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 No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01]

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 7 Sep - 21:28
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
Tenue Il la sent comme une dingue dans ses veines. Il a juste envie de lui mettre une claque. Il ? Kiho. Assis sur cette espèce de table en cuir noir, un genou rabattu, on lui a pourtant dit qu'il devait allonger les jambes, mais il perd patience. Avec son « je trouve pas vos veines »et vas-y que j't'appuie partout pour trouver un endroit potable. Bah oui, j'ai pas de sang, tu savais pas. Et là, elle se met à faire une blague débile sur les vampires. « Vous avez pas de sang comme les vampires ! » Kiho baisse les yeux sur elle, dubitatif et plisse un œil. Qu'est-ce qu'elle raconte cette fille. Il devrait faire passer des tests psychologiques aux internes. Et s'ils en font déjà passé, bah ils sont nuls ! Comme cette pas aidée là. Kiho serre les dents et les doigts, elle lui a bien fait mal là ! Elle fait quoi putain, du point de croix ? Le fait de serrer le poing en fait ressortir une sur le coté, et PAF. Il ouvre sa bouche en fermant un œil et fout sa tête en arrière. Il va la frapper... Lui taper la tête au mur, peut-être mettre le feu dans ses cheveux ? Non, on se calme, juste une baffe ça devrait suffire. Il gonfle les joues, souffle fortement et regarde le plafond. Il a pris ses médocs, mais ça l'empêche pas de penser. Il a la peau tout fine, elle va lui déchirer à force de tout ces trous là. Et le sang s'écoule lentement dans les tubes en plastiques stériles. Déjà qu'il a pas trop bouffer, si en plus on lui prend du sang, il va pas faire le fier demain. Il a un jour de repos. Oui, ça arrive. Tous les dix milles ans, mais il renchaine sur trois jours à presque 14 h de traf, à cheval sur deux autres et on compte pas les dogsitting à la rambo qu'il a osé accepter. Il va se tuer avec ces trois chiens de guerre, il le sent. Vous avez déjà mis un militaire avec des bébés. Bah voilà, c'est Kiho avec les chiens, la grosse merde.

Il a déjà tout le poignet gauche de scotché de partout, trois petites compresses pliées. Elle lui a tout niqué cette folle, et là, elle ote l'aiguille, et lui colle un énième pansement. Mais son labeur est-il fini ? On lui avait juste dit de revenir pour un check up. En fait c'est un test c'est ça, pour voir s'il est faible ou pas ? Un docteur rentre et voit l'état des bras de Kiho. Il incendit l'interne, qui on le cache pas n'est vraiment pas jolie et fait rien pour s'arranger. Elle, elle fait la gueule et lui grogne dessus... Et Kiho qui assiste à ça en mode - What... ? C'est quoi cet hopital de fou...-  Le médecin s'approche et regarde ses poignets, qu'il attrape dans une main sans violence. « On peut pas vous laisser sortir comme ça, c'est quoi ce travail. Je m'excuse platement monsieur, je vous refais ça. » Et là CHRAK, il lui arrache tous les sparadra d'un coup. Mais putain ça va pas ! Il veut partir d'ici bordel, il s'est fait épiler l'avant bras et le poignet en deux secondes. Sérieux les filles comment vous faites ! Il a laissé sa tête retomber en arrière... Le médecin fait pareil de l'autre coté, et lui remplace par quelque chose de plus propre pour calmer les points de piqures. « Vous allez devoir une petite heure qu'on fasse les analyses et vous pourrez sortir. » Hein ??? Il regarde en coin l'horloge... 18h10... Ok, il avait la dalle, il était un peu tard et il était bloqué ici. Super et il peut faire quoi alors... Il fixe le plafond en pensant à des choses sympas comme la partie de lol qu'il pourrait peut-être faire ce soir ou bien mater un truc sympa sur le net, il sait pas encore, mais ses yeux se ferment … et … y'a plus de Kiho. Lui et sa capacité à s'endormir d'un coup, après cinq minutes de tranquillité. Il plonge net. Et dieu que c'est bon. En plus cet endroit est tranquille, il en profite sans le vouloir pour récupérer un peu de ces forces qui lui manque trop depuis quelques temps. Quand on vient le réveiller c'est pour lui filer un tas de papier et une ordonnance, des compléments caloriques, du fer, du magnésium et d'autres trucs pour qu'il remonte la pente. Il soupire. Ok, il ira les chercher. Il va finir chouter aux médocs à cette allure, ça le blase, mais s'il faut ça pour continuer de pouvoir bosser. Il verra bien le prix t'façon. Ça a toujours été ça le problème. Il se lève, renfile son cuir fin et sort de la pièce en baillant, se frottant un peu la tignasse corbeau qui lui devant les yeux. Il va mieux, il se sent bien là.

Il croise une infirmière assez jolie, une famille, deux, un papy qui sait plus trop où il est entouré de deux autres infirmières, Il toujours aussi mal partout, mais les antidouleurs il connaît, il doit lui en rester quelque part. Il passe devant le hall dans l'optique de sortir direction son placard sacré, quand il entend une voix qui lui fait tilt. Il plisse les yeux, se demandant s'il est fou. Possible, avec tout ce qu'on lui a fait aujourd'hui, il doit avoir des hallucinations. Il parcourt les patients qui attendent du regard. Bizarre, il reconnaît personne. Tu psychotes Kiho, va te recoucher. Et en fait non. Il se stoppe devant une silhouette de dos et cette tignasse, cette façon de bouger. Il plisse les yeux, penche la tête en se reculant et … oh. Il fait quoi ici lui ? Kellian. Ce mec, il a bossé avec lui dans une mission courte. La chose qui l'a marqué de lui c'est que ce mec est toujours là pour sortir une connerie et qu'il est agréable de bosser avec lui. Venant de Kiho, c'était un pur critère. C'était un type bien pour lui. Mais il foutait quoi ici ? Et il … a des problèmes ? Pourquoi la bonne femme en face de lui le regarde comme si elle allait lui retourner les oreilles à l’intérieur de la tête ? Kiho hésite un peu, il se décale un peu , près d'un distributeur. Il observe, les mains dans les poches. Ça semble tourner au vinaigre. De là où il est apparemment, elle ne veut pas qu'il sorte seul. Il doit avoir un tiers pour quitter les lieux. Kiho est un peu inquiet quelque part. Kellian est si mal en point pour qu'elle refuse qu'il s'en aille seul ? C'est pas un mome quand même, c'est quoi encore ce délire. La cousine de l'autre conne qui lui a fait Saw sur les poignets  ou bien ?

Sa langue passe nerveusement sur ses dents. Il aurait pu partir comme ça, c'est vrai. Tout le monde le fait après tout. S'en foutre des autres. Ouais mais Kiho c'est pas le monde, c'est juste un petit gars qui s'oublie trop quand l'autre est dans la merde et puis... ouais... non, c'est comme ça c'est tout. Faut pas toujours chercher une raison à ses actes. Il se gratte le front du bout de ses doigts fins et s'avance, vers son ancien collègue de labeur, un peu plus petit que lui, ce qui lui permet de se poster derrière lui sans le toucher, les mains toujours dans les poches, et il baisse les yeux sur la feuille. On dirait une feuille d'autorisation de sortie. Il sourit en coin. « Bah alors, je pensais que t'avais dépassé la maternelle ? Tu veux que ton grand frêre signe pour toi ? » Kellian avait deux ans de plus que lui en fait , il le savait , mais on s'en foutait non ? Elle était conne cette infirmière mais si. Plus grand, égal plus agé.  Kiho ou comment faire faire un sursaut à quelqu'un. Il sourit gentiment, et se décale pour poser une main sur le comptoir médical et observer Kellian en coin. «  Qu'est-ce que tu fais là... ça va pas ? »
Et l'infirmière qui dévisage toujours le brun, suspicieuse. Il la regarde et hausse un sourcil. « Cherchez pas de ressemblance, mon père était plus beau que le sien. Après, j'peux le laisser ici aussi, vous avez l'air de bien l'aimer... » Lui et sa gueule d'ange qui sourit à la nana de la quarantaine. Ouais, en fait elle a envie  de se débarrasser de Kellian, elle a du boulot. Il se penche, lui prend gentiment le stylo des mains et signe son nom dans le document, remplissant tout. Il lui redonne avec politesse et courtoisie et elle s'éloigne contente d'elle. Son regard se tourne vers Kellian, inquiet. Qu'est-ce qu'il fout là au juste...

Choi A. Kellian
Choi A. Kellian
I am the strawberry fonda
Pseudo : Miki messages : 5873 Yen (¥) : 5133 Avatar : lee dong yeol - Xiao - UP10TION DCs : Kyann ☽☆ London ☽☆ Shion ☽☆ nai ☽☆ Mika ☽☆ Ryoma ☽☆ Sasuke ☽☆ Dakota ☽☆ Haru ☽☆ Phoenix ☽☆ taiga ☽☆ Shinya ☽☆ Zero ☽☆ Candy ☽☆ Hyoga ☽☆ Hinata ☽☆ Inaho ☽☆ Dewei ☽☆ Dan ☽☆ meliodas ☽☆ Ace ☽☆ Tenma ☽☆ Wu Liang ☽☆ Seiha ☽☆ Tsubasa ☽☆ Nobu ☽☆ Ritsu ☽☆

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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Mar 8 Sep - 19:20
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
TENUE ■ Les cours de médecine étaient toujours super-intéressant, mais bien trop calme, je passais parfois pour un garçon turbulent, - ce qu’entre nous j’étais surement- mais j’aimais donner des coups de coude à mon voisin pour taper la discute et ce n’était pas simplement sur la terminologie anatomique, bien que ce soit tout à fait vital de connaitre un corps humain sur les bouts des doigts pour un médecin. Bon je ne compte plus le nombre de râteaux que je me suis pris par mes camarades un peu trop fermés et concentrés aux termes prononcés par notre enseignant, lui il devait me maudire. Je suis arrivé récemment et je semble totalement désintéressait de ce qu’il peut raconter, mais c’est faux, j’aimerais simplement qu’ils comprennent qu’on peut tout à fait apprendre avec un sourire ou en riant tout simplement, mais je dois être le seul à penser ainsi ! Quoique, j’ai quand même quelques alliés surement là par obligation, mais j’ai l’impression de retourner aux primaires avec les petits mots qui volent dans la pièce et les regards complices. Finalement le cours était terminé et à défaut de ce que certains pourraient s’imaginer, mon cahier contenait entièrement les écrits du professeur, comme quoi je peux bosser et m’amuser, rien n’interdit de faire les deux, il suffit simplement d’être doué pour jongler. Avant de quitter la pièce je tente de sortir mes médicaments de la trousse, non sans peine pour les avaler discrètement, dans les couloirs je gambade joyeusement -non pas comme Laura dans la petite maison dans la prairie, merci- regardant l’heure, je passe par la fontaine pensant y retrouver quelques connaissances pour sortir s’amuser, je ne tiens pas vraiment en place et rentrer aux dortoirs si tôt me donne l’impression de ne pas profiter de ma journée, j’ai envie d’aller manger un morceau, sauf qu’à chaque fois je dois rationner mes portions et faire attention à certain ingrédient se trouvant dans les plats, à mes yeux c’est une routine qui ne date pas d’hier donc c’est facile, mais pour les autres ça soulève parfois des interrogations au-dessus de leur tête et bien que je me fiche de les mettre au courant, je suis venu ici pour vivre une vie loin de mon statut de « patient » et de « malade » alors autant éviter de le communiquer si ce n’est pas nécessaire.

Ne dit-on pas « quand on parle du loup on en voit la queue » ? J’entrepris d’aller à la recherche de mes camarades quand ils se pointèrent tous ensemble. « Kellian, on va manger, ils ont sorti un nouveau burger, tu viens ? » Un large sourire sur le visage et je leur saute dessus en passant mes bras autour de leurs épaules, de quoi répondre à leur question de manière enthousiaste. « Bien entendu ! » Notre petit groupe, composé de cinq étudiants de filières différentes se mit en marche vers le restaurant. Je réfléchissais déjà au menu que je pourrais prendre essayant d’éviter un maximum les ingrédients qui m’étaient déconseillés, sur place je laisse les gars commander tour à tour pour finalement demander un Teriyaki Chicken Burger avec une ration de potato, me penchant pour leur demander de ne pas salé les ingrédients plus que l’apport du menu lui-même. Les gens ne comprenaient pas toujours mes demandes, mais le client est roi n’est-ce pas ? Trouvant une place isolée, nos plateaux en main, on s’installe en collant deux tables pour ne pas être éparpillés, puis mon téléphone se met à sonner et forcément c’est le genre de moment où le retournement de situation s’opère. Je me lèvre pour prendre l’appel à l’extérieur, ma mère. Elle me questionne sur ma santé bien sûre, sur mon intégration et tout ce qu’une maman aime savoir pour se rassurer du bien-être de son enfant. Je suis toujours souriant et enjoué, ce qui aide ma famille à ne pas s’inquiéter pour moi, je la comprends et je ne veux pas l’inquiéter, j’ai agi en égoïste en venant passé mes « derniers jours » loin d’eux, ils auraient pu ne pas l’accepter, mais pour moi ils l’ont fait.

Je reviens à ma table, ignorant le petit manège qui s’est mit en place pendant mon « absence » de quelques minutes, un simple jeu, une simple farce, sauf que ça ne se termine pas toujours comme on le pense. Je mange, croquant mon burger, mangeant quelques frites, sur le coup tout semble normal, mais rapidement je sens qu’un truc ne va pas et je soulève le pain pour remarquer une montagne de sel qui n’aurait jamais dû se trouver ici, mes frittes sont elles aussi recouvertes de ses petits grains blancs en masse et jaugeant mes camarades qui rigolent pensant que cela est amusant, mais même si je souris en ne voulant pas vexer leur taquinerie, je connais mon corps et les interdictions qui me sont justement exigé ne sont pas là pour faire joli, j’ai mangé en étant négligent et rapidement je sens que ça se retourne contre moi, pour certain ce genre de chose pourrait être « exagéré », mais ma santé est aussi fragile qu’un verre qu’on laisserait tomber au sol pour s’éclater en millier de morceaux. Avant que les effets du chlorure de sodium n’agissent je me lève en prétextant avoir une chose importante à faire ce qui n’est pas faux, pour me rendre à l’hôpital, je sais déjà que le médecin va me passer un savon pour ma négligence, mais je connais les risques que j’encours, la moindre défaillance dans mon système peut conclure à un arrêt cardiaque et même si je peux rester calme malgré tout, je n’ai aucune envie de précipiter ma mort pour une question d’alimentation ou d’imprudence. Sur place, bien que je ne sois pas à Tokyo depuis longtemps l’un des médecins connaît mon dossier pour l’avoir repris de son confrère coréen. Il faut peu de temps pour qu’on me fasse une prise de sang par précaution et après examen, on m’a fait attendre un moment pour voir si des effets indésirables venaient s’attaquer à mon organisme, mais tout semblait « normal » bien entendu j’avais l’habitude d’être sous surveillance, autant pour mon cœur que pour le reste de mes organes, ayant choisi d’être un donneur après ma « mort » je pense que les docteurs voient là une importunité de pouvoir sauver d’autres vies si la mienne venait à s’éteindre et je comprends tout à fait qu’ils se sentent concerner sur la globalité de mon organisme justement.

Il est tard et je suis sur le point de quitter l’hôpital, mais on ne souhaite pas me laisser le quitter sans une autre présence pour s’assurer que je vais bien, le médecin semble avoir insisté et l’infirmière ne semble pas lésiner sur cette obligation, sauf que je n’ai personne, pas de famille pour venir me chercher, mon petit frère doit déjà être au dortoir et il faut une présence adulte, puis entre nous je ne me vois pas vraiment appeler des potes pour venir signer les papiers d’autorisation de sortie, je tente donc de la convaincre que je vais bien et que j’ai de toute façon l’habitude de faire mes visites tout seul comme un grand, mais elle reste bouchée à mes paroles, me grattant ma chevelure blonde, je réfléchis, mais je ne vois pas comment la convaincre, mes sourires ne marchent pas et... Une voix retentit derrière moi me faisant légèrement sursauter, tournant la tête pour regarder le brun qui venait de s'exprimer, c’est sans peine que je le reconnais vu que nous avons déjà bossé ensemble. Je ne sais pas ce qu’il fait là, mais ça fait plaisir de voir un visage connu, puis même s’il nargue ma situation, j’avoue que je pense la même chose que lui, ce que j’appuie dans un nouveau smile approbateur. Par contre il me surprend à se faire passer pour mon frère, mais je ne suis pas de ceux qui vont se braquer, au contraire je rentre sans peine dans son jeu voyant là mon « sauveur » pour la soirée.

« Tu pensais aussi ? Tu es en retard, j’ai failli ne pas sortir d’ici, alors signe donc hyung ! » Un large sourire et l’infirmière semblent totalement déboussoler et pas convaincu par la non-ressemblance de notre physionomie. Au regard et à la question de Kiho je garde simplement une esquisse chaleureuse, en hochant la tête légèrement. « Ça va, t'inquiète pas ~ » L’infirmière douteuse fut doucement obligée de capituler devant les mots de mon « grand frère » non pas sans un soupir hésitant, mais je n’hésite pas à donner un coup de coude au brun signe de rouspétation, faisant genre d’entrée dans un échange taquin entre demi-frères tout simplement. Finalement les papiers sont signés et on se retrouve libéré de toute obligation, me permettant ainsi de quitter l’établissement. Attrapant le bras du brun pour le conduire à l’extérieur, à l’abri des regards qui pourrait trahir notre lien de parenté inexistant, je ris de bon cœur une fois sous le ciel sombre de la nuit tombante.

« Bon sang, tu m’as sauvé la mise, j’aurai surement dû passer la nuit dans le hall si tu n’avais pas été là, merci « hyung » ! » Je lui tire la langue avant d'étirer mon corps, ça fait du bien de sortir prendre l’air après avoir été enfermé des heures dans une pièce. « Qu’est-ce que tu faisais ici, tu es malade ? » Je le questionne d’un ton naturel n'ayant pas vraiment répondu à ses propres inquiétudes, mais pour le coup j’ai un peu mis de côté ma propre santé, s’il venait à me questionner à nouveau dessus je pourrais toujours être plus explicite, mais pour l’instant je me contente de regarder l’heure et... « Il est plus tard que je pensais... Je me demande si j’arriverai à temps au dortoir. » Je parlais surtout pour moi-même plus que pour en informé Kiho. « Faudrait que je trouve un moyen de te remercier pour aujourd’hui. Tu n’étais pas obligé de faire ça~»

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 9 Sep - 1:57
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
[je tiens a préciser que tu m'as forcé à consulter -le Coréen pour les Nuls- pour trouver la définition du mot Hyung ! » XD]

Kiho sourit en coin en complétant le papier, alors que Kellian lui mettait un petit coup de coude. Quoi il a un problème le petit frêre. En fait, il sourit encore plus intérieurement de voir que le blond l'a suivi dans son mensonge et joue totalement le jeu. C'est aussi ça qu'il avait apprécié chez lui... sa manière de s'adapter super vite et de manière positive. Lui qui n'avait pas souri depuis un petit moment déjà, il lui suffisait de rester quelques secondes à coté de ce mec pour qu'il lui tire le smile sincère. C'était une qualité énorme pour Kiho. A peine le stylo lâché et une feuille chopée au passage qu'il se sent tiré vers l'extérieur. Woh doucement, il est pas frais lui, visiblement moins que Kellian on dirait, qui a l'air d'aller bien. Au moins, il rit de cette petite mésaventure, c'est mieux que d'être énervé comme beaucoup de gens. Purée oui mais lui on lui a pris du sang et en plus, il a pas bouffé depuis... il sait plus, il a mal au crâne là. Il baille un grand con, levant les yeux sur les grands murs de l'hosto, et se frotte la moitié du visage, se retournant pour voir si quelqu'un les suivaient. Personne. Kiho sourit plus franchement quand il lui voit tirer la langue. Toujours le même cette andouille. Qu'est-ce qu'il a encore foutu pour finir aux urgences lui ? Et c'est lui qui dit ça ?

«  J'ai vu qu'elle te lâchait pas, je me suis arrêté , c'est rien du tout tu sais. J'ai pas pour pour habitude de faire les choses pour avoir autre chose en retour. » Il continue de le surnommer et Kiho ne le prend pas mal, il trouve ça même drôle,  et puis c'est lui qui a lancé le jeu, donc il assume. Ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas appelé grand frère... même si c'était coréen, il l'avait compris. A force de faire des boulots dans tous les coins et de fréquenter des immigrants sdf aussi, forcément qu'on finit par comprendre certains choses.

La question problématique vient alors... Kiho tire machinalement sur une de ses manches de manteau pour cacher ces putains de pansements, qui donnent presque l'impression qu'il s'est tranché les veines. Il va encore s'épiler en enlevant les sparadra. Quoi que vu que l'autre l'a déjà fait tout à l'heure pas sûr qu'il reste grand chose à arracher. La peau peut-être ? Il tombe en kit le brun, donc pourquoi se formaliser n'est-ce pas ? Se trancher les veines... Faut être taré. Ça laisse des traces, et puis merde, ça doit faire super mal, sans compter que c'est nul comme technique pour arriver à ses fins, paraît que ça marche jamais sauf si... mais ça va pas de penser à des trucs pareils. On s'en fout, t'as rien de tout ça ! Tu t'es juste fait … trouer les poignets voilà. Stigmatisé par des seringues, wouh, et demain, on fait les fesses! Oui! Comment ça le christ il a pas eu les fesses. Oui bah, on fait comme dans les films, on revisite la chose quoi. Dire ce genre de phrases quand on parle de fesses, ça devient douteux. Kiho, arrête de penser, tu n'as plus assez de sang, ça doit pas bien irriguer là haut. La vérité, c'est qu'il est mort, il a faim et il a mal. Le combo qui tue.

« Disons que j'ai fait un petit malaise... » Il sourit doucement à cette phrase et ça se voit à trois kilomètres qu'il est épuisé, mais pas une fatigué normale... celle qui vous dit non d'un coup et y'a plus personne. Pas la fatigue où on râle, où on a la flemme. Non celle là, elle vous laisse pas le temps, elle vous donne l'impression d'être usé, d'avoir les joues qui chauffent, les mains faibles et... enfin ouais , si tu mangeais plus aussi, ça irait mieux.

Il leva les yeux sur le ciel qui commençait à perdre en clarté...le soleil n'était déjà plus là. «  Si tu veux j'habite à coté, tu dors chez moi et tu repars à ton … dortoir demain ? S'ils voulaient pas qu'tu sortes seul, c'est qu'ils ont peur que tu n'ailles pas bien sur le chemin du retour j'me trompe ? Donc, tu restes avec moi. Faut juste que je passe par une épicerie de nuit pour acheter à bouffer, je suis un peu affamé. Je mangerais moins les prochains jours, j'm'en fous. J't'invite pas les placards vides. Tu viens ? Et... enfin... si tu veux qu'on parle de tout ça, on le fera chez moi, posés... Je suis pas sûr de tenir debout encore longtemps tu sais... »

Pourquoi cacher qu'il n'était pas au mieux de sa forme ? De toute façon, Kellian connaissait un peu son niveau de vie. Il savait qu'il ne roulait pas sur l'or et qu'il habitait dans un bouiboui étriqué, rien à voir avec là où le blond devait vivre, il le savait, mais il n'avait rien d'autre à lui offrir, et … bah oui... Kiho n'avait pas envie de voir demain dans les journaux que le blond avec trépasser en trébuchant sur un gros caillou, genre un chien. Tu dis n'importe quoi. Tu sais au moins où tu vas ? Kiho s'était décollé du mur, pour partir en direction de... merde non, c'est pas par là, il fait quoi. Il fait demi tour et montre une rue au loin, à prendre. Le pauvre Kellian avait du le voir faire volte face, cherchant son chemin alors qu'il était sensé connaître la ville comme sa poche. Oui , bah oui, hein, il est fatigué bon ! Plus inquiet pour son camarade d'ailleurs que pour lui-même en dépit de cette faiblesse grandissante qui lui envahissait les muscles, il se retourna, marchant un peu à reculons, les mains dans les poches. « Tu me dis si tu te sens pas bien ok ? » Il eut un sourire gentil, le visage qui allait avec. On ne le referait pas, cet éternel fauché bienveillant. Un passage piéton, puis deux et il entra dans une epicerie pour prendre ce dont il avait besoin... Ouais, tout du moins essayer, parce qu'en réalité, après deux pas fait dedans, sa tête tourna et il posa une main à plat sur une des vitrines, pour se tenir le visage de l'autre main... merde... ça tournait un peu. C'était pas le moment... On inspire et on expire, ça va passer, oui oui. Il s'adosse alors à un distributeur, se passant une main sur le front. " Excuse moi deux minutes... j'attends qu'ça passe..."

Le regard brumeux, la peau pâle... il n'allait pas bien c'était certain. Sauf qu'il devait tenir pour rentré chez lui. c'est à lui qu'il aurait du faire signer un papier d'accompagnement pas au blond.... "J'suis désolé..." qu'il dit à mi voix. Il culpabilisait? Bah oui, carrément. Il l'invite chez lui et c'est lui qui fait un malaise alors que c'est lui qui est sensé prendre soin de lui. bravo. ça ne durait jamais trés longtemps. Il ferma les yeux un instant, reniflant un peu. il finit par s'accroupir, les coudes sur les genoux et respirer calmement. il fallait qu'il bouffe, il ne pouvait plus repousser. Dès qu'il se relèverait, il achèterait ce qu'il faut.

Choi A. Kellian
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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Mer 9 Sep - 21:40
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TENUE ■ Je suis chanceux, ma bonne étoile -enfin si je puis dire- veille sur moi en mettant sur ma route mon ancien collègue de boulot, certes il est vrai que nous n’avons aucune ressemblance, je suis Coréano-Irlandais, il est japonais, aucune similitude jusqu’au bout des ongles haha, mais il faut croire que l’infirmière voulait finalement ne pas tourner autour du pot pendant des heures, elle savait que je ne serai pas resté sage dans le hall de l’hôpital toute la nuit, j’aurai tapé la discute aux malades jusqu’à les rendre encore plus mal en points, j’aurai traqué mon médecin jusqu’à ce qu’il trouve un moyen de me sortir de là, j’avais conscience qu’une partie de ma vie tournée autour de ses visites, de ce grand bâtiment au mur blanc avec des gens en blouse blanche et en fait il y a trop de blanc ici, on se croirait au paradis où... Bon je ne vais pas précipiter ma chute hein, mais en attendant je suis bien content d’avoir un grand frère, bien qu’il soit plus jeune... Si la madame elle faisait son boulot jusqu’au bout, elle ouvrirait le dossier de Kiho pour y découvrir le pot au rose, par chance, ce n'est pas le cas. Une fois qu’il eut signé les papiers je le tire à l’extérieur sans vraiment penser qu’il était là PEUT-ETRE pour une bonne raison, non je me la joue bourrin en lui laissant pas le choix que d'hausser le rythme de ses pas pour enfin se retrouver sous la nuit tombante, a l’air frais. Agréable en effet, mais je ne peux pas m’empêcher de rire malgré tout sous ce petit cinéma qui vient de s’opérer, je suis comme ça.

Il est toujours aussi altruiste, mais je trouverai le moyen de le remercier tout de même, je ne suis pas du genre à me prendre la tête donc s’il dit qu’il ne fait pas ça pour obtenir quelque chose en retour, je le crois et n’insisterai pas. Mais d’une manière ou d’un autre je suis sûr de pouvoir lui rentre sa gentillesse et l’aide qu’il m’a apportée, je verrai bien le moment venue, pour l’instant je me contente de hocher la tête en faisant un signe de « ok » avec mes doigts pour montrer que j’ai bien compris ses paroles et que j’approuve malgré tout, je suis le même que lui sur ce point-là, je n’agis pas en souhaitant une chose en retour, donc je ne peux pas le contredire. Mais je suis curieux de savoir ce qui faisait là lui aussi, il n’est pas venu pour promener et ça tout le monde le sait, de plus je ne suis pas aveugle et je peux voir à son visage qu’il ne pète pas la forme, je ne m’y suis pas attardé avant trop occupé avec cette histoire de feuille de sortie, mais il semble au bout de sa vie, si vous me permettez l’expression. Je sais que Kiho a un traintrain loin d’être facile et quand il me parle de malaise je comprends tout de suite qu’il a encore trop forcé ou rien mangé ? Je ne vais pas lui sortir des phrases bateaux, ce n'est pas mon genre ça non plus.

« Tu es irrécupérable mec ! » Je souris comme un idiot, mais ça ne veut pas dire que je ne prends pas au sérieux sa situation ou son état, disons simplement que je préfère garder une atmosphère détendue plutôt que l’alourdir en parlant de nos problèmes peu joyeux. Mais j’ai un autre souci qui vient se mettre sur ma route, je dois traverser plusieurs quartiers avant de rejoindre le campus et je ne suis pas certain de l’atteindre à temps, mais dans ma tête j’élabore déjà des plans pour tenter d’y arriver malgré tout, je ne peux pas courir donc... prendre un taxi ? Ou le bus ? Appeler mes colocataires pour qu’ils m’ouvrent les portes ? Hum, escala... Non, on oublie cette option de suite, sinon c’est retour à la case hosto et cela sans toucher d’argent comme dans le monopoly, je n’ai pas très très envie. Mais une autre option s’offre à moi alors que je lève le regard vers Kiho.

« Oh ! Sérieux ? Je ne voudrais pas m’incruster. » Les mots qui diffèrent totalement de mon expression faciale qui dit « je viens, je viens ! » En fait je suis curieux de découvrir l’endroit où il vit, je suis toujours emballé par les nouveautés, dormir chez quelqu’un, en apprendre plus sur lui, je trouve tout ça excitant d’une certaine manière, puis il marque un point. Je suis censé être sous « surveillance » j’oublie parfois les choses les plus importantes, mais autant ne pas trop jouer avec le feu comme on dit. Pour ce qui est de parler je suis toujours open, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai dormi chez quelqu’un, en fait je crois que ça n’est jamais arrivé. Je squattais chez mes amis quand j’étais au collège, mais mes parents n’étaient jamais rassurés et me demander de rentrer pour que je ne fasse pas de crise chez des « inconnus » qui ignorent tout de ma santé. Puis j’ai passé plus de jour à dormir entre ses quatre murs blancs que dans ma propre chambre tout au long de ma vie et j’aime en profiter pour découvrir d’autre « horizons » maintenant que j’ai obtenu une certaine liberté.

« Je m’incruste alors ! Et allons-y, je ne suis pas certain de pouvoir te porter si tu venais à t’écrouler tu sais~ » D’ailleurs je lui offre un regard perplexe en le voyant agir, partant d’un côté, faisant demi-tour, il m’avait l’air totalement à l’ouest... Je le fixe, silencieux, le visage neutre, mais un sourire s’affiche et je pouffe littéralement devant ce spectacle, le rejoignant pour tapoter son épaule. « Tu sais plus où t’habite ? Tu as vraiment besoin de reprendre des forces parce que là, t’es en stand-by Kiho. » Mon ton est doux, mais amusé, malgré la pointe de sérieux qui se mélange à mon expression, je ne suis pas un idiot et le voir ainsi m’amuse peut-être sur le coup, mais ça n’enlève pas le côté inquiet pour sa santé, j’ai juste tendance à ne pas le mettre en avant, tout comme je le fais sur les choses me concernant.

Je le suis au pas, le voyant se retourner pour me parler. « Ne t'inquiète pas, ça devrait aller, pense surtout à toi, ne t’écroule pas comme une merde sur le trottoir hein~ » Je le taquine un peu, mais je ne me doutais pas qu’une fois arrivé à l’épicerie il irait réellement pas bien, le voyant se tenir pour ne pas tomber, sa tête semble tournée, il va me faire un nouveau malaise là. Je deviens rapidement sérieux, le voir devenir blanc n’est pas du tout amusant, je l’observe s’appuyer sur la machine, il s’excuse, pourquoi ? Ce n'est pas sa faute, je soupire en m’accroupissant à son niveau, le regardant quelques secondes, avant de lâcher. « Je reviens. » Rentrant dans l’épicerie, je fais le tour pour prendre pas mal de choses caloriques, du sucre, à boire aussi, puis je ne lésine pas en jetant tout ce que je peux trouver dans le panier, je ne mets pas longtemps à faire les courses ne voulant pas laisser le brun seul trop longtemps. À la caisse je vide tout pour faire signe de faire « vite » jetant un œil à l’extérieur. Payant rapidement, je sors les sacs en main avant de m’accroupir de nouveau face à lui. « Tient, mange ça et bois. » Je lui tends un soda et lui montre le sac rempli de choses sucrées. « J’ai trouvé comment te remercier, je vais faire gonfler ton ventre tout plat~ » Je lui souris en posant ma main sur son front. « Tu es blanc comme un cul, sérieux. Tu fais flippé, on dirait un zombie. » Je suis sympa hein ? Mais bon, au moins il peut prendre des forces.

« Mange ce que tu veux, j’ai pris la réserve, faut que tu nous conduises chez toi, je n'ai pas l’intention de dormir à la belle étoile tu sais. Quoique... » Je lui tire discrètement la langue, mais je pense que je vais devoir faire attention à lui moi aussi, on devra surement veiller l’un sur l’autre ce soir.

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Ce message a été posté Jeu 10 Sep - 2:10
NO WAY. COME WITH ME.
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Irrécupérable. C'était le bon mot, et dans tous les sens du terme au final, parce que que ce soit physiquement ou mentalement, il y avait à faire. Nanako avait bien tenté de le remplumer un ou de s'inquiéter, mais elle était l'irrémédiable petite sœur de cœur, et il lui cachait beaucoup de choses, préférant s'occuper d'elle que de la laisser s'inquiéter pour lui. Il y avait trop à porter et elle avait le cœur trop gros. Elle aurait pu lui offrir le monde qu'elle l'aurait fait en toute inconscience, et ça, il ne voulait pas. Il avait pour principe de n'obtenir les choses que par la sueur de son front ou par de bonnes actions sincèrement données, et non en quémandant son existence sous une énième gentillesse ou pitié -bien que pour Nanako, ce n'était pas de la pitié-, elle était juste foncièrement adorable. A peu comme Kellian en fait. C'est marrant comme la vie vous apporte des personnes que vous ne choisissez pas, en bien ou en mal. Avec Kiho, c'était tout ou rien, mais faire son marché dans l'humanité était parfois douloureux. Aux yeux du brun, tout relation sincère, peu importait sa nature, se devait d'être en partir faite de concession, de sacrifice ou d'entraide. On ne construit rien à être égoïste, et être altruiste pour lui ne le rendait pas faible ou soumis pour autant... quoi que parfois on se demandait son état général. Et oui Kiho, mais on ne doit jamais abuser des bonnes choses où elles finissent par te tuer et bien souvent quand on propose son aide, on tend la main, les gens vous prennent le bras entier. Et c'était ça qui commençait à totalement le ruiner. Il était payé une misère souvent pour des tâches qui en méritaient le double. Des heures sup souvent non payées et il ne pouvait pas contesté certains patrons ou c'était toute sa paie qui partait en flammes. Il mentirait s'il n'avouait pas bosser le tiers du temps au noir, mais il fallait bien vivre aussi. Alors il fermait sa gueule et s'exécutait au détriment de son corps qui lâchait prise. Même s'il était sorti en vrac, le sourire et la bonne humeur du blond lui faisait du bien, il le savait, autant qu'un bon sandwish. Il avait besoin de ça aussi mais c'était un luxe rare pour Kiho de rire ou sourire à tout bout de chant. Ce mec avait du mérite... Sûr que s'il tombait, sachant que Kellian sortait lui aussi de l'hosto, il ne pourrait pas le porter. Encore moins s'il tombait sur le passage piéton pour se faire rouler dessus ensuite. Ne pensez pas qu'au Japon, les bienséances sont de mises. Certains pensent que le peuple est trop nombreux et ne se gênent pour favoriser la sélection naturelle. Ouais mais non, on se calme, on va gentiment tenir sur ses jambes jusqu'au distributeur là. Voilà. Il tint, pour finir accroupi. Entre la syncope, le pot de farine humain tant il était pâle et parkinson. Il réussit à se calmer un peu mais il était clair que son corps lui faisait comprendre qu'il n'était plus du tout d'accord avec sa façon de le traiter. Pourtant il avait pris soin de répondre à toutes les petites boutades de Kellian avec un sourire amusé, appréciant sa manière de détendre l'atmosphère, pas non plus dupe, il avait connu Kellian au taf, il savait que ce n'était pas un niais, et qu'il avait compris. Mais il avait cette espèce de magie qui rendait la bonne humeur contagieuse et sa compagnie foutrement agréable. C'était le genre de mec qu'on aurait pu produire en série pour ramener la joie dans le monde, que ça l'aurait même pas choqué. Il devait avoir une pile spécial pour ça dans son corps.

Sauf que quand Kiho se sentit vraiment mal, Kellian changea de visage. Dieu merci, il était là. Les rôles se complétaient pour le coup. S'il y avait un Dieu alors Kiho se mettrait à le prier, parce que pour le coup, le blond était franchement une bénédiction. Bien qu'il ne comprit pas pourquoi il s'éloignait. Kiho se recroquevilla un peu sur lui-même à l'entrée de l'épicerie, le crâne dans les mains, fermant les yeux, se concentrant sur le silence de la rue... même si quelques rues plus loin, les voitures passaient masse. Une Tokyo qui ne s'arrêtait jamais, mais pour le coup, là, c'est Kiho qui était sur pause. Ses doigts frottèrent lentement son crâne à travers ses mèches... Respirant lentement, il essaya de ne pas basculer vers l'avant. C'était dur de tenir. Et quand il revit venir Kellian avec des poches de courses, la culpabilité le prit, sa gorge se serrant, quand il lui proposa à boire et un truc à manger... «  Kellian... serieux.. » Ses mains hésitantes sous le malaise attrapèrent en douceur ce qui lui tendait. Il posa carrément son cul au sol sur le béton froid et ouvrit le soda, le souffle tremblant sous le manque de force. Il avait l'impression d'être frigorifié sous l'après coup de cette faiblesse. Il sourit en secouant la tête. Ce mec était aussi irrécupérable que lui dans un sens. Il lui avait dit que ce n'était pas nécessaire de le remercier et lui, il avait gardé ça dans un coin pour le ressortir au moment propice. Couillon ! Il avala une gorgée de soda, plus longue que prévu. Ce que c'était bon d'un coup, il avait l'impression de se pulvériser de la boisson dans tout le cerveau. Ses yeux fatigués se posèrent sur barre chocolatée qu'il avait saisi dans les doigts de son acolyte et l'ouvrant, franchement touché par son comportement à son égard : « T'es borné putain... c'est quand qu'tu m'épouses... ? » rit-il en lui jetant un regard taquin et amusé, avant de mordre dans la nourriture sans se faire prier. Son estomac hurlait plus bas, comme un gosse à qui on a piquer son doudou et qui le voit au loin, près à tout défoncer pour l'avoir. Tout en mâchant, Kiho se frottant le visage et regarda plus clairement Kellian. « Hey tu manges aussi hein ? J'culpabilise déjà que tu aies dépensé de la tune pour me nourrir... » Et ça se voyait en plus qu'il s'en voulait. Il aurait pu au moins tenir jusqu'à chez lui quoi, c'était pas si compliqué quand même, mais non... quelle merde, il se sentait à son tour redevable. Ils n'allaient jamais s'en sortir à cette allure. Quoi qu'en soit, il s'en foutait un peu de toujours être obligé de voir Kellian pour payer les dettes mutuelles qu'ils risquaient de s'imposer juste par principe. «Et il a quoi mon ventre ? » Machinalement, il s’assoit en tailleur et soulève son tee shirt, pour regarder. Ah ouais, en effet, il était plat, mais ho, il n'était pas … maigre, enfin pas un truc de gonzesse quoi, le taf ça forge faut pas croire. Et là son ventre se met à grogner, du genre -j'en veux d'autres!- Kiho ne peut retenir un sourire qui se transforme en léger rire, la main sur le visage. Trollé par son propre corps. Ok, c'est une conspiration aujourd'hui c'est ça ? « Arrête de critiquer mon corps, t'entends pas, tu le vexes là. Et … » Il manges cash le reste de la barre chocolatée, se transformant en hamster humain mâchouillant et avance sa main à coté du visage du blond, observant attentivement la différence de couleur de peau. Il avale sa denrée sucrée et fait oui de la tête en récupérant sa main après cette étrange manège. « Ouais, je suis plus bronzé que toi d'abord. »

Il plisse un œil, parce que mine de rien, il en a peut être un peu trop avalé d'un coup, ça passe pas très bien. Et puis à force de pas bouffer, son estomac ne lui permet pas non plus de faire d'énormes repas, donc il va devoir faire gaffe ou c'est l'indigestion direct. Il prend le soda et boit pour faire passer tout ça, une main sur son ventre, puis il souffle... Il n'est pas encore remis, mais il s'appuie au mur, une main sur le mur. Il souffle encore une fois, et teste son équilibre deux secondes, en profitant pour jeter le papier juste derrière, le soda dans la seconde main... Ok. « T'inquiète. T'façon, j'te laisserai pas dormir dehors, j't'ai promis un lit. » Un visage fatigué mais quelque part heureux de cette présence... il sourit gentiment comme une énième habitude. « Je te remercie pour... » il baisse les yeux sur les provisions et regarde ailleurs, souriant un peu plus discrètement, se raclant la lèvre d'une canine, perplexe, ne sachant pas quoi dire. « Enfin tu vois ce que je veux dire ... » Ça le gênait vraiment qu'on l'aide de la sorte, même si c'était Kellian. Il se sentait quelque part … pas dépendant.. mais un peu pathétique. Oui c'était le mot , et même s'il le vivait mal, il appréciait le geste. Vraiment. Il ferait donc en sorte que Kellian passe la meilleur nuit possible. De toute façon, il ne bossait pas le lendemain, donc un luxe depuis pas mal de temps, alors même s'il devait le veiller la nuit pour s'assurer qu'il se remette bien de l’hôpital, peu importait. Et cette manie de tirer la langue là. Il va lui chopper entre les doigts un de ces quatre, histoire qu'il la rentre avant qu'elle n'attrape un rhume. « ça sent la pluie en plus, autant pas traîner. » Ouais enfin, facile à dire, toi et ton corps en kit. Un coup à chopper la maladie, de rester sous la flotte, même si les orages d'été étaient plutôt chaud. Mais non. Sans façon.

Kiho prit quand même son temps, histoire d'être sûr de ses pas. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas lâché prise comme ça. Et devant Kellian en plus, bravo. Pourquoi faire les choses à moitié hein. Calmement mais sûrement, ils arrivèrent aux ruelles qu'il connaissait bien. Trop bien justement. Kiho s'approcha de Kellian et posa une main sur son bras. Le temps du passage critique, Kiho avait totalement changé d'attitude, refoulant son mal être pour prendre une assurance certaine. Fausse ou non, il avait pris plus de sérieux. Il jeta un regard derrière lui. La routine. Ils devaient passés un alcoolo habituel, les deux putes sans que Kellian se fassent aborder et agripper sans manière, et la concierge, et il passait sur les imprévus parce qu'il y avait toujours des imprévus. Il lui fit un signe de chut, en posant son doigt sur sa propre bouche. « Ok, on arrive au passage critique...J'espère que t'as neuf vies comme les chats... » blagua-t-il, mais il était sérieux pourtant. Un coup d’œil en arrière, encore une fois. Il était pas là ce con de proxénète... non c'est bon.  « J'habite pas dans un endroit... très ...respectable, donc autant rester discret, sinon je vais encore m'faire épingler pour le loyer ou un autre truc dégueulasse. J'ai pas envie que tu te barres en courant non plus. Tu restes à coté de moi et on trace au deuxième étage. Y'a des bestiaux pas net qui traînent dans les couloirs, tu les touches, ils sont blindés de parasites.»  Ragoutant hein. Autant ne pas lui mentir, cet immeuble, hormis les appartements des locataires un peu maniaque comme lui, était juste pourri et miteux à souhait. « Je finirai mon malaise là haut. Attends, donne, on va éviter le vol à l'arraché aussi. » Il lui prit les poches de nourriture, les enroula à son poignet, qui au passage, le tua vu qu'il avait oublié qu'il était blessé. Sans attendre, il avança vers la petite cours où l'alcoolo les regarda passer, reluquant le nouveau et les deux putes en firent autant avec un large smile sur les lèvres. Kiho leur jeta un regard , un bref non de la tête et elles soupirèrent en levant les yeux au ciel. « Oh t'es pas drôle Kiho, partage un peu putain ! » Partager ? C'est mort. Il n'avait ramené Kellian chez lui, pour qu'elles lui refilent de l'herpès, des poux, ou je n'sais quelle autre mocheté. Ils les aimaient bien mais pas à ce point. Kiho ouvre la porte, entre dans le hall lentement, entendant la grosse concierge rire grassement, le sol collant du carrelage jamais lavé se voyant d'ici. Par expérience, Kiho, marche sur le coté du hall, dont on voit encore les carreaux, et passe super vite, en mode ninja, laissant la grosse vache se faire peloter par on ne sait quel locataire qui paie en nature plutôt qu'en tune. Quelle horreur. Il préférait mourir dix fois que de tourner les yeux vers la porte ouverte de cette pauvre folle qui s'envoyait en l''air devant tous les passants. Puis il contourna un couloir, sans toucher les murs verts bizarres, beiges ou gris. Ils n'avaient jamais chercher à savoir ce qui traînait sur les bases des murs et on pouvait y croiser des cafards par dessous certaines portes, d'autres endroits puaient horriblement.

Kiho s'arrêta, tira le foulard long et noir qu'il avait d'accroché à la ceinture, derrière sa hanche gauche. Un truc qui servait toujours, même au taf pour la poussière ou des conneries du genre. Il se retourna, remonta son col de tee shirt sur son nez, puis s'approcha pour passer le foulard autour du visage du blond. Il savait très bien pourquoi il faisait ça. « Tu le gardes jusqu'à ce qu'on soit au couloir d'au dessus ok. Y'a des moisissures dans la cage d'escalier. Évites de trop respirer... »L'immeuble était vétuste. Les chiens se mettent à aboyer. Kiho tourne la tête, puis pousse de l'épaule la porte de la cage d'escalier aux murs de crépit qui s'effritent, et aux marches de béton. Au moins la lumière ne déconne pas, mais bon, l'air est acide, et ça pue la pisse. Certains ont la flemme de sortir les clébards.

Il monte les escaliers s'assurant que Kellian suit et que ça allait, même si ses jambes à lui commençaient à lui faire la nique. Il tiendrait.. Cet étage du rez de chaussée était une vraie saloperie. Il ouvrit rapidement la porte du second étage, laissant passer Kellian. Le couloir était tout à fait respirable ici. Le sol n'était pas trop crade non plus, et les murs étaient potables. Le brun posa sa main sur le bas du dos de Kellian et lui ota son foulard du bout de l'index... « ça va aller ?Je suis désolé pour ce que tu as vu... Ça va mieux à partir de là... viens. »Inquiet? Bah oui, vu ce qu'il lui a fait traverser. Il avance vers le fond du couloir, ouvrant même la fenêtre du fond pour aérer un minimum, et ouvre la dernière porte, bleue. La 217. Il entre dans un endroit étriqué, mais propre et étonnamment agréable comparé à ce qu'ils ont traversés en bas. Il vire ses pompes en ouvrant un placard pile à coté de la porte. « C'est pas grand, j't'en avais parler. Tu peux mettre tes chaussures là, mets toi à l'aise... c'est pas le grand luxe, mais bon... » Pas de frigo, pas de gazinière, il faisait comme il pouvait. Une minuscule salle de bain-toilettes derrière la porte, on ne la voyait pas au début. Un long couloir, un bureau , un lit , des placards un peu partout et une fenêtre. Rien de grandiose. (cf rappel photo). Kiho, pousse un peu l'écran de son ordi, et pose les poches sur le bureau puis vire son blouson. Il croise de très près Kellian, faut dire que la place est réduite, puis il enclenche les six verrous de fortune. Aucune envie qu'un taré du coin se pointe. C'est plutôt silencieux ce soir... ça va. Parait que le voisin a déménagé. Tant mieux. « Euh.. bah voilà, c'est chez moi... pose toi, fais comme chez toi. » Une douleur lui traverse la tempe et il pose sa main contre le gros placard de l'entrée. oh...

Choi A. Kellian
Choi A. Kellian
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Pseudo : Miki messages : 5873 Yen (¥) : 5133 Avatar : lee dong yeol - Xiao - UP10TION DCs : Kyann ☽☆ London ☽☆ Shion ☽☆ nai ☽☆ Mika ☽☆ Ryoma ☽☆ Sasuke ☽☆ Dakota ☽☆ Haru ☽☆ Phoenix ☽☆ taiga ☽☆ Shinya ☽☆ Zero ☽☆ Candy ☽☆ Hyoga ☽☆ Hinata ☽☆ Inaho ☽☆ Dewei ☽☆ Dan ☽☆ meliodas ☽☆ Ace ☽☆ Tenma ☽☆ Wu Liang ☽☆ Seiha ☽☆ Tsubasa ☽☆ Nobu ☽☆ Ritsu ☽☆

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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Jeu 10 Sep - 19:15
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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
TENUE ■ J’ai passé presque vingt ans à faire des allers-retours à l’hôpital, pour de courtes durées, de longues durées, de simples passages préventifs, j’ai vécu dans ce lieu où des gens tombent malade, meurs, pleurs, ris aussi pour les heureux évènement, mais cris surtout à l’injustice, je ne suis pas aveugle à la souffrance des gens, j’ai vécu avec. Je n’étais qu’un petit garçon quand mon cœur a décidé de s’imposer comme étant du verre brisé, j’aurais pu moi aussi demander « pourquoi moi ? » mais j’étais trop jeune pour comprendre et avec les années tout est devenu une évidence, je l’ai accepté avant même d’en comprendre ma sentence. Aujourd’hui j’ai tendance à être ce gars qu’on penserait idiot à sourire sans arrêt, celui qu’on semble pouvoir manipuler ou encore me piéger, mais je ne suis pas idiot, juste très avide et gourmand de la vie, certain dirait que je suis malchanceux, moi je dis que grâce à ce compte à rebours je peux comprendre ce que « vivre » veut réellement dire. Être proche de la mort n’est pas une malédiction, c’est simplement qu’il faut savoir combler aux minimums soixante ans dans une année, n’est-ce pas excitant ?

Puis parfois je fais la connaissance de personne comme Kiho, il vive aussi à cent à l’heure, pour une raison différente, mais son quotidien le rend malade, quand il parle de malaise je sais déjà qu’il a encore dû se surmener, pour avoir travaillé avec lui je peux l’affirmer, il ne se tourne pas les pouces et tente de remplir toutes les exigences qu’on lui donne. Derrière ses apparences c’est quelqu’un de gentil, peut-être même trop qui s’oublie aussi rapidement, un altruiste certes, mais je ne déteste pas ces personnes-là. Il m’amuse malgré le fait que son état n’ai rien de drôle, je vois sans peine qu’il est épuisé, mais je m’amuse, souris et le taquine par habitude, du moins jusqu’à ce que l’on arrive de l’autre côté de la rue à la supérette du coin. Autant dire que s'il était déjà blanc, là il s’est pris un -273,15° dans la face ! Bref, je reprends mon sérieux devant son état, il me fait un nouveau malaise et même si je fais des études de médecine tout le monde sait que lorsqu’on fait un malaise il faut du sucre, du moins si on détermine que la cause est un manque de nourriture apparent, ce que je ne doute pas venant de Kiho. En fait en toute honnêteté je ne le connais pas énormément, j’ai tendance à être proches des gens rapidement donc en bossant ensemble on a pu parler, rire, se détendre sans se prendre la tête et échanger quelques informations, j’ai pu le questionner sur le métier et en apprendre davantage, j’ai appris seulement quelques trucs sur son mode de vie, ses difficultés sans entrer entièrement dans les détails. Mais ce que je sais peut me confirmer que je ne fais pas d’erreur en le laissant là, accroupi pour entrer rapidement dans cette épicerie. Je ne voulais pas qu’il reste seul trop longtemps, en fait je ne sais même pas la moitié des choses que j’ai attrapées et glissées dans mon panier, je voulais juste acheter et encore acheter, sucré ou non, j’ai pris ce qui me passé sous la main, bonbons, boisson, chocolat, barre de céréales, truc énergisant, bref, tout ce qui pourrait être utile, en plus de quelques autres ingrédients moins « calorique » et plus « consistant ». À la caisse la madame elle n'a pas du tout comprendre, mais tant que je paye on s’en fout un peu que je vide ses rayons non ? Les sacs en mains je retourne auprès de Kiho. Il semble de plus en plus en mauvais état et ça ne me rassure pas des masses.

Je ne perdis pas de temps pour lui tendre un soda et quelque chose à manger, à ses mots un large sourire se peint sur mon visage, pour moi c’était naturel je n’avais pas fait ça pour des remerciements ou pour attendre autre chose de lui, je ne pensais qu’à le faire aller mieux et à l’aider. Puis vu qu’il m’avait « sauvé » plus tôt, je pouvais bien remplir son estomac en échange, de cette façon il ne pouvait ni refuser, ni voir là un geste de pitié ou que sais-je, de toute façon je ne ressentais rien de tout ça alors qu’il ne s’inquiète pas. Mon regard ne quitta pas ses lèvres buvant cette canette de soda, mes lippes toujours étiré et rassuré de le voir avaler quelque chose, peut-être que ça pourra recharger même un minimum ses batteries. Un rire plus franc franchi les barrières a sa question. « Après une telle demande je pourrais t’épouser tout de suite tu sais ? » Je m’amuse, l’ambiance est légère. J’étais simplement heureux de le voir manger, mes fesses posées au sol également, je hoche la tête. « Qui a dépensé de la thune pour qui ? Je ne vois pas de quoi tu parles~ » Je tire la langue, une mauvaise manie qui ne semble pas s’arranger avec le temps, mais tant pis, ça ne fait qu’appuyer mon côté « taquin », de plus je ne pense réellement pas à l’argent, de toute façon ce n’est pas ce genre de choses que j’emmènerai dans la tombe, puis pour de la nourriture c’est vital ! Kiho m'a aidé, il m’invite chez lui, qu’il ne soit pas gêné par mon geste, on en profitera tous les deux, mais d’un côté j’espère juste qu’il se relève et assure ses pas. « Je mangerai une fois chez toi ! » Je voyais sans peine que cela ne l’enchantez par cette situation, mais pour ma part je n’y voyais rien de honteux, ce n’était pas sa faute s’il était dans cet état, il faisait tant d’effort que je ne lui reprocherai pas de craquer parfois, tant que je suis là je le soutiendrai comme je peux, comme on le fait entre « amis » non ?

Je ris en le voyant me montrer son ventre, passant ma main machinalement dessus. « Il est plat, regarde, regarde ! » Je me moque un peu en riant de bon cœur surtout quand ce dernier se met à grogner, regardant Kiho dans les yeux en faisant un « o » avec mes lèvres. Je m'éclate de ses réactions, puis d’où il est plus bronzé que moi, où hein ? Où ça ? « C’est vrai. » Genre ! C’est quoi cette résignation, surtout que ... « Mais c’est parce que tu es Japonais ! » Bien sûr... Et les poules au Japon elles sont noires, c’est tout à fait ça, ah, je vous jure~

« Ne mange pas trop vite, j’ai l’impression que ça a du mal à passer hein ? » Redevenu sérieux, je ferme les sacs en me relevant. Si son estomac n’est pas habitué à manger beaucoup, il ne pourra pas avaler tout ça d’un coup, à moins de se faire vomir derrière et cela n’a rien de glamour, ni d’appétissant, autant qu’il se nourrisse convenablement. « Alors emmène-moi à ton lit~ » Je hoche simplement la tête lorsqu’il me remercie, histoire de lui dire que ce n’était rien du tout. Puis il valait mieux se mettre en route pendant qu’il tenait debout, on serait plus à l’abri chez lui et il pourra se reposer aussi, du coup je l’incite à prendre les devants pour le suivre à travers les rues, ne sachant pas du tout où il vit. Arrivant dans une ruelle justement, il me fit signe de ne pas faire de bruit, je ne comprenais pas tout, mais j’acquiesce sans problème, gardant ainsi le silence, bien qu’à sa question sur les chats j’eus un léger rire pour lâcher. « Pas vraiment~ » Mais qui sans souci. En l’écoutant je comprends rapidement que le lieu n’est pas rassurant, mais je ne compte pas m’échapper en courant pour autant, quoique je puisse rencontrer ou voir, je ne suis pas du genre à fuir, je continue simplement d’avancer en le suivant de près, gardant toujours mes lèvres liées, je vais éviter de nous attirer des ennuis en commençant à taper la discute à tout ce que je croise, j’en serais capable en plus.

Il prit les courses et je souris simplement, bien que l’entendre parler de son malaise ne soit pas joyeux, il pourra lâcher prise une fois à l’abri de tout ce qui semble nous entourer et qui n’est pas très hygiénique ni très égayant. Automatiquement je souris aux femmes en toute innocence, continuant de suivre presque collé à mon hôte, c’est sûr que c’est quartier assez étrange, mais j’étais curieux de découvrir tout et n’importe quoi, donc même le bas fond de certaines ruelles peu ou pas fréquentable. Je fis à peine attention à la femme qui couiné, curieux comme je suis j’ai regardé, mais autant dire que ça ne m’avait pas vraiment intéressait ayant rapidement tourné les yeux. Étrange je disais ? Il y a vraiment des personnes que je ne pourrais pas comprendre même en essayant je crois et pourtant je ne suis pas difficile. Sans savoir immédiatement pour quelle raison, j’observe Kiho avec son foulard, venir me le poser sur le visage, écoutant ses paroles je compris en hochant la tête et faisant un signe de « ok » avec mon pouce et mon index. Ma main faisant barrière autour de mon nez sur le tissu qui m’aider à me barricader. Ce n’était pas le moment pour que je me tue encore plus la santé, bien que dans mon cas ce soit toujours amusant de pensée à ce genre de chose, mais disons qu’il n’y a aucune raison que je me précipite vers le danger en respirant des merdes. Monter les marches me fatiguait souvent, à l’école j’étais obligé de prendre l’ascenseur, à l’hôpital aussi, partout où j’allais les effort physique m’étaient proscrits, mais je forcé souvent, comme quand je montais sur le toit me tapant plusieurs étages en m’écoulant au sommet, galérant à reprendre mon souffle, j’ai conscience du danger justement, mais j’ai certains moments où je crois que j’ai tendance à l’oublier ou à me dire « qu’advienne que pourra » en souriant simplement. Ici ce n’était que deux étages, mais je peinais et prenant mon temps, je suivais Kiho jusqu’à arriver au bon endroit. Le foulard en moins, on dirait qu’on a passé le plus difficile, je souris au brun, reprenant un peu mon souffle, pour un jeune comme moi, c’est surement bizarre de me voir essoufflé pour si peu, mais c’est ma vie au quotidien.

« Ça va, t’inquiète pas~ C’est un endroit curieux tout de même, puis ... la femme, elle fait toujours ça ? » Bah je suis de ceux qui pose des questions donc. Arrivé dans sa chambre je rentre en regardant autour avec une expression investigatrice, mes yeux observateurs relookant la pièce et les choses parfois de manière indiscrète, mais on n’allait pas me changer aussi facilement. Je retire mes chaussures également en les posant au même endroit que Kiho.

« C’est petit, mais agréable ! J’aime beaucoup, puis c’est chez toi. » Le croisant de près je me décale un peu pour le laisser fermer la porte, en posant mes fesses sur son lit pour le tester puis, le regardant, je me relève en m’approchant, posant à nouveau ma main sur son front, par habitude.

« Tu devrais t’assoir toi surtout, viens. » Je l’attrape pour lui éviter de tomber en ne se tenant à rien, l’emmenant jusqu’à son lit pour qu’il puisse se poser. « Tu devrais penser à toi un peu tu sais ? » Je souris chaleureusement avant de chercher dans sa pièce quelque chose qui pourrait le soulager, mais... « Tu n’a pas un cacher pour la tête, où tu veux encore quelque chose à manger, à boire ? normalement tu devrais surtout te reposer, tu vois tu me fais me sentir inutile là ! » Je ris en prenant deux minutes pour réfléchir, dans ma tête je cherche ce que je pourrai faire pour lui... ricanant un peu, je montre mes mains en bougeant mes doigts avec un regard mi-sadique, mi-joueur. « Tu veux que je te masse la tête ? » Je suis tellement rassurant, il va me faire confiance là, c’est sur ! Mais mon sourire s’impose et j’attrape le sac de nourriture pour le poser sur le lit. « J’ai pris du riz et quelques trucs utiles, tu veux que je t’en prépa... » Mon regard navigue dans la pièce. « Hum... » Je le regarde avant de reposer les choses dans le sachet. « Ou pas. » Je pourrais rire devant toutes les pensées qui me traversent l’esprit a cet instant... « Comment tu fais la cuisine ? » Bah ouai... là, je donne ma langue au chat.

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Ce message a été posté Ven 11 Sep - 12:50
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
Aucune remarque sur ce qu'il venait de voir en bas, Kiho resta pensif à l'idée que Kellian ait pu voir pire ailleurs. D'où sortait-il ? N'importe qui aurait été choqué, ou aurait râlé d'avoir été exposé à un environnement si merdique. Il n'aurait jamais pu ramener une nana ici, c'était certain. Elle aurait fait demi tour à la porte de l'immeuble. Autant cibler le love hotel dans ces cas là. Mais Kiho n'y pensait même pas, ce sujet était à dix mille lieux de son cerveau. Pour l'heure, il avait surtout la tête qui tournait, et était inquiet pour Kellian bien qu'il tentait de le masquer au mieux. Il le connaissait peur certes, mais il n'avait pas mis longtemps non plus à s'inquiéter pour Nanako. Ils se connaissaient depuis seulement six mois et elle comptait déjà beaucoup pour lui. Ils étaient de ceux qui s'attachaient facile, et s'attachent tout court d'ailleurs, sans se poser de question, comme si c'était une évidence, et peu importe ce que la vie lui foutait dans les dents, il n'aurait rien à se repprocher, excepté le fait de donner trop de lui peut-être, mais ça à la rigueur, il était le seul à pouvoir se le reprocher, les autres ne s'en plaignaient pas. Rares étaient ceux qui le freinaient ou s'attardaient sur son cas, et quelque part, ça l'arrangeait, parce qu'il n'avait pas envie de s'attarder lui-même sur sa personne. Il préférait s'inquiéter des autres. Est-ce qu'on avait déjà pris soin de lui ? Nanako parfois oui, ils se voyaient peu en ce moment, les deux étaient trop pris, et puis leur vie était différente. Donc ils faisaient comme ils pouvaient, mais parfois le grand frêre de cœur avait besoin de la petite sœur et vis versa. Il flippait du jour où elle allait lui sortir qu'elle aimerait un putain de bad boy, parce qu'à coup sûr qu'elle allait se trouver ça avec sa bouille innocent. Il avait pensé qu'il ferait cramer la bagnole de ce mec un jour, mais bon, on y est pas. Kiho avait souri à la simple question de Kellian. Finalement, il avait été curieux le blond, mais avec tempérance. C'était ça aussi qu'il avait apprécié de lui dans ses souvenirs : a ne jamais appuyer trop fort sur les sujets fâcheux. Il était délicat sans le vouloir, quant bien même ça l'aurait fait sourire qu'il emploie des termes plus crus. « Fais pas gaffe à elle, elle tient les locataires en place en les faisant flipper ou vomir... » Fallait bien avouer que le choix était dur quand on voyait ce genre de scène, surtout quand on a bouffé avant.

Le japonais sourit un peu quand il lui dit qu'il apprécie l'endroit. Au moins une chose positive dans cette journée de fou, outre le fait de l'avoir croiser ? Vous savez, c'est comme quand un enfant à un gros chagrin, et qu'on lui donne une peluche douce pour qu'il sèche son mal. Bah voilà, l'effet que produisait Kellian sur Kiho. Il faisait peu à peu partir tout le stress de son esprit, toute cette énergie négative qui le rendait nerveux ou maussade dans ces jours là. Et il y en avait un paquet si on y réfléchit bien, même si Kiho ne s'en formalisait même plus. Il rit un peu, en le voyant tester le lit. Oui, le matelas est au moins une des choses qu'il a pu se payer, et il avait refilé le vieux dans la cave qui lui était réservé au sol. Un placard d'un mètre sur deux, mais c'était déjà ça. Il n'y descendait jamais, c'était un coup à se faire planter ou s'enfoncer une aiguille pleine de saloperie dans la semelle, donc sans façon, et puis les putains du coin allaient y baiser. Encore moins motivant. C'était peut-être elles qui avaient contribué à le dégoûter de la pratique au final. Il était loin d'être sage à une période, mais c'était fini tout ça, et il le vivait bien. Une main posée sur le placard, il se massait la tempe, sentant le contre coup de son élan de courage collectif tout rafler et le refaire chuter bien bas. Fais chier ce corps en kit, il pouvait pas le formater correctement les vieux ? En réalité, il était parfaitement formaté, mais il négligeait sa santé, ce qui poussait son corps à foirer sur pieds. Il n'acceptait juste pas l'idée d'être faible à cause de sa propre connerie. Il faut bien un défaut hein.
« De toute façon, je peux pas m'payer plus. Et puis quand je rentre ici, c'est un peu comme un refuge. Je m'y sens bien, loin des problèmes. » Il le laisse poser sa main sur son front sous ses meches et le fixe , les yeux à moitié fermés. Il fait peut-être un peu de fièvre, il n'en sait rien. Mais il sait qu'il a les muscles qui tirent et mal au dos, un truc de malade. Ça va passer, ça doit être le manque de sang. Sachant qu'il est en tee shirt, il a encore les pansements qui lui enferment les poignets. Ne lâchant pas Kellian ses yeux, il finit par baisser les yeux quand il sent que le blond l'aide à rejoindre le lit. La proximité comme ça, ça lui fait drôle. Ça fait très longtemps qu'il n'a pas eu de contact avec quelqu'un, ni que quelqu'un est prévenant comme ça avec lui. Il se demande si Kellian est comme ça avec tout le monde.

Docile, il ne voit pas pourquoi il ne le serait pas d'ailleurs, il se laisse aider, avouant qu'il commence à avoir du mal. C'est pioyable. Un mètre quatre vingt et des muscles quand même et pas foutu de traîner sa carcasse sur cinq mètres. Il s'assoit sur le lit, grimaçant un peu en coin et se frotte la nuque, étouffant un bâillement dans ses dents par politesse.  Une main qui descendit sur son ventre qui re-grognait. Il rit un peu. Merde c'est vrai qu'il était plat... « J'essaie, mais si on me prélève un demi litre de sang à chaque fois que je fais un malaise, ça va pas l'faire. Et puis tu sais... » Il ote le coussin qu'il a sous le cul dans un souffle et remonte une jambe sur le lit, passant son pied sous l'autre genou dont la jambe pend vers le sol. Son regard le suit calmement, et fatigué surtout. Il ne finit pas sa phrase et plisse les yeux. «  Tu cherches quoi au juste... ? ». Il rit de nouveau, amusé. Pour un mec qui sort de l'hosto, il ne tient pas en place, ils lui ont filé quoi ? Il veut la même chose, en double dose ! Ah un cachet et... merde, il a oubliait d'ailleurs. « Attends... Pose-toi tu me donnes le tournis. » Kiho, s'affale en arrière, sur le flanc, en appui sur un coude et tend le bras vers le coté opposé du lit. En fait, dans le mur de l'autre coté se trouve plusieurs placard. Il en ouvre un, et une zone avec pas mal de boites apparaît. Des medocs en quantité assez importante. Il sort une grosse boite d'antidouleurs, puis une boite blanche et bleue. Un tube de vitamines, et aussi du désinfectant, de gros pansements et deux tours de poignets, des genre de bracelets en genre d'éponge qu'on met souvent pour le sport mais pour lui, c'est une utilité autre. Il laisse le tout sur le lit, se redresse en souriant, son regard allant sur le poignet de Kellian. Il lui attrape doucement, pour l'inciter à s'asseoir. D'ailleurs, il le fait rire franchement, ce qui est rare, avec ses doigts là et jouer le psychopathe. « T'es tellement pas crédible en docteur fou. Détends-toi, tout va bien, j'ai l'habitude. Je vais manger mais toi aussi ok. C'est mort pour que tu dormes le ventre vide. Tu me feras un massage ou tu veux après si t'as envie, je suis pas contre. T'façon, même si t'étais mauvais, j'en aurais aucune idée, mon dernier remonte à plusieurs années. » Il se passe une main sur la nuque et la fait un peu craquer pour lui prouver, puis une épaule, un sourire en coin. Souffre Kiho, tes tout pété ! « Je te stresse pour que tu sois si speed. On dirait pas que tu sors de l'hosto. » Kiho pose une main sur le rebord du lit passe au dessus des genoux de Kellian juste une seconde le temps d'allumer l'ordi en coin et de taper son code, puis se rassoit. Il vire ses chaussettes et s’assoit en tailleurs sur le lit, les chaussettes finissant dans une panière sous le bureau. Oui c'est pas une poubelle ! La poubelle, elle est dans le placard d'entrée. Quoi que Kellian pourrait penser qu'en fait, il a jeté les chaussettes à la poubelle. Bravo !

Pour la cuisine ? Il jette un regard derrière. « J'ai un micro onde dans le placard. Par contre, j'ai pas de frigo, je me sers d'eau froide ou de la fenêtre en hiver. Sinon j’achète tous les deux trois jours, je me débrouille. » C'est vrai qu'il y a des choses qu'il ne peut pas faire, hormis les nouilles instantanés au micro onde, mais les plats super bon de sa maman, il fallait les oublier. C'était un peu comme du camping dans une maison ici. Et puis il ne se plaignait pas, il y avait tellement pire à Tokyo. Les gens ne les voyaient pas mais Kiho les avaient connu , ces gens, ces SDF, et aussi ces immigrants venus cherchés la vie à Tokyo, ou au japon tout court pour dormir dans des clapiers à lapin ou sous les ponts. Alors , ouais il était plutôt bien ici. Il sourit doucement en regardant ses poignets blessés. Une touche  nostalgique pourrait se sentir dans son ton de voix et sur son visage. « Tu sais, j'ai été à la rue pendant 2 ans. Donc, ça c'est du luxe. T'en fais pas va. » Pourquoi le cacher. Il assumait tout ce qu'il était, même si on l'obligeait à prendre des médocs pour sa pathologie.

Il leva la tête pour changer de sujet et regarda vers l'écran qui affichait un icône comme quoi des films avaient chargés. Une autre chose sympa. Bon, c'est pas tout mais...

« Tu as de l'eau dans tes courses ? » Il arrache une emballage de compresse au moment où il dit ça. La compresse dans la bouche entre les dents par crainte de s'arracher plus que le sparadra des poignets. Il pisse un œil, pose son bras sur son genou et tire doucement le sparadra de son poignet. Merde en plus ça a bien saigné et séché. Ca implique qu'il va devoir arracher ça avec. Ok, douleur imminente. « 1... 2...3. » Chkrak. Il étouffe un gémissement et se plie en deux, sans se plaindre. Putain... Et forcement ça repisse le sang de son poignet. Il fait vite, demandant sans mot l'aider de Kellian pour tenir compresses et sparadra plus doux. Il fait le pansement et passe le bracelet en éponge noir. Il souffle. Moche franchement de faire ça alors qu'on est un peu dans les choux. « Tu peux faire l'autre tu crois... Je me sens pas bien... » soupire-t-il en s'appuyant sa main sur le front, le coude sur son genou. Normalement celui là, c'est la que le sang sortait pas, donc il devrait pas y avoir de nouveau saignement, mais il a envie de gerber là. L'épuisement ou la faim, il sait pas trop. Il ne serrait même plus les dents. Si Kellian lui arrachait tout, il sursauterait juste et se mordait la joue intérieurement, ça suffirait bien. Il y avait tellement pire comme douleur. Mais quelque chose lui revint à l'esprit. Il ouvrit les yeux et l'observa en silence, absorbé par son voisin. Il n'avait pas rêvé tout à l'heure... D'une voix calme et posée, il lui demanda simplement, sans pour autant se redresser, à moitié avachi dans sa main.

«  Dis moi. Tu t'essouffles souvent comme ça ? Je t'ai vu tout à l'heure peiner dans les marches... et tu sors de l'hosto. Tu peux … m'dire c'que t'as ? »

Il l'observerait tout autant dans son explication, gardant un œil sur les soins. Histoire de voir s'il lui cache ou non quelque chose ? Histoire de voir s'il lui ment aussi ? Histoire surtout de voir si... il ne va pas trop loin dans sa curiosité, dans quel cas, il ferait marche arrière et chargerait de sujet.

Choi A. Kellian
Choi A. Kellian
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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Dim 13 Sep - 1:38
NO WAY. COME WITH ME.
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TENUE ■ Il y avait quand même des endroits fort intéressant, pour ma part je n’étais jamais venu dans ce genre de quartier et je trouvais ça plutôt curieux. Les gens ici avaient leur traintrain et on y croisait des personnes de tous genres et de tout style, si c’était de moi je me serai arrêté pour me présenter, mais peut-être que j’aurai juste fini par me faire bouffer ? Donc autant éviter, le sourire est la meilleure des salutations, puis on avait passé le plus gros de l’immeuble, il ne vivait pas dans un cinq étoile ça c’est sur, mais je ne suis pas vraiment le gars qui va juger les aspects extérieurs et m’enfuir devant quelques moisissures et odeurs nauséabondes. Bon j’avoue que même si je ne dirai rien sur l’environnement, je me sens obligé de tout de même relevé le petit détail sur la femme à l’entrée, ce n'est pas commun ou alors c’est un truc habituel dans ce genre de lieu ? Je ne suis pas choqué, juste curieux comme d’habitude j’ai ce besoin de savoir, celui de comprendre et de pas rester avec des questions en suspens, donc je laisse mes mots se glisser hors de mes lèvres.

« Oooh, je vois. » Oui réponse recherchée, mais de toute façon je ne voulais pas vraiment avoir plus de détails, je n’avais ni envie de vomir, ni de flipper, puis malgré tout la vision que j’avais eu en m’arrêtant devant la porte n’était pas de celle que je voulais garder ancré dans ma mémoire haha, donc passons. J’aime découvrir les lieux où vivent mes amis, mes connaissances, en fait pour connaitre quelqu’un il faut voir l’endroit où il passe tout son temps c’est pourquoi à peine arrivé j’avais pris le temps d’observer les petites choses qui se trouver dans cette pièce, c’était petit, mais agréable et chaleureux, ce n’était pas un palace, ça ne pue pas l’argent, mais je ne suis pas le mec superficiel qui aime les endroits spacieux pour frimer un peu devant les copains, je préfère les lieux qui racontent une histoire, non je ne suis pas romantique ou je ne sais quoi d’autre ! Mais dans le sens où en étant ici je peux en découvrir davantage sur Kiho sans avoir besoin de lui demander les choses, tout ce qui fait son monde ou en partie est dans cette pièce, il suffit de regarder.

Je ne peux pas m’empêcher de tester le matelas, sautillant dessus avant de l’écouter, mais surtout de remarquer qu’il ne se sent toujours pas au mieux de sa forme, j’ai tendance également à ne pas vraiment penser à moi et à m’inquiéter pour les autres, donc je comprends pourquoi il n’aime pas se plaindre, mais ça ne passe pas avec moi. Je connais les signes et puis même un aveugle verrait qu’il est sur le point de s’écrouler au sol. Il a un peu de fièvre, il est blanc, et semble totalement affaibli, manque de nourriture, manque de vitamine, manque de sang, j’ai bien remarqué les pansements sur ses bras, je n’ai juste pas jugé bon de le questionner dessus lorsqu'il a retiré sa veste. Le guidant jusqu’au lit, il faudrait qu’il prenne conscience de sa santé parfois, même si je doute que de ce côté-là il soit le champion de ce domaine. Enfin pour la peine je dois trouver un moyen pour qu’il aille un peu mieux, dormir serait la bonne solution, mais s’il a mal ce n’est pas agréable, puis bon... il doit avoir encore le ventre vide et je ne compte pas le laisser rejoindre Morphée sans qu’il ait repris un minimum de couleur, parole de super Kellian !

Ce que je cherche ? N’est-ce pas évident ? Des médicaments bien sûr ! Enfin c’est petit chez lui, donc en toute logique je devrais trouver leurs cachettes non ? Un endroit accessible de préférence. Souriant à sa remarque je le vois se pencher pour ouvrir des placards, ...des placards... placards...

« Mais oui ! Des placards cachés pour les cachets forcément ! » Blague pourri, tu peux aller dormir Kellian... Non, mais je ne serai jamais allé cherché là, naviguant mon regard sur son bureau et compagnie, mais là, je me sens un peu con, juste un peu, riant de façon enjouée et idiote à la fois, en me frottant l’arrière du crâne. Regardant tous les médicaments qu’il sort je m’assois en tailleur sur son lit lorsqu’il attrape mon poignet pour m’inciter à le faire, prenant les boîtes qui trainent pour lire un peu, m’y connaissant très bien là-dedans entre les antidouleurs, les vitamine et le reste, ça correspondait bien à ce qu’il avait, puis pour les bandages je n’étais pas stupide, ses pansements devaient être changés, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’y insérer un peu d’humour comme toujours. Je le regarde avec ce petit air de défi en ramenant mes mains sur mes cheveux et en les ébouriffant moi-même pour les mettre en pétard, mimant un de ces fous pas très net. « Tu disais, kekeke ? » Bon ok je suis mort de rire avant de pouvoir paraître sérieux, ramenant mes cheveux blonds en arrière. « Ok, ta raison, mais n’en profite pas ! » Profiter de quoi ? Aucune idée, laissons ça de côté haha. « Yayaya, je suis bon en massage ! Enfin je crois, j’en ai jamais fait. » Kellian... Bon Dieu ce gosse. Il ne me stresse pas du tout, ce que je m’empresse de contredire en hochant activement la tête sur la négative. « Je suis toujours comme ça ~ » Je ne fais pas vraiment attention en fait, donc pour moi c’est naturel. « Tu trouves ? C’était juste une visite donc ça n'a pas dû avoir de répercussions sur ma batterie. » Je lui tire la langue.

Le regardant allumer le Pc, j’avais compris en arrivant par exemple que c’était important pour lui, il semble plus « imposant » dans sa chambre que le reste, si on enlève le lit, mais notre regard se pose directement dessus en entrant dans cette petite pièce et on en comprend donc qu’il est plutôt « passionné » par cette technologie en particulier. Je suis ses mouvements du regard en le voyant jeter ses chaussettes et comme un idiot je tombe dans le piège. « Tu mets souvent des affaires à la poubelle ou... ? » Bah fallait bien que je fasse ma bouse hein. Sinon ce n’est pas drôle. Mais ça m’intrigue, je voulais lui préparer un bon plat, pourtant il n’a rien pour faire chauffer de l’eau, pas de cuisinière ou de frigo, comment il fait au juste ? Je souris simplement après son explication.

« Tu es incroyable ~ J’aimerai biens tester de vivre comme ça. » Me rendant pas tout de suite compte que ça pourrais être mal interpréter en donnant l'impression d’être prétentieux ou hautain en faisant comprendre que dans ma vie je n’ai manqué de rien, mais je suis vraiment curieux de connaitre son mode de vie au quotidien. « Enfin, tu as surement compris que je suis du genre assez avide, donc j’aime vivre les choses par moi-même. » je laisse un petit rire léger terminer ma phrase alors que je l’entends parler de cette période en tant que SDF et là c’est un regard admiratif que je pose sur lui.

« C’est surement pour ça que tu es aussi... toi, enfin je me comprends. » Mais je ne voyais aucun mal à ça, il avait connu les souffrances, la vie dur et il se débrouille seul, il est autonome et débrouillard, moi j’y vois un gars avec du mérite et je ne prends pas les gens en pitié de toute façon et encore moins quand ils sont aussi méritants. Il n’a aucune honte à avoir sur son parcours, le peu que je connaisse ne me montre qu’une grande force de caractère et de courage. Je sors de l’eau du sac. « Tadam~ » J’ai dévalisé l’épicerie, je ne sais pas ce que j’ai pris, mais je dois avoir un peu de tout, le secret quand on veut faire rapidement ses courses, on vide les rayons. Je le regarde faire en reprenant mon sérieux, j’allais lui proposer de me laisser m’en occuper, mais il était déjà entrain de retirer son sparadrap, un « aie » traversé mon esprit en voyant le sang et sa façon de le retirer de manière barbare. Je l’aide sans avoir besoin qu’il me le demande, j’étais déjà sur le point de poser les compresses, le laissant terminer ce côté, il me demande de faire l’autre.

« Tu aurais dû me laisser faire dès le début, tu sais je suis en médecine, tu peux compter sur moi~ » Je lui souris en attrapant ce qu’il faut, me rapprochant de lui pour me faire une place dans une proximité plus rapprochée et attrapant son poignet en le posant sur ma cuisse je m’occupe de le retirer, par chance celui-là n’a pas collé aussi fortement que le premier et donc je peux le virer sans que cela soit trop douloureux. J’avais des questions sur le bout de la langue, mais je préférais d’abord m’occuper de son pansement, je suis peut-être totalement envahissant, mais je connais mes priorités. La voix de Kiho parvint jusqu’à mes oreilles, levant le regard lentement vers lui alors que j’enroule le bandage, je souris chaleureusement et gentiment en lui disant.

« Je suis un papi, faut compatir mon enfant~ » Je lui fais un clin d’œil amusé, avant de reprendre un peu plus sérieux. « J’ai l’habitude, les activités physiques ce n'est pas pour moi haha, donc tu risques de me voir souvent comme ça. Disons que je me fatigue vite. » Après avoir fini le bandage je le lâche en retirant mon haut pour lui montrer ma cicatrice en rajoutant « Et j’ai un organe vital assez faible. » Je gardai le sourire comme si ce n’était rien du tout, mais je n’ai pas peur de lui en parler, je répondrai à ses questions n’ayant pas honte de la vérité ou de ma vie et ma santé. Mais j’en profite pour lui demander. « Et toi, je peux savoir comment tu t’es fait ses marques aux poignets ? » J’avais mes idées sur la question, mais d’un côté peut-être que je voulais qu’il m’en parle et assouvisse ma curiosité ?

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Ce message a été posté Lun 14 Sep - 15:30
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
Des placards ! Eh oui, tout était une question de placards dans la vie de Kiho ! Dans différents sens bien sûr, enfin... signification. On s'embrouille, revenons à nos médicaments et autres bouts de corps tout percés. La réaction de Kellian a sa remarque du docteur l'avait fait sourire. Le blond n'en loupait pas une pour sortir quelque chose de drôle et ça appaisait Kiho quelque part, surtout après une journée comme celle-là. Et quand la question de la discussion arriva sur le tas, Kiho haussa un sourcil.

« Je dois avoir peur ? Tu me proposes un massage sans savoir faire ? Ok, va pour le cobaye, mais tu me montes pas dessus avec les pieds ok. Sinon je meurs direct. Ce serait con, on commence à peine à se connaître. »

Mais personne entre les deux se demandaient si c'était normal de se proposer un massage du dos, ou autre chose, le crâne, il avait dit c'est ça ? Il sait plus trop, enfin peu importait, ils se connaissaient à peine et viens là que je pose mes doigts sur toi. Et quoi ? Bah non, pas choqués, rien du tout, normal, vas y pelote moi si tu veux. Vrai que n'importe qui aurait été un temps soit peu perturbé de cette proximité, mais visiblement, ni Kiho, ni Kellian ne semblait être perturbé. Après tout, n'y a-t-il rien de plus humain que de prendre soin de son prochain ? Il n'y a que les âmes perverties pour penser que des inepties puissent se produire. Si le coup, le brun avait eu la vision de la thaïlandaise qui piétine le dos du mec qu'elle masse, et comment dire que ça aurait pu lui arriver que personne n'aurait été surpris ? S'il avait été dans ce genre d'endroit, et s'il y avait eu une tripotée de masseuse, et s'il n'avait pas eu le droit de choisir, il serait tombé sur la grosse en plus. Celle qui te fait regretter d'être venu, avec qui tu as une nouvelle vision de la détente et qui te fait fusionner avec la table de massage juste en appuyant avec le gros orteil. Mais Kellian ne ressemblait pas à la grosse masseuse, donc ça devrait le faire. Il rit de plus belle quand Kellian cru qu'il avait jeté ses chaussettes à la poubelle. Il avait haussé un sourcil sur le coup, du genre -mais qu'est-ce qu'il dit c'est pas...Ah...- . « C'est ma panière à linge. C'est vrai y'a un sac poubelle... mais bon, la plupart du temps, je reviens dégueulasse ou trempé. Je préfère que ce soit étanche tu vois. » Il avait continuer à sourire. C'est vrai qu'il y avait plus cool comme panière à linge, mais le « cool » ça coûte cher, alors Kiho il avait que du « pas cool ». Il s'en foutait du moment que c'était pratique et fonctionnel, le reste, il laissait ça au fashionista. Remarque, même s'il avait eu de la tune, il aurait pas passer ça dedans. C'était un peu comme mettre des talons aiguilles quand on sait pertinemment qu'on va traverser un gros chemin de boue. C'est débile et voué à l'échec. Riez pas, il l'a vu faire. Il bossait dans les travaux publics sur un chantier et la bureaucrate lui avait sorti : « Très cher, sachez qu'une femme qui se respecte doit savoir porter les talons en toutes circonstances. Ce n'est pas un chemin de boue qui aura raison de ma paire de Gucci... » Bah le chemin visiblement, il avait du se vexer, parce qu'elle s'était maraver de tout son long. Donc pareil pour la panière à linge. C'est comme une grosse paire de bottes en caoutchouc indestructible.

Kiho avait redouter la venue du blond chez lui, il n'y faisait jamais venir personne. Pas honte peut-être. Ou parce qu'il savait qu'il faisait partie de cette part de la société qui vit tout en bas et que beaucoup ne comprennent pas ? Il en avait marre de devoir se justifier, de devoir sortir des arguments sur le comment de son arrivée dans cette situation. Même ceux de son âge semblait ne pas comprendre, la plupart vivant plutôt pas si mal au final. Pas envie de justifier pourquoi il n'avait que ça, pourquoi il était tout seul, pourquoi il en chiait pour taffer et garder ce bouiboui dans cet asile de gens à moitié fous ou crades. Pas envie d'expliquer pourquoi il n'avait pas fait d'études ou pourquoi son abruti de père l'avait jeté dehors à seize ans pour ne plus voir sa gueule. Ou peut-être était-ce dix sept. C'était comme de devoir justifier le fait qu'il devait se soigner mentalement contre sa pyromanie, et qu'il poussait son corps déraisonnablement au delà de ses limites. Là aussi il devait expliquer. Ça avait toujours été ainsi s'il ne voulait pas qu'on le juge à tord et à travers, et qu'au final, il finisse par s'énerver de la bêtise d'autrui. Il n'aime pas la violence (bien qu'il en soit capable en cas de force majeure) ni les prises de tête, il avait donc préféré ne jamais montrer cet endroit, reflet de ce qu'il était, et ne jamais vraiment rien dire sur sa vie, ni ce qu'il avait fait pour survivre, comme baiser avec la nana qui l'avait logé un minimum quand il était SDF.

La plupart des gens ne se rendent pas compte de la chance exceptionnelle qu'ils ont d'avoir un toit, un corps qui leur appartient, une conscience propre, de quoi manger, se laver, dormir au chaud. Le fait de ne pas avoir froid ni faim, ce sont des choses ordinaires pour eux, mais Kiho avait vu les regards de ceux qui n'ont pas ça. Il avait partagé ça aussi, une leçon d'humilité hors du commun, mais aussi la conscience qu'il faut une grande force pour remonter seul, sans jamais faillir. Certains de ses acolytes sans domicile s'étaient foutu en l'air, ou se droguaient ou se prostituaient, tout était bon au final pour ne pas voir la réalité ou survivre... Rester clean était un luxe infernal. Plusieurs fois il avait manqué de flancher.

C'est en pensant à ça quand la discussion y vint, après la note hyperactive du blond, qui au passage lui faisait beaucoup de bien au moral, que Kiho baissa les yeux et son regard changea un peu. Il sourit toujours, mais il n'avait pas la même énergie que pour le véritable humour de ce moment passé.
« Non, tu ne veux pas vivre comme ça. Crois-moi. C'est franchement dur des fois.  Regarde, j'ai à peine de quoi m'acheter à bouffer ce mois-ci.  Faut que je tombe sur des gens comme toi pour vivre, et crois-moi, ma fierté l'vit pas super bien... T'es vraiment adorable. Je dis pas ça par principe hein, c'est vrai, tu l'es. Je connais pas une personne comme toi, et pourtant je te connais pas des masses pour le moment... » Il avait fini sa déclaration de reconnaissance, sincère et forte, par un sourire franc et un visage touché. Kiho, le mec horriblement humain qui se faisait du mal tout seul avec ses ressentis et sa sensibilité torturée bien planquée. Mais là, difficile de la cacher. C'était aussi pour ça que Kellian était spécial. Impossible de savoir comment il faisait mais il arrivait à faire baisser certaines petites barrières, comme ça, sans même avoir besoin de botte sécrète. Son naturel et sa joie probablement. Kiho ne savait pas s'en foutait, ce mec était sa dose calmante de la journée, le genre de truc qui se pointe et hop te prend toute ton énergie négative pour la balancer par la fenêtre.

Il croisa son regard et plissa les yeux. Pourquoi il le regardait comme ça ? Non sincèrement y'avait pas de quoi l'admirer ou autre, il était juste un type comme les autres qui se démerde comme il peut. Lui le voyait comme ça en fait. Il ne comprenait pas cette fascination qu'avait le blond. Bon, il savait qu'il venait d'un autre milieu mais... vouloir vivre comme lui... même pour tester, c'était un peu masochiste. Très masochiste en fait. Il ne savait pas un dixième de la sa vie. Il déchanterait au bout d'une journée le pauvre, même si jusque là , il n'avait pas plus paru choquée que ça. C'était du moins ce que pensait Kiho puisqu'au final, il ne connaissait pas trop Kellian non plus.
Il avait ri doucement à sa phrase : qu'il soit aussi...lui ? Kiho avait secoué la tête commençant à se torturer les poignets. « Bah tu veux que je sois qui d'autre ? » comme si pour lui, c'était une évidence d'être soi. Jouer un rôle c'était bien dans les jeux vidéos, mais il faisait la différence entre les deux, et ne pouvaient pas se permettre de les confondre de toute façon. Il avait pris la bouteille de la main de Kellian avec gentillesse pour la poser avec les cachets et s'était affairé à ses bras... Ce ne fut que quand le blond lui expliqua qu'il aurait du le laisser faire et qu'il se rapprocha que le japonais comprit. Alors il était en médecine en vrai. Il savait qu'il étudiait mais pas le domaine. Woh... il devait en savoir des choses. En appui, tête dans sa main, à moitié avachi sur son propre genou, son bras à la merci des mains de Kellian, il le regardait faire, alternant sur ses mains, son corps, son visage, sa tignasse, curiosité allumée.  Il ne poserait pas de questions pour le moment, un autre sujet était arrivé naturellement sur le tas, mais il admirait la voie qu'avait pris son acolyte de chambrée du soir.  Fallait être intelligent pour ce genre d'études. Kiho ne pensait pas être capable de ça, ni être très intelligent d'ailleurs. Juste ce qu'il fallait pour survivre en somme. Il n'avait ni eu l'éducation pour faire des études, ni les moyens et il aurait fait piètre élève. Du moins, là encore il le pensait. Ce mec avait du mérite, bien plus que lui... Surtout quand il apprit ce qu'il lui arrivait. Il était doux, un peu comme une femme, c'était un peu perturbant mais aussi agréable comparé à l'autre tarée qui lui avait charcuté les veines. Alors elle, il la retient ! « T'es vraiment gentil... » C'était dit avec tout autant de sincérité que de gêne quelque part. C'était rare qu'on lui dise ce genre de choses, qu'il pouvait compter sur quelqu'un. Connaissant Kiho, même s'il était proche de certaines personnes, il n'osait pas les déranger, même s'il était dans la merde jusqu'au cou.

Le brun remonte ses yeux sur ceux de Kellian, qui lui explique le pourquoi de sa présence à l'hosto... Il se fige et plisse les yeux, ayant peur de comprendre. Sa tête toujours dans sa main, laissant le blond lui enrubanner le poignet. Il se fatiguait vite. Quoi il n'avait qu'un poumon, ou une grave maladie ? Putain mais pourquoi il lui avait pas dit ! Kiho se redressa alors, récupérant son poignet le touchant machinalement de l'autre main, son regard ne lâchant pas Kellian, un peu interdit. Il voit le tissu tomber, étonné de le voir se dessaper comme non pas qu'il soit pudique mais... Son regard se repose sur le torse et … Ses sourcils se haussent. La surprise. Totale en effet. Cicatrice et tatouages. « Nom de...dieu... » murmura-t-il pour lui-même sans s'en rendre compte. Il penche la tête.

En réalité, rien de négatif ne se lit sur son visage. Il est étonné, admiratif à son tour, totalement subjugué par ce qu'il voit. Il trouve ça beau ? Bizarre de dire ça, mais faut avouer que Kiho aime l'insolite, c'est dans sa nature. Tout ce qui peut paraître étrange aux yeux des autres, lui , il voit ça d'une manière autrement positif et captivant, comme le découverte ultime dans sa vie de fou. Il sourit doucement et observe. Autant la cicatrice que ces marques noires... Le tout formait un résultat assez incroyable. Il approche sa main, hésitant, croisant le regard de Kellian, comme pour avoir l'autorisation de le faire... Toucher. « Je peux...? » demandé doucement comme s'il avait peur de lui faire mal. Le voir souvent comme ça... Essoufflé ? Affaibli ? Merde... Ce fut qu'une fois l'autorisation donnée qu'il posa doucement le bout de ses doigts le long de la marque en suivant le trajet... complètement absorbé... Son cœur... Il finit par poser lentement sa main à plat dessus. Il était doux de nature, il ne lui ferait aucun mal, mais il avait envie de sentir une chose battre dessous, ne lâchant pas l'endroit des yeux. Comme pour s'assurer qu'il avait un vrai cœur et pas un machin en métal venu d'on ne sait quelle contrée étrange habitée par des Ottobots. C'était débile mais Kiho n'avait jamais vu ça, tout lui passait par la tête, y compris les trucs débiles. Il sentit les battements dans ses phalanges pales et sourit en ôtant un peu la main baissant les yeux sur ses poignets à sa question. « C'est rien ça, c'est juste que la bonne femme qui devait me faire ma prise de sang pour mon chekc up trouvait pas mes veines, du coup, elle m'a charcutait. Peu importe c'est pas grave ». Ses yeux reprirent sa vision sur le torse de Kellian et dévièrent sur les tatouages. Il sourit à nouveau, sans rien dire. Ne pas dire le fond de ta pensée Kiho ne pas dire. Il se pinça les lèvres, secouant un peu la tête, souriant toujours.

«  Tu m'impressionnes... Tu as un cœur malade, et on dirait que tu peux donner de la joie de vivre à tout un pays. Attends... » il se mord la lèvre, concentré et allume un peu de chauffage d'appoint au dessus du lit. Il ne veut pas qu'il attrape du mal aussi. Il ferme la fenêtre, il commence à faire froid dehors avec la nuit et l'automne qui fait sa place. Il attrape le sac de cours, le pose pas loin sur le lit et se rassoit pour ouvrir la bouteille d'eau, expliquant :
« Tu aurais du me dire tu sais. Je suis pas là pour te juger, j'trouve que t'as même beaucoup d'mérite. Tu t'plains pas, et tu t'occupes de moi, j'ai limite honte franchement. » Il avale des antidouleurs et referme la bouteille. « La prochaine fois, je te prends sur mon dos pour monter ou bien on passera par la fenêtre, y'a un escalier de secours en métal moins chiant. Je me voyais mal te faire entrer comme ça la première fois. Au moins tu seras en plein air, tu pourras mieux respirer. » Il lui adressa un regard chaleureux. « J'fais comment moi si tu clamses avant que j'ai pu te traumatiser de mon horrible mode de vie ?! C'est pas serieux tout ça, mets y un peu de bonne volonté quoi. » plaisanta-t-il en se levant, encore un peu bancal. Il ouvrit son armoire et sortit des fringues. Deux jogging amples et simples, deux débardeurs et deux sweet. Il attrape un paquet de gâteaux dans le sac et lui fout sous le nez. Il est encore un peu patraque mais ça commence à plus se vriller dans ses neurones, c'est déjà ça. « Toi aussi mange. Plus sérieusement, j'veux pas qu'tu m'caches des trucs comme ça à l'avenir d'accord?. Hum... je sais que tu dis pas ça à tout le monde, la plupart doivent ne pas comprendre en plus. Leur pitié à la con.." lâcha-t-il en repensant amer,  à ce qu'il avait lui aussi subi quand il était à la rue ou quand on savait qu'il était malade mentalement.  C'est pas pour faire mon curieux ou pour t'emmerder que je te dis ça... Juste que... " Un moment d'hésitation et il soupire un peu à l'éventualité réaliste de la chose... Qu'il avait été con, il aurait pu lui faire faire un malaise avec cette histoire d'escalier de merde... Il s'en veut déjà. " s'il t'arrive un truc, j'veux être préparer et savoir comment réagir pour que tu me claques pas dans les doigts. Quitte à se côtoyer, autant le faire intelligemment... Enfin..» Il sourit un peu embêté de lui parler de ça en plus, il n'avait probablement pas envie d'en parler. "Je le vois comme ça moi..." Il se mordit une lèvre perplexe. Nul en discussion Kiho. Nul! Bah oui mais il essaie de faire comme il peut lui. y'a pas un mode d'emploi pour ses trucs là? Comme le micro onde quoi! Il leva le paquet de medoc bleu et blanc et en sortit une plaquette. Il hésite mais l'agite doucement , lui montrant machinalement.
"Puisqu'on est dans les secrets... voilà! ça c'est.. des ..." Une expiration courte et il se passe  la langue sur le coin des lèvres, cherchant ses mots et surtout fuyant le jugement possible de Kellian. "je... j'ai un traitement. T'as rien à craindre, je te ferai aucun mal, j'te jure... juste que les gens ont tendance à me regarder comme si j'étais un meurtrier alors... c'est des inhibiteurs nerveux. Ils me canalisent de manière à ce que j'évite de perdre le contrôle de ma colère intérieure comme ils disent... J'ai... une fascination pour le feu dès que je craque... et..." il sourit nerveusement et posa la plaque sur le lit, franchement perturbé, se reculant la tête au mur, fixant les medocs. "Enfin... voilà." Jolie fin de discours. En même temps, il ne l'a jamais dit à personne... C'était quitte ou double. Il inspire, fixant ses doigts qu'il se tripote nerveusement.

Choi A. Kellian
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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Jeu 17 Sep - 3:15
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
TENUE ■ J’avais tendance à m’emporter avec mes bêtises, je ne suis pas un gosse, mais souvent j’en donne surement l’impression autant par mes mots que mes réactions, je souris beaucoup et tente inconsciemment de le partager avec les autres, le plaisir de vivre est souvent mis de côté pour pas grand-chose et peut-être que mon insouciance a parfois tendance à prendre le dessus, même très souvent. Comme le fait de lui proposer un massage alors que je n’ai jamais fait ça de toute ma vie, j’en ai eu plusieurs, surtout des massages cardiaques pour être honnête, mon cœur m’a souvent fait faire des arrêts et a mon âge ça peut paraître fou, mais on m’a plusieurs fois ranimé après des crises, donc avec ça, cela n’a pas loupé. J’en ai eu des plus banal, ma mère aimait me masser les épaules où les jambes quand je restais enfermé et bloqué dans mon lit d’hôpital. J’ai donc quelques connaissances sur la chose, mais le vivre et le pratiquer n’a pas vraiment le même effet, mais je suis confiant ! Je vais y arriver j’en suis sûr, s’il me laisse ma chance il ne pourra plus s’en passer haha ha, ou alors il sera encore plus cassé... J’hésite un peu.

« Je ne savais même pas qu’on pouvait faire un massage avec les pieds haha ! Mais je suis plus doué de mes mains, donc t’inquiète pas, je tenterai de te laisser entier, merci pour ton sacrifice, tu seras un cobaye parfait. » Je ris de manière exagérée juste pour appuyer le ton de l’amusement, je ne suis pas sérieux bien sûr, mais je veux me rendre utile, donc si je peux lui faire du bien d’une façon ou d’une autre je n’hésiterai pas une seconde. Je préfère faire les choses en douceur, après on sait tous qu’on se proclame pas doué sans faire ses preuves, même si c’est ce que je fais, j’aurai l’air malin s’il cri de douleur sous mes doigts, tristesse. Dans tout les cas le voir lever ses chaussettes et les jeter à la poubelle m’a un peu surpris, si je jetais toutes les affaires que je mettais le jour même, les boutiques de vêtements seraient bien contentes. Mais à son explication je comprends mieux et mon expression le montre en laissant un « ah~ » s’échapper, avant de reprendre. « Ce n'est pas con ! Quand je reste trempée je me déshabille à l’entrée... et je mets tout directement à la salle de bain, mais je suis un peu extrême parfois, enfin. » Je suis le mec qui a tendance à se balader à moitié nu dans le dortoir sans aucun problème, bien sûr je ne fais que passer, ou je suis toujours en mouvement, de cette manière on ne s’attarder pas sur mes cicatrices et plus sur mes tatouages, il faut dire qu’ils sont nombreux, c’était un peu ma folie, ma rébellion, j’ai voulu donner vie à mon corps d’une certaine manière en y posant des phrases significatives ou des choses que je trouvais jolies, puis on sait tous que les dessin attire l’œil et donc fausse le regard sur ce qui est le plus « important » une sorte d’effet d’optique ? Ou d’un détournement d’attention tout simplement.

Dans tous les cas je ne vais pas trouver des défauts autour de moi, le cool, le pas cool, qu’est-ce que c’est au fond ? On vit tous différemment, j’ai peut-être de l’argent, mais est-ce que les sous peuvent me sauver ? Toutes ses années où je suis resté dans cette même chambre des mois et des mois, le « cool » n’y était pas, je connaissais la douleur, le blanc, le simple, ces choses avec lesquels on apprend à vivre, je ne suis pas difficile parce que je sais que la vie est au-dessus de tout ça, ce n’est ni par pitié, ni par compassion, ni parce que je suis un idiot que j’accepte ce mode de vie, que je suis aussi décontracté devant les apparences parfois « moche » ou « repoussante », je me dis juste qu’il faut prendre le mauvais et le bon et savoir faire avec, puis soyons honnête je suis un type trop curieux pour repousser quoi que ce soit. Je sais que les gens aiment la facilité, ceux qui ont une belle vie on tendance à ne jamais en avoir assez, je ne me plains pas, j’ai un toit, des sous et une famille, j’aurais pu être un de ces gosses de riches sans foi ni lois, mais ce n’est pas le cas, parce que j’ai appris à vivre avec ce qu’on me donne et pour moi le plus important, c’est tout simplement le temps.

Je prononce des mots qui sans m’en rendre compte peuvent aussi blesser la fierté de Kiho, je suis trop spontané et je dis simplement ce que je pense, alors que je l’écoute me parler, je souris, je ne veux pas qu’il soit offensé, mais...

« Tu vas me trouver bizarre, mais j’ai toujours pensé que les difficultés étaient une force. Je vois bien que ce n’est pas simple et je suis désolé si j’ai blessé tes sentiments, mais avoir de l’aide n’est pas une honte et c’est vrai que je suis gourmand donc me restreindre pourrais être difficile haha, mais j’aime cet endroit, enfin ta chambre. Même si ce n’est pas tous les jours j’espère que tu me laisseras parfois partager ce quotidien avec toi ? Bien sûr j’achèterai à manger en échange, de cette manière j’y gagne et toi aussi, t’en pense quoi ? » Je souris avec toutes mes dents, d’un air innocent, je trouve le moyen de pouvoir essayer un mode de vie tout en pouvant le soutenir de façon à ce qu’il ne soit pas blessé par ma démarche. Surtout que je parle en connaissance de cause, avoir besoin d’aide je sais ce que c’est, contrairement à ce qu’on pourrait penser j’en ai constamment besoin et je ne crache pas dessus, l’homme est fort, mais l’homme a aussi ses faiblesses, on est tous comme ça avec des hauts et des bas, faut juste apprendre à tendre la main sans sentir gêner.

« Je ne sais pas, toi c’est très bien. » Répondis-je simplement en riant aussi, m’étant surement un peu embrouiller les pinceaux, mais on a tous une authenticité et elle se créait avec les années, elle se forme et prend vie avec nous. Les épreuves de Kiho ont fait de lui ce qu’il est, voilà tout. Après qu’il se soit occupé de son premier poignet en me demandant de l’aide je ne manque pas de lui dire que j’aurais pu faire ça dès le début, mes études ne me servent pas que d’excuse, bien que je sache pertinemment que je ne pourrais jamais être médecin sans une greffe, ça ne veut pas dire que je dois abandonner pour autant, j’ai des connaissances et si je peux m’en servir, je le ferai sans hésiter. Me rapprochant donc de lui pour qu’il pose son poignet sur ma cuisse je m’en occupe rapidement, mais doucement de manière à ne pas lui faire mal et le soigner comme cela doit être fait, sans aucun acte barbare ou sauvage. Lorsqu’il me dit que je suis gentil, je lève le regard vers lui pour le regarder, mes pupilles dans les sienne je souris avec tendresse. Enchainant donc sur la réponse à sa question, expliquant les raisons de mon manque d’oxygène, bien sûr les poumons auraient pu en être la cause, mais ce n’est pas le cas, mon souci est plus haut, plus important. Je n’ai jamais pu participer aux activités sportives, à l’école pendant le sport je reste assis ou je suis libre de partir, j’ai des « avantage » à être mourant depuis que je suis enfant, mais pour moi ça n’avait rien de joyeux. Je voulais courir, je voulais me dépenser, mais je n’en ai simplement pas eu l’occasion, je n’ai pas mon mot à dire, tout cela n’est pas pour moi et j’ai appris à l’accepter avec le sourire. Mais monter des escaliers m’épuise, faire des efforts m’essouffle, mais je ne me vois pas à chaque fois dire « je peux pas je suis un vieux avec un cœur malade » je n’aime pas non plus qu’on me prenne en pitié, je le vis très bien malgré tout.

Je suis honnête avec lui, retirant même mon haut laissant apparaitre mes nombreux tatouages, mais aussi cette cicatrice sur mon cœur, je n’entre pas dans les détails concernant ma vie en sursit, mais je ne veux pas pour autant lui cacher ou mentir à ses questions, comme dit, je l’assume parfaitement, si on le demande je réponds, c’est comme ça. Je pouffe devant sa réaction. « Nom de dieux ? » haha, je ris doucement. « Ça te surprend ? » Je tire la langue en observant sa réaction, puis à sa question c’est dans un sourire chaleureux que je hoche la tête. « Bien sûr, touche- moi. » C’était peut-être étrange de le dire ça de cette manière, mais s’il voulait toucher je n’avais aucune raison de l’en empêcher. Sentant la douceur de ses doigts m’effleuraient, il suivait un chemin et je le regardais faire, c’est la première fois qu’on est aussi curieux ou ouvert envers ce que je montre, il est naturel et curieux lui aussi, je ne déteste pas ça, un sourire ravi c’était dessiné sur mes lèvres alors que je le regardais poser sa main à plat sur mon cœur. « Il bat, il est faible, mais il bat. » Dis-je pour le rassurer toujours de façon enthousiaste et simpliste. Ce n’était rien du tout~ Intrigué par ses poignets et le reste je l’ai aussi questionné.

« Haha, elle devait être pressée de finir le boulot, j’ai connu ça aussi. » Vu le nombre de prises de sang que j’ai eu dans ma courte vie, je peux dire qu’elles n’ont pas toujours était simple et rapide. Mais surement pas au point de finir avec autant de marques. Puis il en faisait souvent aussi ? Par rapport à son manque de nourriture ? Sa fatigue ? Il m’intrigue de plus en plus. Un sourire s’affiche alors qu’il reprend la parole me concernant, c’est agréable d’entendre ce genre de chose et ça fait vraiment plaisir. Le regardant mettre le chauffage et fermer la fenêtre, reconnaissant de le voir aussi avenant. Lui aussi était gentil.

« Thank you ! » je devais au moins le remercier pour ça. Riant simplement après l’avoir entendu parler et exposé son avis, pour répondre amuser. « Promis je ferai attention, je ne vais pas mourir avant que tu m’est appris tout ce que j’ai à savoir sur toi ou sur comment tu vis, ça te va ? » Je lui tire la langue. « Je retiens, mais bon si je serai monté sur ton dos aujourd’hui aucun de nous ne serai arrivé jusqu’ici ! » Je lui donne une petite tape taquine, mais Kiho n’était pas en position de me porter et inversement donc, il fallait y mettre du mien, je ne compte pas mourir pour quelques marches à grimper. « Je ne voulais pas le cacher, mais je n’ai pas l’habitude d’en parler si on me questionne pas, mais je vais bien, t’inquiète pas ! » Dis-je en levant les bras tel Musclor pour approuver mes dires, je suis idiot je sais.

Je le regarde sortir des affaires et je prends le paquet de gâteaux, en l’ouvrant après ses mots. « T’inquiète ! Je vais manger aussi, mais j’ai étais envoyé à l’hôpital parce que j’ai manger un truc pas bon, donc je n'avais pas trop la tête à me goinfrer avant. » Je ne mens pas, c’est la vérité, mais quelques gâteaux vont remplir mon estomac qu’à pas eut le temps de profiter de son repas.  Mangeant un biscuit, et forcément fallait que j’entame ma phrase la bouche pleine. « Tchché fraiche déché macache cardiaque ? » seul le dernier mot fut épargné, le pauvre. Je lève la main comme pour dire « deux minutes » mâchant le gâteau et une fois avalé je repris. « Désolé héhé. Je disais, tu sais faire des massages cardiaques ? Je ne compte pas mourir prochainement, mais si jamais, ça peut être utile. » Je lui fais un clin d’œil en reprenant un gâteau. En parler ne me dérange pas, ça doit se voir à ma façon de m’exprimer ou même mes expressions légères sans prise de tête. Le voyant agiter les médicaments devant moi je les regarde avant de dévier mes iris sur Kiho.

« Tu mets le feu ? » Bah vas-y Kellian rentre dans le tas ! Je ne suis même pas choqué ou effrayé, juste curieux, du coup je le questionne comme si je lui demande s'il faisait beau dehors, mais je repris doucement en me rapprochant de lui. « J’ai l’air d’avoir peur ? » Je souris innocemment, avant de prendre la boîte de cachets entre mes doigts. « On a tous nos problèmes, nos secrets, nos partie « sombre » haha, mais il faut vivre avec, puis tu ne m’effraie pas du tout, pour moi tu es plutôt bienveillant, loin d’un monstre incontrôlable. » Tapotant amicalement son épaule. « Je te fais confiance et non je ne suis pas naïf. Bon tu as sorti des affaires pour moi tout a l’heure non ? » Je me lève et retire mon pantalon comme si de rien n’était, no pudeur mec ! Attrapant l’un des joggings... Je le mets en riant un peu. « Tu es un peu plus grand que moi, un peu héhé. » De pas beaucoup, mais au moins ses affaires m’allaient bien, attrapant le haut, je le regarde. « Tu te changes pas ? Si tu veux je ne regarde pas ~ » dis-je en mettant ma main devant les yeux pour l’embêter un peu, j’aime faire le fou, lui tirant la langue je rajoute. « Non, je blague. » Ouai bah s’il est vraiment pudique tant pis pour lui fufu. Mettant le haut, je saute sur le lit en mode étoile de mer « aaah~ ça fait du bien. » Regardant le plafond, je finis par rajouter en me relevant pour m’asseoir sur le matelas. « N’empêche-elle sort d’où cette infirmière, sérieux ! » Oui trois ans après, merci Kellian de ton intervention, vraiment.

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Ce message a été posté Jeu 17 Sep - 14:48
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t

Kiho avait été amusé par l'image de se faire gentiment cassé en deux par un Kellian fou, mais même s'il le connaissait peu, il ne le pensait pas capable d'un tel acte. D'un parce qu'il était gentil et de deux parce que si trois marches l'essoufflaient, alors briser un corps serait une chose en plus difficile. Il partait confiant du coup. Et puis vu qu'il n'y connaissait rien non plus, Kellian avait au moins l'assurance qu'il ne serait pas juger sur ses erreurs possibles, même s'il était probable qu'il s'en foute ou ne percute pas, vu son taux d'assiduité à l'attention de longue durée. C'était un constat indéniable, le blond en plus d'être speed et bourré d'énergie était on ne peut plus hyperactif de l'esprit et des mimiques, une chose à laquelle n'était pas du tout habitué le brun. En vivant seul, hormis au taf où d'ailleurs ce n'était pas toujours agréable, l'activité n'était pas de mise. Il avait une vie privée, si on pouvait appeler ça comme ça, plutôt calme, et ce serait mauvaise langue que de dire que ses voisins étaient toujours bruyants. Ils avaient des pics de violence qui faisait peur parfois, genre la petite black d'à coté qui hurlait d'un coup puis plus rien. Elle s'énervait comme ça puis était calme. Apparemment elle était sous antidépresseurs. Y'avait les voisins du dessus aussi , d'incorrigibles baiseurs et la femme faisait des bruits très problématiques pour les hormones de Kiho d'ailleurs, mais en général, les gens qui vivaient ici croulaient aussi sous le taf...ça les rendait certes désagréables, mais la nuit il dormait. Et puis soyons réalistes, le cliché des étudiants qui font la fête dans des squats, c'est absurde. Quand on a la tune pour faire la fête et s'acheter à taquet d'alcool, amener des filles etc, on vit clairement pas dans un endroit comme celui là. Donc en soi, même s'il était insalubre, l'immeuble était quand même viable. Fallait juste ne pas juger sous voisin, passer droit sans s'arrêter et comprendre que tout le monde a des problèmes, et ce sont souvent ceux qui ne disent rien qui ont les pires...

Donc oui, l'intérieur du placard du brun était toujours calme et même l'ordi, c'était avec des écouteurs qu'il l'écoutait. En même temps, les mecs sur le net sont pas très calmes parfois, alors avoir la guerre dans sa piaule et rameuter les voisins en rogne, sans façon. Kellian était un peu ce pion fou plein d'aimant, qu'on jette dans une boite avec des aimants opposés et qui se met à partir dans tous les sens, rebondissant dans des jolis bruits. Un genre de petites billes colorées qui attirent les chats en fait. Kiho était un chat ? Ça aurait été tellement cool. Ne rien foutre, tout péter pour le fun et regarder les gens avec un « c'est pas moi » et que tout le monde vous croit parce que vous avez juste des petites pattes trop mignonnes. Et aller miauler son repas, dormir toute la journée, rester à la fenêtre à regarder les gens s'engueuler dehors comme si c'était fun, et se rouler en boule dans une couette hyper chaude. Kiho c'était pas trop ça. Ou bien un chat de gouttière au poil un peu niqué, qui a du se prendre deux trois bus et qui se souvient plus d'où est sa maison. Ouais ça à la rigueur ça passerait. Il avait même pas de collier t'façon. Bon pour l'adoption et même pas sûr qu'il trouve un maître l'animal vu sa minceur actuelle et sa nervosité.

Kiho était resté perplexe à la proposition de Kellian. Quoi ? Squatter chez lui ? Ici ? Mais pourquoi, il est fou ? Et puis... il ne supporterait pas son train de vie, et … enfin il aurait pu être n'importe quel taré schizo , prêt à lui couper la gorge et il se proposait comme ça, no problème ? Le brun ne comprenait pas le délire. Il aimait cette chambre. Il était masochiste ? Ou un truc bizarre, comme ces gens qui aiment trouver les problèmes, qui s'en créent quand ils n'en ont parce qu'ils se font chier, ou ces autres là qui veulent vivre de l'insolite au péril de leur vie. Le visage de Kiho passe du perplexe, au subjugué, puis au curieux. Il ne sut que répondre sur le mot, un peu choqué quand même. Il ne s'attendait pas du tout à une telle demande. Et puis si il disait non, ça ferait quoi ? Le blond sauterait par la fenêtre en disant que la vie était trop cruelle, et jouant sa victime à fond, comme certaines filles qu'il avait croisé et qui cherchaient de l'attention à tout prix ? Il avait du mal avec ces gens qui se plaignaient constamment, se faisaient portés pour faibles alors que leur vie était pas si mal et il avait toujours peur, dans sa gentillesse compulsive, qu'on le manipule, encore et toujours. Parano ? Dans la société actuelle, difficile de pas l'être en même temps. Non pas que Kellian en fasse partie, mais il se méfiait... Et en plus, il se proposait de l'aider. C'était un peu comme un coloc non ce genre de truc...

La conversation avait rapidement dévié, ne lui laissant pas le temps d'approfondir une réponse adéquate à sa proposition. Ils viendraient à en reparler de toute ça. Assis là , le sujet était tout autre à présent et non moins intéressant. Il l'avait touché. Sa cicatrice au niveau du cœur. C'était une chose fort perturbante quelque part parce qu'il avait tellement de questions possibles sur ce sujet , ne sachant pas trop comment les aborder. Kiho était bons en gestes, c'était certain , manuel de nature, mais quand il s'agissait de la repartie, c'était une autre affaire. Rares n'étaient pas les fois où il restait stoïque devant le comportement des autres, ou atterré ou sans réponse, ne sachant pas quoi enchaîner. Il n'en était certes pas arrivé au stade de bégayer mais des fois, il n'avait simplement pas les mots adéquats. Tout le monde ne pouvait pas avoir un super cerveau. Lui, il n'était rien d'autres qu'un petit ouvrir du japon ordinaire, avec des réflexes un peu plus élevés que les autres probablement mais ça s'arrêtait là. Faible mais il bat.. cette phrase avait eu plus d'impact dans la tête de Kiho que Kellian ne pouvait le penser. C'est toujours quand on accepte d'être faible qu'on se revèle être le plus fort. C'était paradoxal en soit, mais avoir conscience de ce qu'on est , même si c'est pour réaliser qu'on est dans les plus faibles d'un groupe, donne un atout considérable sur ceux qui se pensent invincible. Kellian dans son infini folie douce avait un réalisme ancré dans les veines, Kiho le réalisait alors. Plus les minutes passaient et plus il le trouvait captivant et respectable ce petit blond. Il était une sacrée leçon de vie à lui tout seul. Et pour le chapitre sur l'infirmière, ouais sur le coup , il avait eu envie de la tuer c'est vrai mais passons, là le japonais il s'en foutait royalement de ses poignets, c'était le blond qui le préoccupait.

Il ne put s'empêcher de rire, en se passant une main sur le visage à l'image des deux gars vautré par terre dans le couloir, d'un Kiho qui aurait voulu porter un Kellian, les deux en bouillie après une aventure de courte durée d'un « until dawn stairs ». Terrassés. Ils auraient eu l'air malin. « C'est pas faux, je me serai écrasé par terre j'crois. Après... tu sais, y'a pas grand chose à savoir sur mon mode de vie, tu vas vite avoir fait le tour je pense... je suis un type banal, j'ai rien d'extraordinaire à offrir. »
En quelques minutes calmement étalées, il avait eu le temps de prendre ses médocs, sortir des fringues, et lui filer un paquet de gâteaux. « J'vais te l'attraper cette langue. Ma mère me disait qu'à force de la tirer elle allait tomber. » sourit-il en lui mettant une petit coup de débardeur plié sur la tête, lui ébouriffant sa tignasse déjà en pétard. Ce mec avait un style un peu punk, mais il trouvait que ça lui allait bien. Il plissa les yeux quand il parla de nourriture nocive pour son organisme. « Qu'est-ce que tu ne dois pas manger en gros ? Ça provoque des crises à ton cœur, un peu comme si c'était … une allergie cardiaque ? Enfin même si je suppose que ça existe pas, mais c'était pour le principe. » Bah en même temps, la médecine et Kiho, ça fait un petit peu deux. Il était plus barbare dans ses soins, ne daignant pas s'attarder sur des principes médicaux, que assidu et formé à ça. Il ferait pas un super bon sauveteur. Hein ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Des fraiches déchets de macaque cardiaque ? On parlait de singe là tout de suite ? Qu'est-ce que... il a comprit le dernier mot. Et c'était une question. Bon, ne pas nourrir le hamster Kellian quand il doit parler. D'ailleurs, il a une bonne bouille quand il bouffe, ça fait sourire sincèrement Kiho qui attrape des gâteaux à son tour pour manger. Le sourire , se transforme en léger rire, continuant lui aussi de manger. Ce mec était tellement explicite en gestes, ça lui faisait du bien ce genre de compagnie. Il allait chopper des crampes aux maxillaires à force mais c'était mieux que des crises d'angoisses à rester seul.

Des massages cardiaques.. ? Le sourire de Kiho s'éteignit au profit d'un visage étonné. Nom de dieu, il devait savoir faire ça ? Mais comment on fait ? Et puis si ça marche pas ? Il paraît qu'en plus un bon massage cardiaque peut péter des cotes. Mais il veut pas lui péter des cotes lui. Sa langue passe machinalement dans ses dents, et il fait non de la tête. « Nowp...faut... m'apprendre ? » oh purée, il le sent pas là. Il veut pas le tuer non plus. Remarque s'il est en train de mourir d'une crise, il va pas le tuer longtemps... Non mais même !

D'un aveu on passe à l'autre et celui-ci fait poser les gâteaux à Kiho qui se sent plus très bien du coup... difficile à assumer. Difficile de ne pas être jugé. Réaction étonnante du blond. Le brun ouvre les yeux, de nouveau surpris. Décidément, il va de surprise en surprise aujourd'hui, c'est lui qui va finir cardiaque... Il accepte comme ça sa tare ? Comme ça ? Soit ce mec est inconscient, soit ignorant ou ingénu … soit juste génial. Dans tous les cas, il l'a séché sur place avec ses réactions plutôt étonnantes. Il lui fait confiance ? Kiho a oublié ce que c'est. Il a honte d'avouer que même Nanako devrait être sur ses gardes, qu'il a peur de lui-même, de ce qu'il pourrait faire. Ça fait tellement longtemps. Et le pire dans tout ça c'est que le japonais se rend compte qu'il est décidément trop lent. Il a à peine le temps de percuter que Kellian s'est rapproché de lui pour lui dire le fond de sa pensée, une proximité qui en aurait dérangé plus d'un, mais Kiho est tellement étonné qu'il met du temps à faire remonter l'information. Il veut pour réagir que le blond a déjà les deux pieds par terre et se dessape. Il ferme les yeux, et la bouche au passage, un haussement de sourcils et il tourne un peu la tête , regardant devant lui.

Ok Kiho c'est pas grave, tout va bien. Tu n'as pas touché ce blondinet, il ne t'a pas touché, tu n'es pas gay , et il ne se dessape pas dans ta chambre. Mais putain non qu'il est pas gay oh, ça va pas ou quoi ! Son regard bifurque sur Kellian qui continue de parle et qui fait le con. Forcément, il sourit à sa bêtise et secoue la tête.  Bah oui , environ 5 à 7 cm , et puis , il avait pas toujours été aussi mince. D'ailleurs, il fallait qu'il pense à se remuscler et bien bouffer s'il voulait pouvoir le porter sans se niquer un truc à l'avenir. Voilà qui était une bonne motivation au final. Kiho avait souvent besoin d'avoir des motivations pour faire certaines choses, sinon, il finissait par lâcher prise faute de ne pas savoir pourquoi il fallait tel ou tel sacrifice. Après tout, quand ta vie est déjà bien rempli, pas la peine de t'infliger des trucs supplémentaires si ça peut etre évité. Mais là en l’occurrence, ça semblait être une nouvelle priorité. Kiho le regarde se saper et se lève à son tour, le laissant vers la loutre sur la couette. Il s'étire vers le haut, sourit en coin et fait craquer sa nuque.

« J't'arrete de suite. » Il lui attrape les mains et le rassoid sur le bord du lit. Il choppe le bas du débardeur pour lui virer direct. Quoi il le refout à poil. Le tee shirt se fait étiré dans l'air et il le pose sur le chaise attrapant à l'aveugle une serviette assez grande toute verte dans l'armoire. « TU … vas aller te doucher avant. Je refuse de dormir avec l'odeur de l'hopital sur moi ou sur toi, vu que tu seras pas loin. Mh ? » Il ouvre la serviette lui fout sur la tête. Il lui sourit en penchant la tête comme pour voir sous la serviette, debout devant lui. « J'irai après toi.  Parfois y'a pas vraiment d'eau chaude, donc on va en profiter et puis ce serait un peu égoiste de ma part de te faire te pieuter sans t'être pris une bonne douche. Y'a ce qui faut , viens. »

Il s'éloigne dans le petit couloir et pousse une porte, sur la droite de celle de l'entrée, plus proche de la porte de cabine de bateau que d'une porte ordinaire. Il faut enjamber une plainte de plastique au sol, mise là pour ne pas que l'eau dégueule dans le reste de l'appart. A l'intérieur de la pièce ridiculement petite, se trouve une douche, semi ouverte d'environ 70, sur 70, un jet d'eau un peu bancal, mais l'eau est chaude. Un lavabo callé comme il peut dans un petit espace libre et les chiottes en coin. Propres oh, Kiho il sait nettoyer. Voilà. Une salle de bain pour hamster aussi. Il touche le plafond des doigts, parce que dans la petite salle, il est pas plus haut que le mètre quatre vingt dix, faut pas être trop grand quoi. Il lui règle la chaleur pour pas qu'il se crame avec ce système de merde et lui pose la serviette sur le lavabo. Au mur, une petit glace, et les murs sont totalement carrelés. Par terre, une espèce de trou grillagé pour faire partir la flotte si elle venait à déborder. Tout en blanc.
« Voilà. Ça va aller ? » lui dit-il en baissant les yeux sur lui. « Tu m'appelles si t'as le moindre problème. Y'a ce qui faut dans la douche si t'as besoin, sers toi. » Il lui pose une main machinalement sur l'épaule, le croise par derrière, son autre main se posant sur sa ceinture pour éviter qu'il lui griffe les reins avec, et il lui ébouriffe les cheveux. Ça lui apprendra à toujours tirer la langue tiens !

Il s'arrête à la porte et y pose le bras, en pleine réflexion, fixant un tatouage sur le coté du flanc mat, puis il relève les yeux et fixe vers la chambre, l'ordinateur :
« Tu aimes quoi comme style de film ? » Bah oui, faut bien qu'il l'occupe quand il ira à son tour se laver. Il va aussi en profiter pour préparer un gendre de « vrais repas », non parce que même s'il a rien de super pour faire à bouffer, il se démerde quand même. Avant, il avait une vie, genre avec une maison, des feux pour la bouffe, enfin le truc classique ! Faut pas non plus penser qu'il a été élever dans une grotte. Et puis il a envie de faire plaisir à son invité. On ne se refait pas.

Une fois la réponse obtenue et l'assurance que tu irais bien pour lui, Kiho ferme la porte et se dirige vers le placard. Il attrape les poches de courses et les vide sur le lit pour ensuite, prendre les choses et les ranger. Il lui reste des nouilles, des tranches de lard dessalées achetées de la veille en promo. Il comptait les garder pour un moment où il serait mal en point, c'était arrivé plus tôt que prévu. Il attrapa des récipients brancha le micro onde, faisant sa petite affaire entre les bouillons, les herbes, les grands bols. Cinq bonnes minutes et le plat classique de ses jours difficiles étaient là. Ce qu'avait acheté Kellian allait au final renfloué leur stock. Il réfléchissait en même temps à l'hypothèse d'avoir un coloc à temps partiel dans cet endroit étriqué aussi. Il était gentil, et agréable à la compagnie, un peu speed, mais il s'y ferait il pensait. Et puis... Kellian avait l'air d'être vraiment bien dans sa peau ici... ça l'étonnait toujours autant mais il pouvait toujours tenté le coup qui sait. Dans le pire des cas, ça lui ferait un ami solide, même s'il venait moins souvent à l'avenir. C'était surtout sa santé qui l'inquiétait en fait. Les gros bols de ramens, bien chargés en différents ingrédients souvent pris sous vides et déjà cuits,juste à réchauffer avec les plats en question, finirent sur le bureau. Il s'assit sur l'ordi, répondant rapidement à deux trois messages, avachi dans sa main, épuisé fallait dire, les plats fumant à l'odeur trop alléchante sur le coté de l'écran. Il les avait couvert pour éviter qu'il refroidisse. Puis il chercha sans se préoccupait de si Kellian était sorti ou non de la douche, absorbé dans le fait de lui trouver un truc dans son stock.

Choi A. Kellian
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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Ven 18 Sep - 3:04
NO WAY. COME WITH ME.
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TENUE ■ Je sais que ma proposition a dû le surprendre, en fait je parle beaucoup et souvent sans vraiment tenir compte des conséquences ou de ce que cela pourrait impliquer, il n’est pas un inconnu, mais au fond nous sommes encore entrain de faire connaissance et lui faire part de mon envie de venir quelques fois squatter chez lui est surement un peu osé et déplacé, je peux voir à sa réaction et son silence que je l’ai surpris et laissé sans voix, mais je ne suis pas du genre à revenir sur mes mots, je n’ai pas le temps de regretter les choses ou même parfois de les vivres, quand quelque chose m’intéresse je fonce dans le tas et soit on me prends pour un fou, soit un naïf avec un culot monstrueux ou encore on finit par comprendre que je suis le genre de petit homme qui n’a pas de limite, ce qui en soit me résume bien car tout au long de cette année je ne veux pas voir de barrières se hisser sur ma route. Le train de vie de Kiho semble difficile et j’en ai conscience, même si on ne dirait pas à ma façon de m’exprimer ou ma façon d’être j’aime relever les défis, je ne dis pas que partager cette chambre avec le brun est une épreuve, au contraire ! Mais c’est différent des endroits que j’ai pu fréquenter avant, certain me trouveront taré de vouloir connaitre ça alors que je peux avoir tout l’espace que je veux et du luxe à volonté, mais j’aime voir ce qu’il y a dessous, ce que les gens ont tendance à contourner pour ne pas se salir les mains, même les endroits isolés et sombres peuvent avoir leur trésor et leur importance, c’est à nous d’ouvrir les yeux pour en prendre conscience.

Si Kiho venait à refuser et bien je lui proposerai à nouveau la prochaine fois, je ne suis pas suicidaire et je ne vais pas pleurer non plus parce que j’essuie un refus, je ne m’attends pas à ce qu’on accepte toutes mes demandes, je sais que je pourrais faire pitié avec ma vie en sursis, mais jamais je ne l’utiliserai pour arriver à mes fins, je cherche du partage, de la joie, pas à m’imposer égoïstement par soif de savoir et de curiosité. Je suis né avec une cuillère en argent dans la bouche, mais très vite j’ai décidé de la troquer contre une en plastique, par obligatoire, par choix, peu importe... mon monde est plus fragile que les apparences peuvent le laisser croire, c’est pour cette raison que je ne m’arrête pas à ce genre de détail, que ce soit pour les gens ou pour le reste, je suis ouvert à tout et parfois j’ai simplement l’air d’être un sale gosse imposant haha. Normalement je ne parle pas facilement de ma maladie, enfin je réponds aux questions, mais je crains la pitié, j’ai accepté mon sort depuis des années et je ne veux pas qu’une personne extérieure puisse juger de ma vie en l’entendent dire « le pauvre » « c’est triste » « il n'a pas de chance », je ne me considère pas plus pauvre que n’importe qui, au contraire, cette situation m’a enrichie, c’est vrai que je ne saurai jamais ce que c’est que d’être un vieux crouton avec sa canne, je vais mourir sans avoir connu certains sentiments et certaines émotions, mais je suis heureux, beaucoup sont bloqués au stade de spermatozoïdes sans connaitre ce que « vivre » veut dire, moi je le sais et même si c’est sur une durée limitée et bien tant pis, c’est la vie. Je ne suis pas le seul et il y en aura d’autres des comme moi, il suffit de l’accepter.

En tout cas je suis un peu surpris par la curiosité du brun, le sentir toucher ma cicatrice est étrange, à part les médecins et ma famille je pense que personne ne la tracer avec autant de douceur, il semble captivé et ça me fait sourire, mon regard jonglant entre ses gestes et son visage. Mon cœur bat à son rythme, il n’est pas très rapide et ni très fort, mais il me tient en vie et combat chaque jour. « Yah ! Ne me fait pas mourir avant l’heure mec. » Je ris devant mes réactions parfois totalement dingues, mais je lui ai dit que j’allais pas mourir avant qu’il m’ait tout dit sur lui et il me répond qu’il n'y a pas grand-chose à dire, ce qui se traduit par « écoute je veux pas te décevoir, mais tu peux mourir, je n'ai rien à te dire » non ? Bon je déconne un peu, ça m’amuse en fait, c’est juste que j’aime relever les petits détails que d'autres zapperont sans aucun doute. « Je jugerai par moi-même si tu es intéressant ou non, tu n’as pas l’air très objectif sur la question. » Je lui tire à nouveau la langue quand il m’en fait la remarque, la rentrant aussi vite l’air de rien. « oups ? » Souriant naturellement. « Désolé, mauvaise habitude, mais si tu me l’attrape tu vas en faire quoi ? Je pourrais plus parler après et je vais servir à quoi moi ?» Riant, comme si parler était la seule chose que je pouvais faire ! Quoique... je suis plutôt bavard, mais bon, c’est tout moi.

« Yep on peut dire ça ! Hum par exemple je ne peux pas manger trop salé ou surveiller l'apport liquide de mon corps. » Les causes où tout ce qui m’est interdit de faire ou d’ingurgiter ont été basé sur l’ensemble de mon état suite à plusieurs examens afin de m’éviter des crises, j’avais plus qu’à l’accepter et c’est ce que j’ai fais. Mangeant des gâteaux qu’il m’avait donnés avec les joues remplies, ça a l’air d’amuser Kiho, mais parler la bouche pleine n’est pas une bonne idée, ça me fait dire des choses totalement incompréhensible, je m’en rends compte et lui demande deux secondes le temps de pouvoir avaler tranquillement et répéter les mots avec plus de clartés. Je souris plus explicitement à sa réponse. « Tu veux que je t’apprenne !? Bon peut-être pas tout de suite t’es pas en état de supporter mon poids je crois, mais je pourrais toujours te montrent les gestes, au cas où je me tape l’incruste chez toi haha. » Oui je reviens le sujet en réitérant ma mauvaise manie qu’il a mise sur le tapis plus tôt.

Les aveux de Kiho sont surprenants aussi ! Je me dis qu’on a tous une part de secrets, un visage qu’on ne peut pas montrer ou une facette difficile à accepter. On vit avec nos lots de problèmes et d’inconvénient, je ne jugerai personne, de quel droit pourrais-je le faire ? Le brun m’intrigue et je préfère donner ma confiance que vivre en doutant quotidiennement des gens, si je dois être trahi alors c’est comme ça, mais la vie est plus facile quand on ne se fait pas bouffer par les doutes et les prises de tête. Je suis heureux, simplement reconnaissant qu’il m’en parle, ce doit être un sujet compliquer pour lui à communiquer, mais il l’a fait et quoiqu’il ait pu faire ou qu’il puisse être, c’est une preuve de bonne volonté à mon égard, je pense qu’on peut vraiment bien s’entendre tous les deux, enfin... c’est déjà le cas bien sûr. Après m’être rapproché de lui soudainement, je souris pour me lever du lit et me déshabiller, me retrouvant en sous-vêtement rapidement pour enfiler l’un des joggings qu’il a sorti de son armoire, m’amusant de la différence de taille, je sautillerai presque sur place comme un idiot, mais au moins je suis à l’aise. En tenue pour dormir je me jette sur la couette du lit m’installant aisément alors que je le regarde sans me douter de ce qu’il allait faire, tirant mes mains je me retrouve assis sur le lit, un peu -beaucoup- surpris , je crois que je le fixe un peu trop pour le coup, mais why ? Qu’est-ce que j’ai faits ? « Quo... He ? » Il m’a retiré le haut alors que je parlais, ok, il m’intrigue vraiment ce mec ! « Pourquoi tu me déshabilles ? » comprenant très vite où il veut en venir lorsque je le vois sortir une serviette. « Oh ! » Balançais-je simplement en écoutant sa phrase.

« Pas de problème chef ! Mais tu aurais dû me le dire pendant que je me déshabillé, faut revoir ton sens du timing Kiki ! » Je le taquine en tapotant son épaule d’un faux air compatissant, je m’amuse simplement. Mais le drap de bain sur la tête je ne vois plus rien, riant innocemment en soulevant un peu le regard pour croiser le sien. « Je te suis ~» Rapidement on est dans cette salle de bain où j’ai enjambé en voyant faire le brun, sinon je me serai surement vautré comme une merde, mais je retiens ce genre de chose, donc ça devrait aller ! Observant la pièce je fais rapidement le tour.

« T’inquiète je pense que je peux éviter de me noyer. » Je lui tire encore la langue, aaah, il va prendre l’habitude à force ! « Merci ! » Sentant sa main ébouriffer mes cheveux je gonfle les joues comme un gamin pas content, avant de rire en le regardant, c’est agréable mine de rien, tout ça. « J’aime le genre « horreur » ! Autant en film qu’en jeux vidéo, mais ça peut s’avérer à double tranchant, donc après je ne suis pas difficile, action, science-fiction, ce que tu as ça me va~ » Je réponds alors que je ne sais même pas pour quelle raison il me demande ça. Enfin si je dois regarder un film je préfère le voir avec lui de toute façon, solo j’y trouve moins d’intérêt, mais je lui fais signe pour dire que tout va bien et une fois la porte close je retire mes affaires pour tenter de les mettre à l’abri, je peux être un véritable tourbillon et tout inonder d’un coup ! L’eau coulant sur ma peau, mes cheveux mouillés, j’attrape le savon pour jongler avec d’une main à l’autre en chantonnant tranquillement un air récent, avant de faire tomber le savon a mes pieds et de marcher dessus, frôlant la catastrophe non pas sans faire un bruit montre... criant. « Je suis vivant ! Tout va bien ! No problème ! » Riant en me redressant comme je peux pour arrêter mes bêtises et commencer à me laver de la tête aux pieds sérieusement en frottant bien, papotant avec le savon qui a failli me tuer, ou est-ce ma manie à ne pas tenir en place ? Haha, puis je passe à mes cheveux blonds, m’amusant à faire des coupes un peu idiote a la Fifi Brindacier, non mais j’ai que ça à faire sérieux, appuyant sur le jet, je me rince comme il faut, faisant disparaitre le savon laissant une douce odeur agréable sur ma peau, c’est mieux en effet que l’odeur des hôpitaux, même si à force j’en ai pris l’habitude. Arrêtant le robinet, je sors en faisant attention de ne pas glisser, prenant la serviette verte pour m’essuyer et la passer autour de ma taille, attrapant le jogging, je sors une fois le corps plus ou moins sec pour voir Kiho sur la chaise devant son ordinateur, posant le pantalon, je m’approche de lui pour passer ma tête par-dessus son épaule et regarder ce qu’il fait. « Tu as trouvé quelque chose ? » S’il m’a pas entendu sortir, j’ai dû le surprendre haha, il semblait bien concentrer, mes cheveux mouillés, dégoulinant sur lui, pas sur son Pc, mais il va prendre la douche donc ce n'est pas grave, même si ne pas m’essuyer convenablement les cheveux comme je le devrais et encore une de mes mauvaises manies, décidément, je devrais peut-être revoir quelques habitudes. « Ça sent bon, tu as fais quoi ? » Ça donne faim en tout cas ! « Tu vas à la douche et on mange après ? » Faut que je m’habille aussi, mais j'aime me balader à moitié à poil.

« N’empêche si tu croises monsieur le savon fait attention, il est dangereux... un peu. » Je dois avoir l’air d’un fou des fois, mais je ris ça change la donne non ?

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Ce message a été posté Ven 18 Sep - 12:59
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t

Kiho avait retenu les infos données par Kellian sur son régime alimentaire, même s'il allait lui demander une liste de trucs qu'ils ne devaient pas faire ou ne pouvaient pas faire. Quelque part, il se sentait privilégié qu'il lui fasse de telle confidences. Si vraiment il se confiait peu, ça signifiait aussi que peu de gens devaient veiller sur lui, et dans la tête du grand japonais, ça avait résonner comme une obligation personnelle et secrète d'en faire partie. Cette petite tribu qui pouvait l'aider à vivre comme tout le monde et qui lui faisait profiter de la vie. Oui , mais Kiho, n'as-tu pas assez de ta vie actuelle ? Tu as vu ton état tout à l'heure, même si tu as l'air d'aller un peu mieux ? Et tu voudrais prendre soin de lui ? Soudainement pensif tout en agissant, Kiho avait une touche de maturité affichée qui contrastait fortement avec son vis à vis, ce qui était plutôt drôle comme tableau. A la proposition de l'apprentissage du massage cardiaque il avait haussé les épaules avec un oui de la tête, finissant de manger un peu, ce qui faisait office : oui, de toute façon, il le faut donc je vais m'y plier. Une obligation sans l'être, mais qui aurait aimé apprendre à faire une chose au cas où son proche mourrait ? Ce n'était pas une perspective réjouissante mais il fallait parfois s'imposer certaines choses dans l'optique claire de ne pas foirer si un jour le pire devait se produire.

Et quand Kiho osait prendre les rênes des choses, il ne le faisait jamais à moitié. Peu importait le sujet. C'est ainsi que Kellian se retrouva à moitié à poil de nouveau et embarqué jusqu'à ce semblant de salle de bain. Du moment qu'il y avait des chiottes et une douche, Kiho s'en foutait mais il avait espérer que le blond s'en accommoderait aussi. Ce qu'il dit. Même si le brun ne le montrait pas trop, il était assez étonné de son adaptation.

En passant derrière lui dans la salle de bain, il lui avait murmuré à l'oreille : « T'es un peu trop rapide pour la tortue que je suis. J'ai pas eu le temps de te dire d'attendre que tu étais déjà changer. » C'est après ça qu'il lui avait ébouriffé la tête. Un comportement d’aîné, alors qu'il était le plus jeune. Un duo était improbable et qui pouvait tromper ceux qui ne connaissaient pas ce lien qui commençaient à les unir. Kiho avait laissé le blond seul dans la salle de bain. Même quand c'est petit, l'intimité n'était pas optionnel pour le brun. Question de respect même si Kellian n'était pas pudique, c'était une évidence à ses yeux. Par contre le coup des films d'horreur lui avait fait un beug. Lui, les films d'horreurs ? Il jouait avec sa vie ou quoi ? Avec les films d'aujourd'hui, la moitié était blindé d'image subliminales ou screamer. Il n'avait pas envie de le ramasser dès le premier soir, c'était un fou. Non, non, il allait opté pour un truc gore s'il voulait , mais pas de truc de taré psychotique. Il allait attendre de savoir lui faire des massages cardiaques hein pour ça.

Après avoir fait à manger, il s'était assis, l'eau coulant toujours en arrière plan, quand il entendit un gros bordel. Oh putain... Il se redressa, inquiet, d'un coup sec, et avait regardé la porte de la cabine-salle de bain, guettant un bruit possible. S'il n'y avait plus c'était que le blond avait gravement chuté et possiblement pris un coup sur la tête ou pire. Et là, il entendit Kellian crier qu'il allait bien. Il ferma les yeux, baissa le visage en haussant les sourcils et se frottant le visage, revenant sur son bureau, reprenant son calme. Pourquoi il savait que ça allait se passer ? Pas pour rien qu'il l'avait prévenu. Se reconcentrant sur sa recherche de film, il prit néanmoins le soin de surveiller d'une oreille son invité. L'eau se coupa. Il l'entendit mais resta concentré dans sa recherche, la bouche dans sa main, les yeux défilant sur l'écran rapidement, les clics rapides, tout comme ses doigts sur le clavier. Une habitude qu'on prend avec le temps, on ne regarde même plus les touches. Et quand il passe sa tête au dessus de son épaule, Kiho sent une présence dans son dos, comme s'il était apparut d'un coup sans pour autant le toucher. Il tourne les yeux sur le coté, son menton se posant dans sa main : « Ouais, j'ai des REC... un paranormal activity... un effet papillon... euh... après , j'ai … Le Rite aussi .. Sixième sens … Snowpiercer … Constantine... la liste est longue... , explique-t-il en faisant défiler de la souris le curseur de la fenêtre du dossier des films. Faut que son ordinateur a un sacré disque dur externe. Il l'a branché, juste à coté. Il fronce les sourcils en arrêtant la souris, sentant quelque chose gouter dans son cou et son tee shirt sur l'épaule mouillé. Il tourne la tête, laissant le coude sur le bureau, la main en l'air. Oh … Kellian... Kellian. Il hausse un sourcil en voyant sa tête en mode algue blonde.

Kiho pousse lentement la chaise, se mordant la lèvre, plissant les yeux aussi et la décale pour se retrouver face à Kellian. Il choppe une serviette plus petit qu'il avait réservé pour sa douche. Pas grave il en prendra une autre, il en reste deux trois. Il secoue la tête lentement en le regardant, l'air de dire « t'es impossible » avec un léger sourire. De là, il monte la serviette sur sa tête, et se met à lui sécher les cheveux adroitement et calmement. « Des ramens au porc... Te ballade pas comme ça tu vas tomber malade... » souffle-t-il doucement en lui poussant les cheveux en arrière d'une main pour lui sécher une seconde fois. Attentionné dans son acte, attentif à l'autre par nature, ça lui posait aucun cas de conscience de s'occuper d'un mec. Une nana l'aurait fait pour sa sista non , comme elles disaient. Pourquoi il y aurait-il fallu qu'il y ait une différence entre gars. Pour Kiho, il n'y avait aucun problème de conscience à avoir pour l'altruisme, peu importait. Il s'assura que ça ne goutait plus et sourit plus franchement, riant un peu en baissant les yeux et l'évitant par le coté. Il avait la tronche d'un hérisson maintenant. C'était assez comique et avec sa bouille, le faciès était épique. Il se baisse et fout la serviette sur le bord de la chaise , pliée en trois pour qu'elle sèche. « Ouais, j'vais y aller. T'as mon sweat sur le lit, le bleu et blanc là.... si t'as froid. » il lui montre du doigt, sur l'oreiller entre deux trois peluches. Bah oui il en a dans le fond, ça lui sert bien d'oreiller, elles sont tout molles et douces, et Kiho est pas du genre à faire des chichi de misogynie, tout était bon pour lui apporter du réconfort quand il était en crise. Donc un gros sweat à capuche y trônait à moitié enfoui entre un gros lapin et un ours blanc.

De là, il vire son tee shirt et lui vire dans la panière. Il n'est pas gros, il en a conscience, même si les muscles sont quand même là, vu la force que lui demande ses tafs, il n'a pas le choix que de subir l'entretien forcé de son corps. Il vire la ceinture et l'accroche dans le placard, les chaussettes, choppe une serviette et s'éloigne vers la salle de bain. « J'vais le maraver l'savon, il a failli te tuer sérieux. Tu m'as fait peur. Je t'ai laissé une feuille et un stylo a coté de l'ordi. Choisis le film que tu veux et … » un court arrêt... « Tu peux me faire une liste de trucs que tu dois éviter, ou ne pas faire, des choses problématiques quoi... enfin... tu m'as compris... j'ai besoin de savoir pour avoir l'esprit un peu plus tranquille...ça te gène pas ? Je reviens vite. » Il ferma la porte de la douche, mais un instant de doute et la réouvre, sans ressortir. «  Si ça te prend de piquer dans les ramens. Fais gaffe c'est super brulant. » Il sourit et referme la porte. Bah ! Non mais il est tellement sûr qu'il va le faire, autant qu'il le prévienne. Même si en le prévenant, il est même pas sûr qu'il ne se brule pas. Parce que maintenant qu'il lui a dit ça dans l'hypothèse que Kellian n'y ait pas pensé, la curiosité va le pousser à le faire et il va se brûler quand même. Ah... il allait se faire des cheveux blancs en avance à cette allure, mais il n'arrivait pas à repousser le blond. Au fond, il aimait ses manières et sa personnalité et aussi cette façon de le faire se sentir utile. C'était important pour lui, plus qu'il ne pouvait le penser. Il s'inquiétait aussi ce qui était étonnant. Hormis Nanako, personne ne l'avait vraiment fait. Et encore Nanako, elle lâchait assez facilement l'affaire, Kellian ne semblait pas de cette peau.

Il se dessape, jette le jean et le reste au sol, entre dans la douche et commence à se laver sans manière. Le front vient se poser au mur et il laisse l'eau couler. Puis il la réduit et se savonne bien comme il faut lâcher un léger « enfoiré de savon, tu refais plus ça ». Oh non, voilà qu'il parle au savon. Rien ne va plus, il est contaminé par Kellian. Il se fige et hausse un sourcil avant de secouer la tête, se faisant les gros yeux à lui-même du style  « ça va pas bien mon pauv'vieux ». Il veut pour se rincer quand l'eau change soudainement de température. Oh non... ces bâtards... C'est souvent comme ça. La concierge joue au yoyo avec l'eau pour faire chier les locataires. Quelle pute bordel ! Kiho sert les dents, il doit se rincer t'façon. Il se rince donc les cheveux, les épaules, le ventre, soufflant pour encaisser l'eau froide qui perd de sa tiédeur, pour finir carrément gélée. Quand il voit que tout savon ou shampoing a disparu, il s'extirpe de la douche et se sèche rapidement et fermement, de manière à réchauffer sa peau mais c'est foutu. Il est glacé. Fais chier... Un jour, il va lui cramer sa loge à cette grosse vache... Il s'appuie au lavabo et respire. Bon ça l'a réveillé c'est clair mais personne ne comprend ce que c'est d'endurer de l'eau froide. C'est pas comme se prendre un saut d'eau. Le cœur, tout en patit, alors on a besoin d'un temps d'adaptation. Pas pour rien que certaines personnes meurent d'hydrocution. Il avale sa salive, s'entoure la serviette blanche qu'il a prit, autour de la taille, après avoir mit un boxer noir. Il secoue ses cheveux et sort pour attraper une dernière serviette pour se sécher les cheveux. Tiens une bonne chose à tester pour Kellian.

« Tu veux squatter ici ? Regarde ce qui risque de t'arriver. » Et là, il met sa main doucement sur la joue de Kellian en arrivant par derrière lui. Une main complètement gelée. Droit, la serviette sur l'épaule, il se penche et prend le jogging restant dans l'optique de se fringuer. « Tu as choisi ? »

Choi A. Kellian
Choi A. Kellian
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Ce message a été posté Dim 20 Sep - 22:02
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TENUE ■ Je ne propose pas à tout le monde d’apprendre à faire un massage cardiaque, en fait ça aussi j’en ai plus subi que ce que j’ai pu en faire, honnêtement... Zéro. Mais je connais les gestes comme un automatisme, je ne compte plus le nombre de fois où mon cœur à lâché, on m’avait donné à vivre jusqu’à mes vingt ans et autant dire que les crises se sont enchainé sur une longue période donc je sais ce que c’est que de se faire écraser la cage thoracique dans des électrochocs toujours plus fort, mourir, vivre, j’en ai fait l’expérience et même lors de cette crise fatidique où mon compte à rebours final s’est mis en marche je n’ai ressenti aucune peur, mais je ne veux pas mourir avant l’heure, c’est pourquoi même si je ne parle pas du temps qui me reste, je fais des crises très souvent, je ne peux donc pas promettre de ne pas en faire devant lui et j’aurai un jour sans aucun doute besoin de son aide, je suis assez fou pour mettre ma vie entre ses mains, parce que je sais que Kiho est un homme qui ne pense qu’au bien des autres. J’ai confiance en lui et tous mes aveux ne sont qu’une preuve devant ce sentiment de sécurité et de sureté que je ressens à ses côtés. Je suis content qu’il accepte, ça veut aussi dire qu’indirectement il ne repousse pas l’idée que je puisse passer du temps chez lui, ce qui étire mes lèvres joyeusement.

Puis je me suis retrouvé mis à moitié à poil par le brun et guidé dans sa salle de bain pour une bonne douche bien méritée, que ce soit petit ou pas le grand luxe je m’en fiche totalement, mais à force il a dû le comprendre ou le fera avec le temps, mais je ne m’arrête jamais de faire des remarques comme si parler était un souffle de vie chez moi, mais je n’aime pas vraiment le silence c’est pourquoi je suis un moulin à paroles, même en cours je tente toujours de mettre l’ambiance parce que je m’ennuie vite et bien qu’assidu et intelligent, je ne serais pas Choi Kellian si je devenais calme.

Entre nous je suis le plus vieux, mais mon comportement et celui du brun tout comme nos physiques pourraient laisser croire le contraire, j’ai l’impression d’être totalement pris en charge par Kiho, mais ça m’amuse et c’est surement le cas, même quand il m’ébouriffe les cheveux j’ai l’impression d’être un gamin à ses yeux, faisant mine une seconde de bouder, mais ça ne dure jamais plus longtemps, en fait je trouve ça agréable, c’était plus pour la forme haha. Bien entendu me laver s’avéra un peu plus dangereux que prévu, mais... La routine ? Je suis un danger public avec mes conneries, qui a idée de jouer avec un savon, punaise heureusement que j’ai eu de bons réflexes sinon j’aurais pu me tuer et sans avoir recours à mon cœur en plus ! La bonne blague. Assez vite je me doute que le bruit et mon cri de surprise ont dû éveiller l’inquiétude du brun de l’autre côté, je m’empresse donc de le rassurer, tout va bien, je suis en un seul morceau. Mais pour le coup je termine de me laver rapidement malgré ma petite conversation rouspéteuse avec cette chose lisse et mousseuse. Me rinçant bien les cheveux et le corps j’ai pu terminer la douche en un seul morceau, serviette autour de la taille j’ai donc quitté la pièce pour revenir dans la principale et m’approcher de Kiho installer à son bureau. Je le questionne sur ses trouvailles et il me balance quelques titres, certain son reconnaissable, d'autres ne me dise absolument rien.

« REC ce n'est pas le film avec la caméra qui suit partout ? Et des sortes de zombies ? » Ça semblait évidant vu le titre du film, mais je pense que j’ai seulement vu des extraits donc je ne suis pas certains des scénarios. Mes cheveux dégoulinent le long de mes joues et « ploc » sur Kiho, ce qui ne lui échappe pas, je tourne mon regard vers le sien quand il m’observe et me recule d’un pas quand il décide de se lever. Voyant la petite serviette entre ses mains et l'air sur son visage je compris de suite où il voulait en venir et un nouveau sourire d’un faux air innocent prit place sur mes lippes.
« Hum~ » humant à nouveau la bonne odeur, mon estomac grognait un peu, à part les biscuits je n’avais rien dans le ventre vu que j’ai quitté le restaurant après un bouché de mon hamburger. « Ne t’inquiète pas, puis il fait bon dans ta chambre, ta fermer la fenêtre ! » Une expression rassurante je le laisse pourtant agir à sa guise en essuyant ma tignasse blonde. « Pourquoi tu rigoles, je ressemble à rien c’est ça ? » Demandais-je en riant aussi tentant de coiffer mes cheveux avec mes doigts, pas très efficace comme pratique, m’enfin. J’ai faim, je ne veux pas manger seul, donc j’attends de voir s’il prend sa douche avant, j’ai ma réponse, donc je vais sagement attendre qu’il termine pour gouter à cette odeur qui émoustille mes babines.

« Merci, je vais déjà m’habiller, par contre j’ai pas de boxer de rechange, je peux t’en prendre un ? » Je ne me demande même pas si ça se fait ou non, c’est soit ça, soit je dors à poil dans le jogging, ce qui en soi ne me dérange pas non plus, je serai à l’aise.

« Haha, désolé, je me suis fais flipper aussi, mais il glisse cet idiot ! » Sans blague, un savon ça glisse, bon il y en a qui ont besoin d’un bon dodo bien réparateur hein... « Ok je vais faire ça et non je ne vais pas piquer dans le plat roooh. » Bouche en cul-de-poule faussement vexé, dès qu’il ferme la porte je regarde les bols et m’en approche pour soulever le couvercle et sentir de plus près, ça donne envie... « Non, non ! J’ai dit que je toucherai pas. » Je m’auto frappe pour me reprendre, mais si je goute une pâte ce n'est rien non ? Attrapant une paire de baguettes je chipe un morceau pour gouter et ça n’a pas loupé, c’est brulant, ma bouche ouverte je souffle en l’air pour tenter d’attirer l’air et j’avale me brulant un peu l’estomac au passage... Refermant la couverte. « Chut, je n’ai rien fait, aah~ ça arrache. » Parlant pour moi-même je me suis habillé et installé au bureau pour prendre le stylo, regardant les films il y en a trop... Je devrai peut-être lui demander conseil plutôt que piocher au hasard. Pour l’autre demande ça, je suis le seul à savoir entre nous, prenant le papier et le stylo j’attrape un livre pour m’appuyer en me jetant sur le lit, écrivant les nombreux ingrédients que je peux manger, mais avec modération, j’évite tout ce qui est beaucoup épicé, le sel, l’alcool, il y a des choses plus compliquées, mais je peux vivre en faisant attention, c’est une habitude, mon mode de vie. Kiho sort de la pièce et je me lève pour poser le papier sur son bureau, je terminerai plus tard. Mais je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit que je sens sa main sur ma joue, gelé... Je souris, je ne suis pas pour autant démotiver ou réticent en prenant sa main entre la mienne. « Tu veux que je te réchauffe, mon corps est plutôt chaud au naturel. Je peux être une vraie bouillotte humaine keke.» Montrant mes quenottes dans un sourire innocent je n’avais pas vraiment conscience du double sens de mes phrases, pour moi c’était vraiment sans arrière pensée encore une fois, puis je reprend. « Il y avait plus d’eau chaude ? Couvres-toi, ne tombe pas malade toi non plus~ » A sa question je hoche la tête?

« Je n’arrive pas à me décider, enfin peut-être un saw, ce n’est pas effrayant, je n'ai pas vu le dernier, enfin je n’ai jamais vu Snowpiercer ni Constantine non plus... hum, qu’est-ce que tu veux voir ? Je ne suis pas difficile donc tu conseilles lequel dans ta...» Je fais un geste accompagnant mes prochains mots. « Looongue liste. » Une expression amusé, je m’approche des plats. « Tu avais raison c’était super chaud, je me sui... » Kellian... « On mange ? » Genre faisons comme si je n’avais rien dit hein, ça marche aussi. Faudrait que j'arrête d'être aussi honnête et spontané de temps en temps. « Mets le sweat pour te réchauffer en attendant ! » Oui je m’inquiète aussi et les rôles s’inversent, avant que je ne reprenne. « Sinon ta bien maraver le savon ? » Je lui tire la langue taquine et prends son bol avant de le lui donner alors qu’il est habillé. « Tiens, on mange où, devant le film ? »

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Ce message a été posté Lun 21 Sep - 18:53
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t

A la question de Kellian avant d'aller se doucher, il avait répondu un « Si... enfin, un genre de virus transmis par un espèce de …une ancienne fillette possédée, fin c'est très space, pas très bon pour ton cœur. On va éviter tant que je n'sais pas te faire de massages cardiaques ok. » Il avait souri, il n'avait pas pensé à ce détail, le voilà bien. Ni au boxer d'ailleurs. Il le regarde de haut en bas. Ouais, ça devrait aller. Bon logiquement ça se prête pas ces trucs là. Il ouvre l'armoire et lui lance un boxer propre tout noir. C'était stretch, ça devrait le faire. Il allait le ruiner en lessive si ça continuait. Ça, il n'y avait même pas penser, il agissait par pure gentillesse. Au pire, il se ruinerait les mains à tout laver à la main au savon et puis basta, c'était pas comme s'il l'avait jamais fait après tout.

L'épisode de la douche ne se passa pas comme prévu et il avait réussi à ne pas mourir sous la flotte froide, mais il avait quand même bien mal aux muscles. Bah oui, chaud et froid direct, ça contracte tout, le corps contrarié. Et contrarié, ça fait mal, c'était comme avoir des crampes partout.
Au passage, son geste sur la joue du blond n'avait pas eu l'effet escompté. Il avait noté qu'il avait la peau douce, plus que lui en tout cas, mais bon, il avait bossé dans des endroits qui attaquent la peau aussi , et puis passer deux hivers dehors, ça n'aide pas à avoir une peau de bébé. Mais la proposition de Kellian lui fit hausser un sourcil. Le... réchauffer ? Euh... Une question lui traverse l'esprit un court instant : Kellian était-il gay ?
« Tu proposes ça à tout le monde quand ils sont gelés ou bien... c'est juste parce que ... non rien.» Non, c'est ça tais-toi Kiho, tu vas dire des conneries. Le brun fixe sa main dans les doigts de l'autre. ok. Euh, pas désagréable, mais c'était carrément trop bizarre là. Il fronce un sourcil à l'idée qu'il lui serve de bouillotte. Oui, enfin Kellian a la chance d'être ingénu lui. Kiho est loin d'être innocent lui et il en a vu des trucs dans les bas fonds de la belle Tokyo. « Bouillotte, c'est à dire ? » non parce que dans certaines bouches, ça avait des connotations sexuelles quand même et Kiho, il aimait les filles lui. Oui. Les filles, pas les gars et … alors pourquoi il le laissait investir les lieux ? Pourquoi il s'occupait de lui et se laissait aussi manipuler sans broncher. Kellian tu es une démon venu pour le posséder, avoue ! Non très honnêtement, Kiho se retrouve dépourvu de toute réponse, et ça le perturbait un temps soit peu. Il regarda Kellian faire, entre l'étonnement et la perplexité, mais ne fit aucun geste brusque. Est-ce qu'il avait au moins conscience de tout ce qu'il faisait. Kiho aurait été un enfoiré pervers et bien dissimulé, ça aurait pu mal finir tout ça. Il était inconscient. Ça lui donnait une raison supplémentaire de vouloir le protéger.
« Ouais ça arrive souvent. Quand la concierge a décrété que certains utilisent trop d'eau chaude, elle pénalise tout le monde. Tu sais, j'vis pas ici par choix. Dès que je pourrais me tirer je le ferai. »

Rapidement, il enfile un boxer sous la serviette, puis la vire, affichant un tatouage un peu particulier à l'extérieur de sa cuisse.  
Il passe le jogging, après s'être poser sur le lit pour mettre une paire de chaussettes, il en tend d'ailleurs aussi une à Kellian. La tête en pétard, les cheveux humides et en vrac, on dirait un sauvage. « Et t'as du bol au passage. En hiver, j'ai toujours les pieds et les mains glacées.  J'sais pas j'ai du naître à moitié reptile. Parait que notre température de corps dépend aussi de si on mange bien ou pas, la digestion étant une des choses qui réchauffent le corps. J'vais finir à sang froid j't'le dis. » Rit-il en  enfilant finalement le débardeur noir, et choppant le sweat à capuche. « T'es borné hein. » Il s'approche et lui enfonce doucement la tête dans le sweat. « J'me couvre si tu fais pareil. Bouillotte ou pas, y'a une isolation zéro ici. J'veux pas que tu te fasses du mal... » Kiho éteignit un peu le radiateur, ouvrant le placard et sortant un autre gros sweat blanc celui là, avec deux traits gris dans le dos dans la hauteur. Il le passa et se pencha sur l'ordi.

«  Si ça te gène pas, on va éviter les trucs dégueulasses. On sort juste de l'hosto, j'ai encore la vision de mon sang sur le drap vu qu'elle s'est foiré... Et puis... » il sourit amusé, et lui jette un regard. «  On va manger en plus. J'ai l'imagination un peu trop fertile pour bouffer en même temps. Par contre, si tu veux voir un truc sympa, on peut s'mater Constantine, c'est un film occidental, comme les trois quart des films que j'ai t'façon... Tu t'y connais en croyances chrétiennes ?  Les trucs d'enfer, de paradis, de démon et d'ange, d'exorciste, de mort immine....(nte) ... » bravo Kiho. Il se stoppa et fronça les sourcils en se raclant la gorge. « Pardon c'était pas voulu... j'pense que ça t'plairait mais je veux pas que tu t'fasses du mal avec. On est sensé se distraire. Ce mec est un peu comme toi. Il passe son temps à faire la nique à la mort mais il en fait une force pour une autre cause.  Enfin c'est comme tu veux, sinon on part sur un truc plus classique. »

Dans son explication, il avait quitté son bureau des mains, pour ensuite tirer un tiroir sous le lit, le coté où n'était pas Kellian. La couche était dotés de cinq autres jumeaux. Que des rangements planqués dans cet endroit. Il en sortit deux plateaux, des baguettes, cuillères, des verres en plastique coloré. A la remarque du blond sur le fait que c'était en effet chaud, il ralentit son geste et releva les yeux incrédule. C'est pas vrai, il l'avait fait ? Kiho haussa un sourcil. Il s'approche et lui relève le menton de deux doigts : « Montre moi ta langue patate. Tu t'es vraiment brulé ? » Mais quelle andouille. C'était comme un gosse. Saute pas du muret hein, et le gosse il saute, même si y'a des orties en bas. Kiho secoua un peu la tête , une moue en coin et lui pinça le nez taquin : « c'est pas l'savon que j'vais maraver si tu refais ça... En plus on peut passer de la pommade anti brûlure sur des endroits comme ça... » Il s'essait à coté de lui, la souris-wifi sur un livre à coté. Il lui fila un plateau et lui attrapa son bol, puis le sien.

«On mange sur le lit, sur les plateau. Dis toi que... bah c'est comme une grande tente avec des murs en fait chez moi. J'sais pas trop comme comparer ça. J'ai un peu les mêmes problèmes que si j'étais en camping. » sourit-il en ouvrant son bol , pour poser le couvercle à l'envers près de la fenêtre.
Il bailla un peu et se frotta le nez de deux doigts, le reste de sa main tenant les baguettes. C'était un coup à se les mettre dans les yeux ça mais pas sûr que Kiho sous sa fatigue. Il avait surtout autant faim de son invité.

«  Dis... Est-ce que tu fais des malaises dans ton sommeil ou des... apnées ? Je crois qu'on appelle ça comme ça. »
Il choppe un morceau de porc, et le gobe, se réveillant toute la bouche au passage et l'estomac. Il allait finir tout le bol, c'était certain, et pourtant y'avait la dose. Il cherchait à l'écran le film en question, plissant les yeux pour voir la flèche à deux mètres de là et pas faire de conneries. Est-ce qu'il avait encore froid? Totalement et il n'avait meme pas attaché ses cheveux d'ailleurs, qui commencèrent à la gêner. Il cala ses baguettes dans ses dents, choppa la capuche de son sweat, mit ses cheveux en arrière et referma la capuche dessus. Comme ça, hop, ça tient chaud et ça tient les mèches, deux en un. Il recala sa main sur le bol chaud et lança le film, pas trop fort.

Choi A. Kellian
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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Ven 25 Sep - 10:32
NO WAY. COME WITH ME.
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TENUE ■ Je pouvais sentir son inquiétude vis-à-vis de mon état, il ne savait pas encore tous les détails mais Kiho pensait à mon cœur et aux réactions qu’un film d’horreur pourrait avoir sur moi, j’étais dangereux, je veux dire par là que j’ai conscience du danger dans certains de mes actes, mais je suis trop têtu et amoureux de la vie, rester assis à attendre la mort n’est pas dans mes habitudes. On m’a interdit de travailler pour que je ne me fatigue pas, mais je le fais, j’aime regarder des films ou joueer à des jeux flippant, pourtant c’est le genre de chose qui peut faire réagir mon cœur violemment... J’entame toujours des projets qui sont risqués, mais je n’ai maintenant plus qu’officiellement quelques mois à vivre, alors je deviens simplement plus capricieux, ce n’est pas sans rien tenter que je vivrais soixante ans en un an. Pourtant je suis touché par le fait qu’il réfléchisse autant, il prend vraiment soin des autres et ça me confirme que j’ai bien fait de lui en parler, certains ne se poseraient pas autant de questions ou ne prendraient pas en compte ma maladie, mais pas lui et ça me fait sourire, affichant un « ok » avec mes doigts pour approuver ses dires. Mais j’enchainai rapidement sur le fait que je n’avais pas de sous-vêtements, donc fallait qu’il m’en prête un s’il ne voulait pas que je me balade avec le zigouigoui dans tous les sens, enfin façon de parler, mais voilà !

Attrapant le boxer qu’il me lance, je le remercie gaiement comme toujours. Kiho dans la douche j’avais fait mon idiot de service en allant contre ses indications, me brulant la langue et l’estomac au passage, l’air de rien j’avais tout remis en place pour souffrir silencieusement devant ce feu enflammant ma bouche. Mais bon ça passait doucement, la main froide du brun sur moi je lui propose de le réchauffer sans penser que ça pouvait être interprété différemment que ce que j’avais en tête. A sa question je penche un peu la tête perplexe devant sa fin de phrase laissée en suspens. « Parce que quoi ? » Je souris en le fixant, curieux de ses pensées, avant de reprendre. « Je propose ça parce que tu es gelé, ça te gêne ? » Je parlais avec un tel naturel, en fait je ne laisser paraître aucune une once d’embarras, tout était si simple. « Tu sais pas ce qu’est une bouillotte ? » Je ris doucement avant de soulever mon haut et guider sa main sur moi pour qu’il se rende compte de la chaleur de mon corps. « Je tiens chaud c’est tout ~ agréable non ? » Je lui tire la langue, n’empêche c’est vache de couper l’eau chaude comme ça... « Décidément ta concierge est étrange. » J’allais lui dire de me prévenir le jour où il quitte cet endroit, mais je ne serai peut-être plus là quand le moment viendra, autant ne pas lancer de demande qui ne pourra être achevée.

« Ah! Tu as un tatouage ! » Oui bien qu'il soit placé dans un endroit que je ne devrait pas regardé, il a attiré mon regard, je l'ai à peine vu dépassé, mais ça n'a pas échappé à mon attention, tout comme les marques sur sa peau qui n'étais pas visible quand il était habillé forcément, mais je garde ça pour plus tard. Enfilant les chaussettes qu’il me donne, je l’écoute parler, levant seulement le regard vers lui. « En été par contre tu dois être vraiment confortable, je te serai utile en hiver et toi pendant les grosses chaleurs, c’est plutôt cool non ? » Je vois le bon côté des choses dans tout ce qu’on me dit, parce qu’il y a toujours du positif à mes yeux, le monde serait triste sinon. « Tu n avais pas remarqué encore ? » Héhé, pour être borné je pense que je le suis. Attrapant le sweat pour l’enfiler, c’était chaud, mon sourire s’élargit tout seul a cette simple constatation, avant d’entendre la voix de Kiho qui regardé pour les films, je le fixe quand il s’arrête de parler surement gêner par le thème sur la mort et ma situation, mais je garde une expression douce et amusé, rien de choquant le dedans je suis habitué depuis petit et ça ne me fait plus peur maintenant, du moins je n’y pense pas en permanence.

« Constantine me va très bien, je ne connais pas en plus, mais si le personnage principal me ressemble alors raison de plus pour regarder pas vrai ? Ne t’inquiète pas, je ne suis pas aussi sensible qu’on pourrait le croire ! » Dis-je en gardant mon sourire alors que je viens en plus de me trahir... Pourquoi je parle toujours trop, sérieusement je devrai arrêter, maintenant il sait forcément que j’ai touché au plat, bah ouai, bravo Kellian !
Je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse lever la tête vers lui, mais à sa demande je tire la langue comme un gentil gars obéissant, mais c’est plus parce que la situation inhabituelle m’amuse beaucoup. « Hé hé~ » je suis désespérant. « Tu veux me frapper ? » Dis-je d’un air taquin et joueur, sachant qu’il n’allait pas le faire, mais je joue avec le feu, posant toujours des questions. « Ne t’inquiète pas, ça va ~ je vais survivre à une langue brulée. » Installé sur le lit avec le plateau, je suis prêt à faire du « camping » avec lui quand il veut~

« Je n’ai jamais campé. Mais c’est plutôt excitant non ? » Pas du tout tourmenté par tout ça, je ne suis même plus que partant pour vivre de cette façon, je dois être déconcertant parfois. Mangeant une bonne bouchée, j’attends de la déguster pour répondre à la question du brun.

« Hum, ça peut arriver, mais c’est rare et je les contrôle généralement donc ne t’en fais pas, tu peux dormir tranquille~ » un clin d’œil rassurant et je continue de manger alors qu’il lance le film. Autant dire que je me mets direct dans l’ambiance. Bon au cas où Kiho ne s’en doute pas je suis du genre à faire des commentaires dans les films, je n’arrive pas à rester tranquille en fait, j’aime suivre tout comme j’aime m’exprimer, ce qui peut en agacer plus d’un. La première scène passé, je venais d’aspirer une bonne portion quand je vis la meuf au plafond, mes yeux fixée sur l’écran. « ouhflifant ! » Parler la bouche pleine encore, quelle mauvaise manie. Je ne pris même pas la peine de répéter, trop concentré sur l’écran, je kiffe ce genre de chose fufu. « Ah c’est celui qui a joué dans ... matrix non ? » dis-je en voyant le gars arrivé dans sa voiture jaune avec sa clope, trop classe le mec. Marchant dans les couloirs sous le regard des habitants. « Vas-y je veux être aussi cool moi aussi ! » Trop zen le gars, en fait... c’est un peu mon cas non ? Haha... « Punaise comme je flipperai à sa place ! » Bizarrement je ne suis pas convaincant avec mon regard brillant, on dirait que je veux voir la même chose en fait.

« Oh ! » Je m’y attendais, mais j’eus un léger geste de recul quand il se pencha sur elle et que le monstre se « réveille » d’un coup. Haha, j’adore. J’en oublie de manger tellement je suis à fond. « Putain, mais... Pourquoi il regarde quand on lui dit de ne pas regarder ! » Pause... Je lance un regard à Kiho... C’est un peu moi avec les plats tout à l’heur... Je ris doucement et reprends. « Pourquoi il a les cheveux blancs, il s'est fait aspiré sa vie ou un truc du genre ? » Je parle trop je crois... Mais le coup du miroir, trop bien trouvé !

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 26 Sep - 12:05
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
Kiho avait évité de continuer sa phrase, mais peut-être aurait-il du en fait. Parce que … parce que tout court ! Est-ce que ça le gênait ? Kiho n'était plus trop sûr des intentions réelles de Kellian durant ce court instant. Pouvait-on être si innocent ? Pouvait-on réellement ne pas comprendre à quel point le contact d'une autre personne peut avoir une incidence dangereuse ? Choqué ? Euh. Un... petit … peu ? « Euh... » voilà tout ce qui était sorti de la bouche du brun, un peu penaud pour le coup à cette autre question déstabilisante. Hey, d'habitude, on lui pose pas autant de questions difficiles à répondre en si peu de temps ! Bien sûr que si, il savait ce qu'était une bouillotte !

Il fronça les sourcils cherchant toujours une réponse adéquate, un peu perplexe, quand Kellian lui prend lentement la main et après avoir soulevé son haut, lui colle doucement les doigts sur sa peau dans un geste limite volontairement attentionné et... oh wait wait! Ok, non, euh , alors, comment dire.... Kiho fixe le ventre qu'il touche, mais pas comme tout à l'heure quand il a ausculté la cicatrice, là , c'est … c'est différent. Le contact du chaud-froid lui irradie le bras de frissons, il avale sa salive. Il sait que c'est pas négatif en plus. Enfin, si, non, il en sait rien ! Pourquoi il fait ça ! Agréable ? Mais... Non ! Enfin si , mais non, mais... arh ! Il ote doucement sa main et lui rabaisse son tee shirt de l'autre main en le dépassant juste un peu, gêné sans le montrer, changeant vite de sujet. Ouais, la concierge c'est bien. « Vas pas attraper du mal à cause de moi. » qu'il arrive juste à sortir. Il sourit un peu et passe aux fringues. « Étrange est un faible mot... je dirais flippante et écœurante. Franchement quand tu la vois faire, c'est un coup à devenir gay... » Quoi c'est vrai ! Qui voudrait foutre sa q... ouais non on passe, juste infaisable et à censurer, c'était une idée littéralement avilissante ne serait-ce que pour le cerveau. Alors le corps, autant s’inhumer après.

En se sappant, il avait oublié son tatouage. Faut dire qu'il l'a fait uniquement pour se rappeler qui il était tout au fond, une métaphore un peu poétique et triste qui le résume à un papillon qui crame, sur un sol asséché. Une image de lui plutôt dure mais qui lui donnait des principes au quotidien. Alors il avait complètement zappé de le dissimuler. Kellian était le premier à le voir. « ouais. » il eut un sourire en coin, le regard suivant toujours le sourire, avant de s'habiller. Il essayait de ne pas trop lui montrer le reste, ce n'était pas spécialement viril. Et bah Kiho, t'as oublié que Kellian ne juge pas ? Oui , mais... enfin voilà, oh ! Il a froid ! Oh l'excuse pourrie. Quant à tes brulures qui ornent honteusement tes jambes et que tu te fais toi-même, tu as quoi comme excuse ? Pourquoi en avoir puisqu'il ne les a pas vu ? Voilà ce que pense Kiho dans l'immédiat, et il ne s'attarde pas là dessus. De toute façon, tôt ou tard, Kellian lui demandera, il le sait, il est né pour poser des questions ce mec, c'est un genre de petit... à quoi il pourrait le comparer. Chaton c'est commun comme truc, même s'il a toutes les qualités et les caractéristiques de ce dernier... Il soupira intérieurement. Un chaton c'est sensé être petit et tout doux. Quoi il l'est pas ? Il se gifle en lui-même sous cette pensée non chaste et choquante, secouant juste un petit coup la tête. C'est rien Kiho, ça va passer.

Et quand il se dit que ça y est, il récupère un esprit sain(t), Kellian renchérit qu'en été, il doit être confortable pour sa fraicheur et qu'en hiver... lui... et que, c'est cool et... MAIS NON C'est pas COOL ! Mais il lui fait quoi là ? Oh mon dieu, il lui noue le cerveau. Il se contente de rire un peu, quand même amusé pour la théorie farfelue de Kellian. «  En été, je supporte pas la chaleur. Je sue et je pue. Tu mourrais intoxiqué ! » blagua-t-il, même s'il fallait qu'il prenne bien deux douches par jour et froide pour pas crever sur place. «  En fait , j'dois être un genre de lézard. J'absorbe la chaleur et aussi le froid. Du coup, je sers pas à grand chose » ironisa-t-il en ouvrant des fichiers. Il changea de sujet en parlant du film du coup, non parce que là, y'a trop de doubles sens, il va mourir mentalement. Kellian qui se doute de rien, mais Kiho c'est pas un saint, il a déjà niqué plein de fois et il connait PLEIN de choses sur les sujets pas nets... et surtout il a eu personne depuis deux ans, alors ne le fais pas te tripoter comme ça. Et puis merde, il est hétéro, pourquoi il est affecté ? Vas-y, c'est n'importe quoi, mange, tu deviens débile.

Et en parlant de manger, il en était sûr qu'il allait toucher à la bouffe, alors il s'est empressé de regarder si le blond s'était vraiment fait mal. Il rit un peu à sa question et rentra dans son jeu. « Pourquoi ? T'aimerais ? Maso va... » sourit-il avant de se décaler, lui ayant lâcher le visage.

En installant tout un peu comme il peut, et surtout en évitant de tout renverser, il lui explique avec un certain blasement : « Tu dois avoir raison ». Un sourire en coin en pensant que camper une semaine c'est cool, surtout pour les vacances, mais camper deux ans d'affiler, c'est moyen et puis c'est comme pouvoir penser qu'être SDF, vu qu'il avait connu ça aussi, c'était excitant. Leur vécu était différent, donc Kiho le prenait avec beaucoup de légèreté et laissait Kellian voir le bon coté de la chose. De toute façon, il ne verrait jamais ce coté là et c'était pas plus mal. Il était déjà malade. Un tel mode de vie le tuerait. «  Enfin, si ça te prend de vouloir aller camper pour de vrai quelque part, tu m'le dis, je viendrai ok. Va pas crever dans un coin de forêt parce que t'as pas prévu ce qu'il faut, ce serait un peu con, t'es assez sur le fil comme ça tu crois pas ? » il le taquinait, ou pas, il souriait sincèrement quand même. Il n'était pas question de le prendre pour un nul, ou un gamin, juste qu'il commençait à capter que Kellian aimait se mettre à l'épreuve. Mais comme on dit : a trop vouloir marcher sur l'eau, on finit par se noyer.

Kiho lança le film et son attention resta sur le « généralement » de la phrase du blond. Il les contrôle généralement. Il n'aimait pas ce genre de phrase. A toute généralité, son exception et franchement, poisseux comme il était, ça allait être pour sa gueule. Ok , relativisons, ça n'arrivera pas, ce sera le mieux pour tous les deux. Enfin, surtout pour Kellian, mais le brun était quand même un peu flippé à l'idée d'affronter ça. Quelque part, il se dirait qu'avec l'habitude, on doit acquérir un certain sang froid, et des réflexes salvateurs, sauf qu'il les avait pas pour le moment, alors il avait plus qu'à prier, pour que si ça arrivait, il n'ait pas juste envie de crier et de le secouer, et de le faire mourir plus vite. Comme une fille l'aurait fait quoi. Il percute alors à un truc... Kellian suivait le film, pendant que son acolyte de chambrée réfléchissait. Comment ça se passait pour les filles pour lui? A son âge, le brun n'en connaissait pas une seule capable de faire face à ça. Et puis s'il fallait le porter, elle ferait comment ? Et … Il avala un morceau de porc et se dit que son innocence était soudainement logique. Il n'avait probablement aucune expérience ou quasiment pas... il n'aurait jamais réagi comme ça sinon. Dans quoi il s'était embarqué... 

Il ne put s'empêcher de sourire en sa réaction face à la gamine qui jouait à l'araignée au plafond. Quelque part , il comprenait aussi que Kellian ait besoin de sensations. Il n'allait pas vivre comme un vieux, juste parce que son cœur lui donnait des restrictions. Kiho savait qu'il aurait fait pareil, alors il se contenta de se mettre lui aussi dans le film.
«  Ouais Keanu Reeves, c'est neo dans matrix. » Aussi cool que lui ? Kiho ne put s'empêcher de rire à cette idée. « T'as du boulot. Déjà lui, il se brûle pas la langue, il se balade pas à poil, et il ne se casse pas la figure dans la douche avec un savon. » lança-t-il en mangeant ses nouilles à moitié mort de rire. « Quoi que tu marques un point avec les démons qu'on a dans cet immeuble. La moitié devrait être bons pour l'exorcisme. Surtout la concierge. Elle doit en abriter trois elle, vu son gabarit et son caractère de merde... » dit-il d'un ton un peu langue-de-pute, et se ravisa en se raclant la gorge, se rendant compte de sa spontanéité qui pour le coup, n'avait été très sympathique. « Excuse moi... »

Il planta ses yeux sur son bol et se mit à bouffer. Ouais, la bouche pleine tu dis moins de bétises et tu trahis moins ton coté grognon. Y'avait plus qu'à prier pour pas que Kellian lui en veuille d'un tel écart. Il sourit quand il reproche à l'autre d'avoir regarder , sachant que Kellian disait ça, mais il aurait fait pareil. Y'avait juste à voir l'exemple du bol chaud. Touche pas ! Et vas y que je touche lala ! Quoi qu'avec le risque de mourir, il avait peut-être quand même un peu plus de jugeotte pour pas trop merder non ? Ce gros là, dans le film, était juste complètement con, mais Kiho pouvait pas dire ça, il avait déjà eu un écart avec le sarcasme sur la concierge, on allait un peu espacer tout ça. C'était pas l'envie qui lui manquait en tout cas.

Il était curieux de voir s'il allait remarquer la courte scène sur le mec au visage noirci en haut de la cage de l'escalier quand Constantine allait sortir de l'appartement de la fille possédée. Le mec qui jouait avec une pièce dans sa main. Gentil Satan qui traque sa proie et la met à l'épreuve, allons bon. « Moi j'dis rien, j'vais te s'poiler. Même sous la torture, je céderai pas. »

Il se penche sur son bol en enfourne une bonne part, ses joues se gonflant. Ce que c'était bon de manger. Les minutes passèrent, y compris sur le délire de la fille et de sa jumelle suicidée. Est-ce qu'il allait comprendre que ce n'était pas la même fille ? Et au même moment Constantine qui se réveille de l'autre coté ? Il attendait de voir aussi comment il allait réagir à la scène des vaches qui tombaient toutes seules... En fait ce film était une bonne chose, et ce serait un petit test pas trop dangereux pour voir les réactions de Kellian. Kiho aimait observer les gens. Il finit son bol à une vitesse prodigieuse, habitué à manger vite. Une fois finie, il pose le tout vide sur la chaise à coté et baillant en s'étirant vers le haut.

« Prends ton temps, j'mange juste vite par habitude. » D'une main en arrière, il choppa un coussin, se décala derrière et s'allonger dans la longueur, regardant le film en mode gros flemmard. Franchement, il en pouvait plus... même pas sûr qu'il arrive jusqu'au bout du long métrage en fait. Il écrase son visage à moitié dans le coussin, son dos craquant sous l'étirement et poussa le bouton pour remettre le chauffage. La fatigue le rendait hyper frileux de toute façon... Le regard épuisé sous ses mèches sombres, le japonais se disait qu'il ne tiendrait plus trop sauf si on le tenait éveillé...

Choi A. Kellian
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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Dim 27 Sep - 23:24
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
TENUE ■ Je suis trop speed pour quelqu’un qui va mourir, quand j’étais en Corée interné à l’hôpital après ma dernière crise qui aurait dû m’être fatale les médecins qui me connaissaient bien avait tendance à me répéter que j’étais un patient exemplaire, qu’ils m’adoraient pour ce que je leur apportais malgré la gravité de mon état, toujours souriant et toujours rassurant, je ne veux pas avoir peur de la mort, je l’attends depuis longtemps comme un allié qui un jour viendra me chercher, j’ai une vision assez large et m’amuser, parler, rire c’est les mots d’ordre dans mon quotidien. Spontané, j’agis sans me demander dans quel état je peux mettre mon vis-à-vis, je suis peut-être innocent, mais le suis-je autant ? Peut-être que ça m’amuse aussi de mettre dans l’embarras mes amis, je ne sais pas trop, je ne pense pas volontairement aux choses qu’on m’a interdites, mais avec mon comportement ça peut porter à confusion, bien que je le fasse de mon côté sans arrière-pensée. Sa main froide sur ma peau au contact de mon épiderme chaud créé forcément une sorte d’électricité, des frissons, mais c’est agréable aussi et moi ça m’amuse totalement. Quant à Kiho il semble plus réticent à répondre à mes enchainements de questions qui ne font que commencer, baissant mon haut je le regarde avec un léger sourire en le fixant, puis le coup de la concierge me fit rire, j’avoue qu’elle est vraiment... Enfin je ne suis pas habitué à juger les gens, mais ce que j’ai vu me fait approuver sans peine les paroles du brun, mon expression montre donc mon accord.

« Faudra dire aux femmes de venir se plaindre à elle si la communauté se remplit d’homosexuel ~ » Je plaisante dessus moi aussi, suivant son délire avant de le regarder se changer et mon regard dévie étrangement sur sa peau pour voir le tatouage dépassé de son boxer, il est placé dans un endroit peu visible, mais il a l’air bien foutu, bien que je n’aie vu qu’un bout, cela ne m’empêche pas de le dire de vive voix. « Pas tout le monde peut le voir, c’est dommage, il a une signification particulière ? » Je suis curieux alors je demande, mais s'il ne veut pas répondre alors ce n'est pas grave, je parle beaucoup de toute façon, il doit l’avoir remarqué. Quant à ses brûlures je ne le questionne pas certes. Cependant, il ne faut pas croire que je ne vais pas lui demander, je garde juste la question pour plus tard c’est tout. Mais je continue mes théories peu banales, en temps normal ce n’est surement pas le genre de conversation que deux mecs auraient, mais moi je ne suis pas normal, donc on pardonnera mes idées et mes réactions farfelues.

« Oh ! Bah écoute on se tiendra chaud à deux alors et on suera doublement, comme ça si ont pu tous les deux y a pas de soucis ! » Mais oui Kellian, tout à fait. Je ris simplement, je dis n’importe quoi, mais ça m’éclate. « On sert toujours à quelque chose monsieur le lézard. Toi aussi ta une queue qui repousse si on te la coupe~ C’est cool ! » Je le taquine, mais c’est bien les lézards qui sont dotés d’autotomies. Bon par la suite mes mots ont de nouveau flanché devant ma franchise maladive qui me pousse à avouer bêtement que j’ai touché aux plats, pourquoi je suis aussi stupide, même ça je ne peux pas m’empêcher de le dire et forcément Kiho réagit immédiatement, il devait s’en douter en même temps ... « Qui sait~ » Je continue dans le délire avec cette expression narquoise, mais je ne veux pas vraiment qu’il me frappe soyons clair.

Camper semble intéressant, mais je ne l’ai jamais fait. Je n’ai d’ailleurs pas fait grande chose sur longue durée de peur d’avoir une crise trop violente et de ne pas avoir un hôpital a porté de main, je joue avec le feu, mais je ne compte pas précipiter ma mort, donc c’est la seule chose que j’ai acceptée sans rechigner, ne pas m’éloigner de la ville. Du coup c’est un domaine inconnu pour moi, mais à l’imaginer je trouve vraiment ça excitant, peut-être n’est-ce pas le cas, en même temps je suis excité par pas mal de chose donc. Je ris aux paroles de Kiho en le regardant. « Je n’irai surement jamais camper, à moins qu’on aille dans un endroit aux alentours de la ville ? Mais promis si j’y vais un jour je t’embarque avec moi. » Tendant mon petit doigt vers lui pour sceller la « promesse » j’aime faire les choses inutiles et enfantines.

Quand je dors je peux avoir des crises ou bouger, transpirer, mais je contrôle normalement chacune d’elles, ce n’est pas tous les jours, mais atteignant de plus en plus mes limites elles sont plus rapproché qu’auparavant. Mais je suis fort, je pense assez pour ne pas m’écrouler à la moindre occasion devant Kiho, j’ai tendance à prendre sur moi et à essayer de souffrir loin des regards, une chose qu’on m’a souvent reproché. Je le rassure donc, il peut dormir tranquille. Suivant le film en mangeant mes premières réactions se fit entendre, ça faisait même pas dix minutes que le film avait commencé et j’avais déjà enchainé les paroles sur toutes les scènes, mais c’est comme ça, je ne sais pas rester calme cinq minutes, faut que je dise tout ce qui me passe par la tête.

« Ah oui, Néo ! J’aime le prénom, mais j’avais oublié. Ça fait un peu nemo en plus ! » Ok Kellian. Je ris doucement en me remettant dans le film, je voulais suivre et comprendre donc même si je parle mon regard reste ancré sur l’écran, enfin jusqu’à la remarque du brun où je tourne soudain le visage vers lui en lâchant un « Yah ! C’est le savon qui m’a attaqué, je suis sûr que même lui serait tombé ! Et... Puis voilà, zut ! » Je ris simplement devant mon manque d’argument, il a raison j’ai du boulot, tristesse... Tentant de manger une autre bouchée. « Pourquoi tu t’excuses ? » Ses paroles ne m’avaient pas du tout choqué ou surpris. « Fait appel à Constantine, il va t'en débarrasser direct fufu ! » Un petit clin d’œil et j’observe la scène suivante en posant toujours autant de questions d'affilée.

« Oh classe avec sa pièce~ »Mimant le mouvement sur mes doigts, sans rien dessus, bah oui on fait comme on peu hein. Kiho ne veut rien me dire, ma main venant s’écraser sur sa tête en lâchant. « Tellement cruel ! Mais tu es sûr que si je te torture tu dis rien hum ? Je peux être persuasif ~ » Je l’embête encore avec ce regard explicite, reprenant mon repas. J’ai suivi, mais la fille elle a vu sa sœur mourir ? Glauque. Je suis à fond.

« Gabriel ? L’ange déchu ? Classent les ailes ! » Riant doucement alors que je terminai mon repas en posant le plateau sur le sol. « Aah ! C’est quoi ces trucs ! » des insectes ? Les minutes passent, le film s’enchaine, quant au passage en enfer, c’est impressionnant.

« Tu crois que c’est vraiment comme ça ? D'ailleurs tu y crois a ses choses là ? » Je demande des trucs étranges je sais, tournant la tête vers le brun qui est installée comme s’il allait s’endormir, ma main posé son torse dans un « poc » je le tapote un peu en lâchant. « Hé t’endors pas ! Ou je vais vraiment te torturer. » Mes doigts virant les mèches sur ses yeux, en souriant avant d’attraper un coussin je m’allonger à côté de lui, dès qu’il ferme les yeux je donne un petit coup pour l’embêter, nan mais ce n'est pas drôle si je le regarde tout seul, même si avec une journée pareil c’est normal qu’on veuille dormir, le pauvre, il n'a pas de chance avec moi... Je suis méchant rooh.

« Punaise ils meurt tous dans ce film, le père, l’autre, même le jeune sérieux... ça craint ! » Mais en tout cas le film est passionnant, mes yeux en billes jusqu’à la fin, j’aime l’image du paradis, mais Satan n'est pas fairplay ! Le héros qui doit mourir et finalement vit, ça serait bien si c’était aussi simple dans la réalité haha. En tout cas je me suis régalé.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 28 Sep - 15:08
NO WAY. COME WITH ME.
No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] 25349300t
Kiho ne se souvenait pas avoir autant ri depuis longtemps. Qu'il était con le blond. Vrai que les bonnes femmes comme sa concierge c'était un coup à faire chuter la démographie. Sans compter que les bébés que ce genre de choses doivent pondre ne doivent pas être les plus cotés dans le genre humain.

Au sujet de son tatouage, il lui avait juste expliqué que c'était justement pour ça qu'il l'avait fait ici, pour ne pas qu'on le voit. Quant à la signification, elle lui avait arrêté un soupir. Un sourire en coin avec un : « disons que … ça me rappelle un peu chaque jour qui je suis. Ça m'évite de merder. » Le sujet fut vite passer, Kiho ne désirait pas s'étendre sur le sujet, pour le moment. C'était pas comme s'il assumait cette tare. Et alors qu'il avait tenté de reprendre consistance mentale après des allusions innocentes de Kellian, à moins qu'il les dise et en soi totalement amusé, sans prendre ça au sérieux, ce qui était aussi possible, il en rajouta une couche, manquant faire trébucher Kiho entre deux plateaux posés. Ok, c'est rien, c'est juste... le pied de chaise qui traînait par là. Bien sûr. Non mais Kellian, pitié, Kiho mettait des images sur tout. Et l'image des deux corps collés, plein de sueur, deux mecs en plus et … il avala sa salive, et tourna la tête vers le couloir. Oh la belle porte. Putain... pas penser. Jouer les innocents, le mec pas choqué qui crie pitié pour son cerveau d'hétéro. Qu'il parle trop ne lui posait pas problème, mais trop pour ce sujet, douleur ! Il se marra direct au coup de la queue qui repousse après avoir afficher un faciès étonné. De quoi qu'elle repousse ? Il avait baissé les yeux sur jogging puis s'était marré comme un coin, se passant la main sur la moitié du visage. Il va le tuer, stop ! Vous avez déjà bouffer un plan bien pimenté chinois ? Et bah voilà, Kellian faisait cet effet. Kiho avait l'impression d'avoir les émotions, le cerveau et les maxillaires en feu. Il les croquait les cachets de vitamines C c'était pas possible autrement et par tube entier.

Les minutes passèrent, mangeant, concentré sur le film, enfin du moins, ils essayaient. Enfin.... kiho essayait. Heureusement qu'il le connaissait parce qu'il n'aurait rien compris sinon. La prochaine fois qu'il regarderait un film avec lui, il lui mettrait un bâillon ou la main sur la bouche. Vu qu'il mangeait pas très pratique, il se serait totalement étouffé et c'était moche de le tuer dès le premier jour quand même. Il l’emmènera camper un jour, il se le dit. Le coup du savon l'avait bien fait marrer. « Tu parles, le savon devant lui, il s'excuse et le lave même sans qu'il est besoin de le faire. » lança-t-il pour déconner un peu plus. Kellian c'est la douche qu'il avait lavé en fait , tout l'inverse. Pourquoi il s'était excusé ? Ça paraît évident non ? Il avait été quand même assez vindicatif envers la concierge. « Euh... j'suis un peu trash des fois dans … mon parler...  C'est .. compliqué. » Compliqué ? Qu'est-ce qui était compliqué ? Le fait que sous la couche de gentillesse, le grand brun ne l'était plus du tout quand il le faisait chier ? Il était plus grand que la plupart de ses voisins et son absence de parlotte face à eux les faisait un peu flipper, mais Kellian le verrait tôt ou tard t'façon, si un jour un truc venait à le gonfler, non pas contre lui , mais contre les autres. Et il y avait fort à parier que si quelqu'un s'en prenait au blond devant ses yeux, Kiho serait tout sauf conciliant. Protecteur ? Si rapidement ? Lui non plus ne comprenait pas trop ce qui se passait dans son cerveau. Il savait juste qu'à cette question, la réponse était oui. Pourquoi ? On s'en fout un peu au fond, c'était comme ça c'est tout.

Il le regarde en coin en mangeant , finit sa bouchée et plissant les yeux avant de replonger sur son bol. « essaie tu vas voir... » lui lança-t-il gentiment avec un sourire en coin. Le torturer ? Il allait trouver quoi ? Rien de dangereux, il était trop gentil pour ça, à moins d'être schizophrène, mais vu l'état de son cœur , c'était impossible, son autre soi l'autre poussé au trépas. Et pour être honnête, il n'y avait pas grand chose qui faisait peur à Kiho, même pas franchement le fait de mourir. Vu la vie qu'il avait eu, il ne perdait rien. Quoi que maintenant qu'il y repensait... nanako... et puis lui là maintenant, cet espèce de truc blond, moitié oiseau, moitié chaton. Avant de le rencontrer, il n'avait vu ce genre de gars quand drama. Il était fixé. Les drama s'inspiraient de la réalité.

Le film passa et Kiho s'était allongé derrière Kellian le laissant finir son plat tranquillement. Il s'était un peu rechauffer, les bras croisés sur le torse pour se tenir chaud sans se foutre sous la grosse couette verte. Et encore, en hiver, il en avait trois comme ça. Tellement ça pelait dans cette immeuble. Un petit coup des enfers n'aurait pas été de trop. Mais après, Kiho avait aussi le défaut de s'endormir plus facilement quand il était bien au chaud. Il bailla à s'en décrocher la mâchoire, la tête à moitié dans le coussin et continua de regarder le film, tourné sur le coté. «J'sais pas. Enfin, s'ils existent ça doit être pire. Perso, je le vois plus ça comme un endroit oppressant, sans visuel, sans porte, avec des bruits où on ne peut rien voir. On doit y souffrir, subir, mais ne pas savoir d'où ça vient. Rien ne doit être logique, on doit y perdre la notion du temps, ne pas pouvoir respirer, avoir peur tout le temps comme une angoisse incontrôlable...... fin je le vois comme ça... Un peu comme une autre dimension où y'a plus rien à part tes peurs le plus violentes. L'histoire du feu et tout c'est surtout l'image occidentale, les chrétiens, qui l'ont créé, donc beaucoup de choses se basent dessus. » Sa voix était calme et posée, fatigué, il était ce qu'il pouvait se faire de plus paisible venant de lui-même... Il décala son regard sur lui, perplexe, sous ses mèches. Peut être ne le voyait-il pas... « Et toi, t'y crois ? » Il essayait de distinguer les failles du blond, il en avait forcément. On ne pouvait pas se trimballer une santé pareille avec la mort imminente à chaque seconde de sa vie sans avoir peur de quoi que ce soit.

Et plus les secondes passaient plus Kiho piquait du nez... En silence, son corps se réchauffant un peu mais pas des masses. C'était toujours ça quand il était crevé, il avait super froid, donc cumulé à la douche foirée, c'était pas le top. Il commençait à se sentir bien quand une main vit lui « poké » le torse. Il gémit gravement, et sentit des doigts sur ses cheveux. Il ouvrit lentement les yeux en avalant sa salive. Oui ? Qu'est-ce qui s'passe ? Son geste... Ce geste... Kiho... beugua un peu et trouva comme porte de secours de refermer les yeux et respirer lentement : «Si t'y arrives. » Provocation gratuite, mais s'il voulait le garder réveiller, il allait devoir le brusquer. Il y avait pas un massage de prévu pour ça. Il faudra le forcer à virer ses hauts pour ça. Kiho rebailla sans discrétion (quelle larve), s'étirant vers le haut pour un minimum se tenir réveillé, le regard brumeux et embué de larmes de fatigue, le visage serein. Il avait le ventre plein, et était vautré, il se sentit bien. Il se replaça sur le flanc, vers le film, la tête sur son bras, quand Kellian s'allongea sur le dos à coté de lui. Ça faisait bizarre de voir quelqu'un si proche, allongé à coté, et même s'ils ne faisaient rien -et dieu merci- Kiho restait quand même perplexe. Il regarde un coup derrière lui, le mur n'était pas loin. Et devant , le vide non plus. Ok, autrement dit, ils allaient dormir proches. Purée. Kiho sur le coup se demanda s'il allait survivre à cette nuit et se demanda si le blond aussi allait y survivre. Il s'assit, ôta sa capuche, les cheveux ayant pis une place correct, et s'extirpa du lit, pour allait pisser deux minutes. Il se lava les mains, revint, se les essuya et attrapa une bouteille de coca dans l'armoire, il ne savait même plus qui l'avait acheter celle-là. Il en buvait beaucoup en tout cas. En buvant, il lui fit signe du doigt, de se reculer vers le mur. Il allait dormir entre lui et le mur.

« C'est moi qui vais dormir au bord du pieu. Si j'tombe on s'en fout, toi par contre, tu risquerais de te faire vachement mal. Allez, recule encore, j'vais pas loger ». Il sourit et posa un genou sur le lit pour se vautrer sur le dos, et retaper l'oreiller derrière sa tête. « T'façon dans les films, soit il meurt tous, soit celui qui survit tu sais même pas comme il a fait, soit ils survivent tous et c'est le méchant qui meurt. » Les mains sous la tête, il fixe le plafond alors que le film touche bientôt à sa fin et qu'heureusement qu'il bosse pas demain, sans quoi il aurait eu un sérieux problème. Il était autour de onze heures, un truc du genre.

Choi A. Kellian
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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Mer 30 Sep - 13:57
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TENUE ■ Je pense qu’on a tous une raison pour faire ce qu’on fait, que ce soit significatif ou par envie on choisit de marquer notre peau à vie, j’ai mes propres marques sur le corps et Kiho à la sienne, j’aime ça, les tatouages et je trouve ça cool que le brun en possède un, toujours curieux de savoir les choses je l’ai questionné. Sa réponse a du sens, même si je ne le connais pas encore, il m’a parlé et j’ai fais le rapprochement, après je ne vais pas m’attarder sur le sujet, cela semble être plutôt embêtant pour le brun et je n’ai même pas bien vu le dessin, donc passons.

Devant le film je suis une vraie pipelette, un peu comme en longueur de journée en fait, mais j’aime parler et faire les remarques, j’ai fait irruption dans presque toutes les scènes, mais c’est cool, puis genre a la remarque de Kiho, je gonfle les joues rouspétant faussement avant de rire simplement, j’imagine bien la gueule du savon qui demande pardon, bon sang j’ai envie de dessiner le visage sur ce rectangle glissant maintenant. La prochaine fois je fais le coup à Kiho ! Je ne suis pas choqué par les paroles assez brutes du brun, ça ne me dérange pas du tout, donc il n’a aucune raison de s’excuser devant moi. « Ne t'inquiète pas, je ne trouve pas ça étrange. » Tout le monde à sa manière de parler et s’exprimer, même si je suis plutôt « tranquille », j’en ai rencontré des gens malpolis, colérique, insultant, alors bon je ne vais pas pleurer pour quelques paroles trash. Mais c’est drôle de voir le gentil Kiho abordé de tels propos, ça je ne vais pas le nier, mais au fond j’apprends et le découvre davantage et bizarrement ça me rend heureux héhé.

Je menace alors de le torturer pour en savoir plus sur le film, mais Kiho et une vraie tombe apparemment, pourtant il me met aux défis, mais avec les bols en mains ce n’est pas pratique pour agir, quel idiot je suis, je ne pourrais le torturer qu’une fois le repas terminé, du coup je lui lance un regardé explicite pour le faire patienter, annonçant qu’il allait souffrir ! Genre, on y croit tous. Kiho a terminé son repas avant moi et quand l’image des enfers revient sur l’écran je le questionne sur ses croyances, curieux de savoir s’il est de ceux qui voient un lieu après la mort. Écoutant ses paroles avec attention, un sourire se dessine sur mes lèvres.

« Tu as une idée précise, c’est cool, mais flippant, j’aimerai pas finir dans ce genre d’endroit haha. » Je vais mourir et pourtant je n’ai pas vraiment réfléchi à ce genre de chose, est-ce que j’y crois ? Je voudrais le faire et me dire qu’un autre endroit attend ma venue une fois que j’aurais rendu l’âme, mais d’un autre côté ça paraît totalement fou et insensé. Je suis partagé, entre ce que je voudrais et ce que je crois.

« J’aimerais qu’il y ait un endroit comme ça, pas l’enfer, mais un lieu où j’existerai encore après ma mort. Et d’un autre côté je trouve ça totalement fou, au final je crois qu’on disparaît simplement pour de bon. Si je meurs et qu’il y a un autre lieu je tenterai de t’envoyer un signe ! » Riant doucement et innocemment, je le saurai bientôt de toute façon... Le repas terminé je me suis allongé à ses côtés pour regarder la fin du film, mais Kiho commençait à s’endormir et chiant comme je suis, je ne pouvais laisser faire ça, aplatissant ma main sur son torse pour le réveiller, je ne m’arrête pas là, me tournant sur le côté pour virer les mèches de cheveux noirs sur ses yeux. J’avais des gestes qui pouvaient être déplacés où je ne sais pas trop, mais je n’y pensais pas, j’agis comme j’ai envie sans vraiment réfléchir aux conséquences de toute façon, j’ai toujours été comme ça. Il me provoque en plus, ohoh il ne perd rien pour attendre, je l’emmerde le temps que le film se termine, mais je n’ai pas laissé Kiho dormir, tapant sur son corps dès que ses yeux se closent, mais ce n’est pas là ma torture, je suis du genre à garder quelques trucs en réserve et les ressortir quand on ne s’y attend pas. J’observe le brun se lever me retrouvant seul sur le lit, m’adossant au mur, je le regarde boire, ça me donne envie d’ailleurs, je tends la main vers lui. « Soif~ » comme les bébés, je dis seulement l’essentiel haha, attrapant la bouteille de coca je bus deux gorgées, ne pouvant pas boire énormément, c’était surtout pour dessécher ma gorge. Je me fiche de boire après Kiho, je ne crains pas puis ce n’est pas comme si je risquai quelque chose. Me poussant comme il me le demande. « Quel homme prévenant~ » Je ris simplement en me moquant un peu de lui, mais le remerciant aussi silencieusement. J’aime d’ailleurs sa masse de peluche éparpillée, c’est mignon. « J’avoue, mais bon c’est des films justement, si on pouvait faire ce genre de chose dans la réalité ce serait cool ! » Je souris avant de reprendre en grimaçant un peu... « Enfin sans toutes les bestioles, les démons, Lucifer et compagnie~ mais je veux bien les ailes ! » J’ai bloqué dessus fufu, peut-être que j’en aurai vraiment un jour, c’est beau les rêves. Le film se termine et je profite que Kiho soit bien installé, pour rapprocher ma main lentement vers lui en soufflant : « Je peux expérimenter des choses sur toi ? » Demande très étrange je vous l'accorde, mais je finis par exercer des chatouilles sur ses aisselles, vu qu’il avait les bras levés, est-ce qu’il craint ? Je cherche à l’embêter, accentuant mes gestes plus bas en le torturant un peu, mais s'il décide de se venger, je suis mort. Rire avant de dormir ça fait du bien non ?

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Ce message a été posté Jeu 1 Oct - 23:51
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Soif ? Il haussa un sourcil et sourit amusé en posant un genou sur le lit et lui tendant, en faisant gaffe qu'il n'échappe rien dans le pieu, sinon ils étaient un tout petit peu dans la merde et vu son degré de fatigue, Kiho n'avait pas envie de changer le lit maintenant et puis il n'avait qu'une seule grosse couette. Il commençait à se réchauffer. Il toussa un peu et récupéra la bouteille une fois celle-ci utilisée. Il n'avait pas non plus peur de l'ADN de Kellian. Et puis s'il devait crever d'un truc et bien il crèverait. Honnêtement, le peu qu'il connaissait du blond, il savait que s'il avait eu quoi ce soit de contagieux il lui aurait dit. Il était trop prévenant pour ne pas y penser. Etait-il en train de se dire qu'il lui faisait confiance ? En si peu de temps ? Son cerveau planta sur cette hypothèse. Quelques secondes mais suffisamment pour se rendre compte que c'était le cas. Il lui faisait confiance. Pourquoi ? Parce qu'il savait qu'il avait le dessus physiquement ? Non, un connard aurait pensé comme ça, mais même si une part de Kiho était de ce bord là, c'était autre chose. Ce mec était trop pur pour faire un coup de pute comme celui là.

Quand la place fut suffisante, il s'installa donc. La douceur, on oubliait. Il était peut-être en manque de masse musculaire pour le moment, mais il n'en restait pas moins plutot brusque dans ses manies, bien qu'il soit quand même capable de douceur quand le besoin s'en faisait ressentir. Pas de net ce soir, pas de jeu vidéo. C'est Dawn qui allait peut-être s'étonner de ne pas le voir connecté, mais il lui expliquerait plus tard. Il ne s'inquiétait pas trop de toute façon, il y avait toujours un joueur pour en remplacer un autre. C'est comme ça. Même dans la virtualité on n'est pas indispensable. Et c'était bien tout le drame de la vie de Kiho, il n'avait jamais été indispensable. Il aurait probablement fait ragé Nanako s'il lui avait dit que même elle, s'il venait à disparaître, le remplacerait tôt ou tard. Son réalisme était criant de sécheresse, de solitude et de vérités qui font mal mais qui sont tellement vrai. Il voulait pourtant avoir le droit un jour de ressentir ça. Quel vantardise de prétendre à une telle chose, c'était égoïste et absurde. Peu importait, ce n'était pas la question du jour. Il avait conscience que sa vision des enfers était cruelle et violente. « T'es en train de me dire qu'en fait , tu vas me hanter jusqu'à mon trépas ? Certains trouveraient ça flippant, moi j'trouve ça plutôt bien. J'serai moins seul comme ça. T'as mon accord. » La discussion avait un sens drole et un autre sens bien moins joyeux. Parce que ça impliquait l'hypothèse que Kellian meurt trop vite et cette hypothèse était une chose un peu radicale pour le cerveau de Kiho. Il secoua la tête et remit sa capuche, parce qu'il adore dormir avec une capuche, chacun son truc. Lui, il préfère. C'est psychologique. Quand il était petit, il habitait une vieille maison pourrie, où doivent encore vivre ses vieux si tant est qu'ils soient encore en vie, et il y avait des insectes. Rien que l'hypothèse qu'ils eussent pu rentrer dans ses oreilles le faisait flipper au plus haut point. Il ne comptait pas le nombre de fois qu'il avait senti une araignée ou vu une blatte passer. Avec le temps, c'était devenu une habitude et un réconfort pour bien dormir, un peu comme certains ont des doudous, lui il avait ça.

Il sourit un peu en fermant les yeux, allongé sur le dos. Il se sentait bien là. Sa voix se fit une tonalité plus basse.
« Certains anges n'ont pas besoin d'ailes pour en être... » Cette phrase était destiné à Kellian ? Absolument, y'avait pas photos et c'était sincère. Ce mec était une source d'énergie, de bonne humeur, de gentillesse, certes un peu épuisante, mais les anges représente la vie non, il ne faisait que confirmer la théorie. Qu'est-ce qu'était Kiho alors pour être fasciné à ce point par le feu, par la destruction, et qui quand il ne prenait plus ses cachets, prenait le risque de faire ressurgir un visage si différent de ce qu'il était ? Un démon ? Un déchu ? Il n'en savait, il avait juste terriblement peur de ce qu'il pouvait faire aux autres. Certains trouvent les actes badass cools, mais quand on est capable de ces actes là, on trouve ça moins cool au final...

La question qui suivit lui fit rouvrir doucement les yeux. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas trop ce qu'il voulait dire. Au vu des trucs tordus qu'il lui avait précédemment dit, il avait un peu peur que ce soit des machins pervers, genre lui grimper dessus, ou le toucher à des endroits inap...  « Ah.. !» souffla-t-il en lui virant doucement sa main sous les chatouilles qui n'avaient pas trop fait son effet sous l'aisselle, mais sur le coté des cotes et le flan si. Il rit doucement et regarda ses mains, cherchant à les attraper, légèrement redressés. « Tu fais quoi là. Je crains ! » Il rit de plus belle en en sentant d'autres qui l'avaient atteint. Pas instinct défensif, il se redressa d'un coup sur ses jambes, à genoux sur le pieu et attrapa Kellian dans ses bras, son torse contre son dos pour l'immobiliser d'un bras solide. « T'as cherché. » Son dos toucha le mur derrière lui, en fond de lit du coup. A moitié courbé sur lui, c'était la guerre ! Ne jamais le chatouiller ! Il y va quand même molo, il veut pas le tuer. Il passe sa main sur le coté du ventre, sans passer par dessous les fringues (a quoi vous pensiez!) faut pas non plus abuser. Son autre bras entourait toujours ses épaules et son torse pour le garder contre lui, le bas du dos de kellian entre ses cuisses. Chatouiller son flan à son tour. Il s'arrêta un court instant et remonta sa main dans le cou de kellian et la nuque. « Tu veux toujours expérimenter des trucs sur moi ? » Se marra-t-il en descendant ses doigts sous le col du haut sweat à capuche cette fois ci, histoire de le faire se tordre un peu s'il était chatouilleux. Joueur Kiho ? Il l'avait toujours été mais les occasions s'étaient peu à peu évanouies. Kellian ignorait tout ce que le brun cachait. « T'étais sensé me faire un massage pas des chatouilles. Alors qu'est-ce qu'on dit ? » le taquina-t-il en continuant de descendre sa main sous le col du pull, dans son dos, pour chatouiller entre les omoplates. Ne jamais sousestimez les doigts de Kiho. Il pouvait avoir les mains rêches, mais elles restaient multitâches. (à quoi vous pensez encore.) Et s'il voulait le lui faire ce massage, il faudrait qu'il arrête de le chatouiller, du moins entreprendre, et qu'il lui arrache son pull, non parce qu'il est pas encore réchauffer le Kiho. C'est un peu du type diesel, le moteur met longtemps à chauffer. Il arrêta quand même ses chatouilles histoire de pas lui faire faire de malaise et desserra son emprise pour s'affaisser sur le mur derrière lui, amusé de la situation, murmurant un petit « petit joueur. »murmura-t-il juste pour le taquiner. Sauf que dans l'histoire, et sans savoir pourquoi il jouait à ça, Kiho savait qu'il perdrait d'avance. Il avait beau être remis de son malaise, ses muscles lui tiraient de ce dernier effort. Il était complétement HS... Il bailla en fermant un œil. C'est qui le petit joueur maintenant Kiho? S'il lui sautait dessus pour le mettre KO, il allait pas franchement faire le poids, et se laisserait tomber comme une merde.

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Ce message a été posté Ven 2 Oct - 1:06
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TENUE ■ Ce serait bien si je pouvais réellement « hanter » quelqu’un après ma mort, mais encore une fois j’ignorai tout de ce qui m’attendait une fois de l’autre côté, y avait-il seulement un autre endroit, je ne me posait pas toutes ses questions en temps normal, en fait j’avais juste accepté de mourir en me faisant une raison depuis longtemps, que je le veuille ou non je n’ai aucun pouvoir sur mon cœur, j’ai pu résister avec ma volonté et la force qui me rester à la première échéance, mais en faire de même à celle qui arrivait à grand pas dans quelques mois n’était pas certain, je suis une personne optimiste qui ne manque pas de positiver en toutes circonstances, donc je me battrai jusqu’à la fin sans jamais lâcher prise ! Mais contrairement aux apparences je sais aussi avoir les pieds sur terre, mes crises sont de plus en plus nombreuses, je supporte la douleur au quotidien, je vis comme une personne normale par la seule force de ma volonté, mais les signes ne mente pas et je ne gagnerai pas indéfiniment mon combat contre la faucheuse. Je souris donc à ses paroles content qu’il accepte ma présence même sous une forme « effrayante ».

« Je serai ton Angelo personnel~ » Héhé, ma mère a bien choisi mon second prénom au final, depuis que je suis petit elle m’appelle comme ça, c’est la seule d’ailleurs, tout le monde utilise Kellian, mais elle aime son « ange » ma maman, qui sait, ça me portera peut-être chance à l’avenir, mais cela n’empêche pas que j’aimerai biens avoir ma paire d’ailes, c’est classe puis qui n’a jamais rêvé de voler dans le ciel comme un oiseau en quête de liberté. J’aimerais voir le monde du ciel, pas à travers les hublots d’un avion, mais en sentant l’air sur mon visage, la brise matinale ou la chaleur au coucher du soleil. Ouvrir mes yeux sur un monde dont j’ignore tout, voir les paysages qu’on ne soupçonne pas à travers les yeux d’un aigle. N’est-ce pas magnifique à imaginer ? En tout cas moi ça me fait rêver.

« Tu penses à quelqu’un en particulier ? » Demandais-je avec ce petit air coquin, j’imagine qu’il m’a dans sa ligne de mire, mais ça m’amuse, puis si c’est à moi que c’est adressé c’est un beau compliment que j’accepte avec joie. Qui refuserait une telle comparaison, ma génitrice a l’habitude de me nommer ainsi, mais venant d'une personne extérieure c’est flatteur. Le film fini, allongé tous deux côte à côte je ne suis apparemment pas d’humeur à dormir sagement sans terminer sur une note joyeuse et taquine, comme par exemple venir le chatouiller, au début il n’a pas réagi, mais dès que la main vint se poser plus bas dans des chatouilles répétées, il se tortille en tentant d’attraper mes mains taquines, je ris doucement en le voyant changer d’expression, ça m’éclate. « Je n'avais pas deviné~ » Lui tirant la langue avec une petite touche de provocation, je continue ma torture avant que je ne me retrouve piégé à mon tour, un petit « sursaut » se manifesta avant même qu’il ne me touche sentant venir sa vengeance, riant déjà alors que ses doigts viennent à peine de s’écraser sur mes zones sensibles, je crains les chatouilles, c’est un fait indéniable. Tenu prisonnier dans les bras de Kiho, je ris sous ses gestes. « Aahaha, arr..ahahête ! » Genre comme s’il allait arrêter, en plus essayer de parler en riant, je vous le dis, c’est loin d’être facile et compréhensible ! Envoyant ma tête en arrière cognant contre Kiho et me tortillant contre le brun sous son influence, j’ai la gorge sèche de nouveau à force de rire, mais quand je dis que je crains, je crains vraiment.  

« Ah ! Nan, pas là ! » Ses doigts dans mon cou je tente de les attraper pour l’empêcher d’exercer sa sanction, mais trop tard, je me contracte, essayant de me libérer de son emprise, mais je vais mourir à rire comme ça, il a découvert une de mes plus grande faiblesse, zut, j’ai été négligent. « Yah na... ahaha. » putain, je prends sur moi pour attraper sa main la plaquant sur ma peau pour l’empêcher de bouger, soupirant devant le calme en reprenant mon souffle. « Tu as gagné, tu as gagné ! » Genre il me traite de petit joueur, je gonfle les joues... Puis aborde une bouche en cul-de-poule, changeant rapidement d’expression pour montrer un petit sourire sournois. Je ne baisse jamais les bras, attrapant le pull de Kiho je le tire pour le coucher sur le lit dans un acte entreprenant, mais ne vos faites pas d’idée, même si je me suis mis sur lui et que ça pourrait porter à confusion, les choses sont plutôt simple. Agitant mes doigts. « Tu veux un massage c’est ça ? » Ohohoh, je ne sais pas si c’est une bonne idée pour le brun, faut dire que je risque de le casser en morceaux avec mon manque d’expérience, mais je suis plutôt remplis de douceur malgré tout, donc ça devrait le faire. Je lui fais signe de se tourner. « Mets toi sur le dos, je m’occupe de toi, enfin, sur le ventre. » Oui Kellian, tu vas y arriver haha.

« Si je masse bien tu devrais surement t’endormir avant la fin, sinon... désolé d’avance fufu. » Je fais craquer mes doigts en passant mes jambes de nouveau de chaque côté du corps de Kiho pour m’assoir sur lui, sans retirer son pull je pose mes mains au niveau de ses épaules et commence à effectuer quelques mouvements, malaxant sa peau, ce n'est pas facile avec les vêtements, mais je ne vais pas le déshabiller avec le froid qu’il fait. « Tu sens quelques choses ? » Sait-on jamais que ça sert à rien, j’aurai l’air malin haha.

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Ce message a été posté Sam 3 Oct - 0:33
NO WAY. COME WITH ME.
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Son angelo personnel ? Il ne savait pas qui avait le plus de boulot entre Constantine et Kellian au final. Parce que pour être l'ange gardien de Kiho, il fallait être solide et surtout ne jamais prévoir parce que le brun était tout son prévisible, même pour lui-même. Il s'était contenté de hausser un sourcil sous ses mèches et sa capuche. « J'sais pas, p'tet bien. » avait-il juste répondu avec un rictus en coin de celui qui nie tout en bloc, refermant les yeux un court instant. Mais il ne tarda pas à lui faire rouvrir avec ses 'expériences' suicidaires. Lui faire des chatouilles ? Il a rien trouvé d'autres comme expérience à tester ? Il craint ! Et puis ça aurait pu être de ceux qui n'avaient qui ne savaient pas en faire, mais non pas du tout. Il sait s'y prendre. Ah vraiment ? Lui aussi, viens là Kellian, tu vas souffrir. Après l'avoir chopper contre lui dans un volte face souple, il glissait sa main dans sa nuque, histoire de le faire craquer et ça marcha plutôt bien, souriant à plein dents, serré dans son dos, le tenant dans son autre bras. Pas épais, mais la force était restée. Bien qu'elle finit par arriver à rupture. Le rire de Kellian était communicatif et tellement sincère, ça faisait plaisir à voir.

Ce mec lui rechargeait ses batteries morales, un truc de fou et il ne comprenait pas comment il faisait. Un moment tellement naturel qu'il n'avait pas eu depuis super longtemps avec qui que ce soit et ... Ses yeux dérivèrent sur cette nuque bronzée qu'il touchait, cette proximité, jusqu'à sentir le savon qu'il avait utilisé... il avait la peau douce ce con... mais à quoi il pense !!? Oh gosh.  Il ouvrit les yeux un peu plus grand, se choquant tout seul, et ôta sa main lentement pour pas se trahir, s'affaissant en arrière un peu comme le mur. Ok, il avait puisé dans ses dernières forces. Ça lui avait fait un déshocking cette histoire. Kiho regarde quand même Kellian de dos à lui, sa main toujours sur son dos. Il sentait son cœur à travers les tissus. Ça semblait aller... Oui il faisait attention à ça, et ne lui dirait pas, se comportant naturellement comme s'il n'avait rien vérifier du tout. C'était quoi cette expression de visage. Kiho sourit en secouant la tête. Quel con, il s'arrête jamais hein, il va l'épuiser encore plus. Et là, sans prévenir, il se fait agripper par le sweat , échappant un « Woh . » Pof. Sur le dos sur le matelas, Kellian à moitié sur lui. WOH WOH WOH il se passe quoi là ! Les mains en l'air de chaque coté, il le fixait, étonné. Il fait quoi. Il a de la force mine de rien le blond. Bon ok, il est aussi tombé comme une merde, mais voilà, non, c'était bizarre. Kiho ne dit rien, interrogateur. Ah bah non en fait , il lui grimpe carrément dessus! Les sourcils de Kiho se soulèvent. What wait ! Tu fais quoi là mec ? Comment ça, tu veux un massage ? Et tu demandes ça comme ça toi ? C'était pas possible d'être si innocent à ce point, et de pas comprendre qu'il avait son cul sur son bassin quoi ! Même avec les épaisseurs !!

La bouche à moitié enfouie dans le col de son sweat et la capuche sur la tête, il le fixe toujours, n'ayant le temps que de dire un « Euh... » Sur le dos ? Mais il y est sur le dos ! Oh maman, oui, et il le sent passer là. Viteuh... le ventre ok. Ni une ni deux, il attend qu'il se vire, et se retourne, en se foutant la face direct dans un coussin. Voilà, cache toi dedans, tu auras le temps de décompresser ton stress soudain. Ce mec... mais ce mec ! Il grimpe partout, il parle, il trouve tout naturel et tu vas venir par mourir Kiho. Il ne peut pas lui faire la remarque qu'il est hétéro. Si ça se trouve, Kellian est réellement innocent. Il y avait fort à parier que oui. Tout collait dans son comportement. Kiho lui ne l'était pas du tout, et ça lui flinguait le cerveau et les sensations ces conneries.

Il fait quoi là ? Il sent la capuche légèrement remonter. Le brun décala sa tête du coussin pour pas mourir étouffé. S'il s'endormait ici, c'était limite au milieu du pieu. Non non, parce que Kellian allait dormir où après ? Sur lui ? Oh g... ne pas s'endormir. Non parce que m'voyez, la trique du matin quand on dort contre l'autre, c'est... c'est... ça allait être effrayant ? Kiho, trouillard ! Il aimerait bien vous y voir lui !

Il se décala donc un peu sur le coté, soulevant au passage Kellian à la force du ventre. Ça va il n'était pas si lourd que ça, il avait l'habitude de porter plus lourd, mais il pensa qu'il devrait reprendre la muscu à l'avenir. Et non il sentait rien. Il se laissa retomber sur la couette et envoya ses mains en arrière de ses épaules, pour attraper tous les hauts en même temps et les tirer par le devant, se cambrant sur les coudes pour tout virer dans un grognement léger. Il expira après cet effort et laissa ses fringues tomber au sol , le bras tendu sur le coté. Il le laissa retomber sur la couette pour la dernière fois, torse nu, Kellian d'assis sur ses fesses, et soupira dans le coussin. Non trop haut. Il poussa la coussin sur le coté contre le mur, et se recoucha, à plat. Il est mince, ça se voyait sur ses cotés, mais son dos était musclé et ses épaules solides. Il passait la moitié de son temps à faire manutentionnaire, donc forcément ça forgeait.

Il soupire d'aise, il adorait le contact de la couette quand il dormait à poil. Oui mais pas ce soir. Torse nu, ça le genait pas. Il laissa ses bras sur le coté n'importe comment et referma les yeux sous ses mèches encore humides, le bout de ses pieds touchant le mur derrière lui. « Fais ce que tu veux mais tu me chatouilles plus... T'es pas trop crevé ? »
Bah oui mine de rien, il s'inquiétait quand même. Lui aussi sortait de l'hosto...

Choi A. Kellian
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Pseudo : Miki messages : 5873 Yen (¥) : 5133 Avatar : lee dong yeol - Xiao - UP10TION DCs : Kyann ☽☆ London ☽☆ Shion ☽☆ nai ☽☆ Mika ☽☆ Ryoma ☽☆ Sasuke ☽☆ Dakota ☽☆ Haru ☽☆ Phoenix ☽☆ taiga ☽☆ Shinya ☽☆ Zero ☽☆ Candy ☽☆ Hyoga ☽☆ Hinata ☽☆ Inaho ☽☆ Dewei ☽☆ Dan ☽☆ meliodas ☽☆ Ace ☽☆ Tenma ☽☆ Wu Liang ☽☆ Seiha ☽☆ Tsubasa ☽☆ Nobu ☽☆ Ritsu ☽☆

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No way. Come with me. - kellian - [chez Kiho- 01] PpvPsiM Age : 22 ans Date de naissance : 05/10/1995 Astrologie : Balance & Cochon j'ai tout gagné haha! Métier : Il aime faire des petits boulots, travailler dans un bar ou autre trucs du genre, ça lui donne une certaines expériences bien que les mèdecins lui déconseille, Kellian n'est pas du genre à obéir sagement. Année : troisième année Résidant à : dans le dortoir numéro 7 Notes : Passer du temps avec Orion, profiter de mon petit frère pour que le jour où je disparait il puisse garder de bon souvenirs de moi et rire a défaut de pleurer mon absence. Faire plein de mugcake, depuis que Kaien m'a montré comment faire c'est un passe temps et un régale à déguster, vraiment. Devenir ami avec Momiji, je ne comprends pas sa façon de faire, cette violence ou cette réticence à se lier. Essayer d'éviter les crises devant la foule, mon cœur atteint ses limites, il me reste peu de temps. Appeler mes parents et les rassurer, tout va bien, je vais bien.

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Discuter avec Tsukiko, c'est agréable de pouvoir partager des conversations avec une personne qui comprends ce que c'est d'être malade. Regarder Kaoru jouer aux jeux vidéos et m'amuser avec son visage de marbre. Manger et boire tout ce que je peux, même si je suis limité en apport liquide, je veux gouter a tout!

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Arrêter de vouloir être son ami. Usagi Momiji c'est fini. Vérifier sur ma liste des souhaits ce que je peux encore faire avant de mourir. Rêver et transmettre ma vision a ceux qui seront réceptif, vivre c'est le plus important.
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On a tous une histoire à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos amis avec qui on aime se remémorer le passé.

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Ce message a été posté Sam 3 Oct - 3:43
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TENUE ■ Cette séance chatouille m’a carrément achevé, autant j’aime vraiment embêter les gens et mettre mon grain de sel, autant quand ça se retourne contre moi je perds vite mes moyens, je me suis carrément laissé emporter par cette vague que Kiho a procuré avec ses doigts sur ma peau, rire, on peut dire que j’avais bien rit en effet, c’était fatigant et essoufflant, comparé a ce que l’on pourrait croire j’ai une batterie aussi qui me dit quand ralentir le jeu, sauf qu’elle se recharge très vite donc ça semble presque inexistante haha, on a la classe où on l’a pas ! Ou peut-être que c’est simplement mon envie de vivre au quotidien qui m’empêche de « perdre » du temps aussi, dès qu’une occasion d’agir se présente à moi je saute dessus, c’est comme ça. Le brun semble totalement crevé contre le mur, en même temps nous sommes tous deux sortis de l’hôpital il y a quelques heures et il était déjà en « mauvaise » état en arrivant, il semble avoir repris des forces et des couleurs, mais cela ne supprime pas la fatigue, autant physique que mental. La seule chose qui me pousse à dire « stop » de mon côté, c’est mon corps. Mon cœur. Parfois je force et les effets sont immédiats, avec le temps j’ai appris -du moins en majorité- à prévenir et à m’arrêter avant le drame, mais il y a des jours malheureusement où j’oublie d’être raisonnable, c’est ce qui fait de moi ce que je suis aussi.

Malgré tout, bien qu’on devrait simplement se coucher et dormir pour récupérer de cette fatigante journée, je trouve encore le moyen de l’en empêcher, je ne peux pas imaginer ce qui se passe dans l’esprit de Kiho face à mes gestes ambigües et entreprenantes, j’agis encore sans réfléchir donc ne me demander pas de me questionner sur les effets que mon comportement peut avoir sur mon hôte. Assis a califourchon sur le bassin du brun, ça ne me gêne même pas, l’observant en lui parlant du massage que je lui dois, je ne sais pas ce que cela va donner vu que je suis novice, mais j’ai bien envie d’essayer, si cela peut marcher et détendre un peu son corps je dois essayer. J’ai un peu peur qu’il s’endorme sans que je ne le remarque, mais au final cela voudrait dire que j’ai un don et des doigts de fée héhé, ça aussi c’est classe.

Lui demandant de se retourner en me remettant assis sur lui, avec mes genoux de chaque côté et mes fesses posées sur les siennes, j’attends après quelques essaies de savoir s’il sent quelque chose, apparemment c’est négatif, je retire mes mains en voyant celles de Kiho attraper ses vêtements par-dessus ses épaules, l’observant se dévêtir, je laisse un petit rire filtré mes lèvres sans réelle raison, mais c’est amusant de le voir faire, par contre n’allait-il pas avoir froid ? Le sentant gesticulé sous moi j’attends qu’il soit satisfait de sa position sans pour autant bouger de la mienne. Je souris face à sa demande alors que je me penche sur lui, mon torse couvert s’écrasant sur son dos nu alors que je chuchote à son oreille avec un petit air taquin. « Pourtant là, tu es à ma merci fufufu. » Je pourrais facilement me venger dans cette position, mais je me redresse en rajoutant plus sérieusement.

« Ne t’en fais pas, je veux seulement te faire du bien~ » ... - Avec un massage bande de pervers ! - Mes mains sur ses muscles, je ne me retiens pas pour faire quelques commentaires. « Tu es assez mince, mais tu as de bons muscles, si tu n’étais pas aussi débordé de boulot et un meilleur régime alimentaire ce serait encore mieux. » Je me donnais silencieusement la mission de m’occuper de ses repas quand je squatterai ici et cela me motivé encore plus et m’excité à l’idée de passer du temps à ses côtés. « Tu n’as pas froid ? Quoique j'ai les mains chaudes ~ » Demandais-je alors que je malaxe mes doigts sur son épiderme, douceur ou avec un peu plus de force, je ne sais pas trop ce qu’il préfère et si cela a réellement un effet sur lui. « Si ça fait mal ou si ça te gêne arrête-moi, je voudrai pas te casser des os, ça serait triste alors que mes intentions étaient bonnes. » Je ris, parlant encore et toujours, je suis vraiment une pipelette hein.

« Et moi ça va, j’ai une batterie XXL, plus en vente malheureusement haha, un produit d’exception tu vois le genre ? » Et mes conneries il doit les voir aussi, non mais je vous jure. « Demain c’est quoi ton programme ? D’ailleurs faudra que tu me donnes ton numéro, si je viens et que tu n’es pas là je pourrais me faire kidnapper par ta concierge ! Le cauchemar. » Voilà que je m’y mets aussi, mais c’est amusant, puis bon je n’ai pas envie d’être prisonnier entre ses griffes, gentil ok, mais pas maso.

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Ce message a été posté Dim 4 Oct - 0:01
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Ça aurait pu être plus simple et plus chaste si seulement Kellian n'avait pas eu l'idée de se pencher sur lui. Sur le coup, Kiho n'avait pas trop capté ce qui se passait. Il ouvrit un œil en coin en sentant une masse d'abord sur son dos, puis ses épaules et ce souffle sur son oreille. Il ouvrit davantage les yeux et coupa même son souffle. Déjà parce qu'il était un peu lourd, même s'il lui en fallait plus, mais aussi parce que... parce que, mais pourquoi il fait ça ! S'il avait été croyant et fervent pratiquant, il aurait été au moins quinze fois au confessionnal pour toutes ces conneries de ce soir, alors qu'il n'y était pour rien. Pourquoi ça le perturbait à ce point. Mais parce que ! Ça vous perturberait pas vous ? Et cette voix dans son oreille. Il se jugerait que si ça avait été une nana, il l'aurait violer sur place à force. Surtout avec ce qu'il avait rajouté en se redressant.

Comment ça du bien ? Oh ! Il était à sa merci parce qu'il le voulait bien et d'un coup, il n'était plus très sûr de lui. Il avait envie de lui faire confiance mais c'était chaud... oui en effet c'était chaud. Pas dans ce sens !!! Ah parce que y'a un sens en plus !? Non mais … mais... Kiho referma les yeux et remonta un bras pour froncer les sourcils dans le second coussin à coté qu'il s'écrasa sur le visage. Putain, mais chut , tais toi Kellian... Il sent enfin ses mains sur lui et pourtant n'appréhende pas. Autant sa voix était traîtresse, autant ses mains, il pouvait les virer quand il voulait si ça allait de travers, donc finalement, il avait le contrôle de la situation. Dans le serrage de coussin, les muscles de son dos se tendirent un peu , puis se détendirent et il souffla dans l'oreiller. Grand dieu , qu'est-ce qu'il racontait encore. Son régime alimentaire ? C'est quoi s'te bête ?

Sérieusement, Kiho, il s'en fout un peu de son régime alimentaire, il bouffe tout ce qui passe et il fait pas le difficile. « Faut juste que je m'remette à la muscu et que j'mange plus... osef de ce que j'peux avoir dans l'assiette... je suis pas difficile t'sais »  qu'il dit à moitié dans le coussin, affalé, commençant à vraiment se détendre, même si ses muscles étaient de vrais boules de nerfs... Lui en revanche savait masser, peut-être qu'il pourrait lui apprendre s'il se débrouillait si mal que ça , mais vu ses mains et sa force, il allait pas lui faire traverser le lit donc ça allait. Oui il avait les mains chaudes le blond et ça lui mit la chair de poule, partout sur les épaules et le dos, dans un frisson long lui descendant jusque dans les reins, le faisant se creuser du bas du dos légèrement. Il expira gravement de soulagement.
« T'inquiète j'suis solide, tu peux appuyer et même me faire craquer... » les os hein . Oui , soyons d'accord. Il soupira une seconde fois et plaça ses bras en vrac sur le coté, le visage n'importe comment devant ses yeux, les mèches en vrac totale. La lumière ne le gênait plus comme ça. Il ferma les yeux de nouveau et essaya de se détendre. Il parlait encore... Kiho sourit en coin et bougea le bras du coté du vide, pour l'envoyait en arrière et poser ses doigts sur le genou et le mollet du blond et y faire un chatouillement. « chhhh... » Du style, chut profite du massage pour faire le silence, il a envie d'entendre les mains passer sur son dos. Histoire que le blond ne feinte pas de cacher les bruits suspects de sa voix. Quand il obtient le silence, il dit à voix basse et presqu'endormi.
« J'te filerai mon num et mon doubl'de clef... mais la perds pas ok, j'me fais tuer sinon... j'veux pas que tu restes dans le couloir, il t'arrivera du mal... »

Prévenant ? Bah, en même temps, c'était logique pour lui. Kellian avait la santé fragile. Il avait une concierge dangereuse et perverse, des voisins non moins atypique, et l'air du couloir n'était pas respirable sauf fenêtre ouverte. Il rajouta en faisant craquer sa nuque en douceur, ça le genait, il le faisait au moins deux à trois fois par jour. « Elle, elle te touche, je lui fais bouffer ses dents et je fais flamber sa loge. »

ça c'est dit. Quelle violence. Au moins Kellian était au parfum. C'était mort, maintenant qu'il s'était engagé pour que quiconque lui fasse du mal. Qu'il soit choqué par le fait qu'il lui grimpe dessus était une chose, mais il n'en restait pas moins qu'il le protégerait et l'autre erreur de la nature, jamais elle ne mettrait ses mains sur lui, où il pourrait bien lui arriver des bricoles. Kiho est pacifique tant qu'on ne foutait pas les pieds sur son territoire sentimental. Dés qu'il avait des proches, il devait légèrement sadique et froid. Il avait laissé sa main le long de la jambe replié de Kellian, se laissant un peu martyrisé les muscles, son souffle s'allongeant au fur et à mesure qu'il sentait les mains sur lui. Ça faisait tellement longtemps. Et puis le blond n'était pas si mauvais qu'il le prétendait. Son mal de crâne commençait à passer et il se laissa aller lentement. Il commença à avoir des fourmis dans une cuisse, mais peu importait, il était bien là, au point qu'au fur et à mesure que les minutes passaient, il commençait à ne plus faire fi de la réalité et être dans un état second. Sa peau chauffait sous les mains du blond et il devait avouer qu'il aimait ça. Pourquoi aucune fille ne lui avait fait ça ? Il l'aurait épouser direct. Ah oui c'est vrai , les filles sont réservées en général, y'avait que Kellian pour voir un truc pareil alors qu'ils s'étaient revu que depuis le soir même et qu'ils étaient deux mecs en plus.

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