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 Buissons et chiens cons! -pv nanako-

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Ce message a été posté Lun 7 Sep - 15:24
BUISSONS ET CHIENS CONS!

Buissons et chiens cons! -pv nanako- 25349300t
Flushy, Gros nez (c'est le petit si si) et Poupi (le gros)
Tenue ▼ Kiho observa la maison. Ok le genre de baraque qu'il aurait jamais en fait. Grande. Énorme même. Il ouvrit de grands yeux, et se regarda. Il était pas marqué qu'il fallait venir en smocking... ok , est-ce qu'il a mal fait? Il avait rencontré la petite vieille dans un café il y avait quatre jours de ça. Elle lui avait dit qu'elle préférait ça que chez elle, parce que "la vie, c'est plein de couillons qui veulent me voler mon écran plat!" Ah, c'est sûr qu'ils allaient pas venir pour tes gaines mamie, mais le langage de la vieillarde n'avait pas manqué de piquant et ce, pendant toute la conversation. Est-ce qu'il fumait. Bah non, ça coute cher ces machins. Elle lui avait sorti qu'elle voulait pas que ses chiens attrapent le cancer. oui. Bien, mais tu sais que tu es dans Tokyo mamie, et le cancer, ils vont l'attraper en pissant sur des pots d'échappement vieux comme le monde, mais soit. Qu'est-ce qu'il fallait pas faire pour avoir un boulot. Elle payerait bien, autant saisir l'occasion et puis des chiens à s'occuper , c'était pas la mort non plus. Il passe par la grande allée, et là une petite silhouette se dessine à la porte. Elle sort et il la salue, bien bas. Elle lui montre un portail à coté et lui explique qu'ils sont là dans le chenil pour aujourd'hui vu qu'il fait beau mais qu'il faut leur faire faire leur promenade, que c'est le test pour le job. Ok. Il retient toutes les consignes. Ne pas laissez Flushy manger du sucre ou il meurt. Attends la vieille t'es serieuse ? On va dans un parc plein d'enfants et toi tu veux qu'il empêche un chien de bouffer tout ce qu'il trouve ? Le grand brun s'avance vers le grillage, jouant de sa langue sur ses dents, perplexe. Il ouvre de grands yeux au trio qui l'attend. Oh putain. Non sérieux ? Un dogue allemand ? Mais il est énorme ce chien ! Il doit peser plus lourd que lui. Kiho regarde la vieille qui fait son petit bordel , no fear. Non mais elle s'est jamais faite arraché un membre pour cette bête elle, ou déchirer les gaines, ou encore trainer sur tout un trottoir. Il fait un mètre cinquante à tout péter et doit avoir que la peau sur les os. A moins qu'elle se transforme en Hulk à la tombée de la nuit et qu'elle marave le chien ? Il avait l'air d'aller bien le clebs...

Kiho se retrouve avec trois laisses. Trois chiens. Plus de vieille. ok. Il plisse un œil et s'approche, ouvre le portail, entre , attache le plus gros qui lui lache tout l'avant bras. Arh... bon bah il va savoir s'il est allergique à la bave de chien avec ça. Vu la taille de l'échantillon, s'il l'est, il meurt en deux minutes. Il se penche et attache le second. On dirait une serpillière qui court lui. Elle est où la tête ? Aboie ? Il regardera par où sort le bruit et passera le collier. Ça craint cette race, c'est quoi , une erreur génétique ? On dirait un pouf vivant en fait et tout gris marron sale. Et l'autre , il est où. Putain il commence déjà. Avec ses jappements et ses niap niap , à courir partout. Il aime pas les roquets ! En plus ça fait mal ces petites merdes. Bon. Il se redresse, regarde les trois laisses. Ok , il est paré. Il a plus qu'à compter combien de secondes, il va tenir, avant de devoir appeler les pompiers parce qu'il s'est râpé toute la gueule sur le trottoir.

Vingt plus tard. Il est en vie ! Oui ! En fait, ça se passe bien, le gros écoute bien, et les petits suivent, même s'ils pissent partout et qu'ils écoutent pas. Enfin si, ils écoutent le gros. Quand ils lui passent trop dans les pattes, le gros, qui s'appelle Poupi... ça se passe de commentaire... donc ouais Poupi les mord sec et ils se calment. Kiho passe son temps à tirer sur les laisses, et à éviter de pas marcher sur ces rats. Enfin, y'en a un il était sûr que s'il marchait dessus, sa godasse se prendrait dans ses poils de balai à frange là, et il se rétamerait avec le clebs. Les yeux attentifs sur tout ce qui se passait, il eut juste le temps de voir passer un autre chien à fond la caisse derrière un frisbee , jeté au milieu de l’allée du parc où il était depuis quelques minutes. Et forcément, il n'eut le temps de RIEN. Poupi leva ses énormes oreilles, et partit à fond la caisse derrière le frisbee, de toute sa puissance. Kiho sentit son corps partir en arrière. « WOOOhhhhh ! Non arrete ! » et les deux autres laisses qui lui échappent, les deux autres chiens partant dans l'autre sens. Putain non pas ça ! Reviens arrête ! Et les autres aussi !  Le brun traverse en catastrophe un bosquet évitant de justesse un tronc de bouleau. Un peu plus et il était KO. « Putain Poupi stop ! » qu'il gueule. Son pied s'accroche dans une souche et c'est le drame. Il se bouffe magistralement le sol, la tête la première, le nez dans les feuilles et l'herbe. Le chien est arrêté net par le poids mort et Kiho... bah Kiho, il a mal putain ! Connard de chien débile ! Il roule sur le dos, et tousse des feuilles. C'est dégueulasse l'humus.. Sa main monte sur son visage et il vire la tête en trop. Douleur. Intense. Il sait plus trop là, il a du perdre son foie quelque part dans la chute. « Aah... » qu'il gémit... Et le gros Poupi qui revient pour lui écraser sa langue immense sur la gueule. « Ah non putain ... » qu'il grogne en poussant le chien. Il ouvre la bouche une fois à genou et regarde sa main, rouge, complètement massacrée par la laisse de cuisse qu'il a pas lâcher. Plutôt crever que de perdre 8 000 yens. Grimaçant il fixe le chien qui s'est assis devant lui, content de sa connerie. Il le déteste ce chien. On dirait qu'il le troll exprès. Il regarde autour de lui. Les deux autres chiens, ils sont où ? Oh non, pas ça. Il a perdu la serpillière et le rat. Il se relève et trébuche, il s'est bien latté la cheville avec cette histoire et le voilà , boiteux, essayant de pas le montrer alors qu'il est plein de feuilles et qu'une de ses jambes a une grosse trace de terre. Il sait même plus où il est. « Flushy ! Gros nez ! » Il a pas l'air con en plus à les appeler comme ça...

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Ce message a été posté Mer 9 Sep - 14:11
Tout dépend du hasard, et la vie est un jeu.
D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Nanako n'avait jamais réellement apprécié ces ferventes escales en arpentant les vastes ruelles de la capitale, se mêlant parmi la foule qui composait la vie incessante de la métropole. Son départ de sa ville natale qu'elle appréciait tant fut tellement précipité il y a de ça quelques mois à présent, que la brune n'avait nullement saisis l'occasion de se familiariser avec le flux improbable de Tokyo. Du moins, pas jusqu'à ces dernières semaines où elle favorisait des moments propices à la détente au sein de ces vastes parcs à la verdure éblouissante, de ces quartiers davantage urbains où l'atmosphère se faisait moins étouffante et bien plus apaisante pour son esprit auparavant si tourmenté par milles et une torpeurs. Mais alors. Que diable faisait-elle à l'instant présent, contournant autrui au beau milieu de cette marée humaine inondant le quartier de Chuo ? L'unique fait de constater les prix exorbitants de ces multiples articles destinés à des personnes issues d'une catégorie sociale dont la citadine ne faisait définitivement guère partie suffisait amplement à lui faire tourner la tête. Se rendre en ces lieux jugés d'« aisés » par les regards de la société n'était vraisemblablement pas une idée judicieuse. Cependant, sa curiosité l'avait amenée à sillonner d'un simple regard ces boutiques à la devanture pourtant emplie de tentation. Après tout, la Japonaise demeurait une jeune femme pouvant se montrer parfois minutieuse, physiquement parlant. Bien que cette dernière n'avait en aucun cas fait la moindre rencontre en compagnie du sexe opposé qui puisse être susceptible d'attirer la plus minime de son attention, son intransigeance la poussait à croire que l'apparence qu'elle pouvait renvoyer perdurerait longuement. Néanmoins.  En agissant de cette façon, les paroles crues de sa chère génitrice dorénavant à des milliers de kilomètres de sa personne resurgissaient violemment en elle, l'étudiante contrainte de se voir léguer libre cours à un énième soupir de franchir la barrière de ses lèvres immaculées d'une teinte rosée. Une euphorie palpable, puisque l'ironie du sort faisait que malgré le fait que la doyenne ne partageait plus son quotidien à proprement parler, cette dernière poursuivait une voie maternelle toujours aussi insistante que lors du quinzième anniversaire de son unique enfant. A l'évidence, le bon maintien financier dont bénéficiait la jeune femme, celle-ci ne le devait qu'à sa mère. Impunément, la plus âgée demeurait impassible concernant le fait que ces sommes d'argent préalablement conservées en cas de besoin ne devaient qu'être dépensées au profit des études médicinales de la brune, rien de plus. Et dire qu'auparavant, la jeune fille s'était toujours naïvement pensée que dépendance était synonyme de liberté... Sa mère ne partageait vraisemblablement pas un point de vue similaire, à son plus grand regret. Loin d'être dupe, la demoiselle se résigna à croire qu'il s'agissait de ces lieux qui étaient en mesure de lui offrir l'objet de ses convoitises, à savoir, des pièces assemblées de tissus capable de saillir à la perfection ses courbes féminines. Une vulgaire illusion, admet-elle. Sans mentionner le simple fait qu'à l'ordinaire, l'artiste en herbe n'usait pas de son temps libre par le biais de ce terme nommé « shopping ». Curieusement, elle qui possédait la vilaine manie de favoriser les après-midi cloîtrée entre les murs des ateliers de peinture et dessin, s'adonnant à la conception de l'un de ces multiples portraits de sa création, aujourd'hui fut l'une des rares exceptions, qu'elle regretta bien vite au final.

De ce fait, nul autre choix ne se présentait à la jeune adulte que celui de rebrousser chemin, songeant à la pile insurmontable de bouquins qu'elle se trouvait dans l'obligation d'analyser avec précision — bien que cela ne l'empêchait aucunement de ne faire que les survoler —, patientant sagement à l'encontre de sa personne parmi les nombreux effets personnels jonchant le sol du dortoir numéro douze. La seconde raison la poussant également à s'effacer aussitôt que possible, était bel et bien ces regards insistants en direction de sa personne, probablement causés par son manque d'élégance à propos de ce qui recouvrait actuellement la moindre parcelle composant son épiderme pâle. Nanako avait beau ne croisait aucune difficulté avec la sociabilité, son mauvais caractère l'incitait à maudire le comportement d'autrui à son égard, de temps à autre. La contradiction demeurait bel et bien l'un des domaines de prédilections de la demoiselle. Après tout, n'était-ce pas une part de son âme qui forgeait la personnalité qu'elle arborait chaque jour ?

Sans grand étonnement, Nanako ne pouvait omettre la réalité se présentant face à elle, la persuadant que constater le panorama bienveillant du centre-ville s'effacer moyennement du ras de son large champ de vision était chose rassurante. Même si les buildings et divers grattes-ciels restaient inlassablement impressionnant à ses yeux, les étroites ruelles qu'elle exploitait à présent lui semblaient plus sereines. La verdure reprenait peu à peu la dominance auprès de l'environnement, même elle ne se trouvait en aucun cas dépaysée. Par ailleurs, l'étudiante trouva ses multiples songes interrompus, presque troublée d'une agitation sonore non loin de là. Et puis, au gré de sa route, elle eut l'étrange occasion de croiser deux êtres munis de quatre pattes, appartenant probablement à quelqu'un de précis puisque ces derniers semblaient quelque peu déstabilisés. Jetant un simple coup d’œil en direction des alentours, elle se dit qu'il valait mieux prendre la situation en mains, saisissant alors les laisses qui retenaient ces deux bestioles hors du commun. L'un d'entre elles possédait un pelage si curieux que la brune ne saurait être en mesure de décrire, la faisant raidir légèrement son visage en une simple grimace. Le second, bien moins contraignant, n'avait certainement pas été gâté par la nature non plus. Quel malheur que de s'adonner à une tâche si invraisemblable. Mais, ce n'était pas tout ce dont elle avait le droit. A quelques pas d'elle, jaillissait — des taillis, scène d'autant plus incongrue — une silhouette masculine que Nanako ne connaissait que trop bien. Un visage, parsemé de séquelles engendrés par une chute, semblait-il. Simple déduction en vu de l'état majeur dans lequel s'était enfoui la personne qu'elle observait attentivement, ne pouvant éradiquer ce ricanement à gorge déployée trahissant soudainement le silence dans lequel elle s'était plongée volontairement. Sans plus attendre, elle réduisait toute proximité entre son être, ainsi que celui de son vis-à-vis.  « Kiho... » souffla-t-elle alors, délaissée en suspens au bord du désespoir. Qu'en était-il de la probabilité de croiser le chemin de son cher ami, paraissant s'être une nouvelle fois immiscé au sein d'une situation cocasse ou déplaisante ? En effet, cela était d'autant plus amusant de le constater lorsqu'elle n'en était pas la victime. Elle fit rapidement le lien entre ce qu'il venait tout juste de la surprendre, ainsi que l'apparence du jeune homme. A sa main droite, celui-ci tenait fermement un troisième et dernier, l'espéra-t-elle, compagnon à quatre pattes.  « Pardonnez-moi, monsieur. C'est ça que vous cherchez ? » questionna la brune ironiquement, d'autant plus munie d'un ton plaisantin. Cette dernière mit alors en avant les deux animaux au pelage fouillis, se demandant tout d'abord quelle mouche avait pu piquer son jeune ami pour qu'il s'adonne à une telle activité en solitaire. Bien évidemment, elle-même était consciente de la situation délicate au sein de laquelle il se trouvait, à son plus grand malheur sans doute. Contrairement à Nanako, lui, ne possédait pas la moindre opportunité de s'imprégner des bancs de l'école, ni même de recevoir l'éducation avec laquelle l'étudiante avait la fâcheuse tendance de se la jouer plaintive. Secouant vivement la tête, la plus jeune entreprit de saluer son aîné d'un geste amical qui vint soudainement s'échouer sur l'épaule de ce dernier. « Dis donc. Tu m'avais caché que ta vocation, c'était de materner des chiens... Laids. » Une provocation synonyme de plaisanterie, tel qu'elle en avait l'habitude en compagnie de Kiho. Sans souligner le fait que d'un simple regard, elle notait le piteux état dans lequel le garçon s'était mis, rien qu'à voir cette imposante trace de terre souillant le pantalon basique qu'abordait le fauteur de trouble. Aussi peu surprenant cela pouvait-il être, elle se mit à vaquer à quelques appréhensions concernant son état physique, lui tendre la main résonnait comme une évidence à ses yeux. « Tu veux que j'aille t'acheter un vêtement neuf ? Tu ne ressembles à rien, comme ça, voyons. »



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Ce message a été posté Jeu 10 Sep - 14:18
BUISSONS ET CHIENS CONS!

Buissons et chiens cons! -pv nanako- 25349300t
Ces chiens avaient des noms débiles, et plus encore que d'avoir des noms débiles, ça leur correspondait, leur intelligence était médiocre ! Voilà ! Kiho l'avait décrété, excédé par ces créatures aux instincts primitifs. Un frisbee, tout ça à cause d'un frisbee ! Sérieusement, la prochaine, faudrait qu'il teste de les promener, avec un bandeau sur les yeux au gros. Il savait que c'était pas la serpillière qui allait l'entrainait tête la première dans un buisson. Il s'était bien égratigné le ventre d'ailleurs. Grimaçant, sortant avec une grâce peu commune du bosquet en question, il soulève le bas du tee shirt pour regardant son ventre. Mais mince quoi , pour rester poli. Déjà qu'il se tue pour ressembler à quelque chose, à savoir avoir un ventre de mec ! Et pas un machin tout plat et tout mignon de fille... Le voilà avec les abdos bien détruit de plusieurs griffures... voilà. Il pourrait le dire haut et fort : j'ai fait la guerre ! Non en fait j'ai juste promener des chiens. C'était assez hallucinant comme avec lui, tout devait dangereux et compliqué. Il râla un peu en se frottant  le ventre, et rebaissa le tissu pour regarder autour de lui. Ouf, personne n'avait vu son vol plané. Un regard noir au chien immense qui marche peinard à coté de lui. « Tu recommences pas ou je t'attache à un bus. » grogna-t-il d'un ton menaçant comme si l'animal allait le comprendre. Le chien ne le regardait même pas. La langue pendant, il leva la tête au sienne, vas y, je t'ignore, tu le feras jamais, et Kiho fit les gros yeux soupirant. Bon et les deux autres, ils sont où ? Il en revenait pas de se comporter avec ces bêtes comme avec des humains. Quoi t'aurais attacher un humain à un bus s'il avait couru après un frisbee. Kiho, tu es un gars bizarre et dangereux. Non , Kiho il en a marre là, et il a faim en plus ! Il releve les yeux sur le chemin. Ok, a gauche, rien ,et à d... oh. Il se fige, se faisant trollé encore une fois par le chien qui s'arrête pas lui et va pisser contre un tronc de leur coté du chemin. Kiho suit, et n'a pas l'air bête à marcher en crabe penché sur le coté, le regard figé sur une fille qu'il connaît trop bien. Nanako. Son petit chamallow comme il dit parfois. Bah ouais, c'est doux, tout moelleux et coloré, et ça donne le sourire. Voilà, effet nanako. Il sourit en coin, et son sourire s'élargit quand il voit qu'elle tient les deux fugitifs.

« Toi je t'aime !! » qu'il dit clair et fort, en avançant vers elle, se frottant la joue pour virer ce qui reste de saleté. Oh purée, elle, il va la demander en mariage un jour, enfin quand elle sera plus sa petite sœur cherie. Elle est magique cette fille, mais c'est aussi parce qu'elle est magique qu'il veut pas la casser, elle est parfaite comme ça. Et en plus elle était jolie et gentille, et lui, il ressemblait à un gueux à coté. Bravo Kiho, tu te distingues encore avec élégance. Oui, bah , hein  pour 8000 yens, soit un plein de bouffe, on est moche et on se tait ok. Calmement mais sûrement, elle l'approcha, lui rendant les bestioles. Ce n'était plus des chiens mais des bestioles . Le dogue allemand s'approcha de la jeune fille et lui sentait les pieds, puis les mollets, puis les cuisses, commençant limite à se l'approprier. Kiho poussa la serpillière un peu du pied. « ... m'en parle pas... » Il sentit la main de Nanako sur son épaule. Jouant théatralement la triste victime, il arbora un visage grimaçant de détresse un peu exagérée, histoire de détendre cette « putain » d'atmosphère qui faisait qu'il avait envie de les tuer tous les trois. D'un geste il souleva son haut pour montrer ses grosses éraflures. « Je suis défiguré ! » Chez les mecs ça sonnait un peu comme se péter un ongle pour les nanas au final. Mais il rit doucement et lâcha le tissu. « Attends t'es sérieuse ? Y'a bien que les filles pour racheter un vêtement au lieu de le laver. T'inquiète, il est pas mort. Au pire, c'est la mode les jean déchiré, je m'en fous du moment qu'on voit pas mon c... » moment de recherche d'un mot plus approprié, moins vulgaire. « Divin postérieur ? Non sans déconner, en plus d'être laids, ils sont stupides... C'est pas les miens j'te dis tout de suite. Disons que … » Il voit un banc sur le coté, se décale un peu, montrant l'assis du pouce à Nanako. Il a besoin de s'asseoir, il est peu exténué de cette mésaventure.  Et puis il a bien mal à sa cheville. Quelle idée de foutre une souche ici aussi... Kiho. Y'a des souches partout dans les parcs. Bah oui mais pourquoi sur la route du Frisbee là aussi ! D'ailleurs, ils l'ont pas trouvé le frisbee.. Ce chien est nul.
«  J'ai accepté de promener ces chiens pour signer un contrat de dogsitting avec une petite mamie. Là, elle me file 8000 yens pour deux heures, c'est le test. Et si c'est concluant, elle paiera bien plus à l'avenir... Je préfère largement promener des chiens que bosser derrière un fourneau à 50°C tu comprends...."  Il regarde les chiens. Le plus gros s'est couché, l'autre tourne après sa queue et le troisième... la serpillière là... bah on sait pas, il bouge pas. On dirait un espèce de boudin a dreadlock sales. Ça doit être horrible par temps de pluis, il doit faire des traces partout ce chien. Tu le perds plus remarque. Perplexe, il se redresse et s'étire en arrière en regardant le petit brune, puis il avance une main vers elle pousse une de ses mèches brunes derrière cette petite oreille, un rictus en coin.

« Et toi, qu'est-ce que tu fais toute seule ici ? T'as repris les cours là en plus non ? Ça se passe bien ? J'ai pas eu le temps de t'appeler cette semaine, j'avais pas mal de boulots et puis j'ai du m'occuper d'un ami qui sortait de l'hopital. »

Il omettait de préciser qu'il était lui aussi allé à l’hôpital pour un malaise assez violent pour surmenage, et d'ailleurs ses poignets portaient encore les bleus, stigmates persistants d'une multiple piqûre qu'on lui avait fait pour lui prendre son sang. Mais au fond, pourquoi l'alarmer, il allait bien maintenant et puis il préférait s’inquiéter de l'état de son ami que de se plaindre sur son sort. Il arrive un moment où on en peut tellement plus de manifester son désarroi, qu'on ne le fait même plus. Inutile au fond, puisque ça ne change rien. Il penche la tête et plisse les yeux, en s'appuyant les coudes sur le genoux, l'observant intéressé : « t'arrives à te faire une place là bas ? Des amis ? J'm'inquiete un peu des fois, j'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit...»

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Ce message a été posté Ven 11 Sep - 0:54
Tout dépend du hasard, et la vie est un jeu.
Des enfantillages loyaux à ces leurs habitudes quotidiennes. De par cette surprise étonnante survenue par mégarde, qui n'était autre que l'apparition furtive du brun au sein de son champ de vision, la brune se crut d'abord actrice de l'une de ces séries télévisées où rires aux éclats et maturité parvenaient à s'emmêler tour à tour.  A priori, le plus âgé de ce duo hors du commun demeurait bel et bien un sacré numéro, tel que la demoiselle s'adonnait parfois à le songer. Et puis. Elle réalisa que son engouement en faveur de l'achat d'une nouvelle pièce de tissus préalablement recousus entre eux n'était que chose futile aux yeux de son cher compagnon du jour. En dépit du soucis des moindres détails dont la Japonaise fut dotée depuis sa plus tendre enfance, elle se résigna à persuader le jeune homme de poursuivre au sein d'une lancée similaire à la sienne. La concernée n'osait aucunement faire abstraction aux avis défavorables de son vis-à-vis à l'égard de ses moindres attentions impliquant une action financière. Bel et bien consciente de son périple périlleux en quête d'une existence davantage stable comparée à la dure réalité face à laquelle, le combattant se devait de faire face, Nanako n'omettait point le fait d'émettre un léger ressenti empli de culpabilité en son âme. L'égoïsme puérile dont elle pouvait parfois faire preuve, était plutôt déconcertant lorsque celui vers qui elle tendrait la main coûte que coûte illuminait certains points à propos de ses obligations à l'attention de cette vieille dame dont l'identité lui échappait complètement. Par le biais d'une oreille attentive, elle se contenta simplement de boire les moindres dires de son interlocuteur, ce dernier lui suggérant par ailleurs de s'octroyer une place dont le confort restait tout bonnement indéniable en ces lieux. Alors, la nippone se promit silencieusement d'enterrer définitivement les ardentes envies susceptibles de la pousser à dissuader son aîné de la confronter de la sorte, tandis que des contradictions naquirent aussitôt au cœur de son esprit ; persuadée qu'elle ne souhaitait uniquement le bien-être du garçon coriace. Poursuivre ce que lui dictait son instinct infaillible semblait faire office de l'idée la plus judicieuse à ses yeux. Malgré tout. Son fervent ami savait déployer les moyens suffisant afin de la réduire en néant, provoquant ensuite un modeste sourire parsèment les lèvres immaculées de la demoiselle. L'unique contact de la main du garçon frôlant son épiderme et s'enlisant dans sa chevelure corbeau lui procurait une curieuse sensation des plus agréables. Nanako avait vraisemblablement toujours jugé la présence d'une quelconque personne de la gent masculine comme étant rassurante. Une philosophie, probablement engendrée par le fait que celle-ci fut totalement prévue d'une carrure s’apparentant aux mâles de la société durant son enfance. Mais. Puisque à priori, une ombre au tableau persistait toujours. La mention de ce sujet fâcheux pour l'étudiante la déstabilisa en tout point, amputant ce précédent sentiment prématurément. Et puis, elle haussa ses épaules à peine camouflées d'un geste las tandis qu'une moue apprivoisait subitement son doux visage, déformant ainsi ce dernier de par cette grimace qui signifiait bien des choses. « Je me contentais de flâner, comme tu peux le constater. Hm. Disons que, je m'y fais, peu à peu. De toute façon, la moitié des gens de ma promo ne sont dédiés qu'aux fêtes alcoolisées et à la drague. Honnêtement, je les admire. » rétorqua-t-elle de façon maniérée.

Décidément. La jeune femme ne semblait pas en mesure d'être apte à discerner le secret permettant à ses camarades de maintenir leur vie sociale comme il se doit. En toute honnêteté, lorsqu'elle décryptait curieusement les entrevues de ceux-ci durant les heures d'apprentissage, elle n'en restait pas moins amusée, venant à se questionner quant au fait qu'il lui était tout juste invraisemblable de concilier vie active et études. Bien que Nanako n'affectionnait pas particulièrement le domaine au sein duquel elle approfondissait ses connaissances en permanence, la malheureuse se devait tant bien que mal de ne pas tanguer en direction de l'échec, sous l’œil avisé de celle l'ayant mise au monde un certain dix-huit août, il y a de ça vingt longues années dorénavant. Parfois, elle regretta amèrement ce choix. Inutile de souligner le fait que ces multiples escapades nocturnes, le tout ponctué par plusieurs gouttes de ce liquide aux effets néfastes en cas de surplus de consommation, contribuaient indéniablement à l'existence commune d'une femme de son envergure. Ou du moins, il s'agissait de vulgaires suppositions, la brune incontestablement davantage focalisée sur les diverses passions ainsi que passe-temps l'animant fiévreusement, jour, après jour. « Enfin, ne te méprends pas dans ce que je viens de te dire, compris ? J'ai pas besoin de tout cela, moi. Tu sais bien que je suis une femme indépendante, hein ? Franchement, j'ai même pas besoin de petit-ami. Dis donc, j'ai encore toute ma tête et je ne tiens pas à attiser ta jalousie. » Agrémentant ces vilains propos d'un coup de coude affligé au corps frêle de l'homme à ses côtés, les justifications insensées de la provocatrice lui donnait des airs de sonnée s'attelant à un monologue que nul ne pourrait déchiffrer, malgré toute la bonne volonté du monde. Se courber soi-même le dos d'un poids imposé par la torture mentale l'effrayait quelque peu, malgré qu'il soit à présent trop tard afin de faire machine arrière ; ce qui était dit, le resterait à jamais. Soudain. Les anciens propos tenus par son interlocuteur lui revinrent en pleine figure, défiant alors sa curiosité malsaine. « Ah. Et aussi, que veux-tu qu'il m'arrive ? Ce n'est rien de plus qu'une université, tu sais. » En dépit d'explorer les nombreuses explications possibles expliquant l'intérêt du brun concernant sa sécurité, Nanako ne parvenait aucunement à en déduire, une once de réponse perdurant face à ces nombreux questionnements la tourmentant à présent. Tout compte fait, ladite Nanako n'était pas réellement certaine d'obtenir des détails davantage concrets. Favorisant l'adoption du choix le plus aisé, c'est-à-dire, celui de dévier de sujet de conversation. Kiho possédait certainement des anecdotes croustillantes dont il pouvait lui faire part, lui qui avait paru si occupé lors des dernières semaines élucidant le mystère de l'absence d'appels téléphoniques de sa part.  « Hé. Je suis certaine que tu penses que je n'ai rien remarqué. » affirma-t-elle en suspens, les pupilles contournant intentionnellement la silhouette de son proche. Ne portant plus la moindre attention à l'égard de ces trois énergumènes à quatre pattes — dont la présence lui était devenue presque transparente, s'avoua-t-elle — il était temps d'entrer dans le vive du sujet.

A l'évidence, n'étant certainement pas née de la dernière pluie, l'étudiante, au gré de son discours pour le moins ridicule, avait notifié le faible gabarit du jeune homme. Ce qui l'alarma en tout point, constatation dépourvue de tout étonnement palpable. Kiho, avait toujours agis de façon protectrice envers la demoiselle. Se comporter de la sorte devenait une banale routine entre ces deux jeunes gens, dont l'amitié fut scellée par des liens plus résistants qu'à l'ordinaire. Lèvres pincées, elle se livrait à un véritable champ de bataille au sein de son esprit. Le mode de vie de locuteur ne lui plaisant que très peu. « Tu as énormément maigri... Je me trompe ? » Question rhétorique, sa vision ne la trompant peu fréquemment. La considérable chute de masse corporelle de Kiho lui sonnait à l'oreille comme une évidence, à son plus grand désespoir. Une certaine amertume s'immisçait entre ses entrailles, beaucoup trop impuissante face à cette vision l'attristant misérablement. A moins que.

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Ce message a été posté Lun 14 Sep - 23:13
BUISSONS ET CHIENS CONS!

Buissons et chiens cons! -pv nanako- 25349300t

Elle les admirait ? Kiho plissa un peu les yeux, laissant retomber sa main dans le vide, faisant en sorte d'avoir le bras de posé sur le dossier du banc derrière Nanako. Il ne comprenait pas trop ce qu'elle entendait par là, mais il espérait qu'elle n'allait pas se laisser embarquer par tous ses pochtrons et baiseurs du dimanche. Ces salopiots n'avaient pas intérêt à lui casser ce petit bijou où il était fort possible qu'il arrête son traitement contre la violence nerveuse et les actes de pyromanie, et aille refaire deux trois tignasses à coup de briquets. Kiho était assez poker face là dessus, fallait pas toucher à ceux qu'il aimait ou il n'était plus du tout pacifique et gentil comme à son habitude. Nanako ne savait pas pour son traitement et il ne voulait pas qu'elle sache pour le moment. Leur relation était saine et agréable.  C'était tout ce qu'il retenait et ce n'était pas mentir que de vouloir protéger son entourage. A la tirade suivante, il ne put néanmoins pas retenir un léger rire, et secouer la tête, la main toujours emprisonnée dans les laisses. Si jamais les trois chiens venaient à prendre un départ soudain, Kiho finissait la gueule dans la terre une seconde fois, et là, ça rapperait bien, vu la terre battue pleine de graviers du chemin.

« Je serai pas jaloux mais content pour toi tu sais. Sauf si c'est un connard, là, il a intérêt à courir vite. Et puis tu sais, prends pas tout ça à la légère, ça arrive plus vite qu'on le pense, et celles qui plongent sont justement ces femmes indépendantes comme tu dis...parce qu'elles sont souvent seules. J'ai pas envie de ça pour toi... »

Ses paroles étaient franches et profondes, il ne mâchait jamais ses mots et les disaient comme ils devaient être. Pourquoi cacher des vérités quand elles peuvent empêcher de faire des conneries. Sans compter que Nanako méritait d'avoir quelqu'un. Il aurait bien dit lui, mais non... c'était compliqué, et bien qu'il tienne beaucoup à elle, il ne voulait personne pour le moment de toute façon. Elle ne tiendrait pas avec lui, elle méritait largement mieux, plus stable, plus riche et qui pourrait lui offrir une vie décente. Vivre d'amour et d'eau fraîche c'est pour ceux qui peuvent se le permettre ou les rêveurs. Et les rêveurs, un jour où l'autre ça se casse bien la gueule. Il sourit à ses coups de coude peu forts. Cette phrase, « rien que l'université »... Quelle naïveté. Sa jolie petite ingénue de Nanako. Kiho savait que trop bien comprendre les hommes et les universitaires, tous ces fils à papa guindés dans leurs liasses de billets étaient bien souvent trop prétentieux, trop sûr d'eux... et l'arrogance allait avec, se pensant tout permis, et c'était bien de loin eux qui l'inquiétait le plus. Ils verraient en Nanako, une proie de choix, l'amadoueraient , se la feraient pour ensuite la jeter comme un déchet classique... La vie heureuse et parfaite des étudiantes hein. Il inspira profondément, avalant sa salive, voulant choisir ses mots pour lui dire :

«  Promets moi que tu vas faire attention. L'université où tu es, faut pas mal de tune pour y accéder et ceux qui ont de la tune n'ont généralement pas beaucoup de limites et d'excellents avocats... Les filles comme toi, ils en bouffent quatre au petit dej, et chaque jour différentes... Je suis sérieux... Te laisse jamais faire ok... J'aime pas savoir ces charognards à te tourner autour. T'es jolie, intelligente et ...» Il l'observe en coin puis regarde les chiens qui ont décidé de faire une sieste ou leur toilette. Il a envie de dire insouciante, mais il ne voulait pas qu'elle se vexe... « Prometteuse... »

A peine quelques secondes et la conversation est détourné. Hein de quoi ? Il hausse un sourcil de nouveau. Remarqué quoi ? Il se gratte machinalement les cheveux, ne comprenant pas trop, se regardant grossièrement. Quoi, y'avait un truc à remarquer ? Le couperet tomba. Merde... Le visage de Kiho se ferma un peu, il baissa les yeux et reposa son bras sur le dossier, sérieux. Sa langue passa machinalement sur ses dents à l'intérieur de sa bouche, provoquant un mouvement de joues un peu étrange. Il expira en avalant sa salive.  Comment lui expliquer. Est-ce qu'il y avait seulement quelque chose à expliquer au final ? Il ne mangeait pas assez, n'avait pas l'argent suffisant pour depuis deux mois, ne dormait pas assez, prenait médocs sur médocs pour pas avoir du mal physiquement et nerveusement, il était un peu HS mais ça allait. Il avait surtout des putains de cernes, et ça, il ne pouvait pas le nier. Kellian avait décidé de le remplumer. Ce mec était plus fragile que lui et il avait décrété de prendre soin de lui , et voilà que Nanako s'y mettait. Où allait le monde. C'était à lui de prendre soin d'eux nom d'un chien ! Il sourit gentiment pour la rassurer :
« C'est rien ça va passer. J'ai juste eu un mois difficile. T'inquiète pas, il en faut plus que ça pour me tuer, tu le sais bien... » Est-ce qu'il allait lui dire que cette fois-ci , ça l'avait conduit à l'hosto ? Il ne savait pas si c'était très conseillé, même si au finalement, il n'avait plus les pansements aux poignets et les bleus des prises de sang toujours présentes, mais avec un peu de bol, elle avait pas remarqué. Kiho lui, n'y faisait même plus gaffe.

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Ce message a été posté Ven 18 Sep - 19:39
Tout dépend du hasard, et la vie est un jeu.
Malgré les quelconques folies que la demoiselle se trouvait dans le droit de s'accorder de temps à autre, Nanako demeurait la tête sur les épaules. Ces précédents propos n'étaient que poussières de sarcasme, d'ironie et de moquerie. A l'évidence, la brune n'éprouvait pas le moindre sentiment envieux à l'égard des jeunes gens partageant son année scolaire dans le cursus médical, ceux-ci s'adonnant parfois à multiples fêtes alcoolises d'où la plupart n'en sortaient guère indemnes. Cette ambiance malfamée n'était décidément pas son domaine de prédilection, l'étudiante sachant pertinemment agir de manière responsable et sécurisée. Cependant, son étonnement fut grand lorsqu'elle s’aperçut que sa plaisanterie de mauvais goût demeurait vraisemblablement au travers de la gorge de son proche. A quoi pouvait-t-elle s'attendre ? Malgré les infimes mois passés depuis leur première rencontre, Kiho s'était toujours comporté de manière fraternelle envers la demoiselle, la surprotégeant parfois une pointe de trop. Mais, ne pouvait se résigner à lui en vouloir d'une quelconque manière, loin d'être dupe, la nippone assuma le fait que son aîné d'à peine quelques mois en connaissait davantage sur le rayon que sa personne. Rien de bien étonnant, lorsque l'on analyse le quotidien pittoresque du jeune homme, bien plus mouvementé encore que celui déjà suffisamment empli de l'étudiante.   « Je ne pensais pas que ces simples remarques puériles te tourmenteraient autant... » confessa la brune, les lèvres subtilement creusées par un léger sourire malicieux. A ces mots, elle se contenta simplement d'accorder à son ami, un hochement de tête. Il est vrai qu'en vu de toute l'affection qu'elle lui portait, Nanako ne pouvait que s'avouer vaincue et rester attentive sous les conseils avisés du garçon. Après tout, les paroles en l'air n'étaient définitivement pas son genre — du moins, pas à sa connaissance — alors, c'était la moindre des choses à faire afin de nourrir le principal inquiet de ses torpeurs d'un sentiment de sérénité. « Je tâcherai de rester sur mes gardes. Promis. » Et puis, son regard bouillonnant de sincérité scrutant le visage ferme et masculin de son vis-à-vis. Une promesse était une promesse, aussi malhonnête pouvait-elle être lors de certaines situations, ce cher Kiho lui restait une personne précieuse à ses yeux, qu'elle ne souhaiterait décevoir pour rien au monde. Mine de rien, la brune, bien que cette dernière ne daignera guère l'admettre au grand jour, se sentait des plus rassurée. La présence du jeune homme l'avait toujours été, d'aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir et aujourd'hui n'était visiblement pas une dérogation à la règle. Étrangement, elle se laissa naïvement penser que cet homme faisait office de seconde famille à ses yeux. Aussi curieux ce fait pouvait-il s'avérer être, une compassion inouïe s'était alors rapidement immiscée entre les liens fortement tissés de ce duo dorénavant inséparable. De plus, cela était vraisemblablement mutuelle. Si la demoiselle venait à rencontrer la moindre difficulté, Kiho serait là pour l'épauler. Si elle venait à faire face au moindre danger, Kiho resterait présent à ses côtés. Et puis, si elle venait à croiser la route d'un individu malintentionné, Kiho surveillerait attentivement ses arrières.

Décidée à enterrer ce sujet plus ou moins fauteur de troubles une bonne fois pour toute, la réplique du brun tout bonnement indigeste aux yeux de la jeune femme lui causa un faible froncement de sourcils, impliquant un véritable interrogatoire intérieur également. Elle ne savait si ces dires relevait de la sincérité ou si tout simplement, il n'osa point lui partager le fond de ses pensées, pour une raison qui échappait à la demoiselle. En effet, cette dernière avait aisément noté le faible gabarit dont été doté son interlocuteur. Ajouté à cela, comme si ce n'était d'ors et déjà pas assez alarmant, des joues profondément creuses ou encore, des poches bleuâtres se formant sous les yeux corbeaux du principal concerné par ces multiples questionnements encore sans réponse. « Je ne suis pas là pour te juger ni quoi que ce soit de similaire à cela, Kiho. J'espère que tu en es conscient. » insista la fille, agrémentant ces quelques paroles par un geste affectif appliqué à la main de son ami par le biais de la sienne. Un tact insignifiant pour certains, devenu banal pour ces deux jeunes gens. Ne le considérait-t-elle pas tel un frère qu'elle n'avait jamais possédé l'opportunité de s'approprier ? Nul doute, il n'y avait pas la moindre cause justifiant le fait d'émettre des doutes sur la pureté de ses mots, desquels un amour irréprochable s'y mêlait. A l'ordinaire, Nanako ne dévoilait jamais sa véritable nature ainsi, si futilement. Favorisant la réserve et le mystère quant à sa personnalité, déployer les grands moyens ne se déroulait pas en la compagnie de n'importe quelle personne pouvant croiser son chemin. Rares demeurent ceux à qui elle ouvre incontestablement son cœur, leur délivrant une authenticité hors du commun. Comme si, la jeune femme prenait la complexe initiative de décliner sa fidèle fierté féminine, le temps d'infimes minutes.  « Je te fais confiance, alors. Mais si tu as besoin d'un service, n'hésite pas. Compris ? » Un vaste sourire ravageait les lèvres teintées de l'étudiante, tandis que ses pupilles se fondaient parmi celles de son vis-à-vis. Faisant allusion à une quelconque aide qui se pourrait être financière ou tout simplement, volontaire, elle ne pouvait concevoir le fait de délaisser Kiho dans le besoin si celui-ci ne pouvait se permettre telle ou telle chose. Qu'importe l'heure ou le moment, elle se promettait de rester disponible afin de tendre la main à son prochain, malgré la fatigue éprouvée durant ses longues journées au sein de l'université qui parfois, n'en finissaient plus. Sans souligner le fait que leur quotidien respectifs étaient comme le jour et la nuit, l'unique présence des ces bestioles au pelage touffu que la nippone dévisageait presque à présent en était la preuve concrète. Parfois, des personnes faisaient office de priorité absolue. En toute supposition, il prenait part à celles de Nanako, probablement. Ne souhaitant pas convier les foudres de son proche, cette dernière préféra ne rien ajouter de plus concernant la santé physique du courageux. L'inciter à l'embarras était certainement la dernière chose qu'elle désirait, bien plus attirée par l'idée de profiter de sa présence le temps de quelques heures, avant de se décider à reprendre la direction de l'université.


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Ce message a été posté Lun 21 Sep - 14:40
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A sa promesse, il avait eu un sourire chaleureux à son tour et plein d'attention. Il avait beau être parfois épuisé, Kiho considérait que prendre soin de ses proches n'était pas une option. Le temps partiel pour ce genre de choses, n'existait pas. C'était une chose que peu de gens acceptaient comme sacrifice, trop de temps à consacrer, trop d'heures parfois perdues parce qu'on ne sait pas si l'autre écoute et que souvent, la déception est au rendez-vous. L'humanité irait bien mieux si tous les gens étaient altruistes et concernés par le sort d'autrui, mais être égoïste était bien plus facile voyons. Pourquoi s'emmerder à s'occuper de quinze personnes, sans compter que parfois, on peut se rendre malade pour les autres, si c'est plus facile et évident de ne s'occuper que de soi-même. Beaucoup avaient choisi cette voix, et c'était bien dommage mais comme on dit , il faut un mal pour voir le bien. Et c'était aussi en ça que Kiho était visible quand on s'attardait sur lui. Il se détachait du lot, pour avoir simplement la gentillesse et l'entraide dans le sang. Pourtant ce n'était pas sa nature première mais quand on vit trop de choses, on commence à comprendre qu'au final, être égoïste n'aide en rien, et qu'on en tire aucune satisfaction. Certes, il faut savoir l'être un minimum pour prendre soin de soi-même, mais à part ça, il avait décidé de faire une croix sur tout autre forme d'égocentrisme et de jugement infondé, tels que s'y adonnaient beaucoup de jeunes qui pensaient tout savoir.

Nanako était une perle à ses yeux, ce genre de personnes qui méritaient amplement sa protection, aussi épuisé puisse-t-il être par moment. Elle avait suffisamment de douceur et de gentillesse pour faire de lui un homme apaisé quand il passait du temps avec elle, un peu comme Kellian en somme, mais les deux étaient très différents. Avec Nanako, c'était une petite sœur, il la protégerait quoi qu'il lui en coute, mais il savait qu'elle était indépendante, autonome pleine d'une force de vie qui la ferait vivre longtemps, donc ils s'entendaient à merveille en partie parce qu'il lui apportait ce petit quelque chose qui lui faisait savoir qu'elle n'était pas toute seule quoi qu'il arrive. Kellian c'était différent... Kiho savait que Nanako ne voulait pas le vexer ou le juger, elle s'inquiétait c'était tout et quelque chose lui disait que s'il n'acceptait pas ne serait-ce qu'une petite aide de sa part ou un moment partagé, elle repartirait avec un vide en elle, comme l’impression de ne pas avoir accompli quelque chose d'essentiel.

Il inspire, l'observant en coin, et se lève lentement, les laisses de bien ancrer au poignet. La poigne ferme, il regarda les chiens qui se levèrent aussi. Ils semblaient calmer. Kiho se retourne vers Nanako et sourit en coin. Il se baisse et lui prend la main pour la faire se lever.
« Allez viens, je ramène les chiens et si tu tiens tant que ça à faire quelque chose pour moi, tu me paies un café ? On peut prendre un truc à apporter et se poser près du fleuve si tu veux. J'dois juste repasser chez ma patronne, et j'ai quelques heures si tu veux. »

Il se rapprocha d'elle passant sa main à sa taille, dans son dos et lui déposa un baiser dans ses mèches sur le front, puis lui pousse et sourit toujours aussi gentiment.

«  J'ai encore de la ressource crois moi. C'est vrai que j'étais déjà été plus massif que ça, mais je tiens... »

Il se décala sur le coté et les chiens commencèrent à marcher, vers le retour au foyer, connaissant la route mais il les retenait avec force. Tout à l'heure, tout s'était combiné pour le foutre dans la merde. Surtout la surprise surtout et le frisbee. Ce con de frisbee.
« Tu vas bien en ce moment ? Je veux dire... Tu manges assez et tout ? J'vois plein de nana en mode régime alors qu'elles sont très bien, ça me dépite un peu des fois. »

Il ne voulait pas que Nanako se mette à être comme tous ses filles poussées vers les stéréotypes de la mode et de ce carcan où être maigrichonne c'est être canon. Non, être maigre, c'est être moche et on a peur de les casser, avaient-elles seulement conscience de ça ? Il avait peut-être les joues un peu creuses en ce moment mais il ne voulait pas que ce soit le cas pour elle. Kiho était un chat, attiré par les oiseaux... Nanako et Kellian en étaient. Lui était de la terre, eux du ciel. Il ne pourrait jamais atteindre leur rêverie, trop meurtri par la réalité cinglante du monde, mais il savait qu'il pouvait servir. Servir à les protéger de ce monde d'en bas, et leur permettre de continuer de voler autant que possible, pour rendre le monde un peu plus beau. Mère Nature ne crée personne au hasard. On a tous une place, aussi infime puisse-t-elle être... Parfois on en aimerait une autre, mais le mieux était d'y trouver une force, une utilité. Et Kiho avait su trouver sa place, sa route. Elle était poussiéreuse, elle consistait aussi à apprécier voir voler les autres oiseaux , là où lui ne pouvait pas le faire, mais il n'était pas de ces chats qui bouffent les oiseaux. Il ne les jalousait pas. Il aimait juste les sentir s'épanouir et aller bien. Chacun se rend heureux à sa manière.

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