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 1. Joys of roommate ∞ Dae Bak

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 19:41
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

La jeune femme inclina légèrement son visage sur le côté tout en le regardant droit dans les yeux, sans les cligner une seule fois. Délicatement, elle lui saisit la main pour l’éloigner de son visage tandis que son autre main imita le geste décrit tantôt par le jeune homme.  « Tu es gelée, il est vraiment temps de te sortir de là »  murmura-t-elle au creux de son oreille, indifférente au charme de son colocataire. La première surprise, c’était elle. Elle qui avait l’habitude que son cœur batte la chamade dans ce genre de situation, celui-ci était calme. Ce genre de scène qu’on retrouvait habituellement dans les dramas la rendait folle, mais là, niet. Elle avait passé trop de temps avec lui et il n’avait pas ce genre de relation. Il se jouait d’elle, avait-il compris qu’elle lui donnait une chance de réclamer une chose de sa part ? Non, peut-être n’avait-il pas su déceler la subtilité de ses propos. Il était temps pour elle de le décrocher de son perchoir. « J’en ai pour pas longtemps, compte jusqu’à cent et je serais revenue » déclara-t-elle simplement en retirant sa main et en se relevant. Elle attrapa sa caméra et son téléphone portable avant de quitter la pièce.

Elle monte quatre par quatre les marches menant à l’unique étage du loft et balance sur son lit, caméra et portable, pour chercher au fond de son armoire un pantalon long et un pull. Il faisait froid, ce serait dommage qu’elle passe son week-end à agoniser pour être sorti en débordeur et short en février. Enfilant ces vêtements tout en descendant les escaliers, elle enfonce ses pieds dans ses tennis et sort de l’habitation pour en faire le tour et trouver Dae Bak, mais dans l’envers du décor. « Tu ne dois même pas être à soixante-dix, pas vrai ? » C’était une façon pour elle de le détendre tandis qu’elle tentait d’analyser comment il avait réussi à se retrouver coincé de la sorte. Posant contre le mur des briques laissé par les travaux, elle se faisait une petite échelle pour pouvoir mieux atteindre le spot délicat. « Compte jusqu’à cinq » souffla-t-elle en rattachant ses cheveux en chignon éviter qu’à la sortie du monstre, ces derniers s’accrochent et s’arrachent. Saisissant de ses deux mains la sangle décorative de la veste en cuir coincée, elle soulève légèrement Dae Bak au niveau de l’abdomen malgré toutes les forces qu’elle mettait et libère enfin son colocataire de sa prison de métal. « Dois-je t’offrir du tofu pour que tu n’y retournes plus ? » plaisanta-t-elle en descendant avec précaution sa mini-estrade. « Rendez-vous à l’intérieur » lança-t-elle avant de courir pour retourner au chaud à l’intérieur.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 9 Juil - 21:36
« Tu es gelée, il est vraiment temps de te sortir de là.  » C’est enfin qu’elle le réalise ? Ou elle se foutait de moi ? Je la suppliais depuis au moins trois heures de me sortir de là, pourquoi n’avait-elle pas remarqué bien avant que j’étais gelé hum ? Je me le demandais. Mon idée pour lui échapper m’avait conduit à mon propre purgatoire. Pour le coup je n’avais pas eu une idée superbe, loin de là même. « J’en ai pour pas longtemps, compte jusqu’à cent et je serais revenue. » Cent ? Trop long. Qu’est-ce qu’elle allait faire pendant ce temps ? Compter sur cent, elle avait le temps de se faire des ramens ! Pourquoi elle me demandait de compter si loin ? Pourquoi pas trente ? C’était bien plus raisonnable. Et encore j’étais large. Elle n’était plus là, et j’avais déjà commencé à compter. J’étais d’ailleurs à trente… Et elle n’était toujours pas là ! C’était la preuve bien réelle qu’elle n’était pas du tout pressée de me sortir de là. Qu’est-ce qu’elle faisait ? J’entendais même du bruit venant d’en haut. Qu’est-ce qu’elle faisait en haut ? La porte d’entrée était en bas… Pas en haut jusqu’à preuve du contraire. J’avais envie d’hurler, mais à quoi bon hurler ? Ça ne servait à rien, et puis la connaissant, elle serait capable de me laisser encore plus longtemps perché sur cette foutue fenêtre. Ruminant tout seul, comme un idiot, dans le vide je me demandais quand elle allait venir. Soixante, il ne me restait plus beaucoup de temps avant d’arriver à cent. Plissant les lèvres, j’essayais d’écouter ce qu’elle faisait, mais je n’entendais rien. Est-ce qu’elle était toujours en haut ? Ou pas ? Bonne question. « Tu ne dois même pas être à soixante-dix, pas vrai ? »« Je suis à quatre-vingt-dix ! » crachai-je en plissant le nez. J’étais bientôt à cent même ! « Compte jusqu’à cinq. » Je ne voulais pas compter. Parce que j’allais encore compter bien plus que ce qu’elle me demandait. Ou alors c’était moi qui comptais trop vite ? C’était aussi peut-être le cas. Bien rapidement, je sentis ses mains sur mon corps, et en deux trois mouvements, elle réussit à m’extirper de là, m’offrant alors la liberté. Bordel, ce mot venait de prendre réellement son sens tellement je me sentais libre. Douloureux mais libre ! Que demander de plus ? « Dois-je t’offrir du tofu pour que tu n’y retournes plus ?  Rendez-vous à l’intérieur. » Main contre le mur, j’avais du mal à tenir droit et debout, tellement mes jambes me faisaient mal, mais aussi, toute la partie de mon buste qui avait été en contact avec la fenêtre. Une fois seul, je relevais mes vêtements et regardé mon corps. J’étais rouge, vraiment rouge, le genre de rouge qui allait virer en violacée, bleu, jaune et verdâtre pourri. Signe d’un hématome de dingue. Je soupirais en me massant la peau tout en avançant difficilement vers l’intérieur de la maison. Une fois dedans j’enlevais mes chaussures et trainais les pieds jusqu’au canapé ou je me jetais dos le premier pour soulager mon ventre. « Je meurs. » Lâchai-je en enlevant mon haut pour me mettre torse nu et lui montrer l’état de mon corps. « Je crois que j’ai besoin de glace, et de crème. » Message subliminal pour qu’elle m’aide encore un peu. Posant mes mains sur la ou j’avais mal, je soupirais en grimaçant par moment, je ne m’étais pas raté.

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Ce message a été posté Mer 15 Juil - 16:25
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Sautillant avec la grâce d'un schtroumpf vers la porte d'entrée laissée entrouverte pour éviter de perdre de précieuses secondes, la demoiselle entre la première et dans la foulée, se chausse de ses chaussons avant d'attendre le retour officiel de son colocataire et refermer la porte derrière lui. Le temps se rafraichissait et la facture d'électricité risquait de décrire des courbes de montagnes russes très coûteuses. Bien qu'elle n'avait pas à s'inquiéter de l'état de son compte en banque, l'idée d'économiser quelques yens pour s'acheter un petit caprice coûteux comme récompense la motivait à rester minutieuse.

Remplissant la bouilloire d'eau du robinet, eau déjà filtré par un engin déjà posé dans le sous-sol, elle la branche à une prise et sort deux tasses. « Je meurs », elle l'entendait agoniser dans l'un canapé du salon ce qui lui arracha un demi-sourire. La nuit allait être longue et le marchand de sable devait attendre encore quelques heures avant de répandre sa poudre magique. « Avant de mourir, voudrais-tu prendre un café ou un thé » lui demanda-t-elle sur un ton léger sans pour autant se moquer de la douleur que pouvait éprouver son ami. Attendant sa réponse, elle verse au fond de son verre trois cuillères à soupe de poudre de cacao et cherche dans le réfrigérateur une brique de lait. Elle savait qu'un lait au chocolat n'était pas le genre de boisson qui réchauffait ou emplissait son colocataire d'une joie presque enfantine, d'où le fait qu'elle se soit abstenue de lui en proposer. Dae Bak restait quelqu'un au goût très classique et parfaitement adéquat à son âge.

« Je crois que j’ai besoin de glace, et de crème. » Sans avoir besoin de se faire prier une seconde fois, elle sort du congélateur de la glace qu'elle enrobe autour d'une serviette et quitte la cuisine pour lui tendre le paquet artisanal, faute d'avoir cette espèce de bouillote à glace. Jetant un coup d'œil à l'hématome tatoué sur le ventre de son camarade, elle haussa les épaules « tu pourras toujours draguer les nanas en vantant tes mérites au combat, du style que ce bleu c'est parce que tu as fait la peau à un yakuza qui traînait dans le coin ?  » débita-t-elle à toute vitesse avant de filer, au risque d'y laisser sa peau. Enfin, du moins filer temporairement car la pommade se trouvait dans la boîte à parapharmacie se trouvant dans le salle de bain. Elle se senait fautive à cinquante pourcent, voir un petit moins car elle rejetait la faute sur la stupidité de Dae Bak. Sa position dans l'affaire ? L'opportuniste qui a profité de l'aubaine que lui offrait le manque de discernement du jeune homme. La plus petite des erreur peut être fatale, ce genre de phrase s'entend depuis l'enfance et revient en force passé le cap de l'adolescence.

La recherche fut brève, en cinq secondes elle trouva le pot. « Pas besoin que je t'aide à appliquer ça, non ? » L'odeur de la pommade ? Pas terrible. La texture ? Pire encore. Bien qu'il avait perdu la couleur uniforme de son ventre, il pouvait toujours utiliser ses mains pour se l'appliquer et le dos était épargné. Et puis, elle avait encore les boissons à préparer.


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Ce message a été posté Jeu 16 Juil - 12:46
J’étais enfin libre de cet étau et j’avais comme l’impression de revivre malgré la douleur qui persistait encore, signe que je n’allais pas restait sans reste. Après tout j’avais fait le con, alors je devais en assumer les conséquences. Et puis, si je râlais trop, elle allait forcément me faire une réflexion, alors autant rester plus ou moins silencieux. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Je pense. « Avant de mourir, voudrais-tu prendre un café ou un thé » « Un thé s’il te plait. A la bergamote si possible. » Non, je n’étais pas du tout chiant. Mais à choisir mon thé, je préférais ce goût-là. Mais la connaissant, je risquais d’avoir un thé autre que celui que je voulais. Agonisant sur le canapé, je soupirais en touchant plus ou moins ma « plaie » en me demandant pendant combien de temps j’allais avoir cette couleur-là. Surement un bon moment. « tu pourras toujours draguer les nanas en vantant tes mérites au combat, du style que ce bleu c'est parce que tu as fait la peau à un yakuza qui traînait dans le coin ? » Bien sûr. Je préférais me vanter sans avoir aucune blessure… ça faisait encore plus classe, et puis même ce n’était pas trop mon style de me vanter, encore moins de ce genre de chose. Et puis, pourquoi je me battrais contre un yakuza d’abord ? Je n’étais pas bagarreur pour un sous… J’étais juste cascadeur, ça s’arrêtait pas, je n’étais pas violent. « Ya, j’ai une tête à me battre moi ? Je suis aussi doux qu’un petit nounours. » Dis-je en tournant la tête pour la chercher du regard, sans la trouver. C’était vrai quoi. Bon, j’avais mes raisons d’être en colère et assez fourbe envers la famille qui m’avait abandonné, mais avec les autres, j’étais moi-même, j’étais juste un homme simple, et gentil. Qui ne ferait pas de mal à une simple mouche. « Pas besoin que je t'aide à appliquer ça, non ? » Prenant le pot, je le tournais entre mes doigts. « Non, ça devrait aller. Puis tu risquerais d’appuyer trop fort et de me faire mal. » Dis-je pour la taquiner. J’ouvrais le pot sans perdre de temps et en pris dans ma main pour l’appliquer sur mon hématome. C’était froid au contact de ma peau, mais ça me faisait un bien fou. Massant correctement toute la partie ou je devais y mettre de la pommade, je fis des mouvements circulaire un bon moment. Une fois bien appliquée, je me levais et posais le pot sur la table basse face au canapé. Direction la cuisine, je me lavais les mains avant d’attraper un torchon pour m’essuyer. « Il y a quelques choses à manger ? Ou pas ? J’ai un peu faim. » Dis-je en me tournant vers Jo Ah. Elle avait surement mangé, alors il restait peut-être quelque chose. Même si j’avais mangé avant de rentrer, j’avais faim de nouveau.

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Ce message a été posté Mar 18 Aoû - 16:49

Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.

Bergamote ? Où pouvait-elle en dénicher à une heure pareille de la nuit ? Elle le regarda pendant quelques secondes avant d’hausser les épaules et lui tourner le dos afin de chercher dans le réfrigérateur, un citron à presser. Cela y ressemblait, c’était jaune et ça poussait sur un arbre, elle n’allait pas non plus déranger le cultivateur pour quelques bergamotes car monsieur voulait en boire, en pleins hiver. Enfin, même si les saisons ne voulaient plus dire grand-chose puisqu’on pouvait quasiment trouver de tout si on oubliait saveur, prix ou encore les petits éléments chimiques qui modifiaient magiquement les gênes. « Un thé au citron, c’est noté » cria-t-elle depuis la cuisine, au moins, il n’aura pas de mauvaise surprise.  D’un pas léger, elle chercha un citron à presser, ça y ressemblait à des détails près ; c’était jaune et ça poussait sur un arbre. Il n’allait pas chipoter, après tout ça allait le réchauffer et il en avait bien besoin.

Attendant que sa décoction se prépare, la jeune femme alluma l’écran de son smartphone pour constater avec un sentiment partagé. Il était deux heures du matin, et ce depuis une dizaine de minute. Elle chercha une petite cuillère pour touiller le tout avant de se rendre au salon, mais elle s’arrêta en voyant son colocataire venir vers elle. « Il y a quelques choses à manger ? Ou pas ? J’ai un peu faim. » Tandis qu’il lui parlait, elle poussait vers lui, la tasse de thé au citron encore fumant tout en tentant de savourer son petit lait au chocolat.

La question de Dae Bak était pertinente, maintenant qu’elle y pensait, elle avait l’estomac vide. Les petits gâteaux, les chips, les bonbons, tous avaient été digéré. Inconsciemment, sa main se porta sur son estomac, elle commençait à avoir faim et ce que n’était qu’une question de minute pour que son estomac confirme son état. « Le frigo est vide surtout, il ne reste que des canettes d’alcool qui datent de je-ne-sais-quand. À ta place, je ne tenterai pas le diable » répondit-elle en s’éclipsant vers le salon et s’installer sur le sofa. Elle s’en souvenait maintenant, la raison pour laquelle elle devait chercher trier le courrier, pour chercher un prospectus d’un petit restaurateur du coin pour livrer un repas. Oups, petit oubli. Et puis, dans quelques heures, elle était supposée faire les courses. Tâche qu’ils faisaient parfois ensemble ou en solo, mais c’était souvent monsieur qui s’en chargeait puisqu’il cuisinait, c’était le spécialiste pour choisir ses propres ingrédients.

Pianotant les boutons de la télécommande prise à mi-chemin, elle posa sa tasse sur la table basse avant de tourner la tête vers son ami. « Je ferais les courses, as-tu besoin d’ingrédients en particulier ? » Demanda-t-elle avant de boire d’un trait sa boisson pour allumer le projecteur, histoire de voir ce qu’il y avait encore à cette heure-ci sur les chaînes de télévision.


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Ce message a été posté Mer 16 Sep - 14:09
« Un thé au citron, c’est noté  » Un thé au citron ? Mais j’avais demandé à la bergamote. Un thé Earl Grey quoi… Qui n’avait pas ça à la maison ? J’en avais acheté la dernière fois… Est-ce que je devais contester ? J’avais l’impression, que je devais juste me taire. Je n’étais pas en position de parler de toute façon. Elle était aussi vicieuse qu’un serpent. Elle était même démoniaque en clair. Je l’avais bien vu pendant que j’étais perché à crever dans cette fenêtre. Je l’avais mal éduqué, j’aurai dû mieux m’en occuper quand nous étions en Corée. Elle n’aurait pas fait ça peut-être. Enfin bref, je restais sur le canapé, en ne disant rien. C’était préférable. Pour moi. Pas pour elle. Soupirant je demandais s’il y avait quelque chose à manger, parce que j’avais la dalle, tout ça m’avait creusé la dent. « Le frigo est vide surtout, il ne reste que des canettes d’alcool qui datent de je-ne-sais-quand. À ta place, je ne tenterai pas le diable  » J’avais envie de pleurer. Pourquoi ? Pourquoi ? Oui pourquoi il n’y avait rien à manger, hein ? Elle avait tout mangé, comme d’habitude. Et si je ne faisais pas les courses, et ben elle ne les faisait pas. Voilà. Je vivais avec une adolescente ma parole, pas avec une adulte. Enfin, au vu de son âge c’était un bébé pour moi. En attendant, mon ventre criait famine. La laissant revenir vers moi, je pris la tasse une fois posée pour en boire une gorgée. Rien que de sentir le liquide couler le long de mon œsophage je me sentais mieux. Le regard tourné vers la télévision, je la regardais faire. « Je ferais les courses, as-tu besoin d’ingrédients en particulier ? » Oh. Elle allait faire les courses. Le sourire revint sur mon visage tout à coup. « Chocolat. Thé Earl Grey. Sirops de citron, Perrier. Oui Perrier, pas d’autres marques je ne les aime pas. J’ai besoin de poudre de piment, de radis noir, d’oignons, de pomme de terre, de sucre en poudre, de farine, de poireaux, choux chinois, porc, bœuf, volailles, Bref, il me faut de tout. Ça peut plus durer. Je vais cuisiner et congeler des plats. » Parce que j’en avais marre de me retrouver, souvent, sans avoir rien à manger dans la maison quand je pétais la dalle. De toute façon, c’était toujours comme ça. Me redressant pour m’assoir, j’avalais le thé d’une traite avant de soupirer. « Ton thé était délicieux, merci. » Dis-je en me levant pour laver rapidement la tasse et la mettre à sécher sur l’évier. « Jo Ah. » dis-je doucement en me tournant vers elle. « Libère ton week-end, l’entrainement commence dès cette semaine. » Dis-je en la regardant longuement.

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Ce message a été posté Mar 22 Sep - 17:51
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Mémorisant mentale la liste des courses à faire, la jeune femme continua à zapper les chaînes télévisées. Elle en avait pour longtemps, vu qu’ils avaient la tnt, le choix ne manquait absolument pas.  Elle l’écoutait, d’une oreille juste légèrement distraite avec un air désintéressé. « Ton thé était délicieux, merci. » Elle ria, il devait vraiment avoir l’habitude de la voir lui désobéir constamment. Parfois, elle se disait qu’était bien tombée. Rencontrer Dae Bak, pas seulement qu’ici mais depuis le pays natal, était vraiment une chance, un cadeau du ciel. Il l’avait rencontré lorsqu’elle était au plus bas, et maintenant, il la gardait toujours dans ses pattes. Elle savait qu’elle avait des défauts à corriger, des caprices à refreiner, mais elle n’en faisait rien et lui faisait avec. Un jour, elle lui repaierait tout ça, mais pour le moment, être gâtée, elle aimait ça. Terriblement.

« Il nous faut aussi un sac de riz, des pâtes, des chips et des kinder buenos » renchérit-elle en lui lançant un sourire taquin. Elle mangeait mal, on le lui disait souvent mais elle ne pouvait rien y faire. Lorsqu’elle bossait à l’office, la pause déjeuner lui permettait souvent de s’avancer sur son travail, de rattraper les gaucheries des autres. Alors, au lieu de perdre une heure et demie à manger, elle mangeait en vingt minutes et elle reprenait le travail. « Tu vas me laisser porter seule vingt kilos de riz, sans côté le reste ? » Elle eut alors cette expression de chat potté, tentant de gagner ses faveurs. Oui, elle voulait faire les courses. Oui, elle était feignante d’y aller seule. Les gens y allaient souvent en tandem et même en famille, et elle, au milieu de ses gens, elle se sentait seule au point qu’elle les maudissait silencieusement.  La demoiselle était une vraie profiteuse professionnelle. Dès qu’elle le pouvait, elle aimait faire appel à lui. Des caprices, elle en avait tellement qu’un rayon de supermarché ne suffirait pas à les stocker.

« Jo Ah. » Elle lève les yeux, il se tenait debout près de l’évier, dans la cuisine, à une dizaine de pas d’elle, elle qui était à moitié allongée sur le canapé. Elle n’aimait pas vraiment lorsqu’il l’appelait ainsi. Cet air sérieux ne lui sied absolument pas. « Libère ton week-end, l’entrainement commence dès cette semaine. » Elle se redresse et lui pose alors la question essentielle. « Ce week-end ou celui de la semaine prochaine car si c’est celui de cette semaine, pour ta gouverne, il vient tout juste de commencer et ce depuis presque deux heures » lui répondit-elle d’une voix enjouée voire moqueuse. La soirée avait été si longue qu’elle avait même débordée sur le jour suivant. L’idée de devoir se lever dans les heures qui suivent lui grisa un peu son expression. Si elle pouvait faire la grasse matinée, cela ne la gênait pas, mais devoir se lever dans quatre heure, c’était profaner sa fin de semaine. Le connaissant, elle était certaine qu’il allait proposer un horaire aux aurores juste pour l’ennuyer. Lui, avait certes l’habitude de dormir peu à cause du rythme soutenu des tournages mais elle, c’était une véritable marmotte le week-end en particulier. « Va falloir nous coucher, pas trop peur des fantômes ? »



Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 24 Sep - 14:47
« Il nous faut aussi un sac de riz, des pâtes, des chips et des kinder buenos » Pourquoi ça ne m’étonnait même pas ? Elle mangeait plus souvent des conneries que des choses saines. Mais bon, pouvais-je lui en vouloir ? Du tout, elle faisait ce qu’elle voulait de toute façon. Et de parler bouffe, franchement ça me donnait envie de manger encore plus. Et je ne pouvais pas manger, puisqu’il n’y avait plus rien. « Tu vas me laisser porter seule vingt kilos de riz, sans côté le reste ? » Tournant un vague regard vers elle, je compris très bien là où elle voulait en venir. Elle voulait que je vienne faire les courses avec elle. Elle ne voulait pas tout porter toute seule. Mais je la connaissais aussi très bien, car si je venais j’allais devoir tout porter pendant qu’elle ne porterait rien. Je connaissais la bête à force. Depuis le temps. Ce n’était pas notre première collocation. « Hum. Je viendrai si je suis disponible. » Dis-je en me levant pour aller ranger la tasse de thé. Les mains sous l’eau, je réfléchissais quelques instants dans le silence, enfin, le silence coupé par la télévision qu’elle avait allumé puis me tournait vers elle, dos à l’évier. Je lui fis par que l’entrainement commencerait le week-end prochain. « Ce week-end ou celui de la semaine prochaine car si c’est celui de cette semaine, pour ta gouverne, il vient tout juste de commencer et ce depuis presque deux heures » Riant en la voyant si enjouée, je croisais les bras sur mon torse sans la quitter du regard. On pourrait croire à une fille innocente et pure en la voyant réagir ainsi et pourtant, c’était une canaille et une survolté. On ne pouvait pas l’arrêter. Cette fille était une pile sur patte. Mais ça, peu de monde le savait et surtout… Fallait vivre avec elle pour voir réellement son vrai caractère. Ce n’était pas facile tous les jours. « Va falloir nous coucher, pas trop peur des fantômes ? » Haussant un sourcil, je secouais la tête avant de me décoller du meuble et sortir de la cuisine. Eteignant la lumière au passage, je m’approchais d’elle, me penchant à quelques centimètres de son visage la fixant droit dans les yeux. Tournant le visage sans la quitter du regard j’attrapais d’un coup ses deux joues et les pinçais avant de tourner son visage. « Je n’ai pas peur des fantômes, parle pour toi petite fille. » Dis-je en lâchant ses joues avant de lui donner une pichenette sur le front. « On commencera tout à l’heure si t’es en état. A l’heure du que tu veux. Pas trop tôt. J’ai besoin de sommeil, cette soirée m’a définitivement défoncé. » Dis-je en touchant mon torse. Lui faisant signe de la main bonne nuit, je filais dans ma chambre pour me coucher.

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