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 Getcha getcha ya ya da da • |

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 20:53

Yeo Jin & Roy


Getcha getcha ya ya da da
Sortir, ça ne lui ferait pas de mal. Bien au contraire, il avait plus que besoin de souffler, de se détendre et de penser un peu à lui parfois. C’était la raison pour laquelle ce soir-là Roy avait choisi de laisser Haru chez son grand frère sans se tracasser davantage. Il était fatigué et son aîné l’avait aussitôt remarqué, lui déclarant de se reposer. Hors ce n’était pas vraiment de la fatigue physique mais plus de l’épuisement moral. Il avait besoin de décompresser, rien de plus. Son fils l’avait réellement inquiété aujourd’hui. Selon sa maîtresse, il s’était à nouveau battu avec ses camarades mais ça aurait été plus grave cette fois-ci. Ils avaient eu du mal à calmer l’enfant. Le jeune homme avait durement essayé de dialoguer avec ce dernier, de le comprendre et de le gronder également néanmoins Haru s’était braqué. Il ne lui avait pas parlé, il l’avait complètement ignoré, essayant de faire sa petite loi déjà à son âge. Et ne le supportant plus, Roy avait décidé d’arrêter d’être gentil. Il avait besoin de réfléchir, de s’aérer l’esprit et c’était la raison pour laquelle il ne comptait pas garder son fils ce soir-là. S’il n’en montrait rien, la réaction de celui-ci l’affectait sérieusement, il aurait tellement voulu savoir ce qui se passait dans la tête de son enfant ces derniers temps. Pour qu’il n’arrive plus à gérer comme avant c’était qu’en effet, il y avait un problème. Là, le jeune homme n’en pouvait clairement plus et quelque part, il était rancunier envers Haru qui lui en faisait voir de toutes les couleurs alors que lui tentait de faire de son mieux pour qu’il soit heureux. Peut-être que le bonhomme refuser de se confier à son géniteur mais pas à d’autres personnes. Il adorait son oncle alors peut-être qu’avec lui, ça se passerait mieux...

Ne souhaitant plus songer à tout ça, le professeur avait quitté son appartement en après le dîner afin de se détendre et donc, sortir. Seul ? Oui, seul. Il avait réellement envie d’être tranquille, sans amis à ses côtés pour piailler ou pour le questionner sur sa vie de tous les jours. Il aurait pu proposer à son meilleur ami cependant ce dernier avait ses propres soucis, il était en plus hors de question qu’il touche ne serait-ce qu’à une seule goutte d’alcool et Roy ne voulait pas le tracasser non plus. Ryû et lui se connaissaient depuis des années maintenant et assurément que s’il le voyait en cet instant, il saurait lire entre les lignes puis voir que quelque chose n’allait pas chez son camarade. Principalement aujourd’hui. Lui n’avait nullement peur de la solitude, pas même des jugements et puis, c’était également ainsi qu’on faisait des rencontres. Le garçon s’était aventuré dans le premier bar qui lui avait paru bien et avec pas mal d’ambiance à l’intérieur. La musique résonnait dans toute la salle, des gens dansaient au milieu d’une petite piste, d’autres se dandinaient à leur table alors que certains en plus d’être ivres, riaient pour tout et n’importe quoi. On aurait du mal à imaginer ce professeur dans ce genre d’endroit et pourtant, de temps à autre, ça ne les dérangeait pas. Les bars avec de l’ambiance comme cela, Roy aimait bien. Les discothèques par contre, c’était différent. Ca n’avait plus la même valeur que ce que c’était dans sa « jeunesse ».

Ensuite, il avait pris place au comptoir, ne se gênant pas pour commander son cocktail préféré avant d’envoyer quand même un message à son aîné afin de savoir si tout allait bien. Sa soirée débuta réellement à partir de là. Une demoiselle s’était installée à côté de lui et sans trop savoir comment tout ceci était arrivé, ils avaient commencé à discuter.

- Allez-y, prenez ce que vous voulez,
Déclara-t-il alors dans un léger rire, C’est moi qui invite.

Son intention n’était même pas de la draguer mais lorsqu’il pensait à des rencontres quelques temps plus tôt, c’était exactement ce qu’il se passait en cet instant. Et si Roy était bien seul, passer une bonne soirée avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas était tout aussi bien. On ne viendrait pas le questionner sur sa vie privée, sur les problèmes qu’il pouvait avoir et ils pourraient rire et plaisanter ensemble sur divers sujets sans obligatoirement se prendre la tête. Voilà pourquoi il appréciait ce genre de soirée, il aimait rencontrer du monde et pour la suite, le proverbe « qui vivra verra » lui plaisait bien.

- Vous venez souvent ici ?








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Ce message a été posté Jeu 24 Sep - 21:29
Getcha getcha ya ya da da


 
feat : Roy & Yeo Jin

Je reste là, pensive, les yeux rivés sur le petit écran face à moi, le doigt tremblant, ne pouvant me résigner à appuyer sur le bouton « supprimer ». Cela fait déjà quelques heures que je me torture l’esprit, que je martyrise mon âme en regardant les derniers fragments de souvenir que j’ai conservé . . . pour le moment. J’ai beau me dire que c’est pour la bonne cause, qu’il est temps de tirer un trait définitif là-dessus, je n’y parviens pas, ou en tout cas, pas encore. Je sais pourtant que l’heure est venue de passer à autre chose, qu’il est temps de sortir du gouffre dans lequel j’ai été plongée pendant une trop grande période. La vie a repris son long fleuve tranquille depuis bien longtemps, il est donc temps de suivre le même chemin. Inspirant difficilement, fermant les yeux au point d’en avoir mal et sentant la tension me prendre par la gorge, je finis par appuyer sur le bouton « supprimer ». Ça y est, je l’ai fait. Je n’arrive pas à y croire. Il y a quelques temps, je n’aurai jamais eu le courage d’accomplir un tel acte et pourtant aujourd’hui, je l'ai fait. Je ne sais pas si, à l’instant même, je me sens soulagée, allégée, heureuse ou si au contraire, je me sens nostalgique, attristée, consternée. Je ne peux réellement décrire ce que je ressens dans l’ici et maintenant, mais je sais que je viens de mettre fin à toute une histoire, une histoire qui m’a pourtant marqué par bien des façons. Quelque part, je crois que je me sens fière d’avoir enfin pu agir de la sorte. Je peux enfin me reprendre en main ! Un sourire finit par s’afficher sur mon visage, ça fait réellement du bien de ne plus se sentir prisonnière de quelqu’un, de l’emprise qu’une personne pouvait avoir sur soi.
Je prends une dernière grande et longue inspiration avant de tourner les talons, « Fighting ! » me dis-je à moi-même. Ce soir, c’est décidé, je vais me lâcher et fêter dignement ma réussite. Je le mérite bien après toute cette aventure et cette activité cognitive.

Après quelques heures à tergiverser sur la tenue que je souhaite porter pour ce soir, à appeler quelques amies potentiellement disponibles pour m’accompagner, je finis par prendre mes clés de voiture pour me rendre sur le lieu désiré, heureuse de pouvoir m’évader quelques instants. J’espère qu’aujourd’hui il y aura quelques personnes dans le bar, non pas qu’il soit en général vide, mais je ne le connais juste pas. Aujourd’hui je me suis laissée tenter par un nouveau bar, recommandé par quelques-unes de mes amies, à voir ce qu’il peut donner maintenant. De toute manière, je leur fais confiance, elles sont plus douées que moi lorsque cela concerne les soirées car personnellement, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Bien sûr, je suis le mouvement, faisant mine d’apprécier cette ambiance si particulière. Il ne faut pas croire que je n’aime pas, voir déteste, les bars ou autres ambiances de ce type, c’est juste qu’en général j’ai quelques mauvaises expériences chaque fois que je me trouve en des lieux obscurs tels que les bars. En dehors de ce fait, je trouve cela plutôt agréable, surtout lorsque l’envie de prendre du bon temps me prend. Bref. Pour en revenir au contexte, j’arrive rapidement devant le bar, retrouvant tout aussi vite mes amies qui m’attendent déjà devant l’entrée. Elles semblent déjà toutes émoustillées d’être ici et semblent avoir déjà repéré leurs prochaines proies. C’est pathétique, mais autant ne rien dire et juste entrer à l’intérieur du bar. Comme à mes habitudes, je repère directement le comptoir, laissant mes amies à leurs propres préoccupations et me centrant sur les miennes. Rapidement, je finis par rejoindre un visage qui ne m’est guère inconnu. Ne serait-ce pas  là le professeur plutôt, voire très, charmant que j’ai pu apercevoir sur le terrain l’autre fois ? Je ne suis pas certaine que cela soit réellement lui, mais autant engager la conversation, je n’y perds rien.  « Oh comme c’est sympathique de votre part. Charmant et gentleman, je suis tombée sur la perle rare ce soir » dis-je avec un petit sourire au coin. Je ne lui laisse pas la chance de changer d’avis et me permets de prendre immédiatement la même chose que lui. Non, ce n’est pas du tout une manière de draguer, il ne faut pas se méprendre, c’est juste un moyen, quelconque, de passer une bonne soirée avec un homme qui semble fort agréable, et donc d’avoir une simple discussion, des plus basiques. « Non je ne viens pas souvent ici, à vrai dire, je découvre tout juste, mais si j’ai l’opportunité de croiser d’autres hommes comme vous, je pense que je vais rapidement me familiariser avec ce bar ! Et vous, vous êtes un habitué de ce bar ? ».  Je sais pertinemment que je ne devrai pas me lancer sur un tel chemin, que je devrai éviter toute intrusion d’homme dans ma vie pour le moment, que celle-ci soit brève ou longue, que je viens tout juste de me remettre d’une pénible rupture, mais une conversation  n’engage rien du tout, c’est juste histoire de faire passer le temps, de me détendre un peu, rien de plus, rien de moins. « Vous êtes célibataire ? ». Je pose juste la question pour savoir à quel genre d’homme j’ai à faire car soit il est en couple et il le dit, soit il est en couple et va mentir, soit il est réellement célibataire. La méfiance est de rigueur, quand même. « Ne vous méprenez pas sur mes intentions, c’est juste que je n’ai pas forcément envie de finir à l’hôpital, avec la moitié de mes cheveux, tout ça parce que j’ai discuté avec un homme ! ».


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Ce message a été posté Mar 29 Sep - 14:14

Yeo Jin & Roy


Getcha getcha ya ya da da
Charmant et gentleman ? C’était bien la première fois qu’une demoiselle ne se gênait pas à lui faire de telle compliment. En guise de réponse, Roy s’était contenté de lui sourire, un brin amusé. Il était normal que ça soit à l’homme d’inviter une femme à boire un verre. Il ne s’agissait même pas d’une technique de drague mais plus un moyen de rencontrer des personnes et de ne pas passer une soirée tout seul. Cela ne le dérangerait pas cependant ça faisait du bien de ne pas avoir à détailler toute sa vie à la personne auprès de nous, de ne pas avoir à parler de ce qui arrivait dans le privé ni d’être jugé pour cela. Il n’avait qu’à se détendre, ni plus ni moins. Et cette jeune femme paraissait être de bonne compagnie alors ce n’était pas lui qui allait fuir n’est-ce pas ?

Il n’était pas un habitué de ce bar. Il n’était pas un habitué des bars en général mais de temps à autre cela ne faisait de mal à personne. Ce n’était pas parce qu’il était professeur qu’il n’aimait pas s’amuser, qu’il n’avait pas des moments où il avait envie de profiter. Sa jeunesse avait été quelque peu bâclée. Roy ne s’en plaignait pas, il avait lui-même choisi cette vie là et ne la changerait pour rien au monde. Malgré tout, il aimait son fils, il l’adorait plus que tout cependant en cet instant, il avait besoin de s’aérer l’esprit, d’être égoïste et de ne pas penser à Haru qui dormait chez sa soeur.

Portant son verre à ses lèvres, le jeune homme ne put se retenir de rire lorsque sa vis-à-vis justifia ses propres mots et il avait réellement trouvé ça drôle. C’était vrai que ce genre de question pouvait être pris à double sens, qu’on pouvait croire à une éventuelle avance néanmoins cela venant d’une femme aurait surpris l’enseignant. Il s’agissait encore d’un stéréotype car on voyait rarement les filles se comporter de la sorte toutefois il ne niait pas que certaines ne s’en gênaient pas. Hors, lorsqu’il avait aperçu cette demoiselle, elle ne lui avait pas donné cette impression là et c’était la raison pour laquelle, il ne s’était pas formalisé de la question et quelque part il comprenait même sa justification. Mais, ça l’avait amusé malgré tout.

- Je n’ai pas vraiment envie que vous finissiez à l’hôpital non plus, Rétorqua-t-il dans un sourire.

Surtout que la clinique, il s’en passerait bien pendant quelques temps. Il n’avait fait que ça ces derniers jours, à peine sortait-il des cours qu’il s’en allait rendre visite à son meilleur ami.

- Et je suis célibataire, oui. Mais cela ne me pose pas de problème.

Cinq ans que Roy n’avait pas eu de relation sérieuse et si ça lui manquait, lui n’en avait pas l’impression. Il avait son fils, rien d’autre n’importait plus que cela. Il se refusait de toute manière de lui faire rencontrer quelqu’un qu’il risquait de voir partir le mois plus tard. Le professeur ne disait pas qu’il resterait seul toute sa vie cependant il attendait simplement de tomber sur la bonne personne. Celle avec qui il comptait finir sa vie, se marier et pourquoi pas, peut-être même avoir d’autres enfants.

- Et vous ? Parce que cette fois-ci, c’est moi qui n’ait pas envie de me faire frapper par un probable petit ami car j’ai pris un verre avec sa copine.

Certes, il savait se défendre mais éviter les conflits étaient quand même mieux. Le sourire aux lèvres, toujours amusé, le jeune homme se plongea dans un léger silence afin de prendre quelques gorgées de sa boisson qui était soit dit en passant, délicieuse.

- Sinon, c’est également la première fois que je viens ici. J’avais envie de sortir puis j’ai trouvé ce bar, il me semblait bien. Je dois dire que je ne regrette pas mon choix.

Et ça alors ? Ce n’était pas de la drague Monsieur Kasahara ? Fin et subtile. S’il savait... Probablement qu’il ne se serait jamais aventuré sur un tel terrain.








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Ce message a été posté Mer 30 Sep - 21:22
Getcha getcha ya ya da da


 
feat : Roy & Yeo Jin

D’ordinaire, je ne suis pas une femme aguicheuse qui va se permettre d’entamer la conversation avec un parfait inconnu, mais il y a des situations, des environnements qui poussent chaque individu à ne plus se conformer aux valeurs habituelles et à modifier tel ou tel comportement. Et c’est ce qui semble se passer ce soir, en présence de cet inconnu, un inconnu qui ne l’est, au fond, pas réellement. A vrai dire, si mes souvenirs sont bons, je l’ai déjà aperçu, courant sur le terrain de mon école, entrainant quelques pauvres étudiants essoufflés. Bien sûr, je ne peux pas me permettre d’affirmer que cela soit lui, mes souvenirs me faisant peut-être faux bonds ou peut-être n’est-ce là qu’un sosie de cet homme ? En tout cas, son visage ne m’est pas totalement inconnu, mais je n’ose l’interroger sur cette incertitude. Je ne souhaite pas mettre en péril ce début de soirée qui semble si bien commencer. Et puis, étrangement, je pressens une soirée riche en émotion, mais peut-être n’est-ce là qu’une projection de mes attentes, de mes convoitises.

J’esquisse un petit sourire, m’imaginant avec quelques cheveux en moins. Fort heureusement, je n’ai jamais été face à une telle situation si périlleuse, mais j’ai pu de nombreuses fois assister à une querelle entre femmes tout ça parce que l’une avait osé discuter avec son petit ami, qui prenait, de son côté, un malin plaisir à observer la scène de ménage. C’est impressionnant de voir à quel point une femme peut déployer autant de force cachée en quelques secondes seulement. Les femmes sont bien plus dangereuses que ce que l’on peut imaginer, elles se cachent, incarnent la pureté, la douceur, mais lorsqu’arrive le moment de guerre, de prendre les armes, elles ne laissent rien sur leur passage, telles des déesses assoiffées de vengeance. Donc autant dire que je me méfie. Je préfère même me heurter à un homme qu’à une femme, même si la force physique n’est pas la même, mais au moins, je risque, peut-être, de me faire moins mal. De toute manière, un homme va être plus violent avec un homme et une femme va être plus agressive avec une femme, c’est normal. Bref. Je suis donc rassurée d’entendre que cet homme à mes côtés n’a pas non plus envie que je finisse à l’hôpital, « oh alors nous sommes deux à ne pas vouloir d’un tel dénouement, c’est rassurant » dis-je avec un sourire charmeur. Et en plus, pour me satisfaire pleinement, cet homme est célibataire. Quelle coïncidence ! Bien sûr, je ne jubile pas du tout au fond de moi. Je ne suis pas venue ici dans le but de mettre mes atouts sur le tapis ou encore pour faire de nouvelles rencontres, je suis venue ici juste dans le but de m’amuser et discuter avec un homme charmant peut faire partie d’un potentiel divertissement.

Buvant quelques gorgées du verre se trouvant devant moi, j’avale la dernière goutte de travers en entendant sa question. « Est-ce que je suis célibataire ? Hum . . . ». Je fais mine de réfléchir, mais à vrai dire, je sais pertinemment la réponse à cette question. Cela fait déjà quelques temps que j’ai rompu avec mon seul et unique petit ami. Le simple fait d’y penser me donne des sueurs froides. « Et bien, à dire vrai, je viens tout juste de laisser mon prince charmant devant l’autel ! » dis-je avec les yeux pétillants, l’air taquin. « Non, je plaisante bien sûr ! Ô grand jamais je ne me serai retrouvée dans un tel lieu, à boire un verre en charmante compagnie ! Je suis aussi célibataire que vous ». Et pour les détails, on s’en passera. Il n’a donc rien à craindre avec moi, il ne court aucun risque, enfin . . . à priori. De toute manière, je ne vois pas qui pourrait débarquer dans un tel lieu, accourant vers moi, tout en proclamant être mon petit ami. Je suis une femme volant de ses propres ailes.

« Vous ne regrettez pas d’être venu parce que je vous tiens compagnie ou parce que vous vous retrouvez devant une femme sublime ? ». Je suis pathétique. Je trouve cette phrase totalement dépassée, mais qu’importe, je dois assumer ma bêtise. « Sinon je m’appelle Yeo Jin, ravie de vous rencontrer . . . et je pense que nous pouvons laisser de côté la politesse et se tutoyer, si cela vous convient ? Je ne veux pas vous importuner. »


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Ce message a été posté Ven 2 Oct - 13:25

Yeo Jin & Roy


Getcha getcha ya ya da da
La soirée promettait d’être riche en émotion au vue de comment tout ceci était partie. Roy n’en montrait rien, continuant de feinter l’innocence alors qu’il fallait arrêter de se voiler la face et admettre qu’en réalité, flirter avec une si jolie demoiselle ne lui déplairait pas. Les hommes, tous les mêmes n’est-ce pas ? Certes, ce n’était pas son intention première cependant où était le mal de vouloir, pourquoi pas, un peu plus. Quitte à passer une bonne soirée, autant qu’elle le soit pleinement non ? Il était inutile de faire comme s’il n’y avait rien alors qu’au bout du compte, est-ce qu’on demandait réellement à une personne qu’on venait tout juste de rencontrer si elle était célibataire ? Si on n’espérait rien, qu’on n’avait rien à se reprocher non plus, on ne posait pas ce genre de question. Cela signifiait que s’il y avait une possibilité ne serait-ce qu’infime d’aller plus loin, il ne serait pas contre. Peut-être qu’elle non plus d’ailleurs, au vue des paroles qu’elle lui adressait.

Elle était donc aussi célibataire que lui et le professeur n’avait pu s’en empêcher qu’il avait rigolé à sa remarque. Ah cet abruti, s’il savait. La jeune femme avait d’ailleurs précisé à nouveau le « charmante compagnie » c’est qu’elle essayait de flatter réellement son estime, ce qui semblait marcher puisque Roy n’avait pu qu’en sourire. Si on les observait, on aurait eu l’impression de voir une scène atypique de drague dans les séries américaine. On ne cesse de se complimenter, on s’offre des verres, on danse pour finalement conclure la soirée chez l’un ou chez l’autre. Ils n’en étaient pas encore là heureusement néanmoins en les contemplant, on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait là de deux inconnus qui cherchaient simplement à discuter. Si Roy pensait être venu dans ce bar uniquement pour se vider la tête, ce n’était inconsciemment qu’un prétexte parce que seul, cela n’aurait pas fonctionné, surtout s’il n’avait pas l’intention de boire comme son meilleur ami le faisait souvent. Au fond, il espérait assurément croiser à son tour une charmante compagnie qui pourrait occuper sa soirée et lui permettre de se changer les idées. Celle-ci s’était présenté plus vite qu’il n’aurait pu le prévoir.

Se tutoyer, le jeune homme avait été d’accord avec ça, si bien qu’il avait aussitôt déclaré qu’elle avait raison avant de porter son verre à ses lèvres.

- Enchanté Yeo Jin alors. Moi c’est Roy. Et pour te répondre, on a qu’à dire que c’est un peu les deux. Je serais difficile si en plus d’avoir quelqu’un avec qui passer une bonne soirée, je ne serais pas satisfait d’être avec une jolie fille.

On n’allait pas se mentir, elle était loin d’être désagréable à regarder, au contraire.

- J’espère juste que votre prince charmant ne risque pas de revenir vous chercher, ça serait dommage.

Non mais celui-là alors, décidément, il n’en manquait pas une pour jouer au bon garçon, au petit dragueur subtile bien que son petit jeu, tout le monde l’avait compris maintenant. Roy répondrait avec assurance que c’était justement le fait qu’il ne soit pas si « subtile » que cela qui créait tout le charme de ce genre de discussion. Le sourire aux lèvres, l’enseignant détourna son attention vers ses gens qui dansaient sur la piste sous la forte musique retentissant dans le bar entier. Il n’avait jamais été un grand danseur, pas même attiré par ce genre de choses néanmoins à quoi bon venir ici si ce n’était pas pour en profiter ?

- Et danser, ça vous tente ?

Au moins, il n’avouait pas clairement qu’il l’invitait à danser, il analysait simplement ce que souhaitait sa vis-à-vis. Ensuite, il n’était plus que question d’improvisation non ? La soirée pouvait très bien se clôturer autour d’un verre tout comme elle pouvait se prolonger sur une piste de danse, voir plus encore.




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Ce message a été posté Sam 3 Oct - 22:22
Getcha getcha ya ya da da


 
feat : Roy & Yeo Jin

A cet instant précis, je dois avouer que j’ai quelques difficultés à me reconnaître. J’ai le sentiment d’être à l’aise, de parler librement, de laisser libre-court à mes comportements, sans jamais les contrôler, de ne pas faire attention à l’image que je risque de donner en agissant de la sorte. C’est particulièrement étrange mais pas déplaisant. C’est la première fois que j’ai envie de discuter avec un homme, autour d’un verre, de laisser ma langue se déployer sans aucune barrière, d’être attrayante aux yeux d’un homme qui semble plus mature que moi. A dire vrai, j’ai surtout envie de séduire et d’être séduite. J’ai envie de passer une soirée sous les meilleurs hospices, de profiter de ces quelques moments. Etrangement, je me sens redevenir femme, je sais que je peux de nouveau plaire, être vue comme une femme charmante. Bien sûr, je ne saisis pas là l’occasion de m’auto-complimenter, mais depuis ma rupture avec Li Shen, j’ai du mal à me retrouver en tant que femme, j’ai du mal à désirer de nouveau, à vouloir désirer. J’avais l’impression, ces derniers jours, de n’être qu’un pauvre détritus attendant simplement son heure. Mais fort heureusement, aujourd’hui est un autre jour, et j’irai même jusqu’à dire que ce soir est un soir particulier. Je revis. Je suis de nouveau une femme affamée. Et affamée dans tous les sens du terme.

Je ne sais pas si je peux le dire ainsi, mais je pense qu’une sorte de jeu de séduction a fini par s’établir entre cet inconnu et moi. Notre conversation, qui était jusque-là si banale, semble prendre une tournure totalement différente. Après s’être donné respectivement nos situations amoureuses, voilà que je me permets maintenant de le tutoyer et en plus, de faire un pas vers lui en lui demandant son prénom. N’est-ce pas là le début de quelque chose ? J’ai peur de me tromper, mais en même temps, je n’ai pas le moindre doute quant à l’issu de cette soirée. Je répète la sonorité de son prénom dans ma tête. Roy . . . quel joli prénom ! Je ne connaissais encore personne portant un prénom aussi original et plaisant. Bien sûr, je me doute bien que si j’apprécie autant ce prénom c’est uniquement parce que lui-même est plaisant. Quoique, s’il s’était appelé Marc-Antoine, les choses auraient été certainement différentes. Je souris un peu niaisement face à son compliment. Serait-ce moi la « jolie fille » dont il parle ? En même temps, je ne lui ai pas réellement laissé le choix de dire autre chose et il n’allait sûrement pas dénigrer mon physique après que je lui ai moi-même fait un compliment. Qu’est-ce que je disais, un vrai gentleman. « C’est que tu as là un très beau prénom et j’espère que tu ne dis pas cela à toutes les filles qui s’assoient à tes côtés, j’en serai vexée si c’était le cas » dis-je en le charriant.

Concernant mon soi-disant prince charmant, il n’a franchement aucune crainte à se faire. A l’heure actuelle, il n’y a aucun prince charmant qui galope jusqu’à moi sur un quelconque cheval blanc. Cela aurait été agréable mais malheureusement, à mon âge et dans la vie réelle, les relations sont bien plus compliquées qu’elles n’y paraissent. « Mon prince charmant risque de ne pas venir avant belle lurette, alors tu peux en profiter, et oublie donc les formalités, tutoies moi, je me sentirai plus à l’aise » dis-je en faisant un grand sourire pour essayer de le dissuader de me vouvoyer. Ça me donne l’impression d’être clairement plus jeune que lui, c’est assez embarrassant. « Et si tu es un bon danseur, je ne peux pas refuser une telle proposition ». Il est vrai que depuis le début, j’observais ces jeunes innocents se dandinaient sur la piste de danse, me donnant l’envie d’y goûter aussi. En plus de cela, c’est une occasion d’avoir peut être un rapprochement. Je ne suis absolument pas une tigresse qui part à la chasse, je ne suis vraiment pas comme ça, je le jure. Je me lève donc de ma chaise, tends ma main vers Roy et l’amène sur la piste de danse. Très vite, je tente d’accorder mes pas avec le rythme et prends Roy par la main, tout en le poussant à danser et suivre le rythme. Je me sens totalement possédée par la musique et sans même me rendre compte, je finis par dangereusement, très dangereusement me rapprocher de Roy, jusqu’à sentir son souffle sur ma peau.

Je sens mon corps tressaillir sous l’emprise d’une nouvelle sensation . . . mon pouls s’accélérant de plus en plus . . . ma gorge se nouant . . . une sensation de soif . . . un besoin incontrôlable . . . une atmosphère pesante . . . . la tête qui tourne . . . le corps ne me répondant plus et . . . ainsi le loup dévora le pauvre mouton, sans même lui laisser une chance de survie . . . et ainsi mes lèvres se dirigèrent vers celles de Roy, sans même que je n’en ai conscience.

Ainsi la pulsion me dévora . . .

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Ce message a été posté Dim 4 Oct - 20:01

Yeo Jin & Roy


Getcha getcha ya ya da da
Oh non Roy n’était pas du tout le genre à déclarer de telles paroles à toutes les femmes, bien loin d’être un dragueur dans l’âme et il ne s’était pas gêné de le dire à sa vis-à-vis d’un ton amusé. Il pensait sincèrement ses paroles et il n’allait pas se voiler la face non plus, s’il voulait ne serait-ce qu’un petit plus, il fallait tenter de flirter à sa manière. Tous deux avaient compris le but du jeu, se charmant sous l’ombre de sous-entendu et c’était ce qui rendait assurément la situation plus agréable. La subtilité était tellement mieux que tout le reste et si le professeur se plaisait à croire être tout à fait innocent, lui-même savait qu’il était loin de l’être et qu’il ne dirait pas non à finir sa soirée ailleurs qu’assis derrière un bar. Pourquoi l’inviter à danser si ses intentions étaient des plus saines ? Ils auraient pu rester là, près de ce comptoir, à se raconter diverses anecdotes puis en rire tout en se charriant. Sauf que Roy n’avait pas envie de tout ça. Il était venu ici afin de se changer les idées, de penser à autre chose et croiser une charmante compagnie faisait également partie de ses désirs. S’il n’avait pas eu de véritables relations depuis longtemps, il n’en restait pas moins un homme et se détendre dans les bras d’une autre personne pouvait tellement faire du bien. On ne songeait à rien d’autre qu’à cet instant de plaisir, on se laissait divaguer par les sensations et en cette soirée, il en avait bien besoin. Ce n’était pas grave si Yeo Jin ne voyait pas les choses de la même façon que lui, qu’elle n’était pas tentée par cela, il n’avait nullement l’intention de la forcer d’ailleurs seulement il n’allait pas se mentir, elle était vraiment mignonne et elle l’intriguait plus que de raison. Puis, quelque part, il avait bon espoir. Souriant, il s’excusa pour le tutoiement avant de rire doucement.

- Je ne suis pas un excellent danseur, Avait répondu le garçon, amusé.

Au contraire même. Il était un piètre danseur. S’il était doué en sport en règle général, la danse n’était pas son domaine de prédilection. Loin de là. Enfin, cela ne l’empêcherait pas d’aller se trémousser sur une piste pour s’amuser. On ne lui demandait pas de concevoir une chorégraphie ou des faire des entrechats mais juste de profiter pleinement d’une soirée avec une jolie fille. Quel homme refuserait un tel traitement ? Il serait stupide de ne pas se laisser aller. Il l’avait suivi, cette esquisse toujours traçant ses lèvres tandis qu’il avait commencé à bouger timidement, non pas sans jeter des coups d’oeil autour de lui. Tout le monde semblait transporter par la musique qui résonnait dans le bar tout entier et s’il avait été gêné au début, très vite Roy avait fini par se décontracter, se mouvant à la même cadence que la chanson qui passait.

Ses pas le menèrent à sa compagne de soirée, se rapprochant un peu plus au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient tandis que machinalement, ses mains se posèrent sur ses hanches, sans jamais s’arrêter de danser. Leurs visages étaient proches l’un de l’autre, son souffle allant chatouiller sa peau tandis que la mélodie, la danse aussi, se fit bien plus sensuel. Ses phalanges grimpèrent jusqu’à son dos, la caressant charnellement, ses paupières se closant face à tout ce bien être qui s’accentuait dans son corps mais aussi ce désir qui l’accaparait de plus en plus. Il avait envie d’être encore plus proche d’elle, ne serait-ce qu’un tout petit peu et alors que ses doigts s’abandonnèrent dans la chevelure de la jeune femme, un frisson le parcourut tout entier à cette douce sensation qui touchait ses lèvres. C’était délicieusement sucré et tellement bon. Sans jamais retiré son emprise de ses cheveux, le garçon ne lui laissa pas le temps de se décaler qu’il répondit à ce baiser qui devenait de plus en plus avide. Plus rien d’autre ne semblait exister que cette échange qu’ils partageaient. Roy ne voulait pas se prendre la tête, pas ce soir, ni réfléchir au fait ce qu’il faisait était peut-être mal. Après tout, il ne connaissait même pas son âge mais en cet instant, il se fichait bien des détails. Il préférait rester là, profiter et continuer de l’embrasser. La chaleur sous sa peau ne cessait d’augmenter alors qu’à bout de souffle, il fut malgré tout contraint de se séparer, gardant une distance infime entre eux deux. La musique n’avait pas cessé non plus et d’un geste vif, le garçon l’avait obligé à se coller un peu plus à lui, dansant encore avant qu’il ne résiste plus à cette atroce tentation puis prenne possession à nouveau de ses lèvres qui l’attiraient plus que de raison. Etait-ce un pêché de désirer une personne et d’avoir toujours envie de plus ? Ses phalanges se déplaçaient sur le corps de la jeune femme, la choyant avec sensualité, son esprit commençant à défaillir de plus en plus.

- Tu veux continuer de danser ? Lui susurra-t-il à l’oreille, Ce serait peut-être mieux d’aller ailleurs...

On comprenait très bien le sous-entendu de cette phrase et dire qu’il n’en avait pas envie serait mentir. Hors, c’était la faute de cette fille. Elle lui faisait assurément plus d’effet que le garçon n’aurait pu le concevoir et il la désirait. Vraiment. Et il voulait simplement la désirer plus encore.





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Ce message a été posté Mer 7 Oct - 21:37
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feat : Roy & Yeo Jin

Si seulement j’avais pu prédire l’avenir, jamais, Ô grand jamais, je ne me serai lancée dans une telle aventure si dangereuse. J’aurai simplement bu ce verre, échangé quelques mots et je serai stout bonnement rentrée chez moi, sans personne pour m’accompagner sur le chemin. Mais malheureusement, je ne suis pas un médium et je ne prédis pas l’avenir. Alors comme une personne normale je ne résiste pas à certaines tentations à certaines pulsions, quitte à me brûler les ailes une seconde fois. La vie est trop courte pour être gaspillée. Pendant des années je n’ai eu aucun contact social, restant repliée sur moi-même, me morfondant dans un coin, ne jouissant d’aucune relation humaine, ne connaissant pas les joies de l’adolescence, n’ayant aucun attrait pour le plaisir charnel, et à présent que j’ai la chance de profiter de cette élixir de vie, je ne compte pas l’abandonner et la laisser passer. Qu’importe si cet homme est un dangereux psychopathe, assoiffé de sang innocent, qu’importe si je tombe de haut, aujourd’hui je ne veux simplement pas penser aux conséquences dramatiques de mes actes, je veux juste en profiter, avant qu’il ne soit trop tard. Je suis une femme, il est homme, il est plaisant, je semble lui plaire, alors autant me laisser aller à la séduction, ce doux poison.  Je hausse des épaules pour lui indiquer que cela n’a pas d’importance. Je ne sais pas danser non plus, mais après tout, nous ne sommes pas des danseurs professionnels, et puis, nous sommes tous les deux là pour nous amuser, l’idiotie a donc sa place parmi nous. De toute manière, concrètement, il n’y a pas besoin de savoir danser pour pouvoir danser, il suffit juste de suivre le rythme, de faire quelques petits pas en avant, et quelques petits pas en arrière et le tour est joué, rien de bien méchant. Enfin, en temps normal, c’est ce qu’une danse est censée engendrer, n’entrainant aucune forme d’ambigüité, mais de toute manière, il n’y a rien de normal depuis le début de cette soirée, alors une danse dite banale peut très rapidement se transformer en quelque chose de plus intense, de plus bouleversant.

Un léger frisson parcourt mon corps lorsque je sens les mains de Roy qui se posent sur moi. Cette proximité ne me déplait absolument pas, au contraire, j’ai envie d’être plus proche de lui, beaucoup plus proche, au point de supprimer toute distance entre lui et moi. Je sens mon sang bouillonner en moi et frapper de plein fouet mes tympans. J’ai l’impression de perdre tout sentiment de réalité sous ce regard si intense. Je sais que lui aussi désire tout autant que moi d’ôter cet infime espace qui nous sépare. Il y a quelque chose dans cette atmosphère qui nous électrifie, qui nous rend tel que nous sommes de nature, c’est-à-dire des Hommes avec des besoins. Ainsi donc  l’homme est bien un loup pour l’homme, dévoré par le vice, perdant toute vertu. Mais qu’importe, je n’ai pas honte de désirer cet homme, inconnu soit-il, d’être dévorée par l’envie irrésistible de l’embrasser, de sentir ses lèvres contre les miennes, de sentir ma libido être envahie par des sensations étranges et plaisantes. Ce n’est pas quelque chose qui m’arrive souvent, à vrai dire, c’est même la première fois que je suis autant attirée par un inconnu. Suis la seule à ressentir cette alchimie ? Ou est-ce que mon partenaire la ressent aussi ? Peut-être que cette alchimie ne durera que le temps d’une soirée, je n’en ai fichtrement aucune idée, je sais juste que je veux en profiter, et je ne me le répète pas plusieurs fois. Au moment où mes lèvres touchent les siennes, je sens mon corps entier jouir de cette sensation, comme s’il n’avait attendu que ce moment. Mes lèvres s’embrasent et demandent plus, toujours plus. Je sens mon corps qui se crispe et mon pouls prendre une allure terrifiante. Mon corps s’enflamme, laissant sur son passage quelques brûlures. Mes mains finissent par s’agripper un peu à lui, tandis que tout mon être profite de ce moment unique. Je suis assoiffée, asséchée et je manque cruellement d’air. J’ai du mal à me faire à l’idée de devoir me séparer de ses lèvres si onctueuses, mais lui comme moi, nous avons besoin de reprendre notre souffle.  Je suis toute émoustillée et j’avoue avoir du mal à reprendre une respiration normale. Ce baiser m’a totalement chamboulé et je ne sais pour quelle raison cet homme me fait autant d’effet. Je n’ai même pas envie de m’excuser alors que je ne le connais ni d’Adam ni de Eve et que concrètement, il peut me prendre pour une fille facile, une aguicheuse, mais je jure n’avoir jamais été ainsi avec un autre homme. Pourtant, il n’y avait rien dans son verre d’alcool, en tout cas, rien de soupçonneux. C’est étrange, vraiment très étrange car j’ai l’impression d’être dans un monde totalement différent, serais-je devenue folle ?

A peine ais-je le temps de me remettre de ses émotions que Roy revient vers moi, prenant de nouveau mes lèvres entre les siennes, pour mon plus grand plaisir. Je sens que mon envie d’aller au-delà de ce baiser se fait de plus en plus présente et pressante. Je tressaille de plaisir en sentant ses phalanges parcourir mon corps tandis que mes mains, coquines, s’en vont loin de moi, se dirigeant vers le corps de Roy pour l’agripper fermement et pour presser encore plus ses lèvres contre les miennes. Vais-je pouvoir tenir jusqu’à la fin ? Je doute fortement. Je sais que malgré mon Surmoi très puissant, mon avidité est la gagnante de cette soirée. Je suis agréablement surprise lorsque Roy me propose d’aller ailleurs . . . Jackpot ! Ais-je presque envie de crier. Je tente toutefois de garder mon calme, tout en lui lançant un regard coquin. « Est-ce que je dois comprendre des sous-entendus dans ce que tu as dit ou est-ce que je me fais des illusions ? ». Je préfère demander, sait-on jamais, mais au moins, il l’aura compris, je ne souhaite pas en rester là. « Peut-être que chez toi ça sera mieux ? ». C’est que j’en deviens presque trop directe. « Pardon . . . je veux dire . . . on peut juste se déplacer plus loin si tu veux » dis-je en rougissant un peu sous le coup de la honte. Si j’avais été une souris, j’aurai immédiatement fui dans un petit trou, à l’abri des regards. « Ne crois pas que je suis ce . . . genre de fille ! C’est juste que . . . là . . . dans l’immédiat . . . . », Mais c’est qu’il fait plus chaud que je ne l’aurai imaginé ! Je ne peux tout simplement pas continuer ma phrase. Je me vois mal lui dire « c’est que tu es irrésistible, que tu me plais beaucoup trop à mon goût, et que oui j’avoue, je n’ai pas envie de m’arrêter à des baisers », ahahah, ah ? Merde . . . j’ai pensé à voix haute !

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Ce message a été posté Lun 12 Oct - 14:02

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L’attirance, le désir, la tentation, toutes ces sensations qui pouvaient vous transformer dans des états pas possibles. Le jeune homme pouvait le ressentir dans son corps tout entier alors qu’il dansait dans une proximité infime avec sa partenaire. En quoi était-ce mal d’avoir envie de plus ? Chaque humain à ses besoins, ses envies et il n’y avait aucune honte à en avoir. Roy le premier se fichait des préjugés puisque de toute manière, il ne s’agissait pas d’un pêché interdit, encore moins mortel donc si la demoiselle en face de lui était tout autant consentante que lui. Personne n’avait à se plaindre. Ils n’étaient que là deux personnes qui voulaient passer une bonne soirée, s’amuser, se détendre et prendre du plaisir ensemble. Cela ne faisait pas d’eux forcément des individus « faciles » mais la vie était ainsi faite pour que parfois, on rencontre des inconnus et malgré cela, le désir est si intense qu’on souhaite aller plus loin. Elle n’avait pas de petite amie et lui n’avait eu de relation sérieuse depuis un grand nombre d’années. Il ne voulait pas se caser non plus donc qu’est-ce qui les empêchait de se faire du bien s’ils en avaient envie ? Rien, personne. Ils étaient tout à fait en âge de faire ce qu’ils voulaient sans qu’on ne les retienne. Enfin... Si le professeur avait su, assurément qu’il aurait préféré qu’on le retienne de façon à ce qu’il ne fasse pas de grosses bêtises.

Ses yeux perçant ne se lassaient pas de la contempler tandis qu’elle parlait et qu’il était obligé de se pincer la lèvre pour ne pas s’emparer des siennes de plus bel. Il ne pouvait pas expliquer le pourquoi ni le comment cette fille avait un tel effet sur lui. Il aurait pu dire qu’il s’agissait de l’alcool néanmoins il n’avait pas bu beaucoup donc non, ce n’était pas la boisson qui chamboulait son corps et probablement son coeur aussi. C’était un fait que Roy ne pouvait nier... Cette jeune femme l’attirait plus que de raisons. Et pourtant, c’était un rire qui franchit ses lèvres en la voyant tenter de justifier chacun de ses mots. En plus d’être charmante, sexy, elle était aussi terriblement mignonne. Dans un sourire, il attrapa doucement son visage de ses mains, posées contre ses joues alors que son regard ne la quittait toujours pas.

- Je crois que dans ce cas là, nous sommes deux.

Il n’était pas en mesure d’être aussi franc qu’elle cependant c’était sa manière de lui retourner les compliments. Sans la moindre hésitation, il s’approcha un peu plus d’elle afin de l’embrasser à nouveau. Le baiser commença avec douceur mais très vite, leurs langues s’entremêlèrent dans une danse des plus avides si bien que lui aurait aimé ne jamais interrompre cet échange. Pour cela, ils avaient besoin d’être plus tranquilles et donc partir de cet endroit. Roy avait alors choisi délibérément de se séparer de ses lèvres qui lui étaient si tentatrices mais à peine les avaient-il abandonné que sa main s’était saisi de celle de sa partenaire, la tirant gentiment vers la sortie. Il n’habitait pas très loin. Plusieurs minutes à pied certes seulement cela irait non ?

C’était frustrant quelque part car il avait toujours envie de la toucher, l’embrasser un peu plus à chaque fois et le faire dans cette rue lui était impossible. Certainement la raison pour laquelle, ils avaient atteint son appartement plus vite que le jeune homme ne l’aurait cru. A peine eut-il claquer la porte derrière lui que ne résistant pas, il l’avait plaqué au mur derrière elle pour prendre possession de ses lèvres.

- Tu es tout autant irrésistible, Finit-il par lui susurrer à l’oeil entre deux souffles.

Est-ce qu’il en avait vraiment envie ? Etait-ce nécessaire de poser la question ? Retirant ses chaussures à l’entrée, il attendit que Yeo Jin fasse de même afin de l’amener ensuite dans sa chambre. Il fallait dire qu’avec un lit, oui, cela serait assurément plus pratique. Tout en l’embrassant, il l’obligea à se laisser tomber sur le matelas, la dominant de tout son corps. Dans une telle position, Roy pouvait l’admirer d’un peu plus près et cela ne faisait qu’accentuer tout ce désir qui montait en lui. Ses phalanges soulevèrent sensuellement son haut, s’amusant à caresser ses hanches pendant que ses lèvres avaient lâché les siennes, souhaitant découvrir chaque parcelle de sa peau. Fébrilement, elles étaient partis se nicher dans le creux du cou de la jeune femme, y déposant des milliers de baisers papillons. Son parfum chatouillait ses narines, lui parcourant un léger frisson dans son corps alors que l’envie ne cessait guère. Au contraire. La chaleur sous sa peau se faisait de plus en plus grande et il aurait voulu pouvoir mettre un terme à tout ça immédiatement. C’était à la fois un énorme supplice tout comme paradoxalement, attendre, se faire désirer, la désirer et continuer de se caresser, de s’embrasser était délicieusement bon.




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Ce message a été posté Mer 14 Oct - 22:13
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feat : Roy & Yeo Jin

Au moment où les mots traversent mes lèvres, j’ai la terrible envie de me fondre dans la masse de personnes se dandinant sur la piste de danse, pour tenter de me faire oublier. Mais pourquoi a t-il fallu que ces mots franchissent mes lèvres avant même que je ne m’en rende compte ? Pourquoi a-t-il fallu que je sois aussi franche, dans une telle situation ? Je me sens tellement mal, désemparée, embarrassée surtout. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut se permettre de dire, surtout face à un inconnu, que l’on vient tout juste de rencontrer, dans un bar en plus de cela. Il risque d’avoir peur, de me fuir, je sens que j’ai tout gâché et j’ai cruellement envie de me donner quelques gifles. Pour une fois que je suis charmée par un homme, en tout cas aussi rapidement, pour une fois que j’ai l’impression de plaire vraiment à un homme je fais une sottise, je suis décidément maudite avec les hommes. Malgré mes paroles certainement déplacées, il se met à rire et me prend simplement le visage entre les mains, ne détalant pas devant mon idiotie. Je suis agréablement surprise de le voir réagir de la sorte et je suis aussi rassurée. Un sourire quelque peu niais éclaire mon visage devant sa réponse. Je suis heureuse de ne pas être la seule à ressentir cela, lui aussi semble aller dans le même sens que moi, moi qui craignais que cela ne soit pas le cas. Je me laisse aller au baiser qui suit, mêlant nos deux langues qui s’en vont rapidement vers une danse folle et embrasée. Je sens la température de mon corps qui grimpe progressivement, la flamme du désir m’animant de plus en plus. Mon corps devient à la limite de l’incontrôlable. Femme faible que je suis. J’ai envie de prolonger ce baiser, qu’il ne prenne jamais fin, mais nos lèvres doivent se séparer à un moment, me laissant sur la faim. Lorsqu’il me prend par la main m’entrainant avec lui vers la sortie, je le suis simplement, sans un mot, sentant encore la brûlure de l’envie sur mes lèvres chaudes.

Plus on avance dans le noir, plus je sens mon corps ressentir une certaine tension. Quelques questions effleurent par la même occasion mon esprit, me laissant dans la confusion la plus totale. Est-ce raisonnable d’agir de la sorte ? Et si les choses se passent mal ? Et si finalement je fais le mauvais choix ? Et si demain les regrets me font face ? Et si . . . Mais je sais très bien qu’avec des « Si », on ne refait pas le monde, de plus, je sais pertinemment qu’à présent je ne peux plus faire demi-tour, la machine s’est mise en route, et je ne peux rien faire contre ce fait. Je ne peux plus empêcher la bête sauvage qui sommeille en moi, elle est déchaînée, je le sais. A peine ais-je le temps de chasser mes quelques doutes que nous arrivons déjà à destination et je sens mon corps être projeté contre le mur, me faisant couiner un peu. Mon corps tressaille de plaisir. Oh mon dieu . . . mais pourquoi suis-je autant excitée ? Que m’arrive-t-il donc ? Comment un homme peut-il me mettre dans un tel état ? J’ai l’impression de perdre le contrôle de tout mon corps et que les actions s’enchainent comme dans un film, sans même que je n’en prenne conscience. Mes jambes deviennent toutes flasques lorsqu’il me susurre à l’oreille et mon corps va de lui-même de l’avant en enlevant à mon tour, et rapidement, mes chaussures, pour pouvoir le suivre dans ce qui semble être sa chambre. J’attrape son visage entre mes mains tout en me laissant tomber sur son matelas, le rapprochant de moi au maximum. Le plaisir me laisse totalement pantoise tandis que mon corps, lui, réagit de manière naturelle. Je sens des papillons au creux de mon ventre et un sentiment de bien-être qui me traverse le corps. Je suis damnée.

Je m’enivre de ce plaisir charnel, de ce rapproché corps à corps. Je soupire de plaisir lorsque ses lèvres viennent se nicher au creux de mon cou, partir sensible de mon corps. Mes mains viennent se nicher dans sa chevelure, attrapent son visage pour faire remonter ses lèvres contre les miennes, celles-ci désireuses d’y goûter l’élixir de vie. Je les mordille un peu pour y laisser une trace. Ensuite, je le fais basculer sur le dos, me mettant sur lui, prenant un peu les rennes de la situation. Rapidement, j’enlève mon haut et en fais de même avec son haut, de manière plus délicate. Je laisse mes lèvres déposer quelques baisers sur son oreille, descendre jusqu’à son cou où j’y dépose quelques baisers, suçote à quelques endroits et m’en vais vers ses clavicules. Mon corps se sent comme pousser vers le démon et je ne peux m’arrêter dans ma course folle. Mes lèvres explorent chaque partie de son buste, doucement, délicatement, tandis que mes mains caressent sa peau si douce, profitant elles aussi de cette exploration. J’avance prudemment, goûtant à chaque saveur que ce corps m’offre. Je descends progressivement, pour arriver de plus en plus bas. Je mordille à l’endroit où se trouve son nombril et lève un peu les yeux vers lui, attendant un quelconque signe de sa part pour savoir si je peux continuer à descendre plu bas et donc déboutonner son pantalon. Je ne suis pas très habile dans ce genre de situation et j’avoue ne pas toujours oser aller plus loin. Avant même qu’il ne puisse me répondre, je remonte vers ses lèvres, nos deux corps s’entrechoquant, faisant accélérer la cadence de mon pouls, ma tension ne cessant de grimper de seconde en seconde. Subtilement je prends ses lèvres entre les miennes. Au début, le baiser est timide, doux, mais rapidement il se transforme en quelque chose d’intense, de fort, me coupant toute respiration. Mon souffle est chaud, mes yeux vitreux de désir, j’ai l’impression d’être dépossédée de toutes mes fonctions, de tout contrôle, de ne plus être moi-même.


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Ce message a été posté Jeu 15 Oct - 21:32

Yeo Jin & Roy


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Peut-être que c’était une mauvaise idée. Peut-être qu’il n’aurait probablement jamais du emmener cette fille chez lui. Peut-être qu’il n’aurait même pas du l’aborder ni même danser à ses côtés. Peut-être que ce qu’ils étaient en train de faire était terriblement mal. Mais Roy n’avait pas envie de se prendre la tête ce soir. Pour une fois, il voulait se laisser aller sans se soucier du reste, sans songer à demain et profiter. Oui, plus que tout, il voulait profiter, succomber à cette tentation qui était si forte et l’embrasser encore et encore. Il ne la connaissait pas, il ignorait tout d’elle hormis son nom et c’était déjà bien suffisant. Pourtant, elle dégageait quelque chose qui l’attirait énormément. S’il avait déjà désiré des filles ces derniers mois, elle était la première depuis longtemps à lui faire cet effet là ce soir. Mais comme on dit après tout, on ne contrôle pas ses émotions, encore moins son corps. Il y a certaines choses qui ne s’expliquent pas et il était préférable de ne pas trop s’attarder sur le sujet. Il y avait bien plus important de toute manière. Comme ses lèvres qu’il embrassait, lui laissant un arrière goût sucré alors que malgré tout il était dur de s’en détacher. Vraiment, elles étaient délicieuses. Leurs langues ne cessaient de s’entrelacer dans cette valse insatiable alors que la jeune femme jugea bon d’inverser les rôles. Le sourire aux lèvres, le professeur n’avait pu s’empêcher d’être séduit par une telle initiative et la voir de ce point de vue était tout autant agréable. Pas besoin de parler, ses yeux n’avaient pas quitté ce corps qui se découvrait devant lui alors que, levant ses bras, il l’aida à retirer son haut avant de frissonner à chaque baiser que la demoiselle déposait sur sa peau. Tout en lui s’échauffait et c’était à la fois si cruel, à la fois si bon. Ses phalanges s’abandonnaient dans la chevelure de sa partenaire, descendant sur son dos jusqu’au creux de ses reins tout en remontant alors qu’il appréciait chacune des attentions qu’elle lui apportait. Un soupir d’aise quitta sa bouche et il pouvait déjà se sentir complètement défaillir. Le supplice était insoutenable bien qu’il appréciait chacun de ses gestes, chacun de ses baisers et qu’en cet instant, Roy ne désirait qu’une chose, retrouver ses lèvres pour mettre fin à ce martyre qui était pourtant si bon. Il n’eut le temps de comprendre la situation qu’au bout du compte Yeo Jin sembla avoir compris ses envies, l’embrassant dans un baiser des plus tendres. Très vite, la danse de cet échange devint plus fervente, plus accompli et la chaleur ne cessait d’augmenter sous sa peau qui frémissait.

Il profita de ce moment pour inverser à nouveau les rôles, la basculant en dessous de lui sans jamais quitter ses lèvres. Son souffle était coupé mais le désir était si intense que plus rien n’importait et qu’il était prêt à pousser ses limites afin de ne pas être séparé d’elle. Ses doigts se perdirent sur son ventre, continuant leur parcours pour aller choyer ses jambes et remonter ses cuisses un peu plus contre lui. Il fut cependant contraint de se décaler de façon à reprendre sa respiration mais le jeune homme ne s’arrêta pas là, descendant légèrement pour embrasser son cou de plus bel qu’il ne se gêna pas de suçoter, y laissant une belle marque avant de reprendre son chemin sur le corps de la demoiselle. Doucement mais avec beaucoup de sensualité, il embrassa ses épaules pour s’attarder un peu plus sur le creux de sa poitrine alors que ses phalanges s’étaient nichées derrière son dos, dégrafant le soutien-gorge de la jeune femme. Elle était divine. Fabuleusement divine et il ne se lassait pas de la contempler. Pendant l’espace d’un instant, son regard croisa le sien, allant se perdre dans ces pupilles brillant d’envie, de désir. Il était à présent trop tard pour reculer puis de toute façon, il ne voulait pas reculer.

Chaque parcelle de son corps qu’il découvrait lui donnait envie de plus tout comme il était partant pour faire encore durer la tentation. La passion et le désir étaient de sacré pêchés toutefois quel homme n’aimait pas cela ? Si on était en mesure de s’en passer dés lorsqu’on s’était perdu de plus bel dans cette folie, on ne pouvait que remarquer à quel point ça faisait du bien. Pire encore. Ses lèvres retrouvèrent alors leur jumelle tandis que ses doigts déboutonnaient son propre pantalon, le faisant glisser à l’arrière du lit pour tomber sur le sol. Ses mains avaient quant à elle regagner ce corps si tentateur, le caressant charnellement pour ensuite, l’embrasser de milliers de baiser, ses lèvres s’arrêtèrent au niveau de son nombril qu’il choya avec plus de sensualité, non pas sans y mettre un peu de douceur également. La tentation était de plus en plus forte et dieu seul savait ô combien le garçon ne mourrait que d’une envie, celle d’y céder.





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Ce message a été posté Lun 19 Oct - 21:35
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feat : Roy & Yeo Jin

Je ne sais comment décrire le panel d’émotions qui embrasent mon corps, le rendant si endiablé. Il n’y a aucun mot qui semble pouvoir énoncer ce que je ressens à l’heure actuelle, rien ne me vient à l’esprit et rien ne pourrait être à la hauteur de ce qui se passe en moi. J’ai le sentiment que tout mon corps et toute mon âme sont possédés par cette pulsion ardente et brûlante, m’entrainant au fin fond des abysses. J’ai l’impression que c’est tout nouveau pour moi, que je découvre l’extase du corps à corps, comme si je n’avais jamais eu d’expérience dans ma vie, alors que ce n’est franchement pas le cas. Je ne dis pas non plus avoir eu des dizaines d’expérience, à vrai dire, elles ne comptent que sur une seule main et avec un seul homme, mais les fois précédentes étaient différentes, aujourd’hui c’est quelque chose de plus fort, de plus transcendant, de plus luxueux, exotique. Je me perds littéralement dans cette étendue de sensations et je souhaite m’y perdre encore plus. Je ressens l’envie, voir le besoin, d’aller au-delà, de franchir les limites du possible, de céder totalement mon corps au vice. En cet instant, je ne regrette rien, je ne doute de rien, je succombe juste.

Lorsque mes lèvres reprennent les siennes dans une symbiose parfaite, je me sens traverser par un long et intense frisson de plaisir. Le souffle coupé, je me laisse naïvement faire lorsque de nouveau il reprend les rênes de la situation. Mon corps se soulève de lui-même, pris par ce tourbillon de pulsion. Je sens mon rythme cardiaque qui s’accélère face à ses baisers si doux, si tendres. Ses lèvres me rendent folle, faible. Je suis comme une gamine qui s’extasie devant le cadeau le plus merveilleux qu’on ait pu lui offrir depuis sa naissance. Je frémis de plaisir, mais j’ai besoin de plus, encore plus, à chaque fois. Je me pince nerveusement les lèvres face à ses baisers de plus en plus intimes. Je ressens brusquement une légère crainte, de ne pas être à la hauteur, de ne pas lui plaire physiquement parlant, mais rapidement, j’oublie ce bref moment de doute et savoure le moment. Mon esprit n’a pas le temps de s’attarder sur de tels détails, il est trop obnubilé par ce qu’il se passe entre cet homme et moi. Je finis même par oublier tout ce qu’il s’est passé avant cette rencontre fortuite, comment nous en sommes arrivés à cette étape, je suis concentrée uniquement sur l’instant présent. Je veux qu’il me possède tout entière, qu’il me dévore de l’intérieur. J’ai envie, besoin, de lui appartenir pendant quelques instants, d’être sienne. Je veux que mon corps puisse être touché par lui, qu’il l’explore, et je veux en faire de même. J’ai l’impression de perdre la tête, d’avoir des envies non admissibles, mais plus il m’embrasse, plus il me découvre et plus cette passion insensée m’envahit. Lorsqu’il enlève mon soutien-gorge, mon regard croise le sien et il y a quelque chose à ce moment-là qui se passe, comme si, à cet instant, je lui transmets mon envie et lui le sien. Ma main vient automatiquement toucher son visage, caressant sa peau si douce. Est-ce moi ou il est véritablement beau ? Suis-je devenue réellement folle ? La passion détériore-t-elle mon cerveau ? Dans tous les cas, j’ai l’impression d’être face à une créature mystique . . . je crois que je suis sincèrement tombée de très haut.

Je suis totalement charmée par ses baisers parcourant mon corps et ressent quelques papillons aux creux du ventre lorsqu’il laisse quelques baisers au niveau de mon nombril, après avoir enlevé son pantalon. Mon corps suffoque devant tant de tendresse et de convoitise. Mes mains parcourent son dos si puissant et doux à la fois. Je n’ai qu’une envie c’est de l’attirer vers moi et de le prendre contre moi, mais je me retiens de justesse et enlève à mon tour, avec un certain étourdissement, mon pantalon, me retrouvant en quelques secondes avec juste une barrière entre nos deux corps. Délicatement, mes jambes viennent se mêler aux siennes, caressant celles-ci avec mes orteils. J’attrape ses jambes pour les emprisonner entre les miennes, rapprochant nos deux corps. Je sens ma libido se remplir d’une douce chaleur, et dépose quelques baisers sur ses épaules, essayant de canaliser tout cet afflux de plaisir, même si c’est une chose particulièrement difficile. Je prends son visage entre mes mains et le remonte jusqu’à mes lèvres, celles-ci désireuses de retrouver encore une fois leur semblable dans un baiser sulfureux. Mes doigts descendent peu à peu vers le bas de son corps, se glissant par la suite à l’intérieur de son boxer, dessinant avec attention quelques cercles sur ses hanches et son fessier. Tout en l’embrassant, je fais descendre subtilement son boxer, pour pouvoir le lui enlever, tout en usant de mes mains et de mes pieds. Je finis par lui enlever l’intégralité de ses vêtements, le mettant ainsi nu, devant moi. J’observe avec délice chaque courbe de son corps, gardant cette image en tête. Je sens de nouveau le frisson d’excitation parcourir mon corps et ressens, presque, un sadique plaisir à le voir si dénudé. Moi qui suis en général gênée et timide face à autant de nudité, je n’ai aucune gêne à le voir ainsi, excepté le fait d’être embarrassée par ses courbes si parfaites.

Etrangement, j’ai envie de céder complètement à la tentation, assouvir cette pulsion dévastatrice, mais en même temps, j’ai envie de faire durer le moment car je sais que celui-ci est éphémère, que je n’aurai peut-être plus l’occasion d’y goûter de nouveau. Et j’ai peur. Peur de perdre cet instant merveilleux, de rompre avec ce charme. Malheureusement, toute bonne chose a une fin, au bout d’un moment il faut répondre au désir pour que celui-ci s’apaise, mais il faut savoir aussi faire perdurer le plaisir. Lentement, mes mains viennent se poser sur sa partie la plus intime et je tente un petit rapprochement, caressant cette partie qui m’est inconnue. Au début, je suis assez timide, et mon fort intérieur rougit face à ce touché si charnel, mais progressivement, un certain plaisir me parcourt et je me sens plus à l’aise. J’explore délicatement, je caresse, je tente de créer une atmosphère particulière, sensuelle, intense. Je ne sais pas si je parviens à lui transmettre ce que je souhaite lui transmettre, mais je fais au mieux, profitant moi aussi de ce délice.


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Ce message a été posté Sam 24 Oct - 19:11

Yeo Jin & Roy


Getcha getcha ya ya da da
La passion, la luxure était de véritables péchés. C’était mal. Très mal. Mais c’était en même tellement si bon. L’être-humain serait bien triste si la tentation et le désir n’existaient pas. La chaleur sous sa peau avait atteint le summum et c’était à se demander jusqu’à quand son coeur serait capable de tenir sans exploser par tout ce plaisir qui l’accaparait. Cette fille savait s’y prendre et assurément que l’étrange effet qu’elle avait sur lui n’était loin pour l’arranger. Au contraire. Chacun de ses gestes, chacun de ses baisers avaient don d’accentuer cette envie et retenir toutes ses pulsions devenaient presque impossible. Des frissons le parcoururent tout entier à ses doigts qui choyaient suavement son dos et de ses échanges qu’ils partageaient. Roy avait l’impression qu’il aurait du mal à se séparer de ses lèvres avec ce délicieux goût sucré. A peine les quittait-il que l’envie de les retrouver était imminente et c’était d’autant plus frustrant que le désir de pousser cet acte bien plus loin que par de malheureux baisers.





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Ce message a été posté Lun 26 Oct - 21:17
Getcha getcha ya ya da da


 
feat : Roy & Yeo Jin

Je soupire d’aise, de bien être, de joie. Mon corps est traversé par d’innombrables petits papillons venant importuner mon ventre. Mais ce n’est pas désagréable, au contraire, je trouve cela plutôt délicieux, intriguant, jouissive. Mon corps en demande plus, toujours plus, désireux d’atteindre le point culminant, l’apogée du désir et du plaisir. Les lèvres de Roy sur ma peau me brûlent, enflamment mon corps de manière brutale. Je me sens tellement bien que j’ai peur de me réveiller de ce rêve si féérique, j’ai peur de voir tout cela fuir, s’envoler, loin très loin. Je n’ai pas envie de me réveiller, en tout cas pas encore, je veux profiter de chaque baisé, de chaque parcelle de corps de Roy, je veux continuer à ressentir toutes ces émotions, je veux les ancrer en moi, qu’elles soient marquées au fer rouge. Mais je sais aussi que je ne dois pas me perdre, que je dois rester prudente, cependant, mon esprit est ailleurs, perdu dans les abysses, il n’y a que mon corps qui est réellement présent, me faisant partager toutes ces sensations si nouvelles pour moi. Je n’ai plus le contrôle de rien, je savoure ces quelques instants magiques, me délecte de ce plaisir charnel. Lorsque je me retrouve à mon tour nue, je lâche malgré moi un petit hoquet de surprise et d’aise, pendant que ses lèvres viennent s’écraser sur leurs consœurs. Ma tête bouillonne, mon sang afflux a une vitesse affolante. J’aime qu’il me caresse, j’aime qu’il m’embrasse, j’aime tout. J’ai l’impression que cela sonne presque pervers et je m’en étonne moi-même, mais c’est la dure vérité. Cet homme me fait totalement perdre la tête et c’est peu de le dire. Dans quoi suis-je tombée ? Une spirale infernale tout simplement et je le sais, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Il m’a enchaîné, entrainé aux enfers. Je veux rester ici, qu’il continue à toucher ma peau, à m’embrasser, je veux continuer à sentir son corps contre le mien, mais je n’en ai pas le droit, au fond de moi, je le sais. Ce n’est l’histoire que d’un soir n’est-ce pas ? Alors pourquoi m’attacher, je ne devrai pas, je ne pourrai pas . . . Il est l’interdit, le fruit défendu qu’on a le droit de goûter qu’une seule fois dans sa vie.

Lorsque mon corps s’unit enfin à lui, j’ai l’impression que le monde s’écroule en même temps, qu’un feu d’artifice explose dans ma tête, que tout mon être disparait sous un arc en ciel de douceurs, de plaisirs, de sensations. Mon rythme cardiaque s’accélère de plus en plus, mon sang se chauffe et bat contre mes tempes, mon corps se crispe et s’extasie, mon cœur s’affole, je me meurs. Comment une telle chose peut-elle être ressentie, comment est-il possible de supporter autant d’émotions, de plaisirs ? J’ai l’impression d’être totalement débordée, de ne plus être moi-même, d’être dans un autre monde, comme si lui et moi, nous sommes dans une bulle, en dehors de toute l’agitation extérieure. Je suis happée par cette union, au point que je m’accroche à plus, lui griffe un peu le dos, serre les draps et pousse un long soupir d’extase. Je ne m’attendais pas tellement pas à un tel choc émotionnel que discrètement une petite larme s’échappe de mes yeux, disparaissant aussi vite que possible. Je n’ai pas de mot pour décrire ce qu’il se fasse et de toute manière aucun mot ne serait à la hauteur de donner une explication réelle de ce que je ressens en moi à cet instant précis. Je vis, c’est tout. Je n’ai pas envie que tout ça s’achève, je ne veux pas voir de fin, je veux continuer à ne faire qu’un avec Roy, mais je sais que c’est trop demandé, qu’à bout de souffle, il faut s’éloigner, qu’il faut rompre le charme naissant, qu’il faut revenir à la dure réalité. J’ai l’impression que tout est allé très vite, et pourtant je sais pertinemment que j’ai profité de chaque seconde, mais c’est fini maintenant et j’ai déjà l’impression de ressentir un manque, enfin en tout cas, quelque chose me dérange. Ceci dit, je suis rassasiée, heureuse, contente, et j’ai presque envie de sauter partout, d’exprimer ma joie par une certaine hyperactivité mais je me retiens et me contente de sourire, bêtement. Je n’ose pas parler car aucun mot ne sort de ma bouche et parce que j’ai peur de rompre ce charme qui m’enveloppe encore.

Je fixe pendant quelques secondes le plafond au-dessus de moi, sentant soudainement une certaine tension.  Dans ce genre de moment, je suis censée faire quoi ? Je ne sais pas si j’ai le droit de rester à ses côtés, ce que je souhaiterai faire, ou alors si je dois prendre mes affaires et simplement partir ? Je ne sais pas vraiment si Roy a le souhait que je reste ici, ou s’il préfère que je parte, à vrai dire, je ne sais pas du tout comment réagir, quoi dire, que faire. J’ai l’impression d’être soudainement devenue une enfant qui ne sait pas ce qu’elle doit faire face à une situation inattendue. Je me tourne légèrement vers Roy, l’observant quelques instants, le cœur battant, ouvre la bouche, la ferme, hésite et finis par dire dans un léger petit murmure « Je . . . je peux rester un peu avec toi ? ». Je deviens presque toute rouge face à une question si enfantine. En même temps, c’est la première fois que je me retrouve dans une telle situation alors autant dire que je me sens totalement démunie.


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Ce message a été posté Mer 28 Oct - 19:59

Yeo Jin & Roy


Getcha getcha ya ya da da
Dire que ce moment n’avait pas été intense et particulièrement agréable serait mentir. Un léger sourire idiot égayait son visage alors qu’il ignorait comment réagir. Revenir à la réalité était toujours assez compliqué et il était difficile d’être à l’aise une fois que tout ceci fut terminé, surtout lorsqu’on ne connaît pas vraiment la personne à nos côtés. A part avoir échangé quelques mots et son prénom, Roy ignorait tout le reste de cette demoiselle qui se tenait à ses côtés. Il ne connaissait pas son nom de famille, il ne savait même pas ce qu’elle faisait dans la vie, dans quel domaine elle travaillait et probablement que s’il avait su, ils ne seraient pas là aujourd’hui, sur ce lit à tenter de reprendre leur souffle après un acte des plus passionnés. Dommage que tout avait du prendre fin et que le jour suivant la routine viendrait les rattraper de plein fouet. Pour le moment, le professeur préférait ne pas trop se soucier de ces détails puis profiter de l’instant présent. Ils étaient là tous les deux, ils avaient partagé un merveilleux moment et ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas autant apprécié une telle compagnie à ses côtés. Yeo Jin avait un drôle d’effet sur lui, une attirance inexplicable alors qu’il ne connaissait pas grand chose d’elle si ce n’était son corps auquel il avait pu goûter chaque parcelle de sa peau et qu’il n’aurait sûrement pas été contre d’y goûter encore. Avoir des moments seuls comme ça, mine de rien, cela lui faisait du bien et il ne regrettait pas d’avoir laissé son fils dans sa famille ce soir. Ca lui avait permis de rencontrer cette jeune femme, de passer un bon moment à ses côtés et de se détendre pleinement.

Une tendre esquisse orna ses lèvres à la demande de la demoiselle et il ne put que la contempler avec douceur face à sa remarque. Elle était mignonne, comme ça, à être gêné par la situation. Mais le garçon ne s’en moqua pas le moins du monde puisque au fond, il l’était quelque peu également. Il n’avait cependant pas l’intention de la mettre dehors à présent que tout était terminé. Pour quoi passerait-il s’il adoptait une telle attitude juste sous prétexte qu’il avait succombé à la tentation et que cette demoiselle lui avait apporté tout ce dont il attendait.

- Bien sûr que tu peux, Lui avait répondu l’enseignant d’une voix douce, Tu ne vas pas rentrer maintenant, il est tard.

Et il était hors de question qu’elle se promène toute seule en pleine nuit puis, bien qu’il ne l’avouait pas à voix haute non plus, il n’avait pas envie qu’elle s’en aille. Le « rêve » aurait tout le temps de se briser le jour suivant cependant pour l’instant, Roy souhaitait profiter encore un peu de ce moment de répit qu’on lui accordait. C’était la raison pour laquelle sans rien ajouter d’autre, il avait entouré son bras autour du cou de la jeune femme, l’obligeant à se rapprocher et se blottir contre lui. Un simple baiser dans ses cheveux en guise de « bonne nuit », il avait ensuite fermé doucereusement ses paupières puis sans qu’il n’ait eu le temps de s’en apercevoir, il avait rejoint les bras de Morphée.




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