tenue ﻻ Ce matin, se fut en voiture qu'elle arriva, ce qui était bien rare. D'ailleurs, quelques uns de ses élèves la chambra sur cela - gentiment et respectueusement bien entendu, car ils n'avaient tout simplement pas l'habitude de cela. Du haut de ses escarpins rouges, la jeune femme rejoignit la salle des professeurs pour ensuite se rendre dans le bureau du grand supérieur. Le saluant poliment, se penchant tout bat il lui adressa quelques mots sympathique avant de prendre des nouvelles de son père. Ne restant que dix petites minutes dans ce grand bureau, Sayo rejoignit sa salle de cours. En entrant, elle poussa un petit soupire. Aujourd'hui, avec sa classe principale, un sujet bien fâcheux et souvent affaire de polémique : l'Anarchie au sein d'une société. Ce genre de sujet la passionnée mais elle n'était pas sûr que ses élèves soient aussi enjoués qu'elle. Du moins, c'était du cours, alors ils n'avaient certainement pas le choix. Elle ne les avaient que sur les trois dernières heures de la matinée. Elle commençait en douceur avec des premiers années.

— Vivre en société permet à l'homme de développer ce que nous qualifions « d'entraide », effectuant également une avancée dans ses progrès et ambitions personnels, tout en mettant au profit le savoir d'autrui.

Voilà le sujet donné aux plus âgés. Certains pouvaient avoir son âge, mais cela ne la gênait pas. Beaucoup tirait à cet instant des têtes de déterrés, comprenant qu'ils allaient passer trois longues heures à débattre sur cette phrase. Tout sourire, la demoiselle passa son cours en bougeant un peu partout, illustrant par le grands gestes ses paroles, ses réponses, écoutant ses petits protégés avec grande attention et respect mutuel. Bien que dans ces cours, tous étaient libre de parler quand bon leur semblait, il était bien sur évident qu'il y avait certaines limites à adopter. Mais beaucoup ici disait « nous sommes ici chez nous - on fait comme chez maman. » Grande maman de plusieurs centaines d'élèves, c'était un chiffre énorme, mais elle assumait !

La dernière sonnerie se fit entendre, elle se trouvait derrière son bureau. Toujours aussi souriante, la métisse remercia tout le monde, leur souhaitant une bonne journée. Tous lui disait au revoir en passant devant sa personne. Elle ne capta absolument pas les petites discussions qui se faisait quant à la personne qui était postée devant sa porte. Certes, un bel homme ne passait pas inaperçue et le second de cuisine ne dérogeait pas à la règle, n'est-ce pas. Rangeant ses affaires, elle sursauta un peu en entendant une voix soudaine, alors qu'elle pensait être seule. « Excusez-moi mademoiselle, mais seriez-vous d'accord de venir manger avec un charmant jeune homme dehors. » Relevant son visage vers le concerné, elle fut en premier lieu surprise de le voir ici. Gênée, elle l'était. Heureuse, d'autant plus, mais cela elle le garda pour elle-même. Lui souriant tout simplement, rangeant son dernier livre sans le quitter du regard, elle n'eut pas le temps de répondre à sa première phrase qu'il en plaça une seconde.  « Enfin, à moins que tu sois occupée. »  Descendant de l'estrade, la jeune femme se posta devant le coréen. Pour une fois elle n'était pas si petite, grâce à ses chaussures, mais elle ne le dépassait toujours pas. — Tu es adorable Tae. Mais je suis libre, je ne reprends que dans deux heures. Ponctuelle, sans manque de respect ni marque d'affection, elle se trouvait encore dans l'établissement. Elle ne pouvait donc pas se permettre d'afficher quoi que se soit. — Et en plus tu t'es embêter à cuisiner. Le trouvant véritablement craquant, la demoiselle fit une petite moue en embrassant délicatement sa joue en guise de remerciement. C'était une surprise magnifique qui embellissait sa journée. Le baiser trahissait son contentement intérieur et laissa de côté donc les petites règles.

Fermant sa salle à clé, elle marcha donc au côté du plus âgé. — Mais tu ne travaillais pas aujourd'hui ? Oui, elle avait même retenue les jours où il était de service. Enfin, c'était pas bien compliqué, il bossait comme un acharné selon elle - ce qui était admirable à ses yeux. Menant son preux chevalier dans la pelouse de l'académie, au pied d'un arbre un peu reculé ; ainsi à l'abri du plus grand nombre de regard gênant - bien qu'il y en avait toujours et elle s'en foutait, elle s’essaya délicatement, s'étirant doucement sous la fatigue d'être restée debout toute la matinée, perchée du haut de ses escarpins rouges.  — Je voulais passer te voir ce soir, étant donné que je ne travail pas demain matin. Un sourire était toujours là, sur ses pulpes. Sourire radieux, dont le cuisinier était le seul à bénéficier.  Elle avait eut donc déjà l'idée de le voir aujourd'hui, mais sa venue était bien plus belle que la sienne, pensa-t-elle.

Croyant aux paroles du coréen s'en discuter, elle trouvait que lui laisser deux heures pour souffler un peu était généreux de la part de son supérieur, sachant pertinemment que c'était un travail physique et stressant. D'ailleurs, la demoiselle c'était toujours demandé comment Tae Oh faisait pour supporter tout se stresse permanent - toujours courir partout, toujours tout gérer. Elle aurait eut bien du mal, même en comprenant parfaitement la passion que l'homme vouait à la cuisine.  

Assise donc à ses côtés, elle releva sa longue chevelure en queue de cheval haute, afin de ne pas être gênée durant le repas. « Tu peux passer. Tu sais que tu es la bienvenue chez moi. » Un doux sourire se percha sur les lèvres de la nymphe, elle baissa doucement les yeux sur les mains de son interlocuteur. C'était la première chose qu'elle regardait chez un homme en général, et celles du second de cuisine étaient magnifiques, d'après son analyse et son goût personnel. Elle pouvait rester là pendant des heures à les regarder, jamais elle ne s'en lasserait. Par ailleurs, l'heure n'était pas au rêve, car il fallait bien répondre.  —  Alors je viendrais. J'attendrais la fermeture pour rester un peu avec toi. Elle savait que les horaires des restaurants dépendaient seulement des clients. Mais même s'il venait à terminer à une heure peu raisonnable, elle serait tout de même présente. Avoir quelqu'un avec soit est toujours plus agréable que de finir la soirée seule, n'est-ce pas.

Observant le brun déballer son sac, la jeune femme vit ses yeux s'agrandir au fur et à mesure qu'il déballait les plats. Elle se sentait toujours un peu plus gênée, car elle imaginait que préparer tout ça avait du lui coûter beaucoup de son temps. « Ce n'est pas grand chose. Si tu viens ce soir je me rattraperais. » Que répondre à cela ? En premier lieu elle se sentait tellement nulle face à lui : c'est vrai qu'une femme ayant apprit à cuisiner ne peut de toute façon rien contre un homme dans le métier, et deuxièmement ... C'était énorme. Enfin, pour un petit repas soit disant improviser pour une petite surprise, ce n'était effectivement pas rien, pensa-t-elle.  —  Tu es fou Tae... C'est énorme tout ce que tu as fait. Faisant une petite moue, Sayo jouait quelque peu nerveusement avec ses doigts bien que discrètement.  — Ce soir après le boulot, si tu acceptes bien entendu, viens chez moi. C'est moi qui te préparera ton repas. Sortir d'une rude journée, voir d'une rude semaine : c'était un peu sa façon à elle de vouloir le faire décompresser. Certes, cela ne serait pas aussi bon que lui mais elle ferait de son mieux - du mieux qu'elle pouvait faire pour satisfaire les papilles du coréen.  — Comment ça, après le boulot tu pourras décompresser un peu ... ? Je sais que je ne pourrais pas faire autant de merveilleuses choses que toi, mais je peux au moins essayer de te faire goûter les plats de mon pays natal. Et puis cela lui permettrait de passer un peu plus  de temps avec lui ; mais ce détail, elle le garda pour elle. —   Sauf si bien entendu tu as mieux à faire. Je comprendrais. Lui souriant toujours autant, certainement déçue s'il lui refuserait cette soirée, la jeune femme s'en remettrait.

Dans le premier compartiment, elle reconnue le plat typique coréen. Un large sourire illumina son visage : elle avait voyagé là bas plus jeune avec son père adoptif : elle n'en avait gardait qu'un souvenir radieux et magnifique. —   Ça me rappel tellement de chose... Parlant plus pour elle-même finalement, elle était tout simplement nostalgique. Oui, avec de la simple nourriture, et alors ? Parlant la langue natale du coréen, elle se demandait sincèrement comment ça c'était passé pour lui à son arrivée au Japon. Mais jamais elle n'avait eut le courage de lui demander car c'était personnel - plus qu'un autre sujet. —   Je ne sais absolument pas comment te remercier Tae. Le regardant dans les yeux, un sourire doux, tendre, sincère et radieux sur les lèvres, l'australienne aurait voulu que les deux heures déjà entamée deviennent plus longues.

Entendre qu'il acceptait son invitation la comblait et elle ne savait même plus comment le camoufler. Prenant une grande inspiration afin de donc, reprendre un caractère stable et serein afin de ne rien dévoiler au beau coréen. Elle se demandait déjà ce qu'elle pourrait bien cuisiner. Si cela n'était pas au goût du cuisinier, que ferait-elle ? Sûrement pleurer ou déprimer toute la soirée lorsqu'il serait partit.

Son air mélancolique n'avait pas été voulu, simplement, elle se revoyait avec son père adoptif dans ce beau pays qu'était la Corée du Sud. « Si tu veux me remercier, continue à sourire, c'est ce qui te va le mieux. » A l'entente des mots du jeune homme, Sayo se sentit plus que gênée. Elle devint légèrement rouge et essaya de ne pas le faire voir à son interlocuteur. Cela l'aurait d'autant plus gênée. Soufflant discrètement, elle lui adressa un doux sourire, comme il ui avait demandé bien que tout à fait sincère. — Oui, pardon Tae. Seulement t'es kimbap me rappellent mon enfance. Et c'est si agréable. - Je continuerais de sourire tant que tu es là. C'était une vérité dissimulée sous une promesse. « Bon commençons. Deux heures ça peut passer vite. Bonne appétit. » Faisant un petit oui de la tête tout en répondant à la petite formule de politesse que lui avait adressait Tae Oh, elle joignit ses baguettes en prenant un petit maki, le posant délicatement entre ses pulpes. Savourant, fermant les yeux sous la douceur que ressentait son palais Oui, c'était un extase culinaire, pour de la cuisine si simple apparemment. Avalant doucement, elle rouvrit les yeux en posant ses pupilles, admiratives sur le coréen. — Je ne sais même pas comment définir ça... C'est tellement bon... Et encore, les mots me manquent. Je crois que je n'ai jamais mangé de meilleurs plats que les tiens Tae. Ayant goûté à la cuisine servit dans son restaurant, la jeune femme pouvait appuyer ses dires ! Elle était autant amoureuse du personnage que de ses mets : elle était aux anges. — Je vais finir par ne jamais quitter ton restaurant si tu continue à me cuisiner tant de chose aussi bonnes les unes que les autres. Le taquinant un peu, la jeune femme n'osa plus le quitter du regard mais s'obligea, intérieurement en se tapant presque dessus. Quitte le des yeux Sayo, on le sait tous qu'il est sexy mais tout de même ! Reprenant son attention sur ses baguettes et le repas, la jeune femme sentit son cœur battre anormalement. Ah, que c'était embêtant.

« Tu veux que je viennes à quelle heure ce soir ? » Elle n'avait pas prévu cette question et retira délicatement ses baguettes de ses lèvres. — Si je me souviens bien, tu termines vers vingt-et-une heure, vingt-deux heure ? Alors je dirais vingt-trois heure ? Ou un peu plus tard, histoire que tu te décontractes un peu. - Enfin, je ne veux rien t'imposer, alors viens quand tu veux toi. Envois moi juste un petit message pour que je sache. De nouveau, un petit sourire glissé à la fin de sa phrase, la jeune femme reprit un petit quelque chose avant de relever de nouveau son visage vers son interlocuteur. « Ta matinée n'était pas trop dure ? Tu n'as pas eu d'étudiants rebelles qui t'ont embêtés ? » Il était vrai que son travail n'était pas dés plis aisé, mais elle avait connu des classes bien plus désagréables. — Mh, je dirais qu'elle a été assez rapide. La première moins que les trois dernières car j'avais des premières années et ils ne sont pas toujours disciplinés et ne comprennent pas encore les enjeux de leur carrière ici. Un petit soupire lui échappa. — Mais ils ne sont pas méchants. Les autres heures donc j'ai eu mes dernières années. Le sujet était assez polémique - l'anarchie, et je suis très satisfaite de leur savoir faire et de leur raisonnement. Cela se voyait, elle aimait ses élèves et son métier. elle aimait les mener jusqu'au bout et les soutenir. — Et toi alors ? Tu me sembles épuisé en ce moment. - Tu sais, le sur-ménage ce n'est pas conseillé, tu devrais faire attention à toi. Oui, elle se souciait de sa santé, de son bien être et s'inquiétait surtout de ce que pouvait entraîné une fatigue accumulée. Elle ne voulait pas qu'il arrive quoi que se soit au beau jeune homme et cela se ressentait véritablement et sincèrement dans sa voix.

« Tu dois être une chouette professeur. J'envie tes élèves. » La jeune femme fut surprise et ne sut pas toute de suite ce qu'elle devait répondre. Elle ne s'était jamais mise en considération afin de savoir si oui ou non elle était un professeur que l'on pourrait qualifier de cool. Sûrement, car entendre ses élèves dire que c'est comme chez eux avec plus de respect lorsqu'ils sont dans sa salle, cela prouve alors bien des choses. — Oh.. Et bien... Je pense qu'ils me revoient bien cette image ? Souriant au cuisinier, elle reprit. — Lorsque tu seras un peu plus en forme et lorsque tu auras du temps libre, passe si tu veux. Tu peux rester pour une heure. Et puis tu verrais la façon dont ça se déroule. Sa réflexion de toute à l'heure lors de son entrée dans l’amphithéâtre ne lui avait pas échappé.  

Il était vrai qu'elle s'inquiétait pour l'état de santé du coréen, et malgré ses mots, cela ne l'empêcherait pas d'essayer de prendre soin de lui. Mais cela, elle le débutera ce soir. « Il faut dire aussi, je rentre assez tard chez moi et je ne me couche jamais très tôt non plus. »  Ses horaires étaient compliquées, c'était une vie difficile qu'il avait choisit, pensa-t-elle. Mais sa passion rattrape le tout, ce qui la fit finement sourire. — Certes, ton métier n'est pas facile, mais prend soin de toi au moins. Elle savait qu'il n'était pas à l'aise sur ce sujet mais cela lui semblait important. Même si c'était embêtant d'avoir des remontrances (bien que peu violentes de la part de la jeune femme), elle ne pensait qu'au bien être du second de cuisine.

« Tu veux que j'emmène un dessert ce soir ? » Les baguettes dans la bouche car elle venait de prendre un sushi, elle lui adressa un petit sourire, attendant pour répondre car faire la mal-polie  - en plus d'être en compagnie de Tae Oh, ce n'était pas son truc. « J'ai vu une nouvelle petite boutique qui semble vendre de délicieuse pâtisserie. » Avalant doucement, elle fit un petit geste - toujours aussi raffinée de la main. — Non, ne t'embête pas. Et ne ramène rien, seulement toi. Un petit rire mignon lui échappa. Cela la gênerait s'il apportais quelque chose.

Elle cogitait déjà dans sa tête ce qu'elle allait pouvoir préparer ce soir. Elle rentrait à dix-sept heure. Cela lui laisser le temps de prendre une douche en arrivant, se changer, réfléchir encore un peu et attaquer d'une manière militaire ses plats ! Elle stressée également un peu suite au fait qu'il était cuisinier. C'était comme masser un kinésithérapeute : impossible ! Mais elle le fera quand même, tel une battante.
Elle arrêta de manger quelques temps après. Elle ne mangeait pas énormément, c'était l'un de ses nombreux problèmes qui était causé par sa maladie. Elle soupira pour elle-même, elle ne voulait pas que Tae Oh pense qu'elle n'avait pas appréciait ses préparations. — C'était très bon Tae... Merci infiniment pour ce repas. Penchant légèrement sa tête pour appuyé ses remerciement, elle priait au fond d'elle pour qu'il ne remarque pas son appétit d'oiseau.

Délicatement, elle regarda sa montre nous voulant pas que le coréen soit en retard au travail. sans compter le trajet, il lui restait une petite heure. Elle attendit qu'il termine à son tour pour l'aider à ranger, ne supportant pas rester sans rien faire. Durant cette action, elle avait de nouveau les mains du restaurateur devant ses yeux. - Ah non Sayo, ne recommence pas ! Pas ses mains, ne les regarde pas ! Se mordant légèrement la lèvre inférieure sous ses paroles intérieures, c'était trop tard, elle suivait déjà les doigts du jeune homme du regard, mais discrètement tout de même.
Une fois tout rangé dans le sac donc, la jeune femme s'étira non sans grand mal mais avec prestance tout de même. Le coup de barre après midi, c'était le plus difficile à passer. A cet instant, elle pensa à Tae Oh, tournant doucement son doux visage vers lui. La fatigue se sentait d'autant plus lorsque l'on avait déjà des heures à rattraper. Cela pouvait être éprouvant de résister à cette dernière. Compatissante bien qu'elle n'avait pas le même niveau d'heure en retard que le brun, la jeune femme prit son courage à deux mains ! — Je n'ai pas envie que tu t'endormes au volant en partant. - Il nous reste une petite heure, profite en pour te reposer. A la fin de sa phrase, elle tendit ses mains et elles se posèrent sur les épaules de celui qui faisait tant battre son cœur - et c'est tant dire, lorsqu'elle le toucha. — Allonge toi, tu vas voir. Pour le rassurer, Sayo afficha un sourire doux, réconfortant et agréable. L'une de ses mains attrapa soigneusement et délicatement le bras de Ryu et lui fit venir poser sa tête sur ses cuisses. — Ferme les yeux.

Son cœur battait vite, elle avait envie de mourir intérieurement et se demandait bien d'où lui était venu l'audace de l'approcher autant. Là, elle glissa ses longs et fins doigts à travers la chevelure du brun au niveau de son front afin de les ramener en arrière. — Je ne peux pas faire grand chose contre ta fatigue, je ne suis pas super woman. Mais je peux au moins t'aider à te reposer, surtout avec la journée qui t'attend. Lui souriant toujours autant, elle lui massa tout d'abord les tempes. Elle était d'une douceur incontestée, elle s'appliquée et faisait tout pour rendre cet instant dés plus agréable.

Massant délicatement les tempes du coréen, passant ensuite à son front, puis le menton tout en revenant enfin aux temps - un petit massage n'a jamais fait de mal après tout et la demoiselle venait de le prouver. Laissant le cuisinier s'endormir, elle glissa simplement ses doigts dans la chevelure brune du jeune homme. Ses quelques caresses lui permettait de le laisser se reposer au mieux, du moins dans cette situation. Elle était posée contre l'arbre, elle n'osait pas regarder Tae Oh plus de dix secondes, par peur qu'il se réveil et qu'il se demande pourquoi est-ce qu'elle le fixait ainsi. Alors, quand ses pupilles n'étaient pas sur lui, ils se baladaient en face d'elle. Des élèves la regardait au lion - certains, elle les connaissaient, d'autre simplement de vue. Ah, cela ferait bien du bruit dans les couloirs, que se soit entre élèves ou entre professeurs. Qu'importe, elle s'en fichait, car à cet instant, elle était bien plus que comblée. Apaisée, sereine et emplit d'un bonheur qui crée une certaine sensation en elle qui lui était presque inconnue, Sayo posa finalement son regard sur le second de cuisine et ne s'en détacha pas. Il était beau. Bien trop beau, raffiné mais masculin. Des traits doux mais qui trahissait une certaine dureté, une envie de liberté autant que de vie. Un corps parfait pour un mental tout autant comparable. C'était ainsi qu'elle le voyait mais qu'elle gardait et garderait sûrement pour elle. Elle aimait glisser ses longs doigts dans la chevelure du bonhomme : ils étaient doux et sentaient bon. - Ah, les sentiments d'une femme sont si compliqués.

C'est au bout d'une demi-heure qu'elle vit les paupières du coréen légèrement bouger pour enfin apercevoir ses yeux. Lui adressant un doux sourire, à la fois beau et rassurant, elle quitta ses mains de sur lui pour le laisser reprendre ses esprits convenablement .« Je me suis endormi ? » Hochant la tête pour lui dire que oui, elle n'ouvrit pas la bouche pour le laisser décuver un peu de sommeil. C'était agréable un peu de silence après le réveil, parfois. Le regardant se redresser, elle ne pu s'empêcher de remarquer la peau découverte du jeune homme lorsqu'il s'étira. Non Sayo ! Ne regarde pas plus longtemps ! Détourne t'es yeux ! Le faisant, elle se demandait bien d'où lui venait se self contrôle. Soupirant discrètement, pour elle-même, une seule pensée lui vint à l'esprit : il avait une peau aussi parfaite que le reste ! « J'ai fais une bonne sieste, merci beaucoup Sayo. » A la voix de Tae Oh, elle tourna son visage radieux vers lui en souriant, dévoilant ainsi légèrement ses belles dents. — Ne me remercie pas Tae Oh. C'était un plaisir. Elle ne mâcha pas ses ots car ils étaient vrais, bien que c'était bien plus qu'il ne pouvait penser. « En temps normal, j'ai beaucoup de mal à m'endormir en pleine journée comme ça. Tu dois être une superwoman. » Elle se mit à rire en baissant légèrement son visage, assez gênée. Secouant doucement la tête, elle ramena quelques unes des mèches de cheveux derrière son oreille, tombées lors de son mouvement de tête. — Je n'ai rien à voir là dedans. Tu es simplement fatigué et ton corps n'as pas pu résister à un instant de pause. Ce qui n'était pas faux non plus, mais elle était vraiment touchée par les paroles du coréen. Le taquinant un peu avec ses mots, elle passa doucement ses mains sur son visage, ramenant sa longue chevelure bien en arrière. —Je ne veux pas que tu sois un retard, on commence à y aller ? Il ne restait plus que dix petites minutes, voir quelques unes au rabais mais sans plus. S'étirant délicatement à son tour, Sayo se leva pour se retrouver sur ses talons. Attrapant son sac, elle attendit que son compagnon fasse de même, lui souriant toujours.

Quittant le petit parc intérieur de l'établissement, ils passèrent par l'extérieur, bien que cela engagé sûrement à croiser la plus grande partie des élèves. Enfin, de toute façon, comme dit précédemment et chose qu'elle pensait sincèrement, elle se fichait de ce qui pouvait se dire, assumant parfaitement et avec un rand plaisir (voir plus) la compagnie de l'étranger. — Si ce soir tu te sent vraiment fatigué ne te déplace pas d'accord ? Je préfère que tu te reposes. Elle souhaitait vraiment qu'il soit présent mais elle voulait qu'il prenne soin de sa santé. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. —On à toujours moyen de décaler. Et puis, ce n'était pas la première et dernière fois qu'il viendrait manger chez elle, alors bon. Malgré tout, elle allait priait cette après-midi pour qu'il se sente mieux avec le peu qu'il venait de dormir et qu'il se pointerait devant la porte de son appartement.

Ils arrivèrent devant le portait de l'université. Sayo sortit pour accompagner le coréen jusqu'à son véhicule. Elle savait qu'il aimait ça, et que d'ailleurs, il en retapait une. — Je voulais te dire. Si un jour tu as besoins pour ta voiture que tu es en train de retaper, n'hésite pas surtout, d'accord ? Elle ne s'y connaissait pas autant que lui mais curieuse comme elle l'était, elle connaissait certains domaines. Curiosité non mal placée, elle aimait simplement apprendre de nouvelles choses : la découverte était importante.
La première sonnerie de l'après-midi se fit entendre, elle se tourna légèrement et son air déçut ne pu être caché. Ah, au moins une chose qu'elle n'avait pas réussit à mettre sous son self contrôle. Bien qu'elle allait le revoir très vite - le soir même, la jeune femme tira une petite moue en le regardant, sachant qu'elle n'avait rien pu cacher. Cela lui donnait une mine triste mais toujours aussi mignonne, bien qu'elle vint sourire juste après. —Je ne te retiens pas plus longtemps. Se penchant légèrement, elle déposa un léger baiser sur la joue droite du jeune homme. — Merci encore Tae Oh. C'était merveilleux. Gênée par son geste mais assez forte pour l'assumer, elle reprit. — Bon courage pour cette après-midi et pour ce soir aussi.. Et soit prudent sur la route autant qu'avec t'es couteaux. Cette fois-ci, se fut un sourire différent qui prit place sur ses lèvres. Nostalgique autant qu'heureux, elle ne pouvait définir la sensation qu'elle éprouvait à cet instant. Ses dents blanches apparentes, elle laissa le coréen partir, lui faisant un petit signe de la main afin de le saluer une dernière fois. Elle aussi devait y aller, mais préférer être un peu en retard et le voir partir, plutôt que de s'éclipser sans l'avoir regardé.