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 T'as du punch dans tes poings ! | Miyuki

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 14:03

T'as du punch dans tes poings !
 

Tenue | Son corps rencontra le mur avec brutalité et une grimace lui échappa quand il se prit le coup de poing en plein dans l'estomac. Il se pencha vers l'avant, retombant contre le corps de son agresseur, passant son bras par dessus son épaule pour se soutenir, histoire de ne pas tomber au sol. Il toussa légèrement et râla, remontant son nez le long de son cou pour lui murmurer encore une provocation au creux de son oreille. « Tu frappes comme une fillette. » Peu enclin à avoir autant d'humour, son agresseur lui offrit un autre coup dans les côtes puis dans son visage faisant claquer l'arrière de son crâne contre le mur du même mouvement. Cette fois, ça avait été une jolie droite, Aleksei devait l'avouer. Comment avait-il pu se retrouver dans cette position ? Pourquoi avait-il prit le libre arbitre de provoquer ce groupe de garçon jusqu'au point qu'il soit devenu leur pushing ball ? C'était l'envie, pour Aleksei, de se sortir de l'ennuie. Il aimait se battre, il aimait occasionner des bagarres, ça ne changeait pas et pour se divertir, il n'avait rien trouvé de mieux que de titiller leur patience, jusqu'à ce qu'il se voit prit à partit. A son tour, il donna des coups, une gauche, une droite et un nouveau coup fut donné à son joli visage pour le stopper, l'avertissant de ne pas exagéré de trop. Attendez, on rend pas les coups à parts égales ? La triche... Son arcade sourcilière pissait le sang, tout comme sa lèvre, mais son adversaire n'était pas non plus très propre maintenant.

Il s'échappa du couloir, assez pour avoir un peu plus d'espace et pouvoir rendre les coups avec plus d'aisance mais alors qu'il allait trébuché, il se rattrapa à quelqu'un. Il releva son nez vers son sauveur et... « Miyuki ! Tu tombes à pique... » Il se planqua littéralement derrière lui alors que les trois garçons arrivaient. Par dessus l'épaule de Miyuki, Aleksei pointa les adversaires du doigt. « Vas-y, c'est eux qui m'ont fait ça, attaque-les. » Et il poussa délibérément Miyuki dans les bras du premier arrivé pendant que lui recevait dans les siens son agresseur de toujours. Il éclata de rire quand il s'écroula avec lui, essayant de prendre le dessus pour pouvoir non pas accuser les coups mais les donner. Miyuki, quand à lui, venait de recevoir son premier coup. Avec un peu de chance, ils pourrait s'en sortir à deux contre trois, ça n'était pas encore tout à fait équitable mais quand même... il était plus assuré de sortir vivant avec l'aide forcée de Miyuki. Alors que son agresseur semblait presque HS, Aleksei se leva et alla aidé Miyuki en repoussant d'un coup de pied dans le dos, le garçon qui semblait avoir prit un malin plaisir à frapper le beau visage du Japonais. Pauvre Miyu, à cause de lui il se retrouvait blessé mais dis donc, il avait l'air franchement plus sexy comme ça. Amusé, Aleksei le lui fit remarqué, entre deux coups échangés avec son partenaire. « C'est sexy le sang sur ton visage Miyu. » Et paf, il se recevait une droite faute de son inattention. C'était comme s'il jouait, littéralement. Malgré la douleur, il souriait, riait, peut-être d'ailleurs que c'était la douleur qui lui faisait cet effet.

Faudrait quand même qu'ils pensent à s'échapper dès qu'ils en avaient l'occasion. Si c'est pas les agresseurs qui les tuaient, ça serait les professeurs qui viendraient les séparer parce qu'en plus d'avoir eue des spectateurs, l'un s'était alarmé qu'il allait chercher les profs. Toujours un pour tout gâcher de toute façon...

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 19:00
Aleksei & Miyuki
T'as du punch dans tes poings !


Tenue - Je rangeais mes affaires lorsque j’entendis une discussion entre plusieurs élèves. Apparemment, une bagarre avait éclaté dans une salle voisine, que c’était du 3 contre un. Je soupirai un coup, quel âge avaient-ils pour en faire tout un raffut ? Cette histoire ne m’intéressant guère, je me contentai de tout ignorer en terminant de ranger mes affaires. Portable à la main, je m’amusais à faire défiler les actualités des réseaux sociaux et ne vis pas quelqu’un me foncer dedans, faisant ainsi tomber mon téléphone. « Hé ! » Le fautif releva sa tête et je reconnu Aleksei, mais à peine ai-je eu le temps de me plaindre, qu’il se cacha derrière moi. La surprise pouvait se lire sur mon visage. Même si je ne comprenais pas ce qu’il se passait, je n’eux pas de mal à faire le lien entre la discussion précédemment entendu et l’état d’Aleksei. Ce dernier confirma cette pensée quand il me montra ses agresseurs du doigt. « Non mais tu as cru que j’étais ton chien ou quoi ?! » Qu’il se débrouille sans moi ! C’est lui qui a commencé cette histoire, qu’il la termine sans m’impliquer dedans. Je ne voulais pas me retrouver dans une sale situation, surtout pas à cause de lui. Et sans me demander quoique ce soit, je me retrouvai propulser vers l’avant et atterris dans les bras d’un des grands gaillards. « Je n’ai rien à voir avec… » Je n’eux pas le temps de terminer ma phrase qu’il me donna un premier coup dans le ventre, coupant net ma respiration. Je ne voulais vraiment pas m’impliquer dans tout cela, mais je n’étais pas du genre à me laisser taper sans raison, c’est pourquoi, je lui ruai à mon tour de coups. Mais comme mes agresseurs étaient au nombre de deux, quand je réussissais à en frapper un, l’autre me le rendait assez violemment. Je n’eux pas à attendre longtemps pour avoir ce désagréable gout métallique dans la bouche, et des douleurs un peu partout sur mon corps. Aleksei allait me le payer très cher pour m’avoir impliquer dans tout ça ! On continua à me frapper au visage quand Aleksei éjecta mon assaillant. Il ne put s’empêcher de sortir une remarque dès qu’il eut une occasion. Je lui lançai un regard noir. Franchement, je ne savais pas ce qu’il me retenait de le frapper. Est ce qu’il trouvait ça drôle ? Et comme si ma demande a été entendu, Aleksei reçu une magnifique droite. Je me surpris à afficher un sourire. « Haha ! Bien fait ! » Bim, cette fois ci, elle était pour moi.

Je tombai par terre sous la violence du coup. J’étais sonné, mais bizarrement, cela m’avait permis d’envisager la fuite comme solution. Même si je n’avais eu aucun tord, je ne pouvais me permettre de me faire attraper par nos agresseurs ou par les professeurs. Voyant qu’un des gars se rapprochait dangereusement de moi, je me relevai rapidement et lui attrapai sa jambe pour le lever subitement. Il perdit l’équilibre et tomba sur le dos. J’aurai pu m’enfuir seul, laissant Aleksei contre ses 2 opposants. Je le regardai pendant quelques secondes à se faire frapper. Ce con continuait à sourire et à rigoler, à croire que cette situation l’amusait. Devrais-je l’aider ? Le laisser ? Partir ? Finalement, je décidai de lui rendre son coup de main en fonçant sur un de ses agresseurs, ce qui le propulsa face au mur. Je me mis à courir malgré mes douleurs et me tournai vers Aleksei pour lui demander de faire de même. « Cours ! ». En fait, je m’attendais à ce qu’il partait dans une autre direction que la mienne, mais il était toujours derrière moi et nos agresseurs aussi. Ils ne voulaient pas nous lâcher, et il était hors de question que je sorte de l’université dans cet état là. Je me contentais de courir et de tourner à chaque fois que j’en avais l’occasion dans le but de les semer. Mon souffle devenait de plus en plus irrégulier, j’avais mal, j’en avais marre, je préférais limite cogner à nouveau contre eux que de courir ainsi. J’étais prêt à m’arrêter quand je reconnu la porte de nos vestiaires. J’attrapai vivement le bras d’Aleksei et l’emmenai avec moi dans les vestiaires en refermant rapidement la porte derrière nous. Dos contre la porte, je mis ma main sur la bouche du fautif pour éviter qu’il rigole. Cette situation semblait tellement amusante qu’il en était réellement capable, j’en étais sur. Maintenant, il ne restait plus qu’à espérer qu’ils ne nous retrouvent pas.
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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 1 Juil - 14:42

T'as du punch dans tes poings !
 

Tenue | Il faut avouer que ça ne se faisait pas de se réfugier derrière quelqu'un. C'était lâche et vraiment risqué. Après tout, qu'est-ce qui prouvait que Miyuki allait l'aider, hein ? C'est pas comme s'ils étaient des amis, au contraire, ils avaient plutôt tendance à toujours se chercher les poux, à se chamailler pour un rien, mais c'était jamais bien méchant. Disons juste que c'était leur jeu à eux deux. Leur occupation. Quand ils se taquinaient, ils appréciaient et c'était d'un commun accord visiblement. « Peut-être, en tout cas t'aboie autant ! » Aleksei repartait à l'attaque de son assaillant, sa lèvre le faisant souffrir. Il avait comme l'impression qu'elle avait un peu gonflé d'ailleurs, sans doute à cause du coup qu'il s'était prit et qui l'avait fait saigné.
Les coups pleuvaient de façon assez considérable. C'était affolant l'allure à laquelle ils pouvaient se frapper chacun entre eux. A croire qu'ils se croyaient sur un ring et qu'il y avait quelque chose à gagner. D'accord, à gagner il y avait la fierté et la survie, il fallait l'avouer. Alors qu'il envoyait à Miyuki un faux compliment, il se prit un coup faute d’inattention, et Miyuki se mit à se foutre ouvertement de sa gueule mais se reçu également une droite. La gorge d'Aleksei laissa échapper un rire encore plus fort que d'habitude. Comment pouvait-il vraiment être aussi hilare dans une situation pareille ? Pas sa faute, il y avait tout un tas de situations qui lui donnait le fou-rire.

C'était pas le moment de baisser la garde. Il se retrouva prisonnier contre le mur, son agresseur ayant trouvé comment le frapper sans lui laisser le temps de réagir. Ça devenait critique. Heureusement, Miyuki lui sauva la mise mais lui cria quelque chose de franchement idiot. Courir ? Pourquoi ? Ils n'allaient tout de même pas fuir, si ? Bon, les professeurs n'allaient pas tarder à arriver alors si, il fallait qu'il abdique, qu'il déclare forfait et se mette à courir. Il se mit donc sur ses talons, le suivant rapidement, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Sa gorge le brûlait, jamais il n'avait couru aussi vite. Son poignet se retrouva prisonnier des doigts de Miyuki qui le fit bifurquer vers une porte qu'il referma directement derrière lui. Il se retrouva plaqué contre, la main de Miyuki sur sa bouche. Il attrapa le poignet du japonais avec son fou-rire évidant qu'il étouffait contre la paume de la main de son « compagnon ». Toute fois, il regagna vite son sérieux quand les pas se fit entendre de l'autre côté de la porte, accompagné de la voix des trois types. Il fit même en sorte de faire taire sa respiration, portant à son tour la main sur la bouche de Miyuki en regardant ce dernier pour lui interdire de faire le moindre geste. Finalement les pas s'éloignèrent et il put dégager sa main et la sienne en reprenant sa respiration qui s'était fait sifflante. « Putain. » Il se pencha vers l'avant, ses mains sur ses genoux, toussant même légèrement. Il passa son bras sur sa bouche, effaçant le sang qui s'échappait de sa lèvre et grimaça en essayant de toucher à son arcade blessée. « On dirait que toi aussi t'as souffert. Tu crois que ton groupe va vouloir me casser la gueule ? » Il inclina la tête en observant le japonais, un sourire moqueur aux lèvres. Aleksei ne perdait pas une seule occasion pour titiller son monde. Encore plus si l'un du groupe se retrouvait pris dans une bagarre, est-ce que ceux qui avait prit des photos allait les mettre sur le net ? Ça pourrait être marrant de savoir Miyuki dans une mauvaise posture face à son manager... Très tentant faut l'avouer.

Des pas se fit entendre à nouveau dans le couloir et un drôle de bruit à la porte. Il resta en suspens avant de pousser rapidement Miyuki et d'essayer d'ouvrir la porte qui refusa de s'ouvrir. « YAH ! » Il frappa contre la porte, s'excitant dessus comme un taré mais personne ne sembla venir à son « secours ». « Je rêve où on vient de nous enfermer ? Si je chope ce connard je l'étripe ! » Il frappa encore à la porte mais décidément, ça ne servit à rien. Ils étaient pris au piège, tout les deux. Au moins, ça leur servirait de leçon pour avoir osé se donner en spectacle dans les couloirs. Il soupira et donna un dernier coup de pied à la porte avant de se tourner vers Miyuki, constatant l'ampleur des dégâts en détaillant chacune de ses blessures et chacun de ses bleus qui commençaient, doucement, à apparaître. Sûrement comme son propre visage d'ailleurs. « Pourquoi c'est pas avec une meuf que je suis coincé ? Quoi que toi, tu dois en être à moitié une. » Il le contourna et ouvrit un des casiers des vestiaires pour se servir tranquillement d'une serviette, histoire d'essuyer son visage, ou de tamponner un peu ses blessures.

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Ce message a été posté Mer 1 Juil - 21:17
Aleksei & Miyuki
T'as du punch dans tes poings !


Tenue - Comment en étais je arrivé là ? Il y avait à peine cinq minutes je m’apprêtais à rentrer tranquillement chez moi et voilà que maintenant, j’étais en train de me faire tabasser. Cela faisait depuis des années que je ne m’étais pas servis de mes poings. La dernière fois remontait à l’époque du lycée où je me battais encore contre Shun. Surtout qu’à cause de notre popularité montante, je devais avant tout penser à notre réputation et à éviter au maximum les conflits physiques. J’étais donc, en quelque sorte, rouillé. De plus, ils étaient à deux contre moi, ma victoire était vraiment pas assurée. D’un côté, j’aurai aimé que Shun soit là pour être à trois contre trois et ainsi gagner avec fierté, mais d’un côté, je ne voulais pas le mêler à cette histoire, même si Aleksei n’avait eu aucun scrupule à m’impliquer dans cette affaire…

Car même s’il avait tendance à me taper sur les nerfs et que je voulais le laisser à sort, je ne pouvais pas l’abandonner. Après lui avoir débarrassé son agresseur, je lui criais de courir. Je n’aimais pas admettre ma défaite, mais dans ces conditions, je n’avais plus le choix. Enfin, il n’était pas obligé de faire la même chose que moi, c’était juste un conseil pour sa survie. C’est tout.
Après avoir couru à se déchirer les poumons et les muscles, je trouvai enfin une échappatoire. Sans même prévenir Aleksei, je l’attrapai et l’emmenai avec moi dans les vestiaires. Je pouvais sentir à travers ma main son amusement face à cette situation. Je voulais l’assommer pour qu’il se taise mais il finit par effacer sa présence lorsque les voix des 3 gaillards se font entendre. Je retins moi aussi la respiration et ne bougeai plus face à la demande du coréen. Les secondes passaient pour des minutes, j’avais l’impression que cet instant allait durer une éternité. Je n’avais pas peur d’eux, et jamais je n’aurai peur, mais je ne voulais pas me frotter à nouveau contre eux, pas dans cet état là. J’étais salement amoché et je ne pourrai surement pas sortir avant quelques temps pour ne pas créer de rumeurs.
Heureusement, j’entendis les bruits de pas qui s’estompèrent, nous laissant enfin seuls. Mes jambes lâchèrent sous mon poids et je me retrouvai en position assise, les jambes tendues contre le sol. Ma tête s’appuya contre la porte et repris une respiration haletante. J’avais mal partout, surtout à la mâchoire. Pour la première fois, je ne voulais pas me voir dans un miroir, je redoutais la sale tête que j’avais. Et pour couronner le tout, j’eux droit à un sourire moqueur d’Aleksei. « S’ils te cassent pas la gueule, crois moi, c’est moi qui le ferai. »  Comment pouvait il trouver cette situation drôle ? J’allais me faire tuer par Yu Jin dès qu’il saura que je m’étais battu. Enfin, il verrait tout de suite que ce n’était pas du tout de ma faute et que je n’ai fais que me défendre. Le seul fautif ici, c’était Aleksei ! « Mais vu que je ne m’attaque pas aux blessés ce sera pour une autre fois. » Même si je mourrai d’envie de lui mettre mon poing dans sa gueule. Je m’étais retenu pour pouvoir récupérer et ainsi partir le plus rapidement possible.

Mais ma récupération fut interrompue par Aleksei qui me poussa précipitamment sur le côté. Vu comment il s’excitait contre la porte, je n’eux pas de mal à deviner ce qu’il se passait. Les paroles de mon « compagnon » me le confirmèrent. Je soupirai un grand coup. Ça ne pouvait pas être pire, vraiment. Parmi toutes les personnes du lycée, pourquoi devais je me retrouver enfermé avec Aleksei ? D’ailleurs, il me fit la remarque, bien sur avec sa touche personnelle « d’humour ». A nouveau, j’eux envie de lui sauter dessus et de le ruer de coups. J’étais prêt à surmonter mes douleurs pour le corriger à bon coups de poings. « Je te signale que c’est toi qui t’es caché derrière moi ! Alors de nous deux, on se demande c’est qui la femme ! » J’essayai de garder mon calme en cherchant mon portable dans mes poches. Je me souvins alors que je l’avais laissé dans le couloir, encore une fois, c’était à cause d’Aleksei. Je soupirai. « T’as ton portable ? »

Aleksei se servit naturellement d’une serviette et commença à nettoyer son visage. Avec beaucoup d’effort, je me levai et marchai doucement vers les casiers. Le sang me cachant légèrement ma vue, je l’essuyai avec la manche de ma veste. Je ne pus m’empêcher de grimacer au contact de la blessure. Je cherchai une trousse de secours ou du moins un désinfectant. Je voulais limiter au maximum les risques d’infections et les cicatrices. Après avoir fouillé les vestiaires, je trouvais enfin ce qui ressemblait à une boite de premiers soins.  Il y avait dedans du désinfectant, du cotons, des pansements de toute types, avec ça nous pourrions nettoyer nos plaies. J’humai le coton d’antiseptique et m’approchai silencieusement d’Aleksei. D’un coup de main rapide, je jetai sa serviette, puis j’appuyai le coton sur son arcade sourcilière et mon autre main lui tint sa tête pour éviter qu’il ne bouge. « C’est pas en frottant comme une fillette que ça va se nettoyer ! »
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Ce message a été posté Ven 3 Juil - 14:37

T'as du punch dans tes poings !
 

Tenue | Aleksei, avoir des scrupules ? Absolument pas. Jamais. C'était même interdit chez lui. La vie était un peu comme la jungle. Les plus faibles ne s'en sortaient jamais et c'était la sélection naturel. Aleksei ne se laissait pas marcher sur les pieds, il risquait encore moins d'être faible. Il fallait qu'il marche sur les autres avant que ça ne soit l'inverse qui se produise et il l'avait très bien assimilé. Il ne pouvait pas changer, ni se remettre en question. Il avait une facilité à toute épreuve et il avait délibérément poussé Miyuki à s'engager avec lui. À s'allier pour être sûr de pouvoir s'en sortir vivant. Cette histoire était bien mal partie, encore heureux que Miyuki ne soit pas trop faible de son côté et ai un instinct de survie. Voilà qu'il se battait lui aussi, sauvant la mise – sûrement contre son gré – d'Aleksei.

Mais toute bonne chose à une fin et peut-être qu'Aleksei s'en trouvait soulagé. Se faire taper dessus est une chose mais son corps commençait à souffrir et la sonnette d'alarme avait été tiré depuis qu'il rendait moins de coup le temps de reprendre un peu ses esprits face à ceux qui lui avait été donné. Il ne refusa pas la fuite de Miyuki et le suivit même, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent dans les vestiaires, à l'abri. Du moins, il l'aurait cru. Après une petite frayeur en entendant à nouveau les voix de l'autre côté de la porte, ces dernières s'estompèrent et il pu reprendre correctement sa respiration et parler à nouveau, même si ses paroles se trouvaient moqueuses et à l'encontre de Miyuki. D'ailleurs, sa réponse ne se fit pas attendre et amusa encore un peu plus Aleksei qui échappa un rire. « Vraiment ? Sentir tes petits poings sur moi serai vraiment jouissif. Fais-toi plaisir ! » Entre eux c'était comme ça. Ils se cherchaient, c'était même devenu une occupation quand ils se croisaient. Il n'y en avait jamais un pour rattraper le niveau de l'autre, à croire qu'ils étaient sur le même pied d'égalité. « La diva se la joue grand cœur ? Si touchant. » Mais vint le moment où il entendit le bruit du verrou. Il ne savait pas si c'était un des gaillards, un professeur ou quelqu'un venu les piéger là juste pour s'amuser en sachant bien que pour Miyuki, être enfermé avec Aleksei serait un vrai calvaire. Tant pis pour lui, on signait son arrêt de mort, on scellait son destin sans même entendre ses objections.

Comment pouvait-il se retrouver dans une situation pareil ? Qui viendrait les sortir de là, hein ? Est-ce qu'on aurait le malheur de les enfermer ici pour toujours ? Ou alors jusqu'aux prochains cours de gymnastique. Il se garda bien de faire tout un plat pour cette porte close, préférant attendre gentiment plutôt que de tout casser. Ses muscles lui donnaient l'ordre de se tenir tranquille vu tout ce qu'ils avaient pris dans cette petite bagarre. « Je ne me suis pas caché, je t'ai ôté l'ennui que je voyais dans ton regard. Tu savais pas quoi faire, je t'ai offert une chance de te défouler. Je suis trop aimable... » Il sourit et posa son index sur la poignet, la bougeant encore un peu mais rien. « Écoute, si j'avais mon portable, tu crois que je ne l'aurais pas déjà sortit pour appeler quelqu'un ? » Il lui jeta un regard qui voulait dire « réfléchis un peu avant de parler ». Tandis qu'il cherchait à trouver un linge qui lui permettrait de s'essuyer, Miyuki en fit autant de son côté, bien que lui cherchait plus précisément de quoi se soigner. Le brésilien tapota délicatement ses blessures, la serviette se teintant doucement de couleur rouge sombre. Il avait reçu des coups fatales pour son beau visage. Combien de temps garderait-il les bleus et les cicatrices ? À peine s'eut-il posé la question que sa serviette lui échappa et qu'une fulgurante douleur assaillit son arcade. Quand il comprit ce qu'il se passait, il n'hésita pas à enfoncer le peu de ses ongles dans le bras de Miyuki qui retenait sa tête. « Putain mais tu peux pas être doux ? Sale rat ! » Il serra les dents, le dégageant rapidement avant de tapoter son arcade en grimaçant de douleur. Si tous les infirmiers étaient comme lui, il n'y aurait plus de malade sur terre. Ou du moins, plus de malade qui se disent malades ! Il attrapa à son tour un bout de coton qu'il humidifia de désinfectant et fit mine de se soigner avant de sauter sur Miyuki pour lui faire subir le même sort, tapotant le coton, sans douceur, sur son arcade et sa lèvre. C'était une vengeance personnelle, ouais. « J'vais te soigner moi, tu vas voir. Bouge pas ! » Il appuyait fermement le coton sur ses blessures. S'ils avaient prévus de s'entraider et de se soigner comme ça... ça présageait presque une nouvelle bagarre. Mais si celle-ci était à coup de désinfectant, c'était au moins une bagarre intelligente et sans risque d'infection ou de blessures. Il le plaqua contre un casier, le coinçant entre le meuble et son corps, l'obligeant à garder la tête immobile en lui tenant son menton entre deux doigts, pendant que son autre main continuait de tapoter ses blessures ensanglantés. D'accord... si Aleksei était aussi infirmier, il n'y aurait plus de malades sur terre, tout pareil !

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Ce message a été posté Sam 4 Juil - 13:34
Aleksei & Miyuki
T'as du punch dans tes poings !


Tenue - Le rire d’Aleksei se fit entendre. «  Tu vas regretter de m’avoir donné la permission !  » En fait, ça ne m’étonnait même pas de voir Aleksei se fait tabasser par les autres, c’était même logique. Il avait toujours ce sourire qu’on avait envie de le lui ôter. Et puis, c’était une vraie tête à claques à toujours titiller la limite des autres. Je n’avais même pas besoin de savoir la raison pour laquelle Aleksei se faisait frapper pour savoir qu’il avait tord. Le pire dans tout cela ? C’était que je ne le détestais pas, enfin pas autant que je le présumais. Cependant, je lui en voulais d’avoir fait de moi un punching ball. Je n’allais tout de même pas lui remercier de m’être fait frapper !

Mais à croire que je n’avais pas suffisamment subit comme ça, la porte fut verrouillée, nous laissant tous les deux enfermés dans les vestiaires. J’étais assez mature pour ne pas piquer de crise face à cette situation alors qu’en réalité, je maudissais le ciel de m’avoir fait ça. Mais au moins, ce qui était sur, c’était que je ne risquerai pas de mourir d’ennui avec lui. D’ailleurs, j’attendais ce qu’il allait sortir face à ma remarque, Aleksei avait toujours le moyen d’embrouiller un cerveau, un peu comme moi. «  Tu as surtout laisser une chance aux autres de se défouler sur moi ! » J’eus mal rien qu’à l’idée de m’être fait frapper. Je lui demandai ensuite s’il avait son téléphone, mais au lieu de me répondre calmement par un oui ou par un non, j’eus droit à toute une mise en scène. Ce qu’il pouvait être susceptible, encore pire qu’une femme. Et après il ose me traiter de meuf ! «  C’est ce qu’une personne normale aurait fait, mais avec toi, on ne sait jamais.  » Sur ces mots, je partis chercher de quoi me soigner. Il ne fallait jamais sous estimer les petites blessures, car mal les traiter pouvait avoir de grosses conséquences. Etant une idole, je me devais de faire attention à mon physique. Je me demandais comment nos agresseurs ont pu oser blesser mon visage, surtout qu’il y en avait un qui adorait me frapper sur les parties visibles de mon corps. Celui là aussi allait recevoir mon courroux divin, même si je n’avais aucune idée de qui il s’agissait.

Ce n’était qu’en ouvrant le quatrième casier que je trouvais ce que je cherchais. Je voulais tout garder pour moi, mais en voyant comment Aleksei grimaçait lorsqu’il se « soignait » que j’eus une bien meilleure idée. Un petit rire s’échappa de ma bouche tellement j’avais l’impression d’être un génie. C’était mon premier rire depuis cette rencontre avec le coréen. Qui a dit que la vengeance était un plat qui se mangeait froid ? Je n’étais pas patient alors je n’hésiterai pas à sauter sur la première occasion qui se présentera à moi. Et c’était l’occasion rêvée ! J’imbibais discrètement le coton d’antiseptique, puis m’approchai rapidement du blessé. Sans lui crier gare, je lui enlevai sa serviette sale et attaquai sa blessure avec mon coton. «  Arrête de faire ta chochotte !  » Malheureusement, le brésilien se détacha, un peu trop rapidement à mon goût de mon emprise. Mais à voir comment il grimaçait, j’éclatai de rire tout en applaudissant. J’étais fier de moi. La réaction d’Aleksei était juste trop drôle à voir ! Je rigolai tellement fort que ça accentuait mes douleurs. Cependant, mon rire disparut à l’instant où je sentis une intense brulure au niveau de mon arcade puis au niveau de ma lèvre ouverte. L’imbécile avait décidé de se venger en me faisant subir la même chose. Je comprenais alors sa réaction de tout à l’heure, puisque je ne pus m’empêcher de grimacer à mon tour. Ce fut une erreur de ma part de ne pas avoir penser à sa vengeance, mais en aucun cas je ne regrettais mon geste. «  Lâche moi !  » Je débattais mes bras dans tous les sens dans l’espoir de me libérer, mais il me coinça rapidement entre le casier et lui. Le brésilien s’amusa ensuite à tapoter mes blessures. Je serrai mes dents pour ne pas montrer ma douleur mais fallait l’avouer, ça faisait un mal de chien ! «  T’es nul en tant qu’infirmier !  » Je levais ma main pour m’approcher de sa blessure à la lèvre puis cette fois ci, ce fut avec douceur que je lui nettoyai sa plaie. Même si ma précédente action prouvait que je pouvais être un très mauvais infirmier, je restais bien meilleur qu’Aleksei ! «  Tu devrais te sentir très honoré de te faire soigner par moi !  » Après tout, ce n’était pas donné à tout le monde de se faire soigner par une célébrité, surtout par moi… Cependant je n’allais pas rester aussi doux plus longtemps puisque je profitai d’un petit moment d’inattention d’Aleksei pour lui appuyer plus fermement sur la blessure. «  Oups !  » A cet instant je me libérai en lui tirant ses cheveux sur le coté.  Puis je m’éloignai d’Aleksei pour revenir vers le centre du vestiaire. Je regardai aux endroits où il m’avait touché, à cause de lui, ça saignait encore plus ! C’était un vrai crétin ! Quoique, vu comment sa lèvre s’est mise à saigner et à la façon dont je lui ai tiré les cheveux, ma vengeance était à demi accomplie.
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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 4 Juil - 22:19

T'as du punch dans tes poings !
 

Tenue | Regretter de lui avoir donné la permission de le frapper ? Franchement, Miyuki pensait vraiment qu'il ne lui rendrait pas les coups au centuple ? S'il voulait garder un visage potable, il ne valait mieux pas qu'il se frotte contre Aleksei. A moins que Miyuki ne soit complètement masochiste ? Ce qui ne l'étonnerait qu'à moitié. La diva avait, parfois, l'air d'être un peu trop diva autant qu'il pouvait être complètement taré. Là, il était dans sa période con, à faire l'effarouché parce qu'Aleksei l'avait inclus dans sa petite bagarre. Certes, ils s'en étaient ressortis avec des bleus et des plaies mais ça leur avait passé un petit moment, non ? C'est la façon qu'avait Alek de penser, ce qui n'était sûrement pas celle de tout le monde. Mais Aleksei se fichait bien de ça, lui. Il n'en avait que faire de l'envie ou la non envie des autres, pourvu que tout fonctionne dans son sens. « Laisse-moi noter que t'es une vraie tapette. » Et il pensait chacun des sens de ce mot. Il sourit et s'éloigna, prenant une serviette pour se tamponner le visage. C'est là que Miyuki l'attaqua, cherchant à le blesser encore plus qu'il ne l'était. Une chochotte, lui ? Sans aucun doute. Aussi bien il ne souffrait pas quand il se prenait les coups, autant là il souffrait de se prendre les coups de tampons du Japonais. Le pire, c'est qu'il semblait fier de lui et qu'il riait comme un bien heureux. L'enflure... Mais la vengeance pointait son nez. Assez vite d'ailleurs. Assez pour le surprendre et le prendre à son propre jeu. Il faisait même tout son possible pour bien lui rappeler que lui aussi avait des blessures à soigner. Ce fut au tour d'Aleksei de rire à gorge ouverte, son regard rivé sur le Japonais. « On dirait qu'on est aussi doué l'un que l'autre alors. » Il sourit et fut surpris de sa douceur. Il aurait même pu s'adoucir lui aussi en retour. « C'est pas parce que t'es une star que je dois me mettre à genoux. » Il grimaça, penchant la tête pour essayer d'échapper à la pression soudaine sur sa lèvre. Il avait profité de son inattention pour lui faire mal, hein ? Le fourbe...

Alors que la starlette s'était éloigné, essayant d'évaluer les nouveaux dégâts, Aleksei avait reprit un bout de coton et un pansement avant de s'approcher de lui. « Faut qu'on en finisse, sinon on va se vider de notre sang. T'en fais pas, j'te tabasserais plus tard. » Au moins quand ils se seront un peu remis de leur blessure d'aujourd'hui. Il tapota son arcade et plaça le pansement en appuyant bien sur sa blessure au passage. Bon, pour sa lèvre, il ne pourrait rien faire, un pansement à cet endroit ne tiendrait pas. Pas grave, il n'aurait qu'à attendre que le sang sèche, il n'avait qu'à pas passer tout le temps sa langue dessus. C'était franchement dégueulasse le goût du sang, même s'il en était habitué depuis le temps. Il jeta les déchets à la poubelle et lui tendit un pansement, histoire qu'il lui mette, essayant de rester impassible même s'il savait qu'il se vengerait en lui faisant mal également en l'appliquant. C'était sensé être ça leur relation ? Se faire mal mutuellement comme deux masochistes ? « Je penserais à toi quand je verrai ta tête amochée dans les magasines. C'est presque un honneur de savoir que ton maquilleur devra redoubler d'effort pour t'embellir. » Un sourire moqueur ourla ses lèvres alors qu'il alla s'asseoir sur un banc, fouillant dans un sac de sport trouvé dans un casier. Non, ce n'était pas à lui mais aller savoir, peut-être qu'il y avait des choses intéressantes dedans. En plus d'être un voyou, il était un voleur. Mais il n'avait pas la moindre onces de gêne ou de pitié. Ce qui est trouvé est à garder, c'est tout. Oh, un mp3. Ben hop, dans sa poche. Il reposa le sac et passa à un autre trouvé dans le casier juste à côté de lui. Qui sait, il finirait peut-être par trouver un téléphone, enfin... si seulement il osait l'espéré parce que, franchement, c'était pas dit. Il ne leva même pas son nez quand il parla à l'intention de Miyuki.  « Rends-toi utile, cherche quelque chose à grignoter, j'ai faim. » Un ordre, carrément, comme s'il le prenait pour son sous-fifre. En même temps, si Aleksei trouvait une porte de secours, il était sûr qu'il serait ravi de l'avoir laissé fouiller alors il pouvait prendre un peu sur lui et agir au lieu de rester planter là.

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Ce message a été posté Lun 6 Juil - 14:53
Aleksei & Miyuki
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Tenue - Tapette ? Moi ? Certes je n’étais pas l’homme le plus courageux du monde, mais en aucun cas je me voyais comme une tapette. En quoi c’était mal de penser aux conséquences ? Même si, je n’étais pas bien placé pour parler de conséquences, puisque moi aussi je n’en faisais qu’à ma tête. D’ailleurs si j’étais réellement une tapette je ne serais jamais rester près d’Aleksei. Je n’avais pas peur de lui, ni de ses bras musclés. C’est pour cela que je ne manquai pas de sauter sur l’occasion de me venger. C’était facile de passer à autre chose pour lui, il ne pensait qu’à lui même. Mais je n’allais pas le laisser tranquille, j’étais rancunier et il n’allait pas tarder à le savoir. Après avoir vu la magnifique réaction de mon cher Aleksei, j’éclatai de rire. Je regrettais juste le fait de ne pas avoir eu de téléphone pour le prendre en photo. C’était une petite vengeance mais je me surpris à me contenter de ça. Après tout, nous allons être enfermé je ne sais combien d’heures ensemble donc lancer des hostilités ne rendrait pas les choses faciles. Sauf que le brésilien a jugé bon de se venger et me rappela mes diverses plaies. Moi ? Pas doué ? J’étais cent mille fois plus doué que lui ! Je lui montrai donc ma capacité à soigner les autres comme pour lui prouver qu’il avait tord. Je n’étais pas la okasan des CD pour rien ! Je souris. «  Tu le devrais pourtant !   » Sur ses mots, je me libérai de lui, puis m’en éloignai après lui avoir fait mal.

J’étais à nouveau sur mes gardes quand il s’approcha de moi. Je fis comme si je n’avais pas entendu sa dernière phrase et lui lançai un regard mécontent. Je n’aimais pas quand il avait raison, mais ce serait vraiment idiot de continuer ainsi, pour l’instant en tout cas. Je pris un nouveau coton et me nettoyai doucement mes blessures. Si je ne devais prendre que le bon coté de la chose, c’était que les picotements dus au désinfectant ne me faisaient pas aussi mal que lorsque c’était Aleksei qui me soignait. Je fus surpris de le voir me tendre un pansement. Ma première pensée était qu’il était pour moi, mais en y réfléchissant bien, ce n’était pas le genre d’Aleksei. Mais je ne pus m’empêcher de le prendre et de me le coller sur ma blessure à ma main. Je sortis un naturel «  Merci.   » et fis mine de m’occuper de mes autres plaies. J’attendais avec impatience sa réaction. Mais sans qu’il ne se doute de rien, je pris un nouveau pansement et le lui colla délicatement sur sa blessure. En voyant comment il s’était crispé, je compris qu’il croyait que j’allais lui faire mal en le lui mettant. Il avait bien raison de se méfier, mais je ne voulais pas lui prouver qu’il avait raison, c’est pour cela que j’optais pour la douceur. Je voulais juste voir son air surpris. C’était une réaction assez puérile, mais c’était bien moi, j’aimais montrer que les autres avaient tords, surtout si c’était Aleksei. Finalement, je n’aurai peut être pas du être si indulgent avec lui. Je soupirai. «  Imbécile, on ne me laissera jamais poser dans un magazine…   » Yu Jin, mon manager, ne prendrait pas autant de risque. La seule personne qui devra redoubler d’effort pour m’embellir, c’était moi, mais non pas pour un magazine, mais pour sortir. «  C’est sur que pour toi, ça ne change pas beaucoup, blessé ou pas, tu auras toujours une sale tête.   » Un sourire moqueur s’afficha. C’était bas mais il l’avait mérité.

Sans me soucier de ce qu’il faisait, je continuai dans le traitement de mes plaies. Je soulevai légèrement mon T-shirt pour voir des bleus partout. Je regrettai mon geste puisqu’après les avoir vu, j’avais plus mal. C’était surement psychologique, mais je ne pouvais rien y contrôler. Je fus interrompus par le même qui m’ordonna de lui chercher à manger. Je baissai mon haut et fis un roulement des yeux, que le brésilien manqua puisqu’il n’était pas face à moi.  «  Je te le répète, je ne suis pas ton chien !   » dis-je avec un excès de colère. Sauf qu’un mini gargouillement de mon ventre me coupa dans mon élan. Je me dirigeai, mine bredouille, de l’autre côté d’Aleksei. «  Si je vais fouiller, c’est parce que J’AI faim et que je cherche pour MOI.  » Je n’hésitai pas à chercher dans les sacs de sports s’il y avait un petit encas. C’était peut être mal, mais dans une situation comme celle là, mon appétit passait avant tout. Par contre, lorsque je trouvais des objets de valeur, je les laissais à leurs places. Mon objectif était de trouver à manger et pas me faire les poches. Ce qui n’était visiblement pas le cas d’Aleksei puisque je le vis à plusieurs reprises mettre des choses dans ses poches. Bizarrement, ça me faisait sourire. «  T’es vraiment irrécupérable !   » Je n’allais pas me battre pour quelque chose qui ne m’appartenait pas, je n’étais ni assez gentil, ni assez bête pour.

Ne trouvant rien dans les sacs, ni casiers je commençais à m’impatienter. Etait ce normal pour des sportifs de ne pas avoir ne serait ce qu’une barre de céréale dans leur sac ? Lorsque j’étais prêt à abandonner de fouiller comme un voleur, je tombai sur un sac avec trois barres de céréales. Je n’attendis pas une seconde de plus pour les prendre et entamer la première barre. Trouvant que ce n’était pas très bon, je lançai les 2 autres à Aleksei sans le prévenir. Trop de bonté en moi.
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Ce message a été posté Mar 7 Juil - 11:18

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Tenue | Cette tête blonde l'insupportait. Le délavé semblait prendre un malin plaisir à le torturer, à faire en sorte qu'il se rappel de chacun des bleus sur son visage. Son corps, lui, souffrait des coups qu'il avait reçu mais jamais il ne dirait qu'il souffrait. Il râlait, il grimaçait, mais ne disait pas les choses de façon explicite. Ça ne faisait pas « homme » de se plaindre, de gémir et de faire toute une comédie une fois qu'on s'est pris des coups. Non, lui il en avait l'habitude et s'il souhaitait se plaindre, il n'aurait pas tout fait pour souffrir aujourd'hui. Il n'était qu'un homme qui avait besoin qu'on le cogne pour qu'il se sente pleinement vivant. Un peu comme un grand masochiste quoi. Certes, ils allaient être enfermés ensemble pour un laps de temps inconnu, mais ça ne voulait pas dire qu'ils devaient faire ami/ami. Très peu le genre d'Aleksei qui préférait s'amuser plutôt que de batifoler. Si ça avait été une femme, il l'aurait déjà dragué et aurait profité du lieu clos pour attenter à quelque chose de plus adulte mais hélas, c'était un homme et il n'était pas de ce bord là. Il ne serait jamais assez fou pour se permettre de toucher un homme, même bourré ! Rien que d'y penser, il en frissonnait d'horreur.

Que faisait cet enfoiré ? Il pensait vraiment que ce pansement lui était adressé ? Il ne lui viendrait jamais en aide, même s'il se vidait de son sang ! Frustré, Aleksei le regarda un moment d'une façon meurtrière. Il aurait pu l'aider à se soigner calmement mais là, c'était hors de question. Qu'il se débrouille tout seul, tiens ! Il soupira et détourna le regard. Quel crétin, s'il donnait le bâton pour se faire battre... Mais alors qu'il s'apprêtait à l'insulter et partir, il sentit un doux contact sur sa joue. Tellement doux qu'il cru qu'il lui avait caressé la joue. Il le fixa d'un regard de tueur en portant sa main à sa joue et remarqua, sous ses doigts, un contact étrange. Un pansement ? Il plissa encore plus les yeux et le dévisagea comme si c'était une bête de foire. « Yah, j'préfère quand t'es moins doux. » Ouais, parce qu'être doux c'est louche. Il s'écarta de lui, suspicieux, avant d'aller s'installer sur un banc, attrapant quelques sacs au hasard pour fouiller dedans. Il n'était pas voleur, mais quand une occasion se présentait, il ne reculait pas devant une mauvaise conduite. Ce qui l'intéressait finissait donc dans sa poche, comme les préservatifs qu'il trouva. Ça pouvait toujours lui servir. Il sourit en coin, et en jeta un au pied du délavé. « Tiens, ça peut-être utile, si encore tu trouves quelqu'un avec ta gueule. » Il reprit ses recherches, écoutant Miyuki d'une oreille distraite. « Moi je n'ai pas besoin d'être célèbre pour trouver des midinettes. Toi, t'as besoin de ta notoriété pour te faire voir. Pauvre petite nature~ » Il sourit en coin, mauvais, avant de jeter le sac qu'il avait fouillé, s'attaquant à un autre. Même pas de quoi remplir le creux dans son estomac. Il n'avait pas mangé ce midi et il le regrettait. Comme quoi, il ne fallait jamais sauter un seul repas, la preuve... Il se jura, d'ailleurs, de manger en temps et en heure, pour ne plus jamais vivre cette faim là.

« Irrécupérable ou pas, j'ai faim. » Et voilà, il le remettait sur le tapis pour le forcer à se bouger son postérieur de sorte à ce qu'il puisse trouver quelque chose à manger. Qu'espérait-il trouver ici ? Il n'y aurait pas de viande, ou sauf si elle était avariée. Il n'y avait pas de cuisine, généralement, dans les vestiaires mais il aurait tout donner pour du bœuf. Il se mordit la lèvre et au moment où il relevait la tête, rejetant le sac qu'il avait terminé de fouillé, il se prit quelque chose en plein front. Ce quelque chose tomba sur ses cuisses et il observa longuement la barre de céréale. Ce truc, c'est fait pour les sportifs, lui-même en mangeait, mais il détestait ce parfum là... Il en ouvrit quand même une et y goûta... l'abandonnant très vite en crachant ce qu'il avait croqué. Dégueulasse. S'il mourrait de faim, il pourrait y manger, mais pas maintenant, il n'avait pas suffisamment assez faim pour manger cette horreur. Il inclina la tête vers l'arrière, son crâne se posant contre le mur. Son regard était rivé sur Miyuki qu'il observait d'un air rêveur. « Hey, la diva, t'as un petit copain ? » Non, il n'essayait pas de savoir s'il était célibataire pour lui sauter dessus, loin de là. Il voulait juste savoir s'il était gay, mine de rien, il avait des gestes assez efféminé, il ne serait pas surpris de savoir qu'il était gay. En parfait homophobe qu'il était, qui sait ce qui pourrait se passer pour Miyuki s'il apprenait son orientation sexuelle...

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Ce message a été posté Mar 7 Juil - 19:23
Aleksei & Miyuki
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Tenue - Je n’étais pas bête, je savais que le petit pansement tendu par le brésilien ne m’était pas destiné. Et il n’y avait pas besoin d’être un fin observateur pour comprendre que ce n’était pas du tout son genre d’aider son prochain. D’ailleurs, le contraire aurait été bizarre. Cependant, je pris naturellement le pansement pour l’utiliser sur moi. Car ce n’était non plus mon genre d’exécuter sans rechigner les ordres que quelqu’un. Sa frustration, sa colère, je voulais voir tout ça, je voulais surtout lui enlever son sale sourire de tous les jours. Si le brun aimait se payer de la tête des autres, c’était aussi mon cas. C’est pourquoi, je lui collai doucement un pansement sur sa joue. Sa réaction ne se fit pas attendre et c’était ce que j’attendais. Voir ses yeux devenir de plus en plus petits à cause de la suspicion, c’était juste trop beau à voir. J’affichai un sourire de vainqueur avant de le regarder s’éloigner. Laissant de côté ce qu’il faisait, je préférai prendre soin de moi jusqu’à ce qu’il lança quelque chose à mes pieds. Je me baissai pour voir ce que c’était. Un préservatif. J’éclatai de rire, c’était un rire bien moqueur. «  Tu as même besoin de voler ça ? Come on, tu me déçois là !  » Certes un préservatif était fort utile et indispensable, mais je pensais, franchement, que c’était l’une des seules choses dont il ne manquerait pas. Je lui relançai la chose. «  Je n’utilise pas n’importe quoi. Tu peux le garder ! » J’accentuai ma phrase avec un regard hautain. J’écoutais ensuite sa remarque qui cette fois ci, me fit foncer les sourcils. «  Tu crois que c’est si facile d’être célèbre ? Et tu te trompes, ce n’est pas parce que je suis célèbre qu’on me voit, mais parce qu’on m’a vu que je suis devenu célèbre. Nuance mon petit ! » Je soupirai devant ce peu d’intelligence. On ne devient pas connu du jour au lendemain par la simple volonté, si j’étais sur le devant de la scène, c’était parce qu’on m’avait reconnu. Peut être pas entièrement sous Murasakibara Miyuki, mais du moins, je l’étais en étant Miyuki des Colorful Diamonds.

Même si pour le déjeuner je m’étais rassasié avec un délicieux bento fait maison, avec toute cette agitation, j’avais de nouveau faim. C’est pourquoi, je décidai de chercher dans les sacs de sports s’il y avait de quoi manger. Mais malgré mes petites fouilles, je reçu une plainte du brun. Je roulais des yeux pour exprimer mon mécontentement. Ce n’était pas de ma faute s’il n’y avait rien à manger dans des vestiaires. C’était presque normal d’ailleurs. Il s’attendait à trouver une bel entrecôte ou quoi ?  Et si par le plus grand des hasard, on trouvait réellement de la nourriture, je doutais sincèrement la qualité de celle ci. Et comme toujours, j’avais raison, puisque la barre de céréale que je venais de manger était juste infecte. Je ne pris même pas la peine de manger le reste et visa la tête du grincheux avec les autres barres. Ce qu’il allait en faire, je m’en fichais, s’il les trouvait infectes tant mieux, sinon, tant pis ! Je changeai donc de sac pour entamer une nouvelle fouille. Je ne trouvai que des habits de short, des serviettes, et… une bouteille d’eau pas encore entamée. Je m’empressai de l’ouvrir et boire intensément mais de façon soignée l’eau de la bouteille. Je manquai d’étouffer à la question du voyou. Après avoir toussé plusieurs fois, je lui lançais un regard interrogateur. Mes yeux restèrent grands ouverts plusieurs secondes avant d’essuyer l’eau sur ma bouche avec la manche de ma veste. C’était quoi cette question ? Ne comprenant pas pourquoi cette question était apparu d’un coup, je rigolai pas longtemps avant de reprendre une tête plus ou moins sérieuse. «  Je ne savais pas que tu t’intéressais à quelqu’un d’autre que ta personne !  » D’après mes souvenirs, c’était vraiment l’une des rares questions, si ce n’était la première qui visait ma vie personnelle. Et puis pourquoi avait il employé le mot « petit-copain » au lieu de « petite-copine » ? Il est vrai qu’il m’arrivait d’aimer des hommes, j’en avais pas honte. C’était ma vie ainsi que mes choix. Cependant, c’était extrêmement louche de la part du brésilien de m’avoir posé cette question. Est ce qu’il se payait encore de ma tête ? Possible. Est ce qu’il essayait de me draguer ? Impossible ! D’ailleurs j’eus même des frissons à cette pensée. Non pas parce qu’il n’était pas plaisant à voir, mais je n’étais pas un masochiste. Qui aimerait d’être constamment rabaissé ? Pas moi en tout cas. Je m’approchai tranquillement d’Aleksei tout en le fixant bizarrement. Je continuai ainsi jusqu’à ce que quelques cm ne nous séparent. Je mis ma main sur son front en faisant semblant de prendre sa température, puis je lui pris brusquement sa tête pour faire mine de vérifier s’il n’y avait pas été blessé à cet endroit. Rien. Je le relâchai et repris ma position initiale. Je ne m’inquiétais pas pour lui, mais c’était sa question était vraiment troublante, ce n’était tellement pas lui. Je le regardais d’un air sérieux. «  Toi… Tu es sur que ça va ?  » Je ne pus garder mon air sérieux plus longtemps et j’éclatai de rire. C’était un moyen de montrer mon incompréhension totale face à cette question.
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Ce message a été posté Mer 8 Juil - 12:27

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Tenue | Ouais, les préservatifs c'est sacré ! Le nombres de filles qu'il pouvait s'envoyer, c'était primordiale. Imaginez un peu qu'il trempe sa nouille partout sans protection, il aurait fini par attraper quelque chose. Il leva son nez vers Miyuki et le fixa non sans sourire, de façon sournoise. « C'est utile, ça. Et si j'peux éviter de dépenser de l'argent pour tirer un coup, moi ça me va. Toi tu fais ça sans ? Me touche pas, j'imagine que tu dois être bourré de MST. » Face aux propos qu'il pu tenir sur sa célébrité, Aleksei ne pu s'empêcher de rire en se tapant la cuisse, le fixant de ses yeux humides de larmes, larmes de rire bien entendu. « Wow, t'as déjà la grosse tête en plus ? C'est bien vrai que la célébrité monte à la tête, putain. » Il chassa l'air de sa main en secouant la tête, tentant d'oublier ce que Miyuki avait dit, calmant, par le même fait, son fou-rire. Son sourire mourru sur ses lèvres et il chassa le énième sac qu'il avait trouvé. C'était fini pour les trouvailles. Y'avait strictement rien de bien. Il pensa offrir le mp3 à une de ses petites amies, prétextant avoir pensé à elle en l'achetant, ça pourrait lui permettre de se faire pardonner de son infidélité même si, il fallait l'avouer, il ne se cachait pas plus que ça d'être infidèle.

Il cala son dos contre le mur derrière lui, allongeant ses jambes en expirant de lassitude. Combien de temps resteraient-ils enfermés ici ? Il sentait déjà l'ennui pointer le bout de son nez. Il n'y avait rien pour les distraire mis à part une discussion. Ils auraient pu se faire enfermé dans un endroit un peu plus distrayant comme une salle d'arcade, ou une sale d'informatique, tiens ! Pourquoi les vestiaires ? Aleksei n'avait même pas cours de sport demain... Il détestait cette pièce, d'ailleurs, ça finissait toujours par le déprimer. Il poussa un autre soupire et fixa curieusement Miyuki. Une question lui avait brûlé les lèvres et s'était échappé sans même qu'il ne la retienne. Tant pis, c'était dit. C'est pas qu'il était homophobe au point de faire du mal à chaque personne gay, mais disons que ça le dégoûtait de voir deux hommes ensemble. Lui, il préférait deux filles, si encore ces dernières étaient sexy. « Quoi, ça t'étonne ? Tu veux pas plutôt répondre ? » Quoi, il risquait peut-être gros en étant enfermé avec lui. Si les rumeurs circulaient sur eux comme quoi ils s'étaient retrouvés seul, pendant plusieurs heures, enfermé dans un endroit exiguë... mieux valait que ça ne soit pas un gay... Il se mordit la lèvre et le laissa s'approcher, non sans se redresser un peu sur son banc. C'est quoi cette attitude soudaine ? Pourquoi il le regardait comme ça ? Il se laissa 'tripoter' de long en large, non sans râler et se débattre, repoussant ses mains qui lui tripotait les cheveux. « YAH ! J'te pose une question, j't'ai pas demandé de me tripoter ! » Il le fixa, restant stoïque face à son rire et détourna le regard, se pinçant les lèvres. « Quel crétin... » dit-il, plus pour lui-même. Il s'étira, allongeant à nouveau ses jambes, n'hésitant pas à donner un coup de pied dans le tibia de Miyuki au passage. Puis il se leva.

Tout se passa alors très vite. Sa main avait attrapé l'épaule du Japonais et l'avait plaqué contre un casier qui s'était refermé dans un bruit sourd et métallique. Son autre main s'était refermées sur ses cheveux et lui tenait la tête plaquée contre le fer de la porte, son visage s'approcha dangereusement du sien, malgré que son corps, lui, ne soit pas plaqué contre lui. Il resta en suspens à quelques centimètre de sa bouche qu'il regardait fixement. On aurait pu croire qu'il se retenait de l'embrasser. Puis une moue déforma ses lèvres dans une grimace explicite. « Dégoûtant... » Il n'arrivait pas à s'y faire, le contact charnel avec un homme était franchement horrible pour lui. Il le relâcha et se recula. « J'préfère que tu m'dises pas que t'es casé, en fait. » Parce que ça serait dommage. Il ne pourrait plus imaginer son partenaire avec une fille s'il lui disait qu'il était gay. De plus, s'il était casé avec un mec, il ne pourrait plus se voir l'approcher ni même lui parler. Ça pourrait être trop gênant qu'on le voit en sa présence, imaginez les rumeurs qui pourraient circuler... Non, il valait mieux qu'il ne lui dise rien. Il soupira et s'étira à nouveau, son regard balaya l'endroit et il se pinça les lèvres. « ça te dit une partie ? » Il avait posé son regard sur un ballon dont il s'approcha pour le bouger de son pied. Il tourna la tête vers Miyuki, attendant sa réponse. Autant s'occuper, non ? Plutôt que de se lamenter ici.

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Ce message a été posté Mer 8 Juil - 18:51
Aleksei & Miyuki
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Tenue - Face à sa remarque, ma seule réponse était une tête ahurie. Ce n’était qu’un crétin. Je me demandais comment il arrivait à embobiner toutes ces filles. Il avait une tête de menteur, un comportement de crétin, alors comment ces filles pouvaient se laisser avoir ? En plus, ça se voyait, il puait l’infidélité à plein nez. Même si mes relations amoureuses pouvaient se compter sur les doigts d’une main et que ce n’était jamais durable, j’étais quelqu’un de fidèle. C’était vraiment un comportement de naze d’être infidèle. Mais cette curiosité envers les victimes d’Aleksei s’arrêta là, après tout, ce n’était pas ma vie, et comme je n’avais pas de soeur, je n’avais aucun risque à ce qu’elle fréquente ce voyou. Ce dernier rigola à en pleurer à cause de mes propos sur la célébrité. Je serrai les dents, je ne voyais pas en quoi c’était drôle. Je ne voulais qu’une chose, que quelqu’un ouvre cette satanée porte pour que je puisse quitter cet endroit le plus vite possible, et surtout, m’éloigner d’Aleksei.

Ce n’était qu’en crachant la moitié de ma barre de céréales que je compris que cette situation ne pouvait pas durer. J’espérais qu’on n’allait tout de même pas passer la nuit ici car si tel était le cas, j’allais devenir fou. Je me rassurai que quelqu’un de mon entourage allait surement remarquer ma disparition et venir à ma recherche. Je doutai le fait que cette personne puisse penser aux vestiaires comme lieu de rétention, mais tant que les recherches n’avaient pas commencé, on ne me retrouvera pas. Surtout que si le brésilien commençait à devenir encore plus bizarre que d’habitude, je n’allais plus pouvoir le supporter. En effet, il me posa une question qui me concernait directement, alors que d’habitude, il se foutait complètement des autres. A croire que cette situation commençait à l’exaspérer, à lui aussi. Je ne le quittai pas des yeux et m’approchai de lui, comme si en faisant ainsi, j’allais pouvoir le comprendre. J’ignorai à nouveau ses mots. Est ce qu’il venait d’avoir peur ? Peur de quoi ? De moi ? Pourquoi ? Que je le vio-. Je ne pus terminer le fond de ma pensée que j’éclairai de rire. N’importe quoi ! Je pensais vraiment à n’importe quoi ! Sauf que devant la réaction plus que bizarre d’Aleksei, je restai perplexe. Qu’est ce qui lui arrivait ? Je ne le reconnaissais presque plus jusqu’au moment où il me donna un coup dans le tibia. Je grimaçai à cette attaque et fonçai mes sourcils. Je frottai l’endroit où il m’avait cogné. «  On n’avait pas dit qu’on faisait une trêve ?!   »

Tout d’un coup, je fus entrainé par une force et sentis brutalement le contact froid et dur du casier sur mon dos. Avant de pouvoir dire quoi que soit, je vis le visage d’Aleksei se rapprocher du mien. Mon coeur battait de plus en plus vite. Toutes mes pensées se volatilisèrent et je ne pouvais qu’être observateur de la situation. Son regard fixé sur mes lèvres et nos lèvres à quelques centimètres, je crus réellement qu’il allait m’embrasser. Quand j’avais l’impression que nos lèvres allaient se toucher, Aleksei afficha une immense moue. Son mot résonna dans ma tête. « Dégoutant » J’étais dégoutant ? Je sentis une vive colère montée en moi. Je savais qu’Aleksei était vexant, d’ailleurs, je m’y étais presque fait, mais ce mot m’avait profondément blessé et mis en colère. De plus, je n’avais pas apprécié ce qu’il venait de faire. Je n’aimais pas qu’il m’ait pris pour une de ces pauvres victimes. Je n’étais pas une marionnette avec lequel il pouvait me plaquer brutalement, faire semblant de m’embrasser puis me dire que j’étais dégoutant. Heureusement qu’il me relâcha parce que j’allais lui en mettre une sinon. Certes, ce crétin n’avait pas dit ce qui était dégoutant, et peut être qu’il ne me visait pas moi, mais il m’avait énervé. En quoi aimer un homme pouvait être dégoutant ? Même si je ne pouvais pas affirmer haut et fort mon orientation sexuelle à cause de ma vie d’idole, je ne m’étais jamais senti honteux d’aimer un homme, alors que j’étais moi même un homme. Je fixai Aleksei. En plus d’être un con, il était homophobe ?! Je me demandais comment il allait réagir s’il savait que je faisais parti de ces êtres qu’il déteste tant. «  Tu es sur que tu ne veux pas le savoir ?  » J’avais conscience que je jouais avec le feu, mais qu’allait il me faire ? Me frapper ? Au point où j’en étais…Finalement, au bout de quelques secondes de silence, avant qu’il ne puisse me donner une réponse, je sortis un simple «  Tant pis!  » le poussant à ne pas me répondre. Je ne savais pas ce qui m’avait poussé à abandonner, je conclus que c’était surement de la « peur ». Mais de là à savoir si c’était la peur de se faire massacrer, ou celle de perdre ce crétin de passe temps, j’hésitai encore…

En voyant le ballon, le brun me proposa une partie. Je n’avais pas vraiment la tête à ça. De plus, les sports de ballon n’avaient jamais été mon fort, ni ma passion. «  Laisse tomber, je sais pas jouer à ça. Amuse toi tout seul ! » dis je d’un ton sec. Même si j’avais abandonné une raison de se le mettre définitivement à dos, je ne restai pas moins énervé contre lui. La seule façon d’envisager de jouer avec lui c’était de me laisser le shooter dedans ! En attendant, je m’assis sur le banc et ne fit rien. S’il mourrait d’ennui, ce serait parfait !
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Ce message a été posté Jeu 9 Juil - 17:23
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mais tu frappes comme une fillette !
Tenue. Voir combien Miyuki semblait être en colère, sûrement vexé par ses propos, était jubilatoire. Il faut savoir qu'il était dur de rendre Miyuki dans cet état mais lui y arrivait pour son plus grand plaisir, il n'allait certainement pas s'en priver quitte à relancer les hostilités. Ah, la célébrité... elle attirait autant qu'elle repoussait. Aleksei espérait, un jour, être reconnu mais c'est sûrement la célébrité qui le dérangerait le plus. Faire connaître ses talents au monde entier, d'accord, mais imaginer ne plus pouvoir faire un pas sans avoir des gens qui vous sautent dessus, ça doit être vraiment exaspérant. Le connaissant, il ne pourrait pas s'empêcher d'être menaçant, voir exécrable, adieu la célébrité, il serait vu comme une starlette horrible, pire que cette diva. Il avait un sérieux travail à faire sur lui-même.

Une trêve ? Il pensait vraiment pouvoir décider de ça tout seul ? L'ennui était palpable alors au lieu de poser des questions étranges, il pourrait lui permettre d'être un peu taquin, piquant, voir de jouer avec le feu, non ? On dit que d'être enfermé dans un endroit clos fait faire des choses complètement débiles. C'était le cas. Aleksei n'avait pas pu s'empêcher de voir quelque chose, d'essayer d'imaginer un truc encore plus débile dans un coin de son cerveau. Après l'avoir plaqué contre le fer du casier, il s'était rapproché de lui, trop proche. Il regarda ses lèvres, s'approcha encore un peu et s'imagina l'embrasser. Aussitôt, il grimaça, ça ne pouvait pas. Miyuki ou quelqu'un d'autre, c'était impensable. Bon, d'accord, par le jeu, par l'amusement, ça pourrait le faire mais sérieusement, avec des sentiments et tout, impossible ! Il ne pourrait définitivement pas être homosexuel ni comprendre ces derniers. Seules les femmes arrivaient à l'exciter, les hommes non. Pas le moins du monde.

Sur qu'il ne voulait pas savoir ? Absolument... « Ouais, tais-toi, ça vaux mieux. » Il ne voulait rien savoir parce qu'en vérité, il n'avait pas envie de le savoir. La vérité aurait pu le décevoir et mettre un terme à leur relation, sans savoir si elle était haineuse ou amical. Peut-être les deux au fond. C'était bien la première fois qu'Aleksei ne cherchait pas à en savoir plus.  Un ballon, un jeu, voilà ce qu'il leur fallait pour faire passer du temps. Puis, en plus, ça pourrait leur permettre de faire du bruit et ils pourraient aisément se faire connaître par des personnes passant par-là. Mais la réponse sèche de Miyuki le surpris. Depuis quand il lui parlait sur ce ton, comme vexé par quelque chose. Il plissa les yeux et échappa un petit ricanement. « Me dit pas que t'es vexé que j't'ai pas embrassé. Si ? » Il eut un rire et avala la faible distance qui les séparait, lui levant la tête en lui attrapant le menton. « ça peut s'arranger. Mais si tu le dis à qui que ce soit, ta vie est fini. » Il eut un sourire moqueur, sournois, presque sadique sur les lèvres avant de plaquer ses lèvres contre les siennes. Les yeux clos, il imagina simplement que ça soit une fille, et autant dire que la douceur et la finesse des lèvres de Miyuki l'aidait à faire marcher son imagination. Une fille. Une jolie et douce fille. Ses lèvres s'entrouvrirent et il glissa la pointe de sa langue sur la lèvre inférieure de Miyuki. Il n'allait pas trop lui en donner, hein, ça serait pousser le bouchon un peu trop loin, déjà qu'il avait fait un effort surhumain. Il se redressa et le regarda. « C'est bon maintenant ? On peut jouer ? » Il fit rouler et rebondir le ballon sur son pied, en parfait footballeur. Bon, il n'était pas un pro non plus et il dut courir après le ballon quand il l'échappa, ce dernier roulant plus loin. Il fit une passe à Miyuki, l'observant en inclinant la tête. « T'as juste à shooter dedans. Vise-moi au pire, et éclate-toi~ » ouais, ça pourrait être une bonne idée, rien que pour jouer, il n'avait qu'à taper dans le ballon et lui envoyer de toutes ses forces dessus, tiens. « Mes lèvres sont précieuses grâce à toi, j'vais pouvoir vendre chaque baiser à des filles, quand elles sauront que t'y a posé ta bouche. » Sourire moqueur. Un rien lui permettrait de taquiner Miyuki, quitte à le faire sortir de ses gongs.
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Ce message a été posté Ven 10 Juil - 1:15
Aleksei & Miyuki
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Tenue - En plus de la colère, je ressentais aussi de la déception. Non pas déçu parce que mon partenaire était hétérosexuel - je me fichais de l’orientation sexuelle d’Aleksei, même si j’avais fort compris son gout envers les femmes, mais j’étais déçu par son homophobie.Je ne forçais pas les hétérosexuels, et en occurrence lui, de nous comprendre, mais j’espérais juste qu’ils nous regardent comme des monstres. C’était un sujet trop sensible et je savais qu’en parler signifiait aller à un point de non retour avec Aleksei. Pour ma part, je trouverai dommage de perdre cette relation si bizarre mais amusante à cause de ça. C’était difficile de se trouver un crétin assez bête pour me contredire, mais aussi, assez masochiste pour continuer. C’est pourquoi, je préférai abandonner, je ne dirai pas le fond de ma pensée et laisserai la chose passer. Bien sur, c’était difficile de ne pas pouvoir exprimer ma colère. J’avais besoin de temps pour digérer ma lâcheté, car à cause de lui, j’étais aussi en colère contre moi. Je n’espérais qu’une chose : quitter cette pièce pour être loin de ce bouffon, que je mourrais d’envie de frapper. Il me proposa même de jouer au ballon avec lui ! Je le rembarrai assez sèchement. « Est ce que j’ai une tête à jouer au ballon ? » Je voulais lui crier ça mais je me retins. Sauf que le voilà à penser n’importe quoi. Moi ? Vexé de ne pas s’être fait embrassé ? Par lui en plus ! Fallait qu’il arrête de se prendre pour le centre du monde ! Je fronçai mes sourcils. «  Arrête de raconter n’importe quoi !  » J’avais la soudaine impression que nos visages s’étaient rapprochés. Il m’attrapa mon menton ce qui leva légèrement ma tête. Fallait vraiment qu’il cesse de me prendre pour une de ses victimes, à me prendre le menton et à me fixer comme ça. Avant que je ne puisse faire quoi que soit, ses lèvres se posèrent sur les miennes. Alors que lui, avait les yeux fermés, les miens s’étaient écarquillés par surprise. Je sentis même sa langue titillée ma lèvre. Avec cet avant gout, je voyais facilement comment les filles se faisaient avoir par les lèvres d’Aleksei. J’allais le repousser mais il recula avant. Je lui lançai un regard noir et essuyai ma bouche. «  Mais t’es malade ?! D’où tu m’embrasses ?!  » Il y avait même pas quelques minutes je le croyais homophobe et là il m’embrasse comme si j’étais une fille. Certes, ce n’était qu’un baiser, mais je ne donnais pas mes lèvres à tout le monde ! Qu’est ce qu’il ne ferait pas pour me rendre fou cet imbécile ! Ce dernier fit rebondir le ballon sur son pied puis finit par me faire une passe. «  Je t’ai dit de t’amuser tout seul !  »

Même si l’idée de shooter de toutes mes forces en le visant me semblait bien, j’ignorai son appel. Il me révéla ensuite qu’il comptait vendre ses baisers. «  T’es con, je croyais que tu voulais garder ce baiser secret ! Voila que tu clames haut et fort que tu as embrassé un homme ! Faudrait savoir ! » Voyant que le ballon était à mes pieds, j’avançai en l’emmenant pour m’éloigner du casier et ainsi pouvoir faire un mouvement de shoot. «  Et ne m’utilise pas pour te faire de l’argent !  » Je tirai dans le balle avec beaucoup d’énergie. Bien sur, je visais Aleksei, si je pouvais attendre sa tête ce serait parfait, sinon je voyais bien le plier en deux grâce à un shoot dans le ventre. Mais comme je n’étais pas un spécialiste des sports de ballons, la balle arriva sur le mur derrière le brun sans le toucher. Je ne cachai pas ma déception de ne pas l’avoir atteint. J’avais manqué une bel occasion de me venger. Sauf qu’à ma grande surprise, la balle rebondit vivement sur le mur et frappa sur les mollets de ma cible. Vu le bruit que ça avait fait, je voyais déjà un nouveau bleu à cet endroit. Cette pensée avait l’air de me plaire puisque un sourire s’afficha sur mon visage. Je remis quelques mèches de cheveux à leur place, alors que je n’avais pas idée de comment j’étais coiffé à cause de la course poursuite. «  Finalement c’est assez drôle ! Redonne moi la balle !  » C’était un bon moyen de décompresser, rester dans mon coin allait me rendre fou. Et puis j’avais la sensation que je pourrais mieux viser les prochaines fois ! C’était bizarre à dire mais j’avais l’impression que plus Aleksei était mal au point, mieux je m’amusais. «  Dépêche toi de me passer la balle !  » …pour que je puisse te dégommer.
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Ce message a été posté Ven 17 Juil - 9:31
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mais tu frappes comme une fillette !
Tenue. Aleksei avait, devant lui, un potentiel homosexuel et, pour son propre bien être, il n'avait pas du tout envie de savoir s'il l'était vraiment ou pas. Il n'avait pas envie de le détester au point de le renier. Il n'avait pas envie d'être son réel ennemi parce que, mine de rien, ils s'amusaient bien ensemble. C'était un jeu du chat et de la souris, ils faisaient semblant de ne pas s'apprécier alors, qu'en fait, ils appréciait leur retrouvailles pour mieux se taquiner, s'ennuyer. On aurait pu les prendre pour de vrais chat et chien mais il n'en était rien quand on regardait bien. C'était un jeu entre eux qu'ils avaient instaurés depuis le début. Alors oui, il s'était délibéremment approché de lui pour l'embrasser. Un baiser pas trop poussé mais un baiser quand même. Comme s'il s'était s'agit d'un baiser qu'il volait à une jeune fille. En plus, le plus surprenant c'est que Miyuki avait des lèvres fines et douces, on croirait vraiment les lèvres d'une jeune femme et, s'il s'était donné un peu de temps, les yeux fermés, il aurait vraiment pu continuer et le tripoter en pensant qu'il s'agissait vraiment d'une personne de sexe féminin. Mais ça ne l'était pas et, quand il se recula, c'est avec une mine amusée, son sourire de parfait enfoiré de retour sur ses lèvres. « Je t'embrasse si je veux~ » et ce n'était pas faux. Aleksei n'avait pas l'habitude de demander l'autorisation quand il voulait prendre quelque chose. Le pire était qu'en prenant se baiser, il avait pu l'énerver et le frustrer de s'être fait voler ses lèvres donc il ne pouvait qu'en jubiler, trouver ça bien pensé. S'il l'énervait, c'était encore mieux.

S'amuser seul au ballon était pas mal ennuyant, non ? S'ils restaient coincés là, c'était dans un temps inconnus alors, peut-être, pourraient-ils s'entendre un peu et jouer ? Quitte à ce que ça soit un jeu tordus comme ils avaient l'habitude d'en trouver. « Ouais, à la base je voulais le garder secret mais je me dis que je pourrais vraiment me faire de la tune et puis, c'est un mal pour un bien, si toutes les filles me sautent dessus pour embrasser l'endroit où tu as posé tes lèvres... » Il sourit en coin, l'observant d'un air qui se voulait taquin. Il n'imaginait pas du tout se faire payer et encore moins crier qu'il avait embrasser un mec. Ça serait comme donner le bâton pour se faire battre. Il n'avait pas envie et pourtant, il venait jouer. Il shoota dans la balle et Aleksei esquiva le ballon qui rebondit contre le mur pour, toute fois, venir le frapper au mollet. Bruit sec, cinglant, il grimaça et se frotta l'endroit douloureux en jetant un regard noir à Miyuki qui semblait prendre son pied. Il voulait la balle ? A son tour, il sourit de façon mesquine, préparant le ballon avant de shooter fortement et paf, le plastique vint frapper assez violemment la hanche de Miyuki. « Voilà, tu l'as ta balle. » Allez, maintenant c'était au tour de Miyuki de le viser. Est-ce qu'ils étaient devenus masochiste maintenant ? Peut-être qu'ils traînaient trop ensemble et que l'un finissait par trop déteindre sur l'autre ?

Il observa la balle mais aussi le pied de Miyuki, sa pose aussi pour savoir de quel côté il allait taper et pouvoir deviner la trajectoire du ballon. Allez, qu'il ne se retienne pas parce que Aleksei, lui, ne se retiendrait pas pour le shooter. S'ils devaient passer du temps à se faire mal, autant que ça soit bien fait. « Alors, diva, tu vas tirer, oui ? Essaie de ne pas frapper comme une fillette cette fois. » Son mollet avait encore un peu mal mais c'était pas vraiment important. Le ballon était fait en plastique, pas en fer, ça ne pourrait pas lui casser un os. Et puis, ils étaient des hommes, non ? Ils pourraient tout encaisser. Tout du moins pour Aleksei que la douleur tenait en vie. La douleur faisait partie de son quotidien vu le nombre de fois qu'il passait à se battre. Encore aujourd'hui, malgré ses blessures, il continuait à redemander de la douleur et à en offrir en retour à la starlette qui regretterait sûrement d'avoir participer à ce jeu, à avoir croiser à nouveau sa route, à devoir resté enfermer dans ce lieu avec lui. C'est peine perdu, le destin était pour les réunir, le destin était à la fois avec eux et contre eux. Fascinant...
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Ce message a été posté Sam 18 Juil - 17:30
Aleksei & Miyuki
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Tenue - Ce baiser, signifiait il que Aleksei n’était pas homophobe ? Pas sur, mais alors pourquoi embrasser un mec ? J’avais beau à être efféminé, je restais un homme avec tous ses attributs naturels. Et ça, même si Aleksei affirmait le contraire, il le savait. S’il était réellement homophobe, ce contact aurait du le « dégouter », mais en voyant sa petite tête victorieuse, il n’avait pas l’air si dégouté que ça. Mais, à force de côtoyer cet énergumène, j’avais compris que tout ce qu’il faisait, avait pour but d’énerver les gens. Le pire, c’était qu’il y arrivait bien, car j’étais en colère à cause du baiser volé mais aussi parce qu’il m’avait surement embrassé en pensant que j’étais une fille. «   Si tu m’embrasses encore une fois, tu le regretteras.  »

Jouer à la balle était si amusant que ça ? En tout cas, pour moi, ça ne l’était pas. De plus, à toujours entendre Natsu parler de football, ça devenait limite ennuyant. Les jeux de ballons, c’étaient nuls et je ne voulais pas jouer à ça. Bien que je savais que ce qu’il racontait n’était que des paroles en l’air, ça avait le don de me taper sur les nerfs. Il avait gagné, j’allais jouer avec lui. Le ballon à mes pieds, je tirai avec force vers Aleksei. A première vue, j’avais manqué ma cible vivante, sauf qu’à cause du rebond contre le mur, la balle finit par taper fortement contre son mollet. J’étais vraiment trop fort ! Peut être que sans le savoir, j’avais un don pour les sports de balle ? Quoique, en y réfléchissant bien, je ne voyais pas pas le ballon en tant que tel, mais plutôt comme un projectile à lancer sur Aleksei. Sauf que ce dernier avait la même vision de chose que moi. Je reçu violemment l’objet en plastique sur ma hanche, ce qui me força à me plier en deux. Je ne voulais déjà plus jouer à ce jeu, mais ma fierté me disait le contraire. Je ne voulais pas rester sur cette « défaite ». Si je restais dans cet esprit là, le jeu allait durer infiniment, au moins, on ne verra pas le temps passé.

J’ai toujours eu une peau sensible, elle marquait facilement, ce coup à la hanche m’avait laissé une grosse trace. Heureusement que je n’étais pas du genre à dévoiler mon torse - pas comme Shun et Natsu- lors des lives parce que sinon, j’aurai été mal. Je me relevai, essayant tant bien que mal de supporter la douleur. Je tirai avec toutes mes forces dans l’espoir de le toucher. Pour la première fois, je regrettai de ne pas avoir jouer au foot avec Natsu car je manquai à nouveau Aleksei, la balle avait atterri très à gauche d’Aleksei, se retrouvant entre nous deux. Si je n’étais pas enfermé ici, je serai parti à cause de toute cette frustration. J’avais raté ma cible, perdu la balle. Enfin, mon adversaire ne la détenait pas non plus, donc j’avais toujours droit à une deuxième chance.

Je lançai un regard menaçant à Aleksei pour éviter qu’il ne bouge. La balle sera à moi ! Un nouveau jeu débuta. Cette fois ci, le but était de récupérer la balle en premier pour pouvoir shooter dedans. Ça semblait facile mais aucun de nous deux ne voulait laisser l’autre avoir la balle, ce qui était compréhensif. Il était hors de question de recevoir un autre coup, mon corps aurait mal mais c’était surtout ma fierté qui sera touchée. Comment se fait il qu’il arrivait à me viser alors que pas moi ?! Après quelques secondes, voire minutes, de « tu bouges et je te mords », je décidai à me mouvoir vers le ballon. J’eus l’impression qu’Aleksei allait me devancer, c’est pourquoi, je pris le sac qui se trouvait à coté de moi et le lui balançai sur la figure. Par chance, ça l’avait retardé de quelques secondes me permettant de récupérer le ballon. Je revins à ma place et tirai sans réfléchir. La trajectoire semblait bonne, mais comme le ballon ne m’assurait pas une victoire à 100%, je décidai de lui balancer un autre sac de sport. «   Tiens, tu as fouillé dans ce sac là ?  » J’eus un ricanement de gamin. Il n’y avait pas à dire, Aleksei avait le don de me rendre débile. «   Fais gaffe, il y a un truc lourd dedans, je sais pas ce que sait ! » Réaction dans 3…2…1..
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Ce message a été posté Dim 19 Juil - 20:38
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mais tu frappes comme une fillette !
Tenue. Oui, Aleksei avait bien entendu parfaitement imaginé qu'il embrassait un fille. Ce ne fut pas vraiment difficile pour lui puisque Miyuki avait des lèvres douces, une peau tout aussi délicate et un souffle qui s'était fait presque discret. Rien à voir avec un homme bien viril qui aurait râlé ou l'aurait bien insulté. La diva semblait avoir des trésors bien cachés. Son sourire en coin avait traduit ses pensées et, surtout la moquerie qui avait pointé sur son visage d'habitude ferme et froid. Ce sourire qu'on souhaitait lui ôter tellement il était insupportable à regarder. Sa menace le fit rire et il inclina la tête, passant de façon provocante, sa langue sur ses lèvres. « T'y prendrais goût à force, c'est ça ? » Toujours le mot pour foutre la merde ou pour mettre les nerfs à vif. Si ça se trouve, Miyuki est marrant quand il est énervé... A voir, peut-être qu'il aura la chance de le voir très vite.

Aleksei avait souvent joué au ballon quand il était petit et même encore maintenant, ça lui arrivait. Il tapait dans le ballon, ça lui passait le temps et ça l'amusait aussi beaucoup. Quand il ne savait pas quoi faire, une partie de ballon le défoulait et ça lui permettait de faire passer le temps. Si Miyuki voulait pas jouer, il pourrait le forcer à le faire et, mine de rien, ça marcha puisque la starlette lui tira dessus. Plutôt brusquement, si bien que ses mollets subir la claque du plastique. C'était comme ça qu'il voulait jouer ? Pas de soucis. En mode gros maso, ils allaient en avoir pour leur compte. Ce fut à son tour de tirer et, grand heureusement, il savait mieux viser que lui. C'est donc sans grand étonnement que le ballon atteignit sa cible au niveau de la hanche. Si la diva avait mal, elle n'avait qu'à se venger, se qu'attendait impatiemment Aleksei qui se préparait déjà à une nouvelle esquive.

Et se fut chose faite. Il esquiva parfaitement, si bien que le ballon roula et se retrouva entre eux. « Bah alors ? T'as jamais apprit à viser ? » Aleksei laissa échapper un rire moqueur tout en regardant la balle. C'était Miyuki ou lui. Forcément, il n'était que bon joueur et si on réfléchissait bien, c'était au tour d'Aleksei de le shooter. Pourtant, Miyuki le devança, lui balançant un sac dans la tronche pour l'empêcher d'atteindre son but. Il jura en jetant le sac plus loin, se rendant compte que la diva détenait le saint graal. Quel tricheur... « Hey, au lieu de tricher, t'as passé mon tour là ? » ça allait chier des bulles à cette allure si Miyuki n'arrivait même pas à jouer de façon honnête ! Le ballon partit, un sac aussi et voilà qu'il se recevait les deux en même temps. Dans la précipitation, son pied buta dans le premier sac qu'il avait jeté au sol et le voilà qui s'écroulait, cognant un banc au passage. Un raffuts monstre et son corps inerte par terre. Il ne respirait même plus. Mort ? Miyuki l'avait tué ? Quelle histoire ça allait faire dans le journal, sa carrière sera complètement foutue !

En fait, il n'était pas mort. Il n'était pas assommé non plus. En gros, il simulait parfaitement, retenant sa respiration pour paraître mort. Bon, pourvu qu'il ne traîne pas non plus ce Miyuki, à venir observer son état. Alors que ses poumons appelait de l'air, il entendit les pas de la diva se rapprocher. Il se pencha vers lui, était-il paniqué ? Avait-il peur des conséquences de ce drame ? Allait-il devoir se suicider pour ne pas subir tout ce qu'il encourait ? Au moment où il se penchait sur lui, le bras d'Aleksei se leva, lui saisissant le col de son haut pour le rapprocher à lui, alors qu'il était resté allongé. Pour la seconde fois, leurs lèvres entrèrent en contact. Ferme. Mais pas longtemps avant qu'il ne laisse le CD se relever. Un sourire victorieux sur les lèvres, il s'assied au sol, tenant le ballon contre lui, fier de son coup. « Bon, j't'ai embrassé une seconde fois, ça veut dire que tu vas me le faire regretter comme promis ? » Il se leva, lâchant le ballon pour s'approcher de Miyuki, d'un air à la fois menaçant et taquin. Plus il s'avançait, plus il le forçait à reculer. « Tu vas me faire quoi ? Tu vas crier au viol, peut-être ? » Son corps s'avançait, de plus en plus, jusqu'à le coincer entre le mur et lui. C'était de la faute à Miyuki, c'est lui qui avait triché au ballon et lui qui l'avait menacé. Si on connaissait Aleksei, on se doutait forcément qu'il n'allait pas laissé passer ça. Il était d'un tempérament joueur mais aussi très impulsif et quand on le menaçait, il réagissait souvent au quart de tour. Même s'il n'était pas méchant à cet instant, mais plus du genre à vouloir faire redescendre un peu la diva sur terre. Ou, tout du moins, à garder le dessus sur lui. « Qui sait, j'aurais peut-être envie de te violer, là. » Et avec son air, on ne pouvait pas savoir s'il plaisantait ou s'il était totalement sérieux. « A moins que tu sois consentant ? » Il posa sa main sur le mur, juste à côté de la tête de Miyuki, plantant ses billes noires dans les siennes.
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Ce message a été posté Mar 21 Juil - 1:14
Aleksei & Miyuki
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Tenue - Je comptais vraiment lui faire regretter s’il recommençait, par contre je n’avais pas encore une idée fixe du comment. Je laisserai mes émotions du moment prendre le dessus car avec Aleksei, rien n’était prévisible. Il était bien arrogant de penser que je serai accro à ses lèvres, quel narcissique celui là ! Bon, il est vrai qu’il avait pas mal d’atouts, mais ce n’était pas pour autant que j’allais devenir comme toutes les filles qu’ils embrassent. «   Le seul qui y prendra gout, ce serait toi.  » Un petit sourire moqueur, presque inexistant, s’afficha sur mon visage. Nous étions, certes, très différents, mais mon charme n’avait rien à envier au sien.

Je finis par jouer avec lui. Même si les jeux étaient différents à chaque fois, le but était pratiquement la même, celui qui blessera le plus l’autre, sera le gagnant. Un peu sado-maso comme jeu, mais c’était assez divertissant. Voir Aleksei se tendre de douleur ou avoir arraché son habituel sourire moqueur était suffisant pour faire oublier mes maux. C’est pourquoi, quand je le touchai au mollet, j’étais très fier de moi. Pour quelqu’un qui ne touchait jamais de ballon, j’avais plus ou moins atteint mon objectif. Cependant, si je prenais pour cible Aleksei, c’était évident que ce dernier me prendrait en ligne de mire, sauf que lui, il était plus doué que moi. Et après ma deuxième tentative de tir, je conclus que ce n’était pas par talent que j’avais réussi à le toucher la première fois. Je ne considérai donc pas comme de la triche en jetant un sac pour récupérer la balle - même si c’était sensé être à Aleksei de tirer, puisque le jeu n’était pas équitable. Je souris face à sa remarque et fis une mine innocente. «   Je ne vois pas du tout de quoi tu parles ! Arrête de faire ton gamin !  » Cette fois ci, j’essayai de le viser soigneusement avant de tirer. Finalement, ce n’était pas si compliqué que ça si je m’y mettais vraiment ! Et puis pourquoi pas doubler mes chances de victoire en lui balançant un sac dessus ? Il était plus fort que moi, si je voulais survivre, fallait jouer la ruse !

Puis tout se passa très vite ! J’étais témoin de toute la scène mais pourtant, je ne comprenais pas comment cela était arrivé. Aleksei se prit le pied dans un sac, perdit l’équilibre et heurta violemment contre un banc. Je voyais son corps inerte allongé sur le sol. Il ne respirait plus. «   Oi, t’es mort ?  » Aucune réponse. Je sentais la panique monter en moi. Ma première pensée était de fuir ce lieu, mais je réalisai que c’était impossible. «   Réponds, je te parle !  » Je fixai à nouveau ce corps, ou cadavre. Le silence régnait dans les vestiaires. Je sentis une deuxième vague d’angoisse parcourir tout mon corps. «   Aleksei ? C’est pas drôle…  » murmurai je faiblement. Mais toujours aucune réponse. Est ce que je l’avais tué ? Mon corps tremblait mais je décidai de m’approcher de mon partenaire. Je me penchai vers lui quand soudain, un bras m’attrapa par mon col et mes lèvres se retrouvèrent à nouveau sur celles de celui que je croyais mort. Par peur et par surprise, je me relevai d’un coup. J’avais frôlé la crise cardiaque, un gars que je croyais avoir tué venait tout juste de ressusciter. J’étais tellement sous le choc que je n’entendis pas le bouffon parler. Je ne voulais pas l’entendre, surtout pas avec son sourire niais qu’il avait sur le visage. J’avais eu peur, je continuais même d’avoir une boule au ventre. Bordel, je n’arrivais pas à me rassurer, me forçant à reculer à chaque fois qu’il avançait. La pièce n’étant pas très grande, je rencontrai très rapidement le mur. Un hoquet de surprise surgit de nulle part. Je me retrouvai à nouveau coincé entre ce foutu mur et ce con. Heureusement, je me remettais petit à petit de mon choc. Mais je ne compris pas pourquoi il me parlait de viol et de consentement. Je ressentais juste l’envie de le frapper de partout, lui arracher ses cheveux, et lui coudre sa bouche. Je lui jetai un regard noir. «   T’es vraiment con ! J’ai vraiment cru que je t’avais tué !  » Je l’avouais, il avait gagné cette manche. Il venait d’avoir sa plus belle victoire depuis le début. J’avais eu tellement peur que j’ai cru que mon coeur allait me lâcher. J’étais tellement effrayé à l’idée d’être devenu un meurtrier que mes larmes étaient presque montés aux yeux. Mais il y avait pire que ça, je paniquais en croyant avoir tué Aleksei, car mine de rien, j’appréciai les moments passés ensembles.

Je remontais mes yeux en l’air pour éviter qu’une larme non désirée ne coule sur mon visage pour replonger à nouveau mon regard dans le sien. J’affichai un faux sourire. «   Arrête de me faire croire que tu veux me violer, l’homophobe que tu es ne se le permettrait pas.  » Aussi menaçant qu’il puisse être, jamais il ne violera un homme, c’était ce que je ressentais. J’espérais à tout prix que j’avais raison. «   Tu veux une preuve ?  » Mes lèvres vinrent à la rencontre de celles d’Aleksei, ma langue se fraya un chemin entre mes lèvres et salua timidement la limite des deux lèvres du brésilien. J’arrêtais le baiser et j’affichai un sourire taquin, je touchais son torse de mes doigts, l’effleurant à peine. «   Et puis, pourquoi je ne pourrai pas être celui qui te viole ?  »

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Ce message a été posté Mer 22 Juil - 14:27
T'as du punch dans tes poings
mais tu frappes comme une fillette !
Tenue. Y prendre goût ? Il se foutait le doigt dans l'oeil et jusqu'au coude. Jamais il ne prendrait goût à ses lèvres. Jamais il ne prendrait goût à embrasser un mec. Il n'y aurait rien de tel pour le rendre malade à souhait. Il n'y avait rien de tel pour le rendre fou de rage aussi, soit dit en passant... Son sourire commençait à titiller un peu trop les nerfs d'Aleksei qui peinait vraiment à garder son sang-froid. En même temps, il n'avait pas vraiment l'habitude d'être calme. Il était plus du genre impulsif à suivre ses envies et à ne pas vraiment réfléchir à ses actes. Ce n'est pas vraiment le genre de gars à agir de façon intelligente donc, et souvent, ça lui valait le coup de faire des choses complètement insensée et suicidaire. Mais il a bien envie de lui donner une bonne leçon et, pour ça, il n'a rien trouvé de mieux que de faire une peur bleue à Miyuki. Il le sent bien dans le ton de sa voix qu'il est complètement retourné. Il peut sentir la panique d'ici. Il est tellement heureux de son coup qu'à un moment donné, il manque d'éclater de rire mais se retiens juste à temps, feignant d'être réellement mort. Il l'entend approcher... il n'y a qu'un pas. L'ombre se fait au delà de ses paupières, il doit être penché juste au dessus de lui... C'est à ce moment qu'Aleksei l'attaque, revenant à la vie comme par magie.

Il se relève, le suis alors que Miyuki semble être encore sous le choc. Sa voix se fait tremblante, il peut le voir dans son regard combien il est complètement fou de frayeur. Pourrait-il lui sauter dessus et le tuer sur le champ ? Un sourire ourle ses lèvres. Il se moque. Il joue le mec sournois, heureux d'avoir réussi son coup. « T'étais déjà triste de ne plus me revoir ? » Qui pourrait lui casser la gueule s'il n'était plus là ? Il faillit lui en faire la remarque mais parti plutôt sur un autre sujet. Un sujet plus grave, sur un terrain jonché d'obstacles. Sa phrase le fait sourire. Il prétendrait vraiment être homophobe alors qu'ils n'étaient plus que tous les deux, sans personnes pour entendre et voir ce qu'ils faisaient ? « Ouais... mais tout le monde le sait ça. » Tout le monde connaissait son homophobie, personne ne pourrait se douter qu'il serait capable de violer quelqu'un. S'il le faisait et que Miyuki le criait sur tous les toits, on ne le croirait pas parce que justement, Aleksei est homophobe et qu'il ne pouvait pas faire ce genre de chose... Comme quoi, c'est sympathique de se donner un genre pour tromper le monde entier et rendre seul une pauvre victime comme Miyuki. Quelle preuve ? Ah, celle-ci... Aleksei manqua de peu de lui foutre son poing dans la tronche, posant sa main sur son torse pour le repousser brusquement contre le mur. « Tu crois vraiment pouvoir faire le poids ? » Ses doigts, posés sur son torse, agrippa son haut et le tira brusquement, l'envoyant cogner le sol en lui faisant une balayette avec son pied. Au sol, Aleksei lui grimpa littéralement dessus, posant son fessier sur ses hanches, l'empêchant de pouvoir mouvoir son bassin pour essayer de s'extirper. « T'es vraiment crédule Miyuki, de croire que je suis incapable de faire une chose pareille... » Ses mains agrippèrent de chaque côté de la chemise de Miyuki et dans un geste brusque, tira, faisant voler les boutons qui s'arrachaient quand d'autres étaient restés pendus par un fil à sa chemise.

Il écarta les pans de sa chemise, jetant un rapide regard à son torse nu avant de remonter à ses yeux, y plongeant ses prunelles. Il n'avait plus tellement l'air de jouer, mais semblait même avoir un air déterminé, quasiment assassin. « Tu veux toujours me violer ? » Il arque un sourcil, ses lèvres s'étirent dans un sourire carnassier et ses mains tâchent de défaire la ceinture de son propre pantalon, en profitant pour lier ses poignets avec le lien de cuir. Il entreprit de passer la lanière de sa ceinture dans le barreau du radiateur, emprisonnant ainsi Miyuki qui se retrouvait privé du mouvement de ses mains. Bien sûr qu'Aleksei avait du le forcer à se laisser faire, il avait suffisamment serrer le cuir pour qu'il ne puisse pas se libérer. Est-ce qu'il était à ce point fou ? N'ayant plus besoin de s'occuper de ses mains, il glissa ses fesses sur ses cuisses pour avoir accès à l'ouverture du pantalon de Miyuki, ne mettant pas longtemps à ouvrir ce dernier. Et là, est-ce que Miyuki commençait réellement à avoir peur ? Aleksei remonta son regard le long du corps du chanteur, plongeant son regard dans le sien. Un regard légèrement changé. Celui du type qui avait plus envie de faire des choses sexuelles maintenant.

Est-ce qu'Aleksei était vraiment homophobe ? Bien sûr, mais remettons les choses correctement. Ce que personne ne savait, pas même son meilleur ami, personne à par lui-même, c'est qu'il ressentait une attraction envers les hommes. Une attirance qu'il détestait et qui le rendait fou de rage. Il était dégoûté par cette propre attirance, voilà pourquoi il se disait hétérosexuel. C'était en fait un simple bisexuel qui se refoulait avec violence. Il détestait cette partie-là de sa personnalité. Et pourtant, parfois, rarement mais parfois, il ne pouvait pas s'en empêcher et devait se battre violemment pour ne pas sombrer dans cet enfer du plaisir charnel masculin. Généralement, il savait faire taire les personnes avec qui il s'adonnait à ce plaisir. Bien qu'ils se comptent sur les doigts d'une main, il arrivait à faire taire ces moments là, les enterrant dans un coin de son cerveau pour ne plus jamais avoir à s'en souvenir. Et comme d'habitude, il pourrait enterrer ce souvenir avec Miyuki et il le fera taire comme il se doit pour qu'il n'ose jamais ouvrir la bouche sur ce qu'ils avaient fait ou avaient essayé de faire. De toute façon, personne ne le croirait... parce que tout le monde était trompé. Tout le monde pensait qu'Aleksei ne serait jamais capable de ça... Faux semblant.
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Ce message a été posté Ven 24 Juil - 20:47
Aleksei & Miyuki
T'as du punch dans tes poings !


Tenue -  Je voyais ma fin, celles de Shun, Ryo, Shoji ainsi que celle de Natsu. Juste parce que j’avais balancé des sacs, j’allais causer la perte de 5 personnes, enfin 6 en comptant Aleksei. Je me voyais déjà passer ma vie en prison, faire la une de tous les journaux, les magasines people, décevoir tout le monde, mes amis ainsi que mes fans. C’était la panique presque totale. Mais même sur le moment, je ne comprenais pas comment j’avais réussi à le tuer. Enfin, je n’étais pas sur qu’il était mort, mais il ne bougeait pas et normalement, même inconscient, il devait respirer. Ce qui n’était pas le cas ici. Il était immobile. Je m’approchai de ce corps inerte. Pourquoi ? Je n’en avais aucune idée. Peut être que je devrais lui faire un semblant de massage cardiaque pour faire comme si j’avais essayé de le sauver et que cela réduirait ma peine ? Je n’avais plus mon esprit clair, et préférai laisser mon corps agir.

Mon coeur fit un bond. Celui qui était sensé être mort se réveilla d’un coup. Il s’était joué de moi depuis le début ! Si ce n’était pas à cause de ma boule au ventre, je l’aurai fusillé, puis donné son cadavre à manger aux chiens du voisinage. Là au moins, j’aurai été en prison pour une bonne cause ! Je me sentais tellement idiot d’avoir cru à tout ça. Idiot et frustré. «   J’estimais que c’était une mort trop douce pour toi. C’est tout. » Ma voix tremblait encore un peu, mais elle réussit à traduire ma colère. J’aurai été triste s’il était vraiment mort sur le coup, mais là je regrettai d’avoir eu ce genre de pensée. Qu’il aille mourir !

Aleksei était homophobe, il n’avait jamais caché ce fait. Alors le contact entre deux hommes devrait le dégouter plus que tout, - comme il l’avait si bien dit plus tôt-  mais malgré cela, il disait vouloir me violer. C’était juste ridicule. Ça aurait été un autre qui me l’aurait dit, je m’en serai méfié, mais pas si c'était Aleksei. Il m’aurait menacé de me tabasser à mort, je l’aurai peut être pris au sérieux mais pas autre chose. Sa réaction face à mon baiser me confirma mes pensées. Il n’aimait pas ça et n'aimera jamais le contact charnel entre deux hommes. Je ne devrais pas avoir peur de ses menaces. Alors pourquoi, lorsqu’il se retrouva assis sur mes hanches, je n’étais pas rassuré, mais pas du tout ? Malgré le choc violent contre le sol, je me débattais de toute mes forces mais rien à faire, il était plus fort que moi. «   Lâche moi !  » J’essayai à nouveau d’échapper de son emprise. Je remarquai qu’il m’avait appelé pour la première fois par mon prénom d’une manière très sérieuse. Ma boule au ventre s’intensifia. Aleksei ouvrit brusquement ma chemise, s’en fichant complètement d'arracher les boutons. Je lâchai un cri de surprise puis mis mes bras devant mon torse pour le cacher le mieux possible. «   T’es malade ?!  » Fou, malade, con, ça revenait au même.

Ma respiration s’accéléra. Sentir son regard déterminé plonger dans le mien me donnait réellement l’impression qu’il était capable du pire. Je me débattais à nouveau, surtout quand je m’aperçus qu’il retira sa ceinture. Mes bras essayèrent de me faire glisser contre le sol, me faisant presque oublié mon torse à l’air libre, puis remarquant qu’il avait l’intention de m’attraper les bras, j’essayai de fuir l’objet en cuir. Malgré mon acharnement, il réussit à me ligoter les mains contre le radiateur. Même si c’était sans espoir, je tirai brusquement mes mains du chauffage, mais la seule chose que je réussis, c’était de me faire mal. Je sentis le bassin d’Aleksei glisser sur mes cuisses et sans que je ne puisse faire quoi que se soit, l’ouverture de mon pantalon était défait. Ok, j’avais peur. Je sentais mon sang se glacer dans mes veines. Son regard me terrifiait. On aurait dit qu’il était avide de sexe. Ce n’était plus le Aleksei que je connaissais, en tout cas pas celui qu’il prétendait être. Cette personne que j’avais en face de moi, n’était pas hétérosexuelle. Généralement, je ne classais pas les personnes selon leur orientation sexuelle mais il n’empêche que si un jour qu’on m’avait dit que le brésilien pouvait être attiré, du moins physiquement, par un homme je ne l’aurai pas cru. Et c’était en parti à cause de ça que j’étais dans cette situation dangereuse. Mais si Aleksei avait réussi à tromper tout le monde, c’était parce qu’il se mentait à lui même. Je lui aurais bien ouvert les yeux, mais mon instinct de survie me dicta de me taire.

A force de bouger mes mains, une marque rouge apparut au niveau de la ligature. «   Aleksei, arrête ça.  » Ma voix était tremblante, le suppliant presque. Ce n’était pas une défaite car ça ne faisait pas parti du jeu, les limites avaient été dépassées depuis longtemps. Mais je le reconnais, je ne m'étais jamais senti aussi naïf et idiot. «   Tu as gagné.  » Trois mots dur à sortir mais que je le devais si je voulais avoir une chance de m’en sortir. Même si je ne considérais pas que c’était un jeu, peut être que c’était le cas d’Aleksei ? Qu’en entendant ces mots, il allait redevenir « normal ». C’était naïf de ma part, mais je n’avais pas d’autre choix que d’y croire.

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