Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Une journée ordinaire pour Mei, certains de ses cours ont étés annulés alors elle a décidé de traîner un peu partout dans l'université et rendre quelques services par-ci par-là. Quand elle est arrivée au Japon pour la première fois et qu'elle est tombée sur ces enfants qui n'ont pas étés très gentils avec elle, elle s'était dit que jamais elle ne finirait par apprécier le pays et qu'elle rentrerait vite. Ses parents ne lui ont jamais rendu visite et n'ont jamais cherchés à la contacter, même si elle continue à envoyer des lettres de temps en temps. Aujourd'hui elle a rendu quelques petits services au club des cheerleaders et puis à celui de cuisine, non sans piquer quelques maccarons au passage. Oh, si elle était dans ce club, elle mangerait plus qu'elle cuisinerait alors la raison l'a orientée autre part.
Puis finalement, comme prévu, elle s'est rendue à l'hôpital. Il faut dire qu'elle ne s'est pas vraiment pressée pour y aller. De tous les endroits possibles sur Terre, elle déteste vraiment rester trop longtemps dans les hopitaux. Non aujourd'hui c'est juste pour faire des tests et voir si tout va bien. "Ce ne sera pas long" c'est ce qu'elle se répète continuellement en entrant dans le grand bâtiment pour se diriger à la réception. Elle explique qu'elle a prit rendez-vous et n'a pas vraiment le temps de finir que l'infirmière lui dit qu'elle saigne du nez. Elle pose sa main sur celui-ci puis l'autre mais il y a beaucoup trop de sang et l'infirmière fini par lui donner beaucoup de mouchoirs avant de lui dire de la suivre.
C'est à ce moment là qu'elle sait que ça va être plus long que prévu. Ce n'est pas douloureux en soit, les tests sont juste des tests, elle y a prit habitude. Mais le pire c'est de se retrouver dans cette chambre blanche et froide. Le peu de couleur ne rend pas la pièce plus chaleureuse. Non. Puis au bout de quelques minutes elle s'impatiente un peu là dedans. Alors discrètement, elle sort de la chambre, pique un fauteuil avant de rouler tranquilement dans les couloirs presque déserts. Puis elle reconnaît ce visage famillier, un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle lance ;
Mei - Ça fait longtemps que tu es ici ? Moi... Je suis en cavale elle dit faiblement amusée Mais vu la vitesse à laquelle je vais, je ne vais pas aller bien loin pas vrai. Elle marque une pause et ajoute d'un ton calme Comment tu vas Naizen ?
■ Age : 22 ans ■ Date de naissance : 13/08/1996 ■ Métier : serveur dans un restaurant traditionnel ■ Résidant à : chez son oncle et sa tante. ■ Notes :
sa famille vit en nouvelle zélande. il les a quitté y a déjà un an, c'est donc sa seconde année à royal. ■ ses parents pensent qu'il est l'enfant modèle, que ses bulletins sont parfaits et qu'il sera un bon avocat ou médecin. ils ne sont juste pas au courant pour le côté « débauche » de leur fils, ni pour les sextapes. ■ naizen n'a jamais véritablement eu de petit ami, il couche simplement avec des gars, avec ou sans une caméra pour être filmé■ il se fait surnommer « la guêpe » et possède un compte twitter « privé » pour ses prétendants. ■ les filles ne l'attirent pas, même à poil, ça ne lui fait strictement rien. ■ aucune pudeur, coucher avec un mec devant une caméra ne l'a jamais dérangé. ■ il a tendance à lever la tête hautainement quand il parle, prenant parfois l'allure d'un fauve humant l'air pour cibler sa proie. ■ c'est une grande gueule, il parle souvent pour ne rien dire et en même temps, il parle sans problème des conversations honteuses ou gênantes. ■ dès sa majorité, nai s'est tatoué une fleur de lotus au bas du dos, au niveau de sa chute de rein. ainsi qu'une guêpe sur chaque cuisse, à l'intérieur proche de l'entre-jambe. ■ il a un piercing à la langue, ne demandez pas pour quoi faire hein -bande de perverses- ■ il joue de l'harmonica depuis qu'il a vu le film sauvez willy, même s'il n'a jamais pu jouer un air à un orque, puisqu'il lui était impossible de s'approcher du bassin. son instrument est tombé à l'eau une fois, et c'est l'un des dresseurs qui l'a fait récupérer à son dauphin avant de réprimander naizen. ■ quand il s'ennui, naizen lit des fan-fictions sur des groupes d'idoles. une fois, il a même trouvé une histoire sur lui et l'un de ses anciens partenaires, passant une bonne nuit à rire dessus sans pouvoir décrocher des paragraphes. il l'a partagé avec la fameuse personne, se moquant de lui par la même occasion. ■ il est connu sur les réseaux sociaux, sa célébrité vient de là, malgré que personne -à part les types avec qui il a couché- ne sache qui il est. ■ insensible à la douleur, naizen n'a jamais ressentis une once de souffrance physique depuis qu'il est né. d'après les docteurs, c'est un truc dans son cerveau qui en est la cause, mais nai refuse souvent de faire ses visites obligatoires. il dit ne rien craindre, qu'il n'est pas du genre à se blesser et parfois... ça peut se finir mal. ■ s'il n'était pas « fils de ... », naizen se lancerait dans une carrière d'acteur porno. d'ailleurs il a son petit préféré dans les nombreux films qu'il a maté. eizan. ■ ses sourires peuvent tout dire, du gentil et amical, au pervers et incitant. naizen communique parfois juste avec des expressions, même si il adore parler. ■ durant sa scolarité, il vit chez son oncle et sa tante, obligation de ses parents avant de quitter la nouvelle zélande pour tokyo. ■ quand il s'énerve, il insulte en anglais ou en langage des signes, c'est plus pratique de faire un doigt que de dire shut up. ■ il raffole de la glace à la vanille, c'est son truc pour l'amadouer. il en mange été comme hiver, y a pas de saison pour ce qu'on aime. ■ ça lui arrive de faire des paralysies du sommeil, et dans ces moments-là, il voit des apparitions qu'il croit réel.■ il peut être actif comme passif, ça ne l'a jamais dérangé de changer de position. ■ il lit beaucoup de yaoi, parfois en publique ou dans les magasins de manga. le regard des autres, il s'en moque. ■ la cuisine est son plus gros défaut, il n'a aucune patience pour la préparation d'un plat et préfère manger des trucs simples quand il est seul. ■ il fume, il le faisait en cachette chez lui mais désormais il n'a plus besoin de se cacher pour le faire.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Jour de repos d'après mon manager. Pour moi, c'est une journée perdu à faire des examens emmerdant dans un hôpital puant les produits infectes censés nous soigner. Non, je n'affectionne pas non plus ce genre d'endroit blanc et cadavérique, bien qu'ils soignent plus de vie qu'ils n'en tuent. Monsieur Tadashi me dit toujours de faire attention, cela quoi que je fasse. Pourquoi ? Parce que je ne ressens pas la douleur. Mon tibia pourrait heurter violemment la table basse que cela ne me ferait ni chaud, ni froid. Par contre, mon corps marque bien et je peux toujours devenir un schtroumpf. Les docteurs disent que c'est une maladie rare, mais très dangereuse si on ne fait pas attention, c'est bien pour cela qu'ils me réquisitionnent au moins une fois par mois par me faire passer des radios. Une fois, ils ont découvert une fracture au doigt après que je me sois lamentable éclaté par terre. J'apprenais à faire du vélo, j'étais enfant, mais ça ne change rien à mon malheur.
Sortant de leur foutue machine à rayon x, je passe une main dans mes cheveux en récupérant mes vêtements, déjà ennuyé par le déroulement de cette longue journée. Ils ne me donnent pas de suite les résultats, me priant d'attendre dans la salle en dehors. Je déteste attendre, n'ayant aucune patience, ça m'agace rapidement. Deux minutes après, cul sur une chaise, je perds doucement mon calme en trifouillant mon portable. Mon manager ne répond pas. Il doit se croire en vacance quand je suis ici, aish! J'ai l'impression que pas beaucoup m'apprécient, mais je m'en fiche pas. Mes anciens partenaires de film ne m'intéressent pas, ils sont devenus ennuyant à mes yeux, comme des souvenirs d'un passé lointain... à la poubelle.
Suffisamment agacé par le tic dans ma jambe, je me lève de ma chaise pour sortir de la petite pièce et errer dans le couloir entre ennuie et manque de nicotine. Tout ça pour qu'ils me disent que je vais bien, rien de casser. Je le saurais quand même! Enfin non, pas vraiment. Heureusement que ce couloir possède des fenêtres, je peux en ouvrir une, sortir une cigarette et fumer en douce. Le couloir est désert, dans le pire des cas, ils croiront tous que j'observe ce magnifique paysage. Une voix m'interpelle et je baisse les yeux pour voir cette fille dans un fauteuil roulant.
Cavale ? Un sourire tape l'incruste sur mon visage et je me décale un peu de la fenêtre pour l'observer, main dehors pour éviter de faire entrer la fumée à l'intérieur. « Mieux que toi, sûrement. » Je sais pas pourquoi j'affirme une telle chose. Le fauteuil roulant, peut-être ? « Je peux savoir pourquoi tu t'enfuis ? » C'est le sale con qui demande ça, celui qui se moquait d'elle à une époque pas si lointaine. Grandir, ça forge le caractère.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
C'est étrange, leur relation quelques années auparavant était complètement... Comment dire, différente ! Oui c'est le mot exact. Mei ne détestait pas ce garçon mais elle ne lui facilitait pas les choses, et lui non plus d'ailleurs. Après être passée à travers différentes phases, la jeune femme s'est calmée. On croirait presque qu'elle n'est plus en colère contre qui que ce soit ; la vérité c'est que plus le temps passe et moins elle arrive à en vouloir aux autres. Maintenant qu'elle est pleinement consciente qu'elle n'aura peut être pas le temps d'atteindre la vingtaine, et encore moins la trentaine, elle veut essayer de voir le bon côté des gens. Et puis elle a l'impression que la colère lui enlève du temps, c'est stupide, mais parfois ça lui traverse l'esprit.
Un faible sourire se dessine sur ses lèvres à sa réponse, il n'a pas tors. Elle va sans doute rester ici un long moment. Mais elle va tout faire pour ne pas se retrouver à passer la nuit dans cette cage dorée. Elle s'amuse à avancer et reculer lentement tout en lui répondant d'un ton calme ;
Mei - Tu sais, j'ai fais une rechute aujourd'hui elle secoue la tête et grimace légèrement tout en regardant le sol Rien de très joli. J'étais juste venue faire des test et je vais peut être passer la nuit ici.
Un soupir quitte ses lèvres alors qu'elle lève la tête vers lui. Ses yeux ne manquent pas la cigarette entre ses doigts. Elle profite du moment où il détourne son attention d'elle pour se lever sans un bruit et pendant qu'il a encore le dos tourné le saisir par les épaules en utilisant une voix masculine assez dure ;
Mei - Oh là ! Mon garçon~ Fumer c'est mauvais pour la santé ! Quand elle voit la cigarette tomber elle retrouve sa voix normale qu'est-ce qui te fais autant stresser au point de devoir consumer des minutes et des minutes de ta précieuse vie ? Elle demande d'un faux ton de reproche Prends en une mais ne l'allume pas, ne la laisse pas être plus fort que toi.
Elle prend place sur le rebord de la fenêtre et ajoute enthousiaste ;
Mei - Pense à quelque chose de relaxant. Moi par exemple, j'adore les couleurs pastel, je trouve ça relaxant à regarder. Et toi ?
■ Age : 22 ans ■ Date de naissance : 13/08/1996 ■ Métier : serveur dans un restaurant traditionnel ■ Résidant à : chez son oncle et sa tante. ■ Notes :
sa famille vit en nouvelle zélande. il les a quitté y a déjà un an, c'est donc sa seconde année à royal. ■ ses parents pensent qu'il est l'enfant modèle, que ses bulletins sont parfaits et qu'il sera un bon avocat ou médecin. ils ne sont juste pas au courant pour le côté « débauche » de leur fils, ni pour les sextapes. ■ naizen n'a jamais véritablement eu de petit ami, il couche simplement avec des gars, avec ou sans une caméra pour être filmé■ il se fait surnommer « la guêpe » et possède un compte twitter « privé » pour ses prétendants. ■ les filles ne l'attirent pas, même à poil, ça ne lui fait strictement rien. ■ aucune pudeur, coucher avec un mec devant une caméra ne l'a jamais dérangé. ■ il a tendance à lever la tête hautainement quand il parle, prenant parfois l'allure d'un fauve humant l'air pour cibler sa proie. ■ c'est une grande gueule, il parle souvent pour ne rien dire et en même temps, il parle sans problème des conversations honteuses ou gênantes. ■ dès sa majorité, nai s'est tatoué une fleur de lotus au bas du dos, au niveau de sa chute de rein. ainsi qu'une guêpe sur chaque cuisse, à l'intérieur proche de l'entre-jambe. ■ il a un piercing à la langue, ne demandez pas pour quoi faire hein -bande de perverses- ■ il joue de l'harmonica depuis qu'il a vu le film sauvez willy, même s'il n'a jamais pu jouer un air à un orque, puisqu'il lui était impossible de s'approcher du bassin. son instrument est tombé à l'eau une fois, et c'est l'un des dresseurs qui l'a fait récupérer à son dauphin avant de réprimander naizen. ■ quand il s'ennui, naizen lit des fan-fictions sur des groupes d'idoles. une fois, il a même trouvé une histoire sur lui et l'un de ses anciens partenaires, passant une bonne nuit à rire dessus sans pouvoir décrocher des paragraphes. il l'a partagé avec la fameuse personne, se moquant de lui par la même occasion. ■ il est connu sur les réseaux sociaux, sa célébrité vient de là, malgré que personne -à part les types avec qui il a couché- ne sache qui il est. ■ insensible à la douleur, naizen n'a jamais ressentis une once de souffrance physique depuis qu'il est né. d'après les docteurs, c'est un truc dans son cerveau qui en est la cause, mais nai refuse souvent de faire ses visites obligatoires. il dit ne rien craindre, qu'il n'est pas du genre à se blesser et parfois... ça peut se finir mal. ■ s'il n'était pas « fils de ... », naizen se lancerait dans une carrière d'acteur porno. d'ailleurs il a son petit préféré dans les nombreux films qu'il a maté. eizan. ■ ses sourires peuvent tout dire, du gentil et amical, au pervers et incitant. naizen communique parfois juste avec des expressions, même si il adore parler. ■ durant sa scolarité, il vit chez son oncle et sa tante, obligation de ses parents avant de quitter la nouvelle zélande pour tokyo. ■ quand il s'énerve, il insulte en anglais ou en langage des signes, c'est plus pratique de faire un doigt que de dire shut up. ■ il raffole de la glace à la vanille, c'est son truc pour l'amadouer. il en mange été comme hiver, y a pas de saison pour ce qu'on aime. ■ ça lui arrive de faire des paralysies du sommeil, et dans ces moments-là, il voit des apparitions qu'il croit réel.■ il peut être actif comme passif, ça ne l'a jamais dérangé de changer de position. ■ il lit beaucoup de yaoi, parfois en publique ou dans les magasins de manga. le regard des autres, il s'en moque. ■ la cuisine est son plus gros défaut, il n'a aucune patience pour la préparation d'un plat et préfère manger des trucs simples quand il est seul. ■ il fume, il le faisait en cachette chez lui mais désormais il n'a plus besoin de se cacher pour le faire.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Comment as-tu pu changer en l'espace de quelques années ? Sûrement notre expérience de vie depuis la dernière rencontre chaotique. L'éclatement de ma famille, l'entente avec mes parents, mon départ de la maison, mon boulot, mes études à la poubelle, tout ça tout ça. Je peux vous dire que ça calme les idioties de l'adolescence et arrache même la dent qu'on peut avoir contre quelqu'un. Mei ne m'a jamais rien fait à proprement parler, sauf pour les coups de pied dans le tibia quand je la traitais de malade -ce qui est relativement vrai-. Des années plus ou moins amusantes et bien stupides, qui aujourd'hui n'ont plus tellement d'importance quand j'y songe. C'était le bon vieux temps, quand je n'avais pas encore prévu d'arrêter l'école du jour au lendemain, ni de plaquer la famille comme si ce n'était pas sacré dans notre pays.
La cigarette dehors, mes yeux rivés sur Mei, je la regarde s'amuser avec son fauteuil roulant tout en l'écoutant parler, l'air intéressé. Une rechute ? ça ne me rassure pas quand on dit « je suis venu pour des test » et qu'au final, c'est pour y passer la nuit. « Arrête.. Je suis aussi venu pour des test. J'ai pas envie de passer la nuit ici pour un os cassé ou une infection. » Le docteur m'a avertis pour tout ça, mais je n'y vois que du feu à chaque fois. C'est triste, les malades n'ont pas la vie facile.
Pour me redonner bonne figure, je me tourne vers la fenêtre pour tirer sur ma cigarette, me fichant pas mal de gâcher ma santé avec la nicotine. ça fait des années que je fume, je vais pas arrêter pour éviter le cancer ou un truc de genre. C'est sans compter sur l'humour de Mei et ma réaction débile. Mes doigts s'écartent et je vois le petit bâton tomber dans les airs, à une vitesse hallucinante! « T'imagine si ça tombe sur la tête d'un chauve ou dans l'herbe ? Blessure ou incendie, j'hésite là. » Lâchais-je avec sarcasme en me décollant de la fenêtre, quand même légèrement agacé.
Stresse ? Connais pas. « T'es mon nouveau médecin ? Je pourrais te faire la morale ou appeler une infirmière pour te renvoyer dans ta chambre. » Je suis joueur, ou sadique sur les bords. Relaxant ? Moi ? Les couleurs pastels ? Je pouffe de rire en tapotant mes poches à la recherche de mon paquet, sauf qu'il est vide. « Je m'en fiche des couleurs pastels. La nicotine, ça me détend. Au pire, je peux colorier le blanc en pastel, c'est doublement relaxant. » C'est facile de se moquer.
« Attendre des résultats durant des heures, ça me donne envie de fumer, pas de dessiner des fleurs pastels. » Pas seulement les résultats, mais le reste est scellé comme si cela ne pouvait pas m'atteindre, alors que ça me ronge en silence.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Mei - Ce qui arrivera finira par arriver, mais j'espère que tu n'auras pas à supporter le froid d'une de ces chambres. Parfois, il m'arrive de me retrouver avec de vieilles femmes qui ronflent comme le moteur d'une voiture qui serait tombée malade. Un faible rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle lance dans un soupir Espérons que tu n'aies jamais à vivre cette expérience.
Elle ne supporte pas la fumée de la cigarette. Mais plus fort que ça, elle n'aime pas voir les gens se consumer de cette façon, parce que la vie est bien trop précieuse à ses yeux. Après tout, peut être qu'elle voit ce que les autres ne voient pas. Mais est-ce que ce n'est pas un peu ironique de fumer en ces lieux ? Mei ne sait pas s'il écoute ou écoutera un jour ses conseils ; elle ne peut qu'espérer qu'il laisse tomber ça pour quelque chose de plus sain pour sa santé. Elle n'a jamais touché à une cigarette de sa vie et ce n'est pas près d'arriver.
Mei - Je pencherai plutôt pour la tête d'un chauve, elle lance un brin amusée il n'y a pas beaucoup d'espace verts dans les alentours
La mine peu enthousiaste qui s'installe sur son visage parle à sa place. Elle va vraiment devoir partir en cavale en fauteuil roulant pour fuir les méchantes infirmières ? Elle n'aura même pas roulé un mètre qu'on l'aura déjà rattrapé. Dans le pire des cas, elle prendra ses jambes à son cou.
Mei - Je reviendrai te hanter durant tes prochains tests si tu fais ça elle dit avec une légère moue qui disparait bien assez vite.
Elle secoue légèrement la tête avec un faible air amusé mais tout autant désespéré. Mei n'est pourtant pas connue pour suivre les règles à la lettre. Mais la santé, c'est ce qu'il y a de plus important pour elle ; une fois perdue, le reste part avec progressivement. Elle a d'ailleurs peur que son sourire ne soit remplacé par une mine affaiblie si jamais son état venait à s'aggraver. Elle ne veut pas l'imaginer, le concevoir dans sa tête.
Mei - Avant tout ça, qu'est-ce que tu faisais pour passer le temps ? Un peu avant qu'on se rencontre, tu ne fumais pas, si ? Elle marque une pause avant d'ajouter C'est vrai que la cigarette peut faire passer le temps, mais juste le tiens. Je sais que ce n'est pas joyeux d'être ici mais je préfère que tu sois là plutôt que dans une chambre avec un appareil qui t'aide à respirer. Elle pose doucement sa tête au niveau de la vitre légèrement froide et ajoute ironiquement Et puis qui est-ce que je vais bien pouvoir embêter hn ? Mon critère de sélection est assez difficile
Un léger rire s'échappe de ses lèvres mais s'arrête net quand elle voit des infirmières au loin arriver. Instinctivement, elle tourne sa tête vers la fenêtre et espère qu'elles passent sans s'arrêter. Il semblerait qu'aujourd'hui plus que les autres jours elle doit être chanceuse
Mei - Est-ce qu'on devrais aller sur le toit ? Elle dit sans pour autant tourner sa tête vers Naizen, le front toujours appuyé contre la vitre et ses cheveux dissimulant son visage
■ Age : 22 ans ■ Date de naissance : 13/08/1996 ■ Métier : serveur dans un restaurant traditionnel ■ Résidant à : chez son oncle et sa tante. ■ Notes :
sa famille vit en nouvelle zélande. il les a quitté y a déjà un an, c'est donc sa seconde année à royal. ■ ses parents pensent qu'il est l'enfant modèle, que ses bulletins sont parfaits et qu'il sera un bon avocat ou médecin. ils ne sont juste pas au courant pour le côté « débauche » de leur fils, ni pour les sextapes. ■ naizen n'a jamais véritablement eu de petit ami, il couche simplement avec des gars, avec ou sans une caméra pour être filmé■ il se fait surnommer « la guêpe » et possède un compte twitter « privé » pour ses prétendants. ■ les filles ne l'attirent pas, même à poil, ça ne lui fait strictement rien. ■ aucune pudeur, coucher avec un mec devant une caméra ne l'a jamais dérangé. ■ il a tendance à lever la tête hautainement quand il parle, prenant parfois l'allure d'un fauve humant l'air pour cibler sa proie. ■ c'est une grande gueule, il parle souvent pour ne rien dire et en même temps, il parle sans problème des conversations honteuses ou gênantes. ■ dès sa majorité, nai s'est tatoué une fleur de lotus au bas du dos, au niveau de sa chute de rein. ainsi qu'une guêpe sur chaque cuisse, à l'intérieur proche de l'entre-jambe. ■ il a un piercing à la langue, ne demandez pas pour quoi faire hein -bande de perverses- ■ il joue de l'harmonica depuis qu'il a vu le film sauvez willy, même s'il n'a jamais pu jouer un air à un orque, puisqu'il lui était impossible de s'approcher du bassin. son instrument est tombé à l'eau une fois, et c'est l'un des dresseurs qui l'a fait récupérer à son dauphin avant de réprimander naizen. ■ quand il s'ennui, naizen lit des fan-fictions sur des groupes d'idoles. une fois, il a même trouvé une histoire sur lui et l'un de ses anciens partenaires, passant une bonne nuit à rire dessus sans pouvoir décrocher des paragraphes. il l'a partagé avec la fameuse personne, se moquant de lui par la même occasion. ■ il est connu sur les réseaux sociaux, sa célébrité vient de là, malgré que personne -à part les types avec qui il a couché- ne sache qui il est. ■ insensible à la douleur, naizen n'a jamais ressentis une once de souffrance physique depuis qu'il est né. d'après les docteurs, c'est un truc dans son cerveau qui en est la cause, mais nai refuse souvent de faire ses visites obligatoires. il dit ne rien craindre, qu'il n'est pas du genre à se blesser et parfois... ça peut se finir mal. ■ s'il n'était pas « fils de ... », naizen se lancerait dans une carrière d'acteur porno. d'ailleurs il a son petit préféré dans les nombreux films qu'il a maté. eizan. ■ ses sourires peuvent tout dire, du gentil et amical, au pervers et incitant. naizen communique parfois juste avec des expressions, même si il adore parler. ■ durant sa scolarité, il vit chez son oncle et sa tante, obligation de ses parents avant de quitter la nouvelle zélande pour tokyo. ■ quand il s'énerve, il insulte en anglais ou en langage des signes, c'est plus pratique de faire un doigt que de dire shut up. ■ il raffole de la glace à la vanille, c'est son truc pour l'amadouer. il en mange été comme hiver, y a pas de saison pour ce qu'on aime. ■ ça lui arrive de faire des paralysies du sommeil, et dans ces moments-là, il voit des apparitions qu'il croit réel.■ il peut être actif comme passif, ça ne l'a jamais dérangé de changer de position. ■ il lit beaucoup de yaoi, parfois en publique ou dans les magasins de manga. le regard des autres, il s'en moque. ■ la cuisine est son plus gros défaut, il n'a aucune patience pour la préparation d'un plat et préfère manger des trucs simples quand il est seul. ■ il fume, il le faisait en cachette chez lui mais désormais il n'a plus besoin de se cacher pour le faire.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
« J'ai déjà connu le froid de ces chambres, quand je suis tombé dans les escaliers de mes parents. Enfin ça date, je m'en souviens plus trop. » Dis-je en étant évasif, bougeant lentement ma main devant moi comme un éventail. Je m'étais fait un truc à la hanche et au poignet, d'après les médecins. Entre nous, je n'avais rien ressentis. Eux, ils voyaient un gros truc bien grave, moi j'étais plutôt penaud à profiter d'un lit pour ne rien faire, sauf quand j'avais envie de courir partout et qu'ils ne me laissaient pas faire...
Ma cigarette semble lui sortir par les yeux, mais ça m'importe peu. Ma mère m'a déjà interdit de fumer quand je vivais encore sous leur toit, et ça remonte au collège pour tout dire. Peut-être même que ça va faire bientôt une dizaine d'année que je fume sans être encore mort. évidement, fumer dans un hôpital, c'est comme danser le zumba dans un cimetière. Là encore, je m'en fiche. « Au moins, il est au bon endroit pour coup et blessure. » ça se suit, non ? Monsieur chauve n'aura qu'un pas à faire pour être soigné. Si elle m'empêche de fumer, je la livre aux infirmières sans scrupules. C'est donnant-donnant, elle connait l'animal maintenant.
« Je n'ai pas peur des fantômes, loupé. » Ma tête a tendance à se relever de façon hautain quand je parle, comme si j'étais supérieur à quiconque. Mon sourire, quant à lui, plisse le coin de mes yeux, donnant un effet rieur à mon regard. La pastel ne me calmera jamais autant que ce poison, au grand malheur de la jeune demoiselle. Aah, elle n'a jamais remarqué cela auparavant. « J'ai commencé vers mes quatorze ans à fumer, pas autant qu'aujourd'hui mais ça débute du collège. » Faut pas croire que tout les japonais sont cleans, respectueux et polis. Ou je suis une exception à l'espère alors.
« Hey oh, je suis pas proche de la mort moi. Je peux fumer autant que je veux pour le moment, même le cancer ne pourrait me faire mal. » Physiquement du moins, je ne peux pas promettre pour le reste. Ah ? Je ne sers qu'à ça ? « Tu trouveras, nous sommes des millions au Japon. » Réconfortant, n'est-ce pas ? Toujours le petit mot pour rendre joyeux. à sa manière de se cacher, quelque chose l'embête. Les infirmières, évidement. Je pourrais en profiter pour la balancer, mais non. Je me tourne aussi vers la fenêtre, observant l'extérieur.
« Ce n'est pas interdit ? J'aime l'interdit. » Répondis-je pour moi-même en attrapant Mei par les épaules pour la repousser sur son siège, fier de moi. Contournant la chaise, je saisis les poignées pour faire rouler le fauteuil jusqu'à l'ascenseur et grimper au plus étage, là où nous serons le plus près du toit, après faudra prendre les escaliers sûrement interdit au publique.
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Tomber des escaliers ; la jeune femme grimace légèrement parce que tout ça la ramène à l'époque où elle vivait encore avec ses parents. Oh, elle était toujours aussi maladroite vous savez ? Peut être même plus qu'elle ne l'est maintenant. Ce n'était pas le fait de se retrouver à l'hôpital qu'elle craignait le plus ; c'était plutôt l'expression sur le visage de sa mère quand elle s'inquiétait un peu trop. Tellement d'inquiétude sur un seul visage, et pour une seule personne. Il suffisait de la regarder pour voir que toute l'énergie qu'elle utilisait à s'inquiéter pour Mei n'était en rien bon pour sa propre santé. Mais c'était comme ça depuis qu'ils savaient dans la famille qu'elle était condamnée à mourir jeune. Mei revient bien vite à la réalité, elle n'était pas partie très longtemps de toute façon. Mais le fait d'être ici a une mauvaise influence sur son humeur. Est-ce qu'il serait paradoxal de dire que l'hôpital est sa kryptonite ?
Malgré tout un faible sourire se dessine sur ses lèvres quand il parle du potentiel monsieur chauve. Même si elle est maladroite et qu'elle entraîne pas mal de monde dans le processus, elle n'est peut être pas maladroite à ce point si ? Elle n'espère pas. La jeune femme lève les yeux vers Naizen avant de lancer ;
Mei - Moi non plus, mais quand tu verras mon fantôme éteindre tes cigarettes en chuchotant "Pas bon pour la santé Kanzaki !" peut être que tu te remettras en questions elle lance faiblement amusée
Elle parle confortablement de la mort selon vous ? Pourtant mis à part l'orage, il n'y a rien de plus effrayant à ses yeux. Naizen a pourtant raison, il n'est pas proche de la mort. Pas autant qu'elle du moins, et il est assez grand pour choisir ce qu'il veut faire de sa vie mais Mei est toujours comme ça. Elle ne changera sans doute pas d'ailleurs. Elle veut voir le côté positif des gens, persuadée qu'il y en a tout le temps un. Elle demande à aller sur le toit et met un temps à répondre à la remarque du jeune homme.
Mei - Je ne suis pas sûre que parmi les millions je trouverai. Chaque personne est unique alors, ce ne sera pas pareil, même si tu avais un jumeau.
Elle lève à nouveau les yeux vers lui, un peu surprise. Mais cette expression fini par laisser place à un faible sourire alors qu'elle secoue doucement la tête. Elle tend un bras et se concentre sur l'air qui lui file entre les doigts alors qu'elle lance distraitement ;
Mei - Dis Nai' qu'est-ce qu'il t'arrive pour venir tout le temps à l'hôpital ? Elle appuie le bouton pour appeler l'ascenseur Tu viens presque aussi souvent que moi ici...
Les portes s'ouvrent et se referment quand ils sont finalement entrés.
■ Age : 22 ans ■ Date de naissance : 13/08/1996 ■ Métier : serveur dans un restaurant traditionnel ■ Résidant à : chez son oncle et sa tante. ■ Notes :
sa famille vit en nouvelle zélande. il les a quitté y a déjà un an, c'est donc sa seconde année à royal. ■ ses parents pensent qu'il est l'enfant modèle, que ses bulletins sont parfaits et qu'il sera un bon avocat ou médecin. ils ne sont juste pas au courant pour le côté « débauche » de leur fils, ni pour les sextapes. ■ naizen n'a jamais véritablement eu de petit ami, il couche simplement avec des gars, avec ou sans une caméra pour être filmé■ il se fait surnommer « la guêpe » et possède un compte twitter « privé » pour ses prétendants. ■ les filles ne l'attirent pas, même à poil, ça ne lui fait strictement rien. ■ aucune pudeur, coucher avec un mec devant une caméra ne l'a jamais dérangé. ■ il a tendance à lever la tête hautainement quand il parle, prenant parfois l'allure d'un fauve humant l'air pour cibler sa proie. ■ c'est une grande gueule, il parle souvent pour ne rien dire et en même temps, il parle sans problème des conversations honteuses ou gênantes. ■ dès sa majorité, nai s'est tatoué une fleur de lotus au bas du dos, au niveau de sa chute de rein. ainsi qu'une guêpe sur chaque cuisse, à l'intérieur proche de l'entre-jambe. ■ il a un piercing à la langue, ne demandez pas pour quoi faire hein -bande de perverses- ■ il joue de l'harmonica depuis qu'il a vu le film sauvez willy, même s'il n'a jamais pu jouer un air à un orque, puisqu'il lui était impossible de s'approcher du bassin. son instrument est tombé à l'eau une fois, et c'est l'un des dresseurs qui l'a fait récupérer à son dauphin avant de réprimander naizen. ■ quand il s'ennui, naizen lit des fan-fictions sur des groupes d'idoles. une fois, il a même trouvé une histoire sur lui et l'un de ses anciens partenaires, passant une bonne nuit à rire dessus sans pouvoir décrocher des paragraphes. il l'a partagé avec la fameuse personne, se moquant de lui par la même occasion. ■ il est connu sur les réseaux sociaux, sa célébrité vient de là, malgré que personne -à part les types avec qui il a couché- ne sache qui il est. ■ insensible à la douleur, naizen n'a jamais ressentis une once de souffrance physique depuis qu'il est né. d'après les docteurs, c'est un truc dans son cerveau qui en est la cause, mais nai refuse souvent de faire ses visites obligatoires. il dit ne rien craindre, qu'il n'est pas du genre à se blesser et parfois... ça peut se finir mal. ■ s'il n'était pas « fils de ... », naizen se lancerait dans une carrière d'acteur porno. d'ailleurs il a son petit préféré dans les nombreux films qu'il a maté. eizan. ■ ses sourires peuvent tout dire, du gentil et amical, au pervers et incitant. naizen communique parfois juste avec des expressions, même si il adore parler. ■ durant sa scolarité, il vit chez son oncle et sa tante, obligation de ses parents avant de quitter la nouvelle zélande pour tokyo. ■ quand il s'énerve, il insulte en anglais ou en langage des signes, c'est plus pratique de faire un doigt que de dire shut up. ■ il raffole de la glace à la vanille, c'est son truc pour l'amadouer. il en mange été comme hiver, y a pas de saison pour ce qu'on aime. ■ ça lui arrive de faire des paralysies du sommeil, et dans ces moments-là, il voit des apparitions qu'il croit réel.■ il peut être actif comme passif, ça ne l'a jamais dérangé de changer de position. ■ il lit beaucoup de yaoi, parfois en publique ou dans les magasins de manga. le regard des autres, il s'en moque. ■ la cuisine est son plus gros défaut, il n'a aucune patience pour la préparation d'un plat et préfère manger des trucs simples quand il est seul. ■ il fume, il le faisait en cachette chez lui mais désormais il n'a plus besoin de se cacher pour le faire.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Le chauve est un sujet très intéressant, mais imaginer Mei en fantôme souffleur de cigarette, c'est tout autre chose. Pourquoi ferait-il cela, même en étant mort et hors de son corps ? S’inquiéterait-t-elle pour ma vie ? Une cigarette n'a jamais tué personne, ni un paquet par jour. Non, je la refais. Que quelqu'un puisse mourir à cause d'un paquet de cigarette m'importe peu, là c'est mieux. Du coup, je ris doucement à son humour, marquant bien mon ton sournois en séparant chaque mot. « Je ferais appel à un exorciste. » Et là, c'est son fantôme qui devra se remettre en question, si elle possède encore le temps pour le faire.
Mourir ne me fait pas peur, à Mei non plus. Du moins, je suppose qu'elle n'a pas peur, puisqu'elle prend ce sujet à la rigolade. Nous sommes des cas perdus, désespérés. Je dis ne rien craindre sur la faucheuse, mais qu'est-ce que j'en sais ? Qui peut m'affirmer que demain ne serait pas mon dernier jour à vivre ? Un accident est si vite arrivé. D'ailleurs, je devrais éviter le toit. C'est une zone dangereuse, coupable d'un cas important d'accident, pourtant je suis emballé par l'idée de franchir la limite, d'affronter le danger.
Serait-il possible de trouver un soucis exacte ? Combien y a-t-il de Naizen dans ce pays ou sur cette terre ? La réponse n'est sûrement pas évidente, même si ça doit bien exister quelque part, des comme nous. « Tu trouveras toujours quelqu'un à emmerder, rassures-toi. » Même si ce n'est pas moi, même s'il n'a pas ma tête ou mon caractère. Suffit de peu pour confondre une situation ou pour s'attacher à quelqu'un, tellement peu. Les roues du fauteuil foulent le carrelage salis du couloir jusqu'à atteindre le fameux ascenseur. Je la laisse faire, autant pour le bouton que poser sa question.
« Des tests, je te l'ai déjà dit non ? » Ce n'est pas correcte comme réponse et je le sais. Ah ? Je suis là aussi souvent qu'elle ? Je n'ai pas l'impression de venir autant, pourtant. Un fin sourire au coin des lèvres, et je réponds plus franchement après être rentré dans la cabine, les portes se refermant sous nos yeux. « Mon cerveau est à la ramasse. » Est-ce réellement le cerveau ? Une histoire de nerf, de raccord, de je ne sais quoi.
« Ils doivent juste s'assurer que je ne me casse rien, parce ce n'est pas moi qui pourrait lui affirmer si j'ai un truc casser ou non. » Pour appuyer mes paroles, je viens lui pincer la peau du bras. « ça fait mal, hein ? Si tu me le refais, je ne ressentirais rien. Je suis insensible à la douleur. » Et parfois, ça joue des tours.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Une moue se dessine sur son visage quand le jeune homme parle d'exorciste ;
Mei - Moh ? Exorciste ? Elle répète en levant les yeux vers lui Ei.. Tu ne peux pas faire ça~
Il pouvait le faire ; il pouvait essayer du moins, mais en voyant la bouille de Mei l'exorciste lui ne s'executerait sans doute pas et lui rendrait son argent. Qui voudrait se débarasser de Mei sérieusement ? Même celui ou celle vraiment embêté par cette dernière ne saurait pas comment faire.
Mei - Yah, elle commence dans un faible rire Je suis pas emmerdante... Si ? Mais tu m'aimes bien quand même non ? Un tout petit peu ?
Heh ! Il pouvait toujours continuer à se mentir, personne ne déteste Mei. Ou alors pas très longtemps. Lorsqu'il parle de tests à nouveau, la jeune femme secoue doucement la tête avant de lui répondre ;
Mei - Non, c'est pas ce que je-
Il développe un peu plus sa réponse, au départ, pas assez pour qu'elle comprenne où il veut en venir. Alors elle l'écoute, grimace légèrement quand il lui pince le bras. Finalement, la jeune femme hoche la tête avant de lui répondre ;
Mei - Woh ! C'est ... C'est Trop cool ! Un sourire prend place sur son visage alors qu'elle ajoute tout en se tournant vers lui et en tendant les bras vers les côtes de ce dernier ça veut dire que tu ne crains pas les-
Le réflexe de Naizen la bloque en pleine action, et une expression mi-étonnée, mi-déçue se dessine sur le visage de Mei alors qu'elle continue
Mei - Moh, je pensais que tu ne craindrais pas !
C'est presque décevant mais ça lui arrache un faible rire et elle fini par rapidement arrêter tandis que les portes de l'ascenseur s'ouvrent.
Mei - Tu sais, je pense que rien n'arrive par hasard et qu'on doit apprécier ce qu'on a. Le reste... Le reste est hors de portée après tout elle dit avec un léger sourire
Elle pose sa main sur la barre dans l'ascenseur pour se redresser et lève les yeux vers Naizen à cause de son réflexe pour se protéger
Mei - Aigo... elle commence amusée. J'ai compris, je ne te toucherai plus mon enfant elle dit pour le taquiner en tapotant doucement son épaule.
Ils se retrouvent dans les escaliers, le toit est juste un peu plus haut, ils ont juste à lever les yeux. La jeune femme pousse le fauteuil jusqu'aux escaliers mais quand elle veut le soulever, avec sa force de crevette forcément, ça ne passe pas. C'était un peu plus lourd que ce qu'elle avait imaginé.
■ Age : 22 ans ■ Date de naissance : 13/08/1996 ■ Métier : serveur dans un restaurant traditionnel ■ Résidant à : chez son oncle et sa tante. ■ Notes :
sa famille vit en nouvelle zélande. il les a quitté y a déjà un an, c'est donc sa seconde année à royal. ■ ses parents pensent qu'il est l'enfant modèle, que ses bulletins sont parfaits et qu'il sera un bon avocat ou médecin. ils ne sont juste pas au courant pour le côté « débauche » de leur fils, ni pour les sextapes. ■ naizen n'a jamais véritablement eu de petit ami, il couche simplement avec des gars, avec ou sans une caméra pour être filmé■ il se fait surnommer « la guêpe » et possède un compte twitter « privé » pour ses prétendants. ■ les filles ne l'attirent pas, même à poil, ça ne lui fait strictement rien. ■ aucune pudeur, coucher avec un mec devant une caméra ne l'a jamais dérangé. ■ il a tendance à lever la tête hautainement quand il parle, prenant parfois l'allure d'un fauve humant l'air pour cibler sa proie. ■ c'est une grande gueule, il parle souvent pour ne rien dire et en même temps, il parle sans problème des conversations honteuses ou gênantes. ■ dès sa majorité, nai s'est tatoué une fleur de lotus au bas du dos, au niveau de sa chute de rein. ainsi qu'une guêpe sur chaque cuisse, à l'intérieur proche de l'entre-jambe. ■ il a un piercing à la langue, ne demandez pas pour quoi faire hein -bande de perverses- ■ il joue de l'harmonica depuis qu'il a vu le film sauvez willy, même s'il n'a jamais pu jouer un air à un orque, puisqu'il lui était impossible de s'approcher du bassin. son instrument est tombé à l'eau une fois, et c'est l'un des dresseurs qui l'a fait récupérer à son dauphin avant de réprimander naizen. ■ quand il s'ennui, naizen lit des fan-fictions sur des groupes d'idoles. une fois, il a même trouvé une histoire sur lui et l'un de ses anciens partenaires, passant une bonne nuit à rire dessus sans pouvoir décrocher des paragraphes. il l'a partagé avec la fameuse personne, se moquant de lui par la même occasion. ■ il est connu sur les réseaux sociaux, sa célébrité vient de là, malgré que personne -à part les types avec qui il a couché- ne sache qui il est. ■ insensible à la douleur, naizen n'a jamais ressentis une once de souffrance physique depuis qu'il est né. d'après les docteurs, c'est un truc dans son cerveau qui en est la cause, mais nai refuse souvent de faire ses visites obligatoires. il dit ne rien craindre, qu'il n'est pas du genre à se blesser et parfois... ça peut se finir mal. ■ s'il n'était pas « fils de ... », naizen se lancerait dans une carrière d'acteur porno. d'ailleurs il a son petit préféré dans les nombreux films qu'il a maté. eizan. ■ ses sourires peuvent tout dire, du gentil et amical, au pervers et incitant. naizen communique parfois juste avec des expressions, même si il adore parler. ■ durant sa scolarité, il vit chez son oncle et sa tante, obligation de ses parents avant de quitter la nouvelle zélande pour tokyo. ■ quand il s'énerve, il insulte en anglais ou en langage des signes, c'est plus pratique de faire un doigt que de dire shut up. ■ il raffole de la glace à la vanille, c'est son truc pour l'amadouer. il en mange été comme hiver, y a pas de saison pour ce qu'on aime. ■ ça lui arrive de faire des paralysies du sommeil, et dans ces moments-là, il voit des apparitions qu'il croit réel.■ il peut être actif comme passif, ça ne l'a jamais dérangé de changer de position. ■ il lit beaucoup de yaoi, parfois en publique ou dans les magasins de manga. le regard des autres, il s'en moque. ■ la cuisine est son plus gros défaut, il n'a aucune patience pour la préparation d'un plat et préfère manger des trucs simples quand il est seul. ■ il fume, il le faisait en cachette chez lui mais désormais il n'a plus besoin de se cacher pour le faire.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
« Je peux tout faire, tu ne savais pas ça ? » Mon côté orgueilleux revient rapidement au galop avec ce sourire sournois et ce regard hautain, la tête fièrement relevée. Au pire des cas, je prendrais mes dispositions pour éloigner son fantôme et être tranquille, je trouve toujours la solution. Dois-je réellement lui répondre à sa seconde question ? Je plisse les yeux, cherchant une faille chez elle pour m'éviter peine des peines. « Tu n'es pas un cadeau, non plus. » Répondis-je vaguement sans dire si oui ou non, je l'apprécie.
Pourquoi suis-je souvent ici ? Moi-même je me le demande. J'aime bien venir dire bonjour à mon médecin et boire le café avec lui autour de mes résultats d'examen. Non, je plaisante. Je m'emmerde à ramener mes fesses ici pour savoir si je suis toujours en seul morceau, puisque mon cerveau n'est pas décidé à le savoir par lui-même. Mes explications sont un peu compliqué mais la pratique est sûrement mieux que la théorie, d'où le fait que je la pince sans trop m'excuser, ou pas du tout même. Cool ? Mouais, ce n'est pas un super pouvoir non plus.
J'aurai dû réagir à la seconde en voyant ses bras bouger, mais j'ai été trop distrait par mon discours, me pliant brusquement en deux en lâchant un rire incontrôlé. Merde. Quand je me concentre, ce genre de chose ne me font strictement rien... Mais quand on me prend par surprise, je craque direct. « Yah! Ne t'amuse pas avec ça, sorcière! » Râlais-je en lançant un regard noir à Mei. Je déteste les chatouilles, ça m'insupporte. Heureusement que les portes l'ont arrêtés, sinon je l'aurais retourné avec son siège à roulette.
« Pourquoi est-ce que tu dis ça ? » Qu'est-il censé arriver par hasard ? Quand elle se relève, je m'écarte de son fauteuil, plutôt méfiant. Si elle recommence, je la pousse. « Tu n'as pas intérêt. » Je lui fis ce truc avec les doigts, de mes yeux vers elle comme si je gardais un oeil sur ses mauvaises intentions.
C'est marrant de la voir galérer à grimper quelques marches avec son fauteuil et je serais vraiment un sale type de la laisser comme ça. J'attrape donc les poignées et l'aide à passer ce périlleux obstacle pour atteindre le toit, lui quémandant d'ouvrir la porte et de pousser avec ses pieds. Cela fait, le ciel s'offre à nous dans un bleu profond, parsemé de quelques nuages à la dérive. Rien qu'à voir ces trucs blancs et cotonneux, j'ai envie de fumer...
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Mei ne pourra jamais se lasser de cette vie ; rencontrer des gens différent, apprendre à les connaître et simplement partager des bouts de vie ensemble. Elle ne pourra pas dire au revoir à tout ça facilement. Il lui faudra plus de temps, il n'y en aura jamais assez. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres quand le jeune homme est incapable de lui répondre clairement. Elle a l'habitude, c'est Naizen après tout. Certaines personnes diront à Mei que c'est impossible de s'entendre avec une personne comme lui, après s'être entendu aussi mal auparavant. Mais il faut laisser laisser le passé quelque part et avancer un peu. Maintenant, il lui arrive d'y repenser et en rire. Elle ne lui en veut pas ; l'adolescente en colère contre un peu tout le monde pour ce qui lui arrivait est partie et maintenant elle veut simplement profiter de tout ce temps qui s'offre à elle, même si c'est dans un hôpital.
Un faible rire s'échappe de ses lèvres face à la réaction du jeune homme. Et une expression étonnée vient se dessiner sur son visage ;
Mei - Omo, alors... Tu es capable de rire toi aussi ? Elle ajoute alors, balayant le surnom affectueux Aigo, tellement mignon...
Malheureusement pour elle, elle n'aura pas l'occasion de voir ça très souvent. Mais qui a dit qu'elle ne pouvait pas l'embêter de temps en temps hm ? Oui d'accord, à part ce regard noir, personne ? Elle hausse les épaules à sa question et lui répond alors ;
Mei - Mah, je pense que c'est à force de rester à l'hôpital elle dit avec un faible rire.
Ou plutôt le temps qui a fini par changer son discours de colère par quelque chose d'un peu plus sage. Même si elle n'a pas l'air de craindre la mort, il ne faut pas se fier à ce sourire, c'est ce qu'elle redoute le plus. Et elle n'a pas envie qu'il devienne soudainement gentil en apprenant pour sa maladie. Non, les choses sont bien telle qu'elles sont. Elle rit doucement tout en secouant la tête puis fini par lui répondre en se frottant doucement les mains avec un air machiavélique ;
Mei - La consultation est finie pour ce mois-ci, je repasserai le mois prochain.
Evidemment, elle n'est pas totalement sérieuse, elle aime simplement le taquiner. Lorsqu'ils se retrouvent à l'extérieur, elle est bien contente qu'il l'aide à porter ce fauteuil roulant. A la fin de la semaine sinon, elle y serait peut être encore. Puis finalement quand elle peut voir la couleur du ciel depuis qu'elle est ici, un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle laisse le fauteuil sur le côté puis s'assied avant de finalement s'allonger et regarder le ciel ;
Mei - De tous les endroits possible dans cet hôpital, c'est ma place favorite... 'Plus de cigarettes ? C'est pas grave, viens ici elle dit en tapotant l'espace vide à côté d'elle
■ Age : 22 ans ■ Date de naissance : 13/08/1996 ■ Métier : serveur dans un restaurant traditionnel ■ Résidant à : chez son oncle et sa tante. ■ Notes :
sa famille vit en nouvelle zélande. il les a quitté y a déjà un an, c'est donc sa seconde année à royal. ■ ses parents pensent qu'il est l'enfant modèle, que ses bulletins sont parfaits et qu'il sera un bon avocat ou médecin. ils ne sont juste pas au courant pour le côté « débauche » de leur fils, ni pour les sextapes. ■ naizen n'a jamais véritablement eu de petit ami, il couche simplement avec des gars, avec ou sans une caméra pour être filmé■ il se fait surnommer « la guêpe » et possède un compte twitter « privé » pour ses prétendants. ■ les filles ne l'attirent pas, même à poil, ça ne lui fait strictement rien. ■ aucune pudeur, coucher avec un mec devant une caméra ne l'a jamais dérangé. ■ il a tendance à lever la tête hautainement quand il parle, prenant parfois l'allure d'un fauve humant l'air pour cibler sa proie. ■ c'est une grande gueule, il parle souvent pour ne rien dire et en même temps, il parle sans problème des conversations honteuses ou gênantes. ■ dès sa majorité, nai s'est tatoué une fleur de lotus au bas du dos, au niveau de sa chute de rein. ainsi qu'une guêpe sur chaque cuisse, à l'intérieur proche de l'entre-jambe. ■ il a un piercing à la langue, ne demandez pas pour quoi faire hein -bande de perverses- ■ il joue de l'harmonica depuis qu'il a vu le film sauvez willy, même s'il n'a jamais pu jouer un air à un orque, puisqu'il lui était impossible de s'approcher du bassin. son instrument est tombé à l'eau une fois, et c'est l'un des dresseurs qui l'a fait récupérer à son dauphin avant de réprimander naizen. ■ quand il s'ennui, naizen lit des fan-fictions sur des groupes d'idoles. une fois, il a même trouvé une histoire sur lui et l'un de ses anciens partenaires, passant une bonne nuit à rire dessus sans pouvoir décrocher des paragraphes. il l'a partagé avec la fameuse personne, se moquant de lui par la même occasion. ■ il est connu sur les réseaux sociaux, sa célébrité vient de là, malgré que personne -à part les types avec qui il a couché- ne sache qui il est. ■ insensible à la douleur, naizen n'a jamais ressentis une once de souffrance physique depuis qu'il est né. d'après les docteurs, c'est un truc dans son cerveau qui en est la cause, mais nai refuse souvent de faire ses visites obligatoires. il dit ne rien craindre, qu'il n'est pas du genre à se blesser et parfois... ça peut se finir mal. ■ s'il n'était pas « fils de ... », naizen se lancerait dans une carrière d'acteur porno. d'ailleurs il a son petit préféré dans les nombreux films qu'il a maté. eizan. ■ ses sourires peuvent tout dire, du gentil et amical, au pervers et incitant. naizen communique parfois juste avec des expressions, même si il adore parler. ■ durant sa scolarité, il vit chez son oncle et sa tante, obligation de ses parents avant de quitter la nouvelle zélande pour tokyo. ■ quand il s'énerve, il insulte en anglais ou en langage des signes, c'est plus pratique de faire un doigt que de dire shut up. ■ il raffole de la glace à la vanille, c'est son truc pour l'amadouer. il en mange été comme hiver, y a pas de saison pour ce qu'on aime. ■ ça lui arrive de faire des paralysies du sommeil, et dans ces moments-là, il voit des apparitions qu'il croit réel.■ il peut être actif comme passif, ça ne l'a jamais dérangé de changer de position. ■ il lit beaucoup de yaoi, parfois en publique ou dans les magasins de manga. le regard des autres, il s'en moque. ■ la cuisine est son plus gros défaut, il n'a aucune patience pour la préparation d'un plat et préfère manger des trucs simples quand il est seul. ■ il fume, il le faisait en cachette chez lui mais désormais il n'a plus besoin de se cacher pour le faire.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
N'importe qui pourrait lui dire que s'entendre avec moi est quasiment impossible. Trop exigent, trop hautain, trop fier, trop de trop qui tue une relation banale et amicale. Pourtant, j'ai eu des amis et même des bonnes ententes avec mes partenaires de film, mais ça ne dure pas éternellement à cause de mon caractère difficile. Mei a déjà goûté à tout cela par le passé, même si j'ai délaissé mon côté emmerdeur de première pour être plus raffiné dans mes gestes et mes actions. Sinon, je reste le même hurluberlu.
« Je suis un humain aussi, tu ne savais pas ? » Râlais-je en frottant systématiquement l'endroit où elle m'a chatouillé, pas trop content du résultat. Elle m'a eut par surprise, ça ne se reproduira pas. Mignon ? Beurk! Je fais une grimace à son commentaire, balayant celui-ci sans regret, ni problème. Mei doit s'en prendre souvent des regards noirs, pas étonnant avec son comportement à l'encontre du miens.
Je ne comprends toujours pas. « Tu parles pour ta maladie ? » J'ai loupé un wagon, pas grave. Qu'est-ce qu'elle attends, au final ? L'humain doit forcément mourir un jour ou l'autre, qu'importe le moment. Sûr, ça ne doit pas être facile d'attendre son heure, surtout à cet âge là. Je ne risque pas de mourir de si tôt, mais sait-on jamais s'il m'arrive une merde sans le voir. L'avenir n'est pas tracé, autant le miens que celui de Mei. Même si elle admet clamser demain, je pense être le seul enfoiré qui n'aura pas pitié d'elle.
« Si tu le peux. » J'aime bien être cassant, surtout pour la couper dans son élan de plaisanterie. Pas bien, Naizen. Les marches n'ont pas eut raison de nous, tandis que je l'aide à grimper jusqu'au toit. Heureusement que je suis là ~ Dommage que je n'ai pas de cigarette pour me pourrir les poumons et réduire mon espérance de vie. « Qui y a-t-il de favoris ici ? Le ciel ? Les nuages ? ou le vide ? » Faut tout prévoir sur un toit, mine de rien.
Cigarette, parlons-en tiens. « Tu as gâché ma dernière. » Précisais-je d'un ton las, venant poser mes fesses à côté d'elle, les genoux pliés et les bras suspendu dessus. « Ils t'ont dit quoi les médecins à toi ? » Si moi j'ai une épée au dessu de la tête, qu'est-ce qu'elle a, elle ?
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Elle aime bien trainer dans l'hôpital avec Naizen. Ils ont beau être différent elle ne s'est jamais soucié de ce genre de choses ; ce n'est pas quelque chose de contraignant pour elle. Un faible rire s'échappe de ses lèvres alors qu'il a toujours du mal à digérer ce qu'il vient de se passer. Lorsque le sujet revient à sa maladie elle se contente de hausser doucement les épaules avec un faible sourire. Ce n'est pas si important que ça de toutes façon, elle se dit qu'ils n'ont pas à parler de quelque chose d'aussi triste aujourd'hui. Même si ça fait un moment qu'ils se croisent ici, ils n'ont pas besoin d'en parler. Puis un jour, il finira par ne plus croiser Mei dans l'hôpital et elle ne sait pas comment il prendra tout ça. Peut être que tout ça ne représentera qu'un grain de sable insignifiant pour lui, elle ne sait pas. Le fait de ne pas savoir parfois est meilleur à la souffrance. Mei ne veut pas que les gens soient triste quand ils pensent à elle plus tard, même si c'est difficile.
Un faible rire s'échappe de ses lèvres à sa réponse. Qu'il ne sous estime pas la jeune femme. Non, ne jamais la sous estimer. Même si elle a une mémoire de poisson rouge par moment, elle adore embêter les gens sans trop les embêter non plus parce qu'elle n'est pas suicidaire. Le regard posé sur le ciel, un faible sourire se dessine aux paroles de Naizen. Même si ça ne semble pas être aussi important pour lui, elle est sûre qu'il sait apprécier à sa façon ce qui l'entourre. Doucement la jeune femme inspire, comme pour se donner du courage et puis ferme les yeux avant de lui répondre ;
Mei - Ils m'ont dit que j'allais mourir avant mes dix-huit ans, parce qu'ils ne peuvent pas me guérir ; Je fais des rechutes de temps en temps, rien de très joli à voir mais... Elle lève les yeux vers le jeune homme avant qu'un rire nerveux s'échappe de ses lèvres Ah... Ce n'est pas un sujet si triste que ça, je suis enfaite très contente de la vie que je suis en train de vivre et dont je peux profiter. Elle pointe du doigt le ciel avant d'ajouter Pour moi c'est aussi calmant qu'une cigarette, je regarde l'immensité qui m'entourre et même si ça ne va pas complètement, ça va quand même mieux. Contrairement à tout ça, les chambres m'étouffent...
Elle tourne la tête vers le jeune homme avant de demander ;
Mei - Dis Naizen, tu as beaucoup voyagé dans la vie ? Regarder le ciel de cette façon me donne l'impression que je pourrais aller n'importe où sur coup de tête elle dit d'un ton amusé
La réalité est tout autre, elle doit payer le billet avec l'argent qu'elle n'a pas, préparer ses bagages et ce n'est pas si évident que ça pour Mei. Mais ça ne l'empêche pas de rêver.
■ Age : 22 ans ■ Date de naissance : 13/08/1996 ■ Métier : serveur dans un restaurant traditionnel ■ Résidant à : chez son oncle et sa tante. ■ Notes :
sa famille vit en nouvelle zélande. il les a quitté y a déjà un an, c'est donc sa seconde année à royal. ■ ses parents pensent qu'il est l'enfant modèle, que ses bulletins sont parfaits et qu'il sera un bon avocat ou médecin. ils ne sont juste pas au courant pour le côté « débauche » de leur fils, ni pour les sextapes. ■ naizen n'a jamais véritablement eu de petit ami, il couche simplement avec des gars, avec ou sans une caméra pour être filmé■ il se fait surnommer « la guêpe » et possède un compte twitter « privé » pour ses prétendants. ■ les filles ne l'attirent pas, même à poil, ça ne lui fait strictement rien. ■ aucune pudeur, coucher avec un mec devant une caméra ne l'a jamais dérangé. ■ il a tendance à lever la tête hautainement quand il parle, prenant parfois l'allure d'un fauve humant l'air pour cibler sa proie. ■ c'est une grande gueule, il parle souvent pour ne rien dire et en même temps, il parle sans problème des conversations honteuses ou gênantes. ■ dès sa majorité, nai s'est tatoué une fleur de lotus au bas du dos, au niveau de sa chute de rein. ainsi qu'une guêpe sur chaque cuisse, à l'intérieur proche de l'entre-jambe. ■ il a un piercing à la langue, ne demandez pas pour quoi faire hein -bande de perverses- ■ il joue de l'harmonica depuis qu'il a vu le film sauvez willy, même s'il n'a jamais pu jouer un air à un orque, puisqu'il lui était impossible de s'approcher du bassin. son instrument est tombé à l'eau une fois, et c'est l'un des dresseurs qui l'a fait récupérer à son dauphin avant de réprimander naizen. ■ quand il s'ennui, naizen lit des fan-fictions sur des groupes d'idoles. une fois, il a même trouvé une histoire sur lui et l'un de ses anciens partenaires, passant une bonne nuit à rire dessus sans pouvoir décrocher des paragraphes. il l'a partagé avec la fameuse personne, se moquant de lui par la même occasion. ■ il est connu sur les réseaux sociaux, sa célébrité vient de là, malgré que personne -à part les types avec qui il a couché- ne sache qui il est. ■ insensible à la douleur, naizen n'a jamais ressentis une once de souffrance physique depuis qu'il est né. d'après les docteurs, c'est un truc dans son cerveau qui en est la cause, mais nai refuse souvent de faire ses visites obligatoires. il dit ne rien craindre, qu'il n'est pas du genre à se blesser et parfois... ça peut se finir mal. ■ s'il n'était pas « fils de ... », naizen se lancerait dans une carrière d'acteur porno. d'ailleurs il a son petit préféré dans les nombreux films qu'il a maté. eizan. ■ ses sourires peuvent tout dire, du gentil et amical, au pervers et incitant. naizen communique parfois juste avec des expressions, même si il adore parler. ■ durant sa scolarité, il vit chez son oncle et sa tante, obligation de ses parents avant de quitter la nouvelle zélande pour tokyo. ■ quand il s'énerve, il insulte en anglais ou en langage des signes, c'est plus pratique de faire un doigt que de dire shut up. ■ il raffole de la glace à la vanille, c'est son truc pour l'amadouer. il en mange été comme hiver, y a pas de saison pour ce qu'on aime. ■ ça lui arrive de faire des paralysies du sommeil, et dans ces moments-là, il voit des apparitions qu'il croit réel.■ il peut être actif comme passif, ça ne l'a jamais dérangé de changer de position. ■ il lit beaucoup de yaoi, parfois en publique ou dans les magasins de manga. le regard des autres, il s'en moque. ■ la cuisine est son plus gros défaut, il n'a aucune patience pour la préparation d'un plat et préfère manger des trucs simples quand il est seul. ■ il fume, il le faisait en cachette chez lui mais désormais il n'a plus besoin de se cacher pour le faire.
Because you are alive, everything is possible Δ Thích Nhất Hạnh
Tout le monde doit se demander que ferait l'univers à notre mort. Ce n'est pas bien difficile, j'ai déjà d'eu me poser la question au moins une fois depuis ma naissance. Qu'est-ce que ferait mon manager en apprenant mon décès ? Et mes parents ? Seraient-ils toujours en mauvais terme ? Me détesteraient-ils toujours autant pour mes choix ? Des fois, je me pose des questions insignifiantes mais plutôt inquiétantes aussi. Je ne veux pas me laisser guider par mes doutes ou mes craintes, me fichant pas mal au final d'être pleuré ou oublié. Mei ne devrait pas s'en faire non plus. Chacun évolue, avance, puis passe à autre chose. On pleures les gens un temps, puis on s'habitue à leur disparition. Néanmoins, je ne suis pas à sa place, je ne peux pas lui dire quoi faire à quel moment. Dans la vie, faut se débrouiller par soi-même.
Ce toit n'est qu'un toit, elle peut observer le ciel, écouter les gens vivre en contre-bas, mais à part ça ? Il n'y a rien de relaxant ici, à mes yeux. Parce que pour moi, la cigarette est la meilleure méthode au stresse ou à l'ennuie qui vient tôt ou tard nous rendre visite. D'ailleurs, pourquoi reste-t-elle toujours ici ? Qu'est-ce que les médecins ont bien pu dire sur son cas ? Je suis curieux, mine de rien. Mourir avant ses dix-huit ans ? Quelle âge a-t-elle ? Mei doit être plus jeune que moi, non ? Bon, je ne comprends pas tout à ses mots mais j'ai dû saisir le plus important de son histoire quand même. « Quelle âge as-tu ? Tu me sembles bien vivante, n'empêche. » Je ne fais aucun cas d'ironie, mais est-ce que cela veut dire qu'elle profite de ses derniers temps ? C'est compliqué et si simple à la fois.
« Tu penses qu'en regardant le ciel, tu y trouveras peut-être ta place ? Certaines personnes disent qu'on va au paradis et que le paradis est le ciel. N'importe quoi, mais chacun croit ce qu'il veut pour s'en sortir. » Pour moi, quand on est mort, on est mort. Il y a pas de paradis, de dieu, de deuxième chance, tout ça. Non, c'est juste le noir, un long sommeil sans réveil. Alors cigarette, maladie ou accident, ça ne change rien qu'il y a une fin à tout.
Si j'ai déjà voyagé ? Je ris à peine, portant mes yeux aussi vers le ciel. « Je n'ai jamais quitté le pays, ma vie est ici à Tokyo. » Je soupire, réalisant que ça peut être super ennuyeux quand on m'écoute, pourtant ma vie est bien si on oublie les mauvais côtés. « Voyager n'est pas si simple, où irais-tu ? Même si tu as l'argent, crois-tu avoir une place ailleurs ? Est-ce que tu t'amuserais dans un autre pays que le tiens, sans ami, sans famille ? Voyager, c'est bien quand tu es avec quelqu'un, sans attache derrière toi. » Moi, je ne pourrais pas partir en étant seul, bien que ma famille ne soit plus une ancre qui me retienne à bon port... C'est terminé tout ça.
« Si tu devais mourir demain, qu'est-ce que tu aimerais absolument faire ? » C'est la question qu'on se pose tous un jour, ou que quelqu'un nous pose. Je le fais avec Mei, comme dans les films débiles qui passent à la télé. ça me rappel une chanson aussi, mais ça reste tout autant stupide à mes yeux.
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