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 Every now and then I get a little bit terrified • |

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Ce message a été posté Dim 20 Sep - 0:07

Yun Hua & Roy


Every now and then I get a little bit terrified
Dans un soupir, Roy rangea les derniers objets qui traînaient sur le terrain avant de partir dans les vestiaires pour se rafraîchir et se changer. Ce n’était pas la grande forme en ce moment et il avait quelque peu la tête ailleurs à cause des récentes péripéties qui se déroulaient dans sa vie. Haru qui faisait toujours des siennes à l’école, son meilleur ami qui avait un accident parce qu’il avait « encore » trop bu - ça ne surprenait personne ? Lui non plus - les cours qui commençaient sérieusement à l’épuiser. C’était rare venant d’un garçon tel que lui toutefois il avait conscience qu’il s’agissait en vérité d’une accumulation de beaucoup de choses. D’un naturel calme en règle général, il faisait en sorte de ne rien dire, de ne pas se mettre en colère non plus et tenter du mieux qu’il le pouvait pour gérer ses propres problèmes. Là, l’histoire de Ryû l’avait vraisemblablement achevé. Certes le professeur lui avait quand même rendu visite à l’hôpital, il prenait de ses nouvelles souvent et s’assurait qu’il ne retombait dans l’alcool à nouveau néanmoins cela ne l’empêchait pas d’être fâché. Peut-être que son comportement était enfantin cependant il en voulait à son camarade d’avoir été autant inconscient alors qu’il aurait pu compter sur lui s’il avait besoin. Mais c’était toujours pareil, il préférait boire plutôt que parler et à force, le jeune homme risquait de sérieusement péter un câble. En particulier si un tel incident se reproduisait.

Jetant un coup d’oeil à sa montre, un fin sourire traça ses lèvres alors qu’il pensait à son fils qu’il pourrait enfin aller chercher. Celui-ci avait fini l’école depuis une bonne demi-heure déjà néanmoins il connaissait bien la garderie maintenant et semblait s’y plaire. Heureusement sinon Roy n’aurait pas su quoi faire si en plus de se battre, l’enfant aurait fui la maternelle sans l’attendre. Il n’en parlait pas toutefois cela le hantait souvent ces derniers temps. Il avait toujours peur que la maîtresse appelle pour dire qu’Haru s’était échappé et qu’ils ne réussissaient pas à le retrouver. Vu son comportement actuel, cela ne serait pas surprenant mais le papa n’arrivait pas à comprendre pourquoi. Lui qui communiquait si bien avec son fils à l’origine n’y parvenait pas à ce propos. Est-ce que ça le concernait ? Est-ce que Haru n’était pas bien avec lui et le détestait de ne pas être assez présent pour lui ? Ou bien était-ce le contraire ? Peut-être l’était-il trop...

Sa veste sur les épaules, l’enseignant se saisit de son sac avant de souffler à nouveau et de s’apprêter à quitter les lieux. Hors ça, c’était avant qu’il ne tombe sur un visage connu qui lui fit froncer légèrement sourcils. Il ne l’avait pas revu depuis l’autrefois et malgré tout, ça aussi, ça l’intriguait. Très certainement parce que son meilleur ami était concerné, l’avenir d’un enfant également. Sans hésiter, Roy s’était approché de la jeune fille afin de savoir comment elle se portait, si ça allait et si elle avait pu trouver une réponse à toutes ses questions. Très vite, il avait remarqué que quoi qu’elle racontait, il était évident que Yun Hua doutait encore. Ce qui aurait été étonnant du contraire d’ailleurs. Le garçon n’avait pu se retenir de sourire avant de l’inviter à le suivre sans discuter, déclarant qu’il allait lui montrer quelque chose. Lui-même ignorait dans quoi il se lançait ni si cela servirait à quelque chose néanmoins il s’était dit que tenter ne l’engageait à rien pour autant.

Voilà pourquoi une dizaine de minutes plus tard, ils arrivaient devant le portail d’une école et entrèrent naturellement. Dans une petite salle, on pouvait entrevoir de la lumière et certains enfants s’amusaient avec divers jouets, d’autres qui se chamaillaient et un qui dessinait. Il ne fallut pas beaucoup de temps au père pour reconnaître son fils tandis qu’il pénétrait à l’intérieur de la pièce, non pas sans oublier de saluer l’éducatrice. Dés qu’il l’eut remarqué, Haru quitta sa table avant d’accourir vers lui dans un « papaaaaaaa ! » et de lui faire un câlin en entourant ses petits bras autour de ses jambes.

- Ca a été aujourd’hui ? L’interrogea Roy tout en se mettant accroupi de manière à être à sa taille, Tu as bien travaillé ? Et surtout, est-ce que tu as été sage ?

Sa dernière phrase, il l’avait prononcé avec des yeux plissés tandis que son vis-à-vis avait détourné son regard, se triturant les doigts, intimidé par les mots de son géniteur. Il ne voulait pas se faire gronder. Pas encore. S’il n’en avait rien dit, le professeur avait pu voir les nouveaux bleus de son enfant et le pansement qu’il avait collé au niveau du coude. Plus qu’être en colère, ça l’inquiétait réellement et cette anxiété se reflétait dans ses pupilles alors qu’il le contemplait. Il ne le réprimanda pas, au lieu de ça, ses lèvres allèrent se déposer tendrement sur son front avant qu’il se redresse, faisant face à l’étudiante qui l’avait accompagné jusqu’ici.

- Je te présente Yun Hua, Dit-il alors gentiment, C’est une amie à Tonton Ryû.

On n’allait pas rentrer dans les détails avec un enfant et le jeune homme se doutait que la demoiselle comprendrait qu’il n’avait aucune envie de s’étendre avec de longues explications. Il se tourna ensuite vers cette dernière, souhaitant lui présentait à son tour son petit garçon qui la dévisageait avec curiosité.

- Et donc, je te présente Haru comme tu as du le deviner, c’est mon fils. On va faire un petit tour au parc avant de rentrer, ça te tente ?

Il ne savait même pas pourquoi il s’entêter à lui demander, il connaissait déjà la réponse du bonhomme. Réponse qui ne tarda pas, l’enfant sautillant sur ses jambes avant de s’extasier en disant qu’il voulait y aller. Maintenant il ne restait plus qu’à savoir si la jeune femme était tout autant motivé à les suivre.

- Tu viens avec nous ? Lui proposa le professeur d’une voix douce, toujours en souriant, Je ne peux pas choisir à ta place pour ce qui est de toi mais écoute, j’ai un enfant sous la main...

Il était beau le père. Voyez comment il parlait de son fils celui-là et après ça disait qu’il avait du mal à s’en passer. Ah, l’idiot.

- Ca ne te coûte rien de voir un peu comment c’est non ? Et pas que d’observer comme tu dois le faire souvent, je me trompe ?

Bien sûr, Roy parlait en connaissance de cause. Il n’avait jamais autant prêté attention à les familles qui l’entouraient que lorsqu’il avait su qu’il allait devenir papa. Il s’y était investi durement, s’intéressant à de nombreux documentaires, regardant divers conseils sur internet, il avait eu envie d’être le meilleur papa qu’il soit. Pour le coup, il ignorait s’il y était parvenu néanmoins ce qu’il savait à l’heure actuel était que quoi qu’il arrive, il était prêt à tout pour le bonheur de son fils.




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Bae Yun Hua
Bae Yun Hua
Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : Every now and then I get a little bit terrified • | UOiNLNL

son hye ni & hasegawa calliopé

Every now and then I get a little bit terrified • | Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : Every now and then I get a little bit terrified • | 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Lun 21 Sep - 19:37

every now and then i get a little bit terrified


Tenue

Cela fait déjà quelques jours que je me suis enfin décidée à affronter la réalité et à mettre fin à l’énorme mensonge en allant voir Ryû chez lui pour en parler de vive voix. Pourtant si j’ai l’impression d’avoir fait un pas de géant sur ce point, il me semble que je stagne encore sur beaucoup de choses, comme ce que je compte faire du bébé à la naissance. Sur le papier, cela paraît simple et clair comme de l’eau de roche : c’est un accident, on ne va pas se mentir, je suis jeune et étudiante, je n’ai donc clairement pas les moyens requis pour élever un enfant. Sans compter le contexte actuel où je me trouve et qui aux yeux de n’importe qui constituerait un milieu hostile avéré pour un nouveau-né. Autant dire qu’il ne me faut pas réfléchir beaucoup pour trouver tout un tas de raisons qui justifieraient mon choix, que la plus sensée et la plus rationnelle de mes connaissances a d’ailleurs approuvé sans la moindre hésitation. Alors est-ce que je m’entête à me poser indéfiniment la question ? J’ai moi-même du mal à me l’expliquer, parce qu’au fond, cela paraît tellement irréaliste que j’en rirais presque. D’ailleurs, d’un point de vue extérieur, je suis quasiment certaine que je dissuaderais quiconque se trouverait dans mon cas de prendre une telle décision. C’est limite si je n’y comprends plus rien dans cette histoire, dès qu’un nœud vient se dénouer pour clarifier les choses, un autre semble aussitôt prendre le relais.

Ce qui explique entre autres pourquoi j’ai un peu de mal à trouver l’inspiration en matière de dessin, mais surtout de peinture, domaine dans lequel je n’excellais déjà pas, bien que je ne sois pas mauvaise. Ce n’est pas tant sur la technique que dans les idées que je pêche, si bien que cela fait déjà une demi-heure que je me trouve face à une toile complètement blanche. Génial. Ça, en plus de mes retards occasionnels, pour diverses raisons médicales, mes yeux cernés et mes bâillements, bien que discrets, réguliers, mon professeur va finir par croire que je me relâche clairement et que je n’en ai plus rien à faire de son cours. Ce qui est faux, même si je dois avouer que trouver mon sujet de cours de peinture n’est pas franchement dans mes priorités, question de survie. Je crois qu’il comprendrait si je lui exposais la situation mais comme je ne peux pas et que je n’en ai pas du tout envie, je ne peux que tenter de m’en convaincre.

Je me vois donc obligée de sortir de classe dix minutes plus tard après avoir répété et assuré à mon enseignant que je me rattraperai la prochaine fois et que j’aurai réfléchi à un sujet d’ici là, plaidant ma cause avec des arguments bateau comme le fait que la reprise est difficile et que j’ai des troubles du sommeil, ce qui n’est qu’à moitié faux vu que je ne dors pas toujours bien dernièrement. La journée de cours étant terminée pour moi, c’est d’un pas résigné que je me dirige vers les dortoirs, désespérée d’avance de plancher sur une potentielle idée de peinture pendant des heures. Même moi je n’y crois pas, je n’ai qu’une envie, tomber sur mon lit et ne plus le quitter jusqu’à demain matin. Beau projet, mais ça ne m’aidera pas à avancer dans mon histoire. Cependant, je fus brusquement interrompue dans mon dilemme par un visage connu, monsieur Kasahara étant soudainement venu à ma rencontre et ce, dans le but de savoir où j’en suis à présent. Ce que j’ignore justement.

« Ça va, je réponds, sans véritable conviction, c’est en cours on va dire, je précise pour ce qui est de trouver la réponse à mes questions. »

N’importe qui aurait pu voir que je suis l’incarnation même de la pauvre adolescente – ou presque – enceinte complètement paumée, c’est presque si je ne me fais pas peur moi-même. J’ai presque l’impression de sentir mes cernes sans même besoin de me regarder dans un miroir, je devrais vraiment aller m’effondrer sur mon lit. Sauf que mon interlocuteur ne semble pas du même avis, et m’invite à le suivre sans plus d’explications. Ok, je sais bien que je suis enceinte de son meilleur ami qui est aussi enseignant, mais ça ne veut pas dire que je passe mon temps à suivre n’importe quel professeur n’importe où dès qu’il me le demande. Haussant les épaules en me disant que, de toute façon, je n’ai rien de mieux à faire, je me décide finalement à l’accompagner, non sans repenser à ses paroles un peu farfelues de la dernière fois. Au fond, je ne risque pas grand-chose, non ? Enfin, dans tous les cas, je ne m’attendais pas à atterrir devant le portail d’une école maternelle, et en particulier encore moins devant celui où je l’ai aperçu la dernière fois avec son fils. Se pourrait-il que … ?

Je n’ai pas le temps d’émettre des hypothèses sur la chose puisqu’une petite bouille accourt tout à coup en appelant son papa, à savoir l’homme juste à côté de moi, et de sauter dans ses bras. Scène qui m’arrache un léger sourire pour la première fois de la journée, on ne peut rien y faire, je ne peux trouver que cette réunion touchante et le petit bonhomme très chou. Après avoir échangé quelques mots avec son fils, monsieur Kasahara se décide à me présenter à l’enfant et me voilà devenue l’amie de tonton Ryû. J’aurais tout entendu, mais ma bonne volonté est plus forte et me pousse à esquisser un petit coucou de la main au garçon, dont j’apprends rapidement le nom. Haru. C’est drôle, son prénom correspond à un mot coréen, je me demande si c’est intentionnel. En tout cas, il semble plus que partant pour se rendre au parc comme le propose son père et, alors que je croyais ma balade achevée, voilà que ce dernier me suggère de les accompagner. Je ne comprends pas pourquoi, ou disons que je n’ai pas envie de comprendre pourquoi il souhaite que je vienne avec eux. Serait-ce un test ? En fin de compte, je hoche la tête en guise d’approbation quelques minutes plus tard, me disant que je trouverais peut-être l’inspiration au milieu de la nature pour me donner bonne conscience.

« Oui, je suppose que ça ne peut pas me faire de mal, je réponds d’un air assez nonchalant, plus par fatigue que par manque d’enthousiasme, enfin, si Haru est d’accord bien entendu, j’ajoute en faisant un clin d’œil complice à ce dernier. »

Je m’en voudrais de m’imposer dans l’une de ses sorties avec son papa, il n’a peut-être pas envie de jouer au parc avec une inconnue, même si son père assure qu’elle est fiable. Pressentiment qui se confirme quand je vois le garçon rester fermement près de monsieur Kasahara en lui tenant la main, sans savoir c’est parce que je lui fais peur ou qu’il est timide. Je suppose que j’aurais le temps de me faire mon idée au parc.
@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 20:31

Yun Hua & Roy


Every now and then I get a little bit terrified
Cela faisait longtemps qu’ils n’étaient pas sortis au parc en plus. Souvent les deux Kasahara s’en allait s’entraîner au baseball. Haru aimait ça lui aussi, assurément qu’il tenait ça de son père. En même temps, avoir un grand fanatique de ce sport à la maison n’aidait pas le bonhomme à détester. Au contraire. Il l’avait même déjà accompagné pour voir un match des Yomiuri Giants au Tokyo dôme et le petit avait été impressionné, s’excitant très vite lorsqu’il comprenait que son équipe avait marqué un point. Déjà à cinq ans, il comprenait de nombreuses choses et il fallait dire que son père lui avait bien tout expliqué. S’il y avait certains détails qu’Haru avaient du mal à cerner, il saisissait malgré tout quelques règles du baseball et voulait devenir aussi fort que son géniteur. Mais il aimait bien se rendre au parc aussi parce qu’il y avait des jeux, qu’il pouvait s’amuser avec d’autres enfants et lui adorait ça. Le toboggan, monter à l’échelle, faire l’escalade, les balançoires, c’était drôle. A l’école il n’avait pas tout ça puis surtout, il ne s’entendait pas assez bien avec ses camarades.

Le sourire aux lèvres, Roy avait tourné son attention vers son fils afin de voir si ce dernier était d’accord à ce que Yun Hua les accompagne et il ne refusa pas. Alors ils avaient pris la route tous ensemble, l’enfant restant malgré tout assez collé à son papa tandis qu’il jetait des coups d’oeil discrets à la jeune fille. Ce qui amusa le professeur, Haru était souvent trop curieux et dés qu’il croisait une de ses amies en règle général, il était toujours intrigué. Cette demoiselle n’échappait vraisemblablement pas à la règle. Le trajet se fit assez vite avant qu’ils n’arrivent au parc. L’enseignant avait remarqué la fatigue évidente de l’élève et machinalement, il s’était demandé si tout ceci était du à cause de ses tourments à propos du bébé ou si en plus de cela, elle avait d’autres problèmes comme elle l’avait sous-entendu l’autre jour.

- Je te laisse garder un oeil sur lui un instant ? Lui demanda-t-il calmement, Je reviens.

Se mettant accroupi, Roy embrassa le front de son fils avant de lui déclarer de ne pas faire de bêtises et de s’amuser, qu’il était juste à côté. Ce n’était pas qu’il n’avait pas confiance en Yun Hua mais lorsqu’il s’agissait de son enfant, le professeur devenait très méfiant. Principalement ces derniers jours où celui-ci ne faisait que s’attirer des ennuis sans parvenir à obtenir une explication. Après lui avoir ébouriffé gentiment les cheveux, le garçon s’était éloigné quelques mètres plus loin afin de prendre des boissons chaudes dans le distributeur, non pas sans jeter des regards derrière lui pour observer Haru. Il ne partait pas s’amuser et fixer sa vis-à-vis d’un air bien curieux.

- Comment tu connais parrain et papa ? L’interrogea l’enfant à son tour, Tu n’es pas méchante hein ?

De ses petits yeux, il la dévisageait afin de s’assurer que non, la demoiselle n’était pas quelqu’un de mauvais qui voudrait du mal à son géniteur ou à son « tonton ». Lui-même était méfiant à propos de beaucoup de choses et à chaque fois qu’il voyait des femmes, il se posait des tas de questions à leur sujet, comme s’il cherchait quelque chose.

- Bah alors, t’es pas partie jouer ? Rétorqua Roy en revenant avant de tendre une canette à l’étudiante, Je pense que ça te fera du bien.

Au vue des cernes qui se lisaient sous ses yeux, pour sûr qu’un peu de caféine ne la tuerait pas. Son regard se perdit néanmoins sur Haru qui n’était toujours pas partie jouer et qui avait agrippé ses petits doigts au pantalon de l’enseignant, sans jamais quitté des yeux la demoiselle.

- Dit... Tu veux pas être ma maman ?

Eberlué, le professeur arrondi ses pupilles face à cette demande plutôt inattendu de la part de son fils. Alors celle-là, il ne lui avait encore jamais faîtes. A une étudiante en plus de cela. Non mais... C’était à peine s’il ne voulait pas cogner sa tête contre un mur tant la situation le désespérait. Ca le mettait complètement mal à l’aise.

- Non mais Haru, ça ne va pas de demander quelque chose comme ça, Le gronda-t-il gentiment.

Le concerné baissa aussitôt ses prunelles, n’aimant pas vraiment se faire réprimander, ce qui amena un doux sourire sur les lèvres de son papa. Ce dernier finit par lui tapoter délicatement le dos avant de lui ordonner d’aller jouer. Passant une main nerveuse dans ses cheveux, le jeune homme s’installa sur un banc derrière eux tout en contemplant le bonhomme qui était parti s’amuser sur l’air de jeu.

- Désolé. Je n’avais pas du tout prévu cela.

Un doux rire s’échappa de ses lèvres sur cette rétorque alors qu’il ne pouvait s’empêcher de songer à quel point son fils, en plus d’être imprévisible, était incorrigible. Dans un faible soupir, Roy s’imaginait mal ne pas s’expliquer après cela et peut-être même que justement, ça aiderait la jeune fille dans sa décision.

- Il n’a jamais connu sa mère alors ça n’est pas facile pour lui. Et je suis loin d’être un modèle féminin, je sais que je pourrais jamais la remplacer. Mais je ne pense pas m’en sortir trop mal non plus.

On lui répétait souvent que ça serait bien qu’il arrête de se tracasser pour son fils, qu’il pense à lui un peu, qu’il rencontre quelqu’un et que même pour Haru, ça lui serait bénéfique. Seulement Roy refusait catégoriquement cela... Pas pour l’instant en tout cas. Si jamais il venait à sortir avec une personne bien et que son enfant venait à s’attacher pour ensuite se quitter. Il serait malheureux. Il ne voulait pas que son fils subisse ses problèmes bien qu’il avait conscience que malgré tout, le manque, Haru devait le ressentir. Un manque Roy lui ne pourrait jamais combler. Une mère est irremplaçable et ça, il le savait mieux que quiconque.





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Bae Yun Hua
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Ven 25 Sep - 15:26

every now and then i get a little bit terrified


J'ignore complètement ce que le père de Haru a en tête en me faisant venir ici ou même si c'est vraiment une bonne idée qu'il a eue, mais je ne peux nier que voir cette petite bouille adorable me fait ressentir un peu de joie. Je suppose que c'est le propre des enfants, vous faire oublier à quel point vous nager dans la semoule depuis des mois juste avec un sourire radieux et avec un peu de timidité aussi. Si la vision de monsieur Kasahara avec son fils que j'ai eue l'autre jour m'a fait réfléchir sur mes desseins quant au bébé qui grandit dans mon ventre, je ne sais plus quoi penser une fois devant Haru. Je dois avouer que c'est un peu étrange, je pense même que c'est la première fois que j'ai un contact direct avec un enfant, je n'ai jamais fait que les observer jusqu'à présent, vu que je n'ai pas vraiment grandi au sein d'une famille nombreuse ou unie. Il va de soi que cela m'effraie un peu, je redoute de mal m'y prendre et de lui faire peur, la catastrophe totale en somme, j'ai toujours pensé que les enfants sont un peu comme les animaux. Si on fait une erreur, il risque de vous craindre, voire de vous rejeter. Autant dire que je ne suis rassurée pour cette première fois et, même s'il me semble que c'est tout à fait normal, le fait que Haru reste blotti contre son paternel ne m'encourage pas vraiment et au final, je ne suis pas certaine de faire plus que les regarder. Mais je renfrogne ces mauvaises pensées tant que possible et les suit vers le parc, essayant de me convaincre que je ne suis quand même pas si effrayante que cela, même avec une sale mine. Espoir quand tu nous tiens.

Voilà pourquoi je suis aussitôt inquiète quand mon guide m'annonce que je dois veiller sur Haru pendant un instant. Oh. Je n'ai pas le temps d'émettre le moindre signe de protestation qu'il est déjà parti, me laissant seule avec le petit garçon. Bon, je n'ai plus qu'à faire avec je présume, même si cela ne m'empêche pas de suivre le professeur du regard, histoire de savoir ce qu'il fait. Bon il n'est pas trop loin, je crois qu'il est juste parti chercher quelque chose à boire ou à manger pour Haru, bien que je ne comprenne pas pourquoi il me fait tout à coup si confiance. Après tout, ce n'est pas parce que je suis tombée enceinte de son meilleur ami que je suis forcément quelqu'un de fiable, j'aurais même tendance à penser le contraire. Sait-il seulement que je pourrais partir sans prévenir avec son fils ? Ce qui me fait prendre conscience de combien il croit en moi, ce qui est aussi un peu effrayant en fait. Mes divagations s'arrêtent net à l'entente de la petite voix du garçon, qui ne manque pas de me prendre de court. Comment suis-je censée expliquer à un enfant que j'attends un enfant de son « parrain » parce qu'on a fini sur son canapé après avoir trop bu et que je suis donc allée voir son papa pour lui demander conseil ? Compliqué n'est-ce pas ? Allez Yun Hua, tu peux bien trouver une façon d'embellir tout cela, faire des jolis dessins c'est ta spécialité après tout.

« Je les ai rencontrés à l'université où ils travaillent, je résume en essayant de me convaincre qu'omettre des détails n'est pas vraiment mentir, et non je ne mange pas les enfants si c'est que tu veux dire par « méchante », j'explique avec un sourire rassurant. »

Moi aussi je me serais méfiée si un jour ma mère m'avait laissée toute seule avec un inconnu. Je crois même me souvenir avoir fait passer un entretien détaillé avec de multiples questions à ma nounou, une fois que j'ai appris à parler, même si cela faisait déjà quelques années qu'elle s'occupait de moi. Je sursaute au son de la voix de l'enseignant qui est de retour et saisis la canette qu'il me tend en balbutiant un petit « Merci », ne m'attendant pas du tout à ce qu'il aille chercher quelque chose pour moi. C'est à se demander s'il n'y a pas marqué « au bord du gouffre » sur mon front. Plus déconcertant encore, la question suivante que me pose Haru et qui me fait aussitôt écarquiller les yeux. Plaît-il ? Sa maman ? Oh. Je comprends immédiatement que le petit ne doit pas avoir eu de contact avec sa mère depuis un moment, je me demande même si elle vient lui rendre visite à vrai dire. Je suis si prise au dépourvu que je ne peux rien répondre et je suis soulagée à vrai dire que monsieur Kasahara prenne la situation en mains, même si le voir gronder Haru me chagrine un peu, même si ce n'est pas méchamment. Ce doit être compliqué dans sa tête, il doit être perdu tout simplement. Je ne peux m'empêcher de me sentir mal pour lui, en le voyant s'éloigner vers le parc de jeux, allant pour ma part m'asseoir sur le banc à côté de son père.

« Oh ce n'est pas grave, je réponds d'un air amusé, c'est juste qu'on ne m'avait jamais demandée d'être la maman de quelqu'un, c'est assez bizarre en fait. »

Rien que d'avoir entendu le mot « maman » est vraiment étrange en soi, et ce alors que je m'apprête à le devenir dans quelques mois, scientifiquement parlant tout du moins. Pour le reste, je ne suis pas encore fixée et je crois que je ne le serais pas avant le jour J. Ce qui ne m'aide pas vraiment à anticiper les décisions à prendre si jamais je décide de faire ce choix. Je commence ainsi à boire la boisson chaude qu'il m'a gracieusement offert, réprimant un soupir de lassitude, ce qui est une bonne chose puisque mon interlocuteur reprend la parole, m'exposant la situation familiale dans laquelle se trouve Haru. Ainsi j'ai plus ou moins vu juste, Haru n'a pas et n'a jamais eu de maman. Ce doit être difficile en effet, surtout à comprendre à son âge.

« Il lui est arrivé quelque chose?, je me risque à demander en observant le petit garçon, je suis pas une experte, mais d'après ce que je vois, vous vous en sortez bien oui. »

Il n'a pas non plus l'air d'être le garçon le plus malheureux du monde, sans compter qu'il est très attaché à son papa. Ce ne serait pas le cas s'il ne l'aimait pas sincèrement et s'il lui en voulait pour quelle que raison que ce soit. Je prends une nouvelle gorgée de caféine avant de poursuivre.

« Je ne peux pas dire dans votre cas, mais je sais par expérience que parfois, avoir un seul parent n'est pas si mal, j'explique, songeant aux beaux souvenirs que j'ai moi-même eu avec ma mère, ma mère m'a élevée toute seule aussi. Et même si j'aurais aimé avoir un père aussi près de moi, je n'en ai pas souffert. A vrai dire, j'étais même beaucoup plus heureuse quand je ne le connaissais pas, je poursuis avec un ricanement amer, alors même si parfois ça peut être dur à comprendre pour lui, je suis sûre qu'il va bien et qu'il s'y fera avec le temps. »

Je ne sais peut-être pas ce que c'est que d'élever un enfant tout seul mais je sais ce que c'est que d'être un enfant qui n'a grandi qu'avec un seul de ses parents. Et avec le recul, je n'en ai pas été malheureuse pour autant, ma mère m'a choyée plus que bien des mères je pense, voire un peu trop. Alors même si le contexte était et demeure complexe, je lui suis entièrement reconnaissante d'avoir pris soin de moi par ses propres moyens.
@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Mar 29 Sep - 14:18

Yun Hua & Roy


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C’était la première fois qu’Haru lui faisait un coup comme cela et si Roy se doutait que sa mère lui manquait, il n’avait jamais pensé que ça pouvait tracasser son fils à ce point. Si seulement Saori n’était pas devenue ainsi, si elle ne s’était pas laissé littéralement « bouffer » par son travail et qu’elle aurait eu plus conscience de l’importance des personnes autour d’elle. Le garçon n’oubliait pas l’amour qui avait eu entre eux ni les bons moments qu’il avait passé à ses côtés cependant à chaque fois qu’il pensait à leur histoire, seul la fin marquait tristement ses esprits. Il ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir. Plus qu’avoir été cruelle avec lui, il lui reprochait son attitude envers leur enfant qu’elle avait aussitôt rejeté. Haru était si adorable, le professeur ne parvenait pas à comprendre comment on pouvait en arriver à un point de maudire son propre fils. Peut-être qu’il était préférable pour ce bonhomme de n’avoir jamais été mis en contact avec sa génitrice, qu’il aurait peut-être plus souffert que ce qu’il subissait aujourd’hui mais peut-être qu’il aurait été plus heureux, qu’il ne manquerait de rien et que par dessus tout, comme lui, il aurait eu la chance de connaître la joie de vivre avec ses deux parents.

Manquer d’un père était différent de manquer une mère. Roy serait incapable d’expliquer pourquoi néanmoins il savait à l’heure actuelle qu’il ne serait pas ce qu’il était si sa génitrice n’avait pas été là. Elle lui avait apporté de la douceur, une grande dose d’amour et tellement de leçon de vie qu’un homme n’aurait pas pu faire à sa place. Hors, un tendre sourire avait étiré les lèvres de l’enseignant face au rétorque de l’étudiante qui à sa manière, à son tour, essayait de lui donner des conseils, lui faire part de sa propre expérience. Ca n’avait assurément pas dû être facile pour elle... Lui était son contraire et avait vécu au sein d’une famille aimante, avec des frères et soeur. C’était toujours agité à la maison, ça criait parfois cependant il n’avait pas connu d’endroit aussi chaleureux que chez les Kasahara. Cela faisait un moment qu’ils ne leur avaient pas rendu visite d’ailleurs, ils devraient peut-être y songer, Haru serait content de voir ses grands parents.

- Honnêtement, je ne pense pas qu’il va mal, Déclara Roy sans quitter son fils des yeux, une esquisse discrète au coin des lèvres, Mais je pense que quoi qu’on dise, on ne peut pas remplacer une mère. Je crois qu’un père c’est différent. Le manque serait là aussi mais ça ne serait pas pareil. Et quelque part, même pour toi, ça n’a pas dû être simple. Je ne peux pas imaginer car j’ai toujours eu ma famille, j’aurais été triste si tout mon quotidien s’était brisé à l’époque.

Probablement que s’il avait vécu seul, tout aurait été différent, qu’il n’aurait pas la même vision des choses aujourd’hui cependant le passé était aussi ce qui nous construisait, qui nous aidait à grandir de telle ou telle manière. Il aurait aimé qu’Haru puisse connaître également ce merveilleux bonheur que lui avait pu avoir tout au long de son enfance.

- Pour ce qui est de sa mère, disons qu’elle ne voulait pas d’un enfant. Alors forcément, c’est devenu compliqué.

Il ne savait pas ce qu’elle était devenue, si elle se portait mieux à présent et si elle regrettait ses actes passés. Peut-être même que Saori aurait aimé voir ce que devenait son fils seulement malgré tout, rancunier, Roy savait qu’il aurait instauré des conditions. Il n’aurait pas pu lui confier Haru après tout ce qu’elle avait fait mais si jamais elle souhaitait avoir des nouvelles ou ne serait-ce que le rencontrer, il ne l’empêcherait pas. Enfin, c’était une réflexion bien trop bonne pour être de toute façon.

- Mais je ne t’ai pas emmené là pour débattre sur ma vie sentimentale, Rit alors le professeur, Tu ne sais toujours pas quoi faire ? Est-ce que tu lui en as parlé ?

« Lui » indiquait évidemment son meilleur ami avec qui il n’avait pas eu le temps de discuter convenablement depuis l’accident. Il aurait peut-être dû toutefois il avait d’autres soucis en tête, en particulier sa rancune qu’il avait contre ce dernier pour avoir été aussi inconscient.






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Bae Yun Hua
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son hye ni & hasegawa calliopé

Every now and then I get a little bit terrified • | Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : Every now and then I get a little bit terrified • | 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Mer 30 Sep - 9:06

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Loin de moi l'idée de vouloir paraître lui enseigner quelque chose sur la question, ce serait ironique pour le coup, mais je ne sais pas, il semblait si perturbé de voir son enfant réagir de la sorte que je me suis dit que partager mon expérience pourrait peut-être le rassurer. Enfin, dans la limite du fait que j'ai grandi sans père, pour ce qui est du reste, ce n'est pas très rassurant et mieux vaut ne pas lui confier la tournure qu'a pris mon existence depuis quelques années, sinon il se mettra à avoir encore plus peur en ce qui concerne Haru. Je sais bien qu'il n'y a pas de loi universelle gouvernant le destin de tout enfant ayant vécu avec un seul de ses parents, mais on ne sait jamais, disons qu'il ne vaut mieux pas que ça lui effleure l'esprit. Il pourrait toujours se mettre à imaginer qu'un jour sa mère va refaire surface en lui imposant une ligne de conduite digne des plus grands dictateurs et qu'au passage, elle aurait planifié la mort de l'ami d'un autre enfant qu'elle aurait eu depuis. Ce qui serait assez morbide et je pense qu'il aurait sincèrement du mal à dormir tranquille avec une telle possibilité à l'esprit. Déjà que j'ai du mal à encaisser en ayant au préalable une idée bien définie de mon géniteur, je n'ose pas imaginer quelle pourrait être la réaction de quelqu'un qui a encore une idée de la famille bien optimiste.

Je dois avouer que cela me rassure de l'entendre confirme que son fils ne va pas mal, il me semble en effet qu'il y a des enfants bien plus malheureux que cela. En revanche, je fronce les sourcils, incrédule quand il affirme que ne pas avoir sa mère est plus difficile que de ne pas connaître son père. Je ne sais pas trop quoi en penser à vrai dire, bien sûr que je suis heureuse d'avoir eu ma mère auprès de moi, mais sincèrement, je ne suis pas sûre d'avoir été plus malheureuse si les rôles avaient été inversés. Dans tous les cas, je ne crois pas qu'avec un tel contexte, on puisse particulièrement préférer que ce soit le père ou la mère qui ne nous ait pas laissé tomber et puis, j'ai beau dire que je n'en suis pas malheureuse pour autant, dire que la présence d'un père ne m'a jamais manquée serait un des plus gros mensonges jamais prononcés de ma bouche. Pourtant, j'en collectionne pas mal dernièrement. Bien entendu que j'ai souffert de ne pas avoir un papa poule comme en rêvent toutes les petites filles et bien que je lui dise que ça ne m'a pas peinée plus que ça, Disons que oui, je me suis fait une raison à force, mais au fond, ce n'est pas sans raison que je conserve toujours cette petite gourmette à mon poignet, comme si elle seule suffisait à cristalliser les vains espoirs que j'avais éprouvé quant à la possibilité d'une présence paternelle.  

Tête baissée, je me contente de hocher doucement de la tête, en apprenant que si Haru n'a pas connu sa mère, c'est qu'elle ne voulait pas de lui, voilà tout. Donc si je comprends bien, elle a décidé de le garder pour le mettre au monde et ensuite l'abandonner dans les bras de monsieur Kasahara ? Pas mal comme schéma dramatique, disons que c'est un début prometteur, avis d'experte, mais mieux vaut garder mes sarcasmes pour moi, il n'apprécierait sans doute pas.  

« Je ne crois pas que le fait que ce soit la mère ou le père qui soit absent soit forcément déterminant, je reprends d'un ton sérieux, un peu effrayant, j'aurais presque l'impression de me lancer sur un essai, au final il y a toujours un manque, même si on finit par le surmonter. Tout dépend des circonstances et des individus je pense, tout simplement. »

Fou comme je peux soudainement des raisonnements qui paraissent faire sens, alors que cela fait des mois que je suis incapable de prendre une seule décision sensée et réfléchie. Il doit y avoir quelque chose de bizarre dans mon cerveau, peut-être que la grossesse a aussi affecté considérablement mes capacités de réflexion. Ou alors je suis tout simplement perdue dès qu'il s'agit de moi. Chose qui se confirme une fois que le professeur recentre le sujet sur ce qui m'a conduite à l'aborder la dernière fois, à savoir ce que je vais bien pouvoir faire de cet enfant à naître. Au moins, il y a une des deux questions à laquelle je peux répondre sans la moindre hésitation.

« Oui je lui ai parlé, j'affirme d'un air légèrement pensif, en reprenant une gorgée de ma boisson chaude, bon il a pas sauté de joie au plafond mais je suis encore en un seul morceau et j'ai pensé aux sablés, alors je dirais que ça s'est plutôt bien passé. »

Tellement bien que j'ai même eu le luxe de rester dormir chez lui et de lui piquer des vêtements en toute impunité mais après tout, il ne m'a pas demandé les détails. Sans commentaire. Pour ce qui est du reste, non, rien ne me vient à l'esprit, pas de grande illumination spontanée et ce, même après avoir passé quelques minutes à observer Haru jouer. Plus indécise tu meurs.

« Par contre, je sais toujours pas quoi faire. J'en sais rien, à chaque fois que j'essaie de prendre un semblant de décision, y'a plein de choses qui s'embrouillent dans ma tête et j'en arrive à la conclusion inverse. Je me demande parfois si je suis pas en train de devenir folle en fait. »

Bon, façon de parler, en vrai, je crois que je ne suis pas aussi dingue que la femme dans Rosemary's Baby. Le jour où je croirais qu'il y a un complot monstrueux contre mon enfant, là je pense qu'il faudrait me faire interner. J'espère simplement que ça n'arrivera pas.
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Ce message a été posté Ven 2 Oct - 13:29

Yun Hua & Roy


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Yun Hua avait probablement raison. Que cela soit un père ou une mère, le manque se fera toujours ressentir d’une façon ou d’une autre mais on finit par faire avec. Seulement Roy ne pouvait s’empêcher que peut-être si sa mère avait été là, Haru aurait un comportement différent. Peut-être qu’il l’écouterait elle plus facilement, qu’il préférait se confier à elle et qu’il arrêterait de se battre à l’école. En ce moment, le professeur était assez perdu lui aussi, tentant vainement de comprendre ce qu’il lui échappait et il se sentait avant tout, tellement inutile... Il avait souvent cette hantise d’apprendre qu’il était arrivé quelque chose de grave à son fils sans qu’il n’ait pu intervenir. S’il ne le montrait pas, il était inquiet de voir ses blessures sur le corps de son enfant, d’entendre sa maîtresse lui expliquer qu’il s’était encore battu pour la énième fois de la semaine et qu’eux ne savaient plus quoi faire. Lui qui parlait beaucoup habituellement, Haru était devenu plus silencieux ces derniers temps, plus calme également et dés que son père essayait de comprendre, le bonhomme se braquait.

En guise de réponse, Roy s’était contenté de sourire à l’étudiante, hochant la tête avant de déclarer qu’il était de son avis. Il espérait sincèrement que son enfant arrive à s’en sortir même s’il n’avait pas de mère à ses côtés, qu’il croit plus en lui et qu’il n’ait pas peur. Jamais Roy ne laisserait son fils. Il l’aimait trop pour cela. Beaucoup trop même. Puis le sujet était retourné sur Ryû, garçon que l’enseignant n’avait pas vu récemment depuis sa sortie de l’hôpital. Il n’en avait pas l’air mais il était toujours remonté contre ce dernier et même s’il restait présent pour lui, il lui en voulait. Certes, cela ne le privait pas de donner des conseils à cette demoiselle puisque malgré ça, il tenait à son camarade et n’avait pas envie que tous deux fassent des bêtises. Yun Hua n’avait que vingt ans, ce n’était pas simple comme situation et encore une fois, il était obligé de relever l’inconscience mais aussi l’insouciance de son camarade. Il s’était encore mis dans une belle galère et malheureusement, ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait prendre à la légère. Déjà que coucher avec une étudiante, ce n’était pas des mieux vu mais la mettre enceinte en plus de cela, ça dépassait presque l’inconcevable. Roy n’était pas du genre à juger, encore moins son meilleur ami cependant, parfois, il avait réellement du mal à cerner ce dernier et ce qui lui traversait l’esprit. Il n’était pas une femme mais plus il songeait, plus il se disait que déjà pour lui avoir un enfant à vingt trois ans était tout de même tôt alors à vingt ans, qu’est-ce que ça devait être ? Surtout qu’à cet âge, on n’est pas aussi mature qu’on ne l’est trois ans plus tard n’est-ce pas ?

- Tu es jeune alors c’est sur que ça ne doit pas être simple, Répliqua l’enseignant en souriant, Il y a de nombreux détails à prendre en compte mais tout est une question de volonté après tout. Si tu as envie d’élever cet enfant, que tu veux le voir grandir et que tu mets toute ta détermination là-dedans, tu y arriveras. Le plus important dans tout ça, c’est l’amour. Et pas le contexte dans lequel on vit.

Bien sûr, il parlait en connaissance de cause. Des difficultés, lui-même en avait connu quand il était plus jeune. Ses parents n’avaient pas beaucoup d’argent et tout le monde devait y mettre du sien pour ramener ne serait-ce que quelques yens de plus afin de manger correctement. Les fins de mois étaient les plus difficiles et il y avait même des jours où ils se retrouvaient à sauter des repas. Leur maison était dans un sacré état, ils n’avaient pas toujours le chauffage et tombaient facilement malades. Roy aurait pu en vouloir à ses parents de l’avoir fait naître dans de telles circonstances, de ne pas avoir été capable d’entretenir correctement la famille mais non, jamais il ne leur avait reproché quoi que ce soit. A côté de cela, il avait reçu beaucoup d’amour et il préférait dormir dans une seule pièce sur un futon avec tous ses frères plutôt qu’avoir une vie de riche et de solitude. Tous avaient souffert de la situation, du manque d’argent néanmoins dés qu’on rentrait dans la maison des Kasahara, cette atmosphère chaleureuse se ressentait à des kilomètres. Voilà pourquoi le jeune homme était sûr de lui, du moment qu’il y avait de l’amour, il y avait du bonheur. Des moments difficiles, il y en aurait tout le temps cependant la vie ne serait pas celle qu’elle était s’il n’y avait pas d’embûche.

Prêt à ajouter autre chose, le professeur n’en eut guère le temps que ses yeux s’écarquillèrent d’inquiétude en voyant son fils tomber sur le sol. Il s’était levé machinalement avant de se précipiter vers son enfant qui était étalé à terre.

- Haru, ça va ?? L’interrogea-t-il en l’asseyant correctement avec délicatesse.

Les yeux larmoyants, le petit le regardait avant de se mettre à pleurer pour de bon. Une belle marque rouge se trouvait sur son genoux, du sang commençait à s’en écouler lentement. Il s’était bien écorché et vraisemblablement, ça devait faire mal.

- Ce n’est rien, ça va aller, on va soigner ça d’accord ?

De ses doigts Haru essayaient de sécher ses larmes alors qu’il hochait la tête pour répondre à son papa. Papa qui souriant doucement, ne lui laissa pas le temps de parler, de riposter qu’il le porta tendrement dans ses bras pour partir l’installer près de l’étudiante. A elle également, il lui arbora une esquisse sincère avant de farfouiller dans son sac à la recherche de sa petite trousse de secours. Avec un fils tel que lui, il fallait toujours prendre ses précautions.

- Ca va piquer un peu, Le prévint-il avant de désinfecter rapidement la plaie.

Une grimace avait dessiné le visage de l’enfant mais il n’avait pas crié, sa jambe s’était agitée légèrement mais il était resté calme et regardait avec attention son géniteur qui collait un pansement sur sa blessure.

- Et voilà fiston ! On va rentrer maintenant.
- Non, Bougonna le garçon, reniflant péniblement alors que son bras frottait ses yeux, Encore un peu, papa, s’il te plaît !
- Tu n’as plus mal maintenant ?
- Je ferais plus la balançoire... Dit-t-il à nouveau en baissant les yeux.

Mais il les releva bien vite pour observer la jeune femme qui se trouvait près de son père. Certainement qu’il espérait que celle-ci convint l’enseignant de le laisser jouer, ce qui amusa ce dernier d’ailleurs. Hors non, ce n’était apparemment pas ce qui tracassait Haru puisqu’il était descendu du banc pour fouiner dans le sac de son père. Il en sortit un gant et une balle de baseball qu’il montra à la demoiselle avec ce petit air de chien battu.

- Tu veux jouer avec moi ?

Celui-là... Il ne cessait de surprendre son géniteur qui avait encore écarquillé ses prunelles tant l’enfant le laissait perplexe. Déjà qu’il était allé chercher de lui-même les affaires dans le sac, voilà que plus qu’à lui, il demandait à la jeune femme de jouer. Il en serait presque jaloux. Enfin, il l’était certainement d’ailleurs mais la scène était trop mignonne pour que Roy s’en offusque. Au contraire, un doux rire s’échappa de ses lèvres tandis que ses yeux s’étaient levés vers le ciel avant qu’il n’observe l’étudiante.

- Vas-y. Moi je reste là, je vous regarde.

Tout content, Haru avait sautillé sur ses jambes - la douleur semblant avoir tout à coup disparu - tandis que sans la moindre gêne, il s’était emparé de la main de Yun Hua comme pour la motiver à se lever et se dépêcher. Ce garçon était réellement imprévisible. Comme son père.




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Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Lun 5 Oct - 11:51

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Au fond, je dois bien avouer que cela a un côté apaisant de pouvoir discuter de mes problèmes de femme enceinte en galère avec quelqu'un, sans craindre d'être jugée sévèrement ou de passer pour la dernière des idiotes. Je ne sais pas si c'est dû au fait que je me trouve face à quelqu'un qui est devenu papa assez jeune également à première vue et qui n'avait pas non plus prévu que les choses se déroulent ainsi ou si c'est parce qu'il est proche de Ryû et qu'il peut donc aisément cerner la situation délicate en question. Certainement les deux à vrai dire, à croire que le destin me l'a envoyé pour que je ne m'empêtre pas encore davantage avec d'autres problèmes et que je finisse par complètement perdre le fil. J'ignore en fait pourquoi il se donne tant de mal pour m'aider, me laisser prendre contact avec son petit garçon n'est pas quelque chose d'anodin, surtout qu'il me connaît à peine, il semblerait évidemment plus logique qu'il ait cette démarche avec Ryû à première vue, pas avec moi. Est-ce que je fais pitié à ce point ? Certainement, sinon il ne m'aurait pas donné de café avec tant de spontanéité, je devais vraiment avoir une sale mine.

Je me contentai de hausser les épaules suite à sa réponse, pas tellement convaincue. La détermination et la volonté, je connais, c'est certain, mais je sais aussi pertinemment que parfois, cela ne suffit pas toujours. J'aurais beau y mettre toutes mes forces, je ne peux pas affirmer que mon contexte familial n'aura aucune répercussion si jamais je décide dans un élan d'inconscience d'élever cet enfant. J'aurais beau me faire toute petite, si un jour mon père avait envie de débarquer pour semer la pagaille comme il savait si bien le faire, je ne vois pas trop ce que je pourrais y faire, surtout en sachant de quoi il est capable. Si on tient compte de cela, en plus du fait que je suis certainement l'une des dernières personnes les plus adéquates pour élever un enfant, on arrive vite à la conclusion que ma première intuition est assurément la meilleure, à savoir le faire adopter. Ce qui ne m'empêche pas d'être constamment tiraillée à cette seule pensée.

« Je ne sais pas trop, finis-je par répondre après avoir finalement terminé ma boisson, il y a des facteurs qu'on ne peut pas ignorer, des facteurs qui ne dépendent pas de nous et qu'on ne pas forcément gérer même avec la meilleure volonté du monde, je confie avec un triste sourire. »

Même si je luttais de toutes mes forces, je ne suis pas certaine que cela suffise à compenser la moitié des problèmes que risque de courir cet enfant. Il me suffit de songer à la conversation que j'ai eu il y a des mois de cela avec Jun Min pour comprendre que même en utilisant tous les recours possibles et imaginables, je n'arriverais au final pas à grand-chose. De quoi tuer les rares moments d'optimisme que je peux avoir de temps à autre. J'ai à peine le temps d'aller jeter mon gobelet que monsieur Kasahara ne se trouve plus sur le banc, s'étant levé brusquement, et ce parce que Haru est tombé. Je n'ai pas vu ce qui s'est passé, j'espère simplement que ce n'est pas grave en allant reprendre ma place sur le banc, où il finit par ramener l'enfant. Visiblement, il s'est écorché et je ne peux retenir une petite grimace à la vue de la blessure. Il a dû avoir mal sur le coup le pauvre petit. Néanmoins, je suis étonnée par le sang-froid dont il fait au moment où son père applique le désinfectant sur la plaie. A croire qu'il essaie de jouer les braves parce qu'il y a du monde autour de lui.

En tout cas, malgré ce petit incident, Haru ne paraît pas décidé à rentrer pour autant, chose qui n'est pas sans nous étonner monsieur Kasahara et moi. Il est vrai qu'il en faut davantage aux enfants qu'une simple blessure pour renoncer à s'amuser. Par contre, je ne m'attendais clairement pas à être sollicitée pour cela. Comment voulez-vous que je dise non à une bouille si charmante et qu'en plus il a déjà sorti un gant et une balle de baseball ? Et qu'en plus, j'ai l'approbation totale du père ?

« Bon, très bien, mais attention, pas question que tu te fasses mal !, je réponds en faisant semblant de faire les gros yeux pour lui faire comprendre que je le surveille de près. »

A vrai dire, moi-même je ne suis pas convaincue par cette mise en garde, on sent tellement que ce n'est pas crédible pour un sou Bref, je me lève donc du banc en prenant soin de laisser mon sac et d'ôter mon chapeau pour suivre le petit garçon qui m'a au passage la main pour me traîner jusqu'à l'endroit qui lui paraît le mieux disposé pour le jeu. Il ne tarde alors pas à me donner la balle et à s'éloigner en enfilant le gant, prêt à réceptionner mes lancers. Mouais, on ne peut pas dire que le baseball soit ma spécialité, loin de là, je n'ai jamais été très douée aux jeux de balle en fait. Pourtant, je suis décidée à faire de mon mieux pour que Haru s'amuse, mais il est évident que cela ne suffit pas. Sans rire, je crois qu'on a rarement une personne adulte lancer aussi mal, aussi le garçon ne tarde-t-il pas à montrer son mécontentement, même si c'est léger, après que j'ai raté trois lancers à la suite. Je me doute bien que me voir aller ramasser sans cesse la balle ne doit pas être très amusant, alors je me décide à lancer un appel à l'aide.

« Heu, je suis vraiment mauvaise, j'interpelle monsieur Kasahara avec un geste de bras pour lui signifier ma détresse, y'a pas un manuel de baseball pour les nuls ? »

J'en profite pour m'excuser au passage auprès de Haru avec un sourire maladroit. Le pauvre, il espérait sans doute bien s'amuser avec moi mais je suis une vraie catastrophe. Peut-être vaut-il mieux passer le relais à son père qui lui est professeur de baseball - oui je me suis renseignée - et qui donc sera plus compétent dans ce domaine ?
@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Mer 7 Oct - 20:20

Yun Hua & Roy


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Roy n’était pas d’accord et certainement qu’il ne le serait jamais. Bien sûr, il ne connaissait pas la vie de cette jeune femme, il ignorait ce par quoi elle traversait mais au vue de comment elle en parlait, de son côté, rien ne devait être simple. Seulement, s’il n’en avait pas l’air, rien n’avait été simple pour lui non plus. En plus de devoir s’occuper d’un enfant tout seul, il avait du traiter une femme à moitié folle avant de s’en séparer pour de bon. Cela n’avait pas été facile, ça avait même été très dur pour le garçon qui avait vu des années d’amour s’effondrer si rapidement. Pourtant, malgré ça, il avait tenu à élever son fils. Peu importait les difficultés, peu importait s’il n’avait pas beaucoup d’argent et qu’ils devaient vivre dans la misère au début, il n’avait jamais laissé tomber. C’était vrai, à côté, il avait de la famille sur qui il pouvait compter sauf qu’à cette époque, le professeur avait eu du mal à faire confiance à ses proches. Têtu, il voulait s’en occuper lui-même, s’en sortir seul et bêtement, il avait peur qu’on lui vole son enfant, qu’on lui fasse du mal ou qu’on le rejette comme son ex-fiancé avait agi en le voyant. Alors d’un certain point de vue, Roy était également seul de son côté. Mentalement il l’était plus que quiconque mais malgré ça, il s’était démené, il s’était battu corps et âme pour le bonheur de son fils. Et si quelqu’un avait tenté de se mettre au travers de sa route, blesser cet être qui lui était si précieux, le professeur se serait merveilleusement défendu pour le protéger. On n’était pas à l’abri d’un danger et s’il avait été terrifié plusieurs fois, il n’avait jamais abandonné. Haru passant avant tout le reste. Peut-être avait-il fait le mauvais choix cependant lui ne regrettait rien à l’heure actuelle... A l’avenir encore, ils allaient certainement vivre des moments douloureux, son fils risquait de lui reprochait des tas de choses mais quoi qu’il arrive, Roy ne le lâcherait pas et continuerait de le couvrir d’amour comme il l’avait toujours fait. Coûte que coûte, il le protègerait. Même au péril de sa vie, il le ferait.

Le sourire aux lèvres, assis sur ce banc, il observait les deux jeunes s’amusaient non pas sans se moquer discrètement en voyant cette étudiante « galérer ». Haru n’avait pas l’air très content et c’était ce qui le rendait terriblement mignon. Le père décida à prendre les choses en main puis se leva à la rétorque de la demoiselle. Passant devant son enfant, il lui ébouriffa gentiment les cheveux avant de se diriger vers la jeune femme et de s’emparer de la balle.

- Tient, attrape ! Dit-il en la lançant doucement à fils qui la réceptionna directement, s’extasiant fier.

Le professeur ne put se retenir de rire à cette réaction puis la balle de nouveau dans ses mains, il se tourna vers l’étudiante debout à ses côtés.

- Tu n’as pas besoin de faire de super lancée, il est encore petit. Mais, peut-être que ça serait plus simple d’inverser les rôles ? Tu veux essayer de lancer Haru ?
- Oui ! Je veux, je veux !!

Sa blessure au genoux semblait avoir disparu au vue de comment le bonhomme sautillait par tant d’enthousiasme. Il prit le gant que lui avait « volé » son fils, allant le reposer dans le sac pour en sortir un autre qu’il donna à la jeune femme.

- Tu as juste à suivre la balle du regard, Dit-il en restant près d’elle à une distance infime, tandis qu’Haru prenait la position d’un lanceur, Il n’a pas beaucoup de force et il a encore beaucoup à apprendre alors la rattraper n’est pas compliqué mais pour ça, il faut que tu te mettes bien aussi.

Sur ses dires, Roy lui bougea doucement les épaules alors que l’enfant s’était arrêté dans son élan, les contemplant avec curiosité. Il n’avait jamais vu son père aussi proche d’une femme qu’en cet instant. Enfin, il ne l’avait jamais vraiment croisé avec une femme tout court mais en ce moment précis, le garçon était heureux de passer du temps avec son père et cette jeune fille. Un fin sourire marquait ses lèvres alors qu’amusé, il avait lancé la balle sans attendre qu’ils soient prêts, touchant l’enseignant de plein fouet. Mais avec le peu de force que l’enfant avait, Roy n’avait rien eu.

- Et Haru, c’est de la triche ça ! S’offusqua le géniteur, surpris d’une telle attitude.
- C’est pas vrai ! Tu préférais jouer avec ton amoureuse que moi, c’est tout !

Machinalement, l’enseignant s’était reculé aussitôt de la demoiselle alors que ses pupilles s’étaient arrondies comme des soucoupes par le choc. Les enfants avaient tellement le don de se faire des idées et se monter la tête si facilement. Face à la réaction de son père, Haru s’était mis à rire en mimant un air des plus innocents tandis que dans un soupir, Roy lui renvoya doucement la balle.

- Au lieu de raconter des bêtises, joue, avant que je ne change d’avis et qu’on rentre à la maison.

Il mima un sourire désolé à l’étudiante à côté d’elle, un peu gêné aussi alors qu’il se reculait afin de les laisser essayer tous les deux.




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Bae Yun Hua
Bae Yun Hua
Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : Every now and then I get a little bit terrified • | UOiNLNL

son hye ni & hasegawa calliopé

Every now and then I get a little bit terrified • | Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : Every now and then I get a little bit terrified • | 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Jeu 8 Oct - 17:16

every now and then i get a little bit terrified


Ce que j'ai honte, quand même, ne pas être capable de lancer correctement une balle pour qu'un enfant soit en mesure de la rattraper, c'est grave. Non ce n'est pas parce qu'il est trop petit et qu'il n'arrive pas à la suivre suffisamment du regard pour l'attraper, non, c'est simplement moi qui lance comme un manche. Comme quoi être ambidextre ne signifie pas forcément avoir une bonne maîtrise de ses deux mains dans n'importe quelles circonstances, honnêtement, j'ai beau essayer de lancer avec la droite comme avec la gauche, ça reste un vrai désastre. C'est assez affligeant en fait, on dirait une gamine qui apprend à jouer pour la première fois et qui fait plus de peine qu'autre chose. Ce n'est pas pour rien si j'en viens à appeler monsieur Kasahara au secours, parce que sinon, je crois que Haru va me bouder d'ici peu de temps et qu'il aura en tête le fait d'avoir passé un très mauvais après-midi. Je m'en voudrais d'en être la cause, d'autant que je n'ai aucune excuse, puisque ce n'est même pas dû à une migraine ou autre symptôme désagréable lié à la grossesse. Non je suis tout bonnement mauvaise, il ne faut pas chercher plus loin.

Heureusement, à mon signal d'alerte, la cavalerie de secours arrive, pour mon plus grand soulagement. Est-il vraiment nécessaire de préciser à quel point je suis ébahie en voyant l'enseignant lancer la balle à son fils et ce à la perfection ? J'en reste sans voix, c'est comme si il avait calculé la trajectoire précise que devait effectuer la balle pour atterrir dans la paume de son enfant, tout heureux d'avoir enfin pu montrer ses prouesses en la matière. Je suppose qu'il ne me reste plus qu'à regagner le banc en les regardant jouer, ils s'en sortent tellement mieux sans moi. Mais cela ne semble pas être au programme puisque le père de Haru me propose d'inverser les rôles, car il paraît que ce serait plus facile. Mouais, je ne suis qu'à moitié convaincue mais Haru a l'air si enjoué à cette idée que je ne peux pas vraiment refuser. Pour une raison qui m'échappe, il a l'air décidé de vouloir absolument jouer avec moi et pas avec son papa, ce qui est assez étrange. Peut-être que ça le rassure de voir qu'il y a des adultes aussi maladroits au baseball ? Peut-être bien, mais après tout, je pense que je ne peux pas être plus mauvaise pour attraper une balle que pour la lancer, je ne peux espérer que faire mieux.

Et en plus si j'ai un coach personnel, toutes les chances sont de mon côté. J'écoute attentivement les conseils de monsieur Kasahara, comme s'il s'agissait d'un vrai cours – on ne doit pas en être loin vu mon niveau médiocre – et je suis si concentrée que je ne vois pas Haru lancer la balle dans notre direction. Surprise, je lâche un petit cri d'étonnement, alors qu'en réalité ce n'est pas moi qui suis touchée et que l'impact n'a pas dû être très conséquent au vue de la réaction plus amusée que colérique du professeur. En revanche, la réflexion de Haru me laisse bouche bée, c'est assez inattendu de sa part et je ne peux réprimer un rire amusé. C'est assez drôle en effet de voir comment les enfants interprètent tout de travers, n'a-t-il jamais vu aucune autre femme si proche de son papa ? Ahlàlà, s'il connaissait la vérité.

« Tu es bien observateur dis donc, j'interviens en lançant un sourire espiègle à Haru, dis-moi, où as-tu appris ça ? Tu n'aurais pas une amoureuse par hasard?, je demande avec un air taquin. »

Il n'en faut pas davantage pour que le petit bonhomme rougisse, surpris par ma répartie. Je ne suis pas sûre d'avoir vu juste, mais la tentation de le taquiner un peu sur ce point était tout simplement trop grande et je pense que ça doit le détendre un peu après que son père l'ai menacé de rentrer s'il continuait comme ça. Personnellement, cela m'amuse plus que cela me gêne, ce n'est pas comme s'il y avait quelque chose de bizarre dans le fait d'expliquer à quelqu'un comment se tenir pour rattraper une balle, et ce même si cela amène une certaine proximité physique. Ah les enfants. Offrant un magnifique clin d’œil à Haru pour lui  montrer que je suis prête, je me positionne correctement afin de rattraper son lancer aussi bien que possible. Et, à ma grande surprise et contre toutes les lois de la probabilité, bon sang, je l'ai attrapée cette fichue balle. C'est tellement difficile à croire que je sautille sur place de joie, toute contente de voir que je ne suis pas tout à fait une incapable et que je suis quand même capable de saisir une balle envoyée par un enfant. Honnêtement, je suis si heureuse que je me dirige spontanément vers monsieur Kasahara pour le serrer dans mes bras.

« J'ai réussiiiiiii ! , je scande comme une gamine de trois ans avant de relâcher mon étreinte, vous êtes vraiment un super prof, j'y croyais même plus ! Allez Haru, on en fait encore quelques unes! »

Non il ne m'effleure pas l'instant d'une seconde que faire un câlin de joie au meilleur ami de Ryû que je connais à peine peut être bizarre. Et mal interprété par Haru. Non, je m'en fiche, j'ai réussi à attraper cette balle, c'est genre la chose la plus importante à cet instant, j'en oublierais presque que je suis enceinte. Presque. Nous faisons encore quelques lancers avec le garçon et même si le niveau augmente peu à peu, je m'en sors très bien, mais vraiment très bien. Un seul lancer, trop bas pour moi, m'échappe mais sinon c'est un sans faute. Il faudrait presque célébrer ça.
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Ce message a été posté Lun 12 Oct - 14:00

Yun Hua & Roy


Every now and then I get a little bit terrified
Yun Hua paraissait bien plus à l’aise que lui et ça lui permettait de se détendre. Il n’avait pas envie qu’elle se fasse des idées ou dieu ne savait quoi à cause des dires de son enfant. Peut-être parce que justement elle était encore jeune et voyait les choses différemment que lui. Il se formalisait trop des détails parfois, d’où le fait qu’il devenait plus facilement gêné qu’on ne pourrait l’imaginer. Roy était une énigme à lui tout seul. Si on disait de lui qu’il était bizarre, il l’était dans tous les sens du terme et il l’admettrait assurément lui-même. Il n’en avait pas honte puisque de toute manière, il y avait ces moments où lui-même ne se comprenait pas. Le sourire aux lèvres, il les observait en silence avant de rire doucement à la réaction de son fils qui jouait au timide. Est-ce que cela signifiait qu’il avait une amoureuse ? Déjà à son âge... Et ben dit donc, ça commençait tôt les amours maintenant. Cela l’amusait plus que l’en inquiéter. Si Haru se mettait à tomber amoureux à son tour, le professeur risquait de se sentir vieux plus tôt que prévu. Dans tous les cas ça le rendait curieux, il aurait aimé savoir qui était l’heureuse élu. Il espérait que son fils accepte de lui en parler de son plein gré seulement avoir une discussion paraissait compliquée ces derniers temps. Peut-être que cette « amoureuse » était également la raison pour laquelle le garçon se battait souvent. Non, il n’y avait quand même pas déjà des histoires de jalousie à son âge... Il ne manquerait plus que cela.

Perdu dans ses pensées, il les observait d’un coup d’oeil discret mais ce qui arriva ensuite, autant dire que Roy ne s’y était pas préparé psychologiquement parlant. Il n’était pas un homme tactile bien que cela dépendait de la situation certes. Le fait était qu’il n’offrait pas des câlins, pas même des accolades à tout bout de champs et sans raison. Il n’aimait pas cela, ça le déstabilisait quelque peu. Alors quand l’étudiante s’était jetée dans ses bras sous la joie et l’excitation d’avoir réussi, ses pupilles s’étaient écarquillés comme des soucoupes à cause de la surprise. Ce n’était sans parler de la gêne qui se reflétait dans ses yeux également. Son corps s’était instinctivement crispé par cette attention et il n’avait su comment réagir aux premiers abords. Quelques secondes plus tard, le professeur avait choisi de ne pas se formaliser de ça non plus et souriant légèrement, il avait tapoté l’épaule de la jeune fille pour se décaler ensuite. Il la félicita dans un rire discret sans remarquer Haru qui les dévisageait avec curiosité. Evidemment qu’un tel acte serait mal interprété. Roy avait tenté de lui donner quelques conseils et son fils l’avait pris pour son amoureuse. Alors avec un câlin, il allait définitivement croire que c’était sa futur femme.

En silence, il était parti ramasser la balle qui s’était éloigné à quelques mètres d’eux et le bonhomme en profita pour accourir vers l’étudiante.

- On se reverra ? Lui demanda-t-il avec des yeux pétillants, Tu aimes mon papa non ? On pourra jouer encore et papa sera content aussi !

Dés que le concerné revint, l’enfant se tut aussitôt même sous le regard suspicieux de son géniteur qui avait remarqué le « malaise ». Pour que son fils se taise soudainement, c’est qu’il avait dit quelque chose que Roy ne devait pas entendre. Celui-ci espérait qu’il ne s’agisse pas encore de bêtises.

- Non ! j’le dirais pas. C’est un secret entre Yuna-san et moi, Répondit Haru d’un air boudeur.

L’enseignant ne put s’empêcher de rire en voyant sa réaction mais aussi parce qu’il avait quelque peu écorché le nom de la demoiselle.

- Un secret ? Je vais être jaloux si tu commences à confier des secrets aux autres et plus à moi.

Mais le garçon resta plongé dans son mutisme, détournant son visage ailleurs qu’en direction de son père. Ce dernier sourit tristement et se mettant accroupi, il lui ébouriffa gentiment les cheveux avant de lui embrasser tendrement le front.

- Il n’a pas dit quoi que ce soit bizarre hein ? Rétorqua alors Roy en riant doucement tandis qu’il s’adressait à l’étudiante.

Il y avait tellement de choses qui le tracassaient et en particulier l’attitude de son fils qui lui échappait de plus en plus.




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Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Mar 13 Oct - 19:24

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On peut aisément supposer que si je m'emporte autant face à une réussite pourtant loin d'être spectaculaire, c'est sans doute parce que c'est une façon d'évacuer toute la pression qui me pèse depuis quelques temps. Il va de soi en vérité qu'apprendre à lancer une balle de baseball n'est pas sans me changer les idées, disons que ça me permet de me préoccuper de choses dont l'enjeu est nettement moins important. Même si j'ai la fâcheuse tendance d'en faire tout un plat et ce n'est qu'une fois de retour à ma place, prête à lancer de nouveau la balle que je me rends compte que mon geste est peut-être excessif. Et irréfléchi. Et sujet à des malentendus. Moi qui ne suis d'ordinaire pas très expressive comme personne envers les autres, on peut dire que c'est une surprise oui, mais encore une fois, il est évident que c'est plus dû à l'euphorie qui m'a submergée qu'à une réelle affection pour monsieur Kasahara, sans vouloir le vexer. A vrai dire, je me rappelle difficilement de la dernière personne que j'ai pu étreindre en guise de marque d'une réelle amitié, je ne préfère pas y penser, parce que je suis certaine que la réponse va me déprimer. Et il n'est pas question de laisser cette belle victoire être assombrie par le fait que oui, je suis aussi nulle pour créer des relations avec les gens que pour lancer des balles. Voire pire.

Je ne sais pas vraiment si le petit sourire désolé que j'adresse à l'enseignant suffit à me faire pardonner de mon acte inconsidéré, je dois avouer que je suis un peu inquiète de le voir se diriger vers la balle sans dire un mot. En vérité, je ne pensais pas que cela le choquerait à ce point mais il n'est peut-être pas très à l'aise avec ces choses-là. Problème de génération ? Je n'ai pas le temps de débattre sur la question puisqu'Haru profite aussitôt du fait que son père soit occupé pour solliciter mon attention. Autant dire que je cligne plusieurs fois des yeux en m'interrogeant sur la nature de sa question. Si j'aime son papa ? Je jette un regard dubitatif en direction du concerné, un peu amusée et à la fois inquiète que le garçon puisse songer que la première fille qui fait un câlin à son père puisse automatiquement être sa copine. Finalement, je ne suis peut-être pas seule à avoir une vie sociale catastrophique. Enfin, moi je n'ai pas de meilleure amie que je puisse appeler pour sortir le soir quand les choses ne vont pas.

Il n'y a pas à dire, Haru semble avoir une force de caractère particulière, puisqu'il suffit que son père reparaisse pour qu'il ne dise plus mot et qu'il s'entête à ne pas vouloir en parler. En apparence, cela aurait pu être une scène tout à fait banale, touchante et mignonne, si seulement il ne lui était pas venu à l'esprit d'écorcher mon nom. Et ce, de la façon exacte dont la mère de Ryû l'a fait l'autre chose. Il n'en faut pas plus pour que je me pétrifie sur place, mon sourire se fanant instantanément et mon regard se perdant dans le vague. C'est comme si tout ce que je m'étais forcée à refouler au plus profond de moi-même jusqu'à mon départ venait d'éclater en plein jour. C'est à peine si je peux encore distinguer la voix de monsieur Kasahara qui parle à son fils. Le fait que ça me fasse penser à la mère de Ryû et donc à la visite surprise de ses parents n'est pas si grave en soi, mais évidemment, l'effet boule de neiges ne se fait pas attendre et cela prend à peine quelques secondes pour que je songe à nouveau à la façon dont j'ai appris que maintenant monsieur est marié. Et à l'ironie terrible que cela implique. Je ne reprends mes esprits que lorsque j'entends le meilleur ami de la source de mon problème s'adresser à moi.

« Heu… Non non pas du tout !, je m'empresse de répondre, refusant d'admettre que cette coïncidence soit bizarre, même si c'est carrément le cas, pardon, j'ai eu un moment d'absence, ça m'arrive. »

J'ai beau faire l'effort d'esquisser un petit sourire pour les rassurer, je sens bien qu'au fond de moi, le cœur n'y est plus. Tout ce qui peut s'apparenter à une pensée joyeuse ou optimiste vient de disparaître de mon organisme et désormais, je ne peux songer à autre qu'à la soirée que j'ai passée chez Ryû et qu'on peut résumer avoir été un véritable fiasco, du moins de mon point de vue. Ce qui est assez dommage parce que je m'en veux un peu de casser l'ambiance avec mon coup de cafard, le but n'étant pas que Haru rentre chez lui bredouille. Néanmoins, je me décide à rendre le gant au professeur, n'ayant plus tellement envie d'attraper des balles, sans compter que je pense que je serai incapable de me focaliser là-dessus désormais.

« Je crois que je me suis un peu emportée, ce serait bête de se fouler le poignet, j'explique avec un rire nerveux, ouvertement consciente que c'est le mensonge le moins crédible du monde. »

Sans rien ajouter, je finis par me diriger vers le banc où se trouvent encore mes affaires afin d'y reprendre place. Je me doute bien que le petit garçon risque d'être déçu mais je ne suis vraiment plus d'humeur à jouer, mieux vaut qu'il continue avec son père. Au moins il sera sûr d'avoir affaire à quelqu'un de réceptif et de concentré.
@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Sam 17 Oct - 16:04

Yun Hua & Roy


Every now and then I get a little bit terrified
Roy n’avait pas compris ce qui avait bien pu se passer entre l’avant et l’après pour que cette jeune femme devienne soudainement bizarre. A moins que cela soit Haru qui avait dit quelque chose de mal néanmoins ce dernier ne semblait pas s’en vouloir et paraissait tout autant intrigué que lui. Le professeur ne comprenait pas ce qui avait bien pu se passer dans la tête de cette étudiante tout à coup qui était encore si emballée il y a quelques minutes. L’enfant avait baissé les yeux, quelque peu déçu du tournement de la situation, faisant ainsi sourire son père qui le trouvait mignon. Celui-ci s’accroupit à nouveau pour lui embrasser le front et lui dire de ne pas se tracasser, que ce n’était pas grave, qu’il n’avait rien fait de mal. Ensuite, il lui demanda gentiment d’aller jouer encore un peu pendant que lui irait discuter avec Yun Hua. Son fils n’avait certes que cinq ans mais le jeune homme savait qu’il comprendrait parce que son père lui expliquait de nombreuses choses, qu’il lui apprenait les éléments essentiels de la vie et le bonhomme l’écoutait toujours avec la plus grande des attentions. Haru avait alors hoché la tête puis était retourné s’amuser dans les jeux pour enfant tandis que l’enseignant faisait demi-tour. Il n’avait pas adressé le moindre mot à la demoiselle, se contentant de ranger les affaires de baseball dans le sac avant de s’assoir en silence à côté d’elle.

Elle n’avait aucun compte à lui rendre, elle n’était même pas obligée de se justifier si elle ne le désirait pas. Seulement, elle avait créé une drôle d’ambiance à présent et le garçon se retenait d’en soupirer.

- Ca marche d’habitude quand tu sors ce genre de mensonge ? L’interrogea-t-il d’une voix qui s’avérait être calme, un brin taquine.

Parce qu’il était évident que la jeune femme n’avait pas cessé sous prétexte qu’elle risquait de se tordre le poignet. Roy n’était pas idiot et il avait bien remarqué les tracas qui se reflétaient dans les yeux de la jeune fille. Son regard se riva sur son fils qui s’amusait et qui observait en sa direction par moment, lui souriant timidement avant de lui faire un petit coucou. Le père ne pouvait qu’en rire doucement et lui rendait son geste sans la moindre hésitation. Parfois il se demandait comment il ferait s’il ne l’avait pas à ses côtés. Haru était l’un de ses plus grands soutiens, il était à la fois son fils et à la fois l’amour de sa vie. Car il ferait tout pour lui. Vraiment tout. Jamais il ne regretterait d’avoir fait le choix de le garder, aujourd’hui il était le plus heureux du monde d’avoir ce petit homme près de lui. S’il pouvait regretter une chose peut-être était de ne pas avoir réussi à résonner sa mère, de ne pas être parvenu à la sortir de cette folie et que de ce fait, le garçon se voit contraint de grandir avec qu’un seul parent. Il ne le pensait pas malheureux mais qui savait, peut-être que sa vie aurait été meilleure s’il avait eu une présence féminine près de lui. Probablement la raison pour laquelle, il avait demandé à cette étudiante quelques temps plus tôt si elle ne souhaitait pas devenir sa mère. Haru avait si peu l’habitude de croiser des femmes dans l’entourage de son géniteur que bien sûr s’il en croisait une et qu’en plus, elle venait le chercher à l’école en sa compagnie, c’était assurément car il y avait du sérieux entre son père et elle.

- Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Il a dit quelque chose de mal ou bien, est-ce autre chose ?

Il avait l’impression que c’était plus que dire quelque chose de mal cependant Roy n’était pas encore devin, il ne pouvait pas savoir.

- Si tu veux en parler, n’hésite pas d’accord ?
Reprit-il dans un doux sourire.

Après tout, il l’avait déjà conseillé l’autrefois. Il pouvait recommencer et penser au fait que peut-être, il avait raté sa vocation. Il aurait dû devenir psychologue ou pire encore, conseiller matrimonial. Il avait l’impression que ça lui collait un peu à la peau ces derniers temps.



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Ce message a été posté Sam 17 Oct - 18:00

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Je me rends bien compte que ma réaction est légèrement excessive par rapport à la petite erreur commise par Haru – dont il ne peut même pas avoir conscience à moins d'être medium – mais c'est plus fort que moi, la simple pensée de cette soirée chez Ryû, qui a viré à la catastrophe me contrarie. Quand je repense à la façon dont j'espérais que ça ne se passe pas trop mal, je me prendrais presque à rire de moi-même, tant c'était prévisible que cela dérape à un moment ou à un autre. C'est comme si c'était écrit, je ne sais pas, implanté dans nos ADN, qu'ils doivent forcément entrer à un conflit à un instant donné. Ce qui n'est pas vraiment rassurant quand on sait que je porte techniquement son enfant. Si ça se trouve, c'est une bombe atomique. Ok, mieux vaut ne pas ajouter des pensées bizarres à d'autres déjà bien négatives, mieux vaut que je ne devienne pas folle en plus de casser l'ambiance. J'aurais tellement aimé être en mesure de savoir prendre de la distance vis-à-vis de cela et en faire abstraction, mais il faut croire que cela me préoccupe plus que je ne l'aurais imaginé. Tout comme le fait que je suis le vilain petit canard qui s'est, involontairement, interposé entre Ryû et sa précieuse Mi, au moment même où je lui ai appris que j'étais toujours enceinte.

D'ailleurs, l'origine de cette initiative ne tarde pas à venir vers moi et à s'asseoir à mes côtés. Il est vrai que j'ai quitté la partie de manière un peu étrange et il s'attend certainement à des explications un peu plus étoffées. Et un peu plus vraisemblables aussi je pense. J'esquisse un triste sourire en l'entendant prendre la parole. Je ne suis pas surprise pour un sou, il suffit d'être un minimum clairvoyant pour s'apercevoir que la raison que j'ai montée de toutes pièces est ridicule. Je dois reconnaître que sur ce coup-là, je n'ai pas fait preuve d'une grande imagination, même pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de mentir, en général.

« Non, je suis une très mauvaise menteuse, c'est rare que j'y arrive »

Évidemment, il a fallu que ce soient lors de l'une de ces rares fois que ça fonctionne alors que c'était important, voire grave. A croire que cela dépend de ma conviction intérieure à vouloir que la personne en face de moi me croie. En l'occurrence, ce n'est pas vraiment le cas, c'était plus une excuse destinée à Haru pour ne pas qu'il s'en fasse, tout simplement. Je m'attendais plus ou moins à ce que cela ne prenne pas avec le père de ce dernier. En revanche, j'ai des doutes quant au fait de lui confier ce qui me met dans cet état, je veux dire, ce n'est pas un peu étrange de se confier au meilleur ami du père de son enfant, quand le problème vient justement de celui-ci ? Disons que cela me met un peu mal à l'aise de lui parler de l'autre soir si Ryû ne l'a pas déjà fait, ce n'est pas à moi de lui apprendre la chose. Pourtant, le fait qu'il m'encourage à me confier à lui ne m'aide pas vraiment à suivre cette ligne de conduite. Après tout, je me dis que si moi je n'arrive pas à voir où est le souci, peut-être que ça lui sautera aux yeux à lui ? De toute manière, à part donner un nouveau prétexte à Ryû de me lapider, je ne risque pas grand-chose.

« En fait, je pense qu'avec le recul, ça ne s'est pas si bien passé que ça, j'explique, songeant en effet que ses derniers mots à mon égard n'étaient pas particulièrement tendres, on s'est pas quittés en très bons termes. »

C'est un euphémisme bien entendu. Il va de soi que si je n'avais pas été enceinte et qu'il n'avait pas eu de plâtre à la jambe, les choses auraient pu mal tourner. En même temps, si je n'étais pas enceinte, je ne serais pas allée le voir en premier lieu. Le fait est que l'arrivée de ses parents, l'annonce de son mariage avec Mi et son soudain énervement ont créé un cocktail explosif qui a fait que nous nous sommes retrouvés dans une impasse. Alors, on peut facilement comprendre que la coïncidence dans le fait de se tromper sur mon prénom ne me fasse pas sauter de joie.

« Déjà, ses parents ont débarqué sans prévenir, c'était franchement étrange, je finis par révéler, décidant que ce n'est pas une information digne d'un secret d’État, c'est pour ça en fait, sa mère m'a aussi appelée « Yuna », j'expose en esquissant une petite grimace, alors que j'écorche moi-même mon nom, et je sais pas, quand j'ai voulu en rediscuter avec lui le lendemain, il s'est braqué et il m'a presque envoyée promener. »

Franchement, j'ai beau être consciente qu'il avait un certain nombre de certains d'être en colère après moi, je ne sais pas pourquoi tout à coup il est devenu si agressif. Surtout quand j'ai fait de mon mieux pour ne pas l'être. Ou alors il y a vraiment des lois des rapports sociaux qui m'échappent énormément, possibilité à ne pas exclure. J'ai volontairement omis de mentionner le choc qu'a provoqué la nouvelle de son mariage avec Mi, ce ne sont pas mes affaires, s'il veut lui en parler, libre à lui. Même si ça ne m'aide pas à penser avec optimisme.

« Après, je ne sais pas si ça a un rapport, mais je pars bientôt. En Corée, chez ma mère, loin de la fac. Dans deux jours, je donne les informations peu à peu à mesure qu'elles me viennent à l'esprit, essayant de faire le lien avec tout cela, vous croyez que c'est une raison suffisante pour m'en vouloir ? »

Non parce que ça me paraît peut-être être la meilleure chose à faire de mon point de vue, mais il se peut qu'il y ait un aspect négatif qui aurait potentiellement mis Ryû en colère. En tout cas, s'il y a bien quelqu'un pour le savoir, c'est l'enseignant face à moi, qui doit probablement commencer à en avoir assez d'avoir affaire au manche que je suis.
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Ce message a été posté Sam 24 Oct - 19:08

Yun Hua & Roy


Every now and then I get a little bit terrified
Devenir psy’ n’aurait certainement pas été une mauvaise idée au vue des leçons que le professeur n’arrêtait pas de donner autour de lui. Qu’il aide et soutienne ses élèves était normal néanmoins qu’il en fasse autant pour son entourage, c’était à se demander s’il n’aimait pas trop ça, donner des conseils aux autres. La vérité était que Roy préférait de loin écouter plutôt que d’avoir à parler lui-même de sa propre vie. Ca lui permettait également de ne pas avoir à trop se tracasser et de ne pas intriguer ses proches sur d’éventuelles choses capables de le tourmenter. Il avait toujours été ainsi, le genre d’individu qui n’aimait pas se confier, qui ne voulait pas qu’on se mêle de ses problèmes, préférant les gérer seul sans déranger qui que ce soit. Il s’en était toujours plutôt bien sorti jusqu’ici puis il estimait que ses amis avaient déjà assez de souci pour qu’il en ajoute à son tour. Peut-être qu’au bout du compte, cela faisait partie de sa personnalité et qu’il aimait vraiment aider s’il était en mesure de le faire. Sa mère lui avait souvent répété qu’il avait un bon coeur, qu’il était généreux mais qu’il devait toutefois faire attention afin que cela ne le fasse pas trop souffrir. Son bonheur venait de là. Il n’était jamais heureux pour lui non, il était heureux de voir ceux qu’il aimait sourire et en pleine forme. C’était sa vision des choses et c’était assurément la raison pour laquelle l’enseignant était plus inquiet ces derniers temps. A cause d’Haru qui faisait des siennes à l’école et que lui n’était pas capable de déceler pourquoi une telle attitude, pour Ryû qui avait eu un accident et qui aurait pu facilement y passer. Pour cette histoire d’enfants aussi. Bêtement, un peu enfantin aussi, Roy aurait souhaité pouvoir tout arrangé dans un claquement de doigt et que tout le monde aille bien. Même cette jeune fille qui se tenait auprès de lui et qui lui semblait particulièrement fatiguée.

Dans un faible soupir, le professeur la détailla du regard, écoutant en silence ce qu’elle avait à dire. Et il ne parut pas vraiment comprendre pourquoi le fait que Madame Katsura l’ait appelé « Yuna » soit un si gros problème. Certes, rencontrer les parents dans de telles circonstances n’étaient sûrement pas la meilleure chose pour arranger une situation néanmoins pour le peu qu’il les avait croisé et ce dont Ryû lui avait parlé, il avait une belle famille. Il appréciait sincèrement ses géniteurs et ceux-ci lui rendaient bien donc même si les croiser n’avait pas dû être agréable, voir même gêné, est-ce que ça valait la peine de se mettre dans un tel état ? A moins que cela soit en rapport avec la suite, avec le fait que cela lui ait rappelé ô combien cette confrontation avec son meilleur ami avait été en réalité des plus catastrophiques. Ce qui étonna tout autant le jeune homme d’ailleurs. Il connaissait son camarade plus que n’importe qui d’autre et si conversation sérieuse il devait y avoir, il était certain que Ryû aurait pris ses responsabilités, qu’il aurait réfléchi puis ne se serait pas mis en colère sans raison. Malheureusement, il n’avait pas été sur place pour assister à la scène et voir exactement comment tout ceci s’était passé. Peut-être devrait-il interroger directement le concerné... Après tout, il avait plus confiance en son meilleur ami qu’en cette étudiante.

Hors, lorsque cette dernière poursuivit ses explications, Roy comprit un peu mieux la réaction de son camarade même s’il ne pouvait dire si c’était uniquement à cause de cela ou non. Pourtant, il n’avait pu s’empêcher qu’un léger rire, presque nerveux, avait franchi ses lèvres alors qu’il songeait ô combien à la place de Ryû, il aurait assurément été très en colère. Qui ne le serait pas de toute manière ?

- C’est plus qu’une raison suffisante, Rétorqua le garçon dans un souffle, ne détachant pas son regard de son fils qui s’amusait, Pourquoi partir en Corée tout d’abord ? Enfin, je peux comprendre Ryû. Tu es allé pour lui parler, pour lui expliquer que ton mensonge à propos de l’avortement n’en était en fait pas un et ensuite tu décides de t’en aller en Corée. Ca équivaut à la même chose que de ne rien lui dire. Tu as peut-être tes raisons seulement vous êtes deux dans l’histoire et que tu le veuilles ou non, dans de telles circonstances, tu ne peux pas prendre de décisions toute seule. A sa place, ça m’aurait mis très en colère.

Pire encore, certainement. Yun Hua n’avait que vingt ans, cela ne devait pas être simple pour elle et le professeur acceptait de prendre en compte ce point seulement ça ne lui donnait pas tous les droits non plus.

- Essaie d’inverser les rôles deux secondes, ça t’aurait fait plaisir toi d’apprendre que tu vas être maman finalement et qu’en plus, le père décide de s’en aller ailleurs pour x raisons. Si je peux donner mon avis, c’est que tu veux te débrouiller toute seule comme tu souhaitais le faire dés le départ, je me trompe ?

Peut-être qu’elle lui dirait que non mais peut-être également que l’étudiante elle-même ne s’en rendait pas compte.

- Je suis le premier à agir comme ça donc je ne suis pas le mieux placé pour donner un conseil du genre. Mais tu ne dois pas écarter Ryû dans cette histoire. Comment veux-tu qu’il ait sa chance si tu t’en vas dieu ne sait où ?

Sa voix restait calme, douce et sincère bien qu’aucune esquisse ne vint étirer ses lèvres. Tout cela était tellement compliqué.




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Bae Yun Hua
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son hye ni & hasegawa calliopé

Every now and then I get a little bit terrified • | Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : Every now and then I get a little bit terrified • | 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Lun 26 Oct - 12:19

every now and then i get a little bit terrified


Ce n’est pas parce que je peux parfois paraître si détachée vis-à-vis de certaines choses ou que je me méfie en permanence des gens que cela signifie que je me moque de ce qu’ils peuvent penser ou ressentir. J’ai appris à mes dépends que montrer ce que l’on ressent n’est pas toujours une bonne chose et que cela peut avoir des répercussions néfastes sur soi, alors soit, je ne crie pas systématiquement au monde entier que je vais mal quand je suis blessée et je ne laisse pas toujours voir que quelque chose m’interpelle ou que j’ai envie de pouvoir arranger les choses. C’est tellement plus aisé de partir sans protester quand on se fait rejeter plutôt que de se battre pour essayer de trouver un terrain d’entente, c’est certain. Pourtant, le fait est que j’ai la désagréable sensation qu’il est écrit sur mon visage qu’en ce moment, je n’en mène pas large et que je suis au bout du rouleau, notamment parce qu’écouter en classe avec la meilleure attention est devenu compliqué avec tout ce que je dois gérer dernièrement. Et si je songeais que l’entrevue chez Ryû ne m’avait pas atteinte plus que cela, la pauvre erreur de Haru avait suffi pour démontrer le contraire, me prenant au dépourvu. Ce serait tellement plus simple si je pouvais m’en ficher comme d’ordinaire et me convaincre que de toute façon, ça n’a pas la moindre importance à mes yeux. Sans doute est-ce trop demander quand on est à fleur de peau à cause des hormones qui dérèglent tout.

Ainsi, en y réfléchissant plus profondément, j’en viens à me demander pourquoi c’est vers monsieur Kasahara que je me tourne pour conter mes malheurs. Soit, on peut dire que la dernière ses conseils ont été les bienvenus – même si dans les faits cela me plonge plus dans le flou qu’autre chose quant à la décision à prendre dans quatre mois – et m’avaient poussée à mettre fin au pathétique mensonge que j’avais brodé durant le camp de vacances. Cela dit, ce n’est pas pour autant que je me confierais spontanément à quelqu’un mais je présume que comme j’ai pourri l’ambiance avec Haru, le moins que je puisse faire, c’est lui fournir des explications sur la raison de mon trouble soudain. D’autant qu’il semble toujours avoir les réponses dont j’ai besoin quand je suis complètement perdue face à l’attitude de Ryû, et au moins, je suis à peu près sûre de ne pas me faire envoyer sur les roses comme une malpropre. Même si pour autant, la réaction n’en est pas vraiment positive à mon égard, le rire qui s’échappe de ses lèvres me laissant présager que ce n’est pas parce que la situation l’amuse, mais parce que je dois vraiment être à côté de la plaque pour penser que ce n’est pas si important.

Sans doute parce que je suis trop fatiguée, ou que je fais preuve de bonne volonté pour accuser les réflexions négatives à mon encontre, j’écoute attentivement sa réponse dans un silence complet. En entendant son bref résumé, on pourrait penser que cela donner l’impression que j’étais simplement allée voir le brun pour soulager ma conscience avant mon départ en Corée, ce qui ne manque pas de me faire claquer la langue contre le palais. Vu comme ça, ce n’est pas bien glorieux en effet, cependant, c’était loin d’avoir été mon attention, sinon je pense que je me serais tirée dès l’arrivée de ses parents, histoire de ne pas m’attirer plus d’ennuis. Parfois, j’en viens à me demander pourquoi l’être humain n’a pas encore développé le don de télépathie, ce serait tellement plus commode dans mon cas, puisqu’il apparaît évident que j’ai un sérieux problème pour comprendre les gens et que ceux-ci me comprennent. Je dois souffrir d’une sérieuse pathologie, à ce stade, ce serait presque effrayant. A sa remarque selon laquelle les rôles auraient été inversés, je ne peux réprimer un petit sourire en coin, pour le moins amusée par cette réflexion. Non, je n’aurais certainement pas reproché à Ryû de partir quand bien même il aurait été au courant, je ne lui en aurais pas voulu d’être parti malgré tout à Vegas pour se marier avec sa chère Mi. L’habitude d’avoir un père qui a déjà une autre famille je suppose.

« C’est pas comme si j’avais eu l’intention de partir sans lui donner de nouvelles, fais-je remarquer une fois qu’il a fini de parler, mais quand bien même, ça ne semblait pas lui importer. Et si je pars, c’est simplement parce que je ne pourrai pas continuer d’aller à l’université alors que le terme approche et comme je réside dans les dortoirs, je n’ai pas de pied à terre à Tokyo, ni même au Japon. J’ai simplement besoin de me reposer et je pense que retourner chez ma mère est la meilleure solution pour cela. »

Je ne vais pas non plus m’excuser de préférer la compagnie de ma génitrice, hautement plus sympathique que celle de la foule d’étudiants de la fac, à une source de stress incessante. Certes, je suis consciente que c’est un peu mettre de côté le ressenti de Ryû sur ce point-là mais honnêtement, je ne vais pas me mettre à investir dans un logement juste pour quatre mois afin de lui faire plaisir. Sincèrement, je n’arrive pas à envisager quelle autre option aurait pu se présenter à moi aussi vexante puisse-t-elle paraître. Lâchant un soupir à cause de ce casse-tête cérébral, je poursuis néanmoins.

« Et j’ai appris à ne plus attendre grand-chose des gens, alors non, je ne crois pas que j’aurais réagi de la sorte si les rôles avaient été inversés, je réplique d’un ton acerbe, il peut faire ce qu’il veut, ça ne me regarde pas après tout. Et oui je reconnais que je préfère me débrouiller toute seule, au moins je sais à quoi m’attendre. Mais même quand j’essaie de faire un effort, j’ai l’impression de me prendre une impasse dans la figure donc bon… »

Plus les choses avances et moins j’en sais sur la façon de procéder pour gérer cette situation de manière pas trop catastrophique. Mais il semblerait que, quoiqu’il arrive, la bonne vieille méthode de ne compter que sur soi-même rester la plus sûre et, surtout, la moins décevante.
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Ce message a été posté Lun 26 Oct - 21:25

Yun Hua & Roy


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Tapotant ses doigts contre ses cuisses, Roy songea au fait qu’il devait impérativement se rappeler qu’il discutait avec une jeune fille de vingt ans, qu’elle ne pouvait pas tout comprendre et qu’elle était certainement encore immature pour penser correctement. Oui, il était préférable qu’il s’en souvienne sinon il risquait à son tour de se mettre en colère sans que la demoiselle ne saisisse pourquoi. Elle ne le connaissait après tout et les fois où elle l’avait croisé, le professeur avait toujours été des plus aimables avec elle. Même quand il était soit disant énervé l’autre jour, l’expression affichée sur sa figure ne le montrait pas le moins du monde. Hors, à présent, c’était quelque peu différent. Plus Yun Hua parlait, plus son sang s’échauffait en lui alors qu’il fut contraint de détourner son regard ailleurs pour ne pas s’emporter. Sa langue s’était discrètement claquée contre son palet alors qu’au final, elle l’agaçait. Se mêler de cette histoire était assurément la pire idée que Roy avait pu avoir. Ryû était son meilleur ami, son frère, son confident, son homme aussi parfois et il connaissait tout de lui, il était normal qu’il n’apprécie pas la vision qu’avait cette étudiante de son camarade. Parce qu’elle ne savait rien, qu’elle faisait style qu’elle croyait tout savoir alors que c’était bien loin d’être le cas. Non, c’était vrai, il n’avait pas été présent ce jour-là, il ne devrait pas être en mesure de critiquer ou de juger néanmoins plus que cette fille, c’était la situation dans laquelle elle mettait son meilleur ami qui l’énervait. Parce qu’elle ne réfléchissait pas, qu’elle lui donnait cette désagréable impression de ne se fier qu’à son point de vue à elle et qu’elle ne pensait pas au reste. Et l’âge ne pardonnait pas tout.

La dernière fois qu’ils avaient discuté tous les deux, l’enseignant lui avait donné plusieurs conseils, il lui avait dit d’en parler avec Ryû, de trouver une solution avec lui cependant elle avait choisi de s’en aller en Corée sans lui laisser le temps d’être au courant. Sous prétexte que quoi, qu’elle vivait dans des dortoirs, qu’elle voulait être près de sa mère et qu’elle ne se sentait pas d’aller à l’université enceinte... Certes, c’était compréhensible néanmoins le fait était qu’elle n’avait pas à décider tant que le père n’était pas au courant... Enfin, allez expliquer ça à une jeune fille de huit ans de moins que vous, qui n’a certainement pas votre expérience et qui en plus semble particulièrement borné.

- Excuse-moi mais si cacher à un homme qu’il va devenir père pour ensuite partir en Corée sans le concerter, c’est ce que tu appelles faire des efforts, je crois que tu devrais relire la définition dans le dictionnaire. On risque de ne pas être d’accord.

Elle n’était pas la seule à être acerbe. La voix du jeune homme était si sec qu’elle en aurait étonné plus d’un mais vraisemblablement, la demoiselle à ses côtés avait touché une corde sensible.

- Tu penses, tu penses mais au final, tu penses à seulement ce qui est bien pour toi. Tu n’as pas de pied à terre ? Tu n’as pas de logement aussi et bien tu vois, moi je suis sur que si tu lui en avais parlé avant, cet abruti t’aurait hébergé ! Qui sait, peut-être que ça l’aurait fait chier ou l’aurait enchanté mais je suis certain qu’il l’aurait fait. Mais quoi ? Tu vas me dire que tu ne veux pas le déranger, qu’il n’a pas à faire ça ou je ne sais quoi d’autre ? Sauf que c’est son rôle ! Il est le père de l’enfant que tu portes donc arrête de vouloir à tout prix te démerder seul, de dire que tu te prends une impasse en pleine figure à chaque fois alors que je connais Ryû mieux que personne et sait de quoi il est capable ! Tu dis faire des efforts mais excuse-moi d’en douter. Comme la première fois où tu es venue me voir, tu ne cherches même pas à le comprendre et ne lui fait pas confiance.

C’était rare qu’il parle autant toutefois l’élève l’avait vraisemblablement pousser à bout. Jetant un coup d’oeil à son fils qui s’amusait toujours, il fit signe à Yun Hua de ne pas l’interrompre et se leva. Parce qu’il avait besoin d’être debout et de marcher pour ne pas exploser puis balancer des choses qu’il ne pensait pas.

- C’est mon meilleur ami, c’est normal que je prenne sa défense. C’est vrai qu’il est chiant, qu’il est con parfois et qu’il se fout toujours dans des situations inimaginables, qu’il boit comme un imbécile et qu’il mériterait à ce que je l’achève moi-même pour ses conneries. Seulement, tu vois, je vais t’avouer un truc. On ne se connaissait pas et il a été le premier à me tendre la main pour m’aider. Il m’a sauvé d’un calvaire que tu ne peux même pas imaginé et s’il n’avait pas été là, je peux t’assurer que je ne me tiendrais pas devant toi en cet instant.

Certes, Roy était celui qui l’avait aidé le premier soir néanmoins ça n’avait pas empêché Ryû d’être là ensuite, de le soutenir comme aucun de ses amis de l’époque ne l’avait fait. S’il pouvait avoir une vie aussi paisible aujourd’hui, c’était parce que parmi tout son entourage, son meilleur ami était le premier à ne pas l’avoir jugé, à l’avoir écouté et avoir su lire dans ses pensées là où d’autres n’avaient jamais réussi. Il avait deviné sans que le jeune homme ne dise quoi que ce soit, il avait pu lire ô combien la vie qu’il menait ne devait pas être aussi facile que ce qu’il tentait de faire croire... Roy ne lui parlait jamais de cela, il ne le remerciait pas non plus d’être encore là aujourd’hui mais il lui était extrêmement redevable.

- Alors désolé de ne pas te croire quand tu me parles « d’impasse ». Es-tu sur que ce n’est pas toi qui te les créés toute seule ces impasses ? Si tu lui laissais sa chance, tu verrais qu’il est bien plus avenant que ce que tu penses !

Sa main secoua nerveusement ses cheveux tandis qu’il claqua de plus bel sa langue contre son palet. Il ne s’excusait même pas de s’être emporté parce qu’il pensait ce qu’il déclarait et il était fatigué, il n’avait plus envie de se prendre la tête à présent.

- Je crois qu’on va arrêter là et qu’on va chacun rentrer. Je ne veux pas m’énerver, je ne veux pas débattre sur le sujet puisque de toute façon, tu as pris ta décision donc maintenant écoute, si tu préfères te débrouiller seul. Fait le. Tu ne veux plus rien attendre de personne, soit, va t’en et ensuite tu m’expliqueras plus tard pourquoi j’ai perdu mon temps à te conseiller.

Non, il ne cautionnait pas non plus le fait qu’elle s’en aille de cette façon, prétextant que c’était mieux ainsi. Il cautionnait encore moins sa vision des choses et ce qu’elle sous-entendait sur son meilleur ami. Il n’était pas le modèle parfait cependant lui savait que Ryû se serait démené pour l’aider si Yun Hua lui en avait donné l’opportunité. C’est tout.  




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Ce message a été posté Mer 28 Oct - 16:44

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Certes, je devrais peut-être songer un jour à cesser de mettre systématiquement des barrières entre moi et les gens qui ont le malheur de croiser ma route, parce que jusqu’ici, j’ai plutôt la sensation que cela me dessert plus qu’autre chose. A croire que cette stratégie pour me préserver ne fonctionne plus très bien une fois que je me trouve dans une situation où je ne suis pas la seule impliquée. Le fait est que j’ai toujours été trop habituée à ne pouvoir compter que sur moi-même et les rares fois où j’avais un peu d’espoir envers les personnes aux alentours, j’ai fini par me prendre un mur de plein fouet. A force d’enchaîner les déceptions plus terribles les unes que les autres, j’en ai déduit que c’était beaucoup plus simple au final si je me refermais sur moi-même et que je dissimulais mes faiblesses autant que possible. Seulement, il semblerait que ces derniers temps, on ait envie de s’acharner pour frapper sur ma carapace et mon vis-à-vis a beau affirmer qu’il adopte souvent une démarche similaire à la mienne, je doute qu’il soit réellement en mesure de saisir mon état d’esprit. Je sais bien que ce n’est pas en repoussant les individus sans cesse qu’ils arriveront à me comprendre un jour, mais ce n’est pas non plus ce que j’attends d’eux. C’en est même à se demander pourquoi j’ai fini par vouloir informer Ryû de la situation ou même lui demander conseil à lui.

Non parce qu’en vérité, je commence sérieusement à me lasser du fait de me faire réprimander sans arrêt. De nouveau, je me prends le reproche que non, je n’ai pas fait le moindre effort concernant Ryû, que je ne pense qu’à moi et tout ce qui va de paire. Pourquoi personne ne peut s’efforcer de voir ne serait-ce qu’une seconde combien ça m’a arraché la gueule d’aller le trouver après avoir couru sous la pluie pour lui avouer la vérité ? Cela ne doit décidément bien compter à leurs yeux, sans doute considèrent-ils cela comme normal et aisé de leur point de vue, mais honnêtement, si c’est pour en arriver, je ne me serais finalement pas donnée cette peine. En plus, cela aurait au moins épargné à Ryû de devoir expliquer la situation à ses parents. Un sourire narquois m’échappe quand je l’entends mentionner la possibilité de loger chez Ryû. Il est sérieux quand il dit ça ? Il pense sérieusement que cohabiter sous le même toit est franchement envisageable ? Ce n’est tout simplement pas faisable, quand bien même je mettrais ma mauvaise volonté de côté, et quand bien même, par un miracle inexpliqué, Ryû aurait accepté dans un élan de charité sans m’incendier, il y aurait un hic inévitable dans cette histoire. Je rappelle pour information qu’il est marié désormais et que sa charmante femme loge juste à côté, alors non, je ne crois pas qu’élire domicile chez lui aurait été une solution judicieuse. Mais comme je ne suis de toute évidence qu’une pauvre gamine qui rate tout ce qu’elle entreprend, je crois que mon avis sur la chose n’a pas grande importance.

Si je n’étais pas si affaiblie et dépitée, je crois que je me serais sincèrement esclaffée de rire à la mention du « rôle » qu’est supposé jouer Ryû. Heureusement qu’il n’y a pas une loi érigée sur les devoirs du père d’un enfant à naître, je pense que mon père se serait retrouvé en prison pour y avoir considérablement manqué sinon. Non je ne sais pas ce qu’est censé faire un futur père dans de telles conditions, je dois bien le reconnaître, mais aux dernières nouvelles, il n’y a pas de règle universelle affirmée qui spécifie qu’il doive rester avec moi quoiqu’il arrive. Et malgré le discours émouvant selon lequel le brun lui serait venu en aide au moment où il en avait besoin, cela ne me fait ni chaud ni froid. Il a de la chance qu’il ait été là pour lui, et après ? Cela n’a pas été mon cas et je crois que je dois avoir un virus qui incite les gens à ne pas vouloir me tendre la main. Tout ça pour en venir à la conclusion que finalement je ferais peut-être bien de partir, encore une fois, ça me blaserait presque de voir le même schéma se reproduire. C’est donc en soupirant que je me lève promptement, mon sac à la main, regardant une dernière fois Haru avec tristesse avant de reporter mon attention sur le père de ce dernier.

« Comme ça on aura été deux à perdre notre temps. J’pensais que vous pourriez vraiment m’aider, mais au final vous êtes comme les autres, vous jugez et vous condamnez sans chercher à comprendre, lâchai-je sur un ton glacial, n’ayant pas les ressources nécessaires pour hausser le ton, mais c’est pas grave, croyez ce que vous voulez, je pense que c’est bien plus commode de me voir comme une pétasse égoïste qui ne comprend rien à rien, alors allez-y. C’est pas comme si ça m’importait. »

Sur ces mots, je tourne les talons, ne trouvant plus d’intérêt à essayer de relancer le dialogue, je suis fatiguée de devoir essayer de me justifier à chaque fois que je prends une décision que personne n’approuve. S’ils veulent me voir comme telle, libre à eux, cela ne peut que m’encourager à penser que rentrer chez moi est la meilleure solution. Néanmoins, une fois à l’extérieur du parc, je suis obligée de m’arrêter un instant, soudain prise d’un mal de tête inattendu. Génial. Secouant la tête pour me reprendre, je tente de faire abstraction de la migraine, que j’espère être passagère, en me dirigeant vers l’université pour regagner mon dortoir. Au programme, se morfondre au fond de la couette, encore.
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