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 i feel like this is my last day on earth (feat. king jiao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 31 Aoû - 0:06

HOW DARE YOU

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell





S'il y a quelque chose que Mei a du mal à supporter, c'est le fait d'être ignorée par ses amis proches. Cette situation ne lui est jamais arrivée auparavant, non, pas avant Wang Jiao. Pire encore, elle ignore ce qu'elle a bien pu faire de mal. Ils ne se sont pas vus depuis un long moment, des années ! Maintenant qu'ils fréquentent la même université il se comporte comme un étranger. Mais vous connaissez Chô Mei n'est-ce pas ? Après tout ce temps, vous devez savoir qu'elle ne baisse pas les bras facilement et qu'elle a mit tout un plan en place pour pouvoir le kidnapper et lui parler. Parce que entre nous, elle n'a jamais pu lui parler depuis le début de l'année ; soit il y avait trop de monde, soit il était hors de portée, soit il y avait un problème pour expliquer qu'ils n'ont jamais pu échanger un mot ensemble.


Mais pas de souci à se faire, maintenant qu'elle a fini les cours, qu'elle s'est changé pour enfiler un survet et des basket histoire de courir s'il le faut. Elle s'est imaginé divers scénarios, elle le pousserait dans le coffre de sa voiture imaginaire pour qu'il se réveille dans un entrepot déserté le soir, avec juste un lampadaire et deux chaises, histoire de lui faire cracher le morceau. Mais bon, il faut juste avouer que le plan qu'elle a n'est pas vraiment un plan et qu'elle est un peu nerveuse. Après tout, ce bonhomme est en deuxième année, ce n'est qu'une petite nouvelle dans l'industrie, et si jamais... Si jamais ils ne se reparlent plus jamais hm ? Comment elle fait ? Pas le temps de trop y penser, la sonnerie la ramène à la réalité, dans un sursaut.


Mei - Oh... Qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je fais ? Elle murmure soudainement plus nerveuse en faisant les cent pas.


Elle relève la tête vers la porte qui libère les étudiants et ne tarde pas à voir Jiao, qui, comme à son habitude, passe à côté sans rien dire. La jeune femme commence à ne plus trop réfléchir. La meilleure idée qui lui traverse l'esprit c'est de monter sur son dos. Bien joué Mei... Attendez, quoi ? Elle passe ses bras autour de son cou histoire de ne pas tomber et lance alors ;


Mei - Ceci est un enlèvement, tourne toi du côté opposé ou... Ou quoi Mei ? De sa main libre elle pince sa joue en ajoutant Et plus vite !


Pour une personne qui n'a jamais vraiment donné d'ordres à Jiao de toute sa vie...

© GASMASK

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 2 Sep - 1:32
Ultraviolence
I can hear sirens,
He hit me and it felt like a kiss

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell



Je ne fuis pas, je me dirige juste vers une direction différente de celle prévue en premier lieu parce que le chemin semble meilleur par là. Genre, meilleur, sans une folle furieuse dessus. J’exagère ? Suis-je en train de me faire sauter dessus justement ? Et est-ce qu’une personne sainte d’esprit sauterait sur quelqu’un qui cherche manifestement à l’éviter ?

Mais faisons une mise au point ensemble, je ne fuis pas. Encore moins devant une fille. Le grand Jiao se défilant face au sexe féminin, tiens, si ça se faisait savoir, je pourrais dire adieu à la tranquillité au dortoir, déjà que c’était pas une des habitude du dortoir, Il Nam n’hésiterais pas à me faire chier pendant vingt ans avec ça. Ce qui est compréhensible. Mais pour la troisième fois, je ne fuis pas, et je pourrais le répéter encore trente-six fois s’il le faut. Mettez-vous à ma place, imaginez votre passé se pointer tranquillement devant vous, essayant de prendre contact, tout sourire, tandis que vous avez juste envie de l’enterrer avec une pelle et l’étouffer avec un piano et d’autres choses toutes aussi joyeuses. Je n’aime pas mon passé. Sans blague. Et elle est un peu le symbole de tout cela, même si elle m’apportait plus de joie au milieu du désastre qu’était ma vie, et qu’elle n’a jamais rien fait de mal. Je la vois et je revois l’appart trop petit et cette odeur de renfermé et ces fenêtres toujours fermée, le malaise, l’envie de sortir, l’envie d’étouffer pour en finir. Tandis que là, c’est elle qui m’étouffe.

« Idiote, à quoi ça me servira de.. » elle me pince, elle est en train de me pincer et de me donner des ordres, elle veut donc mourir, officiellement. Des élèves se retourne pour profiter du spectacle, qu’ils profitent, qu’on leur donne du pop corn, ils semblent plus au courant de ma réputation dans le coin. Du fait que personne ne me donne des ordres ou ne pince mes joues. J’en vois un au loin ouvrir grand la bouche, vous voyez, lui il a compris. Je ne réfléchis pas trop, je n’ai pas besoin de réfléchir pour savoir que c’est la bonne solution, je me cogne malencontreusement contre un mur proche en me retournant du côté opposé ce qui fait qu’elle tombe en même temps. Mon visage semble tenter un sourire, mais l’intérieur bouillonne de manière de la tuer discrètement sans qu’on puisse m’envoyer en prison. « Ah, pardon, j’essayais d’obéir.. » Je l’aide à se relever et ma main serre un peu trop fortement son poignet. Bon, si elle voudra m’avoir, elle m’aura, et ça servira de leçon aux autres aussi, qui ne croient pas que c’est permis de monter sur mon dos gratuitement. En fait, on ne peut pas dire vraiment que je l’aide pas, je tire assez violemment sur son bras et ma main libre vient tirer sur ses cheveux pour l’approcher une fois qu’elle est debout, « C’est pas contre toi » chuchotais-je, ce qui est vrai, probablement un excès de colère soudain, des relents du passé, l’exemple pour les autres, c’est confus mais je suis énervé et ceci est moins confus, « Si jamais tu veux un rendez-vous, contacte mon agent » ma main lâche ses cheveux, la pitié c’est pour les faibles, les regrets aussi, je m’emporte trop ? Je frappe contre un casier en métal, le bruit résonne dans le couloir, un appel pour le peu qui n’était pas encore amassé là, un appel à tous.

« Ne t’amuses pas à recommencer, d’accord pétasse ? » c’est demandé beaucoup trop gentiment, d'une voix beaucoup trop légère, du velours, du miel, plus de citron, si on ne fait pas attention au fond de ce qui est demandé, je m’emporte trop ? Elle a probablement des dossiers compromettants sur ma personne ? zut. Je remets en place doucement une mèche qui obstrue son visage, qui n’a pas changé avec les années, j’ai une envie irrationnelle de la gifler et mon comportement dévie carrément, je regarde l’assistance en souriant, je commence à partir presque satisfait.


© GASMASK

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Ce message a été posté Mer 2 Sep - 18:21

USE YOUR BRAIN

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell






Elle n'imaginait pas que Jiao aurait pu changer à ce point au niveu du caractère. Méconnaissable, même si son visage est toujours le même. Mei sait pourtant que le temps et les circonstances changent les gens, mais elle n'a pas envie de le croire quand elle voit Jiao aujourd'hui. Elle se dit que peut être qu'il lui fait une mauvaise blaque. La douleur physique à côté de tout ça, elle s'en fiche. La logique voudrait qu'elle lui en colle une bonne pour la façon dont il vient de l'appeler, mais la violence n'étant pas très fortement prononcée chez la jeune femme, elle le regarde dans les yeux, tente de comprendre comment pourquoi il aurait pu autant changer. C'est pas contre elle ? Alors contre qui ? Mei ne reste pas très longtemps comme ça, et le couloir est soudainement devenu silencieux.


Appelez la suicidaire mais, alors qu'on pensait qu'elle passerait tranquillement son chemin et qu'elle laisserait le jeune homme tranquille, sa main vient entourrer son poignet. Mais ce n'est pas facile pour autant de tirer ;


Mei - Y-yah, tu ferais mieux de me suivre tout de suite Elle dit en rajoutant sa main libre pour avoir un peu plus de force.


Une fois arrivés dans un couloir vide, elle le lâche finalement avant de lancer d'un ton calme mais légèrement frustré ;


Mei - Pourquoi est-ce que tu te comportes de cette façon ? Ca fait des semaines et des semaines que j'essaie de te voir ! Comment ça voir avec ton agent ? Depuis quand est-ce que... Moh, Wang Jiao, si tu joue la comédie c'est pas drôle ! Est-ce que tu sais seulement comment je m'appelle ?


Et s'il pense qu'elle va le laisser partir comme ça, il est bien trop naïf lui aussi. Mei attendait ce moment depuis tellement longtemps qu'elle ne peut pas simplement le laisser partir.

© GASMASK

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Ce message a été posté Jeu 3 Sep - 1:39
just please,
shut
the
fuck
up

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell



Au moins, elle m’a laissé partir un peu avec un semblant de dignité. Me faire aborder ainsi, devant tant de monde, et puis elle a imposé le contact physique gratuitement la garce.

Un semblant de dignité, qui s’échappe tandis qu’elle me tire vers un couloir vide, je lui ai lancé un regard noir qu’elle n’a pas dû comprendre vu son intelligence limité, ce qui n’a toujours pas changé du reste. « On dit s’il te plaît » et la politesse, elle ne connaît pas non plus ? Sincèrement, une tête à claque. Et les autres qui vont s’imaginer que je suis assez faible pour me faire emmener aussi facilement…Ce qui n’est pas totalement faux. Franchement, ça aurait été une inconnue, j’y serais allé plus durement, j’affirme à tout va ne pas avoir de regrets mais ce n’est pas totalement vrai. Il existe des moyens plus simples de me voir non ? Enfin, je l’ai bien sûr évité pas mal, mais on n’en serait pas arrivé là dans un autre contexte, un autre endroit.

Elle lâche mon poignet que je m’empresse de frotter pour enlever les bactéries qu’elle a pu y déposer. Je ne la regarde pas, j’ai été assez faible comme ça de la laisser me traîner jusqu’ici en traînant les pieds. Si je la regarde, ça va mal tourner, si je la regarde.. J’écoute à moitié. J’ai envie d’être ailleurs. Tuez-moi. Tiens, il me semble qu’elle me laisse le temps de répondre, enfin, pas que j’en ai spécialement envie. Je souris mais ma tête signifie toujours que si vous avez un couteau dans votre sac, utilisez-le contre moi le plus vite possible et abrégez mes souffrances.

« Idiote, tu t’appelles idiote. »

C’est plus fort que moi je crois, et puis, je crois être habitué à ce qu’on me gifle quand je vais trop loin et je ne vais jamais trop loin donc personne ne me gifle. Puis, si ça la dérange vraiment, elle me l’aurait dit, non ? Oui, j’écoutais pas, et elle l’a probablement dit. Je souris et reprends la parole, toujours aussi assuré et joyeux et plein de vie, « C’est bon, t’as finit ton caprice, je peux partir ? »

Attendre qu’elle réponde pour partir ? Trop simple. Trop prévisible. Elle ouvre la bouche et je place une main sur celle-ci pour l’empêcher de parler, « Non attends... Je m’en fous » assez fier de moi, c’est une sortie un peu classe quand même qui devrait passer dans le top 50 mondial des sorties classes. Puis j’enlève ma main, je sens que ça ne va pas se dérouler aussi facilement, un soupir trace son chemin, mes yeux voguent vers le ciel, tout mon corps se  retourne pour pouvoir partir vers d’autres horizons. Je l’ignorerais le plus possible, que ça lui chante ou non, j’en ai strictement et absolument rien à faire.


© GASMASK

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Ce message a été posté Jeu 3 Sep - 20:17

AND REMEMBER ME

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell






Le même visage mais une personnalité devenue si différente. L'incompréhension devient de plus en plus grande et elle ne sait absolument pas quoi faire pour améliorer les choses. Et puis ce n'est pas son truc d'abandonner ses amis, même s'ils ne se sont pas vu depuis un long moment ; s'il y a la possibilité de reprendre contact, elle reprendra contact. Mais là, la priorité se concentre plus sur comprendre la situation actuelle, comment tout ça est devenu comme ça. Et puis, dix ans ne se sont pas écoulés après tout. Elle aimerait lui répondre mais il pose sa main au niveau de sa bouche pour finalement lui faire savoir qu'il s'en fiche.


Mei - Tu n'as pas répondu à mes autres questions, c'est si difficile que ça ? Elle marque une pause avant d'ajouter Peut être que tu as oublié mais moi je me souviens de tout. Et... Elle presse le pas vers lui avant de tirer doucement son bras cette fois-ci pour l'obliger à lui faire face Et on ne peut pas totalement changer comme ça... Tu te souviens aussi pas vrai ? Mes parents adoptif avaient souvent besoin de toi et il n'y a jamais eu de problèmes.


Elle lâche à nouveau son poignet puis ne tarde pas à ajouter ;


Mei - Qu'est-ce qu'il s'est passé de si grave pour que ça aille aussi mal ? Les choses n'arrivent jamais sans raison Jiao, alors explique moi...


Elle croise doucement les bras et se met à regarder ses chaussures avant de rapidement ajouter ;


Mei - Ce n'est pas la peine de mentir, tu mens toujours aussi mal... Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle ajoute Tu m'as dit un jour tu avais trouvé le secret pour que je puisse guérir. Je savais que c'était faux mais, je n'ai jamais pu te le dire.


Elle ne lui a jamais vraiment dit de quoi il était question, qu'elle allait mourir. Et puis les médecins avaient étés clairs ; ils ne pouvaient rien faire du tout si ce n'est atténuer la douleur.


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Ce message a été posté Ven 4 Sep - 4:31
mélodrame

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell



J’ai toujours été comme ça, elle croit que j’ai changé. Jamais eu de problèmes, d’où vient-elle, comment peut-on être si naïve ? Mon jeu était bon à ce point ? Je ne suis pas à douter de moi, mais j’ai des limites, et celles-ci refusent de croire qu’elle est sincère et qu’elle croit véritablement que j’étais un ange et un ange proche d’elle.

Enfin, Jiao, abuse pas non plus, tu l’appréciais plus que les autres celle-là, sans ambiguïté, sans contact beaucoup trop imposé, frottement de poignet. Je ne réponds rien, je ne dirais rien parce qu’il y a trop à dire ou pas assez, je ne sais plus. Est-ce qu’elle se lance dans le mélodrame maintenant ? Elle doit s’attendre à ce que je lui raconte ma petite vie de mec sans problème, qui n’en a jamais eu et qui n’en cause jamais, évidemment.

Il n’empêche que ce jeu ne va pas continuer indéfiniment. Marre, peut-être marre de l’ignorer, peut-être faut-il mettre les choses au point une bonne fois pour toute pour qu’elle comprenne. Je souffle et ne cache absolument pas mon exaspération, mes sourcils, ma bouche, mes yeux, chaque trait de mon visage tend vers cette expression.

« Tu n’arrives donc pas à comprendre hm ? » envie de frapper dans quelque chose, le mur, n’importe quoi, pas elle quand même, je croise les bras et elle en fait de même. Puis l’envie de finalement ne pas lui révéler que je sais qui elle est, qui nous sommes, qu’est-ce que la vie. Je m’apprête à dire non, qu’elle contrecarre mon joli projet qui coule à l’eau, sombre, se noie, tandis que je souris un peu malgré moi, d’un sourire différent de ceux que j’ai pu lui offrir précédemment, un sourire sincèrement amusé mais qui disparaît rapidement.

Son but est de me prendre par les sentiments ? Elle serait venu à un autre moment, ça aurait coulé ça aussi, tombé à l’eau, Mei, tu vois pas que tu me fais du mal ? Je crois flancher, m’approcher vers elle mais c’est tellement lent et tellement infime et dure tellement une moitié de demi-seconde, que je m’arrête. « Je sais qui tu es, tu es Mei l’idiote, et tu n’as pas changé. Tout comme moi. J’ai toujours été comme ça putain, et tu es bien la seule personne à me dire que je mens mal » ou j’ai voulu m’arrêter. C’est trop tard, et si je pourrais me frapper, je le ferais, mais ça continue tout seul, tandis que je ne tiens pas sur place et commence à marcher en parlant, faisant un huit autour d’elle. Le symbole de l’infini. C’est parce que c’est infiniment chiant d’être ici. « Regarde, je ne mens pas si mal vu que tu crois que j’ai changé, qu’il s’est passé quelque chose de grave. Alors que non, rien du tout. Que veux-tu de plus ? Super, tu sais qui je suis et je sais qui tu es ! On va courir ensemble main dans la main en chantant c’est ça ? » J’arrête de marcher, la colère est revenue toute seule alors que je l’aime bien. Vraiment. Je m’énerve, ça m’énerve, et ça m’énerve d’être énervé, « Le truc, Mei, c’est que rien n’a changé. La vie est toujours une chienne, les remèdes n’existent toujours pas, et je pourrais te mentir en te disant que ça me fait plaisir de te voir mais non, tu verras que non grâce à tes superpouvoirs. »



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Ce message a été posté Ven 4 Sep - 23:37

WHY YOU MAD ?

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell





Il est là mais c'est comme s'il n'était pas vraiment là ; qu'ils ne parlaient pas la même langue et qu'ils étaient déconnectés. Pour Mei rien n'arrive sans raison et elle est incapable de croire que Jiao a pu changer comme ça, d'un coup.
Ils se sont perdu de vu ; c'est bête, l'hôpital, le fait qu'elle n'avait plus besoin de babysitter, ils ont fini par perdre contact comme ça. Elle le regarde, voudrait dire quelque chose mais les mots lui manquent soudainement. Quelques secondes s'écoulent avant qu'elle ne finisse par lui demander d'un ton calme ;


Mei - Si tu es aussi sûr de tout ça, pourquoi est-ce que tu es en colère ?


Et il essaie de se justifier, de prouver qu'il a raison. La jeune femme ne devrait pas autant essayer de le contre dire, mais c'est plus fort qu'elle. Tout comme elle n'arrive pas à lui en vouloir ; pourtant, ce serait justifié non ? Un faible sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme alors qu'elle lance d'un ton toujours aussi calme ;


Mei - Je m'excuse de dire des choses pareilles mais Wang Jiao, la célébrité a du te faire oublier ce par quoi tu es passé avant de devenir celui que tu es maintenant. Elle regarde ses chaussures avant de rajouter Je ne prétend pas tout savoir, mais je sais de quoi j'ai été témoin. Je sais... Je sais que ton visage n'a pas beaucoup changé mais en dehors de ça je ne te reconnais plus... Elle hausse doucement les épaules avec un faible sourire puis ajoute Et puis tu sais, si tu n'apprécie pas de me voir après tout ce temps, je ne peux pas t'en vouloir sans comprendre pourquoi...


En réalité, elle ne peut pas lui en vouloir tout court.


Mei - Et puis, il n'y a aucune raison de mentir à une personne qui ne représente plus rien



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Ce message a été posté Sam 5 Sep - 23:24
You can get addicted to a certain kind of sadness

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell



Parce que la colère a toujours été le meilleur moyen de régler mes problèmes, elle a toujours été là pour moi, et toi t’étais où ? Je n’essaye pas de prouver que j’ai raison, parce qu’on ne prouve pas un fait. Mais ce n’est pas grave, je comprends que le reste du monde n’arrive pas à me comprendre. L’excuse de la célébrité me fait sourire, et le fait qu’elle s’excuse de le dire, je l’ai un peu beaucoup trop entendu, et puis qu’est-ce qu’on s’en fout que la célébrité me monte à la tête ? Qui ne rêve pas d’être à ma place ? Oh, je pourrais exploser de rire, mais ce serait terriblement mauvais. Elle n’arrive même pas à me regarder, évidemment que je n’ai pas oublié le passé. C’est justement ça le problème. Pas le passé avec elle, le passé sans elle, le passé omniprésent, étouffant. Non, ce serait étonnant qu’elle m’en veuille, elle n’a vraiment pas changé.

Je ne dis rien, continue à regarder son sourire qui me ferait presque de la peine. La laisse continuer. Je ferme les yeux, exaspéré, tout ça m’énerve. Je pourrais la frapper, je devrais le faire, je dois le faire, ça me fera un bien fou et ça sera complétement gratuit. Ma main esquisse un geste, un poing qui se serre.

Et le geste part. En un mouvement, elle se retrouve... Dans mes bras, qui l’encercle, et ça doit me faire autant voire plus de bien que de la frapper. Pourquoi rien ne se passe jamais comme prévu ? C’est la faute d’Amy, voilà.

« Idiote, vraiment.. Tu ne représentes pas plus rien, je ne peux pas te laisser dire ça. Il y a pleins de choses.. Mais je ne peux pas tout te dire.. Tu m’as manqué, vraiment, mais je crois que je serais toujours capable de faire n’importe quoi pour te faire rire et c’est très mauvais pour ma réputation »


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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 17 Sep - 20:28

WHY YOU MAD ?

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell





Elle devrait se sentir vraiment triste, c'est le cas mais elle n'a pas envie de le montrer. Et puis ça passera comme ça passe toujours finalement. Les paroles de la jeune femme sont comme toujours et il n'y a aucun mot qu'elle regrette. Mais la possibilité de totalement le perdre de vue est tellement difficile à accepter pour la jeune femme, même si elle sourit comme toujours, même si elle se comporte comme d'habitude. Mais elle ne s'attendait pas à se retrouver dans ses bras comme ças. Ce qui explique sans doute ce léger sursaut. Elle a perdu l'habitude de ses bras, si ça a du sens. En quelques années, c'est tellement facile. Et puis ne faite pas comme si vous ne saviez pas à quel point Mei était fan de Jiao à l'époque. Pas en tant que sassaeng ou groupie, non c'était tout autre chose.


Mei - Je... Um...


Elle se contente de répondre à l'étreinte avec un peu d'hésitation au départ. Pourquoi est-ce que ses épaules tremblent autant ? Oui, tout ça fini par se calmer au final. Puis elle fini par s'écarter doucement avant de lancer avec une petite moue ;


Mei - Espèce de faux menteur qui ne sait pas mentir... Elle ajoute alors Tu me dois une glace Jiaoni' pour le choc émotionnel, pour avoir essayé de me mentir, pour tout ça.


Et voila que les surnoms reviennent. Et les excuses qui conduisent à la bouffe aussi. Mei est vraiment un phénomène dans tous les sens du terme. Elle passe la main dans ses cheveux avant de croiser les bras et marcher le long du couloir puis se retourner et ajouter ;


Mei - Bon tu viens ? J'ai regardé ton emploi du temps, tu n'as plus rien à faire alors tu n'as pas d'excuses



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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 18 Sep - 12:19
B/ RELATIVITE DE LA DISTINCTION

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell



« T’es complétement dingue » ah c’est facile de dire ça quand on l’est aussi. C’est un cas, c’est complétement un cas cette fille, je dois attirer les cas sociaux. S’il y a quelqu’un là-haut, il doit vouloir me tester en permanence. Mais je suis bon, je suis généreux n’est-ce pas ? J’imagine qu’un jour je lui dirais tout ce que j’ai sur le cœur. C’est dingue qu’elle puisse passer à autre chose aussi facilement, j’aurais donc dû la prendre dans mes bras dès le début pour avoir la paix ? Bon, il faut que je révise le manuel de ‘la manipulation pour les nuls’, ‘comment se débarrasser de cas sociaux en trois étapes faciles et claires’, ‘on ne vous fera plus chier en 360 jours’.  

Et.. Je ne sais pas. J’ai envie de passer à autre chose aussi. Je n’ai pas envie de me remettre à l’éviter. Par contre, toujours envie de la frapper, oui. Mes doigts semblent trouver leur chemin vers son front et paf, une pichenette, vous voyez, comme pour vérifier s’il y a bien un cerveau à l’intérieur. Aussi, personne ne m’avait appelé Jiaoni depuis l’an 2000, et ça ne manquait pas. Manquerait plus qu’elle se mette à m’appeler onisan, ou, ou oppa. Frissons. J’ai beau la regarder à nouveau, j’ai toujours l’impression qu’elle a 10 ans, et je ne suis pas pédophile. « Tch, toujours à vouloir de la nourriture, ventre sur patte. » enfin je marmonne dans ma barbe en la regardant avancer et en croisant les bras. Je ne suis pas un portefeuille sur patte moi, je ne suis pas faible à ce point.

J’avance vers elle et sort mon portable, « Oh, manager ? Comment ça ? Une interview en urgence à faire maintenant ? Compris j’arrive. », puis sourit en le rangeant. Elle ne doit pas comprendre ce qu’est un faux menteur je crois. « T’as entendu, je suis obligé de partir maintenant. » Je commence à marcher, les mains dans les poches, « Puis c’est toi qui me doit une glace pour harcèlement moral. » Pas comme si j’avais droit à des glaces gratuites grâce à un dernier partenariat de mon agence, quel tristesse la vie d’idole.


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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 19 Sep - 22:12

ICE CREAM POWER

Everything now seems to carry me backward. Δ  Robert Lowell







Jiaoni par-ci, Jiaoni par-là, Jiaoni partout. Honnêtement, le fait de ne plus pouvoir le voir du jour au lendemain l'a beaucoup affectée, mais il s'agissait de sa santé avant tout. Elle rit doucement quand il lui dit qu'elle est complètement dingue, drôle de compliment n'est-ce pas ? Mei n'est pas du genre à se vexer facilement avec les paroles du jeune homme spécialement. Elle passe la main dans ses cheveux puis hausse doucement les épaules avec ce faible sourire. Elle se sent mieux même si tout n'a pas été résolu d'un coup.


Comment ? Mei qui parle tout le temps de nourriture ? Mais manger c'est la vie non ? Manger c'est sa vie. Elle prend toutes fois un air sincèrement étonné quand il la traite d'estomac sur pattes. Le bonhomme n'a jamais vraiment été connu pour manger beaucoup de toutes façon, comment pourrait-il comprendre cette histoire d'amour entre elle et la nourriture hm ? Elle nie tout en bloc pour finalement lui répondre ;



Mei - Ani... C'est toi qui ne mange pas beaucoup. Tu n'as jamais vraiment beaucoup mangé de toutes façons. Appétit d'oiseau.


Ce n'est même pas censé être une sorte de retour à l'envoyeur pour le "estomac sur pattes" qu'il lui a lancé il y a quelques minutes. Elle se retourne mais le voit discuter au téléphone. Elle plisse légèrement les yeux, se pince légèrement les lèvres puis une expression étonnée se dessine sur son visage ;


Mei - Oh... Non... C'est une blague pas vrai ?


Elle ne prend même pas en considération sa dernière phrase, le pouvoir de la glace étant un peu plus fort. Elle hoche finalement la tête avant de dire ;


Mei - C'est pas grave, je vais t'accompagner... Dis dis dis, est-ce que tu as un chauffeur personnel et des gardes du corps, et et et, tu sais ... C'est trucs spéciaux là ! Mah, peu importe, je suis tellement contente de te voir, ça faisait tellement longtemps Jiaoni !


Mei. Un. Vrai. Pot. De. Colle.


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