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 tokyo - midnight sun. ft. lü fheng tâm

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 11 Aoû - 1:17
tenue (au dessus)  ﻻ  Cela faisait plusieurs jours que le blond avait quitté rps sous une excuse qui avait tenue la route. Dispensé pour les trois semaines à venir, il ne donnerait signe de vie à pas grand monde : cela ne regardait personne ! Et puis, à qui il dirait qu'il allait tuer un homme politique important dans le pays adjacent ? Il fallait être fou et discret. Certes, il était fou, et discret ... Mais pas bête ! Il venait déjà d'établir les plans, avait inspecter chaque recoin du domaine dans lequel serait présent le père de son ami. Il connaissait chaque parcelle et avait déjà repérer les endroits hors d'atteintes. Où il pourrait passer, se qu'il pourrait faire ; le temps qu'il mettrait aussi, sûrement. Cela se jouait à quelques secondes. Il était prêt. Désormais, c'était physiquement qu'il devait se tenir. Enfin. Pas ce soir en tout cas, car tout débuté mal.

Un verre. Deux verres. Trois verres. Il ne se souvenait déjà plus combien il en avait assimilés. Pas de prise de tête, du bon temps ; des rires, sourires. Qu'il aimait ça, faire la fête. Il n'était pas seul. Un membre de son clan l'accompagnait toujours : si une occasion se présentait pour tuer l'Oyabun des Bakuto, elle serait saisie, bien entendu. Posant son énième verre sur la table du bar autour de laquelle il se trouvait assit, Jae posa sa joue contre le bois. Il était mort. Attrapant son téléphone, n'y voyant qu'à moitié, il tenta d'appeler Berry ... Mais visiblement, il ne savait plus faire la différence entre des cheveux roses et bruns. Il appela le peintre à la place. Plaçant son IPhone à son oreille, il souriait sous les bips sonores... Sans aucunes raison. — allo ? berry ? héééé ! tu veux pas venir ? j'me fait chiiiiiiieeer sans toi, on rigole paaas. Un petit instant de silence, il se redressa sur sa chaise, avant de décoller l'écran de son oreille et d'y voir le nom indiqué. — oh bordel... Le remettant, il aborda sûrement à l'instant un sourire stupide. — chui désolé tâm j'avais pas vu ! j'espère que j't'ai pas réveillé ? parce que si c'est l'cas baaaah... j'peux plus rien y faire ! Perspicace sous la boisson, oui oui.

Haussant les épaules, n'attendant pas de réponse, il raccrocha comme si de rien n'était ! Le pauvre Tâm. M'enfin, comme tout bon téléphone avec un gps qui se respecte, à côté du prénom se trouvait  l'endroit où se trouvait le destinataire. Ah ! Pauvre blond mort sur sa table. En attendant, ce n'est pas ça qui le fit changer d'idée et en demanda un autre. Pourquoi se murger autant ? Sans aucune raison, réellement. Enfin. C'est ce qu'il prétendait. Mais cela lui faisait oublier sa fatigue, son monde et sa vie. Les horreurs qu'il avait pu commettre et la haine qu'il éprouvait envers son nom. Cela le libérait.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 11 Aoû - 2:40


tokyo - midnight sun


TENUE : Chandail long et jean bleu foncé, déchiré sur une cuisse. ¤ Ce soir pas de corps à peindre. Juste les fenêtres de son atelier, grandes ouvertes, avec une vue imprenable sur le vieux pont près de Ueno. Un petit appart de deux pièces, de 70 m² en tout, avec une salle de bain basique mais en bonne état. Le reste, d'un coté un endroit a moitié de vie, avec un vie deux places, ce qui ressemblait à une kitchenette avec de la flotte. Et partout , partout dans le reste de l'appart , d'énormes posters de tirage photo, des peintures de créatures fantastiques, des collections entières de rendus de body painting, des trophées dans un coin, des diplômes, et encore des photos, et le plafond, véritables œuvres d'art, un gigantesque dragon déchirant la membrane de l'univers pour l'ouvrir sur une matérialisation de l'esprit humain sur deux corps élancés pastels. Et des pots de peintures, des pinceaux, et tout un tas de matériaux.... L'antre de Tâm, son refuge, la source de son âme, celle qui le faisait voler et qui avait donner naissance à ses sourires et à ces yeux bourrés de vie qui le rendait si particulier. Et dans un coin, à la lumière noire, alors que la nuit avait pris une place prépondérante dans l'appartement seulement éclairé dans l'autre pièce par une lampe orangée, Tâm. Les mains dans un produit peu recommandé, qui faisait apparaitre les clichés de son dernier ouvrage en bodypainting sur une demoiselle, une pure merveille.

Les manches remontés sur les coudes, il était concentré dans son œuvre. Il avait décidé de ne pas retourner à RPS pour le moment. De toute façon, hormis le dortoir, où il s'était en plus plus ou moins engueulé avec Loki, même s'il avait culpabilisé, ils étaient en vacances. Donc pas la peine, on lui ferait pas un scandale s'il se pointait pas à ses rendez-vous habituels. Il avait prévenu qu'il était malade point. Et ça lui faisait du bien. Plongé dans son monde, ses doigts courraient sur le papier noyé, et il les suspendait, cherchant la perle dans le lot qui ferait de son œuvre le plus beau des souvenirs. Il s'essuya la main sur un vieux chiffon, se grattant un peu la joue, quand son téléphone sonna. Il fronça les sourcils, jetant un coup d’œil à une vieille horloge londonienne carrément accroché au centre du plafond dans la première pièce. 1h37. Putain, mais qui c'est qui appelait à une heure pareille... Poussé ses cheveux en arrière, il prit l'objet assez vieux , sachant qu'en plus il ne s'en servait que peu, c'était son tel privé, pas grand monde l'avait. Hein? Kang Jae? Tâm fronça les sourcils, sentant une boule dans son ventre se former. Il avait décidé d'abandonner finalement? Ou bien il avait un problème de taille? Il décroche, sachant qu'en plus, il avait mis sur le papier "par sms" , vu qu'il ne pouvait pas parler. Et là, il l'entend? Berry? Comment ça Berry? Le Berry qu'il connait ? Le petit gars aux cheveux roses avec qui il s'entendait bien ? C'était une blague si ça voulait dire qu'il était de son clan? C'était un putain de complot ou quoi? Il ne l'avait pas vu pourtant , le soir où il avait été...
Tâm s'assit , un peu perturbé et se mit les coudes sur les genoux, le visage dans la main. Il va le claquer ce con de Kang Jae sérieux. Sans compter qu'il a l'air... Tâm décale le téléphone de son oreille en plissant un œil. Moins fort rah. Il met le haut parleur. Ouais, c'est bien ça, il a l'air complètement bourré. Sérieusement , et c'est ça qui va réussir à buter son père sans faire de vagues. Tâm hausse un sourcil en fixant le portable. A l'aide... Ce mec est dingue... Il soupire , joues gonflées, quand le mafieux à l'autre bout du fil se rend compte que , non, c'est pas Berry. Berry putain.... Y'en a pas quarante mille en plus... il faudrait qu'il lui demande? T'as raison ouais. Salut Berry, dis, toi aussi tu butes des mecs à coups de katana? On applaudit.

Bah oui , c'est Tâm, tu t'es planté de numéro... Quel .... boulet. Il n'arrivait pas à croire qu'en une semaine, un de ses surveillants était passé d'ami, à bourreau, à yakuza, pour finir.... pochtron. Amen , mon fils parce que tu as péché. Non pas toi Tâm. Toi tu dormais pas, et HEUREUSEMENT! Tam entend de loin un mec qui gueule: " A la santé du  ["nom du bar"] et de ses jolies filles!!" ça confirme. Et crang. Quoi crang. En plus il lui raccroche à la gueule comme ça et... ?

Tâm raccroche et soupire de nouveau. Perplexe. Il sait où il est. Il se fait chier? Bah qu'il continue non?? En fait , Tâm a comme un doute. Jae et ses phrases détournées. Il l'avait quand même un peu connu comme surveillant. Soit il se faisait franchement chier, soit... vu le ton, la voix, et l'heure, ... soit il était tellement mort qu'il percutait plus rien.... Tâm secoua la tête en se passant la main sur le visage. Il faisait chier. Il l'avait embauché et il jouait au con. Et s'il finissait percuté par un bus, ou se faisait tuer dans la rue, juste pour avoir trop bu , qui c'est qui irait buter son père. 25 Millions de yens, nom d'un chien! Deux petites minutes de réflexion, Tâm enfila ses baskets montantes en jean foncé, attrapa ses clefs d'appart, son portable. Il éteignit les lumières, et descendit quatre à quatre les marches. Il n'était sûr de rien , alors dans le doute, il ne voulait pas prendre le risque qu'il lui soit arrivé un truc en plus , et que lui, content comme un con, tombe dans je sais pas quoi. En fait, Tâm n'y connaissait rien à ce milieu et sans le vouloir, bah... peut-être qu'il... s'inquiétait? Bah bravo. S'inquiéter pour ce pauvre type à moitié deux dans sa tête, entre le mec sympa et celui qui te tranche en deux. Non mais continue Tâm, t'as de super fréquentations. Oui, mais Tâm. Il est gentil. Un vrai gentil, pas celui qui fait semblant, et certes, ça le perdra, mais il ne peut pas s'empêcher de penser qu'il n'a pas envie d'être responsable d'un truc horrible, juste parce qu'il a trainé les pieds. Alors comme un idiot, il te prend plusieurs bus de nuits et te traverse des rues entières en courant comme si sa maman allait mourir. C'est n'importe quoi! Si ça se trouve, il a juste voulu te faire un blague débile, juste parce qu'il est pété! Écoute ta conscience bordel! Hein quelle conscience. Un mec innocent et altruiste, ça a une conscience? Enfin si ça en a une mais qui gueule tout le temps: "aide ton prochain c'est normal! "

Le grand brun finit sur le trottoir en face du bar et lève les yeux sur la pancarte lumineuse. Encore cinq minutes de course et il perdait son foie dans le caniveau... il grimace et se tient le flan. Ok, il allait devoir encore attendre. une semaine c'est pas assez pour faire partir un énorme hématome sur le ventre. Ah bah oui, parlons en hein. Le genou de Kang Jae. Et toi tu vas le chercher dans ce bar à la con. Gros maso. Tâm regarde le mec à l'entrée. Ok, lui il fait peur. Il s'avance et le mec le laisse rentrer en le reluquant de haut en bas. Quoi, un problème. Oui, il a un pull et un jean , pourquoi? Faut être à poil? Tâm a une seconde d'hésitation en priant pour que ce bar soit décent. Visiblement... premier aperçu. oui ok, c'est bon R.A.S.

Bon. Etape 1: invasion du poste ennemi. Etape 2....repérage. Il repère. Il repère que dalle. Il est où putain...Gros soupir... Le voila qui passe entre deux mecs, plus petits mais trop bizarres, puis un groupe de filles qui sourient un peu trop pour pas le faire flipper aussi. Non, il est pas dispo pour le viol collectif, vous avez des 3615 pour ça. Hop, esquive d'une main au cul, et il traverse un couloir. Ah les chiottes. Oh non pas les chiottes. Il contrôle. Hormis un mec qui va bientôt rentrer dans le tuyau d'un cabinet à force de vomir trop bas, y'a pas. Ouf, tant mieux. Il ressort , et franchement l'odeur d'alcool, de sueur, le bruit infernal, et les gens qui sont complètement débraillés ou débridés, ça lui fout la nausée. Et là, il bloque sur un dos. Oui, bas, on le voit une fois, après ce qu'on a subi, on le connait à vie hein. Un oyabun qui fait le lézard sur un bar... il a bon dos le chef de clan de yakuza. Il fait quoi là, il essaie de fusionner sa joue au bois? Tâm a un sourire en coin. Quel casse pied... Il regarde autour de lui et visiblement, hormis un mec qui a l'air de le tenir à l’œil ouais, il s'emmerde comme un rat mort en plus d'être complètement soul. Tâm prend une serviette sur une table, un feutre dans son jean, il en a toujours un qui traine et écrit dessus:

Tu t'es pris des râteaux pour t'être rabattu sur l'alcool? Je parie que t'as rien bouffé. Allez viens, j'ai des verres et à manger.

Il s'avance et passe son bras par dessous le sien, lui glissant la serviette près du visage, puis retire le bras, l'autre main se posant à plat sur son dos, sans violence. Il attend qu'il se retourne, mais franchement y'a des paires de claques qui s'perdent...


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Ce message a été posté Mar 11 Aoû - 23:05
Le membre de son clan présent avec lui était assis à côté et tapoter le dos de son supérieur. Lorsqu'il était bourré, on ne pouvait pas en tirer grand chose. Lorsque Tâm fit son apparition, le Kyodai le toisa, le laissant approché de son supérieur car il l'avait déjà aperçut et savait donc qu'il n'était pas dangereux pour la vie de ce dernier. Un papier devant sa gueule, le blond grogna en l'attrapant. — t'as pris des ... Restant bloqué sur le mot, n'arrivant même pas à le lire, il passa directement à la fin. — j'ai des verres, et à manger. Haussant un sourcil sans vraiment comprendre pourquoi cet action, il aborda un petit sourire. Là, il tourna son regard sur celui qui venait de lui tendre ce petit mot. — oh ! ... eeeuh.... Ouais, il cherchait le prénom. Fronçant les sourcils, il leva légèrement sa main. — tâm ! Fière de lui (oui oui) il prit son verre face à lui en le terminant tout de même, la tête penchée en arrière alors qu'il se trouvait déjà debout, aidé par le plus jeune. — atta' .. ! Il posa le verre, regardant le peintre en sortant du bar. — mais pourquoi t'es là toi ? avec ta gueule de merlan frit ? Ce n'était pas méchant, ni une insulte, mais en vue de son état, ses mots sortaient sans vraiment de jugeote. Sa marche était assez régulière, il faisait attention mais celle-ci fut attirée par une demoiselle qui était debout, à côté d'une table de jeune genre qui buvait en dehors de l'établissement. En passant, il mit la main au derrière de la belle et prit un verre sur la table en le levant. — merci les gars ! L'un d'eux voulu bouger mais fut stopper par un autre, lui faisant remarquer l'insigne sur le bat de sa veste. Ce con avait oublié de ce léger détail !

Tournant doucement son visage vers Tâm, lui souriant comme si de rien n'était, s'enfilant d'un trait la boisson qu'il venait de chipper, il le jeta, quelque part, d'un geste moue de la main. Le bruit du verre se brisant le fit tituber un peu. — putain attend faut qu'j'aille pisser. Aucune poésie, il se décala du plus jeune en partant tranquillement dans l'une des ruelles. Son affaire faite, il revint tranquillement, les mains dans les poches. Il était tout blanc, une tête un peu désastreuse. Malgré ça, le coréen gardait toujours son sourire magnifique qu'il adressa d'ailleurs à l'instant à son "sauveur". Reprenant la marche, il eut un semblant de réflexion. — et. tu m'amènes où ? Bah, au final il s'en foutait. Il le suivait quand même. Quelques minutes passèrent et il se stoppa. Son air blême était bien présent et il se tourna : heureusement, il n'était pas loin d'une intersection et alla s'appuyer au mur en vomissant toute ses tripes. Il n'avait pas mangé, alors que du liquide : cela le faisait rire... Ah ! Les ravages de l'alcool. Posant sa tête contre le mur, à côté de sa main, il soupira un peu. Désespéré ? Oui, il l'était. Mais ce n'est pas cela qui lui rendit un minimum de conscience. — oh putain attend ! Crachant tel un homme (et pas chevaleresque n'est-ce pas) il pointa du doigt un autre bar. — faut que j'y aille là bas ! Ouais, enfin tu iras quand tu en auras la force Jae : il ne tenait presque plus sur ses jambes, mais il ne flancha pas, restant là, à côté du peintre. Heureusement pour se dernier qu'il n'avait pas fumé en plus de ça, Tâm n'aurait pas survécu. En attendant, même après toute ces péripéties, Jae était toujours aussi classe car rien ne l'avait touché ! Bref, il continuait de suivre son cadet, parce que de toute manière, c'était lui qui le tenait pour marcher et au fond c'était bien mieux ainsi. — merci tâm. Un petit blanc, et il reprit. — mais tu sais qu't'as un sacré bon cul ? Ah, ta gueule Jae.

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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 0:01


tokyo - midnight sun


Tâm le regarda beugué sur la serviette, jetant un oeil sur son subordonné, qui le fixait comme s'il était un terroriste. C'est bon, j'vais pas te l'tuer avec une serviette ton boss, détends toi, pense-t-il fort. Mais plutôt que de le provoquer, surtout avec son éternel visage zéro charisme, il ota doucement la main. Ok, voilà , pas toucher. Pourtant le type lui disait rien. Il avait plutôt interêt ou Tâm se tirait. Il le reconnaissait. Il faisait parti de ceux qui avaient été témoin de son calvaire. Et à celui là, il ne pardonnerait pas. Connard. Va crever entre deux mamies tiens. Il reporte son regard sur le jeune chef qui s'est retourné vers lui et comble de tout, il ne trouve pas son prénom. Bah voyons. Après l'avoir pris pour Berry, voilà qu'il sait plus qui il est. Tâm est un peu sidéré, il hausse un sourcil et fait une mimique du style -Ah ouais quand meme...-  Derrière le blond, Tâm voit le barman qui fait un signe avec sa main sous sa gorge, comme une guillotine, genre -il est fait, embarquez-le- . Tâm a bien compris mais ne montre rien et son regard neutre, limite innocent comme à son habitude se reporte sur lui. Il fait quoi là? Debout. ouais mais il va tenir tout seul. Tâm avance une main sans le toucher et observe Jae de haut en bas. Faut pas qu'il se vautre, sinon, ça serre à quoi qu'il soit venu. Il sait même plus ce qu'il fout là en fait le pauvre peintre. Il se fout toujours dans des situations pas possibles pour n'importe quoi. Sa gueule de merlan frit ? Tu veux son pied au cul, pochtron? Tâm le suit et sourit vaguement au subordonné une légère main levée. Je vais m'en charger, c'est bien ça que t'as voulu lui dire? Ou peut-être au revoir? Ou tout va bien se passer? Il sait plus, il reste à proximité de Jae, qui percute rien. Il t'en foutrait du merlan frit. Le merlan frit il a traversé tout Tokyo pour ta gueule! N'empeche qu'il aime bien sa tenue. Mais quoi! Oui, il a regardé comment il était sappé, il peut faire quoi d'autres, il arrive à peine à lui chopper un bras. Jae bouge sans cesse, et sa démarche est certes à peu près droit pour le moment, mais c'est le genre un coup trop nerveuse, un coup trop molle. Il veut pas se faire un tour de rein le peintre, alors il le laisse marcher avec son air de conquérant de la rue, alors qu'il arrive tout juste à conquérir le cul d'une inconnue et un verre à la volée, sur la terasse du bar, manquant de se faire péter la gueule. VOILA POURQUOI IL EST VENU! Tâm esquive une nana qui rentre et rattrape Jae, levant les mains devant le vigile qui est prêt à intervenir. Un sourire super gêné, s'excusant de partout rien qu'avec son expression faciale. Putain Jae! Arrête!

Tâm siffle dans ses dents comme un serpent. Il a envie de lui frapper sur la tête à ce grand con. Il se prend vraiment pour le roi du monde quand il est bourré. Lâche ça Jae! Non pas comme ça ! Le verre vole dans le décor et Tâm serre les dents en rentrant la tête dans les épaules en entendant l'objet éclaté.. c'est pas vrai.... Ah... et maintenant il est complice de Troubles de l'Ordre publique. Il gonfle les joues, les mains sur la tête et souffle profondément. Ok, bon. Il choppe son porte monnaie dans sa poche arrière de jean. Il en sort un billet, le file au mec à qui il a chourré le verre, et tous se calment direct. Il s'incline rapido et court après Jae qui est déjà en train de passé à une autre conquête, celle d'un mur où il pisse. Tâm arrive pile à ce moment. Woh, ok Demi tour! Il fait volte face sur un pied avec de gros yeux et regarde le ciel en respirant profondément un court instant. Un peu plus, et il voyait son matos. Il va pas survivre à cette soirée, il le sent. Quoi qu'il a déjà survécu à pire avec lui. Ok. C'est le moment du Relativisme avec un grand R. Tâm se convint qu'il va y arriver. Sérieux ça craint. Et lui qui revient fier de s'être vidé, avec son p...putain de sourire. Rah , ta gueule Jae. Tâm a beugué une courte seconde, mais prend une tete un peu plus sérieuse, genre, t'arrêtes ou j'm'énerves! Visiblement t'es pas crédible, parce que le Jae, il s'en branle le steak de ta tête.  Il part un peu trop sur la gauche et Tâm le rattrape. ouf, il est lourd, ok, il est musclé le con. Bon. Le tour de rein, il va peut-être finalement se le faire avec un poids pareil jusqu'à chez lui. Il pose la question,mais il sait qu'il peut pas rep et il a rien sous la main pour écrire.... à part ... bah sa propre main. Ouais non, il va essayer d'éviter. Et puis t'façon, le blond est déjà reparti dans l'autre sens et lui a échapper. Mais putain, tu vas ou encore!! Ola.

Il vomit. Ah. Euhm... Le peintre regarde autour de lui, choppe des pièces et s'arrête à un distributeur juste à coté. Deux secondes plus tard, il arrive calmement auprès de Jae et lui colle une canette de coca bien fraiche contre la gorge, faisant opposition à son désir d'aller foutre la merde dans un autre bar. Non, c'est bon tu as assez vu toi. Son regard se fait plus froid et il lui lache pas la canette du cou. L'autre main sur son torse. Il ne pouvait pas parler, mais s'il fallait qu'il l'oblige un peu à le calmer, il le ferait. Détournant son attention, il l'autorise alors à s'appuyer à lui, s'il a besoin. Enfin autoriser est un grand mot quand on sait que Jae, il fait ce qu'il veut, mais bon... Si Tâm s'écartait vu comment ça commençait à le canait, Jae finirait la gueule par terre, ou sur un genou. Tâm soupira un peu. Il n'arrivait même pas à lui en vouloir de se comporter comme ça... Il était loin d'être con. Une vie comme il avait, ça devait être difficile à encaisser parfois... Il essayait de se faire à l'idée que la dernière fois, il était vraiment désolé et que c'était pas pour la forme. C'était pas son monde tout ça, alors même si ça avait un gout d'injustice pour lui, il faisait des efforts pour comprendre que toutes les réalités, n'étaient pas forcément la sienne... Il sentit Jae partir un peu plus en biais. Par instinct, il se rapprocha, passa son bras autour du dos de l'ainé pour lui tenir la taille et le bras de ce dernier finit au dessus de son épaule. Andouille de Yakuza... Et en plus il dit merci... Tâm secoua un la tête légèrement , fermant une seconde les yeux et sourit un peu, en signe de "de rien", mais ne le regarda pas. Mais bien sûr Jae pouvait pas s'arrêter à cette acte là. Bah non... c'est pas Jae sinon. Et bam , remarque sur son cul. Tâm ouvrit de grands yeux surpris et échappa un "Chhhhh" bien audible, grinçant dents et fermant les yeux. il va vraiment le frapper. Ou l'abandonner dans un caniveau comme un chiot pervers. Voilà. Il avait trouvé. Jae était un chiot pervers, bagarreur et mal dressé. Bam. Cette idée lui fit émettre un rictus en coin. Il tituba un court instant avec lui. Woh woh, tiens debout ! Et son oeil capta un taxi qui arrivait. Il leva la main lâchant Jae. Il pouvait tenir deux secondes tout seul non? Et voila un Tâm qui marche à reculon sur le trottoir, et saute presque le bras en l'air. Il peut pas gueuler comme tout le monde. Le taxi le voit, et se gare sur le coté. Tâm se penche à la fenêtre passager et écrit sur sa main son adresse. Le condutcteur fait oui de la tête, comprenant qu'il peut pas causer.

De là, l'étudiant attrape son surveillant, ouvre la portière et avant qu'il entre, se le bouffant à moitié contre lui, coincé entre la voiture et cette andouille, il lui pose un doigt sur la bouche et fait pareil pour lui du style: "tu te tais dans le taxi." Après quoi, il essaie de se déloger du poids de Jae, ou son emprise, il sait plus trop là , et l'aide à rentrer dans la bagnole, en évitant qu'il se pète le crâne contre le toit. Il rentre à sa suite. Son regard capte une jambe qui traine. Putain vire ta jambe Oyabuntruc, a...llez. Et Tâm qui lui choppe le mollet pour lui rendre sa jambe. Il prend de la place l'animal. Il claque la portière et le taxi démarre, pour un court trajet il l'espère. Y'a pas de bouchon à cette heure ci hein. Non. Non hein? Par précaution, il passe par au dessus Jae, et appuie sur le bouton de la fenetre électrique pour lui mettre le vent frais dans la figure, et éviter qu'il change encore de couleur avec la chaleur de la bagnole. Il se rassoid correctement et le fixe, avec un doigt sur la bouche, lui rappelant sa consigne. Chut ok. Sérieux... il a l'impression de causer à un gosse. Il est pas grand ce taxi d'ailleurs, c'est chiant, et eux deux sont pas franchement petits non plus.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 0:34
Titubant un peu, jonglant à droite, à gauche, le blondinet ne remarqua même pas l'absence de Tâm à ses côtés. Il ne le capta seulement que lorsqu'il se retourna et le vit agiter les bras comme un dingue. Là, s'en était trop pour le mafieux et il éclata de rire. Cette scène était juste épique (enfin surtout parce qu'il était dans un état second) et il se moqua donc de son compère - bien que ceci ne fut pas méchant. Commençant à vouloir partir de l'autre côté, Jae fut attraper par le peintre ce qui le fit se retourner d'une manière peu agréable en son sens. — wouh.. doucement... Il avait mal à la tête, les images allaient trop vites pour lui et il allait encore rendre l'âme si ça continuait. Regardant le taxi puis l'intérieur, il se demandait réellement s'il devait monter à l'intérieur. Mais c'est lorsque le jeune homme vint devant lui, en lui indiquant qu'il devait carrément fermer sa gueule à l'intérieur, le blond leva les mains comme innocent ! Ah, ce foutage de gueule. Rentrant avec un certain mal, de part son état mais aussi à cause de ses longues jambes, il était moue et fonctionnait lentement. Tâm allait beaucoup trop vite pour lui et donc, ce dernier lui choppa le mollet pour le virer et pour pouvoir s'asseoir, le pauvre ! Râlant un peu, grognant légèrement, le lion laissa tomber sa tête sur le siège. Il faisait chaud. Déjà qu'il l'était déjà à cause de la boisson. Mais c'est alors que le héros se pencha au dessus de lui pour ouvrir la fenêtre ... Son regard alla directement sur le jeune homme et hop ! Une main aux fesses ! C'était tellement tentant qu'il ne pu s'empêcher de le faire ! La position de son cadet avait été si tentatrice oui ... Et sûrement une main dans sa gueule le serait tout autant. Enfin, il remit sa tête comme elle l'était précédemment, laissant l'air le soulager. — ouais. Voilà. C'est tout. Non, finalement il reprit un peu après. — t'as vraiment un bon cul. ET BAM ! C'est repartit. Enfin maintenant qu'il avait touché, il savait de quoi il parlait ! Et puis bon, en le connaissant, il ne serait pas rester sage trop longtemps. Un long sourire était posé sur ses pulpes, il tourna à cet instant ses pupilles sur le peintre et ce rictus prit plus d'ampleur, dévoilant ses dents blanches.

Il sentit un regard dérangeant cependant et le siens se dirigea sur l'avant, zyeutant le conducteur qui les observait. — et connard, j'veux pas crever à cause d'un bouffon dans ton genre, regarde la route ou j'te promet que j'baise ta sœur. Ah, oui. Les bienfaits de l'alcool. Il ne savait pas fermer sa gueule. Soupirant un peu, il regarda sur ses jambes et percha un petit instant sur la canette que lui avait donné Tâm un peu avant. Il était au petit soin avec lui alors qu'au fond il ne lui devait absolument rien. Dans son cerveau embrouillé, il pensa tout de même qu'il avait de la chance qu'il soit là. Mais cela ne dura pas. Il se tourna légèrement sur le côté, et s'allongea, sa tête sur les cuisses de l'étudiant. Les pieds posés sur le rebord de la fenêtre, Jae ferma les yeux. Qu'il était bien là. Même si couché en voiture, ce n'était pas toujours agréable par la route, pour ce coup-ci, il trouva l'endroit très confortable (ou du moins Tâm !)

Lorsqu'il sentit que la voiture se stoppa, l'Oyabun se redressa avec un mal si visiblement qu'il poussa une grosse plainte. — putain d'bordel de merde. La poésie, le retour de l'époque de Baudelaire et Diderot - tant de mots si agréables à l'oreille ! - Ah, Jae si tu pouvais fermer ta gueule ! Sortant par son côté (se rappelant qu'une portière ça s'ouvrait) il se retrouva au milieu de la route, n'ayant pas fait attention aux nombres de pas qu'il avait effectué. Tournant un peu sur lui-même, il se stoppa lorsqu'il fut en face de Tâm ... Toujours sur la route. Les mains sur ses hanches, une petite mine faussement boudeuse et mécontente sur le visage. — et tu m'as amené où là ?

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 1:23


tokyo - midnight sun


Oh put...pomme de terre. Il l'avait senti la main sur son cul et ça le démangeait de lui coller la sienne dans la gueule. Il se bouffa la lèvre nerveusement, avec cette envie irrépréhensible de le secouer pour l'engueuler. mais d'un il pouvait pas gueuler et de deux, le secouer reviendrait à le faire gerber partout et ça , non , sans façon. Le conducteur du taxi devait avoir des lubies bizarres et aussi sentir que Jae puait l'alcool, mais bon, de là , à mater dans le rétro.... Les humains sont épuisants parfois, encore plus que Tâm ne l'était lui même. Mais ... la main sur le cul, il la retenait et il s'était volontairement assis dessus, pour obliger monsieur le chef a l’ôter de là. Non oh, t'es pas chez mamie mec. C'est pas les soldes. Sans compter qu'un produit comme le Tâm, ça se trouve pas partout alors fais pas comme si c'était vulgaire truc discount, comme les poufs qui t'accompagnent d'habitude. Oh oui qu'il était grognon le Tâm. Il allait lui apprendre le respect au blond. Oui, enfin peut-être un autre jour. Parce qu'il a à peine le temps d'ouvrir lui aussi sa fenêtre qu'il entend une nouvelle avance bien vaseuse. Ouais, mais tu l'auras pas mon cul. Maintenant tais-toi. Tâm ne répond rien, même pas une gestuelle et se masse le nez. A l'aide. Quelqu'un. Pourquoi il est pas resté dans son atelier... Il arrête jamais. Après ce qu'il lui a fait, il ose lui faire du rentre dedans à ce point. Mec t'es au courant que dans le monde ordinaire, les mecs ça va avec les filles? Il a envie de lui dire ça , même si pour Tâm, mec ou fille, c'est pareil, il a une vision tellement artistique des corps que le beau est totalement différent pour lui de ce que se font les autres de la chose. Il lui jette un regard un peu fatigué. Faut dire qu'il est tard aussi... Et là, Jae insulte le chauffeur. Tâm se frotte le visage et avale sa salive, puis envoie sa tête en arrière , contre la limite du dossier, vers la planche arrière... Ils vont se faire tuer à force. Bouah. Relativisme on a dit? Il aurait du mourir y'avait trois jours. Il mourrait trois jours après. Un peu plus ou un peu moins, il est plus à ça près. Il envoie son bras extérieur derrière sa tête et ferme les yeux quelques minutes.... Il ne semble pas trop parler, il a compris.

Le choc. Tâm ouvre les yeux sur le plafond de la voiture. Qu'est-ce que... sa bouche s'entrouvre, c'est quoi ce poids qu'il sent. Son autre main est resté sur le siège et il se redresse très lentement, espérant que c'est pas ce qu'il croit. Oh non. Il s'empêche limite de respirer. Ok. Tout va bien, il est juste dans un taxi avec un chauffeur qui a les yeux baladeurs, et un mec soul sur les cuisses. Oh ... il respire profondément et lentement en fermant les yeux. C'est pas la mort. Tout va bien. Il a levé les mains à l'air par réflexe quand c'est arrivé, du coup, il a l'air un peu con, là. Il doit faire quoi au juste? Est-ce qu'on touche un chef Yakuza quand il fait ça ? Et pourquoi il fait ça en plus! Dégage merde! Pourquoi un peu et Tâm avait envie de chouiner volontairement. Merde quoi, y'en a marre. Il descend les yeux sur le blond et l'observe, les dents serrées... pas pour longtemps... Tâm t'es trop gentil. Le brun se prend à détailler celui qui dort sur ses jambes. Ce foutu réflexe de peintre en body art... Les joues, les creux du cou, les mèches.... il voit pas ses yeux, à ce stade c'est sous la broussaille blonde. Il dort. Il en serait presque séd.... WOH! NON NON NON! STOP! Arrêt sur image on rembobine. Naon, il est pas ce que tu allais penser Tâm. Ce mec t'a cogné, torturé et humilié! Allo comme dirait l'autre! Tâm s'en fout. Il est déjà sur une autre planète, comme d'hab. A lui tout seul, il se fabrique des milliers de système solaire. Bon celui de Jae est bien pourri mais il fait avec apparemment. Il soupira en secouant la tête, pensant très fort... très sérieusement, tu fais chier Jae... Le nombre de fois qu'il l'avait pensé ce soir, mais cette fois-ci plus que tout... Il descendit les mains, l'une sur le coté, dans un creux, pour pas le toucher, et l'autre... sur le haut de sa tête, ses doigts passant dans quelques mèches qui tomber. C'était juste pour l'aider à se relever s'il allait gerber, qu'on soit bien d'accord. oui. Son coté du front appuyé contre la portière, il regardait les maisons défiler... où est-ce qu'il a foiré son chemin pour en être arrivé là... Il ferma les yeux, jusqu'à ce que le chauffeur ne freine. Tâm ouvrit les yeux, ôtant net sa main quand Jae se leva. Il le vit se précipiter dehors. Woh ! Hey ! Non pas par là ! Merde... Il se dépêche, file la tune, lui mit sa main en opposition au rendu de la monnaie et sort de son coté, claquant la porte. Le chauffeur se tordit le bras à fermer celle de Jae, et partit sans demander son reste. Il tenait peut-être à sa sœur qui sait.

Tâm regarda à gauche et à droite, ok. Pas de bagnole. Juste une au fond de la rue. Il avait le temps. Il était près du parc Ueno. Il courrut sur la route, offrant à Jae un regard accusateur, crocs serrés et il lui grogna dessus. Ok , pas le choix. Ca commençait à le souler de le perdre constamment et qu'il manque de passer l'arme à gauche.
Il prend sa main dans la sienne, l'autre attrapant son poignet... Faut dire qu'il y avait non seulement une différence de taille de main mais aussi de couleur de peau. Tâm le nota et s'en étonna, puis débeugua et le tira vers lui, marchant à reculons, lui faisant un signe de tête sur un immeuble de moyen standing, foncé, qui se trouvait derrière eux, longeant le grand canal derrière. Il reprit une marche normale sans le lâcher de la main, il n'avait aucune envie qu'il se tire n'importe ou parce qu'il avait vu une luciole. Il commençait à vraiment fatiguer aussi.... Il passa le portail, tapa le code, ouvrit la porte en verre et l'entraina à l'intérieur, pour prendre l'ascenseur. Une fois dedans, il lâcha sa main et le tint du regard , le prévenant indirectement que s'il le touche, il lui claque la tronche. Il poussa doucement une main, et sortit de l'ascenseur, cherchant ses clefs dans sa poche. Hop, un tour de clé, et il entra dans son sanctuaire, jetant les clefs, le portable et le portefeuille dans une panière de métal sur le coté en entrant. Puis il s’avança et alluma la lampe de chevet orange. Pas besoin de plus. L'autre pièce étant faite pour son art. Il fit demi tour, et aida Jae à ne pas marquer toute la longueur du couloir possiblement avec sa tête... Il le retint alors qu'il vacillait un peu trop et l'aida à entrer, avant de le conduire jusqu'à l'unique lit du lieu, un peu en bordel en plus. Il y avait dormi la veille. De là, il repartit fermer la porte à double tour et ouvrit les fenêtres en grand.


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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 2:08
Au milieu de la route, le blond tournait un peu sur lui-même. Ouais, à ce stade il avait envie de mourir et en plus il était perdu. sûrement parce qu'il avait dormit sur la route et que de toute manière, en vue de son état il  lui était impossible de se repérer à quoi que se soit. Lorsque Tâm vint le chercher, il se remit face à lui en haussant un sourcil en le regardant. Certaines mimiques qu'il abordait étaient faites sans aucune raison : même pas sûr qu'il s'en rende compte. Le peintre osa lui prendre la main. Baissant vulgairement sa tête afin de regarder ce geste, Jae n'eut aucune réaction et se laissa guider par le brun. Une fois sur le trottoir, il se demanda pourquoi est-ce qu'il ne le lâchait pas. Il ne pouvait pas courir et même si une luciole passait pour intéressé sa conscience, il n'aurait pas eut le courage de la suivre ! Le blond regarda l'immeuble : il ne connaissait pas ce coin et par réflexion (déformation professionnelle plutôt) il tourna son visage pour regarder derrière lui une dernière fois en entrant. Mais t'es con ou quoi Jae ? Tu pourrais même  pas te souvenir du moyen de transport que tu as utilisé pour venir jusqu'ici, et tu veux observer les environs ? Ah ! Il serait temps que tu prennes un peu de repos. Un ascenseur ? Soupirant un peu, suivant l'étudiant à l'intérieur de la cage de fer, dos à la porte qui venait de se fermer, Jae posa son front contre la vitre et se laissa presque affalé en tant tout de même. C'était un légume, un vrai déchet. Les yeux fermés, il supporta mal le petit bon que procurait les ascenseurs lorsqu'ils se stoppaient à l'étage souhaité. Sortant de là en soupirant une nouvelle fois, il laissa Tâm ouvrir la porte : le regardant pénétrer dans sa demeure, le mafieux se tins au mur : son mal de tête revenait, vomir dans les appartements de l'étudiant : mauvais plan Jae, courage !

Acceptant de nouveau l'aide du taïwanais avec plaisir - bien que jusqu'à présent, il ne l'avait jamais refusée n'est-ce pas. La lumière lui fit mal aux yeux. De toute façon, tout lui faisait mal aux yeux, à la tête. Regardant un peu autour de lui, se demandant réellement où il se trouvait ; quel était se foutoir et bordel qu'il y avait de la peinture partout, le blond n'afficha aucune expression... Il était totalement perdu et avait presque oublié qu'il était avec Tâm, et chez lui. Relevant la tête, sans vraiment savoir pourquoi, il tourna un peu suis lui-même afin de tenter d'analyser les images qui se trouvait au plafond. Sans grand espoir, il abandonna, n'ayant même pas eut une once de pensées. Là, à force de tourner il trouva le peintre dos à lui ... Dieu qu'il pouvait le mater ! Mais il n'en fit rien, laissant simplement sa vue se baladait sur le corps svelte de l'étudiant. Mais là ... Un regard derrière le plus jeune ... L'appel du lit. Instinctivement, il s'y dirigea. Sur son chemin, il retira sa veste, puis son haut ; les laissant par terre : il s'en foutait. Se retrouvant rapidement torse nue, il dégrafa sa ceinture puis son pantalon, pour ensuite le retirer : il s'en sortait bien pour un bourré  ! Les chaussures quittées à l'entrée, il retira ses chaussettes en même temps que son pantalon donc, et une fois en caleçon ... Il se laissa tomber, raide mort sur le lit, telle une grosse merde. Ainsi, il laissa voir dans toute sa splendeur sa musculature (même dans le dos) et ses cicatrices. Il c'était dévoilé à Tâm en quinze secondes chrono ! —  mmmmmh.

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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 2:41


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Tâm se retourne une fois que tout est fait et ... oh grand dieu. Il aurait pas du se retourner. Il était en train de penser que Jae était vraiment mal et qu'il devrait l'aider, mais... visiblement... il s'était aider tout seul. Jae et l'art de faire la baleine sur un lit.
Seulement là, Tam avait un peu déconnecté de quelconque rancœur ou amertume... L'artiste. Déjà qu'il avait du mal à s'en séparer, mais là l'artiste était de retour et lui incendiait les sens. Son dos... les traits de ses muscles. Autant d'idées qui lui venait en tête pour faire de ce mec un pur chef d’œuvre pour sa collection. A quelques mètres de lui, le brun croisa les bras sur son prendre ventre, plissa les yeux et s'appuyant contre une poutre dans son absolu matage. A ses yeux ce n'en était pas un. Tâm avait une vision des choses tellement autre. Certains auraient pu penser que c'était pervers, qu'il faisait cet art pour tripoter ou mater mais ce n'était pas le cas... Longues minutes qui s'écoulèrent. Son regard changea. Son visage aussi. Moins serieux, retrouvant cette foutu mine de chat, au iris et pupilles lumineuses et bien qu'il soit fatigué, il eut un léger sourire en coin des lèvres... Il monta le coté de son index sur sa bouche, pensif, le bouffant littéralement d'un regard perçant. Des dizaines d'idées oui, et des plus sombres aussi en couleurs, comme il faisait avec les personnalités des gens... Sa respiration se fit plus longue et il se mordit la lèvre ailleurs. Tâm l'illuminé. Tâm le perché, celui qui voit la lumière où elle n'est pas. Celui qui taille la soie dans le marbre le plus dégueulasse. Celui qui va chercher des choses que personne n'oserait, juste parce qu'il pense que c'est ça "être de la bonne couleur". Il n'y avait plus de notion de pudeur, plus de notion de timidité, il était absorbé par ça. Pourtant il avait un vulgaire mec en calbut devant lui. Non. Pas à ses yeux. Pire encore, ce type possédait une chose sublime sur ce même corps. Des cicatrices. Là où beaucoup trouver ça dégueulasse , voir à ne pas montrer... le brun considérait ces marques comme la peinture d'une vie douloureuse, un reste du passé, ce qui nous construit, ce qui forge un corps, ce pour quoi il est unique. Perplexe, il se détache de la poutre et avance. Il se penche pour ramasser les fringues et les pose sur une chaise à coté. Il s'arrête et le fixe. Un démon. La pire des tentations humaines, surtout quand les anges trainent dans les coins. L'artiste se fout bien des on dits ou des mœurs, plus rien n'existe où est parti son esprit. Il s'approche du frigo, sort une bouteille de jus d'orange et s'en enfile une grosse partie, avant de dégager ses pompes, ses chaussettes et de prendre un serviette propre. Il la mouille d'eau froide, l'essore et retourne dans l'endroit du sommeil improvise.

Sans aucune gène, il monte sur le lit, y marchant carrément debout , et s’assoit au dessus de la tête de Jae. Il est plus bas qu'il ne devrait. Un coussin calé derrière le dos, il se mit en tailleur, les cheveux du yakuza lui toucha les tibia, encore sous le jean. Il penche la tête sur le coté, pour voir s'il dort et sa main, aux doigts plus fins que les siens, passent sur son front. Une main froide sur un front brulant. Il est en effet vraiment bien cuité. Touché les autres ne lui posent aucun problème, c'est son job après tout... C'est l'inverse qui le stresse. Il pousse donc les mèches de Jae et laisse sa main froide sur son front, mais bien vite, ses yeux quitte ce visage pour se perdre sur ces cicatrices... Il avance une main en se mordant la lèvre. C'est un de ses plus gros défauts. Il ne peut pas s'empêcher de toucher les choses... enfin non pas que ce soit une chose mais... il pose le linge froid sur les épaules brulantes du blond et... lentement touche avec douceur les boursouflures changeantes... c'est étrange... mais doux. Tâm en plein découverte artistique ne percute même pas qu'il caresse le dos du mec qui a manqué de le planter une semaine plus tôt. Et s'il est pas content hein, tu vas faire quoi? En fait, il y pense même pas. Sa curiosité innocente a pris entièrement le dessus, comme s'il avait découvert un trésor...

Les minutes passent, il explore sa trouvaille sur ce dos large. Jae ne se réveille pas, il considère donc, dans un élan de lucidité, percutant alors ce qu'il fait, que le blond va chopper froid. Il se lèvre en douceur, lui laissant son pieu , puis choppe un drap, lui met au dessus, histoire qu'il soit un minimum décent, ne serait que par principe à son réveil, puis il ferme les fenêtres et vire son chandail rouge. Il a franchement trop chaud. Direction la douche. Dix minutes, et il ressort, en jogging large, avec une grosse écriture rouge sur le coté. Il le regarde, il n'a pas bougé d'un pouce... Et lui, il a à peine sommeil. Nuit blanche? Il en sait rien... il va le veiller pour le moment ... histoire qu'il dégueule pas partout s'il se réveille. Sa main attrape un tas de feuille blanche pour un taf perso. Il s’assoit au sol et prend le bord du lit comme table, avec un bouquin dessous. Crayon de couleur, il en choppe quelques uns et commence à bosser en silence sur son truc. 3h du mat. 4h... il finit par tomber ... lentement sur le bord du tissu, son visage en appui sur son bras, la main retourné vers le plafond, pas loin du torse du blond. Le chat s'est assoupi, et avec lui, ce faciès du mec à qui on filerait le bon dieu sans confession, le nez à moitié dans l'épaisseur de la couette dessous. Oui autrement dit, Jae dort vraiment n'importe comment.


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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 17:01
Complexé par ses cicatrices ? Non. Jae ne l'était absolument pas. Enfin, l'une était une blessure qu'il aimerait oublier, les autres marquées sa dureté et sa supériorité quant à sa facilité à survivre malgré les pires situations dans lesquelles il s'était foutu. Pas qu'il était malchanceux, non, mais son métier n'était pas dés plus compatissant et sans danger, bien au contraire. Dormant donc, là, comme un mollusque sur le lit de l'étudiant, Jae ne sentit même pas que le plus jeune était en train de le toucher, de s'émerveiller devant son corps meurtrie depuis sa plus tendre enfance. Quel boulet cet homme !

Dans son sommeil, il ne bougeait jamais. Il respirait lentement, on ne l'entendait presque pas. Une habitude qu'il avait prit sans vraiment savoir pourquoi. Enfin, à force de dormir avec quelqu'un, sûrement qu'il s'y était inconsciemment cantonner à cela. De la jeune femme qu'il ramenait chez lui soir à son meilleur ami qui dormait dans ses bras lorsqu'ils partageait sa couette (bien entendu, avec ce dernier, aucun échange charnelle n'est fait !) Jae dormait rarement seul ! Donc, il ne sentit pas non plus Tâm qui était tout proche de lui. La lumière ne le dérangeait pas non plus. Enfin, quelle souche il faisait là.

Au petit matin, se fut ces putains d'oiseaux qui vint à le gêner. Grognant un peu, le visage dans le coussin, il bougea légèrement en s'étirant quelque peu. En passant outre la petite levée masculine et matinale, sur le ventre, le mafieux se dressa sur ses coudes... Où était-il ? Il n'en savait rien. Il percha pendant quelques secondes, sur les murs, ce qui l'entourait. — mais qu'est-ce que...   Ah ! Plus le temps de penser Jae, ta vessie te rappel bien vite à l'ordre et te punie d'avoir autant bu la veille. Soupirant fortement, n'ayant toujours pas capté le jeune à côté de lui, il se leva, allant directement aux toilettes (qu'il avait vu en tournant la tête quelques instants auparavant) . Sortant de là, la tête dans les vapes, un mal de crane atroce, le blond ne regardait pas spécialement où il allait. Puis, enfin il aperçut la silhouette du peintre mais ...

Catastrophe, il glissa sur un pinceau, ou il ne savait quoi et partit en avant. — WOH ! Un, deux, trois, hop ! Par terre, bien qu'il se soit manger le lit. Allongé au sol, sonné, il avait mal. Absolument partout désormais et il avait envie de mourir, à proprement parlé. — pourquoi tant de haine en ce moooonde...

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 21:45


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Assoupi. Tâm bouge un peu forcément durant la nuit, mais il est bien. Demain, il va avoir des crampes aux jambes? Même pas. C'est le mec qui dort n'importe où t'façon. Sauf que quand on est pas bien éveillé, on prend pas de simple crayons de couleurs, mais des crayons aquarelle. Du genre de ceux qui se dilue à l'eau. Ou ... à la bave. Et Tâm va se retrouver bien vite avec de la peinture sur la joue. Mais ça va le gratter. Il va s'effacer tout ça de l'avant bras en frottant pour reposer sa gorge sur l'avant bras et se rendormir. Bravo. Demain, tu vas être arc en ciel de la gorge. Comme quoi les licornes ne sont jamais très loin.

Dehors le jour se lève lentement mais les rideaux colorés sont un peu tirés. Deux trois fenêtres encore ouverte sur le canal et le parc Ueno en face. Mieux vaut se faire réveiller par les oiseaux que par un bouchon de bagnoles qui klaxonnent parce qu'une vieille prend son temps, par les flics ou par un laitier qui veut pas laisser la bouteille devant la porte parce qu'un chat ninja vit dans l'immeuble. Ouais, les gros canards c'est mieux. Ou les pigeons qui te posent le caca sur la fenêtre aussi. Hey stop! C'est pas un bidonville, c'est quand même classe là où il vit. Jae, fais un effort, t'avais qu'à pas boire. Oui, bon c'est vrai que y'a des pigeons et des canards dehors, mais ça sent bon dans l'appart! Entre l'acrylique, le citron et euh... un peu de vanille un truc du genre, il sait plus trop. Il a plein de désodorisant différent, il oublie toujours lequel il a mis. Mais lui il dort bien, et puis c'est son odeur, là partout sur le lit. Il est bien le nez dedans.

Au bout d'un moment et pour lui, ça ne fait pas beaucoup d'heures, le lit bouge. Mais il se réagit pas vraiment. Plus vraiment en sommeil, et pourtant encore dedans, il aurait presque grogner pour pas qu'on le réveille, mais c'est pas franchement bien élevé, alors il ne dit juste rien. Tâm, même si on le tire par les bras pour le lever, il se laissera faire, puis se recouchera comme si de rien n'était. Il sent le vent du matin lui passer sur le dis, et c'est un des trucs qu'il adore et qui fait que l'aube se fait généralement fenêtre ouverte avec lui. Torse poil, vautré entre le sol et le lit, il somnole, trop bien, le nez enfoui. Et pendant ce temps, Jae guerroie contre lui même à se demander où il est après un réveil des plus chaotiques. Sauf que discrétion et lui, ça fait deux. Et quand le grand blond attérit au sol avec lourdeur, faisant au passage sauter un autre pinceau qui atterrit sur le dos de Tâm, le brun sursaute légèrement et gémit, perturbé dans son comatage à la fraiche. Qu'est....ce...c'est.... Ses grands yeux s'ouvrent à moitié, et il se tourne en regardant l'auteur du délit, le pinceau. Il se redresse, retractant ses orteils, comme le gros chat qu'il est et tourne la tête légèrement sur le coté, les cheveux en vrac, la gorge et l'avant bras coloré. Le regard perdu et larmoyant, sa main vient frotta sa joue puis un oeil, et il voit Jae affalé par terre comme une tortue... Son esprit est lent... mais qu'est...c'qui... fout encore... Tâm fronce les sourcils, pas très vif, et échappe un petit souffle en se relevant comme il peut. Pieds nus dans ce long jogging noir et rouge... Il marche vers lui, aussi alerte qu'une mec qui à perdu son radar, encore comateux, virant des orteils, un pinceau qui traine par là , un peu plus loin, ou une gomme. C'est un peu le bordel, c'est vrai, mais Jae a vraiment pas eu de bol pour le cou.

Le brun s'agenouille et sans un mot, pas paniqué pour deux sous sous la plainte de son ainé, il place sa main sous les mèches du blond et les poussent du bout des doigts en penchant la tête sur le coté, encore endormi, murmurant un: "ça va aller?" Il bailla en se frottant le visage et s'assit par terre en fait. Il était mort. Il lui fallait quelques secondes. Il avait relâche les mèches du blond et se tenait une cheville d'une main, et l'autre main frotta sa nuque. Dur le réveil, il lui fallait du café, même s'il devait faire gaffe avec ça... Ah oui... euh... "attends" qu'il remurmure.  Tâm se connectait doucement. Il fixe le blond, avec sa tête d'innocent par réveillé , puis se lève et va vers la zone cuisine en se frottant le flan nu, baillant de plus belle. Ils étaient beau tous les deux tiens. Il prit un grand verre d'eau fraiche, deux aspirine dans sa main. Puis il se penche sur les fringues de Jae en coin et choppe le paquet de clopes et le briquet dans une poche. Il suppose qu'il doit avoir ses habitudes. Les fumeurs ils clopent souvent au réveil, alors il prend ça avec. Il tourne un peu sur lui même. Ah oui, le verre. Il revient avec les deux mains pleines, se rassoit souplement devant lui par terre , en tailleur, et pose le verre devant son nez, puis ouvre sa main , avec les cachets et lui donne son paquet de cigarette avec le briquet. Les yeux à moitié fermé, il penche la tête en avant, et a envie de se rendormir, là assis... il pourrait c'est ça le pire. Son souffle est calme et il semble ne jamais avoir été affecté par tout ça... Ses doigts se recourbent un peu comme pour montrer qu'il est tout stone. Une image pas courante du Tâm, d'ordinaire si excité et speed.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 22:22
Ok Jae. Reprend toi. Ouvrant les yeux suite à cette magnifique chute, le blond glissa son visage sur le côté. C'était bien Tâm qui était là et puis... Le mafieux releva légèrement son visage et seulement lui, en extension et remarqua qu'il était juste en caleçon. L'étudiant n'était pas bien habillé non plus : il se maudissait de ne pas se souvenir de la veille, ne sait-on jamais ! Mais en vue de la façon dont il se sentait, il n'avait rien fait au plus jeune : cela le rassura dans le sens ou, ne pas se souvenir de ça en aillant connaissance du manque d'expérience du second serait dommage ! Oui, raisonnement pervers, et alors ? C'était Jae après tout, pourquoi s'étonner. Lorsque Tâm lui demanda si ça allait, enfin, en quelque sorte, de ce qu'il avait pu entendre du moins, le mafieux maugréa quelques grognement sans rien dire : il 'était vraiment cassé. Il n'essaya même dans de se redresser pour le moment, l'une de ses main posée par terre à côté de son visage, l'autre sur son ventre. Les gestes attentionnés du peintre... Il ne les comprenait pas. Pourquoi l'aider après ce qu'il c'était passé ? Le remerciant d'un sourire, prenant le verre puis les deux cachets, se les enfilant d'un trait, il se recoucha sur le sol en soufflant un peu. — je ne me souviens de rien, mais merci ? Il se doutait bien que s'il n'avait pas finit sous une voiture ou chez une femme indésirable, c'était grâce à Tâm. Lui adressant de nouveau un doux sourire, plus agréable que le précédent, le blond ferma un court instant les yeux avant de se lever en s'aidant du lit.

Soupirant un peu, récupérant ses affaires sur la chaise, il alla dans la salle de bain. Sans gêne, il s'en foutait - et ne devait pas traîné car il n'avait pas terminé de tout préparer pour l'assassina du père de son hôte. Sous la douche donc, cela permit à l'Oyabun de se réveiller un peu et de faire le vide dans son esprit. Quelle journée de merde allait-il passer avec son état second ! Enfin bref, il apprécia cependant ce moment sous l'eau et sortit pépère en prenant une serviette (oui, il faisait comme chez lui), l'enroulant ensuite autour de sa taille. Là, il sortit de la pièce... et se retrouva donc en serviette dans la maison de Tâm, comme si de rien n'était, encore mouillé par endroit, surtout au niveau du torse. Enfin, il passa l'une de ses mains dans sa chevelure faussement blonde, la ramenant en arrière - celle-ci également mouillée. Attrapant son téléphone, il passa un coup de fil rapide en indiquant à l'un de ses hommes de lui préparer quelques plans, sans préciser de quoi étant en présence du fils. Une fois cela fait, il se tourna en s'étirant, les bras au ciel. — ça tombe bien finalement que j'te vois maintenant, parce que pour dans quatre jours, je viendrais te chercher. tu seras ici et non à rps ; si tu as un problème avec ton absence je m'en chargerais à mon retour. et donc, il te faudra une tenue noir, tu t'en serais douté, et légère pour que tu puisses te déplacer aisément. ok ? Sans rien ajouter de plus bien que cela faisait déjà beaucoup, le plus âgé repartit dans la salle de bain en s'habillant, jetant la serviette qu'il avait utilisée dans la panière et laissa sa tignasse sécher naturellement. Une fois terminé, il revint dans la salle principale : il était bien réveillé et passé outre ses douleurs. Se déplaçant vers Tâm, il tendit son bras vers lui en glissant sa grande main sur l'arrière de la tête du peintre en l'approchant de son visage. Là, il déposa ses lèvres sur le front de se dernier, l'embrassant tendrement, sans trop de conséquences. Se séparant doucement de lui, lui souriant simplement, il alla attraper son paquet de clope, son briquet (qu'il n'avait pas touché donc) et alla à l'entrée, remettant ses chaussures. — si je veux que tout soit prêt pour toi, je ne dois pas perdre de temps. Se retournant une fois debout, il offrit un sourire radieux au plus jeune, avec ses belles dents blanches. — merci encore Tâm. Ouvrant la porte, il partit à toute vitesse, une voiture l'attendant déjà en bas : l'homme avec qui il était la veille au soir, avant que l'étudiant ne lui vienne en aide.

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Ce message a été posté Jeu 13 Aoû - 0:20


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Tâm rouvre les yeux un peu, quand l'autre plus bas lui dit qu'il se souvient de rien. Tu m'étonnes. Lui, si. Que t'as pelotté des gens, jeter des trucs, agresser verbalement un chauffeur... et qu'il lui a mis la main au cul aussi. Tiens il devrait peut-être lui dire ça, et qu'il avait pas arrêté de lui mater le postérieur comme s'il était une jument jamais saillie. Bon, ok, pas sailli d'accord, mais pas une jument putain. Il avait sa fierté. Il aurait peut-être du le gifler en fait, il ne souvenait de rien, donc qu'est-ce que ça aurait changer? Tâm l'observe, le suit du regard et ne s'affecte même pas du fait de le voir prendre ses aises. Il commence à capter le personnage, et puis très franchement... avec quatre heures de sommeil dans les pattes, alors qu'il se tape insomnie sur insomnie, il n'a pas la tête aux principes ce matin. C'est moins pire qu'hier donc il laisse couler. Quoi, faut pas? Bah tant pis. T'façon, ça se saurait s'il faisait comme les autres. S'il avait pu parler, il lui aurait juste dit qu'il n'avait rien fait de mal. Non pas que ce soit vrai, mais c'était passé, donc pas la peine de revenir la dessus; surtout que Tâm n'était pas du genre à enfoncer ouvertement le couteau dans la plaie. Ce qui l'étonna plutôt c'était ce sourire de tout à l'heure. Gentil et léger. Il garda cette idée en tête et finit par se lever de nouveau de sa transe bizarre pour tituber jusqu'à la cafetière de la veille mais encore pleine. De là, il se servit un mug en entendant la douche. Ses cuisses butèrent contre le buffet et il dormit presque debout. Il rebailla et se mit le nez dans son mug blanc avec une énormeempreinte de chat grise dessus. Hyper viril. On s'en tape, il aime ce mug bon. Il est grand, et il est solide et ...

Jae en serviette. Il manque de s'étouffer et se retourner, en se foutant un torchon propre sur le nez. Oh merde. Non mais... il a envie de chialer limite, il en peut plus de ce mec. Il va tout lui déglinguer du dedans c'est pas vrai. Il ouvre de grands yeux et tousse. Ah.. putain, le café dans le nez, ça fait super mal en plus. Il renifle et un violent frisson lui parcourt tout le dos. Il expire en sexouant la tête, et s'essuit le bras, et la main tenant toujours le mug, se retournant lentement, sans pour autant regarder. ouais non, c'est pas pareil que de boire un mec bourré en calbut. MAIS MERDE QUOI HABILLE-TOI! Ah tu vois ce que ça fait Tâm quand tu te balades à moitié à poil. Ouais non, moi c'est pas pareil, je suis un artiste, et puis personne me mate, donc on s'en branle. Bah voyons. Alors comme ça tu l'as maté? Mais non! C'est pas ça , c'est ... ! Ah ta gueule, conscience, c'est lui là, il s'expose.

Tâm écoute sans le regarder, il suppose qu'il se sappe. Le brun refourre son nez dans son café, sans avoir eu l'once de jugeotte de mettre un tee shirt. Il est out. Il sait qu'après le départ de Jae, il va se refoutre dans le lit. Il écoute et fait oui de la tête, le nez dans le mug, fermant les yeux. Alors il n'a pas oublié? Tâm n'a pas le temps de penser qu'il voit Jae approcher. Il se tourne un peu, continuant de boire, triturant machinalement sa bague d'index du pouce, dans l'autre main. Il lève les yeux sur cette silhouette un peu plus haute que lui, et ce bras qui se tendait. Pas le temps de percuter qu'il se retrouve avec Jae qui lui embrasse le front. Bzit! Court circuit le Tâm. Il resta là. Con. Entre les paroles étonnement humaines et non perverses de Jae, et ce geste non anodin. Le mug pile sous le nez, il le fixe, choqué. Que tout soit prêt pour... lui? Pourquoi cette attention? Pourquoi il est gentil comme ça, et pas tordu ou nawak comme d'hab. Comme tout à l'heure, ou hier, ou ya une semaine ou... ça fait trop pour Tâm en moins de 24h et surtout au réveil. Le merci lui fit monter le rouge sur le bord des oreilles. Ah putain non! Arrête de sourire toi, tu vas te bouffer le torchon! Dégage!


Quand la porte se referme, il met quelques secondes à bouger, cligner des yeux, et fronce les sourcils en se foutant la tête contre un mur, près du petit frigo. Et petit boum. Petit boum de la tête dans le mur, du style... putain mais t'es malade, faut que t'arretes ça. Petit boom. N'y penses pas. Petit boom. N'y penses pas. Petit boom. Il grogne et se redresse en s'ébourriffant la tete. Ce mec est un dingue. Oui voila, tu dois pas le fréquenter. Et encore moins te laisser amadoué par lui. Ou encore te laisser faire des ... trucs là ! sur le front ! ou ailleurs! non surtout pas ailleurs! Tâm s'applatit la main sur le front en grimaçant après avoir lâcher le mug. Voilà, vas te recoucher et dors, c'était qu'un cauchrêve et demain tout ira bien. C'est quoi ste bête un cauchrève? C'est quand tu sais pas si c'est un cauchemar ou un rêve et que c'est trop dur de choisir voilà. Tâm traverse une part de la pièce et bloque sur un truc par terre au pied du lit. Un porte feuille? Bah. C'est pas le sien pourtant. Il se baisse le prend, et l'ouvre et... oh. La carte. Choi Kang Jae... Son porte feuille? Il regarde autour de lui et va fermer à clef, puis retourne s'asseoir, enfin s'allonger. Il s'affale cash en fait et observe rapido les parties. Il piquera rien, il veut juste se renseigner. Il lui rendra plus tard. Belle photo... Tâm se demande si c'est sa mère... Son visage s'obscurcit alors... Oui, tout le monde a une maman Tâm, même ce crétin de Jae... Il soupire et se tourne sur le coté, le porte feuille entre la main et le matelas... Intérieurement il pense fort: ... Je te fais confiance ...
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