“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

ositif. C'est la réponse de ce foutu test de grossesse à la noix. Positif, juste pour avoir couché une seule fois avec mon meilleur ami, après une excuse bidon. Dans le fond, je sais très bien que j'en avais envie, que Zero me fait envie depuis des mois, des années. Sauf que je ne m'en rends pas compte et que je met cela sur le compte de la jeunesse insouciante, de l'envie de m'amuser et de profiter. C'est mal, je le sais mieux que quiconque. Coucher sur un coup de tête est réellement une mauvaise chose, surtout avec mon meilleur ami d'enfance. Je devrais en parler à Candy, lui avouer ma bêtise ... Faire l'amour avec Zero n'est pas une connerie, mais avoir oublié le préservatif, si. Comment vais-je l'avouer à ma tante ? à Candy ? à Zero ? Qu'est-ce qu'il va dire en sachant que ce bébé est de lui ? Il a autre chose à faire qu'être père et j'ai autre chose à faire qu'être mère. Quant à l'avortement, je préfère même y penser. Ce genre de chose me fait peur, malgré mon caractère d'homme, j'ai peur qu'on me retire ce noyau qui évolue à l'intérieur de mon ventre. Cette idée m'effraie et j'ai besoin de m'évader, de sortir me changer les idées. J'enfile une tenue adéquate pour sortir au bar, là où bosse Zero. à croire que je vais automatiquement vers lui, sans même chercher à réfléchir ou à l'éviter après notre soirée. Qu'est-ce que cette nuit vaut contre des années d'amitié ? Rien, absolument rien.

es rues de minato sont animés par les jeunes qui profitent du week-end pour se saouler la gueule, sortir en boite ou squatter les bars. Je ne suis pas l'exception à la règle, ni la gentille fille qui reste chez elle pour s'éviter les embrouilles. Au contraire, plus je sors et fréquente du monde, mieux je me sens. J'ai ce besoin d'être entourée, regardée, que je sois appréciée ou détestée. Certains ont un opinion négatif de moi, l'étudiante fêtarde qui passe de conquête en conquête sans jamais se caser. Ce n'est pas dans mes projets, du moins, ça ne l'est plus depuis la disparition de mes parents. Quand j'y pense, j'en frissonne encore et me force à regarder le ciel pour ne pas pleurer subitement. Manquerait plus que ça, une preuve de faiblesse, que je baisse ma garde et reste à découvert. Mes pas me mènent rapidement au bar de mon ami, toujours dans l'ambiance de notre génération enivrante et dansante. Ces gens-là me blasent, ceux qui boivent à s'en péter le foie et qui vont se déchaîner sur la piste en mode tonneau de bière trop secoué. Attendez, c'est un peu mon genre, en fait. Qui s'en préoccupe, de toute façon ? Qui pourrait m'interdire de boire sans savoir la vérité ? C'est à moi-même de faire attention, à présent. à moi-même de m'imposer des limites.

l'intérieur du bar, mes yeux voyagent sur la pièce sans réellement savoir ce qu'ils cherchent. Une tête brune, peut-être ? Un mec plus petit qu'un autre mais vachement plus baraqué ? Je soupire. Qu'est-ce que je suis idiote de traquer mon meilleur ami de la sorte, comme s'il serait forcément là ce soir. Un pas, deux pas, puis dix et je m'arrête. Cette silhouette réconfortante et ce sourire aimable, ces yeux scintillants et ses lèvres attirantes. Bon sang, reprends-toi, As! Je bombe la poitrine, glisse ma main dans mes longs cheveux et me rapproche de lui avant de voir la personne avec qui il discute. Une fille. Une pimbêche. Une... Bref, je ne perds pas deux secondes pour la pousser de son siège jusqu'à l'entendre pousser un cri et tomber par terre, à quatre pattes. « Oups, pardon. Je ne vous ai pas vu. » Mentais-je avec une mine faussement désolée, voyant qu'elle se redresse en me lançant un regard noir, le visage rouge de honte. Je déteste quand elles regardent Zero de cette façon, comme si c'était le prochain plat du menu. « Tu pourrais avoir meilleur goût, Zoro. » La critique est mon fort, je me sens à l'aise dans ce domaine. Entre nous, c'est Zero que je nargue, pas le premier boloss venu. « Tu me sers un verre, j'ai soif. Une vodka, ça ira. Merci. » Je prend commande en posant mes fesses sur la chaise à présent vide, juste devant le comptoir du bar. Je pourrais demander au barman, mais non, je préfère faire bosser mon meilleur ami. Une cliente est une cliente, n'est-ce pas ?

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

ne soirée comme une autre, depuis que je bosse ici en dehors de mes cours et mes interventions, j’en ai vu des gens passer, des jeunes venant décompresser, des personnes plus âgées cherchant simplement à s’amuser, qu’ils viennent boire ou danser je suis simplement observateur, je tente de ne pas me mêler à la foule, faire mon travail, répondre aux commandes des clients et à leurs nombreuses questions, je ne m’immisce jamais dans les conversations que peuvent avoir les personnes assît au comptoir ni même ailleurs, en tant que pompier on dit que je suis un employé utile et indispensable; j’ai déjà eu à intervenir quand une femme ayant trop bu a fait un malaise dans les toilettes, se cognant la tête en tombant les risques était élevé, mais parce que je connaissais les gestes et mon métier de sauveteur j’ai permis aux secours d’arriver en la maintenant éveillée. Tout ça pour dire qu’être serveur dans ce genre d’endroit n’est pas toujours une partie de plaisir et qu’il faut faire attention et avoir l’œil partout. D’ailleurs les regards sont nombreux sur moi, je ne me voile pas la face et je sais ce que recherchent les femmes qui m’abordent avec cet air coquin et enjoliveur, mais je tente de les « repousser » avec tact et amabilité, toute plainte quelle qu’elle soit est à éviter et je suis contraint d’accepter ma « popularité » parmi la clientèle. Du moins j’évince sa demande d’un sourire gentleman alors qu’elle termine les fesses au sol sous le geste rapide que venait d’effectuer mon adorable meilleure amie. Sentez-vous l’ironie ? Bon on dirait que ma cliente a compris le message, la pauvre.

e lance un regard un peu désespéré à mon Astérix féminine avant de soupirer. « Quel genre de goût penses-tu que j’ai ? » Elle le sait aussi bien que moi, j’ai toujours été une personne adulte, mature et responsable. Responsable ? Oui, du moins je ne suis pas infaillible et il m’arrive aussi d’agir en homme, d’accepter des défis, des demandes insensés, un jeu fou qui s’est terminé en action charnelle que je n’aurais jamais imaginée. Il y a peu je me suis laissé emporter en couchant avec Asté' je sais que cela n’aurait jamais dû arriver, mais on l’a fait et autant dire que ne pas se protéger n’a rien de raisonnable. Mais c’est passé et notre relation n’en a pas été détériorée, c’est ma meilleure amie et un écart ne changera pas ce que je pense ou ressens. Un sourire et je me mets dos à elle, face au bar pour attraper la bouteille et la poser sur le comptoir. « Tu veux pas de l’eau plutôt ? » Je la taquine en reprenant. « Tu as décidé de venir te bourrer la gueule devant mes yeux pour que je puisse te ramener sans problème c’est ça ? »

imaginais bien qu’elle soit venue ici exprès.  « Tu es venue toute seule ? Je parie que Candy est restée avec Dawn. » Mon frère et sa meilleure amie peuvent se toucher la main, mais bon c’est dommage de ne pas les voir débarquer tous ensemble de temps en temps.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

outes ces midinettes qui font des yeux de chat à mon meilleur ami, leur rouge à lèvre s'étirant sur leur face de merlan frit et leur mascara papillonnant sous leur regard séduisant qui me donne envie de vomir. Je suis très glamour, alors que je venais de pousser brusquement la fille qui en avait après Zero au sol. Qu'on soit clair, personne n'approche mon ami d'enfance, surtout pas ce genre de fille trop maquillé qui ne pense qu'à baiser. Les sourcils froncés, je pointe le brun du doigt avec un air faussement sévère, jugeant de son goût immonde pour la gente féminine. Un pot de peinture, voilà l'image qu'elles donnent toutes. Sa question me fait sourire et je ramène mon doigt vers mon menton pour faire genre de réfléchir. « Plutôt sucré, avec une légère odeur de fumée. » Parlait-il de ce goût-là ? En tout cas, j'aime bien l'embêter en retournant le sujet. Je sais déjà quel goût Zero peut avoir après cette nuit passée à ses côtés. J'ai dû l'embrasser aussi, dans le feu de l'action. C'est le premier pompier à ne pas avoir su éteindre la flamme entre nous, mais peut-être n'est-ce pas une mauvaise chose. J'en oublie deux secondes le petit être grandissant entre mes entrailles. Peut-il seulement changer notre relation et la rendre désagréable ? Je pense toujours au jour où je vais devoir tout lui avouer, le pourquoi je prend du bide, ou pourquoi j'ai des nausées à n'importe quel moment. pour le moment, j'échappe à tout cela.

ssis sur la chaise de l'autre fille, j'en profite pour commander à boire, sans faire attention aux recommandations du médecin. Zero s'occupe de récupérer la bouteille derrière le comptoir, puis de la poser dessus en jouant la carte de la plaisanterie. « Sans l'odeur, tu ne ferais pas la différence à l’œil nu. » Dis-je en attrapant la bouteille, dévissant le bouchon sans me soucier du regard de mon voisin installé à côté de moi. « Tu n'es pas si bête mon petit Zero. Escorté par un beau héro, c'est un avantage. » Je souris doucement, portant le goulot à mes lèvres pour en boire une gorgée. Je critique les autres filles, mais je n'ai aucune manière, ni aucune gêne à agir de la sorte. Si son patron voit ça, il ne risque pas d'apprécier. Au pire, je met cette bouteille sur le compte de mon super meilleur ami. « Si jamais je fais un malaise, tu pourras toujours me faire du bouche à bouche. » Un clin d'oeil pour marquer le coup et je bois une autre gorgée, sentant le liquide sans couleur me brûler la gorge. J'ai l'habitude, avec toutes les soirées où je passe mon temps... Entre bouteille et compagnie, je ne suis plus à ça près.

eule ? J'entends mon rire résonner dans mes oreilles, avec une impression agaçante. « T'inquiète, ce ne sont pas eux qui feront des bêtises, hm ? » Ah ça non, son frère est trop stupide pour penser à ça. Au pire, il va bassiner Candy avec une histoire de Pokémon rare, tout ça. « Hey oh, ce n'est pas trop d'eux que j'ai envie de parler. » Mais de quoi ai-je envie de discuter avec Zero ? Je suis venu là parce que je ne savais pas quoi faire d'autre, puis il est d'une bonne compagnie. « ça se passe bien à ton boulot ? Enfin, avec les pompiers. » Pas les bouteilles, parce que j'ai très bien vu comment elles le regardent et comment il sourit bêtement. J'en soupire rien qu'en pensant à cela, posant mon coude contre le comptoir en laissant mon doigts glisser autour de l'ouverture de la bouteille.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

e faire draguer dans ce genre d’endroit, dans ce métier, c’était courant et presque impossible d’y échapper, je ne suis pas vraiment celui qui va péter plus haut que son cul en disant que je suis beau et que c’est normal, je préfère laisser Narcisse aux autres, pour ma part je prends simplement cette « attention » avec le sourire en essayant de les « repousser » avec un sourire gentil pour éviter les problèmes, je ne couche pas avec n’importe qui est pour l’instant j’ai d’autre priorité dans ma vie que chercher le grand amour, bien que je veuille des enfants plus tard et une femme, je suis encore jeune et je commence à peine mon long chemin. Je bosse au bar, à la caserne, mes cours, je n’ai pas beaucoup de trou dans mon quotidien pour me poser, mais je trouve toujours les moyens de faire des choses à côtés pour élargir mes expériences et profiter de ma jeunesse pour pouvoir vivre à cent à l’heure sur tous les terrains. Ma meilleure amie est assez folle quand elle veut, elle a tendance à agir de manière impulsive, comme la façon donc elle a poussé une de mes clients à peine arrivés, prenant sa place comme de rien n’était, je ne comprenais pas vraiment son comportement, mais je ne pas chercher plus loin en répondant à sa phrase sonnant comme un reproche, rentrant dans son jeu, je ris à son descriptif. « Bonne réponse. »

n petit sourire, j’aimais quand elle était totalement décalée et qu’elle personnalisait les sujets pour qu’il lui soit favorable, maintenant je devais lui servir son verre, sauf que forcément je n’ai pas vraiment le temps de sortir le verre en question qu’elle a déjà ouvert la bouteille pour y boire directement, je la fixe sans lâcher mes iris de son geste.« Le héros risque d’avoir plus de boulot encore si tu te mets à boire une bouteille toute seule... N’abuse pas trop de tes privilèges, je t’imagine bien faire semblant juste pour gouter à nouveau à mes lèvres sucrées. » Je la taquine en restant sérieux, imperturbable. Un sourire trône cependant sur mes lèvres, alors que je suis forcé de la détourner le regard pour servir le client à côté, cela ne m’empêche pas de poser une question sur sa « solitude » imaginant bien que les deux autres avaient mieux à faire que venir ici avec elle, est-ce qu’ils sont même venu une fois depuis que je bosse ici ? Je peux répondre avec certitude : Non. « Mon frère reste un homme. Tout le monde est capable de faire des bêtises tu sais. »


a pouvait presque sonner comme une remarque concernant notre propre « connerie » mais, j’assumai et je n’étais pas entrain de regretter, pour moi c’était juste une parenthèse qui ne devait pas se reproduire, surtout que j’ai manqué d’être responsable et cela aurait pu avoir d’importantes conséquences. « Alors de quoi tu veux parler ? » Un nouveau sourire je m’étais appuyé sur le comptoir en face d’elle, la regardant dans les yeux. « Il y a quelque chose que tu veux me dire ? Ou alors tu avais besoin de me voir au point de venir poser tes fesses ici jusqu’à la fermeture ? » Je ramène ma main sur sa tête. « Gentille fille. » Je l’embête, avant de prendre deux verres, je lui sers sa vodka, alors que je me contente d’une limonade, même si je suis dans un bar, l’alcool est proscrit en service pour tous les employés.« J’aime mon boulot, je pense vraiment avoir trouvé ma voie là-bas, mais ce n’est pas facile tous les jours, il y a des interventions qui se finissent bien et d’autres mal, je vais vivre une vie dangereuse, mais c’est surement la seule chose qui me fait vibrer autant. » On peut sentir que lorsque je parle de mon boulot ça s’éclaire partout, j’aime ce que je fais et c’est surement le plus important. « Et toi, comment tu te sens ? Du nouveau ? » Demandais-je en buvant une gorgée de ma boisson.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

e n'est pas tous les jours qu'il verra une fille dans mon genre, parler de lui comme si c'était un parfum convoité ou qui ne se gêne pas pour boire à la bouteille, avant qu'il ne puisse apporter un verre. Je suis folle, sans limite, mais je m'en rend compte de jour en jour en sentant l'évolution de mon corps. Est-ce une erreur ? Ce n'est pas avec n'importe qui, je tente réellement de me raisonner et d'être positive. Zero est le père, mais je ne peux décidément pas lui avouer, pas maintenant alors que je peux encore le cacher et dissimuler mon ventre plat. Un jour, je serais aussi ronde qu'un tonneau, mais pour le moment je me sens encore comme une top-modèle. Mes lèvres ne cessent de s'étirer avec lui, le goulot de la bouteille appuyé contre pour cacher mon sourire. Et si justement je voulais lui donner du boulot en plus, à mon petit pompier ? J'aime quand il s'occupe de moi, quand il porte autant d'attention à ma petite personne. Aaah ~ Il joue avec les circonstances, ce fourbe. Posant la bouteille contre le comptoir, je prend un air hautain pour lui répondre. « Mais monsieur, je ne fais pas semblant d'être accro à votre bouche pulpeuse. » Un rire m'échappe, impossible d'être sérieuse deux secondes. Oui, Zero a une belle bouche et j'avoue qu'elle m'a souvient attiré sans pour autant craquer. Je suis forte, je peux examiner sans toucher. Il n'imagine même pas ô combien il a raison, et que sa taquinerie est stupide. Pourtant, je me voile la vérité et refuse de m'imposer une telle évidence. C'est mon meilleur ami, c'est tout.

ero s'occupe en même temps des gens qui réclame un verre et je fusille chacun d'entre eux pour détourner l'attention de mon ami. Merde, il est à moi! Aucun en remarque mon comportement, trop occupé à s'amuser et je gonfle mes joues en reportant mes yeux vers mon aîné. Pourquoi parle-t-on de Dawn et Candy, déjà ? Les deux geek ont dû trouver un jeu auquel jouer, et passer la nuit. Je sais que son frère sort de temps en temps, mais j'ignore si Candy aime ce genre de truc. Ils devraient vraiment s'évader ensemble, pour éviter de passer des heures devant un écran. « Oh, vraiment ? J'ai une photo de lui où il porte une robe rose flashy. Tout le monde, hm hm. » Fis-je en le regardant, des sous-entendus pleins les yeux. Nous sommes les premiers à avoir fait une bêtise, même si pour moi, ce n'est pas le cas. « à part péter la télé avec une manette, ton frangin ne risque pas de faire beaucoup de bêtise. Quoi que, je suis sûr qu'il bande sur ses héroïnes de manga. » Moi et la politesse, ça fait douze. Je m'en fiche de parler comme un homme, me tenant tordu sur ma chaise tournante et haute. J'ai encore l'image des frères se prenant la tête sans raison, quand Dawn avait oublié qu'ils étaient deux. J'étais là, pas très loin. Suffisamment proche pour savoir que Zero était blessé.

l ne sait pas. Il ignore encore les conséquences de cette unique fois ensemble, à vouloir profiter et tester. Je crois que j'ai amené un sujet stupide sur le tapis comme si nous vivions pour la dernière fois. Honte à moi, je ne pensais pas que ça irait aussi loin cette histoire. « De la date de péremption sur la bouteille ? ça se périme l'alcool ? » Franchement, qu'est-ce que j'en sais moi! Je le regarde d'une manière évasive, pour qu'il comprenne que j'en sais rien. Sa question me fait subitement peur et j'entends mon coeur résonner dans mes tympans. Calme-toi As, ce n'est qu'une simple question. « J'avais juste envie de te voir. » Merci, il m'ouvre une porte de secours pour échapper à la première question. Je ne suis pas prête à m'aventurer dans ce sujet, ce serait trop... Trop, quoi. J'en viens à m'interroger sur son boulot de pompier, voyant que tout se passe bien ici. Si on oublie les connasses qui le draguent, évidement. Un léger sourire s'étire sur mon visage quand il caresse ma tête, soufflant doucement avant de me redresser pour fixer le verre. Ce serait plus simple, même si je m'en fiche de boire là-dedans ou ailleurs. « Tu n'as pas peur de mourir ? Tu affrontes les flammes et la fumée, quand même. Ce serait dommage que tu sois brûlé ou asphixié. » C'est ironique, même si je ne plaisante pas avec ce genre de sujet. Zero pourrait vraiment avoir des problèmes et disparaître de ma vie du jour au lendemain. Moi ? Je soupire à nouveau, complètement larguée. « J'ai un casting à passer demain, pour un nouveau dessin-anime. Je pourrais faire la voix d'une fée amoureuse d'un troll, la classe hein ? » Ils ont des idées folles, les scénaristes. C'est un dessin-animé pour enfant, mais Zero doit déjà le savoir. « J'ai dépassé les deux milles vues sur ma dernière vidéo aussi. Les gens adorent ma voix, je devrais me lancer dans une carrière de chanteuse, tu ne crois pas ? » Je fais genre, mais j'ai toujours chanté par plaisir.  

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

e connais le caractère de Astéria, depuis toutes ses années je l’ai côtoyé plus que quiconque, je pourrais surement voir que quelque chose ne va pas si seulement j’en prenais moi-même conscience, mais pour l’instant je ne peux que mettre notre « erreur » sur la table, bien qu’on puisse en jouer sans problème, ça ne reste pas moins un débordement dans notre relation, je suis un homme et elle n’a pas été ma première, mais jouer avec les filles n’est pas dans mes habitudes, je ne suis pas du genre a juste faire mon affaire et me casser sans rien, entre nous c’était peut-être une histoire d’un soir, un défis, un jeu, une provocation qui a dépassé la raison, mais je l’aime toujours autant et le fait d’avoir couché avec n’entachera pas notre relation, car si cela en vient là c’est qu’on est pas assez mature pour jauger le pour du contre, une nuit contre des années de vie commune, est-ce que ça peut peser sur la balance ? Moi je préfère le prendre a la rigolade, je ferai plus attention quand on choisira de se laisser aller la prochaine fois, façon de dire que je résisterai, mais ce fut un moment super et ça ne nous empêche pas de l’étaler sur la table en se taquinant sur ce qu’on a pu partager durant cet instant qui restera un agréable souvenir. « Dommage, parce qu’il va falloir suivre une des intox. »  

e ris a mon tour, les gens qui sont capable d’entendre notre conversation ne comprendront surement rien a notre délire, mais tant pis, je ne les écoute pas parler, alors ils devraient en faire de même, de toute façon y a blindé de monde et de bruit, je dois bosser tout en gardant une distance proche de mon amie d’enfance pour continuer à parler avec elle, servir un verre, un autre, revenir vers elle, me poser et recommencer, je ne m’arrête pas, mais je suis assez rapide et je peux donc me calé quelques minutes pour boire et discuter tranquillement.  Bien que j’en viens à parler naturellement de mon frère jumeau et de Candy, mais je ne peux que rire d’avantage aux propos d’Astéria. « Je crois que je ne l’ai pas vu, faudra que tu me la montre ! Mais mon frère est un peu étrange sur les bords... Une robe, enfin tu me diras plus rien ne m’étonnes. Bien que pour le coup je ne suis pas vraiment crédible en défendant sa virilité ! » Non pas vraiment en fait. « Tu as une piteuse opinion de mon frère. » Dis-je en souriant, mais approuvant cependant ses dires, l’amour n’intéresse pas du tout Dawn, de toute façon je l’ai bien compris, seul ses jeux comptes, combien de fois en ai-je eu la preuve. Je l’aime, c’est ma moitié et ça ne changera jamais, mais il est rare de pouvoir sérieusement parler sans qu’il ne soit perdu dans ses occupations ou qu’il ne m’accorde que peu de temps selon son « emploi du temps » bref, pas top. Mais bon, je m’y suis fait avec les années, le fait qu’on soit différent ne date pas d’hier, malheureusement.  Notre dispute passé ou les moments où je me suis senti rejeté et seul, elle était là pour le voir et me soutenir, j’ai confiance en Asté et je sais qu’elle peut donc comprendre mon point de vu sur le sujet. « Idiote, c'est quoi ces questions ~ »


e souris sincèrement devant son aveux, on a pas besoin de tourner autour du pot, entre nous ça ne sert à rien de toute façon, je peux lire en elle et elle en moi, bien que certaine chose reste barricader, c’est un lien fort qui nous lie, au delà de nos bêtises, elle sait ce que je suis, ce que j’aime, ce que je vaux, ce que je veux, elle est importante dans ma vie et ce n’est pas prêt de changer. « Regarde moi, je suis là. » Mes yeux la fixant, je la taquine un peu avec toujours ce sérieux dont je fais preuve, cette aisance à rester maitre de moi en toute circonstance.  Caressant sa tête, je suis content qu’elle me questionne sur mon autre boulot, je n’en parle pas beaucoup, les gens sont souvent impressionné, mais ils ne cherchent pas vraiment à savoir ou à me poser de question. Mourir ? J’attrape le verre pour le porter à mes lèvres et boire plusieurs gorgées, le terminant même pour le « taper » sur le comptoir dans un soupire plaisant, avant de répondre. « Tu devrais savoir que j’aime le danger. Les flammes ne me font pas peur, si je dois mourir, je ne le ferai pas en vainc, fais moi confiance. »  Je lui lance un clin d’œil, bien que la conversation ne soit pas rassurante, j’ai confiance, la peur ne me paralysera jamais, être pompier ce n’est pas un simple métier, c’est une vocation, un rêve et elle le sait.  « Une fée amoureuse ? Tu sais ce que c’est d’être amoureuse au moins ! » La narguant un peu, mais au fond je suis vraiment fière d’elle. « Tu m’impressionne toujours, tu as une belle voix, à toi de voir si tu as envie de suivre cette route ou non, je ne peux pas décider pour toi, quoique tu décide je serai là de toute façon. Bien que si tu deviens célèbre tu ne pourras plus venir dans ce bar pour me voir, tristesse plus personne ne sera dégagé de son siège ~ » Je porte la bouteille pour la lui agiter devant. « Je te sers ? »

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

oujours le mot pour rire, cet idiot. Je roule des yeux en pouffant, genre c'est tellement amusant. « Tu me payes les séances ? » Perso, je pourrais continuer à être accro et prendre ma dose quand le manque se fait sentir. Heureusement que je ne suis pas une droguée, sinon je serais réellement mal barré. à part la pipe et l'alcool, je ne touche pas à grand chose... Comment ça, c'est déjà beaucoup ? Zero fume bien comme un pompier, chacun sa faille. Je devrais arrêter, mais j'ai peur d'être à découvert si je me calme du jour au lendemain sous prétexte que j'ai juste l'envie d'être clean et propre sur moi. C'est faux, je n'ai plus fait attention à cela depuis le décès de mes parents. Zero va me griller de suite si je dis que je ne peux plus toucher à la vodka ou sortir ma pipe quand je le souhaite. Mon ami ne cesse de bosser même quand je lui parle et je l'admire prendre les commandes de ses clients avec un regard persistant. Il est beau, mais je ne le dirais jamais sérieusement. ça toujours été qu'ironie et plaisanterie entre nous, pour ne pas trahir ces émotions qui grouillent en moi, pour ne pas céder à ce n'importe quoi qui pourrait déborder de cet organe inutile. Zero mérite beaucoup mieux, non ? C'est un héro, il devrait être avec une princesse. Je délire... Je n'ai pas bu beaucoup pourtant.

ourquoi parle-t-on de son frère et de ma meilleure amie ? Aucune idée, mais c'est marrant de les imaginer dans la même pièce sans penser aux mêmes choses que nous. Est-ce que Dawn a déjà pensé à touché Candy sans se croire dans un jeu-vidéo ? Je devrais lui poser la question quand je le croise, ou à ma meilleure amie. « Ah attends, je l'ai sur mon portable! Je te jure, s'il arrive à pécho avec ça, je lui remet un trophée. » Dis-je en prenant mon portable pour aller dans la galerie d'image et montrer la photo de son jumeau en maid rose, pas du tout crédible non plus. « Ah ? Parce que tu défendais sa virilité là ? » Un rire m'échappe et je dépose mon téléphone sur le comptoir, tirant une grimace. « J'aime bien ton frère, mais il n'est pas comme toi. » Faut pas se mentir, je n'ai rien contre Dawn mais je ne pourrais jamais m'entendre avec lui comme avec son frère. Je préfère encore que son double soit à l'ouest que violent... Combien de crise ai-je pu observé chez ce hulk ? Il a même défoncé notre boite aux lettres une fois, avec une branche d'arbre qu'il a arraché lui-même. Un sourire et je le regarde en silence, haussant les épaules. Ce ne sont que des questions, justement. « J'aime juste entendre ta voix. » Le timbre de ma voix est hilare, comme si je racontais n'importe quoi.

'avais juste envie de le voir, mais Zero se moque de moi avec sa réplique et je lui tire la langue en fronçant mon nez. Quel idiot! Si seulement je pouvais le taper, aish! Au lieu de ça, je profite de sa caresse sur ma tête avant de faire ma curieuse, sachant à l'avance que ses réponses ne vont pas me plaire. « Je n'aime pas ça. Tu penses que les gens que tu sauves te seront toujours reconnaissant ? » Sérieusement, c'est stupide de vouloir sauver les autres sans penser à soi-même. Je ne comprends pas le choix de mon ami, même si c'est héroïque et admiré. Je ne l'admire pas autant pour son boulot, mais pour ce qu'il est. Je me pince les lèvres en détourant le regard, faussement fâchée contre ses paroles. Avoir confiance ? C'est de l'abus de confiance, ouais. Amoureuse ? La bonne blague, je déteste ça. « Arrête, c'est gnangnan d'être amoureuse. » Une nouvelle grimace et je passe une main dans mes cheveux pour les ramener vers l'arrière par dessus mon épaule. « Ah non, je ne veux pas devenir célèbre si je ne peux plus te voir. Je serais toujours là pour te faire perdre ta clientèle, zoro. » Encore une fois, je lui tire la langue avec un sourire amusé. à sa question, j'hoche doucement ma tête et pousse mon verre vers lui, pour qu'il le remplisse. Je fais bien exprès d'appuyer son index vernis sur le bord pour remplir à ras-bord. Un rictus au coin des lèvres et je porte le verre vers ces dernières pour boire une grosse gorgée. ça donne chaud ~ « Elle est bien notre vie, hein ? » C'est tellement hypocrite de ma part, mais je m'en fiche, buvant l'autre moitié de mon verre d'une traite. Au diable la prévention, je veux boire.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

e l’observe en faisant un petit clin d’œil. « Tu as besoin de beaucoup de séance, tu vas me mettre sur la paille. » Ce n’est même plus la peine ne précisez que je l’embête vu que c’est évident, malgré que je garde mon sérieux habituel, elle me connaît assez maintenant pour savoir quand je la taquine ou non. Avec Astéria je me lâche un peu, il est facile de parler et de ne pas avoir de limite avec des personnes qui nous ont vu grandir. Depuis toutes ses années ensemble, elle comme moi n’avons presque aucun secret l’un pour l’autre et ça me convient bien de cette façon, elle est un peu folle, mais disons qu’elle est cette « folie » dans ma vie dont j’ai besoin. Même si en tant que pompier je ne suis surement pas le plus raisonnable surtout quand on sait que je fonce dans le feu et ne le crains pas, mais ça peu de personnes le savent, mon frère, Asté’, Candy, même eux n’en ont surement pas idée, après tout ce n’est pas le genre de « maladie » qui est évidente, pour mes brulures vu mon métier ça paraît normal.

'occupant en même temps des autres bien que je me pose à la moindre occasion pour parler avec mon Astérix préféré, mais en même temps j’ai lancé un sujet sur deux individus avec lesquels on partage aussi beaucoup, du moins quand ils ne sont pas perdus dans leur monde, ce qui est le cas 98% de leur temps en clair. Je ris devant les propos qu’elle lance vis-à-vis de Dawn, curieux de voir cette fameuse photo dont je n’ai pas eu connaissance et en plus elle l’a sur elle ? Ok, ça attise encore plus mon envie de la découvrir. Mes yeux se posent sur le cliché en question alors que j’écarquille mes yeux en haussant un sourcil... « Cet idiot de Dawn, il n'a pas de limite. » Non mais sérieux, et autant dire que... « C’est bizarre de me voir en robe quand même ! » Je ris un peu, on a la même tronche donc forcément, c’est étrange de le voir habillé de la sorte, bien que je sois plus musclé, mais j’ai l’habitude avec lui, il n'est pas du genre à faire dans la dentelle... sans mauvais jeu de mots. Un soupire, je me gratte la tête. « J’essayai. » Oui, il vaut mieux pas que je me voile la face, de toute façon ce genre de chose n’intéresse pas mon frère, du moins on en a jamais parlé ensemble, donc... Je suppose que les filles tout ça ce n'est pas son tripe, sauf en jeu vidéo forcément. « Qu’est-ce que j’ai de différent ? Je « pécho » c’est ça ? »


e lui fais un clin d’œil et sers un nouveau verre suite à une commande que je dépose sur le comptoir pour que la cliente puisse le récupérer sans oublier un petit sourire et un regard peu innocent. Pour ce que je viens de dire à Astéria je plaisantais bien entendu, je suis le premier à savoir que moi et mon frère sommes différents sur beaucoup de points, en fait je pense que seul notre visage est identique. Puis je suis rassuré qu'Astéria me reste fidèle comme Candy restera fidèle à Dawn, nous sommes quatre, mais au final nous sommes surtout deux. « Alors écoute-moi. » Repris-je avec un ton amusé, elle peut faire ce qu’elle veut, de toute façon je n’irais pas bien loin. « Tu veux m’entendre chanter pour toi ? » Dis-je simplement avant que la conversation devienne plus sérieuse, elle me questionne sur mon boulot et forcément tout le monde sait qu’être pompier et dangereux, les risques sont grands et je pourrais un jour ne pas m’en sortir, je le sais, elle le sait, tout le monde le sait, ce sont les risques du métier que j’ai acceptés. « Je ne fais pas ça pour qu’ils me soient reconnaissants Asté. Si je peux sauver des vies, alors qu’il me maudisse ou ne sache même pas qui je suis m’est égal. » Je souris sincèrement, mon but n’est pas vraiment d’être un « héros » je fais simplement ce que j’aime voilà tout.« Si un jour je ne rentre pas, ne m’en veux pas ok ? Dis-toi que j’ai faits ce que je voulais~ »

’est glauque comme demande, mais je préfère mettre les choses en avant et qu’elle le prenne cool, même si en voyant son visage j’ai bien remarqué que cela ne lui plaît pas du tout. À qui est-ce que cela plairait au final. « C’est vrai, ça ne te correspond pas, vraiment. » Elle, amoureuse ? Je n’arrive pas à l’imaginer, sans me douter forcément que je suis très loin du compte en fait, comme quoi il y a des choses essentielles qui m’échappent, je ne suis pas sans failles. « Merci de cette attention particulière~ ma clientèle va finir par se méfier d’une furie qui déboule de n’importe où, j’ai l’impression d’être un os gardé par son chien ~ » J’engloutis mon verre avant de nous resservir tous les deux. « C’est une question sérieuse ? » Je la fixe comme pour y décrypter le piège, mais je souris simplement avant de boire une nouvelle gorgée, ne buvant toujours pas d’alcool de mon côté je ne risque pas grand-chose.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

uel petit con! Je me retiens de le taper, mais il doit le voir dans mon regard que j'ai envie d'abattre mon poing contre une partie de son corps, l'épaule ou le torse, j'hésite encore. « Autant que possible. » Répliquais-je aussitôt avec un air de dédain. C'est si simple de se moquer de l'autre, sans réellement le prendre mal. J'aimerai que cela dure éternellement entre nous, qu'il soit toujours naturel avec moi et que je ne perde jamais le nord avec lui. Jusqu'à quand cela va-t-il durer ? J'ai peur que ma condition éloigne mon ami, qu'il me tourne le dos en sachant ce que je porte dans mon ventre. Pourquoi suis-je si effrayé par cette idée ? Je ne garderai pas cet enfant, de toute façon. Il est de trop dans ma vie, il est déjà de trop en moi... C'est méchant, mais chacun possède son secret, son mystère. Si Zero affronte le feu tel un héro de film, inquiétant père et mère, frère et soeur, moi je me cache derrière une allure désinvolte pour ne pas avouer que ce fut la fois de trop. J'ai toujours pensé à me protéger jusqu'à maintenant, pourquoi pas avec lui ? Je suis faible, il attaque trop facilement mon coeur que je barricade depuis la disparition de mes parents. Zero est mauvais pour ma santé, je vais réellement devoir prendre des séances pour m'en défaire.

ière de moi, je brandis mon téléphone pour montrer le cliché de son jumeau en robe de soubrette rose et blanche. Attendez, il est trop beau le Dawn en princesse bonbon! Un grand sourire aux lèvres, j'examine les réactions de Zero qui regarde la photo en commentant, éclatant de rire à sa seconde impression. « Oui c'est vrai! J'ai un aperçu grâce à ton frangin ! » Et je me remet à rire, sentant mes joues chauffer en deux secondes. En plus d'avoir la même tête, Zero et Dawn ont la même corpulence. Autant, je comprends que le pompier soit musclé et épais, mais le geek... ça m'échappe là. Dawn a de l'humour, je peux pas lui reproche cela, mais Zero n'est pas bien différent non plus. Ils se ressemblent plus qu'ils ne voudraient l'admettre, chacun à sa façon. « Tu as échoué ~ » Raillais-je malicieusement. Virile ou pas, Dawn a ses objectifs dans la vie et ce ne sont sûrement pas les mêmes que ceux de Zero. Là, je me permet de lui donner une tape en tirant une moue. Il « pécho » justement, aish. « Tu es trop célèbre, justement. » Soufflais-je doucement, avant de reprendre. « Oh! Tu savais que ton frère squatte parfois les night club ? Il « pécho » aussi peut-être ? » Il pécho de l'air surtout, mais qu'est-ce que j'en sais moi!

ero m'énerve quand il sert des filles... Je voudrais bien leur enfoncer les yeux dans les orbites, ou leur arracher leurs dents pour ne plus voir ce sourire. J'aime sa voix, je ne peux pas mentir sur ce fait et je suis sérieuse dans le fond. L'écouter ? Je le fais déjà depuis des années, s'en rends t-il compte ? C'est déjà le cas, pensais-je sans l'émettre à voix haute. Je me pince les lèvres à sa demande, soufflant pour faire genre que je ne suis pas intéressé. « Tu dois sûrement chanter comme une casserole. » Dis-je pour éviter ce supplice, cette tentation, avant de changer carrément le sujet. Sauvée ? Je l'espère.  Il abuse ce gros c- aish! sérieusement! Pourquoi il joue le mec cool à dire des trucs bizarre qui me donne envie de pleurer sur le comptoir. J'ai envie de lui balancer mon verre à la figure mais je me contente de le regarder dans les yeux, sans parler. « Tu es trop con. » Pourquoi ça me serre le coeur d'imaginer sa disparition ? Il est méchant de parler ainsi, de me faire voir des images que je n'ai aucune envie de voir.

omment veut-il que je le prenne cool ? Impossible. La pilule passe mal, autant que je ne serais jamais amoureuse de personne. « Je ne suis pas une chienne, yah! Je garde mon os si je veux, d'abord. » Je parle un peu fort, mais au moins elles pourront m'entendre -et croire ce qu'elles veulent-, je m'en fiche royalement. Sérieuse ?? Je ris bêtement, sûrement à cause de l'alcool. Zero remplit à nouveau nos verres et je ramène le miens à mes lèvres pour en boire le trois quart. à force, je ne vais même plus savoir ce que je raconte... Ce serait dangereux, surtout avec Zero. « Je suis toujours très sérieuse, Zeze. » Parlementais-je avec mon doigt pointé dans sa direction, cherchant sûrement à savoir le sérieux de la plaisanterie... Attendez... Je suis bourrée, en fait. L'alcool est monté au cerveau pour m'embrûmer l'esprit et je ris d'un rien.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

l est facile de la taquiner et de rentrer dans son jeu, même si je suis une personne sérieuse avec parfois « trop » de responsabilités ou de maturité sur mes épaules, on me reproche souvent d’être trop « mûr » pour mon âge, mais je ne me trouve pas si différent des autres, j’ai juste déjà des projets d’avenir, un boulots à responsabilité et un caractère personnel qui me permet de garder les pieds sur terre en toutes circonstances. Mais dès que l’occasion se présente, en particulier avec Astéria, Rukia et même Dawn, je peux aussi faire preuve d’une certaine provocation qui peut-être superposé a de la gaminerie ou de l’enfanterie, mais c’est amusant et même si je reste attentif et raisonnable je ne suis qu’un homme avec des qualités, des défauts et un comportement qui varie selon les personnes avec qui je suis. N’est-ce pas le sens commun propre à l’homme ? En tout cas depuis qu’on est gosse Asté' ne peine pas à m’emporter dans des conversations étranges et plus folles les unes que les autres, mais c’est notre légèreté que j’apprécie depuis toujours, aucune prise de tête, même quand on s’envoie chié ou qu’on se moque ça n’a aucun impact sur le mental car on sait tous les deux que de toute façon c’est notre façon préférée de communiqué tout simplement.

uand elle me montre la photo de mon jumeau habillé en robe je ne sais pas trop quoi penser à part que c’est étrange, vraiment. Même si plus rien ne m’étonne venant de Dawn, le fait de voir mon visage dans cet accoutrement est surement encore plus chelou que la tenue elle-même. « C’est le seul aperçu que tu auras crois-moi, ce n'est pas mon genre de me travestir.» Je souris, me moquant de mon frère absent, mais en même temps il doit les chercher aussi en faisant ce genre de chose, je vous jure, quand je rentre je ne vais pas louper ma petite remarque gardée précieusement dans un coin de mon esprit, quoique je devrais même le SMS pour lui dire, c’est une bonne idée. « On ne pourra pas me reprocher d’avoir au moins essayé. » C’est mon frère après tout, mais il ne m’aide pas à sauver sa virilité, faut dire ce qu’il en est. Quant à la différence entre nous, est-ce le fait que je couche avec des femmes ? Je suppose, riant a la remarque balancé de mon Astérix. « Pour ma célébrité je n’y peux rien, mais je ne pécho pas toutes les filles que je croise, tu devrais le savoir, moi je suis du genre à succomber aux avances de ma meilleure amie, c’est plus original non ? » Je l’embête, mais parler du sujet en question n’est pas difficile, ça n’a rien d’important et ce n’est pas tabou non plus. Pour le reste je suis tellement occupé avec mes boulots, mes études, même si je ne suis pas un homme « innocent » je ne suis pas non plus un enfoiré qui enchaine les relations d’un soir, loin de là même. Mon « tableau de chasse » n’est pas aussi rempli qu’on pourrait le penser en me regardant d’un point de vu extérieur, avec un physique, une gueule comme la mienne et toutes ses femmes qui viennent me faire des sourires explicites, je pourrais en profiter, mais ce n’est pas dans ma personnalité. « Qui sait. »


n sourire, j’ai des doutes sur la vie sexuelle de mon frère, avec ses activités je me demande quand il aurait le temps de trouver une copine irl, mais je devrais parler plus souvent avec lui de ce genre de choses avant d’être totalement dépassé. Les clientes s’amassent au bar commandant leurs boissons non sans essayer d’avoir une « touche », des sourires, des regards, je suis habitué sans être prétentieux, je réponds amicalement et professionnellement surtout, sans dépasser les bornes. « Idiote. Tu penses qu’il m’aurait engagé comme chanteur et danseur si j’étais aussi nul ? Tu devrais ouvrir tes oreilles de temps en temps, je pourrais t’épater. » Le sujet suivant est cependant bien moins drôle, mais je ne suis pas vraiment un homme qui garde les choses pour lui, les craintes je préfère les mettre à plat, je sais que mon métier peut être un supplice pour les membres de ma famille, mes amis, mes proches tout simplement, mais je connais les risques et je préfère prévoir si un jour quelque chose venait à m’arriver. « Je voulais juste te le dire. » Con ou non, si ça se produit je veux qu’elle ait des « mots » sur lesquels se reposer. Souriant en la décoiffant à nouveau après avoir servi nos verres. « Fais ce que tu veux ta raison. » Par contre le « zézé », je la relook en me demandant si elle n'est pas déjà torchée, soupirant, je pose mes coudes sur le comptoir, la fixant d’abord sans un mot en me rapprochant dangereusement d'elle comme si je la passé au laser. « Je me demande pourquoi tu bois alors que tu ne le tien pas, déjà bourrée ? » Je souris avant de regarder l’heure. Il me reste encore plus de trois quarts d’heure de service. « Tu passes à l’eau pour le reste de la soirée, chipie. »

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

n étant enfant, j'ai déjà à plusieurs reprises confondus Dawn et Zero à cause de leurs tenues et coupe de cheveux similaires. C'était une plaie quand il ne parlait pas pour dire des trucs différents et je crois bien que c'est grâce à leur caractère opposé que j'ai su faire la différence entre l'un et l'autre. Zero a toujours été l'enfant raisonnable, mais pas aussi chiant que son jumeau qui n'écoutait vraiment rien à rien. Je savais de suite qui était Dawn quand je donnais un ordre et qu'il me tirait la langue en partant loin de moi. Aujourd'hui, je reconnais Zero parce qu'il dégage une aura d'adulte, d'homme fort et courageux, responsable et mature. Très loin de celle colorée et enfantine de son double. Quand je dis coloré, c'est carrément qu'il ose porté une robe sans se dire que cela est étrange ou source de moquerie. Non, Dawn s'en moque et moi je me délecte de le prendre en photo quand il fait l'abruti. « Dommage, je t'aurai bien maquillé. » Je me moque de lui, faisant les yeux doux à mon meilleur ami. Pauvre Dawn, il risque d'être gâté avec la nouvelle que je viens d'apporter à son frère. Un regret Astéria ? Non non aucun, j'adore ça. Je secoue doucement la tête en souriant, l'air de dire "c'est bien mais pas assez". Pas besoin de parler pour qu'il comprenne, je passe sur sa capacité à me convaincre. Quant à ses manières séductrices et sa popularité, je l'emmer- à sa remarque, je me met à rougir en lui lançant un regard noir. Sale merdeux! Il joue de notre situation, alors qu'on ne l'a fait qu'une seule fois depuis notre naissance. « Tu devrais faire vœux de chasteté maintenant, plus aucune fille dans ton lit, ni ailleurs. » Je suis vraiment un chien qui garde son os.


e sais que Zero est occupé avec ses boulots et ses études, il n'a sûrement pas le temps de draguer une fille pour la ramener dans son lit. Pourquoi je m'inquiète à ce sujet ? Mon ami fait ce qu'il veut avec sa queue, autant que je fais ce qu'il me plait avec mes fesses. Nous nous sommes jamais disputés sur ce sujet et ce n'est pas maintenant qu'on va le faire. J'ai eu des aventures, je continue à en avoir et je ne serais pas étonné qu'il soit dans mon cas. à moins que je sois une nymphomane et une fille en manque. Comparé à Zero, je suis même la pire des filles dans cette ville. Je fais la morale à mon meilleur ami, je l'interdis presque de faire un pas de travers, mais moi je ne me retiens pas d'être tout l'inverse. Qui sait, effectivement. Je pourrais presque croire que son frère est plus actif que lui, même si j'en doute fortement venant de Dawn. La seule chose qu'il pourrait embrasser, c'est son coussin à l'effigie manga. De toute façon, Dawn ne m'intéresse pas.


a voix est magnifique mais j'ai décrété d'être chiante et contradictoire. « Oh tu chantes aussi ? Attends, je t'ai jamais vu au micro ~ » Mes oreilles sont bien ouvertes, c'est ça le soucis. Autant que mes yeux sur une réalité que je n'approuve pas. Si un jour je perds mon ami... Je ne sais même pas ce que je fais. Il m'est impossible de m'imaginer sans lui, et ... Qu'est-ce que je vais faire durant mes neuf mois de grossesse ? Il est trop con. Il va m'abandonner pour sauver des vies et je serais perdue sans mon ami d'enfance. Je pince mes lèvres à sa réplique, boudant sur ma chaise. Un verre de trop et voilà que je divague doucement dans un autre monde. Zero a dû le comprendre, mais je suis bourrée et loin d'être vraiment lucide. « Pour oublier que tu vas brûler en enfer. » Chuchotais-je sans discrétion en plongeant mes yeux dans les siens. Il est proche mais cela ne me dérange pas, râlant à sa dernière phrase. Non, je ne veux pas être à l'eau durant des heures! « Tu rigoles mon chou ~ Je m'en fiche de l'eau, regarde je tiens encore deb- » à peine un pied au sol que je m'écroule de mon siège vers le sol dans un petit cri. Bon bah merde, mes jambes sont contre moi. « Elles sont super haute vos chaises! » Je me plains en me tenant au comptoir pour me redresser, sans remarquer que ma chemise courte s'est relevée dans ma manœuvre en donnant un aperçu de mon soutien-gorge blanc.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

e n’arrive pas à comprendre comment Dawn peut accepter de s'habiller en fille, je sais que ce n’est qu’un délire, perso je m’en fiche, je ne suis pas fermé d’esprit, mais parfois je me demande juste ce qui se passe dans la tête de mon frère... En tout cas une chose est sûre je ne peux pas défendre sa cause avec de tels clichés, il pourrait penser un peu à moi qui tente de l’aider cet idiot, alala, je ricane simplement devant mes propres découvertes et mes pensées, tandis que ma meilleure amie surenchéris. « Oubli, je suis mieux au naturel ~ » Je lui fais un clin d’œil. En toute honnêtement toutes mes conquêtes sont venues à moi, je suis certes un homme mature et responsable, mais je suis un homme et je ne compte pas attendre le mariage pour connaître les plaisirs charnels, donc de ce côté je suis comme tout homme qui se respecte en plus « modéré » on dira. Je n’ai jamais réellement craqué sur une fille au point de la courtiser et de lui demander d’avoir une relation sérieuse, j’ai eu des copines, ça a duré quelque temps, puis ça c’est fini, comme tout le monde on rencontre des gens, des ruptures, je n’ai pas le temps de m’occuper d’une fille avec mon emploi du temps, on me reproche simplement de faire passer mon boulot avant elles et c’est le cas. Ma profession a toujours été plus importante qu’une relation « amoureuse ». Puis la nuit avec Asté', elle s'est différente, coucher avec ma meilleure amie c’est étrange, mais on l’a fait et je peux la taquiner dessus, sans honte ou embarras, du moins je me dis que ce n'est pas grave, ça ne se reproduira surement jamais, alors autant s’amuser de cette unique fois qui fut agréable faut pas se le cacher.« Rêve pas trop, j’ai des besoins aussi. Tu comptes les satisfaire ? »

e lui souris en lui pinçant le nez, riant devant ma « bêtise ». « Un jour écoute-moi chanter, tu tombera de haut chipie. » Puis j’entame un sujet sensible vu que cela concerne le fait que je puisse disparaitre du jour au lendemain dans les flammes. C’est dur à imaginer pour mes proches, mais je ne suis pas le genre de gars à cacher ce genre de situation possible, je préfère en parler, prévoir ce qui peut arriver, dire les choses que j’aimerais qu’ils sachent avant qu’il ne soit trop tard, homme prévenant que je suis, je ne veux pas partir en mission et « mourir » en me disant que mes proches ne savent pas telle ou telle chose... Je fais ce métier avec plaisir et avec les dangers qu’il encourt, à eux de l’accepter et à moi d’être prudent. Les verres servis s’enchainent et Astéria semble bourrée, la questionnant sur le pourquoi elle boit à se mettre minable, sa réponse me fit stopper mes mouvements, alors que je la regardais tendrement, bien qu'elle soit déplorable dans cet état. « Idiote. » Je lui fais une pichenette alors que je la somme, l’oblige même à se mettre à l’eau pour le reste de la soirée. Je l’écoute rouspéter, puis se casser la gueule au sol... Une expression à la fois désespérée et blasée, je secoue la tête pour me pencher par-dessus le bar. « Tu disais ? »


lle se relève et je remarque sa chemise soulevée et les regards des hommes autour... Un soupire plus fort, je contourne le comptoir pour me mettre derrière elle, baissant son chemisier pour que son sous-vêtement soit de nouveau recouvert, soufflant a son oreille. « Pas la peine de donner envie à ses alcooliques de te violer. » Je suis un peu agacé quand je vois de tels regards prédateurs se poser sur ma meilleure amie, répondant avec un regard qui en disait long leur faisant détourner leurs yeux pervers. « Je vais te ramener, reste là. » Je passe à l’arrière du bar pour croiser un collègue, il ne me reste que quelques minutes, j’explique la situation et il s’occupe de terminer mon service, on s’arrange toujours entre nous. Attrapant ma veste, tant pis pour la danse et la chanson, je m’en occuperais demain, là je n'ai pas envie de voir ma best s’écrouler sur le bar, elle a assez bu comme ça. Enfilant mon blouson je m’approche d’elle et tapote mes épaules. « Tu veux monter ? Comme au bon vieux temps. » Un sourire, je ne suis plus ce gosse qui galère à la porter, j’ai les épaules larges maintenant et des muscles développés.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

l ne croit pas si bien dire. Zero est parfait sans maquillage, sans rien sur la peau pour la gâcher alors qu'elle est aussi parfaite que celle d'une fille, je serais presque jalouse. Zero fait ce qu'il veut. S'il est en couple, je devrais être heureuse pour lui, plutôt que jouer mes rabat-joie en disant qu'il est nul ou qu'il ne mérite pas de telle pimbêche. Qui suis-je pour juger ? Sa meilleure amie, pardi. Je suis en droit de dire si sa copine me plait ou non, tout autant pour les conquêtes qu'il pourrait occasionnellement se taper. Puis entre nous, je ne suis pas une sainte, ni un soeur non plus. Des garçons, j'en ai déjà vu pas mal depuis la fin du collège, depuis que j'ai décidé d'abandonner la vie parfaite de princesse. Du conte de fée, je suis passé au drama, à la série américaine complètement bidon et sans sens, façon glee ou projet x. Sans compter que Zero est sérieux, très bosseur et qu'à côté de lui, je ne suis qu'une anguille face à une carpe, un pigeon face à un colombe. Bref, je vais m'arrêter là, je crois que l'alcool est mauvais pour la santé mentale du consommateur. Aah, il me pousse sur un terrain non négligeable, presque tentant. Pauvre petit Zero, tu ne devrais pas t'amuser ainsi. « Je pourrais, bébé. Après tout, j'ai un corps de rêve qui pourrait te satisfaire. » Adieu, je viens de tuer le respect. Ce fourbe me pince le nez et je râle en me reculant. Pour seule réponse, je lui tire la langue en plissant mes yeux, ronchonne. Un jour, il me fera un concert privé rien que pour moi, j'en ai la certitude.

e feu, ça brûle. -et vous allez me dire que l'eau ça mouille-. Zero le sait mieux que quiconque pour le cotoyer trop souvent. Je n'aime pas ça. Non je dirais mieux, je déteste cela. Il est beau, fort, admiratif, mais trop amoureux du danger. Un jour, Dawn va débarquer chez moi et m'annoncer une mauvaisement nouvelle à propos de Zero, et là je serais effondrée. Pourquoi ? Parce que c'est mon meilleur pote, bordel! J'ai presque envie de taper mon poing sur la table en gueulant qu'il abandonnerait son gosse pour sauver des inconnus ? Sauf que je ne peux pas, parce qu'il ne verra la tronche de ce môme, parce que moi-même je ne voudrais pas le voir et qu'au final, il ou elle, serait mieux avec des vrais parents qu'une fêtarde irresponsable et un sauveur suicidaire. Pourquoi je picole ? Parce que je suis débile et que je raconte n'importe quoi pour excuser mon état déplorable. Oui, j'aime boire. Oui, j'aime détruire ma dignité. Oui, j'aime passer pour une fille facile avec un caractère merdique. Oui, je suis nulle. Idiote. Il n'aime pas l'idée que je pleures son courage à travers les flammes de l'enfer ? Tant pis pour lui. L'eau, ça fait rouiller. Puis merde, je me sens super bien! Tellement bien que je me ramasse comme un bleu, manquant de m'étaler au sol dans un bruit pas discret. Arrêt sur image, je viens de m'écraser sous le poids de l'apesanteur, ou de la connerie. Et Zero qui se moque de moi. Un doigt, voilà ma réponse, un joli index.

ne chance pour moi, le comptoir n'a pas décidé de faire la gueule et je m'y tiens pour me relever et m'avachir dessus. Ouais bon, je suis peut-être un peu beurrée, juste un tout petit peu. Je n'ai même pas remarqué son changement de place, soupirant quand il remet mon vêtement en place. Putain, on dirait une gamine... « Dis pas n'importe quoi, Zero. Personne ne peut me violer ~ » Je joue la forte, tournant ma tête vers lui avec un sourire narquois et le regard embué par l'ivresse. Ils n'auront pas les couilles de toucher une sauvage, mais ça c'est seulement ce que je pense. Quoi ? J'ouvre des yeux ronds en le suivant, incrédule. Il va quitter son boulot comme ça, juste pour me ramener chez ma tante ? Non, mais non! à moitié sur la chaise, je regarde Zero revenir vers moi et me présenter son dos en tapotant ses épaules. Il est sérieux ? Je n'ai plus l'âge pour ça, pourtant je me laisse tomber contre lui en enroulant mes bras autour de son cou. « Juste pour cette fois alors. » Un sourire niais se peint au bord de mes lèvres. J'accepte d'être uen princesse pour cette fois, et je me permet d'imaginer que Zero soit mon prince charmant. « Désolé Zero ... » Soufflais-je à son oreille, mes cheveux blond tombant en cascade sur mes épaules et contre les siennes. Je me suis mise minable pour oublier que je n'étais pas exceptionnelle, ni forte.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

e la nargue, m’amusent de ses réactions, je sais qu’elle ne se laissera pas faire et rebellera comme elle en a l’habitude et c’est en grande partie ce qui me fait poser le masque du « sérieux » avec elle, bien que je sois loin de montrer des expressions idiotes et enfantines, je joue sur des terrains dangereux, mais ce n’est pas déplaisant. « C’est vrai, tu pourrais. » Je souris en m’arrêtant là, de ce fait la conversation se retrouve dans un dialogue ouvert, mais même si Astéria a un corps magnifique et que franchement j’ai passé un super moment avec elle, c’est ma meilleure amie, mon enfance se déroule entre nous comme un tunnel qui nous relie et dans notre histoire, notre relation, je ne veux pas d’elle comme sex friends, à mes yeux se serait dégradant et jamais je n’accepterai ça, cette fois-là fut l’unique et ça ne se reproduira pas, c’est ce que je pense en tout cas à ce moment-là ne sachant pas que cette « unique fois » justement a laissé sa marque, une chose qui nous liera à jamais quoiqu’il se passe.

e suis un chemin rempli d’imprévu, j’en ai conscience, le feu est mon allié autant que mon ennemi, je suis attiré par lui et je veux passer mes jours à le côtoyer quitte à mourir entre ses flammes, dans cette chaleur que je ne crains pas et je sais que d’une certaine façon c'est aussi héroïque que égoïste. Je ne cherche qu’à suivre mon rêve sans devenir un homme connu pour ses exploits, tant que je sauverai des vies je serais heureux de faire ce travail, la reconnaissance n’est pas importante face à la vie, je suis heureux forcément quand on me remercie, qu’on pleure de joie et je prends ça comme une bouffée d’air frais et une motivation supplémentaire, mais ce qui m’importe c’est de sortir les gens prisonniers des flammes, autant que ceux qui font appel à nous pour des accidents domicile ou moins grave, aider les autres n’est pas un métier, c’est une volonté, une envie, un désir qui nous tient par les tripes, je ne saurais l’expliquer, mais je le ressens.


stéria a bien trop bu, je ne suis pas idiot pour le remarquer et lui impose le reste de la soirée à l’eau, elle n’a pas le choix ! Même si on dit que le client est roi, je suis une personne responsable et encore plus avec mes proches, alors quitte à ce qu’on se mette en colère contre moi, je reste les pieds ancrés sur mes positions. Peu importe le client. En tant que pompier je dois aussi prendre soin de leur santé, c’est un double métier en quelque sorte. Elle se casse la gueule et je souris devant sa bêtise, alors que je remarque son haut relevé, soupirant je m’empresse de le remettre en place. « Tu es une idiote. » Je déteste cette assurance, elle est tellement inconsciente parfois que c’est désolant. Je choisis d’abandonner le temps de boulot qui me reste pour la ramener chez elle, j’avais bientôt fini de toute façon. Lui proposant mes épaules, elle peut grimper sur mon dos comme elle aimait le faire quand nous étions plus jeunes, c’est amusant de faire un saut dans le passé, ce sont pourtant des gestes qu’on peut faire quotidiennement, il n’y a pas d’âge pour porter une amie n’est-ce pas ? « Si tu veux. »

a tenant bien, je sors du bar pour commencer à marcher sur le trottoir. « Pourquoi tu t’excuses ? » je tourne légèrement la tête pour la regarder. « Je devrai t’autoriser à boire seulement quand je peux te surveiller tu sais~ » Je souris. « Quelque chose s’est passé. Tu es sûr que tout va bien ? » Sans certitude je sentais que Astéria cachait quelque chose, mais j’ignorais quoi, je voulais juste m’assurais qu’elle ne me cache rien, n’ayant pas vraiment de secret l’un pour l’autre.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

e pourrai, mais ça ne se fera pas. Nous ne sommes pas ça, lui et moi. Nous ne sommes pas des sex-friends et nous le serons jamais. Une fois, pas deux. Une fois qui a été de trop sûrement, mais comme je le répète si souvent, je ne regrette pas. C'est Zero après tout, ce n'est pas n'importe qui. Pourtant je regrette que cela évolue dans ce sens et qu'à la fin, ça nous encombre. Heureusement, l'alcool m'aide à oublier ma condition et je suis bien contente de ne pas tenir plus de deux verres, sinon je deviendrais folle à force d'y songer encore et encore. Mais il n'y a pas que cela qui puisse me rendre folle, il y a aussi son boulot. Le fait qu'il soit pompier volontaire, un homme attiré par le danger et qui frôle trop souvent la mort. C'est mon meilleur ami, je ne suis pas ravie qu'il fasse ce genre de chose, même si c'est héroïque. Il est fou, et il me rend folle d'inquiétude à chaque nouvelle intervention. C'est égoïste de ma part alors qu'il sauve des vies et aide des gens. Je devrais être fière..  Je suis fière, mais aussi effrayée de le perdre. Il ne mesure pas la gravité de son métier, même si c'est son rêve ou ce qu'il aime. Quant à moi, je ne suis personne pour le dissuader, rien d'autre que son ami d'enfance. Je n'ai aucune droit sur sa passion et ses envies, aucun droit sur sa volonté non plus.

'alcool m'est bénéfique pour une fois, je peux oublier mon problème, et bien des choses grâce à ça. Boire, ça embrume l'esprit et j'ai besoin de ce brouillard pour ne pas craquer faiblement face à lui. Bien sûr, il ne peut pas le comprendre en m’interdisant le prochain verre, à moins qu'il soit rempli d'eau. L'eau, c'est pour les faibles! Je peux très bien boire encore quelques verres sans tourner de l'oeil, bon sang. Zero est trop protecteur et c'est dans ses moments-là que je regrette qu'il soit pompier volontaire et aussi têtu qu'une mule. Mes arguments sont tellement nuls que j'en tombe de ma chaise, sous les regards des autres clients. Ils peuvent bien se moquer ou me relooker, je m'en fiche complètement. Je tiens encore debout -après ma chute- à l'aide du comptoir où je m'appuie, rapidement aidé par Zero. Idiote ? Il s'est vu lui ? Je ricane doucement, loin d'être assez lucide pour prononcer une phrase en entière et correcte. Je suis idiote, mais c'est de sa faute.

'ai toujours aimé son dos, sa carrure, sa forme d'épaule, son physique en lui-même. Zero est beau et gentil, mais il a tendance à mélanger l'enfance et le présent. Je ne suis plus une gamine pour grimper sur son dos, pourtant je me laisse tenter pour cette fois. Pourquoi suis-je si bornée ? Je pourrais en profiter si souvent, mais au lieu de ça, je joue la forte en croyant résoudre tout mes soucis. Sans parler des ennuis que j'apporte à mon ami. Je suis désolée au près de lui, mais il ne sait même pas pourquoi. Ma joue appuyée contre son épaule, je regarde la rue plutôt que lui. « Tu prends trop soin de moi. » ça pourrait être un reproche, mais je n'en sais rien. J'aime bien quand il fait attention à moi, mais c'est agaçant quand il le fait trop. Je ne sais pas ce que je veux, quelle gamine. à sa question, je ramène mon regard vers lui et l'observe un instant. Dois-je lui dire ? Non, pas maintenant. C'est trop tôt pour cela.

n soupir s'échappe d'entre mes lèvres et je détourne les yeux. « Je t'apporte que des problèmes. » C'est affligeant d'être un nid à emmerde pour son ami, pire quand j'en suis consciente. « Je vais bien, tout va bien. » Soufflais-je doucement, proche de son oreille. Je voudrais simplement me persuader que c'est le cas, que je vais bien malgré les choses qui s’enchaînent et s'imposent dans mon quotidien. « Tu ne peux pas toujours me surveiller, Zero. Et je ne vais pas attendre que tu sois là pour profiter d'être jeune et belle ~ » Je ris, bougeant ma tête pour la cacher contre son épaule, le front collé à son vêtement. Peut-il comprendre qu'il n'est pas le seul mec avec qui j'ai passé une nuit de ce genre ? Je suis une fille de notre époque, une fille qui profite de la moindre occasion.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

ontrairement à beaucoup de personnes de mon entourage et de mon âge surtout je n’ai jamais été un énorme buveur, je ne bois même que très rarement en des occasions spéciales, mon principal problème est la cigarette. J’ai commencé à fumer je devais avoir seize ans et depuis je n’arrive plus à arrêter, bien que raisonnable il y a des choses contre lesquels on ne peut pas aller et je reste un homme avec mes défauts et mes qualités. Je ne comprends pas ce besoin de se mettre minable, de boire à ne plus se souvenir de rien et voir ma meilleure amie dans cet état ne peut que m’inquiéter, après peut-être qu’elle le fait que par envie, besoin, profitant de sa jeunesse à sa façon, mais je ne peux pas la laisser continuer de boire et pour cette raison je choisis de la ramener avant que quel ne dépassent ses propres limites. Proposant mon dos, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvé dans cette situation, mais c’est amusant de faire un retour en arrière, elle s’agrippe à moi et nous voilà en route pour chez elle ou plutôt chez sa tante, dans tous les cas je la ramène, la couche et elle n’aura pas son mot à dire, je peux être très autoritaire quand je veux.« Il faut bien que quelqu’un le fasse non ? »

rendre soin d’elle. Bien que je ne voie pas en quoi j’en fais trop, on ne passe plus autant de temps ensemble qu’avant, j’évolue dans mon quotidien et elle évolue dans le sien tout en restant soudé il peut se passer des jours sans qu’on ne se voie plus que durant nos cours identiques et encore il m’arrive de les sécher pour aller sur des interventions, mon bipeur choisir un peu mon emploi du temps malheureusement, le danger n’attend pas qu’on soit libéré de nos obligations journalières pour se pointer. J’ose lui demander si quelque chose la tracasse, elle ne me semble pas dans son état normal, mais je suppose qu’on en a tous. « Je déteste quand tu bois, tu racontes vraiment n’importe quoi. » Je suis sincère, je ne pige même pas en quoi elle me cause des problèmes, alors bon ... Je regarde où je marche, il fait nuit donc évitons de tomber comme des abrutis sur un trottoir manqué et non éclairé. « Tu as raison, profite donc, qui peut t’en empêcher puis j’ai trop de choses à faire pour te suivre partout de toute façon. » Je disais que je devais la surveiller, mais parce que je ne veux pas que quelque chose lui arrive, après je suppose qu’elle est assez grande pour savoir ce qu’elle fait, je l’espère en tout cas, du coup je n’insiste pas. « La prochaine fois on sortira la journée, tu n’es pas fiable le soir~ » Je ris me moquant d’elle, mais en même temps il ne lui a pas fallu longtemps pour ne plus avoir l’esprit saint et je ne peux pas partager grand-chose avec elle dans cet état. Arrivant sur place, je tends ma main vers elle. « Donne tes clefs, je te monde jusqu’en haut. » Je serais plus rassuré.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.”

uelle minable, je ne devrais pas être si égoïste et penser qu'à moi, sans me dire que Zero pourrait être inquiet ou m'en vouloir d'un tel comportement. Je ne suis qu'une gamine pour le coup, une sale gosse qui ne fait pas attention à son entourage et ne pense qu'à ses besoins personnels. Boire pour oublier, boire pour se sentir bien, boire pour boire. Je n'écoute pas toujours mon meilleur ami, mais je devrais le faire plus souvent pourtant. Je sais qu'il veut seulement mon bien mais je suis trop têtue pour l'admettre et être consentante. Le pauvre, je le force presque à quitter son boulot avant l'heure, juste pour me ramener en un seul morceau chez moi, chez ma tante qui m'héberge. Je crois que j'en veux tellement au monde entier que je trouve un certains réconfort dans ce foutu alcool. Bientôt, je vais devoir m'inscrire aux alcooliques anonymes, si ce n'est dans une secte de mère célibataire ou adolescente enceinte. Accroché à son dos en mode Koala, je ne cesse de me plaindre comme une gosse, encore et toujours aussi égoïste. Je n'ai pas besoin de son aide, je n'ai pas besoin qu'il prenne autant soin de moi, mais il le fait quand même. Je suis faible. « Hm. » Répondis-je tout simplement, sans savoir quoi dire de plus. Est-ce qu'il prend cela comme une obligation ou un fardeau ? J'ai l'impression d'être le boulet accroché à sa cheville, ce qui n'est pas très agréable à imaginer.

os vies ne sont pas si évidente. Zero n'a pas un emploi du temps fixe, et souvent, c'est difficile à supporter. Je ne le vois pas tout le temps à l'école, rarement en dehors des cours et finalement, chacun mène sa vie de son côté sans profiter de l'autre. Je suis triste de voir à quel point notre existence est si différente et qu'ils nous arrivent de nous éloigner sans parler. Je voudrais lui reprocher, le secouer, lui demander d'arrêter son métier à risque, mais ce ne serait pas aimable de ma part. Zero a un rêve, je ne veux pas le ruiner pour ma petite personne, alors je subis chaque jour qui passe. Il déteste quand je bois, mais je déteste quand il affronte les flammes... Il ne peut pas m'empêcher de faire une chose si moi-même je ne peux pas le faire avec lui. Chacun de son côté, on risque notre vie à notre façon. Sauf qu'il est héroïque et moi, je suis stupide. Ah ? Finalement il  change d'avis ? Je ris contre son épaule, hilare. « Je n'ai peut-être pas autant de place dans ton planning. » Je regrette aussitôt mes mots, déçue par moi-même. Je ne peux pas lui dire cela, alors qu'il est heureux avec cette vie. Fiable? Je me redresse légèrement, sourcils froncés. « Yah! » Criais-je en lui donnant une tape sur l'arrière du crâne. Arrivé devant chez ma tante, je regarde sa main en me retenant de la mordre. Je peine à fouiller dans la poche de ma veste pour lui donner le trousseau de clé avec une peluche araignée accrochée dessus. Je le laisse donc faire, restant toujours collée à son dos, les bras autour de son cou.

© Starseed

“elles sont toutes là à te regarder, les étoiles dans les yeux et toi, toi, tu ne dis rien pour les éloigner. Je suis là à te regarder, les étincelles dans les yeux et toi, toi, tu ne vois rien pour me rassurer.” + TENUE

e ne suit pas idiot, mais quand il est question de sentiments c’est une autre histoire, jusqu’à ce jour la seule fille amoureusement parlante que j’ai pu laisser assez longtemps entrer dans mon cœur fut Rukia, bien que rien ne se soit passé entre nous, on était tout le temps ensemble et avant que je m’en rende compte elle avait pris une place énorme, a l’époque je découvrais encore certaines choses, puis tout c’est terminé subitement sans que je ne puisse développer le font de mes pensées ou de mes émotions, si Rukia était mon âme sœur, Astéria est celle sur qui je me repose le plus depuis qu’on est gosse, quand mon frère m’a blessé avec ses jeux, quand on s’est battu, quand j’ai eu besoin de soutien ou qu’elle en a eu besoin a partagé tout, pour moi elle est vitale dans ma vie, comme une jumelle de cœur. Mais parfois on ne se comprend pas ou plutôt on n'a pas la même vision des choses, je tiens à la protéger, à veiller sur elle, mais elle ne le souhaite pas, alors que devrais-je faire ? Finalement j’en viens à la simple conclusion qu’elle est assez grande pour prendre ses décisions, mais malgré tout je serais là pour elle, parce que c’est comme ça. À sa remarque mes pas s’arrête alors que je ne bouge pas, mon regard dans le vide, je ne dis rien et recommence à marcher tout simplement. Je pense qu’elle devrait comprendre mieux que n’importe qui l’importance de ma vie professionnelle, me reprocher de ne pas avoir de temps ou qu’elle n’a pas de place dans mon planning me blesse, mais elle n’a pas tort, je n’ai peut-être plus le luxe de prendre un moment quotidien à passer à flâner comme les jeunes de mon âge.

inalement on arrive devant chez elle et je demande les clefs, chose qu’elle me donne rapidement, j’ouvre la porte et monte jusqu’à sa chambre où je la jette sur le lit, qui a dit que j’étais doux ? Je la regarde ensuite avant toute rouspétance pour lui lancer. « Même avec un planning serré il y a toujours de la place pour toi. » Je soupire en lui donnant une pichenette. « Idiote. » Je m’écarte pour aller chercher de l’eau dans la cuisine et des cachets, je sais où tout se trouve, vu l’heure je peux me servir sans craindre de croiser sa tante sur le chemin, revenant jusqu’à elle pour lui donner les deux. « Tu risques d’avoir mal au crâne, prends ça et reposes-toi. » Je souris en ébouriffant ses cheveux. « On s’appelle demain. »

© Starseed