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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 13 Sep - 22:35
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MAKE YOUR WORLD






pv nanako
Outfits + brun

Le regard un peu allumé par l'idée de cette journée animée, bien qu'il soit fatigué ces derniers temps, il observait les papiers qui défilaient dans la main de la secrétaire. Elles avaient toute cette espèce de manie de perdre les dossiers, à croire que si tu le fais pas une fois dans ta vie dans ce job, t'as loupé ta carrière. Mais le taïwanais était patient et rares étaient les fois où il s'énervait. Quand ça arrivait c'est qu'il y avait un réel problème. Il reçut dans ses doigts bagués par habitude, le tas de pages imprimés. Le dossier de bénévolat du club d'arts, qui s'était engagé à refaire les murs et le plafond d'une maternelle du coin, et ce gratuitement, en collaboration avec une petite dizaine d'enfants. Les maitresses s'occuperaient des autres dans les classes annexes. Ils avaient été triés sur le volet, de manière à ce que tout se déroule comme il faut. Non parce que c'est bien beau de voir rendre la salle de jeu de cette maternelle pareil à un trésor coloré dans lequel les gosses entreraient face à une nouvelle dimension où il pourrait grandir et s'épanouir, mais si c'était pour devoir amener un petit de trois ans aux urgences parce qu'il a gobé le continu d'un tube d'acrylique et lécher un pinceau, c'était pas la bonne opération. Tâm prit le dossier sous un bras et remercia en langue des signes. Ils avaient l'habitude, il le connaissait à force. C'était des étudiants qui en dépit des nombreux difficultés que représentait sa vie -et ils étaient tellement loin du compte, ils ne savaient rien au final- n'abandonnaient jamais. Seulement tout le monde a des limites et un jour, on tombe lourdement. L'heure n'était pas venu, mais si cette catin de maladie le guettait et le suivait dans chaque couloir comme un démon qui aurait pu effrayer n'importe qui à la paranormal activity.

Mais trêve de chose flippante, aujourd'hui était jour de fête. Jour de sortie. Son compagnon de laveur dans cet étrange voyage dans l'enfance était une jeune étudiante qu'il avait croisé deux trois fois. Elle le connaissait vu son statut de capitaine du club de peinture et dessins et arts sur surface. Mais jamais ils n'avaient échanger plus que ça. Et quand elle s'était présenté à lui, avec un naturel débordant et ce coté agréable qu'il appréciait chez les gens simples, il avait sourit de tout son visage et acceptait avec grand plaisir sa compagnie pour le projet de cette maternelle. Il va de soi qu'il avait obtenu le fait qu'elle soit dispensé officiellement de cours et qu'il lui serait préparé et donné pour son retour par les professeurs au courant de sa démarche. Il en était de même pour Tâm. Pour lui, les profs avaient vu tellement pire, au vu de sa maladie passée (ou pas), donc une journée, c'était peu, ils géreraient sans problème. Sans compter que Nanako et lui n'étaient pas des élèves à problème. Probablement qu'ils auraient grogné si ça avait été par des adeptes de l'absence compulsif, mais tout était passé comme une lettre à poste.

Il rejoignit calmement le local du club. Un coup d’œil à sa montre. 8H10. Il était dans les temps, comme toujours, ponctuel à souhait. C'était tôt pour beaucoup. Ça l'était tout autant pour lui mais au final, cette histoire de maternelle et de voir les yeux des gosses s'émerveillaient devant leur art , n'était-ce pas pour cela qu'il aimait la vie, et qu'il faisait ça ? L'art pour soi-même n'apporte rien, c'est quand on le partage qu'on en ressent toute la profondeur. Toute la liberté de l'esprit humain et qu'il donne à ceux qui l'âme artiste d'aller toujours plus loin dans les choses. La journée s'annonce ensoleillée en plus, ce qui n'est pas plus mal, ils vont pouvoir ouvrir les fenêtres pour éviter que la peinture ne sente trop fort. Il attrape un gros sac de sport qu'il a amener pour l'occasion et un cabas coloré. Nanako n'aura qu'à le prendre, il sera moins lourd. Et puis c'est un peu une crevette à coté de lui, donc autant faire les choses comme il faut. Dans le sac de sport noir et bleu, il rangea des pots d'acrylique en poudre, des pigments de toutes les couleurs, souvent très colorés. Il posa un gros pot de peinture blanche murale sur le bord de la table 20 litres.

Ça devrait le faire quand même. Il ne s'agissait pas de rendre la pièce trop sombre là bas, et puis à coup sûre que les fillettes allaient voir dessiner des machins pâles, rose, jaune etc avec des licornes et des étoiles … ouais il laisserait à Nanako, elle devait mieux s'y connaître que lui en trucs de fille. C'était pas trop son délire les trucs tout cute avec des gros yeux mais il ferait un effort, il était là bas pour leur faire plaisir après tout, peu importait ses gouts. Il mit de gros pinceaux dans le cabas, des éponges à découper, des plaques en plastiques. Des planches de carton pour d'éventuels pochoirs, et des pots de paillettes. Ça sert d'avoir des subventions de l'administration pour faire marcher le club surtout pour des interventions bénévoles ré-haussant un peu plus à chaque fois le prestige de l'école. Pendant qu'il remplit les deux sacs, il ne voit pas Nanako entrer. Y'a plus qu'à espérer qu'elle va pas lui faire peur par surprise, parce qu'il est juste un peu cardiaque !

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 15 Sep - 18:12
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I spent my whole childhood wishing I were older and now I'm spending my adulthood wishing I were younger. Δ Ricky Schroder

outfit.
En ce jour baigné par cet astre lumineux dominant le ciel par-dessus la capitale nippone et malgré la légère brise répercutant sur son échine, elle rayonnait de plus belle. Quelque peu stupéfaite de son entrain si soudain, la brune ne pouvait dénigrer le fait d'être pertinemment consciente des raisons la poussant à se lever du bon pied. Elle qui, fut longuement usée par les réveils matinaux peu colossaux, sa loyale mauvaise tête attisée par les premiers contacts avec autrui tandis que le cœur n'y était définitivement pas, aujourd'hui ne dérivait pas en direction d'une tournure similaire à sa routine quotidienne. Favorisant ce vaste sourire étirant ses fines lippes immaculées de vieux rose à une heure si prématurée, la demoiselle s'offusquerait presque de mettre autant d'elle-même dans l'art de perfectionner son apparence. En soit, Nanako n'avait jamais daigné se vêtir du costume de Narcisse, bien que l'aura que cette dernière était en mesure de projeter envers le monde décorant son existence restait chose primordiale à ses yeux. Le choix judicieux de sa tenue était également minutieux, en faveur d'une raison bien précise. Jetant son dévolu sur une banale tunique passe-partout, sans omettre la présence d'une blouse d'antan dont l'utilité lui serait particulière à l'avenir, elle s'empressa de balayer les moindres traces de sa mise en beauté précipitée au sein du dortoir, avant de s'orienter vers les corridors de la bâtisse scolaire s'occupant d'accroître sa culture, davantage chaque jour. Cela lui rappelait sa prochaine destination à savoir, l'école maternelle de la commune. Ah, qu'elle les enviait, ces garnements... L'ignorance, la naïveté se forgeant en eux. Néanmoins, l'heure actuelle ne se devait nullement de se trouvait dédiée à la nostalgie envahissant la demoiselle, cet abandon à la faiblesse serait définitivement synonyme de risque provoquant son retard au lieu convoité. Malgré qu'elle serait en mesure de se délecter encore et encore, de cette alléchante vision qui était celle de ses confrères en cursus médical rejoignant aussitôt leurs places initiales parmi les nombreux amphithéâtre composant l'imposante université. Aujourd'hui était une véritable délivrance pour celle qui ne portait guère ses obligations scolaires dans son cœur. Aujourd'hui, elle entamera une directive différente de celle de ses camarades, envers qui elle compatissait pleinement. Après avoir fait irruption au sein de la salle de classe abritant ces fameuses heures propices à la création de son art, elle nota la présence d'une silhouette qui ne la laissa pas indifférente — outre divers effets personnels que la nippone avait vraisemblablement outrageusement délaissés tantôt, par mégarde —, de laquelle elle n'hésita pas une seule seconde à réduire tout proximité entre eux. Par déduction, elle se résigna à constater qu'il ne s'agissait d'autre que ce fameux Tâm, davantage renommé en tant que « capitaine du club de dessin et peinture », auquel la brune appartenait évidemment. En soit, cette dernière n'avait guère acquis des connaissances suffisantes à son sujet afin d'émettre un quelconque « jugement » lui permettant d'en conclure la sympathie de ce jeune homme à l'imposante carrure. Certes, ces deux artistes en herbe avaient eu maintes occasions de croiser leur chemin, sans grande modestie cependant. A vrai dire, l'étudiante n'était même plus certaine de son identité, parfois, sa mémoire lui jouant bien des tours. « Bonjour ! » entama-t-elle brusquement, tandis qu'elle s'afférait à vérifier si elle n'avait pas commis un quelconque retard. « Je sais que nous avons déjà eu l'occasion de nous rencontrer mais une présentation n'est jamais de trop. Nanako Tosaka, étudiante en première année de médecine. J'espère que nous ferons du bon travail ensemble. Faisons de notre mieux ! » Une mince courbette, un large sourire afin d'agrémenter cette politesse innée chez la jeune femme. Il était impressionnant de constater les multiples facettes de sa personne, tantôt la nippone se la jouait sereine, tantôt il s'agissait d'une véritable pile électrique des plus indomptables. A l'évidence, elle mettait tout en oeuvre afin de mettre sa courtoisie sur un pied d’étale ; d'une part pour la simple et bonne raison que ce jeune homme lui valait quelques élancements au niveau du cou, en vu de sa grandeur ; et de l'autre car il ne lui était tout bonnement pas familier. Après tout, si elle se trouvait actuellement en ces endroits prête à s'en aller furtivement, l'étudiante le devait corps et âme au capitaine du club profitant de sa participation. C'était par ailleurs en sa compagnie que ce jour consacré au bénévolat se déroulera et cela l’enchantait au plus haut point. Mine de rien, les vertus dont fut doté le plus âgé, avait tendance à émerveiller la plus jeune. Un art, dont elle était opiniâtrement avide.

Secondement, Nanako offrit son attention envers les décors environnementaux, notant un cabas à sa droite. A cette unique conclusion, la brune glissa un modeste sourire au creux de ses lèvres, sillonnant ce sac où bon nombre d'objets fantaisies brillant de mille feux. Inconsciemment, cette banale vision possédait don de provoquer des relents de son enfance, aussi mouvementée avait-elle pu être, parfois, la jeune femme s'offusquait presque de se trouver entre les griffes d'une abondante mélancolie s'immisçant dans ses entrailles. Le parcours adulte semblait bel et bien parsemé de multiples embûches provoquant nombreux débris, sans souligner le fait que l’individu se la jouant philosophe sur l'instant détenait toutes les clefs en mains la permettant de contempler avec désespoir l'ampleur des dégâts. Et puis, ses pupilles noirâtres examinèrent son vis-à-vis pour la énième fois, avant de lancer quelques propos, munie d'un ton enjoué. « Je suis impatiente d'y être, rien que pour rencontrer les enfants... Je pense sincèrement que ce sera une bonne journée. » affirma-t-elle, certaine concernant le fait que rien ni personne ne sera en mesure de la dépouiller de sa hâte qui l'entêtait. Fort heureusement pour la demoiselle, sa génitrice ne saura probablement rien quant à son projet d'évincer une journée de cours infernaux aux yeux de l'étudiante, au profit d'un geste bénévole. La doyenne serait certainement contrariée d'apprendre une telle chose, tandis que pour elle, les études demeuraient la priorité absolue. « Je suppose que j'emporte le cabas restant. » Agrippant fermement ledit cabas au creux de ses mains, elle patienta calmement afin d'obtenir un quelconque permission du brun, signifiant qu'ils pourraient tous deux quitter ces lieux.
© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 20 Sep - 23:04
Outfits + brun
Le ressaut. Mon dieu, son cœur. Tâm avait un court instant fermé les yeux, avec la conviction que certes son cœur avait eu un blocage succint dû à la surprise, mais il n'en décéderait pas. Mais c'était quoi cette manie qu'avait les gens de faire « tada!t'as eu peur ? C'était drole ! » Oui, mais... mais... non ! Il expira doucement une main sur le diaphragme, d'entendre dans ses cotes, un tatatam tam irrégulier. Mais bien sûr, comme à son habitude, au lieu de stresser comme un dingue, voir d'engueuler l'autre, il avait juste émis un sourire doux envers l'auteure de ce méfait invoulue probablement. La petite Nanako, telle qu'il l'avait observé ou entendu parler, ne semblait pas quelqu'un de méchant ou propice aux blagues débiles, comme ces abrutis de joueurs de baseball. Eux un jour, ça finirait mal. Peu importait, là n'était pas la question et encore fallait-il qu'il soit vivant au moment de la dite vengeance pour la mettre en application, parce que depuis environ deux mois on s'attelait un tout petit peu à le faire clamser sur place, entre une à trois fois par jour minimum. Pire qu'une chat, c'était pas neuf vies qu'il avait mais bien trois mille. C'est là haut qu'il devait jaloux, les mecs qui étaient morts du premier coup en oneshot.

Il lui donna un petit papier qu'il avait préparé exprès pour elle. Ne pouvant parler, il était quand même pour le fait d'être poli et courtois, c'était dans sa nature.Il rajouta néanmoins deux trois petites choses quand à la phrase de Nanako.

«  Tâm Lu Fheng. Enchanté. 3Eme année en arts, peinture et photographies. Pas besoin d'autant de formalité avec moi t'inquiète, je suis très posé comme gars. Prête pour te faire dévorer par des petits monstres de trois ans ? Tu es au courant de tout ce qu'on va faire ? 
Pardonne-moi de ne pas t'avoir expliquer, je suis muet. On va devoir communiquer soit en écrivant soit avec … la feuille que je te donne avec. J'espère que tu n'm'en veux pas trop pour cet inconvénient. Je sais que ça peut-être gênant. »


Il lui tend le morceau de feuille manuscrit, rebouchant le stylo et lui donne une autre feuille, A4 cette fois-ci, imprimé. Ni plus ni moins une suite de case avec certains mots et leur signification en signes, comme le « oui », « non », « ça va ? » « Très bien », « encore », « s'il vous plait », « merci », « pardon ». Les basiques mais qui seraient bien utiles à l'échange rapide entre les deux jeunes. Il espérait qu'il serait ouverte à cette différence. Après tout, rares n'avaient pas été les fois où il s'était confronté à l'intolérance ou la flemme des autres. Beaucoup n'avaient dejà pas le courage de parler la langue du pays normalement, alors leur compliquer la tâche... Il répondit à sa courbette par un signe de tête respectueux et un sourire plus franc, le visage naturellement serein et doux. Il se pencha de nouveau sur le bout de papier pour le retourner et écrire à ses phrases d'engouement un : « J'en suis persuadé. T'façon, vu comment tu as l'air adorable, je pense que j'vais passer une excellente journée, avec ou sans peinture dans les cheveux. » Il rit un peu, de manière discrête et lui passe une main sur les épaules, pour lui démontrer sa taquinerie, avant d'attraper fermement le sac de fourniture, qu'il chargea sur une épaule. De l'autre, il attrapa le saut de peinture blanc et se dirigea vers la sortie, en lui faisant un léger signe de tête. Il ferma l'atelier derrière lui, et rangea la clé dans sa poche. Ces derniers temps, ils ouvraient à des heures données, selon une règlement mis en place à cause de petits malins qui avaient cru bon d'emprunter indéfiniment du matos.

Le pas calme dans le couloir, les enchaînant jusqu'à être dehors, les parkings s'en suivirent, puis le trottoir. La petite école se trouvait au fond du quartier, dans une rue plus calme de Shibuya, en bordure, loin des immeubles de grandes entreprises et autres logos lumineux de fou. Il plaignait les gens qui habitaient des appartements en face de ces endroits. C'était un coup à chopper de purs migraines au final. Peu importait. Il garda un œil sur la route. Physiquement, il allait plutot bien aujourd'hui, ce qui était assez étonnant mais il n'allait pas s'en plaindre. Ne s'éloignant jamais de Nanako, ils passèrent de nombreux groupes, des travailleurs et autres personnes qui flânaient. Des adolescents un peu trop excités aussi , et il tira doucement nanako par l'épaule à un moment pour lui faire éviter un mec qui était passé un peu trop près. Drague de merde franchement. C'était quoi ces habitudes qu'ils avaient de bousculer les nana pour ensuite les draguer. Sans compter qu'elle n'était pas seule là... Abruti de punk à la con tiens... Tâm n'en fit pas cas, mais fit passer Nanako de l'autre coté. Il était temps qu'il arrive finalement. Ils passèrent le petit portail, ouvert à leur attention, et une aide maternelle, les accueillit allant fermer le portail du coup.

« Les enfants savent que vous venez, on leur a expliquer, ils sont très excités pour ceux qui vont être avec vous ! » Une petite femme de la trentaine très gentille et tout énergique qui tira le large sourire à Tâm. Cérémonial de courbettes à la japonaise. Bon, c'était pas que ça lui plaisait. En temps que Taïwanais, il avait toujours trouvé ça un peu trop respectueux, ou lèche-bottes, limite. Un ça suffisait non ? Un et deux et trois pour dire merci. Il allait se foutre un tour de rein, avec le sac énorme sur le dos. Madame s'il vous plait on peut rentrer, je vais perdre une vertèbre, qu'il pensait très fort.

Ils pénétrèrent dans un grand couloir coloré avec des dessins de scotchés partout, des vêtements d'accrochés, des doudous qui pendent des sacs et les chaussures dessous, parce qu'ici, on met des chaussons dans les classes. Tout était tout petit et trop mignon en fait, et ça ne dérangeait absolument par notre capitaine, qui adorait les gamins. Ne pouvant pas en avoir, sa maladie et le traitement par chimio l'ayant rendu stérile, il découvrait cet univers avec un certain point au cœur mais ça passerait. Il s'était fait à cette idée de toute façon. Quand certaines choses sont irréversibles, on finit par les accepter. Elles font toujours mal mais on finit toujours pas les accepter et avec le temps, les autres peuvent même se choquer, mais... n'est-il pas vrai que seuls sont qui ont l'habitude de morfler prennent les choses avec bien plus de force et de relativité, comme c'était une fatalité douce et immuable. C'était ainsi. Il croisa un petit avec Nanako, qui les regarda avec des yeux grands et ronds, et son sourire se fit présent, large et sincère. Le petit s'arrêta devant Tâm et lui donna une feuille, avec plein de couleur et des prénoms écrits tordus : « BIENVENUE ! »

Tâm rit un peu, trouvant ça adorable et le donna à Nanako pour lui montrer. Il posa ensuite le sac au sol et s'accroupit pour passer son bras autour du petit et lui faire un bisou sur sa grosse joue de hamster. Le petit, content, s'avança aussi vers Nanako. Bah oui, pour avoir qu'un bisou quand on peut en avoir deux. Tâm se releva et observa, conquis, la scène entre les deux. Cette journée s'annonçait agréable et naturelle, et rien que pour ça Tâm resterait en arts, et continuerait de se lever le matin. « C'est Owake, un de nos petits artistes. Ils vous ont fait ce dessin pour vous souhaiter la bienvenue. Ils nous ont demandé chaque jour depuis une semaine, quand vous alliez venir. Ils vous attendent à la grande salle de jeu. Nous avons tout enlever pour vous permettre de travailler dans de bonnes conditions. Vous me suivez ? » dit-elle avec un grand sourire. Avec un sourire pareil, Tâm voulait bien la suivre n'importe où, surtout si le sujet était la peinture. Il fit un signe de courtoisie à Nanako pour la laisser passer et lui emboîta la pas.


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