seulement par la bouche. Courir tout en ne prenant pas un bol d’oxygène. Evidemment, les points de côtés, étaient arrivés plus tôt ainsi mais… C’était une technique qu’il comptait garder. Une technique qui, bien qu’elle ne lui serait plus jamais utile… Etait vraiment précieuse à ses prunelles.

Parce que seul son frère était au courant de cette capacité, quand il s’en était rendu compte Karlz l’avait félicité. En lui disant que lui, n’arriverait jamais à maitriser la technique du No Breathing… La première fois que son rival, son model lui disait, admettait, qu’il était capable de quelque chose. Cependant, le revers de la médaille était dangereux car, à trop oublier de respirer, par une faute d’inattention, cette dernière pourrait avoir de graves conséquences sur son organisme voir le tuer. Est-ce la raison pour laquelle son paternel n’a jamais cherché à la maitriser ? Il n’en savait rien ! Sur cette montagne où il se retrouvait seul à faire des tractions. Ses mains accrochées sur la barre en acier de la balançoire, les bras tendus, voilà qu’il utilisait ses bras pour que son visage dépasse cette barre et que ses jambes se soulèvent afin de constituer un angle à 90 degré à l’aide du reste de son corps. Les tractions il en fit 100 et, quand il retomba au sol, les muscles de ces biceps lui firent mal. Par ce froid, il avait peut-être trop forcé… Un regard sur le côté, et comme à l’accoutume depuis qu’il était dans cet endroit abandonné, il avait droit à une vue magnifique sur la ville…. Le calme… Il se sentait apaisé et, c’est ce dont il avait besoin parce que plus que se reprendre un peu en main… Ses sentiments pour le londonien étaientt compliqués…. Vraiment son cerveau s’était trop ramolli ces derniers temps…

Le jeune homme décida qu’il serait peut-être temps de rentrer pour éviter les mauvaises surprises. Le reste du trajet fut aussi calme bien qu’il avait encore tenté de faire une course contre le bus bien qu’il avait perdu ! C’est essoufflé et sur les rotules qu’il se retrouva à l’entrée de Rps.. Il décida d’enlever ses poids de deux kilos pour les balancer dans son sac. Il lui fallut un moment pour récupérer un peu et, quand ce fut fait, il se rendit directement dans son dortoir à la recherche d’une bonne douche mais, évidemment, quand il entra avec ses écouteurs, il vit l’anglais sortir de sa chambre…

Un moment de silence et, voilà que l’allemand décide d’arquer un sourcil ne comprenant pas ce qu’il foutait dans sa salle privée mais, l’explication tomba toute seule. Même pas besoin de demander mais, voilà qu’il était tiré et poussé à prendre place sur le canapé afin d’écouter sa longue tirade. Il le regarda blasé ! Combien de fois, doit-il lui dire qu’il ne compte pas reprendre la natation ? Bien que là, c’était apparemment de conseils dont il avait besoin… Tout ce qu’il trouve à répondre après l’avoir regardé comme si, ce dernier venait de lui dire qu’il venait rencontré des extraterrestres ce fut ::

« Ah ? C’es tout ? Je croyais que tu voulais me parler du prochain calendrier des Miss Mondes !! D’ailleurs cette année, la majorité sont plus belles que celles des années précédentes !»

Oui, il était très sérieux, il abaissa la capuche de sa veste pour s’ébouriffer un peu les cheveux les paupières closes et puis, il ouvrit qu’un œil pour lui répondre :

« La meilleure leçon c’est la défaite ! Si vous perdez à cette compétition amicale ce n’est pas si grave au contraire ! Et puis, dans ta phrase, c’est « amicale » pas de quoi en faire toute une montagne si ?»

Ce message a été posté Dim 28 Déc - 6:38

Tenue ➦ Aux mots de Wolfram sans vraiment le prévoir j’avais fortement frappé derrière sa tête après qu'il ait retiré sa capuche... Ce n'est pas ma faute s’il est con, j’étais sérieux et lui il trouve rien à redire que de parler de miss monde ! Je sais qu’il ne veut pas qu’on parle de natation ou du moins que je le « force » à revenir, je l’ai bien compris même si cela ne m’a pas encore découragé... Mais, pour une fois je voulais avoir son avis, qu’on fasse un truc ensemble concernant ce qui depuis le début nous relit, il a peut-être tourné la page ou en tout cas de mon point de vue, il veut s’en convaincre, mais... en lui demandant son aide, en lui proposant de revenir pour me donner son avis peut-être qu’au fond j’espérai qu’il se rende compte qu’il aime toujours ça. Nager. Si seulement il faisait partie de l’équipe, lui et moi ensemble je n’aurais aucune crainte concernant la compétition à venir, mais bien qu’il y ait des jeunes de talents dans le club, beaucoup sont là aussi par passion avant tout et n’ont pas forcément le talent pour participer à une telle mise à l’épreuve. Je n’avais rien d’un gamin quand je m’occupais des sélections, ma vie, mon enfance ayant été bercé par l’eau et le chlore, je prends vraiment très au sérieux cette discipline et je n’oublie pas mon but, devenir champion du monde. Mais ça me désole de voir le peut d’intérêt qu’a l’allemand a ce sujet, je soupire donc après ce coup pour lequel je ne m’excuse même pas, disant simplement.

« Tu ne penses vraiment qu’à ça... Idiot. » Je pense qu’une part de moi était déçu, déçut qu’il parle encore de femme et qu’il ne soutienne pas ma demande comme je le voudrais, mais je devais m’y attendre. Je déteste sa façon de voir les choses, je serre les poings gardant mon calme devant son incompréhension, il a fait des compétitions lui aussi non ? Il a pris au sérieux la natation un jour non ? Alors pourquoi il ne comprend pas... Je me lève en balançant.

« Oublie. Je pensais que tu me serais utile, mais en fait plus que perdre la natation tu as perdu des choses fondamentales pour un sportif. » Je me sers un autre verre de coca silencieux, puis reprend pour tout de même lui « imposer » mon point de vue car sa façon de voir la chose me met vraiment en rogne, vraiment.

« Si tu n’avais pas envie de m'aider tu n’avais pas besoin de trouver un échappatoire aussi lâche. Perdre ce n’est pas grave ? Parce que c’est amical alors pas besoin de se prendre la tête ? Haha... quelle bêtise. » Je le fixe sans détourner le regard. « Je crois que tu fais bien de ne pas vouloir reprendre la natation, tu serais un boulet dans mon équipe. Une perte de motivation en puissance ! » J’étais peut-être trop... direct et mes mots n’étaient pas les plus agréables, mais j’étais agacé, je me donne à fond dans ce sport, je n’ai jamais fui comme lui, je lui demandais simplement son aide, mais j’aurais du peut-être me retenir... Peut-être que je devrais arrêter de le pourchasser si c’est de cette façon qu’il voit les choses. La défaite est peut-être une bonne chose quand elle arrive, mais cela ne veut pas dire qu’il faut l’attendre les bras croisés sans tenter de l’éviter ! Je suis peut-être trop surmené avec cette compétition, les nerfs à vif, je n’ai pas besoin de conseil aussi pourri.

« Enfin, je ne sais pas à quoi je m’attendais... Merci quand même. » Terminais-je par dire en lui tournant le dos, je suis autant un idiot que luit au fond.

Ce message a été posté Dim 28 Déc - 11:59

Tenue - « Hé ! Je suis un homme ! En tant que tel c’est légitime ! »

Il devrait se taire oui, s’il ne désirait pas se faire à nouveau frapper par l’anglais ! C’est qu’il n’y était pas allé de main morte ce gredin ! Il se massait l’arrière de son crâne tout en grimaçant et, évidemment il fallait que ce dernier remette sur le tapis un sujet qu’il fuyait tel le collera ! D’accord, ce n’était que son avis, toutefois, d’après Wolfram il se prenait trop la tête ! Réellement ! Evidemment, ses réponses eurent le don d’excéder son aîné ! A quoi s’attendait-il réellement hein ? Tout ce qu’il avait envie à l’heure actuelle, c’était de prendre une bonne douche pour se débarrasser de toute la sueur que son entrainement quotidien en cachette avait produit sur lui. Un sourire ironique apparut sur son visage pour lui balancer au visage :

« Tu en as mis du temps pour t’en rendre compte ! »

Cela ne lui faisait ni chaud ni froid ce qu’il lui disait en réalité… Ce sport… Etait devenu son pire cauchemar… Etre premier c’était toujours ce qui comptait pour son paternel et, même quand il avait gagné ce n’était pas assez. Oh non, parce qu’il n’avait pas battu le record ou bien, parce qu’il avait nagé moins rapidement qu’à l’entrainement. Qu’importe si cela se jouait à quelques centièmes… Alors la victoire au fond… Il n’en a jamais profité. Evidemment, son équipe était heureuse, les autres le félicitaient mais, lui ce qui l’attendait c’était les coups parce qu’il se préoccupait plutôt du temps qu’il avait mis et, quand il se rendait compte qu’il n’avait pas fait mieux qu’à l’entrainement, qu’à une autre course, les coups pleuvaient… Evidemment, son père avait toujours attendu que la compétition se termine pour que personne ne se rende compte de la violence que le grand et vénéré ancien champion Schweinsteiger qui, entraine des champions et ses fils soit un mauvais père.

Sans parlé de ça, ne vivre que pour la compétition, lui avait fait perdre un temps précieux avec son seul soutien… London ne vivait que pour la Gagne ! Que grand bien lui fasse mais, il oubliait aussi des choses essentielles… C’était bien de gagner par l’effort, de venir à bout de leurs rivaux et après ? Il ne se lassait pas de gagner toujours tout ? Peut-être que c’était la raison qui le poussait à venir le voir constamment ? Il se doutait que c’était probablement ça…. Nager ensemble… ? Cela ne lui était jamais venue à l’esprit… En même temps…. Ce n’était pas comme s’il voulait être dans son équipe. Dans un sens, les paroles de London, remuèrent en lui quelque chose mais, c’était surtout sa réaction excessive ! Il n’y avait de quoi se prendre la tête si ? Il pouvait voir à quel point cela le touchait et, plus que ses paroles, c’était ses réactions, comment il prenait à cœur cette compétition ! Le problème c’est qu’il risquait de ne pas s’en remettre lui qui, au final n’a jamais réellement perdu car, monter sur le podium même si, ce n’était pas une première place, était une victoire dans un sens. Une médaille supplémentaire pour le pays. Observant longuement son dos, il soupira doucement pour se lever du canapé et prendre sa douche tant désirée mais, avant ça de quitter la pièce pour y retourner :

« Tu as Bo Nah dans ton équipe non ? Elle est comme nous, pas une prodige mais, mon vieux l’a entrainé et elle est une habituée des compétitions ! Elle a été quelques fois championne et a souvent nagé pour les Etats-Unis et la Corée elle est forte. Si tu tiens tant à la victoire, mets là dans ton équipe ! Bon sur ce, je vais prendre une douche je pue le mort !»

Il ne lui laissa pas le temps de discuter plus. Prenant son sac avec lui, il se dirigea dans sa chambre pour prendre des affaires propres et surtout une douche des plus appréciables ! Après, ce n’était qu’un avis. Il ne savait pas pourquoi il lui avait parlé de son amie d’enfance. Mais, elle était une valeur sure ! Evidemment, il restait d’autres nageurs dont il devrait choisir mais bon, il l’avait aidé pour une ce n’était déjà pas si mal ! Et puis, il n’avait pas qu’à lui demander la lune non plus !!! A vraiment, qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour dormir un peu… Oui enfin, ce n’était pas certain que le géant vert l’entende de cette oreille.

Ce message a été posté Dim 28 Déc - 18:24

Tenue ➦ Il m’exaspère quand il agit comme ça, je ne le comprends pas ou plutôt... N’est-ce pas moi qui suis bizarre ? Tout homme devrait réagir comme il le fait, mais je continue de « fuir » et d'y trouver aucun intérêt, autant je déteste les relations sexuelles et le mot est faible, autant je n’apprécie pas non plus à parler de femmes... J’ai dû avoir un problème à la conception, mes parents ont fumé des choses pas nets ou bu du poison je ne sais pas, tout ce que je sais, c’est que je n’ai rien en commun avec les gars de mon âge... Et bien que je n’y puisse rien, une part de moi aimerait rejeter cette différence, être « normal » mais même si j’ai parfois tenté de contrer cette peur, la phobie me rattrape et il m’est impossible d’aller contre ça, tout ce que j’ai au fond, c’est la natation. Je me suis jeté corps et âme dans ce sport, je suis peut-être un idiot, mais je n’ai que « ça » et entendre Wolfram prendre à la légère ma demande alors que je suis sérieux ça m’a fait « mal » enfin, je prends peut-être trop à cœur ce que dis l’allemand, depuis quelque temps je me surprends à tenter de m’en rapprocher par tous les moyens et partager mes doutes avec lui, mais pour une fois je regrette de l’avoir fait. Je pensais vraiment au fond que la natation lui manquer, peut-être que c’est le cas, mais qu’il ne veut simplement pas voir la chose en face, mais peut être aussi que je me fais des idées, je commence à douter un peu, depuis que je tente de le ramener dans la compétition il n’a jamais accepté et je prends peut-être mes désirs pour de la réalité, mais si j’abandonne en chemin c’est pire que tout. J’aime aller au bout des choses, même quand elle semble perdue d’avance. Je ne veux pas perdre, je suis un gagnant, ce n’est pas que la défaite me fait peur, mais je ne suis pas venu ici, je ne suis pas devenu le capitaine du club et je n’ai pas pour objectif de devenir champion du monde pour accepter de perdre une compétition, amical ou non. Je soupire en l’entendant se lever, je crois que cette fois je vais devoir me débrouiller tout seul, enfin ce n’est pas nouveau, mais quand ça concerne le sport, je n’ai rien à voir avec ce gamin qui le tire partout, moi aussi j’ai plusieurs facettes derrière ce visage doux et enfantin. Je suis un leader avant tout et je ferai en sorte que mon équipe gagne, même si je dois faire des nuits blanches pour organiser les entrainements de chaque membre et devenir un tyran. Bien que dans un sens je le suis déjà devenu un peu avec les membres du club, ne laissant passer aucune erreur, ceux qui sont présents pour se « détendre » doivent me maudire et je perdrai peut-être des membres en agissant de la sorte, mais ceux qui ne sont pas capables de donner le meilleur d’eux-mêmes, d’aller au bout de leurs limites ou du moins faire de leur mieux pour que je remarque leur dévouement et qui prenne les compétitions comme un jeu, je préfère les ignorer. Sans lui faire face, j’avais simplement regardé son reflet dans la fenêtre devant moi et écoutais ses mots.

Je n’avais rien répondu, je sais que Bo Nah est douée, elle me l’a déjà montré et je la considère comme l’une des plus talentueuses parmi les filles, mais ce n’est pas suffisant, il me faut des personnes possédant une nage et la pratiquant à la perfection, je ne doute pas des capacités de la jeune fille, surtout en nage libre comme nous, mais... Je soupire, je devrais surement lui faire confiance et miser sur elle, mais je veux encore la tester pour être sur de mon choix. Sans hésitation j’entra dans sa chambre sans frappé bien sur, pour lui dire.

« Tu m’agaces je te jure ! » Oui c’était une entrée fracassante je sais ! Mais, j’étais borné. M’approchant de lui en faisant abstraction de la tenue dans laquelle il se trouvait après être sorti de la douche, je laissa très peu de distance entre nous pour reprendre. « Pour une fois tu ne peux pas être sérieux, bien que tu ne sois pas honnête avec toi-même, ça ne te coute rien de venir au club une fois non ? Après tout tu en fais techniquement partie je me trompe ? Alors aide-moi, pas seulement en me balançant des choses que je sais déjà, mais... » Je m’arrête net et soupire en remarquant que je m’étais un peu -beaucoup- laissé emporter, mais je suis rempli de pression et je l’assume, c’est mon devoir en tant que leader et capitaine, mais je ne veux pas échouer. Dans cette école il est le seul à qui je peux demander de l’aide, il est aussi doué que moi et on a déjà nagé ensemble, bien que ça remonte à des années et j’ai tout simplement. « Besoin de toi. » Je lève le regard vers lui et répète. « Cette fois j’ai vraiment besoin de toi, alors aide-moi, dix minutes suffiront, je me fiche que tu ne portes plus d’intérêt à la natation ou en tout cas que tu veuilles t’en convaincre, mais aide moi, si ta sélection est identique à la mienne je saurais que j’ai fait le bon choix et ça m’enlèvera un poids énorme. » Je sais que je peux paraître pathétique, mais... qu’est-ce que je ferais pas pour ma passion après tout, même supplier mon « rival » ne me pose pas de problème. Mais je capta finalement la tenue ou plutôt... la non-tenue de Wolfram et virant un peu rouge, je pris la direction de la sortie en lâchant.

« Je t’attends dehors ! » Non, mais quel idiot ! Je me laissa glisser contre la porte de sa chambre, mon cœur me fait mal, pourquoi je réagis comme ça avec lui ? Je ne comprends plus rien.

Ce message a été posté Dim 28 Déc - 23:46

Nouvelle tenue - Il aurait pu lui rétorquer que lui, il ne le voudrait jamais comme « capitaine » ! Pourtant, il n’en avait rien dit. Il lui avait juste proposer de prendre Bo Nah, en même temps, il ne trouverait pas de meilleure nageuse qu’elle, à l’heure actuelle. Alors, si désormais l’anglais était trop aveuglé par la victoire ou fier en se disant qu’elle n’était pas assez douée, qu’est-ce qu’il pouvait y faire hein ? Il le saoulait grave ! Il n’était jamais content ! Sérieusement… Il balança son sac sur son lit et, se dévêtit rapidement pour aller calmer ses « nerfs » qui venaient d’être mis un peu à l’épreuve. L’allemand était gentil mais, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus !! L’eau lui fit un bien un fou… Les personnes qui ont peur de la défaite sont les « pires ». Il venait d’avoir la preuve qu’ils étaient tous semblables. London devait être un véritable tyran seulement, à force de tirer trop sur la corde sensible, il ne resterait quasiment personne bien qu’il doit s’en fichait mais, on ne gagne pas une compétition seul surtout pour l’épreuve de relais. D’accord, la natation se faisait aussi bien en individuel mais, au fond, c’était pour l’équipe entière pour qui, le nageur nageait. Bien que c’était par ailleurs pour son propre égo surdimensionné… Oh pour sûr qu’il ne devait pas savoir ce que c’était de perdre ! Il était là, en train de se mettre la pression alors que ce n’était qu’amicale et, à cause de ça il risquait de perdre gros. Le Wakakiki sera incapable de nager les nages tout seul. Oh, il pourrait essayer mais, en même temps…. Les autres nageurs étaient bons, surtout dans leurs disciplines, il n’en doutait pas… Et bien que pour le papillon et la nage libre son aîné les dépassait sûrement pour la brasse et le dos impossible… Il se ferait battre… Un trop gros écart serait préjudiciable pour lui…

Et puis, pourquoi est-ce qu’il se prenait la tête pour un sport qui ne lui disait plus rien hein ? Ce sport… Il n’osait plus y mettre un pied sans sentir de l’appréhension. Il ne devait pas se laisser prendre au piège de ce « Tyran ». Il devait en démotiver ou aller en démotiver plus d’un si, ce n’était pas déjà fait ! Rps était connu pour forger les élites. Qu’ils excellaient dans tout mais, peut-on réellement excellait dans tout ? C’est impossible… Surtout quand, apparemment à la faculté et même au lycée, les clubs privilégiés n’étaient pas la natation… C’était souvent en lien avec les sports du moment, tel le foot, le basket ou bien avec l’art alors bon…..

De plus, il existait un enseignant de natation qui a perdu la mémoire certes, mais qui était avant tout son grand-frère… Un grand frère dont il voulait éviter. Lui parler ? Passer du temps à ses côtés ? Il manquerait plus que ça ! Il finit par fermer l’eau et sortir de la cabine avec une serviette enroulée autour de sa taille et une autre dans ses cheveux et, c’est là que l’Ouragan vint à entrer dans sa chambre.

« Tu ne sais pas ce que veut dire Zone privée sur la porte ?»

Wolfram dans toute sa splendeur, il dû supportait l’explosion de l’anglais qui en faisait des tonnes au début. Si, venir cela lui coûtait du temps… Son calme aussi, parce qu’il devait supporter les monologues, ce comportement infâme que le capitaine de Natation pouvait avoir.. Qui lui rappellerait trop celui de son père. De toute façon, pourquoi n’arrêtait-il pas de l’harceler ? Il ne connaissait pas sa vie, et il n’était pas loin de lui attraper le col pour lui dire ses quatre vérités mais… Sa colère redescendit aussi vite qu’elle était grimpée.. Qu’est-ce qu’il venait de dire ?

« Pardon… ? Que viens-tu de dire ? Je ne crois pas t’avoir bien entendu ? »

Il jouait avec ses nerfs mais, dents pour dents hein ? Il lui rendait la pareille et, ce n’était pas tous les jours que son fier colocataire lui dise qu’il a besoin de « lui ». Pourtant, cela le surprit étrangement dans le bon sens… Il se sentait heureux ? Il ne saurait dire mais, c’était réellement jouissif de savoir qu’on a besoin de vous bien que le sujet ne plaise pas. Et puis, pourquoi le voir si « perdu » l’inquiétait ? Il ne semblait pas avoir dormi beaucoup… La natation comptait tellement à ses yeux ? Il semblait réellement au bord de la crise de nerfs et le voir dans cet état ne lui plaisait pas ! Il préférait encore le London fanfaron… Toujours cette même expression blasé, il leva les yeux en l’air avant de se dandinait un peu le sourire persifleur :

« Oooooh c’est mon magnifique corps d’Apollon qui provoque ce rougissement ? Allez va, ne fait pas ton timide !»

La seule réponse fut le claquement de sa porte et, il pouffa de rire devant la réaction de London qu’il trouva « mignonne ». D’ailleurs, il le trouvait vraiment trop mignon à son goût ! Se doutant qu’il était derrière la porte et qu’il ne risquait pas de rentrer, en se revêtant il lui jeta :

« Tu ne sais vraiment pas ce que tu manques !!! Beaucoup aimeraient être à place tu sais ? Avoir un joli mec derrière une porte, je n’en connais pas beaucoup qui n’ouvriraient pas la porte. Vraiment les anglais vous êtes bien connus pour avoir des goûts de chiottes !»

Il se moquait ouvertement de lui mais, c’était pour qu’au moins il retrouve l’anglais qu’il avait l’habitude d’avoir et non pas, ce Hitler de la Natation ! Son père suffisait largement ! Il redoutait ce qu’il verrait une fois dans cette piscine. Malgré tout, il s’inquiétait pour le londonien… S’il le laissait tout seul, il était certain qu’il se tuerait la santé ! Il se souciait vraiment trop de lui au point qu’il en arrivait à céder à sa requête contre son propre bien. Une fois rhabillé avec une nouvelle tenue, sans omettre de se parfumer un peu, il sortit de la chambre.

« 10 minutes c’est tout ce que je t’accordes ! J’ai du sommeil à rattraper et…. Je te préviens… Je t’entends râler, j’assiste à un autre pétage de câble comme je viens d’ en être témoin, tu m’insultes, je rentre illico presto !»

Wolfram était sérieux et puis, un bâillement lâché, le voilà qu’il était redevenu le blasé ou plutôt le type « simple » et « calme ».

« Allez, allons voir tes « champions » pour ne sélectionner que les meilleurs comme tu le souhaites…. Il te faut combien de nageurs déjà ?»

Oui, il était « nonchalant » mais, si London se tenait à ses « règles » alors, cela irait… Au fond, si cela pouvait l’apaiser pourquoi pas ? Ce n’était pas drôle d’avoir un London sur les nerfs… De plus, le voir se débattre seul ne le laissait pas insensible loin de là. Raison pour laquelle, il avait accepté. C’était son colocataire, un véritable gamin mais après ? Sa vision sur lui avait sensiblement progressé. Ce gamin le rendait « Dingue » dans tous les sens du terme vraiment !

Ce message a été posté Lun 29 Déc - 7:38

Tenue ➦ J’avais complètement fait abstraction du fait que c’était sa chambre et que j’y rentrais sans en quémander l’accès auparavant, mais c’était un détail futile dans cette situation, je me doute qu’il est difficile de me comprendre, de savoir pourquoi je me donne à fond dans cette discipline, pourquoi je suis sévère envers les autres, mais surtout envers moi-même... Je ne compte pas devenir un entraineur sans cœur qui ne pense pas à la santé de ses partenaires, ni qui les épuisent au point de les blesser, tout ce que je souhaite c’est avoir un retour et de l’aide pour gagner les compétitions, une équipe qui a la rage de vaincre, une équipe qui unit arrivera au bout des choses. Comme lorsque j’étais en Angleterre. Mais pour ça je dois parfois agir sans pitié, ma franchise peut blesser et je ne complimente pas gratuitement pour élever l’ego des membres du club. On a tous quelque chose qui nous pousse à aller de l’avant, si Wolfram a quitté le sport il avait ses raisons, bien que je continue de le harceler pour qu’il soit à mes côtés... Oui si avant c’était parce qu’il était mon « rival » et parce qu’il était « doué » aujourd’hui j’ai un autre sentiment qui a rallié la cause, je veux qu’on fasse partie du même club, pas seulement parce que je veux toujours nager avec lui, mais je m’amuse quand il est là, je me sens bien et j’ai ce sentiment indescriptible qui fait soulever ma poitrine, je... Arg, je ne peux pas m’empêcher de lui « sauter » au cou en piquant une crise que je pense mérité. Je suis trop fatigué, à bout de nerf, j’ai peur d’échouer, non pas que si je perds la compétition je vais m’effondrer, mais je ne veux pas regretter, pas me dire « si j’avais su ! » ou « si j’avais mis lui à la place de... » je crains la défaite parce que mon rêve est d’être champion, je ne veux pas perdre de vue mon but, alors oui... Je me donne à fond, je le vis bien et j’ai tout de même pas mal de temps libre que je m’impose, je suis jeune et parfois je peux faire des erreurs mais ça ne veut pas dire que je pense être invulnérable. Je n’ai pas mon père à mes côtés pour me conseiller, mais je pense que c’est mieux, si je lui avais fait part de mes « doutes » il ne les aurait surement pas accepté, ni compris. Je connais parfaitement l’expression « il y a toujours plus fort que soit », mais je veux penser que je suis capable d’aller au-delà de tout ça et tracer ma route. Pour ça je n’hésite pas à demander de l’aide à l’allemand, bien sur que cela doit lui sembler bizarre et je ne suis pas du genre à dire « j’ai besoin de toi » à n’importe qui, pourtant lui entre tous... je n’ai pas honte de le faire. Je ne sais pas ce qui a changé ces derniers temps, mais je lui fais assez confiance pour baisser mes barrières et lui faire une demande embarrassante, bien que je ne le montre pas j’ai vraiment « peur » qu’il refuse. Je me débrouillerai seul si c’est le cas, mais j’ai l’impression que ça « briserait » quelque chose et sans en avoir conscience pleinement, je n’en ai pas envie. Il me taquine forcément, mais je le regarde sans détourner le regard prêt à lui répéter les mots qu’il fait genre ne pas avoir entendu, sauf que c’est à ce moment-là que je remarque qu’il n’est pas habillé, mon cœur battant, mon visage virant rouge, je suis pathétique pour réagir de la sorte devant le corps d’un autre homme, je veux dire... j’ai vu plus que ça à l’hôtel, mais... Ah, je suis désespérant. En plus il l’a remarqué, la honte ! Je ne pus m’empêcher de « fuir » de l’autre côté de la porte pour calmer ses émotions qui surviennent un peu trop souvent quand il est là, ce qui commence sérieusement à m’agacer... Pourtant j’ai l’impression que je ne suis pas au bout de mes peines.

« La ferme ! » Balançais-je un peu agacé, j’étais déjà bien assez gêné et perturbé comme ça pour qu’ il en rajoute une couche, lui apparemment il n’avait pas changer, je devais être le seul abrutit dans ce dortoir pour m’affaiblir à ce point. Lâchant un soupire la tête entre mes jambes, je... leva cette dernière quand la porte derrière moi s’ouvrit et que je le vis vêtis cette fois. Je ne put m’empêcher de me relever rapidement à ses mots affichant un sourire rassuré.

« No problem, merci ! » J’étais ravi qu’il accepte de m’accompagner et soulagé. Me dirigeant vers la sortie de la chambre, je mis les mains dans mes poches impatient d’entendre son avis. Et puis aller au club en sa compagnie, c’était une première... Ah, pourquoi le moindre petit truc me rend « heureux » faut que j’arrête avec ça, me frottant la tête, je finis par répondre à sa question.

« Une personne pour chaque nage, le relais se joue en dernier comme lors de nos anciennes compétitions. Si je peux avoir une équipe de quatre personnes moi inclus ce sera déjà bien. » J’avais parlé avec sérieux, quand la natation était impliquée j’étais toujours comme ça et on finit par arrivée devant le gymnase, sur la route je n’avais pas pu m’empêcher de rire ouvertement en me souvenant du premier jour où je suis arrivé ici et qu’il m’avait fait visiter l’endroit en me montrant tout du doigt, le fait qu’on soit si « proche » aujourd’hui ça m’amusait. Enfin je suppose que c’est comme ça que ça devait se passer voilà tout, enfin... j’ignorai encore à cet instant que l’évolution de notre relation ne faisait que commencer.

Poussant la porte du club, je fus heureux de voir qu’il y avait du monde, ils suivaient l’entrainement que j’avais personnalisé pour chacun d’entre eux selon leur niveau, j’étais peut-être stricte, mais je faisais attention à chacun des membres, je pouvais dire ce que je voulais, tous ceux qui montré de l’intérêt pour la natation et qui ne briser pas les efforts fournis je me permettais de prendre du temps pour les conseiller et les soutenir, n’est-ce pas là mon rôle de leader aussi ? Et d’un côté ça montrait que je n’étais pas aussi idiot et enfantin que je pouvais en avoir l’air. Bien que je sois plus jeune que la plupart des membres inscrit, ils me respectent et me saluent comme ils le feraient avec un « ainé » peut-être parce que j’étais celui qui mené le club, mais cela n’était qu’un détail de plus. Je garda mon calme et je souris simplement en regardant Wolfram, m’asseyant dans un coin.

« Je te laisse regarder et juger par toi-même, j’attends ton avis avec impatience, si tu veux que j’organise une course pour t’aider, dis-moi. » Je préféra le laisser gérer comme il l’entendait pour le coup, si j’ « ordonnais » cela n’aurait aucun intérêt, pendant ce temps je continuais de le fixer sans le quitter du regard, peut-être que j’étais aussi « excité » de le voir tourner autour de la piscine, bien qu’il ne soit pas encore dans l’eau, je l’avais quand même ramené dans un sens et cela me fis rire discrètement.

Ce message a été posté Lun 29 Déc - 16:22

Tenue - « Bien.»

Fut-ce la réponse qu’il lui donna. De là, il était partit pour se rendre à la piscine afin de voir les champions désirés par son partenaire. Il ne tarda pas à demander ce dernier qui le rattrapa bien vite, combien de nageurs il aurait besoin dans cette compétition. Ce n’était probablement pas les nageurs qui manquaient même si, ce n’était pas autant que d’autres clubs beaucoup plus « gros ». A sa réponse, les bras croisés derrière la tête :

« Du coup il te faut trois nageurs. Laisse-moi deviner pour le relais tu te charges du papillon ou bien de la nage libre ?»

En effet, il voulait connaitre la nage qu’il s’acquittait car, cela changeait un peu la donne et quelles nages il allait devoir vérifier pour chaque membre. Cela n’allait sûrement pas être une partie de plaisir. De toute façon, il connaissait clairement la faiblesse de son aîné qui était la brasse tout comme lui… La nage la plus simple, tous disaient…. C’était la nage la plus casse pied qu’il n’avait jamais connu. Mettant ça de côté, c’était le sérieux dont son colocataire faisait preuve qui a failli le désarçonner. Il n’était pas habitué à ce côté-ci de sa personnalité même s’il se doutait qu’elle était là. Vu au combien il était capable de s’enflammer dans une conversation quand cela touchait ce sport… Un sport dont, il ne comptait pas reprendre mais… Si aujourd’hui, il acceptait c’était simplement pour qu’il ne cède pas à la pression. Tout simplement, parce qu’il se faisait du soucis pour « lui ». Etre capitaine était un rôle où, il fallait avoir les épaules solides mais, malheureusement, aussi solides que semblaient les avoir le londonien, il n’était pas certain que celui-ci puisse rester debout sans aide.

Cela ne lui plaisait pas réellement. Car, il allait se retrouvait dans cette immense pièce où se trouvait ce bassin à qui il avait tourné le dos et, juré de ne plus jamais y remettre un pied. Il ne dit rien mais, d’un côté, il rageait un peu de l’intérieur à cause de la sensation de s’être fait avoir qu’il ressentait. Un pigeon mais, peut-être que c’était pour son bien même s’il continuait de mettre des œillères afin de ne pas revenir sur sa parole. Il aurait l’impression de « lui » voler « sa » place qu’il lui revenait. Plus leurs pas s’approchèrent de l’édifice de la piscine au plus, il commençait à avoir de plus en plus d’appréhension mais, ce n’était que pour la durée de dix minutes n’est-ce pas ? Il fut surpris de voir qu’il y avait encore des nageurs mais, plus que ça, l’odeur chlorée de la piscine qui lui chatouilla les narines, l’emmenèrent très loin… Très loin dans ses souvenirs qu’il pensait avoir oublié, où qu’il a véritablement oublié… Comme voir ces différents corps faire des longueurs, entendre chaques bruissements de l’eau qui sont nés des mouvements maladroits ou habiles selon le niveau des nageurs… Il crut voir un instant son propre reflet qui disparut dès que la voix London résonne à ses oreilles mettant ainsi « fin » à son « trouble » et « malaise » qui l’avait pris. Secouant un peu la tête il reprit de son ton si habituel :

« Je vais faire le tour ! Donne-moi une liste des noms et à quelles lignes ils sont et puis, fait leur faire un 200 m 4 nages et après un 400 m 4 nages. Je veux savoir ce que cela donne sur du 50 comme du 100 m pour chaque spécialités. Je ne compte pas mettre les tiennes de côtés… Ne sait-on jamais si tu tombes malades, faut bien trouver quelqu’un pour te « remplacer ». Sinon, donne-moi un chrono, une feuille et de quoi écrire.»

En effet, il était préférable d’être préparé à toutes éventualités. Du temps qu’il lui allait chercher ce qu’il lui demanda pour travailler dans de bonnes conditions, son regard vaquait un peu dans chaque recoins de cet édifice. Il préféra quand même quitter ses chaussures et chaussettes pour aller se laver les pieds. Un signe de respect mais, aussi une coutume pour tous les baigneurs. Cela lui faisait drôle.. Même ce geste simple le ramenait à des années en arrière. Karlz et lui faisant la course afin de piquer le premier une tête dans l’eau. Au début, il se rappelait, s’être pris des mauvaises réflexions et même coups, pour avoir oublié de passer par ce passage obligatoire dans le but de supprimer le plus de bactéries possibles.

Les risques de verrues et d’autres champignons étaient toujours une menace mais, si tout le monde agissait ainsi, cela les épargner d’autant plus. Il secoua à nouveau la tête.. Son cœur battait fort.. Revoir tous ces nageurs… Il reconnut Bo Nah au loin mais, n’osa pas aller à sa rencontre car, elle savait… Elle était la seule au courant de l’une des raisons de son départ de la natation. Reportant son regard sur d’autres nageurs, il vit des plongeons et des coulées plus que râtées… Il avait remonté le pan de son pantalon et s’était assis à l’endroit d’un banc qui était encore sec. Il avait une vue d’ensemble sur les huit lignes. Il était au milieu du bassin. Wolfram leva la tête pour observer le plafond et, son regard devint mélancolique malgré lui. Il se rappelait parfaitement qu’il ne faisait que regarder le plafond pour se préparer au virage pour culbuter. A l’entente de pas qui s’approchèrent il se reprit :

« J’accepte de t’aider mais, cela ne veut pas dire que je compte reprendre la natation.»

Ce message a été posté Lun 29 Déc - 23:15

Tenue ➦ Honnêtement même si la réponse paraissait évidente elle pouvait être en fait très compliqué. Je sais que ma nage c’est le papillon et que peu de personnes à moins qu’ils soient des génies plus « vieux » ne m’arrivaient pas à la hauteur et j’avais une grande confiance en mon talent, mais j’étais aussi super doué en nage libre... Mais je me disais qu’il serait plus facile de trouver un personne compétente et qui maitriserait la nage free que ma celle que je pratique, donc je n’hésita pas en lui répondant.

« Je garde ma nage. Je n’ai pas envie de la confier à quelqu’un d’autre. » Puis bon au moins je pourrais prendre de l’avance si un des membres est désavantagé, quand on organise une compétition il faut peser le pour et le contre de toutes choses, ça fait déjà deux semaines que je travaille dessus, sur chaque membre et que je me fais une idée du niveau de chacun et une semaine que je commence à monter les dossiers pour trouver l’équipe qui pourra permettre de remporter la victoire, après je ne pars jamais perdant, j’ai toujours le plus haut objectif en tête, mais si malgré tout en ayant donné tout ce qu’on avait... si la victoire nous échappe, je me contenterai de la seconde place, de la troisième, mais... Je crois qu’au fond plus que de rejeter la faute sur l’équipe, plus que de les traiter d’incapable, c’est à moi que j’en voudrais, car je suis le seul à avoir les cartes en main à cet instant. Cette pression je suis capable de la gérer, mais d’un côté, je pense que si quelqu’un pouvait me soulager, me rassurer et faire les mêmes choix que moi ou me conseiller simplement. Je ne manque pas de confiance en moi et je mentirai si je disais que je doute ou que je ne suis pas doué en la matière, mais Wolfram est comme moi. On se ressemble, même si ce n’est pas dans le caractère on a une vision identique, je pense qu’il voit le même potentiel, les mêmes qualité et défaut dans les nages des autres et qu’il est capable de juger rapidement si une personne sort du lot ou non et c’est pour ça que j’ai pris le risque de lui demander -ou supplier- son aide. Et bien entendu derrière cette manœuvre je crois que je voudrais lui montrer que la natation fait toujours partie de lui, que le chlore, l’eau n’attend que son retour et qu’il peut continuer à la fuir elle le pourchassera toute sa vie. À sa demande, je souris il semblait savoir quoi faire, je n’avais pas à m’inquiéter pour ça. Je le laissai gérer comme il souhaite tandis que je m’éloigna pour aller chercher ce qu’il m’avait demandé, j’en avais profité pour rassembler tous les nageurs présents et leur faire part du test qu’ils allaient passer, certains n’étais pas content car il n’était pas au mieux de leur forme, mais je prétexta que c’était simplement pour donner un aperçut et puis ils étaient tous entrains de s’entrainer et l’endurance fait partie des qualités dont doit disposer un bon nageur après tout, si c’est pour lâcher prise en plein milieu de la course autant ne pas la commencer. Cependant, en revenant aux côtés de l’allemand et en tendant le papier, le stylo et le chrono, je le regarde sérieusement et lui dis pour que ce soit clair.

« Je t’ai demandé de faire comme tu le sens, donc je ne t’arrêterai pas, mais... Je ne serai pas malade et si je le suis je ne laisserai pas ma place, tu peux tester les gens pour me « remplacer » mais ça n’arrivera pas. » Je souris simplement, ça pouvait sembler arrogant ou inconscient et insouciant dis ainsi, mais je connaissais mon corps et tant que je serais capable d’assurer mon rôle je ne céderai jamais. Hors de question. Après j’étais d’accord sur le fait que les imprévus pouvaient arriver et qu’il fallait être préparé, c’est pourquoi je repris presque immédiatement. « Mais je peux me tromper aussi... Donc comme dis, je ne t’arrêterai pas. » J’avais aussi entendu en revenant sa mise en garde concernant le fait qu’il ne reviendrait pas dans la natation et même si je n’avais pas répondu immédiatement, je me suis assis sur le rebord de la piscine pour toucher l’eau avec ma main et éclabousser le blond. Le regardant avec ce petit air taquin et provocateur, je lâcha finalement.

« Je ne te l’ai pas encore demandé aujourd’hui pas vrai ? » Un petit sourire en coin, je me concentrai sur les départs de chaque ligne, j’avais sorti mes pieds de l’eau, mais j’étais resté suspendu au niveau de l’arrivée du premier tournant pour voir comment ils se débrouillent et qui reprendraient le meilleur appui selon les nages effectuées. Pendant toute la durer du test je n’avais rien dit et j’avais laissé Wolfram faire son propre jugement dans son coin, préférant en parlé une fois qu’on serait seul, pas la peine que tout le monde entendent les critiques ou les éloges qu’on peut faire sur chacun d’entre eux. Ce n'est pas comme si on avait besoin de grosse tête ou de dépression dans le groupe.

Cela faisait beaucoup plus de dix minutes qu’on était là, en fait le temps avait filé et j’avais autorisé tous ceux qui étaient passés à partir, c’était la dernière rangée qui passa. Pourtant ma concentration et mon jugement ne seraient pas moins durs parce que c’était la fin, non je gardais un constant sérieux et j’avoue que Bo Nah lors de son passage m’avait assez impressionné, je connaissais déjà son niveau, mais parfois ‘jetais obligé de la reprendre encore et encore aux entrainements, peut être parce qu’elle était mise à l’épreuve elle avait mis la barre au-dessus... Enfin, au final tout le monde avait rejoint les vestiaires et les douches, tandis que seul moi et l’Allemand étions encore dans le gymnase. C’était silencieux, mais j’avais fini par me relever pour m’avancer vers lui.

« Alors t’en pense quoi, tu as tout noté ? » Marchant un peu au bord de la piscine après avoir mis les choses importantes a l’abri j’avais envie de faire mon emmerdeur et finir en beauté. En fait je crois que je ne voulais pas qu’on rentre et simplement qu’on puisse parler et rire ensemble. Je suis de plus en plus bizarre... Mais, pour la peine j’avais attrapé l’Allemand pour l’enlacer... oh vous faites pas d’idée ! Je le regarde et souris, en jetant un « héhé » à la figure pour le pousser dans l’eau en ma compagnie, c’était plus fort que moi et même lorsque nos têtes sortirent de l’eau je ne le lâcha pas, il allait surement s’énerver, me gueuler dessus, me haïr et me pourrir ou je ne sais quoi encore, mais c’était simplement pour m’amuser et parce que comme il l’a dit cela ne voulait pas dire qu’il reviendrait faire de la natation. Mais on était seuls, autant en profiter un peu !

« Haha, désolé tu vas devoir reprendre ta douche à cause de moi ! Tu m’en veux pas hein ? » Je lui tire la langue fièrement et attrape son tricot pour l’empêcher de sortir. Je ne lui demanderai pas de nager, je ne le forcerai pas même si j’en nourrissais encore l’espoir, mais au fond en agissant comme ça je pouvais aussi « oublier » toute cette pression et mon rire le prouver assurément, j’étais peut-être chiant, mais on ne vis qu’une fois alors il faut faire les choses qu’on a envie quand l’envie nous prends. Non ?

Ce message a été posté Mar 30 Déc - 11:56

Tenue - Wolfram acquiesce et continue d’avancer. Il comprenait parfaitement qu’il veuille garder sa nage. La nage libre était plus simple car, elle ne souffrait d’aucunes règles spécifiques. Tant que le nageur touchait bien le mur que cela soir par la main ou bien parce qu’il fait une culbute en avant qui est un gain de temps. Il pouvait respirer quand il le désirait. Le papillon, le dos, la brasse en souffraient par contre. En tant que nage spécifiques, le nageur devait respecter certaines règles et ne pouvait pas nager comme bon l’entendait. En même temps dans l’autre appellation du « crawl », « nage libre » cela signifiait ce que cela voulait dire. C’était une bonne décision et en même temps, il comprenait qu’il veuille garder cette technique, à sa place il aurait fait sans doute de même… Pourquoi est-ce qu’il y pensait hein ? Vraiment, il était un cas à lui tout seul. Il était ainsi et, on ne le changerait certainement pas. Il ne voulait pas retourner dans l’eau mais, s’il ne le voulait pas, il n’aurait jamais accepté de le laisser entrainer dans sa « galère ». Il y avait énormément de relâchement de son côté quand cela en venait à l’anglais. Il appréciait énormément passer du temps en sa compagnie. Plus qu’il ne l’avouerait pour le moment. Tous les deux pouvaient sembler être de parfaits idiots à agir de la sorte l’un avec l’autre mais, ils étaient deux gosses qui essayaient un peu de rattraper ce temps perdu à cause des compétitions dans lesquelles ils avaient été plongés de grès ou de force depuis leur plus tendre enfance. Ils arrivèrent à la piscine et pour tout dire, il se sentit vraiment mal. Car cela lui ravivait certains souvenirs qu’il aurait préféré garder dans ce « coffre » de son esprit. Il se reprit vite afin de ne pas montrer son trouble pourtant… Il était bel et bien présent et, cela le gênait plus que nécessaire.

Il prit place sur un banc et, reprit la parole au retour de son aîné auquel, il n’avait pas encore prêté une attention particulière. Un sourire un peu désabusé se glissa sur son visage. Il avait confiance en ses compétences hein ? D’un côté mieux valait partir gagnant que perdant dans une compétition. Il était certain que même s’il l’attachait dans un lit, il ferait tout pour nager cet imbécile. Il était peut-être la réincarnation de Melody de la petite sirène numéro 2 qui sait ? Parfois, sans rire, il le lui rappelait mais, ses pensées, il préférait en rire intérieurement. Pour en revenir au sujet, cela dépensait aussi des nages qu’ils allaient devoir faire. S’il doit faire un relais papillon, il était préférable qu’ils veillent à trouver un deuxième nageur même si, un nageur ne fait pas toute la différence, s’il gagne une longueur et demie, la victoire et sensée être assurée mais, après il ne fallait pas que les nageurs adverses gagnent les mètres que le nageur vedette a fait gagné à son équipe. C’est déjà arrivé dans des compétitions officielles. Que cela soit pour l’Allemagne, la France qui excelle dans ce sport, son père aurait dû le laisser s’entrainer en France plutôt qu’en Allemagne… Tout le ramenait à cette période qui ne représentait plus rien. Il le vit s’asseoir au bord de la piscine pendant que lui prenait ce que ce dernier lui avait ramené sous sa demande.

« De toute façon, cela dépend des nages que tu as demandé d’effectuer dans cette rencontre amicale ! De toute façon le papillon est la deuxième nage en relais… »

En effet, la première nage étant le dos. C’est lui qui donnait le rythme de la compétition. Et le crawl devait la terminer en beauté normalement. En réalité, c’était mieux d’assurer trois nages sur 4 ou au minimum deux. Wolfram se rappelle de cette « course » de cette année pour les équipes mixtes. La France était arrivée à assurer sa première place grâce à leurs deux nageurs hommes au dos et au papillon où ils avaient assurés mais, les filles ont perdu l’avance qu’ils avaient pris et de la première place qui s’annonçait bien, l’équipe française avait gagné la troisième position sur 4 équipes. D’où le fait, qu’au relais mieux valait être constant. Il y aurait eu, une autre équipe, il n’était pas certain que l’équipe française aurait eu, une place sur le podium au grand dam des hommes qui s’étaient vraiment donnés pour dégoter cette dernière. London avait dû mieux suivre les championnats d’Europe qui s’étaient déroulés cette année sur le plan junior il y avait participé mais, au niveau « adulte » c’était évident qu’il l’avait regardé. Après, même s’il était un génie, dans un relais, il ne pouvait pas assurer tout seul la victoire !

Lui, ne fut qu’au courant du résultat parce que cette course était passée quand il était en train de manger dans un restaurant. D’où la pression supplémentaire car, il fallait compter sur les compétences de chacun pour la victoire. Peut-être qu’il se piégea tout seul quand il assura encore une fois qu’il ne reviendrait pas dans ce monde. Tout du moins, c’est la réponse de London qui le fit sentir ainsi et, il ne répondit rien. Observant avec sérieux ce qui se passa. Il s’était même relevé tout en prenant le chronomètre et l’arrêtant quand ils avaient fini leurs longueurs. Silence… Seul le bruit des « clap » dans l’eau pouvait se faire entendre… Il marqua ce qu’il nota et, quand à Bo Nah, elle était plus douée encore que la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Ce n’était pas parce que c’était son amie d’enfance mais, elle était largement au-dessus des autres.

Finalement, ils ne finirent pas n’être que tous les deux dans la piscine. Il finit d’écrire tout ce qu’il avait noté avec un professionnalisme et en restant « juste ». Il les donna à l’anglais et laissa mettre les affaires à l’abri mais, il ne s’attendait pas à ce que dernier finisse par l’enlacer et plus que tout, l’entraine avec lui dans l’eau. Ces bras autour de son corps, firent battre un peu plus son cœur et, n’ayant pas pris son inspiration, quand leurs têtes sortirent à nouveau de l’eau, il se mit à toussoter à cause de la tasse d’eau et, jeta un regard noir à ce maudit garnement qui s’était mis à rire. Ce dernier lui tira la langue pour le narguer mais, les battements de son cœur quant à lui, s’étaient accélérés. Il était beau et, il se doutait que cette réaction enfantine était pour lâcher prise. Il n’écoutait plus ce que dernier lui disait depuis longtemps. Il était hébété devant cette innocence qui le rendait « beau » à ses yeux et puis, le fait qu’il le tienne ainsi de lui-même, l’empêchait de penser à toutes choses sensées. Peut-être qu’il pourra le critiquer de penser qu’à « ça » mais, cette fois, sans rire, il posa une main derrière sa nuque et y apposa ses lèvres soudainement et, pris dans le moment, ce sont ces deux bras qui vinrent s’enrouler autour de son cou pendant qu’il le traine sous l’eau avec lui et que sa langue vint chercher sa jumelle pour l’embrasé.

Wolfram ne comprenait pas ses réactions mais, c’était « sa » faute. C’était rare qu’il veuille découvrir tant de fois cette même paire de lèvres. Généralement, au bout de la deuxième fois, il s’y sentait comme obligé mais là… C’était autre chose… Son cœur battait et, il avait l’impression que des milliers de papillons virevoltaient dans son estomac. Ils remontèrent rapidement à la surface où il quitta ces lèvres si douces qu’il voudrait déjà recouvrir des siennes mais, avant de se prendre un coup et embarrassé par son propre geste. La tête sur le côté il lâcha :

« Désolé mais… Tu n’as pas qu’à être si mignon… Enfin !! Laisse tomber ! Je m’excuse !! Mais, tu l’as bien cherché !»

A l’image de son aîné, il lui tira la langue et puis, dans un sourire espiègle il reprit très rapidement :

« Et puis, tu n’as plus pensé à la compétition avoues ? Tu es vraiment trop stressé ce serait dommage que tu perdes de tes cheveux ! C’est bien mieux quand tu es décontracté !»

Ce message a été posté Mar 30 Déc - 14:40

Tenue ➦ J’avais laissé faire pendant toute la durée des tests et malgré la fatigue que les membres pouvaient ressentir certain étaient sortis du lot, puisant dans leur force et leurs endurances, j’avais tenu compte de ceux que j’avais déjà notés sur ma liste qui me paraissaient être les plus aptes à participer à ce championnat à venir, mais j’en découvrait encore d'autres qui pourrait être utile, je devrais réfléchir encore et surtout j’attendais de voir l’avis de Wolfram pour prendre la décision finale. Je suis conscient que dans ma nage en solo j’allais surement remporter la victoire, je maitrisais le papillon depuis longtemps que ce soit dans les règles, la vitesse, j’avais une grande confiance en moi et j’avais des raisons de l’être, jusqu’ici j’ai remporté presque à tous les coups la première place, ce n’était pas de la chance, mais bel et bien de l’acharnement, je m’entrainais, j’étais peut-être aussi un « génie » comme beaucoup se plaisaient à me comparer, mais je fais ça depuis tellement d’année, ça fait partie de moi. Pourtant le relais était une épreuve à part entière, si je voulais qu’on la remporte avant tout ce n'étais pas pour ma satisfaction personnelle, j’aurai ma propre course pour ça, mais pour que les membres prennent confiance en eux, pour prouver qu’on est une équipe et puis l’épreuve de relais était suivie autant que n'importe quelles autres courses, les gens étaient impatients de voir agir les membres entre eux et je ne voulais pas que notre club soit incapable de répondre aux attentes qu’impose ce genre de compétition. On devait toujours faire de notre mieux, j’étais ici pour leur enseigner qu’il y a toujours un enjeu derrière chaque décision, c’était à eux de le comprendre, de tendre le bras vers la victoire ou de se laisser couler au fond de la piscine peinant pour sortir la tête de l’eau.

Tout le monde étant passé il ne restait donc que nous dans la piscine, c’était devenu calme, les bruissements de l’eau avaient cessé et bien que je me perdis un instant à l’observer, je m’étais levé pour le rejoindre et récupérant la fiche, je ne lis pas tout de suite ce qu’il avait marqué, bien trop occupé à prévoir mon prochain coup, qui d’ailleurs avait réussi à merveille ! J’avais osé l’enlacer pour l’emmener dans l’eau avec moi, sans prévenir bien sur. Je sais que si je l’avais seulement « poussé » je n’aurais pas autant apprécié le geste, j’avais envie de me « changer » les idées d’un côté en prenant une nouvelle fois le risque de m’attirer les foudres de l’Allemand. Une fois la tête hors de l’eau j’avais ri de ma bêtise et bien qu’il but la tasse par ma faute, je voulais lui demander si ça allait, mais mon regard se perdit sur lui... Je savais que quelque chose cloché chez moi, ce n’était pas une illusion, mon cœur battait trop vite devant la vision de l’ancien nageur dans l’eau, ses cheveux blonds tombant sur son visage, je... n’avais même pas rejeté le fait que je puisse le retenir, ou ce genre de chose. Je le taquinais ouvertement, mais c’était pour cacher aussi ces émotions que je ne comprenais pas quand il était là. Ça me semblait tellement insensé et bizarre, mais je finis par perdre toute notion de la réalité lorsque je sentis ses lèvres se poser sur les miennes, sa main sur ma nuque, je ne fuyais pas, j’étais surpris c’est vrai et encore une fois il avait agi sans que je ne le vis venir, mais mon cœur battait bien trop vite, j’avais l’impression que ma gorge se noué, mon ventre pétillé, ma main s'était posée sur son torse au début je voulais le repousser, mais je n’en avais pas la force, et mes paupières se fermèrent quand il m’emmena sous l’eau avec lui. Je ne sais pas vraiment ce que je fous, il recommence à me prendre par surprise en venant trouver ma langue, comme ce jour-là sous le gui, mais... une chose était différente aujourd’hui, peut-être était-ce... moi ?

Une fois la tête de nouveau hors de l’eau et nos lèvres séparaient, je garda le silence, honnêtement je ne savais pas quoi dire, je voulais lui gueuler dessus, le fuir, courir me cacher, me recroqueviller sur moi-même, j’avais tant de chose qui me passée par la tête, mais... Quand il me dit ces mots, je m’étais résigné à ne pas bouger. Pourquoi... Je ne devrais pas trouvait ça agaçant, non au contraire je devrais lui demander de se mettre à genoux pour s’excuser ! Pourtant... Je suis vraiment agacé de l’entendre me dire « désolé » de me dire de « laisser tomber. » Pourquoi agir de la sorte si c’est toujours pour me laisser dernière comme si c’était ma faute ! Je... Ne veux pas le laisser gagner et s’échapper cette fois, non je dois prendre sur moi, n’ai-je pas dit qu’il faut vivre le moment présent comme on a envie quand on en a envie ? C’est pourquoi quand il finit de parler je l’attrapa par son haut pour le tirer jusqu’à moi et vint déposer de moi-même mes lèvres sur les siennes, je ne sais pas ce que je fais et je risque de le regretter une fois que ma raison et que la réalité m’aura rattrapé, mais... tant pis. Je laisse parler mon envie du moment, bien sur que je suis terrifié d’agir aussi impulsivement, je me jette moi-même dans un jeu dangereux et par dessus tout dans la gueule du loup, mais... Je n’ai pas encore conscience du « danger ». Quand je quitte ses lèvres j’ose lui dire.

« Arrête ça. Arrête de t’excuser ou alors ne fait rien dès le départ, idiot ! » Je le fixais, je semblais rempli d’assurance, mais au fond intérieurement j’étais complètement retourné et je perdais mes forces petit à petit d’agir si insouciamment, mais j’étais sincère. Ça faisait combien de fois qu’on s’embrasser ? Je n’ai pas envie de compter, mais au fond l’entendre dire que j’étais « mignon » m’avais fait plaisir, j’ignore pourquoi les mots de l’allemand me touchent à ce point, mais...

« Ou alors devrais-je aussi m’excuser de t’avoir embrassé, parce que tu es trop beau ? Ça veut dire que c'est ta faute non? » Je souris lui renvoyant l’ascenseur, je devais garder un minimum ma crédibilité et même s’il savait que j’étais « puceau » mon secret n’avais pas encore était découvert, dans l’eau je me sens plus capable de tenir le coup, mais j’ai peur de ce qui pourrait arriver quand je sortirai et puis... qu’est-ce qu’on fout bon sang ! Notre comportement l’un avec l’autre n’a rien de « normal » et pourtant c’est parfois si... naturel ? Après l’avoir regardé un moment je me laisse tomber en arrière pour mettre la tête sous l’eau... Je crois que je dois me calmer et cacher mon visage, je dois remercier mon alliée de toujours pour ça.

Ce message a été posté Mer 31 Déc - 18:07

Tenue - Il se sentait idiot de l’avoir embrassé. Il s’en voulait énormément, parce que ses sentiments étaient confus. Tellement confus qu’il avait agi impulsivement mais, le voir là, les cheveux dessinant son visage, le voir trempé ne faisait que redoubler sa beauté. Peut-être parce qu’il était trop jeune et par conséquent, il agissait sous le coup de l’émotion mais, il s’était excusé parce qu’il ne savait pas comment réagirait son aîné. Surtout sur le fait qu’il l’embrasse. Lui dise qu’il lui plait, qu’il revient sur ses paroles qu’il lui a balancé à l’hôtel. Seulement, son aîné semblait beaucoup plus courageux que lui et venait de le prouver lui, qui ne possédait aucunes véritables relations à son actif, venait de prendre les devants. D’accrocher son haut pour capturer ses lèvres. Son souffle en fut coupé et ses iris restèrent bien ouvertes le temps que ces lèvres qui devenaient lentement mais, surement une addiction, restèrent collées aux siennes. Il s’était tendu et il voulut refermer ses bras autour de sa silhouette.

Le jeune homme était heureux, par ce geste mais aussi par ces paroles qui le scotchèrent mais, il était aussi amusé. C’était la première fois que quelqu’un lui faisait une telle « déclaration ». Au final, tous les deux étaient encore des enfants qui n’en faisaient qu’à leurs têtes et, qui agissaient sous l’impulsion du moment sans penser aux conséquences mais, quand il y pensait peut-être que c’était mieux ainsi. Parce qu’au moins, il ne ressentirait aucuns remords pour l’embrasser comme il en avait envie. Il est vrai qu’il était sorti avec un nombre incalculable de femmes qu’il ne les comptait plus mais, bien que les hommes fussent rares, il y en avait eu. Il lui fallut un moment pour réagir mais, ce n’est que lorsqu’il vit le plus vieux immergeait sous l’eau, que son cœur ? Le poussa à aller le rejoindre. A lui rendre ce baisé où l’eau serait celle qui les aiderait à se cacher à la vue de tous. Il inspira pour plonger la tête sous l’eau et esquisser quelques gestes pour se retrouver à sa hauteur. Maintenant, qu’il avait embrassé, il ne pouvait pas revenir en arrière et puis, il voulait faire taire ce sang qui battait dans ses tempes, que son cœur se calme. Le cadet posa ses deux mains sur les épaules de son aîné pour qu’il lui fasse face. Il ouvrit la bouche où quelques bulles d’air s’échappèrent mais, tout doucement il se rapprocha de lui pour que leurs lèvres s’unissent à nouveau ainsi que leurs langues pendant qu’il finit par entourer ses épaules de ses bras fins.

Wolfram regarda un moment le visage de London, son expression avant de fermer lentement ses yeux pendant qu’il demanda l’accès et appuya un peu plus le baisé. Son corps fut comme électrisé.. C’était calme, tout ce qu’il entendait était le silence de la piscine. La baisé resta doux car, le Germano savait que l’Anglais était un vrai débutant et qu’intérieurement, il ne voulait pas l’effrayer. Qu’il en vienne à le frapper. Ses poumons commencèrent à lui brûler à cause du manque d’oxygène et, c’est lentement qu’ils remontèrent à la surface pour se séparer mais, il garda Wakabayashi Kun entre ses bras pendant que ses mèches de cheveux l’empêchaient d’admirer ce visage correctement. Il reprit un peu difficilement tant ce baisé avait ruiné son oxygène.

« Je ne m’excuserais pas alors ! Je.. Je t’ai embrassé parce que j’en avais envie… Et que j’en ai encore en vie ! Je reviens sur mes paroles de l’autre nuit dans cet hôtel… Tu n’es pas si mal loin de là ! Et puis, c’est la première fois que je reçois une déclaration comme la tienne ! Alors comme ça je suis beau hein ?»

Un sourire taquin qui se transforma rapidement en rire. Sur ce, il décida de faire la planche sur le dos après qu’il lui ait offert un sourire des plus étincelants. Le jeune homme se sentait apaisé sans l’expliquer pourquoi… Il souleva un bras pour porter sa main devant son visage. Il écarta même ses doigts un moment et décida de fermer les yeux pour calmer les diverses émotions qui se sont éveillées. Il les connaissait mais, il préféra se calmer. Il ne jouait pas le pire et, la vérité c’est qu’il avait peur de ça… Que London pense qu’il jouait en même temps, ses doutes seraient légitimes. La majorité du temps qu’ils se sont croisés il était en train de flirter. Pour un petit Bambino qu’il était, ce n’était pas étonnant que son image sur lui soit un peu mauvaise non ? Reposant dans un « splash » sa main dans l’eau il finit par lui dire :

« Ca m’a fait plaisir…»

Déclaration ou pas, ce qu’il venait de lui annoncer, il n’était pas prêt de l’oublier. Comment le pourrait-il ? A cette pensée, un sourire béat était visible. Subitement, il redevint un peu plus sérieux, il essaya de se rappeler la sensation de bien-être que l’eau lui procurait calmement. Tout était juste calme. Il en avait oublié la sensation… Quand London l’avait pris dans les bras et l’a entrainé dans sa chute un sentiment inexplicable s’était insinué.. Aucuns malaises ressentis non, juste étrange, une sensation qu’il ne connaissait pas mais, qui était agréable.

« On devrait peut-être sortir non ? A moins que… Kamehamehaaaaaaaaaaa !!»

Copiant le même geste de lancer dans Dragaon Ball Z, avec la paume de sa main il projeta de l’eau sur le visage de son ainé et, il pouffa de nouveau d’un rire bien franc !! En même temps, c’était tellement drôle ! Cela lui rappelait un peu ce qu’ils faisaient ensemble dans le temps ! Le jeune homme finit par tirer la langue à son sempai ! La diversion était son fort. Il savait bien qu’à un moment il faudrait qu’ils parlent tous les deux de ce qui s’est passé mais, là, l’envie était ailleurs. S’amuser dans l’eau… Il n’aurait pas cru que cela soit possible à nouveau alors, il en profitait !

Ce message a été posté Mer 31 Déc - 21:53

Tenue ➦ Je ne sais pas pourquoi ce sentiment afflue en moi, je n’ai jamais ressenti ce genre de chose pour personne, pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Je n’en ai aucune idée, mais... Malgré ma peur, cette phobie qui ne disparaîtra pas, quand il m’embrasse si au début je veux le repousser parce que je suis surpris au final je me surprends à ne pas vouloir qu’il s’en sépare. Mon cœur n’a jamais battu comme il le fait avec Wolfram, je suis totalement perdu et ça me travaille de plus en plus... Pourtant cette fois je fais abstraction de tout, de mes craintes, de la logique, tout me semble inutile quand je le regarde, quand ces mots me font « réagir » je sais très bien... Inconsciemment je sais que quelque chose est en train de changer en moi, je suis jeune et totalement inexpérimenté en la matière, pourtant je ne suis pas idiot, le fait de désirer l’embrasser, désirer l’entendre et être à ses côtés n’a rien de « normal »... Je me fais peur moi-même, dans quoi je me lance je l’ignore, mais je n’ai pas la force ni l’envie de le laisser s’échapper avec ses excuses, non. C’est pourquoi je choisis de l’embrasser, de le tirais, le tenir et l’embrasse. Ses lèvres qui je sais en ont touché tant d’autres, je ne veux pas m’en éloigner. Bon sang pourquoi faut-il que les choses se compliquent à ce point ? Ou peut-être que c’est simplement nous qui les compliquons quand la réponse est si simple. Je sais que mon geste a dû le surprendre, que je prenne les « devants » soit rare, je ne le fais que lorsque je dois « draguer » pour me « protéger » mais c’est loin d’être comparable... Puis je l’avais fait à l’hôtel, mais... c’était pour lui montrer que j’en étais capable sauf que je m’en étais mordu les doigts par la suite. Mais oui, il est beau... Mon cœur bat simplement à le regarder dans cette eau les cheveux dégoulinant sur son visage, ses lèvres, ses yeux... tout chez lui sembler parfait et... OH FUCK. Je dois arrêter de me laisser submerger par toutes mes pensées, je suis en train de faire une chute libre. Je m’étais finalement laissé couler sous l’eau pour tenter de vider mon esprit, de me calmer, de fuir son regard qui me perturber, mais... Les yeux fermés je fus forcé de les ouvrir quand je sens des mains se poser sur mes épaules, mes paupières ouvertes je vois son visage face à moi mon cœur « BOOM » quand je pus voir ses lèvres se rapprocher des miennes, bon Dieu je suis foutu. J’abandonne... Mes bras vienne se poser dans son dos pour m’y accrocher, s’embrasser dans cette piscine où j’ai l’habitude de passer mon temps je crois que ça va me causer des problèmes à l’avenir, mais là tout de suite je n’ai plus envie de réfléchir, je sais que malgré les sentiments naissant en moi je ne serais jamais capable de dépasser ce stade, mais... pour moi à cet instant c’est plus que suffisant. J’ai parfois des hésitations et des tremblements quand je sens sa langue s’unir à la mienne ou ses bras m'étreindre, mais... au fond je ne sais pas comment taire ce cœur qui ne cesse d’accéléré, je ne sais vraiment pas quoi faire. Profitant pleinement de cet échange, j’en aurais presque oublié que je commençais à manquer d’air, suivant l’allemand à la surface, mes cheveux sur mon visage, je les remercie... Oui ces mèches cachent l’embarras qui s’empare de moi, je veux le regarder, mais j’ai « peur » de lui faire face... Dans ses bras je me sens « bizarre » je crois qu’au fond je ne réalise pas vraiment. Je tentais de reprendre mon souffle, ma poitrine se soulevant contre celle de Wolfram, puis sa voix m’atteint et j’ose le regarder, je crois que si on se trouver dans un manga mon visage serait devenu rouge comme une tomate et de la fumer en serait sorti, mais c’est la réalité et je répétais sans cesse des mots que je voulais lui dire dans ma tête, pourtant je fus perdu à le regarder silencieusement. Je veux le voir plus souvent dans cette piscine, je veux le voir nager... Je veux le voir sourire et s’amuser, il semble tellement « bien » et à sa place, pourquoi ne le réalise-t-il pas ? Quand il m’avoue que ce que j’ai déclaré lui a fait plaisir, un sourire s’affiche sur mes lèvres, un peu gêné je suppose. Je crains vraiment pour être aussi sensible à ce gars... Puis je réponds en m’approchant de lui lentement.

« C’est la première fois aussi qu’ont me dis ce genre de chose... et... J’en... avais envie aussi. » Je baisse le regard et soupire, avant de le regarder de nouveau et reprendre rapidement. « Ne fais pas style que tu ne le sais pas ! Personne ne t’a jamais dit que t’étais beau, tu te fous de moi c’est ça ? C’est impossible ! » Je ne suis pas entrain de l’agresser ou autres, juste que ça me paraît tellement évident qu’il « sorte » du lot. Enfin...

« Oui on devrai... » Je voulais répondre à sa première question, même si intérieurement je ne le voulais pas, mais... Que pouvais-je dire ? Enfin je fus coupé dans mon élan en recevant l’eau à la gueule, un gros Kamehameha qui me laissa sur le cul une seconde... Les yeux écarquillé, je le regardai rire et presque immédiatement après avoir réalisé ce qu'il se passait, je me mis à rire aussi oubliant tous mes « doutes ». Me vengeant en lui préparant un énorme retour... Prenant la même position que lui je...

« Ah c’est comme ça ! Attends je vais te montrer comment on fait! Kamehamehaaaaaa! » Je le toucha en pleine figure à mon tour ne taisant pas mon rire, c’était... vraiment amusant. Et pendant qu’il se « remettait » de l’eau qu’il venait de se prendre, j’avais plongé sous l’eau pour le rejoindre et me placer derrière lui en chuchotant. « Faut pas baisser ta garde tu sais ? » Je tire la langue et lui saute dessus, mettant mon poids sur ses épaules pour le « noyer », m'enfuyant en me mettant à nager à distance pour pas qu’il se venge sur moi, continuant de le narguer en lui lançant des regards et des sourire provocateurs.

Décidément quand je suis avec lui, soit je m’éclate, soit je suis bizarre... Schweinsteiger Wolfram‏ tu es vraiment un mystère pour me rendre ainsi.

Ce message a été posté Jeu 1 Jan - 13:59

Tenue - Wolfram, avait dû mal à croire que leur relation se serait déclinée ainsi. Evoluer de la sorte… Quelle était la prochaine étape ? Un réel mystère et pour le moment, n’était-ce pas amplement suffisant ? Une étape à la fois car après il sera trop tard pour se défiler, s’échapper des filets de ce « garçon » qui, était comment dire…. Seulement mignon ? Son cœur fut un « boum boum » contre sa poitrine à sa seule vue. Il se sentait bien, dans son élément et, il était bien capable de lui sauter dessus sans signes d’hésitation. Wolfram l’entendit, cette petit voix, la tentation était là et pourtant, aussi forte se présentait-elle, aussi forte il souhaitait le prendre à nouveau dans ses bras, il n’en fit rien. L’avoir tenu quelques secondes auparavant suffisait à ce pauvre cœur qui était prêt à s’arrêter tant ce petit Bambino semblait posséder un drôle de pouvoir sur sa conscience. Ils s’étaient peut-être trop rapprochés l’un de l’autre ? Il n’en savait rien. Il s’esclaffa à en avoir mal à l’estomac quand son « sempai » était en train de mettre en doute le fait que personne avant lui ne lui avait révélé qu’il était beau. D’un côté il ne mentait pas vraiment, une fois peut-être mais, généralement parce que ses conquêtes étaient beaucoup plus âgées que lui…

« « Mignon » était plus ce que j’entendais ce qui est logique quand on sait qu’en moyenne ils avaient 6 ans de plus que moi et puis, comme tu me l’as dit si franchement ça m’a surpris et quand j’y repense c’est vraiment drôle ! On n’a jamais été aussi direct avec moi ! Tu es vraiment un phénomène !»

Ce n’était pas dit pour le descendre au contraire. C’était une remarque comme une autre. Et ne venait-il pas d’avouer que cela avait gonflé son cœur ? Il est vrai que cette « déclaration » avait sonné un coup de « glas » tant il ne s’y était pas attendu comme à se retrouver chopper par son t-shirt et que ses lèvres vinrent alimenter les siennes. Malgré tout, il n’était pas stupide, il était conscient que son vis-à-vis avait dû s’armer de courage pour lui annoncer cela. Il était heureux qu’il l’ait fait, qu’il l’avait entraîné avec lui dans cette eau qui, aujourd’hui lui paraissait être à nouveau son amie toutefois, son cœur n’était pas prêt à renouer. Il n’osait pas jeter un regard au reflet que la piscine lui projetterait en pleine figure. De toute façon, son intérêt n’était gardé que sur le lycéen qui se tenait à ses côtés. Il était peut-être temps qu’ils sortent, qu’ils puissent converser de la réelle raison qui l’a emmené à l’accompagner ici, dans cet endroit qui le paralyse. Cet endroit qui le force à se rappeler et, à l’heure où je vous parle, le jeune allemand n’était tout simplement pas prêt à y méditer. Cependant, cela ne l’empêcha pas à vouloir s’amuser. Peut-être parce qu’il ressentait que cela risqué d’être la dernière fois avant un moment que tous les deux prennent du bon temps ensemble dans l’eau. London semblait en avoir plus grandement besoin que lui et c’était pour éviter de tomber dans un silence gênant que Le « gosse » qu’il ne se cachait pas d’être l’attaqua d’une propulsion d’eau créée par la paume de sa main. Vague d’eau provenant en tant qu’imitation d’une attaque connue de tous ! Le fameux « Kamehameha » de ce manga qui restera longtemps gravé dans les mémoires ! Le lieu fut vite gorgé de rire… D’un rire cristallin provenant de sa propre personne devant l’expression ahurie que lui offrait le capitaine de natation de Rps. Le retour de la médaille apparut soudainement et, il grimaça un peu, hébété avant d’accompagner son colocataire une nouvelle fois mais, évidemment, il aurait dû se douter que gamin comment était « Big Ben », ce dernier n’en resterait pas là. Il vint se positionner derrière lui, lui chuchota quelque chose à l’oreille qui le fit frissonner avant de se faire « noyer » par ses soins en y mettant tout son poids sur ses frêles épaules. Ce fourbe… Il le lui paierait au centuple. Il n’avait pas eu le temps de prendre sa respiration alors, rien d’étonnant à ce qu’il toussote une nouvelle fois. Le fait qu’il se soit écarté de lui le « lâche », ne fit qu’amplifier son désir de vengeance. Alors c’était comme ça hein ?

« Toi… Je te jure…Ne crois pas t’en sortir aussi facilement !»

Il se voulait menaçant mais, il n’en était rien. Sans y penser, sans arrières pensées, il s’était mis à battre des jambes plier ses bras qu’il pénétrait dans l’eau… Quelques battements de crawl pour disparaitre soudainement sous l’eau. En effet, le jeune allemand décida de tirer sur les plis du bas du jeune anglais pour le tirer dans l’eau avec lui et, il remonta rapidement pour rejoindre vélocement le bord qui l’aida à s’extirper de cette eau agréable. De là, il posa son « royal » fessier sur ce dernier pendant qu’il ramena une jambe contre son torse et dégagea quelques mèches gênantes pour avoir la vision libre. Quand, il le vit remonter à la surface, il l’accueillit avec un sourire victorieux et un signe V de la victoire. Le jeune homme avait un sourire colgate et, s’était mis à rire pendant qu’il s’écarta pour mieux s’allonger sur la rigidité du sol. Une main sur son estomac, il ferma un moment les yeux jouant ainsi le mort et décida de s’étirer :

« Est-ce que le capitaine de natation me donnerait un bisous pour me remercier de l’avoir détendu ? »

C’était sorti vraiment tout seul. Sans arrières pensées… Juste en guise de « jeu » mais, au final, cela ne l’était pas… Comment se sortir de « là » ? Aucunes idées… C’était dans une affaire épineuse dans laquelle il s’était plongé… Les deux mains sur son ventre, il finit par reprendre.

« On devrait rentrer au dortoir, par ce temps ce serait con de tomber malade et puis… Je ne me suis toujours pas décidé à jouer l’infirmier !»

Un clin d’œil et voilà qu’il se relève et, était prêt à aller chercher ses affaires pour retourner au dortoir. Ils étaient restés ici trop longtemps. N’empêche, que c’était agréable… Toutefois, trop fier pour l’avouer. Comment pourrait-il avouer ce que lui-même n’arrivait pas à admettre hm ? Wolfram était borné et têtu et puis, s’il restait trop près de London, il n’arriverait plus à le lâcher alors autant, qu’il essaie d’être « prudent » en évitant son voisin de chambre quand il était trempé de la sorte. Pour ses hormones, c’était très dangereux.

Ce message a été posté Jeu 1 Jan - 17:38

Tenue ➦ Je suis heureux, même plus que ça... et je ne peu pas l’avouer peut-être par « peur » de ce que ça engendrerait pour la suite, j’ai l’impression que plus je passe du temps avec Wolfram, plus je veux le garder avec moi. J’aime simplement le voir, l’entendre, son sourire... son rire. Mais je sais que c’est un joueur, un dragueur et il a tellement de conquête à son actif, comment être sûr qu’il ne me piège pas avec ses mots et ses baisers ? Peut-être parce que je veux le croire ? Je ne veux pas que ses sentiments naissant en moi soient vainc et au fond... Qu’est-ce que j’attends ? Qu’est-ce que je veux ? Je suis un idiot, un gamin indécis, effrayé et fuyard, bien que je veuille m’accrocher à ses lèvres, je n’ose pas les réclamer, mais je suis aussi un « allumeur » en temps normal, alors devrais-je être fidèle à moi-même et agir comme j'en ai l'habitude ?

L’entendre parlait de ces personnes, avec qui il fait ces... trucs m’énervent ! Oui je suis agacé rien que d'imaginé qu’à l’avenir cela ne changera pas, d'autres personnes auront droit de toucher ses lèvres qui venaient de m'atteindre plusieurs fois, de voir ce regard envieux, et le fait que je ne sois jamais capable de lui offrir « ça » je n’avais pas le droit de me plaindre, de plus... C’était un homme, enfin... Bien que je repousse tout sentiments et tout « attouchement » physique menant au sexe, pourquoi fallait-il que je sois attiré par un mec, par lui ? Ce n’est pas logique ! Je... Prenant une mine un peu « déçût » et « boudeuse » dans le sens où je n’arrivais pas à accepter ces relations qu’il avait, j’avais répondu.

« Tu trouves... Je pense plutôt que tu n’es pas mal toi non plus, tu pourrais surement avoir le plus grand tableau de chasse dépassé la vingtaine... » Jaloux ? Je ne sais pas trop ce que c’est, mais je ne dois pas continuer à être aussi « franc » autant dans mes mots que dans mes réactions, il va finir par me trouver bizarre et peut-être qu’au lieu que ce soit moi qui le fuis, c’est lui qui le fera ? Après tout même moi je trouve que je suis vraiment pathétique à réagir comme ça, mais... ça n’a plus d’importance car plus que ces pensées qui me donner envie de « pleurer» c’était sa beauté qui reflété dans mes yeux. Lui au contact de l’eau c’était surement la plus belle image que je pouvais avoir à cet instant, son rire résonnant a mes oreilles après qu’il m’ait aspergé d’une vague telle la plus connue des attaques de dragon ball z ! Je me remis dans le bain immédiatement en souriant et riant le plus honnêtement possible sans plus me poser de questions et en renvoyant l’ascenseur. Je n’y étais pas allé de mainmorte et j’avais pu profiter d’un instant d’inattention de sa part pour pousser le vice plus loin en le coulant sous mon poids, je tenta de garder mon cœur à l’abri, de le protéger de ses envies de ses sentiments qu’il me fait ressentir, je me sens trop... trop de choses en fait. Mais après mon coup dont je suis plutôt fier je m’étais éloigné très vite de lui, j’avais la pression de sa vengeance qui allait surement arriver très vite, si j’en crois les mots qu’il prononce et qui me font le narguer encore plus, haha je suis un petit chenapan ! Le voir disparaître dans l’eau après qu’il ait commencé à se diriger vers moi me fit bouger dans tout les sens et puis... ce sentiment quand vous savez que quelque chose arrive, mais vous ignorez quand ni comment ! C’est flippant ! Sans vraiment avoir le temps réfléchir je fus tiré par le bas et emmené sous l’eau, j’avais ouvert les yeux pour regarder Wolfram, avant de l’observer sortir de la piscine, la tête hors de l’eau. Envoyant mes cheveux en arrière, ces derniers avait pris une forme comique avec l’eau qui agissait comme du « gel » parfois à nous offrir des coupes de cheveux tellement classe ! Ironie quand tu nous tiens. Je gonfla les joues en voyant son signe de victoire et manqua de lever le poing vers lui pour faire style de le frapper, mais au fond je trouvais ça drôle. J’étais mauvais perdant, mais pas cette fois... On se chercher l’un l’autre de la même façon au final. Le voyant s’allonger je souris gentiment et me laissa tomber en arrière pour faire la planche avant de nager vers lui, les mots qu’il prononça me firent le regarder silencieusement. C’est vrai... Il m’a détendu et je n’ai plus cette pression sur mes épaules, mais, d’un côté je crois que je me pose trop de questions et...

« Tu as fait tout ça juste pour me « détendre » ? » C’était dit calmement, mais mon cœur battait et au final je ne le laissa pas répondre riant bêtement surement un peu « effrayé» de découvrir qu’il jouait vraiment. Je posa mes mains sur le rebord pour grimper et sortir hors du bassin à mon tour, mais wolfram allongé, quand je sortis ma tête fut placé au-dessus de celle de l’Allemand, mon regard dans le sien, mes cheveux dégoulinait sur lui et sans un mot je déposa mes lèvres sur les siennes rapidement, après ça, je me releva et je le laisse se relever à son tour, pour répondre à sa remarque.

« Dommage, je suis sur que la tenue d’infirmier t’irait bien. » Je le nargue et lui rendis son clin d’œil avant de commencer à marcher vers la sortie en prenant mes chaussures dans le casier. « On va se cailler jusqu’au dortoir, quelle idée de se baigner habillé aussi ! » Je lança cela alors que c’était ma faute, c’était pour le taquiner et empêcher qu’il relève mon geste ou que la tension soit trop « élevée » je suppose. Je ne sais pas où j’en suis ni ce que je peux dire... Après tout c’est impossible que ça aille plus loin... je ne veux pas qu’il découvre ma peur, je dois « fuir » et aller contre mes sentiments, mais est-ce que j’en serais capable ?

Ce message a été posté Ven 2 Jan - 11:52

Tenue - « Serait-ce de la jalousie que je soupçonnes ?»

Le jeune allemand ne l’avait pas laissé répondre à cette question dont au fond, il se souciait de la réponse. Là, il se retrouvait allongé, essaya de récupérer un peu l’air perdu pour avoir autant ris. Ce fut à son tour de rester silencieux à la question posée par le londonien. Est-ce que c’était réellement pour le détendre ? Au début oui mais après ? S’il l’avait embrassé c’était parce que, comme il le lui avait dit, il en avait eu envie ceci dit, n’était-ce pas mieux qu’il garde ses pensées pour lui ? S’il répond, une autre question lui sera sans doute retournée par son jeune interlocuteur alors, il préféra garder ses lèvres fermées. Lui qui était censé être le plus franc avec ses sentiments se trouvait être dans le flou total. Il comptait se relever mais, « son » visage humide apparut au-dessus de lui, il failli défaillir à cette vision. Ses cheveux semblaient si doux, ils l’hypnotisaient mais, son reflet dans ses iris finit par l’emprisonner, comme si son âme était aspirée par celles-ci. Est-ce qu’il allait l’embrasser ? Il attendit une réaction de sa part pour improviser par la suite.

Le jeune homme le laissa couvrir ses lèvres sans bouger et fut un peu « déçut » et pourtant, il ne le laisse pas supposer. Faut être idiot pour être heureux de se contenter d’un baisé d’une micro seconde et quelque part, il l’était ! Il se releva et roula des yeux à cette affirmation assurée. En tenue d’infirmier hein ? Il le voulait vraiment ainsi ? Son clin d’œil l’amusa et, il sentait qu’il n’était pas aux bouts de ses peines avec ce dernier. Se relevant et s’étirant, un sourire railleur sur les lèvres, le suivant pour récupérer les siennes il :

« Ouais on se demande qui a eu cette merveilleuse idée !! Avoues qu’en vérité tu t’attendais à ce que je t’embrasse ! J’avoue c’est très romantique dans l’eau..»

Wolfram l’assomme légèrement avec son petit poing à l’arrière de sa tête avant de se remettre en marche après avoir enfilé ses chaussures mais, aussi de prendre la feuille où se trouvaient toutes ces annotations sur les nageurs que son aîné possédaient. Il est vrai que certains méritaient un travail en dehors de l’eau pour travailler leurs muscles. Du coup, les prendre dans une compétition risquait d’être dangereux. Quoi que là, tout ce à quoi il pensait c’était de rentrer dans le dortoir tant il était gelé ! Personnellement, il riait jaune et pressa l’autre gamin à se dépêcher parce qu’il se les gelait. Pour sûr qu’il avait apprécié ce moment « magique » qu’ils avaient partagés tous les deux mais, le jeune homme n’arrivait toujours pas à comprendre ses sentiments qui le pressaient de le prendre dans ses bras et l’embrassait. Finit le temps de réflexion, il lui offrit une petite frappe sur l’épaule tandis qu’il commença un petit footing. Wolfram s’était mis à rire et, encore une fois le battit à la course baignant la pièce de fous rires.

Il referma la porte de leur dortoir et, il l’observa de dos quelques secondes. Le jeune homme passa soudainement un bras autour des épaules de son colocataire et, s’incline un peu pour embrasser doucement ce dernier sur la joue où un « Smack » se fit entendre. De là, sur une petite voix bien gentille il..

« Tu veux qu’on prenne notre douche ensemble ?»

Evidemment, il l’asticotait avant de passer sa main dans ses cheveux pour secouer cette touffe humide de cheveux. Il s’écarta de lui, posa la feuille et le stylo sur une petite table espérant que leurs autres colocataires ne la jettent pas s’ils pénétraient dans la pièce pendant leur « absence ». Il lâcha un « je blaguais » avant de s’éloigner pour reprendre une douche dans sa chambre. Cette-fois-ci il en profita pleinement et pris un peu plus son temps, se demandant comment il devait réagir à partir de maintenant devant lui. Finalement, c’était mieux qu’il ne change pas ses habitudes. Le jeune homme finit par en sortir avec un vieux pantalon de jogging gris, un t-shirt noir avec une guitare en guise de design et voilà. Quand il sortit de sa chambre, ce fut avec une serviette sur les épaules avec laquelle il se sécha rapidement les pointes de ses cheveux humides. London ne semblait pas encore sortit. D’où le fait, qu’il eut la merveilleuse idée de prendre sa feuille et de rentrer dans « sa » chambre sans demander la permission et de s’allonger sur son lit comme si, de rien n’était. Il s’était même mis à sautiller un peu sur le matelas et là..

« Il est chouette ton matelas !!! Je suis surpris ! Je ne pensais pas que ta chambre serait comme ça ! Ce n’est pas mon style de décoration mais bon !»

Il fit comme s’il n’était pas gêné de le voir « ainsi » et, en réalité il évitait de le regarder, il se mit en position assise avant de s’allonger de tout son long sur le ventre cette fois avec l’oreiller de London sûrement, son visage enfoncé dans ce dernier.

« C’est quoi ton parfum ? C’est doux et sucré… Moi qui n’aime pas ça d’habitude, je trouve que l’odeur est agréable !»

Il ne jouait pas les pervers non non…. Disons juste qu’il essayait de ne pas le regarder pour ne pas mettre mal à l’aise son hôte mais, aussi pour éviter de lui sauter dessus. En même temps, il était certain qu’il se prendrait un mauvais coup de la part de Big Ben s’il essayait….

Ce message a été posté Ven 2 Jan - 14:50

Tenue ➦ Jalousi...e ? À quel point je m’enfonce un peu plus en ouvrant la bouche ? Je me rend compte que ma franchise et mes « constatations » contre lui finissent par se retourner contre moi, mais je ne réponds pas, en fait je ne saurais même pas quoi répondre, j’ai cette impression que si je commençais à me « trouver » des excuses pour lui faire comprendre que cela n’en était pas j’allais encore plus apporter les soupçons dessus et si je disais que ça l’était ? Eh bien... Ce n’est pas le moment de plaisanter avec ça, vu l’ambiance et les émotions naissantes chez moi en ce moment je n’ai pas envie de tenter le coup, puis qu’est-ce que j’y gagnerai ? Au fond je pense toujours qu’il joue avec moi, je suis heureux de ne plus avoir l'esprit embrouillé et rempli par la compétition c’est vrai, j’avais besoin de me détendre, mais... Si tout cela n’était que pour aboutir à cet état d’esprit je ne suis pas sûr que je l’accepterai inconsciemment en tout cas j’en serai blessé de m'être laisser aller et d’avoir été aussi franc dans mes mots. Dire... que j’avais eu envie de l’embrasser, c’était vraiment embrassant et une première, je n’ai jamais eu envie d’embrasser qui que ce soit, je l’ai toujours fait pour ne pas éveiller des soupçons quant à ma phobie qui est un vrai handicape, surtout a mon âge, les gens ne comprendraient pas et ce serait vraiment la honte, sauf que... Je ne peux pas aller contre ça, c’est impossible !

J’avais déposé un rapide baiser sur ses lèvres, honnêtement j’avais envie de plus, enfin... au niveau du temps et du contact, car c’est le seul « plus » que je puisse faire justement, mais je crois que n’ayant eu aucune réponse de sa part concernant le fait que ce ne soit pas « sérieux » m’avait aussi inquiété et je préférais prendre ça comme un « jeu » aussi pour ne pas me laisser emporter dans une situation d’où il me serait difficile d’en sortir, bien que peut-être... Peut-être que quelque chose c’est déjà mis en marche et que j’ai déjà les deux pieds dedans sans que je ne puisse rien y faire ? L’avenir nous le dira.

On devait rentrer aux dortoirs, mais traverser toutes la cour de l’établissement trempé jusqu’au os avec le froid qu’il faisait, aucune veste, rien... Je paris que je vais attraper la crève, on va finir malade tous les deux et on l’aura bien mérité ! Enfin... Je suis le fautif pour le coup, mais bon. Aux mots qu’il prononça avant qu’on ne se mette à courir je l’avais simplement regardé pour lancer un :

« Qui sait. » En tirant la langue, je prenais plus mes aises, bien que c’était plus de quoi j’avais l’air en temps normal. D’un petit démon aguicheur et malin qui au final est doué pour allumer ses proies et les laisser en plan sans pitié. Avec Wolf pour l’instant je n’ai pas encore pu agir ainsi, il faut dire que l’allemand m’a souvent pris par surprise et puis quelque chose est différent, mais parfois j’arrive à faire abstraction de tout pour répondre « normalement ». Après ça on se mit à courir en riant jusqu'à notre chambre où le plus jeune arriva le premier, une fois à l’intérieur j’avoue que j’étais gelé et pourtant ça me faisait rire comme un idiot ! Mais ce dernier s’arrêta quand mon cœur « BOOM » une nouvelle fois en sentant les bras de Wolf m’entourant et ses lèvres sur ma joue... Ce genre d’attention, de geste, pourquoi est-ce que ça me fait me sentir ainsi ? Et cela n’arrangea rien quand il me proposa de prendre notre douche ensemble, je bloqua un instant silencieusement, sur le point de le « repousser » et de refuser forcément, mais il m’avoue bien vite que ce fut une blague et heureusement... Je n’aurais pas voulu que ma réaction brise ce qui vient de naitre entre nous et pourtant je prenais de plus en plus conscience que je n’allais pas pouvoir continuer ce « jeu » longtemps... Comment m’en échapper, comment fuir ? Au final je ne dis rien et part dans ma chambre pensif pour fermer la porte derrière moi et me rendre dans ma douche où je fais couler l’eau chaude... Enlevant rapidement mes vêtements, je m’arrête un instant en caressant mes lèvres du bout des doigts devant mon miroir, avant de donner un coup de poing contre le mur, bon sang... à quoi je pense ? Je suis un abruti... Rentrant rapidement dans la cabine je laisse l’eau me réchauffer restant un instant dessous en espérant que cela m’enlève tous ses sentiments et ses émotions encombrantes. L’espoir fait vivre... J’éternue une fois, deux et...

« Merde... » Je soupire et pose ma tête contre le mur en fermant les yeux. M’étant lavé et rincé, j’enfila mon peignoir, une serviette sur la tête avec laquelle je secoua mes cheveux pour les sécher je rejoins ma chambre pour voir Wolfram installé sur mon lit...

« Euh... » Je l’écouta et honnêtement j’étais surpris qu’il se trouve ici... Ma décoration ? Ma pièce était simple, j’avais quelques trophées installés sur des étagères, des livres sur une autre avec beaucoup de bouquins de math et scientifiques, vu que j’étais un génie dans cette matière et bien que j’ai refusé de rejoindre le cursus scientifique, j’aimais résoudre des problèmes, des thèses ou autres pour le « plaisir ». J’avais quelques posters de mangas éparpillés, sans que cela soit trop et des photos de moi avec mon équipe anglaise... mon frère et ma sœur sur une seule d’entre elles et mes parents seuls sur une autre. C’était plutôt simple, mais je m’y sentais bien et chez moi.

Le voyant « sentir » mon oreiller et à ces mots je rougirais presque comme un idiot, mais je choisis de m’avancer pour lui donner un coup de serviette sur la tête!

« Tu es bête ! Je ne mets pas de parfum, je sens bon de nature ! » Haha je souris fièrement, oubliant que j’étais toujours dans une tenue peu couverte et... recouvrant plus mon entre-jambe, je pris place sur le lit à côté de lui.

« Je te manquais déjà que tu es venue me trouver à peine ta douche terminée hum ? » Posant ma main sur sa tête en ébouriffant ses cheveux qui me faisaient face je reprends. « Tu es mignon comme ça aussi héhé » Je continue de le regarder simplement et calmement après avoir éternué une énième fois.

« Tu...ne sors pas ce soir ? » J’avais cette appréhension à le demander, mais je ne sais pas pourquoi cela me soulagerait je crois de l’entendre me répondre « non » et si c’était le contraire... ha... mon cœur battait déjà. Pathétique.

Ce message a été posté Sam 3 Jan - 15:20

Tenue - Wolfram ne se prenait pas véritablement la tête… Les sentiments viennent et repartent c’est ce qu’il s’était toujours dit afin de ne jamais se retrouver devant un ultimatum. Si une personne lui plaisait réellement alors, il le lui dirait mais ; attendra que cela soit possible. Qu’il y ait une chance, dans l’idée de se dérober d’ un râteau. Les histoires d’une nuit, cela veut bien dire ce que cela veut dire… Une histoire, un partage de chair sans aucunes promesses de lendemain. Il s’est imposé ça afin d’éviter d’avoir une quelconque attache, que tout devienne compliqué et qu’il n’ait plus sa liberté. Sa liberté, il y tenait comme les oiseaux aiment voler dans le ciel. Malgré tout, ce n’était pas seulement sa liberté, Wolfram ne veut pas être comme son père, ou comme sa mère qui l’a lâchement abandonné à cause de la pression. Il ne ressentait aucuns ressentiments particuliers envers cette dernière, cette pauvre femme tombée dans les griffes d’un vil loup dont seule sa beauté comptait. C’était ce que sa grand-mère paternel n’a cessé de lui dire. Que physiquement, il détenait ça des gênes de cette femme dont il ignorait tout. La preuve étant que son frère et lui ne possédaient aucuns traits particuliers.. Rien qui pourrait les relier…

Cependant… Avec London, c’était différent. Il se sentait bien à ses côtés, ses sentiments étaient ambigües mais, il lui portait un certain intérêt et pas que. Comme un petit chat, il lui procurait l’envie de le protéger et de veiller sur lui si on excepte le fait qu’il ne soit pas réellement tendre, qu’il puisse agir comme un parfait imbécile dû à son âge. A 17 ans, qui agit comme un adulte ? Personne. Excepté les coincés, les intellectuels qui n’ont que ça à faire de tirer la tronche toute la journée à vous savonner les oreilles car, tout ce que vous faites est un « crime ». Est-ce un crime de ressentir des sentiments ambigüe envers son camarade qui était puceau ? La Question du jour. Curieux de découvrir sa chambre, de passer un peu de temps à ses côtés. Découvrir si ce qu’il ressentait n’était pas un coup de tête. Autant demain, il ne ressentirait plus rien de tout ça. Ce qu’il voulait vérifier avant de s’enfoncer tout seul sur une route dont, il pourrait être incapable de rentrer.

Désireux d’en avoir le cœur net, il s’était jeté sur le lit du propriétaire. Il prenait ses aises, ils n’étaient plus à ça près tous les deux. L’adolescent était heureux de le voir en tenue si « légère ». Un coup de serviette de la part de London et le voilà qu’il avait relevé son visage et offrit une petite moue boudeuse avant de lui tirer la langue en tant que bon gamin qu’il était. A croire qu’aujourd’hui, leurs enfantillages n’ont pas suffis car sinon, il ne serait pas en train de lutiner son très cher sempai qu’il ne considérerait jamais ainsi. Des deux, il semblait être le plus vieux et tiens, une question surgit soudainement de son esprit. Il lui avait dit au début mais, en réalité, il n’avait pas le souvenir de la date exacte de son anniversaire ce n’était pas comme si c’était important…. Quoi qu’avant il voulut quand même régler leur petite affaire d’odorat :

« Quelle brute comment oses tu frapper le plus mignon kohai qui puissent exister sur terre… ? Non le plus beau que dis-je !»

Un léger fou rire laissant entrevoir deux lignes de dents blanches. Il était capable de pousser le jeu plus loin mais, avant qu’il n’en ait eu l’occasion, ses cheveux se retrouvèrent décoiffés par « ses » soins à lui. Il en était heureux et parut pendant un moment « soumis » à l’autre adolescent suite à son compliment et son attention. Même si, c’était cette question laissée échapper plus tôt qui eut l’effet de lui faire perdre légèrement les moyens.

« Qui sait ? Et si tu me manquais tu dirais quoi ? Et puis laisse-moi être certain que tu sens bon sans artifices !»

Wolfram s’était relevé à l’aide de ses coudes pour s’avancer jusqu’à ce corps, penchant son visage près de cette clavicule, il la renifla à l’image d’un loup cette odeur parfumée qui était très agréable. Presque il le mettrait en appétit ce petit. Il s’écarta après lui avoir lâché un « menteur ». Il reconnaitrait parfaitement la saveur d’un gel douche fruité, pendant un temps, dans son équipe il y avait un gars qui était fan des gels douches et shampoings aux saveurs douces et sucrées. Cette odeur… Il risquerait d’en devenir accroc alors, autant prendre un peu de distance. Assis en tailleur, il écouta sa question et pencha un peu sa tête sur le côté, un sourire à peine dissimulé. Malgré tout, il se leva du lit, ouvrit les placards du plus âgé pour en sortir un t-shirt à manche longue, un boxer et un pantalon dont ce dernier aura besoin pour se changer. Il s’approcha de lui, un sourire sadique sur le visage et voilà qu’il prit les pans de ce peignoir, plongeant son regard dans le sien et doucement, ses doigts glissèrent sur ses épaules pour les dénuder de cet habit inutile. Il l’ouvrit pendant que ses lèvres restèrent suspendues aux siennes et, soudainement il fit entrer sa tête d’ « idiot » dans le trou de ce t-shirt cassant ainsi l’ambiance qui aurait pu faire espérer bien plus et, il lui plia les bras comme tous enfants qu’on aide à l’habillage !

« C’est quoi cette tête ? Tu t’attendais à quoi idiot ?»

Une petite pichenette sur le bout de son nez, petit clin d’œil, un sourire narquois. Passant ses deux bras autour de son cou en se courbant pour se pencher vers lui une fois, qu’il venait de « jeter » sur le lit à ses côtés, le reste des bas. Un coup d’œil rapide et, il lui souffla :

« Tu vois, tu es tombé malade… Ce serait bête d’aggraver ton cas… Donc, habille-toi à moins que tu ne sois pas assez grand ? Tu sais, je me ferais un plaisir de t’aider !»

Un clin d’œil, un baisé vaporeux sur sa nouvelle addiction et, il s’écarta pour tourner le dos à son interlocuteur. Il préférait ça afin d’éluder que le concerné soit gêné à cause de son regard. Se grattant un peu l’arrière de la tête il reprit la parole pour répondre à la dernière question…

« Sinon, je n’ai rien de prévu ! N’oublie pas qu’on doit parler de ta sélection ! Je suis du genre à tenir mes promesses mon cher ~»

Ce message a été posté Sam 3 Jan - 17:42

Tenue ➦ Il me rendait fou, oui j’étais perdu dans un ouragan d’émotions et de sentiments que je ne soupçonnais pas pouvoir ressentir un jour, rien que de le voir allonger sur mon lit, celui même où je dors chaque nuit ne devrait pas me faire grand-chose, mais... était-ce à cause de tout ce qui s'était enchainé dans la piscine ? Sous mon peignoir je pouvais sentir les battements de mon cœur, sentir leur vitesse augmenter et entendre à mes oreilles les « boom » comme quand on sent son pouls. J’étais définitivement bizarre. Et plus encore en l’écoutant faire des remarques un peu embarrassantes qui me poussèrent à le frapper avec ma serviette, sauf qu’encore une fois ma réponse allait se retourner contre moi dans quelques secondes. Mais avant tout je pouvais admirer son sourire, ça n’arrangea rien, qu’est-ce que tu es en train de faire de moi Wolfram ? Ne me souris pas comme ça, ne me parle pas comme ça, ne me regarde pas... Ne me fais pas ressentir toutes ses choses... Pourtant c’était comme si j’étais attiré par lui, aspiré contre cet homme tel un aimant, plus je veux mettre de la distance plus je fais des pas vers lui. Lui ébouriffant ses cheveux que je me surprends à aimer toucher, bon sang ! Je dois me réveiller. Mais...

« Alors, je te manquais ? » Rétorquais-je sérieusement mais malgré tout sur un ton « joueur ». Avant de le sentir en mouvement pour venir se coller contre moi pour me « sentir ». Trop proche... Il pourrait surement entendre mon cœur s’affoler, je coupa donc ma respiration une seconde pour que cela ne s'entende pas, quel idiot... Puis je souffle quand il se « recule » je dois avoir l’air du plus gros imbécile à cet instant.

J’avais posé une question qui au fond sans que je ne me l’avoue m’effrayer un peu. Je ne voulais pas encore l’imaginer dans les bras d’une autre femme... Je n’aime pas ça, je n’aime pas ce qu’il fait, je n’aime pas l’acte en lui-même et je déteste toutes ces... se taper un mineur, ça doit surement gonfler leur ego. Arg. Je risque de devenir vulgaire si je les ai en face de moi, de toute façon je suis loin d’être le gars le plus poli du monde, donc tant pis. Il ne me répond pas et commence à fouiller dans mon armoire, j’écarquille légèrement les yeux sans mots. Il fait quoi au juste ? Et c’est quoi ce sourire sur son visage, automatiquement j’effectue un mouvement en arrière. Ah... Ses mains descendant mon peignoir, honnêtement je commençais à flipper, mes poings se fermèrent pour tenter de ne pas le repousser violemment et ses lèvres... ces dernières qui m’apaisent et me rende peu à peu incapable de le rejeter. Du moins tant que rien ne va plus loin, ce qui me rassura quand il me força à mettre un t-shirt, le regardant un peu perplexe me laissant pourtant faire.

« Je ne sais pas à quoi m’attendre avec toi honnêtement... » J’étais sincère, il me surprenait à chaque fois et cela depuis le début, c’est pourquoi il était le seul avec qui je n’avais pas le dessus... bien que je puisse le surprendre à de nombreuses reprises il menait la danse quoique j’en dise je n’étais pas assez idiot pour ne pas m’en rendre compte, par contre je l’étais assez pour être tombé les deux pieds dedans en ressentant des sentiments pour lui... Tel un piège qui se referme sur moi.

De nouveau enlacé par ses bras, je le regarda simplement et quand il prit la parole je souris innocemment.

« Tu t’inquiètes pour moi ? Hehe. Tu devras prendre soin de moi alors, j’aurais peut-être la chance de te voir en infirmier ! » Je le taquine un peu en gardant mon sourire sur les lèvres, ces même lèvres qui rencontrèrent encore celles de Wolf, combien cela faisait aujourd’hui ? Me relevant légèrement à l’aide de mes bras pour le regarder quand il ne me fit plus face, un rire léger s’échappa, avant de devenir un peu plus franc, j’étais content... Appuyant mon front sur l’épaule de Wolf en souriant bêtement.

« Tant mieux~ ! » Je ne pouvais pas cacher le fait que ça me faisait plaisir qu’il reste avec moi. Surement que c’était mon côté trop honnête qui me faisait agir ainsi, puis je me leva du lit pour attraper le sous-vêtement qu’il avait ramené, enfilant mon caleçon sans lever le peignoir, une fois remonté, je pus virer ce dernier bien que je n’avais pas encore mis mon pantalon, il m’avait vu bien plus dénudé à l’hôtel. Je me pencha au-dessus de lui pour attraper le pantalon et mon regard croisant le sien, je lâche.

« On dirait que je suis assez grand pour m’habiller tout seul. » En tirant la langue. « Pas trop déçus ? »

Ce message a été posté Sam 3 Jan - 20:50

Tenue - « Possible ~»

Ne jamais dire implicitement qu’une personne vous manque ou lui donner une réponse concrète à sa question. Cette même personne, risquerait de prendre trop ses aises, de croire qu’elle un total contrôle sur votre personne. C’était ce que son ancien psychologue n’arrêtait pas de lui dire. Ou peut-être l’a t’il lut dans un livre ? Qu’importe ce qu’il a lu, vu, entendu, le fait est, qu’il n’était pas prêt d’affirmait à voix haute que son sempai lui manquait. Que ce géant serait la raison de son trac, de cette vague de sentiments dont il comprenait la raison mais, avec London, c’était sur un long chemin qu’il s’engageait. Il le sentait…. Et s’il savait que la pente était plus raide qu’il ne le croyait là, alors peut-être qu’il n’aurait pas « sauté ». L’attirance physique attire toujours, et c’était un peu le cas ici… Physiquement, il possédait des attributs qui lui plaisaient…. Après… A un niveau plus personnel… A approfondir il dirait… Pourtant, le savoir malade, comme là, un simple rhume, il s’inquiétait mais, ce n’était pas une première. Pendant les attractions de la dernière fois, il lui avait passé sa veste afin qu’il ne tombe pas malade, s’était endormi sur le sol afin qu’il profite du confort sans devoir le pousser brutalement et qu’il se retrouve le dos cassé et là… Qu’est-ce qu’il faisait ? Il essayait d’hypnotiser avec son regard cet homme, cet adolescent innocent pour lui faire perdre la notion du temps. Tactilement, du bout des doigts… Il frôlait cette peau blanche… Le but n’étant pas de le déshabiller et de jouer avec ces petits bouts de chaires rosé non… Son but était ailleurs.

Wolfram ne perdit pas de temps à lui mettre sur la tête un peu brutalement ce t-shirt mais, est-ce qu’il devait s’avouer coupable si Big Ben possédait une tête un peu forte ? Il possédait cette bonne paire de joue avec lesquelles, il comptait s’amuser. Avec lesquelles, il n’hésiterait pas si l’occasion se présentait. Seulement, seules ces lèvres présentables sous les siennes furent ses « jouets ». Jouets dont il eut le droit de toucher par leur possesseur après la réponse à sa question qui l’amusa. Alors, il était si imprévisible à ses yeux ? Le jeune homme se posait sérieusement la question. Le petit loup qu’il était, laisse connaitre à cette chambre son rire… Ce petit rire.. Vraiment, qu’est-ce qu’il était mignon ! Craquant à tel point qu’il l’embrassa sur le dessus-de sa tête :

« Tant mieux, c’est ce que j’aime inspirer chez les autres ~»

Le fait que ses gestes soient illisibles. S’il était prévisible, il n’attirerait aucune sympathie, aucuns plaisirs… Ces femmes qu’il parcourt et, décide de connaitre… Une seule nuit lui suffit pour deviner ce qui leur faire plaisir… Chacun réagit différemment à certains gestes. Plus sensibles que d’autres… Cette peau si blanche… Ses doigts qui démangent pourtant, il ne tente rien. Goûter à nouveau à ces lèvres était un plaisir gonflant son orgueil. Il se sentait victorieux d’avoir son aîné dans les filets mais, qui était le véritable chasseur et le véritable prisonnier ? A ce stade, Wolfram doutait de la réelle réponse, effrayé que celui qui soit piégé ne soit d’autre que « lui ». Est-ce que c’était à cause de cette innocence qui lui était jetée en pleine figure comme ce sourire ? A la fin de ce baisé, le torse de l’anglais entièrement couvert par le vêtement chaud. Il s’était écarté.

« Ne rêve pas.. Pour me voir en infirmier me faut une récompense.»

Monter les enchères… Il se retourna et décida de boucler ses lèvres jusqu’à ce que son aîné ait terminé de se vêtir. Il avait le temps puisque, il lui avait affirmé qu’il ne sortirait pas ce soir s’il était un connaisseur, un œil averti, il aurait su que, s’il comptait quitter leur dortoir, il aurait pris plus de temps dans sa salle de bain personnelle et il ne porterait pas ces « vêtements » digne d’un grand pantouflard. Vêtu ainsi, il n’attirerait personne à moins les pervers, les saouls qui le voit en 1000 exemplaires. Le front de son « ami » contre son épaule, lui procura des picotements en bas de son échine mais, il prit sur lui et évita de se retourner. Devinant par le ton employé qu’il souriait.

« Tu sais, tu peux me dire de rester dans ta chambre si tu sens que ma présence t’ait vitale !»

Taquin… Il possédait ce don de retourner les phrases à leurs auteurs. Il pouvait imaginer ses jambes… Le bruit du tissu glissant sur les délicates gambettes de son sempai le poussa à s’imaginer, à essayer de deviner comment il était « équipé »… Pris d’une « folie » il se frappa fortement la tête afin que toutes ces pensées s’échappent et ne reviennent pas avant un moment mais, comment pourraient-elle ne pas prendre possession de son esprit quand ce visage aux joues arrondies, se penche sur votre épaule, vous tire la langue et joue un tatillon avec vos nerfs ? Mimant de l’être, déçut il traina son pouce sur ces lèvres :

« Un peu… Tu viens d’effectuer mon travail d’infirmier tu sais ?»

Se retournant complètement contre lui, il s’allongea sur le dos, clos ses paupières et reprit :

« Bon on devrait se mettre au travail… Enfin tu devrais… Moi, j’ai fait ma part du marché, je t’ai détendu, ait observé tes nageurs, pris soin de toi, j’ai droit à un petit somme non ?»

Une récompense serait mieux… Surtout si c’était un long baisé langoureux mais, il adorait dormir, il passerait tout son temps à ne faire que ça… Maintenant qu’ils étaient calmes, qu’il semblait endormi, il le questionna en repensant à sa question du début..

« Au fait, la dernière fois tu as dit que tu étais plus vieux que moi… Tu es né quand ?»

Ce message a été posté Dim 4 Jan - 6:22

Tenue ➦ À quoi je m’attendais de sa part, il n’allait pas avouer que je lui manquais, puis... S'il l’avait fait qu’aurais-je pu répondre ? Du coup ce fut un simple sourire que je lui offris à sa réponse « ouverte » ça me suffisait, je ne sais toujours pas si Wolfram prend tout ça pour un jeu ou s’il s’amuse avec moi, mais je me sens bien à ses côtés, du moins je m’amuse et c’est « léger » sauf quand nos gestes deviennent un peu trop... Intime, bien que si ce sont ses baisers ça me va, j’appréhende vraiment de me retrouver dans une situation où je pourrais mettre notre « amitié » en péril en avouant ma phobie, et s’il ne la comprend pas ? Peut-être même qu’il me trouvera bizarre ? J’ai peur que ce soit découvert car c’est la honte...

Quand j’avoua que je le trouvais imprévisible cela semblait l’amusait et j’étais hypnotisé par cet éclat, il suffisait de le voir rire pour que ça me donne envie de sourire et que mon regard reste posé sur ses lèvres, ses dents blanche et son expression agréable. Cependant je resta silencieux, profitant de nouveau de se baiser qu’il m’offrit avant d’enfiler mon t-shirt qu’il avait lui-même pioché au hasard dans mes vêtements. Je le taquina à mon tour en lui disant qu’il pouvait faire l’infirmier maintenant et prendre soin de moi, j’avoue que ça ne me déplairait pas qu’il reste à mes côtés, plus que pour veiller sur moi, je suppose que j’étais loin de détester sa présence, c’était ce qui me surprenait et m’effrayer le plus.

« Dommage... Peut-être qu’un jour j’arriverai à te faire changer d’avis. » Tirant la langue, je n’imaginais pas à ce moment-là que j’aurais pas mal de carte en main dans le futur pour que Wolfram prenne soin de moi. Puis je voulus m’assurer qu’il n’allait pas sortir ce soir, l’idée que ça puisse être le cas m’était insupportable. Du coup quand il me dit qu’il resterait ici avec moi, bien qu’il ait rajouté que c’était pour tenir sa promesse, cela me suffisait et j’étais tout simplement heureux et soulagé. C’est pourquoi j’avais laissé éclater ma joie autant avec l’expression de mon rire rassuré que les mots. À la nouvelle « attaque » du plus jeune je souris et lâcha.

« Reste. » Tout simplement. Je ne donnais aucune raison et je n’attendais rien en retour, bien que cela puisse paraître surprenant ou autre, il pouvait le prendre aussi comme une taquinerie habituelle, mais au fond je souhaitais vraiment qu’il ne parte pas. Peut-être pas toute la nuit surtout que nos chambres sont l’une à côté de l’autre alors... J’avais continué de m’habiller au taquinant pour de vrai cette fois et je pris une mine faussement boudeuse à sa réponse.

« En quoi me vêtir est le boulot d’un infirmier ? » Je le regarda s’installer en fermant les yeux, je le fixa... Peut-être un peu trop en fait, mais c’était comme si je n’arrivais pas parfois à m’arrêter de le regarder, je me sentais tellement bizarre ! Je soupire en m’installant confortablement à ses côtés.

« Désolé, je t’ai un peu forcé la main, mais merci pour ton aide. En fait, merci pour tout. » Dis-je en affichant une esquisse sincère, avant de m’allonger, regardant mon plafond, je verrai la liste après, je pouvais me reposer un peu aussi non ? Entre mes entrainements, mes inquiétudes et mon organisation pour le tournoi, notre petit jeu etc. Je dois bien avoué que je suis légèrement épuisé et puis je n’arrêtais pas d’éternuer et j’avais mal à la tête mine de rien, alors peut-être que le plus jeune avait visé juste sur le fait que je sois tombé malade... c’est vraiment ma veine. Perdu dans mes pensées, j’en fus sorti par la question de Wolfram, me relevant légèrement pour le regarder, je fis un clin d’œil montrant quatre de mes doigts.

« Dans quatre jours. Je suis né le 7 janvier ! Et toi ? Ah... tu comptes m’acheter un truc ? oui, oui je sais, je rêve ! » Question, réponse, mais je commençais à le connaitre un peu maintenant. Rapidement je m’allongea de nouveau en me tournant sur le côté de manière à voir son visage et le regardant un instant, je ferma mes yeux. « Je t’ai dis de rester, mais tu n’es pas obli...ger de dormir ici, je pour...rais te refiler ma malad...ie... » Dis-je simplement avant de m’endormir comme un bébé la tête contre l'épaule de l'ancien nageur... Rapide je sais. Mais je devais simplement être épuisé aussi, je suis encore un gamin mine de rien.

Ce message a été posté Mar 6 Jan - 10:52

Tenue - « Ne rêve pas trop ~ »

Un petit coup de boule pour le faire taire. Wolfram appréciait ses instants avec London. Loin de ces prises de têtes habituelles. Au début, il avait essayé de l’ignorer le trouvant trop agaçant à son goût. Son entrée en classe, comment l’oublier ? Pourtant, il n’aurait jamais pensé qu’ils pourraient être amis avec quelques avantages mais, il ne préférait pas faire le premier pas. Son aîné était un véritable gamin et, le mot était un peu faible mais, c’était ce qui était un atout probablement ou parce qu’ils se ressemblaient et, étaient différents qui faisait qu’il s’était relativement habitué à sa présence, à sa personnalité digne de Peter Pan et Bambi mélangé ? Qui sait ? La dernière surprise fut que son sempai l’autorise à rester et même si, leurs chambres étaient côtes à côtes, il était dans sa transe flemmardise. Quoi qu’il en dise, il était épuisé et taquin comme il est, parler sans réfléchir sur un sujet précis :

« Oh tu n’as pas peur que je te saute dessus ?»

S’il était au courant, peut-être qu’il aurait tourné 7 fois sa langue dans sa poche mais, les mots ont toujours été plus rapides que la pensée particulièrement dans son cas. Le jeune homme sentant qu’il avait mentionné quelque chose de travers ne chercha cependant pas à se faire pardonner ! La seule chose qu’il fit, c’est s’allonger sur son lit et entrer dans un état semi-comateux emporté par l’épuisement mais, aussi parce que son passe-temps favoris était dormir. Wolfram se disait parfois que c’était son corps qui réclamait tant ses heures de sommeil manquées depuis sa jeune enfance. Un autre petit rire à la question de l’anglais et tout ce qu’il lui dit fut en le regardant d’un seul œil :

« N’est-ce pas évident ? C’est connu qu’un infirmier doit habiller mais, surtout déshabiller ses patients ~»

Il y avait encore une connotation sexuelle là-dedans, il n’allait pas mentir ceci dit, il ne rapportait pas tout au sexe, disons que London était tellement facile à piéger, et que le voir parfois gêné le rendait d’autant plus mignon ou le fait même de le voir s’amuser avec le feu lui plaisait. Cependant, ses réactions à lui, étaient comme une bourrasque. Le jeune homme se demandait encore comment il allait faire pour se retenir de l’embrasser à partir de maintenant… Il allait devoir y réfléchir. Cette situation était un tantinet embarrassant pour lui…. Dans le sens qu’il ne s’est jamais véritablement casé ou plutôt… Il n’était jamais réellement tombé amoureux. S’attacher aux autres était trop lui demander, la natation, il n’avait que cela en tête même si, sa relation avec l’eau était devenue mauvaise.

L’allemand s’écarta un peu pour laisser de la place au propriétaire initial du lit s’allonger à ses côtés. Il esquissa un sourire et ne rajoute rien. Il semblait plus décontracté et le voir sous pression comme cet après-midi, il repasserait. Trop réfléchir était le meilleur moyen de tomber malade selon lui, de s’attraper des migraines carabinées et, c’est la raison pour laquelle il essayait de prendre les choses comme elles viennent. Tels que ses sentiments naissants qui le mettaient dans une situation de malaise. Il finit par lui poser cette question parce qu’il se rappelait qu’il lui avait dit qu’il était plus âgé que lui hors, son anniversaire n’était pas si loin… A son grand dam il détestait cette date, naitre le 14 février sérieux…. La honte… Ses paupières se soulevèrent comme un éclair à l’annonce ! Dans..

« 4 JOURS ??? My god c’est encore plus proche que je ne le pensais ! Rêve pour le cadeau ! Quant à moi… Ce n’est pas important… J’aime pas cette date !»

En effet, ce serait aussi le deuxième anniversaire qu’il fêterait sans « lui ». Et cette pensée le torturait. Ils étaient deux à naitre en ce jour qui fut choisi pour être celui de l’amour… Balivernes ! Courbant un bras pour le mettre à l’arrière de la tête, le jeune homme se tourna en sa direction où il le vit en train de lutter contre le sommeil. Il était vraiment mignon à agir ainsi. Même sa phrase de prévention était adorable. Passant une main dans ses cheveux soyeux il lui chuchota :

« Ne t’en fais pas je me suis fait vacciné contre ta bêtise ~ Dors bien.»

Il ne s’endormit qu’une fois que l’anglais s’était assoupi. Au final, il resta toute la nuit près de celui pour qui ses sentiments deviendraient un problème dans un futur plus ou moins lointain mais, qui lui apporteront aussi beaucoup en échange.

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La vie sous la mer, c'est bien mieux que la vie qu'ils ont là-haut sur terre!

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