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 Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? • |

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 14 Oct - 18:21

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Est-ce qu’il allait mieux ? C’était un brin compliqué mais Roy lui-même avait conscience qu’il ne pouvait pas rester comme ça. Plus que tous les autres, il avait un fils et qu’est-ce que penserait ce dernier s’il ne s’occupait plus de lui, l’abandonnant sous prétexte qu’on l’avait agressé. Quel père ignoble ferait-il s’il baissait les bras à la moindre impasse. Ses parents lui avaient raconté qu’Haru posait de plus en plus de question et qu’il s’inquiétait de ne plus voir son papa bien qu’il l’avait de temps à autre au téléphone. Selon sa mère, l’enfant comprenait et avait confiance en lui seulement à son âge, on a malgré tout des doutes puis on a besoin d’au moins un parent à ses côtés. Déjà qu’il n’avait plus sa génitrice si en plus son père venait à disparaître aussi, qu’adviendrait-il ? Le professeur n’était pas au meilleur de sa forme, cela se voyait à la fatigue qui étirait encore ses traits mais la douleur psychologique était plus puissante que le reste. Il avait toujours cette marque au coin des lèvres, ça lui donnait un petit air de mauvais garçon bien que Roy était loin de ce caractéristique là.

Jetant un dernier coup d’oeil à sa montre, il quitta son appartement pour prendre la direction de l’école. Cela faisait un peu plus d’une semaine qu’il n’avait pas vu son fils et ce serait mentir de dire qu’il ne lui avait pas manqué. C’était tout le contraire. Peut-être que l’avoir auprès de lui aurait été un plus grand soutien que ce à quoi le jeune homme imaginait. Là, il n’avait qu’une envie, celle de le retrouver, de le serrer fortement dans ses bras pour lui dire qu’il lui avait énormément manqué, qu’il l’aimait et que jamais il ne le lâcherait, qu’il ne le gronderait pas parce qu’il s’était encore battu avec ses camarades, qu’en cet instant ça n’avait pas d’importance. Evidemment Roy était toujours autant tourmenté à ce propos et c’était justement ce qui lui avait fait réaliser qu’il ne pouvait plus laisser seul son fils plus longtemps. Celui qui devait l’éduquer, l’emmener se balader et partager sa vie, c’était lui. Personne d’autre.

Lorsqu’il arriva, le portail était déjà ouvert signe que la classe était enfin fini. L’enseignant ne se fit pas prier puis saluant poliment une éducatrice, il expliqua qu’il venait chercher son fils. Ne se laissant pas prier, il se dirigea vers la bâtisse où les enfants qui attendaient encore leurs parents se trouvaient à l’intérieur. Le sourire aux lèvres, il frappa à la porte en verre afin de montrer sa présence puis chercha son enfant du regard. Hors, ce n’était pas sur ce dernier que ses yeux se posèrent mais sur un visage qui ne lui était pas inconnu. Cette demoiselle qui lui avait planté un scandale il y a de ça quelques semaines maintenant. Surpris, Roy ne parvenait pas à détacher ses prunelles d’elle, se demandant bêtement pourquoi elle était ici avant de comprendre qu’elle devait y travailler certainement. Le plus drôle était sûrement le fait qu’il ne l’avait jamais croisé jusqu’alors. Il espérait tout de même qu’elle ne s’excite pas comme l’autrefois parce qu’il n’était pas d’humeur à se prendre la tête. En guise de salue, il inclina légèrement son visage pour parcourir la pièce de ses yeux. Peut-être que cela pouvait être considéré comme une manque de respect cependant pouvait-on lui reprocher de vouloir à tout prix retrouver son enfant ?

- Je viens chercher Haru, S’expliqua-t-il alors calmement.

C’était à ce moment la que le concerné fit son apparition derrière la demoiselle mais il ne s’approcha pas plus. Au contraire, il s’agrippa au jambe de l’éducatrice, observant son géniteur avec timidité et vraisemblablement de l’inquiétude. Etonné d’une telle attitude, Roy ne parvint pas exactement à savoir comment réagir mais il savait qu’il ne devait pas le brusquer.

- Et bah alors, qu’est-ce qu’il te prend ?

Sur ses dires, le garçon s’était accroupi de manière à être à sa taille, tentant vainement de cerner le comportement de son fils.

- Tu ne veux pas venir ? Eh... Je ne vais pas te manger hein ?

Voyez comme cet idiot parlait à son enfant. Il espérait le convaincre comme ça ? Parce que ça n’avait pas l’air de fonctionner au vue du bonhomme qui secouait sa tête dans un « non ». Perplexe, le professeur ne savait pas quoi dire et le malaise semblait même se lire sur sa figure. Qu’est-ce que Haru était en train de lui faire encore ? Ne lui dîtes pas qu’il lui en voulait, cela lui ferait trop mal au coeur.





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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 3:31

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Le travail était une constante parmi tant d’autres dans la vie de Natsuki. Chaque jour, elle se levait avec à l’esprit l’idée d’aller travailler, elle savait ce qu’elle ferait, comment la journée se déroulerait et, à chaque fois, elle avait tristement raison. Prisonnière de cette routine, elle ne parvenait pas à percevoir qu’elle l’était. Ce n’était qu’un éternel recommencement, un même programme qui se répétait toujours, sans cesse, et qui semblait ne jamais vouloir prendre fin, comme si elle était faite pour ça, condamnée à une existence aussi monotone. Ce n’était pas ce qu’elle souhaitait au départ, mais elle avait fini par s’habituer à cette manière de vivre particulière, même si le patinage était, à une époque, tout ce qui l’intéressait. Il y avait tellement plus à faire dans une vie, tellement mieux que s’attarder sur le passé. Les souvenirs ne servaient à rien de plus qu’éveiller d’amers regrets.

Pourtant, ce matin-là, lorsqu’elle s’était rendue à l’école, Natsuki n’aurait jamais imaginé que sa journée pourrait être différente des autres. Elle n’aurait pas pensé que, à n’importe quel moment de cette journée précise, elle allait croiser une nouvelle fois le chemin d’une personne qu’elle avait malencontreusement agressé un autre jour, parce qu’elle avait reçu une balle de baseball dans le ventre. Cela, elle ne pouvait le savoir, n’étant pas devin, et c’est pourquoi, lorsqu’arriva pour la plupart des parents le moment de récupérer les enfants, elle fut on ne peut plus surprise de découvrir le visage si familier de ce jeune homme. Oh oui, il l’avait marquée, et pas forcément dans le bons sens, mais elle ne pouvait évidemment pas le montrer dans son cadre professionnel. L’ex-patineuse ne pouvait pas se donner en spectacle sous les yeux des enfants présents, et encore moins sous ceux des parents qui se trouvaient dans la pièce au moment où la demoiselle entendit la requête on ne peut plus interpelant de celui que Natsuki prenait pour un jeune adulte.

« Haru ?  » Elle voyait parfaitement qui était Haru, mais cela l’intriguait. Sans doute un grand frère. « Il est… »

Elle ne dut pas le chercher bien longtemps, car il était déjà là, juste derrière elle, agrippé à sa jambe. Elle se demanda même si quelque chose n’allait pas, au début. Peut-être ce garçon était-il suffisamment bête pour faire des misères à son petit frère ? Elle fronça les sourcils légèrement à la constatation du comportement du petit, mais fin affectueusement ébouriffer les cheveux de ce dernier alors qu’elle écoutait les paroles de l’autre garçon, le plus agaçant.

« Je pense qu’il aime bien la garderie.  » Commenta-t-elle simplement, faisant signe au petit de rejoindre celui qui était venu le chercher. « Allez Haru, on est venu te chercher. »

N’était-il pas normal que ce petit aille chercher son frère ? Natsuki était persuadée d’avoir le bon raisonnement, que ce petit n’était autre qu’un frère pour le plus grand, mais elle ignorait à quel point son erreur était grande. Pour cette raison, lorsqu’elle vit Haru secouer la tête, elle ne put s’empêcher de rire un peu. Les enfants pouvaient être de véritables chefs lorsqu’ils le décidaient. Quelque part, elle était heureuse de ne pas en avoir, car elle savait qu’elle n’aurait jamais eu les nerfs nécessaires pour en supporter un à la maison, ou du moins en avait-elle l’impression.

« On dirait qu’il n’a pas envie de rentrer. » Elle comprenait plutôt bien, mais cela, elle ne le dirait pas. « C’est la première fois que vous venez le chercher ? »

Natsuki était si polie. Si froide, aussi. D’un autre côté elle n’avait pas forcément envie de discuter pâquerettes et fleurs des champs avec ce garçon qui avait osé la blesser la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Si leur échange pouvait se limiter au cadre professionnel, elle en serait certainement plus heureuse que jamais. Malheureusement, les choses n’étaient pas toujours aussi simples qu’elles y paraissaient et elle avait un peu l’impression que les choses pouvaient déraper assez rapidement entre eux. Tout ça à cause d’une balle perdue.


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Désolééééééée

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 11:59

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Toutes les hypothèses défilaient dans l’esprit de l’enseignant qui ne saisissait pas le comportement de son propre fils. Il l’avait pourtant souvent au téléphone et ce dernier ne lui semblait pas fâché, au contraire, il lui demandait tout le temps s’il allait bien d’une petite voix. Roy le rassurait à chaque fois, n’oubliant pas d’ajouter que le bonhomme lui manquait énormément, qu’il le verrait très bientôt puis qu’ils pourraient ensemble retourner au parc comme ils le faisaient de temps en temps. Haru n’avait que cinq ans mais il était plutôt intelligent pour son âge et comprenait de nombreuses choses, tout comme il avait paru comprendre que son père passait une mauvaise passe, que c’était la raison pour laquelle il ne pouvait pas le voir, non pas parce que celui-ci comptait l’abandonner. De ses yeux inquiets, le professeur l’observait en silence alors que de la douceur se reflétait dans ses pupilles. Il aurait tant voulu l’attraper, le serrer fortement dans ses bras puis lui avouer ô combien il lui avait atrocement manqué, que peut-être s’il avait été là dés le début, Roy se serait rétabli plus rapidement. Il était loin de l’être aujourd’hui, il avait toujours mal à son épaule et psychologiquement, les images continuaient de tournoyer dans ses esprits, lui créant une douleur au creux du coeur... Cette fois-ci, il avait conscience qu’il ne pourrait pas s’en sortir seul. Plus que tout, il avait besoin de son fils.

Son regard s’égara ensuite sur l’éducatrice qui avait repris la parole, l’obligeant à le détourner ensuite ailleurs dans la pièce. Lui ne pensait pas que son amour pour la garderie était le souci. A chaque fois qu’il venait le chercher, Haru se précipitait toujours vers lui dans un « papaaa ! » avec un grand sourire et lui faisait un câlin. Ce qui aurait aussi dû être le cas aujourd’hui quand on pensait qu’ils ne s’étaient pas vus depuis une quinzaine de jours. Le fait était que le jeune homme n’avait pas la moindre idée de pourquoi son enfant agissait de la sorte face à lui. Est-ce qu’il était amoureux de cette demoiselle et c’était la raison pour laquelle il refusait de le rejoindre ? Dans ce cas là, il faudrait peut-être lui expliquer que si l’éducatrice était jeune, elle n’en restait pas moins trop vieille pour lui. Mais le problème ne paraissait pas venir de là non plus et quelque peu attristé, tracassé également, Roy finit par se relever de manière à s’adresser correctement à sa vis-à-vis.

- Pas du tout,
Répondit-il calmement, ne prêtant pas attention au ton qu’elle employait, il n’avait réellement pas la tête à se disputer pour des broutilles, Mais ça fait plusieurs jours que je ne suis pas venu. Tu m’en veux ?

A sa question, il avait observé son fils qui secoua vivement la tête cependant il ne bougea pas pour autant.

- Je suis désolé, je ne comprend pas, c’est la première fois qu’il me fait ça.

Le malaise se lisait dans ses yeux et se ressentait dans sa voix alors que nerveusement, une main vint secouer ses cheveux. Il ne savait pas comment agir et il n’allait pas kidnapper Haru non plus. Enfin « kidnapper » était sûrement exagéré... Il ne pouvait pas lui lancer des menaces non plus. Roy n’avait pas envie d’en arriver là alors qu’il souhaitait juste retrouver son fils. Rien ne tournait rond dans sa vie ces derniers jours.

Haru laissa dépasser sa petite tête, ses doigts restant agrippés aux jambes de l’éducatrice alors qu’à son tour, il fixait son géniteur de ses jolis yeux.

- Tu vas bien ? L’interrogea-t-il, un brin hésitant.

Etait-ce cela qui le tourmentait tant ? Les prunelles du professeur s’étaient légèrement arrondis sous la surprise avant qu’une tendre esquisse vint border ses lèvres.

- Oui, ça va maintenant. Pardon de ne pas avoir été là.

A nouveau, Haru secoua sa tête comme pour lui signifier que ce n’était pas grave et se décala enfin de son éducatrice pour aller vers son père. Père qui s’accroupit et l’accueillit avec plaisir dans ses bras, le serrant fortement, non pas sans oublier de lui murmurer qu’il lui avait manqué. Sans le lâcher, il se redressa, le portant avec délicatesse et son attention se concentra de plus bel sur la jeune fille qu’il avait « blessé » l’autrefois.

- Vous allez mieux ? Demanda alors Roy, toujours posément.

La demoiselle ne devait pas comprendre comment on pouvait changer d’attitude aussi rapidement néanmoins il était préférable de ne pas chercher à cerner cet homme. Il était trop bizarre pour cela. Et peut-être un peu con aussi.



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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 12:25

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Les frères et sœurs qui venaient chercher les enfants n’étaient pas rares, mais Natsuki demeurait toute fois surprise par l’arrivée de ce garçon précis dans l’établissement. Elle ne l’avait jamais vu avant, ou du moins ne l’avait-elle jamais remarquée, et elle se demandait franchement pourquoi. Elle travaillait là depuis longtemps, pourtant. Un nouveau mystère dans l’existence de celle qui souhaitait mettre de côté les souvenirs et tout ce qui pouvait la blesser. Malheureusement pour elle, celui de leur précédente altercation ne semblait pas vouloir s’effacer et elle ne pouvait s’empêcher de se montrer froide envers ce jeune homme qui ne lui avait rien fait de spécial en ce jour. Il était simplement venu récupérer un enfant avec lequel elle travaillait, rien de plus. Heureusement, elle n’était pas de ceux qui exprimaient ouvertement leur mécontentement, à l’exception des moments à l’énervement était direct et fort, comme la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Aujourd’hui, elle se montrait donc professionnelle et aussi calme que possible, même si elle ne parvenait pas à rester souriante et parfaitement avenante envers cet homme qui avait osé la heurter avec cette fichue balle. Une rancœur inutile quand on savait qu’elle n’avait eu aucune séquelle de cet événement et qu’il ne symbolisait rien à ses yeux.

Levant les yeux vers le jeune homme au moment où celui-ci se redressait, Natsuki lui accorda son attention sans plus en prêter à cet enfant qui s’agrippait encore à sa jambe. Plusieurs jours qu’il n’était plus venu ? Cela changeait-il vraiment quelque chose aux yeux du petit, que son frère ne soit pas là ? Elle fronça les sourcils pendant quelques secondes en entendant les paroles de ce garçon, puis baissa le regard en direction de Haru qui n’avait visiblement pas décidé d’abandonner cette jambe. Ce n’était rien de bien important, au final, tant qu’il finissait par repartir. Après tout, elle n’était pas payée pour faire des heures supplémentaires, et encore moins pour garder les enfants qui désiraient ne pas rester dans leur famille. C’était bizarre, vraiment, mais il suffisait d’un peu de patience et, avec les petits, Natsuki n’en manquait pas.

« C’est le problème avec les enfants, on ne sait pas toujours ce qu’ils veulent. »

Et généralement, eux non plus. En fait, la plupart des enfants faisaient preuve d’une grande inhibition naturelle, contrairement à ce qu’on pouvait penser. Il fallait les forcer à dire bonjour, à sourire, à dire merci et à communiquer avec les personnes qu’ils ne connaissaient pas, et dans certains moments il fallait les forcer à obéir parce qu’ils ne le souhaitaient pas. C’était peut-être le cas de Haru. Dans son métier d’éducatrice, Natsuki avait du faire face à plusieurs d’entre eux, des enfants qui ne souhaitaient pas écouter et préféraient rester seuls plutôt que jouer avec les autres, et elle avait toujours fait de son mieux pour les pousser à aller avec les autres et discuter avec eux.

« Allez Haru, il faut y aller. » Dit-elle d’une voix douce, comme pour essayer de convaincre le petit qui, quelques instants plus tard, s’adressa au jeune homme.

La scène qui se déroulait sous les yeux de la demoiselle n’était pas aisée à comprendre, mais elle essayait. Un sourire se dessina sur son visage alors qu’ils échangeaient quelques mots et, doucement, elle vit le petit garçon abandonner sa jambe et s’approcher de l’autre garçon. Bien, elle avait terminé son travail et allait pouvoir retourner à ses propres occupations. Enfin, quand les autres petits seraient eux aussi repartis. Cependant, elle fut interpelée par la question posée et ses yeux s’arrondirent bien malgré elle.

« Oui, merci. » Répondit-elle posément alors qu’elle croisait inévitablement les bras, en signe de défense. « Vous êtes son frère ? »

La question semblait naturelle et, en la posant, Natsuki ne souhaitait nullement heurter celui à qui elle s’adressait. Ce garçon semblait particulièrement jeune, et elle ne pouvait s’empêcher d’associer le comportement qu’il avait eu lors de leur dernière rencontre à celui d’un adolescent incapable de se remettre en question. Une méprise énorme, évidemment, mais pas étrange quand on savait qu’elle n’était pas forcément sociable et qu’elle ne devait pas fréquenter grand monde en temps normal. Dans ce genre de situation, les perceptions s’en voyaient largement altérées. La demoiselle adressa un sourire au petit après sa question, car elle avait toujours adoré travailler avec les petits.


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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 13:06

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Les petits doigts d’Haru s’agrippaient à son cou alors que sa tête se nichait dans le creux du jeune homme et que sa respiration se faisait plus calme. Vraisemblablement, son attitude était liée à l’inquiétude qu’il avait pu éprouver envers son paternel, peut-être qu’il avait eu plus peur de le perdre que ce que Roy n’aurait pu imaginer. D’où le fait que celui-ci lui choyait ses cheveux avec tendresse, lui chuchotant des mots doux à l’oreille pour le réconforter et lui disant qu’ils allaient bientôt rentrer. Mais avant ça, il y avait certains malentendus à régler, certains problèmes que son imbécilité lui avait causé par le passé. A présent qu’il était au calme, le professeur n’avait aucune raison de s’emporter et il pouvait admettre que son comportement de l’autrefois était à délaisser. Il avait agi comme le dernier des abrutis cependant ça faisait malheureusement partie de son caractère. D’un naturel impulsif, si on l’irritait, il avait cette fâcheuse manie de riposter plutôt que de s’excuser alors qu’il était en tort. En général, il s’en voulait après, une fois que c’était trop tard puis hausser les épaules en se disant « tant pis ». Aujourd’hui, on lui remettait cette demoiselle devant lui et même s’il l’avait voulu, le jeune homme ne pouvait pas l’ignorer. Cela serait encore plus immature s’il s’en allait comme si de rien était. Certes, elle n’avait pas été vraiment blessée toutefois elle aurait pu l’être si le hasard aurait fait que cette balle touche sa tête et non son ventre. C’était amplement de sa faute, il l’acceptait bien que l’admettre à voix haute paraissait un brin plus compliqué.

S’il ne le montra pas, il avait tout de même été rassuré d’apprendre qu’elle allait bien même si, au fond, le garçon s’y attendait. Un fin sourire s’était formé au coin des lèvres néanmoins il s’effaça aussi vite qu’il était arrivé, laissant place à la surprise qui se reflétait dans ses pupilles. C’était la première fois qu’on lui faisait une telle rétorque. Son frère ? Vraiment ? Malgré lui, la réflexion le fit rire légèrement alors qu’il se demandait s’il donnait réellement cette impression à chaque fois qu’on le croisait avec son fils. Est-ce qu’il avait l’air jeune ? Pourtant, il était loin de l’être. Il avait déjà vingt-huit ans, la trentaine approchait à grand pas cependant il était vrai que sa mentalité, elle, se rapprochait plus de celle d’un étudiant que n’importe qui d’autre. Probablement car il aimait s’amuser, il aimait rire et profiter. Il ne voulait pas devenir ce genre d’homme vieux et aigris. Il ne voulait pas qu’on s’ennuie en sa présence ni qu’on pense qu’il est lourd à ne vouloir rien faire. Il préférait avoir une relation « cool » avec ses élèves plutôt qu’être stricte, sévère et les laisser se débrouiller sans les aider. Disons qu’il avait gardé au fond de lui son âme d’enfant. Si bien qu’entre son fils et lui, il était sûrement le premier enchanté à l’idée de se regarder un Disney.

- Excusez-moi, je ne me moque pas, votre question m’a juste étonné, S’expliqua l’enseignant afin de justifier son léger rire, redressant confortablement Haru, Mais ce n’est pas mon frère, il serait bien trop jeune. C’est mon fils.

Et pour sûr que ses parents auraient fini en dépression avec un sixième enfant sous la main. Ils avaient déjà beaucoup de courage de s’occuper d’une telle fratrie donc en avoir un énième, Roy n’osait pas imaginer comment cela serait à la maison. Sur ses paroles, il sourit à la jeune femme avant d’incliner son visage.

- Je tenais à m’excuser pour la dernière fois aussi. J’ai agi comme un adolescent mais disons que c’est dans mon caractère, je démarre facilement au quart de tour et du coup, ça m’a énervé. En plus, j’étais frustré de ne pas avoir mis cette balle dans la poubelle mais ce n’était pas de votre faute !

Et voilà que Monsieur racontait sa vie à présent cependant cela lui semblait important de se justifier. Il était un gamin dans l’âme, on ne pouvait pas lui en vouloir. Surtout qu’il savait être sérieux lorsqu’il le souhaitait même s’il n’en donnait pas tout le temps l’air non plus.

- Cela ne se reproduira plus, c’est promis.

L’idiot.




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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 14:34

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Ne voyait-elle pas que celui à qui elle s’adressait n’était pas aussi jeune qu’elle pouvait le penser ? Pourtant, la vérité était flagrante : il était plus vieux et sans doute commençait-il également à prendre de l’âge. Mais non, malheureusement, Natsuki n’était pas capable de remarquer chez lui les signes de maturité qui pouvaient être apparents. Elle était trop renfermée pour y prêter attention, se contentait de ce qu’elle pouvait percevoir au premier abord, et ce même si cela devait sembler stupide aux yeux de ceux qui la voyaient ou l’écoutaient. D’ailleurs, si une collègue avait été présente à cet instant, sans doute aurait-elle été capable de lui signaler que l’homme avait en face d’elle était plus âgé et ne méritait pas d’être comparé au frère de ce petit garçon qu’elle avait habituellement en garderie. Sans mauvaise pensée, l’ancienne patineuse avait donc posé sa question en espérant obtenir une réponse, un éclaircissement à ce petit mystère qui lui était donné.

Au rire qu’eut le garçon, la surveillante ne put s’empêcher de froncer les sourcils, légèrement contrariée qu’on ose lui rire au nez alors qu’elle n’avait fait que poser une question innocente. Avait-elle dit une bêtise ? Posé une question drôle ? Le plus ennuyeux était certainement le fait qu’elle ne disposait d’aucun moyen d’obtenir une réponse à cette interrogation sans le demander ouvertement. Ce fut du moins ce que pensa la demoiselle jusqu’au moment où il reprit la parole, ce qui donna lieu à un profond sentiment de malaise, qui se trahit rapidement par un geste irréfléchi de la part de Natsuki. Par réflexe, elle vint saisir une mèche de ses propres cheveux, la plus longue, et se retrouva à l’entortiller distraitement autour de son doigt. Elle faisait bien partie de ces gens qui mettaient les pieds dans le plat rapidement et sans même s’en rendre compte. Ce qu’elle était stupide ! Ennuyée, elle adressa néanmoins un sourire embêté au père de l’enfant, sans cesser de triturer cette mèche de cheveux.

« Oh… Eh bien… Je suis désolée. »

Elle s’en voulait un peu d’être aussi stupide, mais n’aurait-il pas pu se promener avec une pancarte hurlant qu’il était majeur et père d’un enfant en bas âge ? Quelle cruche elle faisait ! La demoiselle essaya de ne pas trop montrer son embarras, comme à son habitude, mais elle savait que son stress était terriblement haut à cet instant ; peut-être risquait-il de se vexer malgré tout ? Elle l’avait pris pour un adolescent alors qu’il devait être plus âgé qu’elle, et elle s’en voulait vraiment pour le coup. Avec un peu de chance il allait se plaindre à la direction et la faire renvoyer ! Non, elle ne devait pas tendre à la paranoïa, pas encore. Si ça tombe il n’allait rien dire du tout et penser que ce n’était pas grave. Allez, elle devait se calmer, c’était juste totalement ridicule, là, ce genre de bévue arrivait fréquemment, non ?

Et comme si on avait entendu ses pensées, quelque part dans les profondeurs cosmiques de l’univers, les paroles du père d’Haru arrivèrent aux oreilles de la surveillante et lui firent faire les yeux ronds. Il s’excusait ? Et le plus impressionnant était sans doute qu’il soit aussi précis dans son explication. Dans le fond, elle se moquait bien des raisons qui l’avaient poussé à agir de la sorte : il l’avait fait, c’était suffisant. La demoiselle ne savait pas vraiment que penser de cette soudaine poussée de maturité chez lui, mais peut-être s’était-elle trompée au sujet de l’autre adulte ? Elle se contenta d’un sourire maîtrisé pour toute réponse, toujours largement embêtée par la question qu’elle avait posé un peu plus tôt et, quand il eut terminé ses explications, elle secoua légèrement la tête en essayant de ne pas perdre ce sourire qu’elle affichait.

« Eh bien… J’imagine que ce n’est pas grave. » Répondit-elle, bien qu’elle soit encore un peu dérangée par ce qu’il s’était produit. Elle n’était pas capable de l’exprimer. « C’était juste un accident, ce sont des choses qui arrivent.   »

La vérité était également qu’elle avait été profondément blessée par le comportement du jeune homme à cet instant. Elle ne supportait pas du tout ce genre d’attitude, qu’on lui réponde mal ou qu’on blesse son égo déjà bien faible, et elle avait eu beaucoup de mal à l’accepter, pour une raison qu’elle ne comprenait pas de toute façon. Elle avait toujours été comme ça. Soupirant un peu, elle jeta un nouveau regard à Haru avant d’adresser la parole au père à nouveau, essayant de sourire et de reprendre la conversation.

« Vous avez l’air vraiment jeune pour être père… »

Généralement, les géniteurs de la région étaient globalement plus âgés, ou du moins lorsqu’ils avaient un enfant de l’âge de Haru, alors c’était troublant à ses yeux, suffisamment pour l’exprimer.


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Ce message a été posté Mer 28 Oct - 16:36

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
S’il n’en avait rien montré, malgré tout, ça l’avait quand même étonné qu’on le prenne plus pour le frère d’Haru que son père. C’était la première fois depuis qu’il venait le chercher à l’école que quelqu’un émettait une telle remarque. Peut-être que les autres n’avaient pas osé lui poser la question ou qu’ils avaient compris rapidement avec son fils qui le nommait aussitôt « papa ». Qui savait. Roy avait un visage assez doux et fin qui lui donnait plus jeune que son âge donc quelque part, ça ne devrait pas l’étonner autant. Mais peut-être que si la demoiselle s’était emportée de la sorte l’autre jour, c’était également parce que justement, elle l’imaginait moins âgé que ce qu’il en était en réalité. Il ne lui en tenait pas rigueur de toute manière, il était le fautif dans l’histoire à la base et il ne pouvait guère lui en vouloir pour aujourd’hui. Ce n’était pas dramatique puis c’était presque même flatteur d’ailleurs. En guise de réponse, il lui sourit simplement, agitant une main devant lui afin de lui faire comprendre que ce n’était rien.

Une esquisse gênée avait bordé ses lèvres ensuite alors qu’il songeait que quand même, c’était plus grave que ce que rétorquait cette demoiselle. Maintenant qu’il était plus posé et apte à y réfléchir, il admettait que son comportement avait été puéril. Il aurait réellement pu la blesser donc il avait été chanceux que cela ne soit pas le cas. Même si l’éducatrice déclarait le contraire, le jeune homme ne pensait pas comme elle et une partie de lui aurait aimé se rattraper pour cette faute qu’il avait commise. Autant par ses mots employés ce jour là que par ses actes. Des excuses ne réparaient pas le monde non plus.

Grimaçant subtilement, il s’excusa auprès de son fils et le reposa aussitôt par terre à cause de ses blessures qui l’empêchaient même de porter son propre enfant pour le moment.

- Tu veux bien aller jouer pendant que je discute avec la dame ? Lui demanda-t-il d’une voix douce tandis qu’il se mettait doucement à sa taille.

Le petit garçon hocha la tête puis après s’être fait ébouriffer les cheveux par son géniteur, il parti s’installer à une table de la garderie où il s’amusa à dessiner sur des feuilles de papier. Le professeur ne le quitta pas des yeux pendant quelques secondes puis reporta son attention ensuite sur la demoiselle qui lui faisait face, lui souriant sincèrement.

- J’ai quand même vingt huit ans vous savez, Déclara Roy dans un léger rire, Je ne me considère pas comme « jeune ». La trentaine approche à grand pas !

Allez, vas-y, continue de raconter ta vie, qu’est-ce qu’elle en a affaire que tes trente ans ne sont pas si loin ?! Très vite toutefois, il reprit son sérieux et la contemplant dans les yeux, il s’inclina de plus bel.

- Pour la dernière fois, accident ou pas, je n’aurais pas dû agir comme ça donc, j’aimerais me rattraper. Qu’est-ce que je pourrais faire ? Si je vous invite à dîner, c’est bizarre hein ?

Au moins, il avait l’audace de s’en rendre compte. Hors, Roy ne serait pas Roy s’il n’était pas aussi directe de toute manière. C’était la première idée qui lui avait traversé l’esprit donc il n’avait pas vraiment réfléchi. Il aurait pu lui proposer un verre, lui rembourser le pressing, lui offrir une glace ou même lui ramener des chocolats mais non monsieur avait choisi de faire les choses en grand, un dîner. Rien que ça.




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Ce message a été posté Jeu 5 Nov - 15:20

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Que pouvait-elle savoir de la vie de cet homme ? Natsuki jugeait sans connaître quoi que ce soit à son sujet, mais leur première rencontre devait forcément jouer dans son impression. Pourtant, ils auraient pu avoir une relation parfaitement normale de parent-surveillant, mais elle ne pouvait s’empêcher de le voir comme un danger public, et ce bien malgré elle, évidemment. Ce petit garçon ne risquait-il pas de subir la mauvaise influence de son père ? Elle avait beau dire que tout ça n’était qu’un accident, elle ne cessait de penser qu’il s’agissait d’un manque d’attention, voire d’inconscience, que d’avoir agi comme il l’avait fait. Cependant, elle préférait se taire, cette fois, plutôt que se donner une fois de plus en spectacle aux yeux des autres personnes qui se trouvaient dans ce bâtiment, et encore plus aux yeux des enfants qui pouvaient encore être sur place. Elle ne pouvait pas mettre son poste en danger pour une histoire de fierté.

Les sourcils de la jeune femme se rapprochèrent légèrement quand elle entendit les mots que le père adressait à son enfant et, dubitative, elle croisa les bras. Natsuki avait à peine conscience de cette habitude de se protéger qu’elle avait prise depuis des années désormais : il fallait qu’elle évite les attaques extérieures, qu’elle se rassure comme elle le pouvait, même si cela semblait incroyablement compliqué par moments. Évidemment, elle ignorait ce dont allait lui parler cet homme et, à l’annonce de son âge, ses yeux se firent plus ronds et elle se trouva sans voix.

Vingt-huit ans ? Mais il semblait encore si jeune, il ne pouvait pas être plus âgé qu’elle ! C’était juste impossible et mauvais pour ses complexes. Sentant une chaleur désagréablement familière lui monter aux joues, la surveillante adressa un sourire à son interlocuteur tandis que ses doigts venaient distraitement jouer avec une mèche de ses cheveux. Il fallait absolument qu’elle se débarrasse de ce genre de tocs, mais elle n’y parvenait pas. Il existait des thérapies pour ce genre de choses, mais elle n’avait pas envie de consulter un psychologue afin de remédier à une chose aussi secondaire. Comme pour le reste, d’ailleurs.

« Je vois … Vous… » Sa voix était revenue, mais ses bégaiements étaient une véritable souffrance. « Vous avez l’air vraiment jeune. »

Il avait énormément de chance d’ailleurs, jamais elle ne lui aurait donné trente ans. Elle n’en revenait pas du tout. Enfin, elle aurait certainement du passer à autre chose rapidement, mais elle restait bloquée sur cette bêtise, ne prêtant même plus attention à ce qu’il se passait. Natsuki avait toujours eu cette manie à s’arrêter sur un détail pour rien, sans que celui-ci soit important, et c’était généralement ce qui la perdait dans une conversation. Heureusement pour elle, le père de Haru semblait avoir trouvé un moyen de la faire revenir sur Terre.

« À dîner ? » Une fois de plus, ses sourcils s’étaient approchés, tandis qu’elle cherchait à découvrir si cet homme était sérieux ou non. « Vous êtes sérieux ? »

En vérité, Natsuki ne mangeait que très rarement hors de chez elle. La raison n’était autre que ces très nombreux tocs qu’elle avait développés à cause du stress et qui la poussaient à toujours séparer les aliments avant de les manger. La jeune femme en avait conscience, mais ne parvenait pas à s’en empêcher, bien qu’elle ait de nombreuses fois essayé de le faire. À chaque fois, ça revenait. Il suffisait parfois d’un moment d’inattention pour qu’elle se retrouve à placer de côté une partie de ses aliments afin de les manger plus tard, lorsqu’elle aurait fini le reste.

« Je ne pense pas que ça doit nécessaire, j’ai dit que c’était oublié. »

Pour appuyer ces propos, elle agita la main devant son visage alors qu’un rire gêné lui échappait.

Cet homme était bizarre, mais Natsuki avait conscience de ne pas être mieux dans ce genre de situations, et elle était profondément gênée, sentiment que trahissait la teinte rosée qu’avaient pris ses joues depuis quelques minutes désormais.


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Ce message a été posté Sam 7 Nov - 20:35

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Il savait qu’il faisait jeune mais la réaction de sa vis-à-vis l’avait surpris plus que de raison. Elle était bien la première à être autant étonné d’apprendre son âge. Habituellement, on lui donnait un ou deux ans de moins de ce qu’il en était mais au vue de l’attitude de la jeune femme, Roy pensa qu’elle avait du le prendre pour quelqu’un de plus jeune encore. Et malgré lui, ça l’avait fait sourire. Cela aurait pu le vexer seulement, de son point de vue, ça avait un aspect plutôt flatteur puisque ça signifiait que plus tard, quand il aurait quarante ans, peut-être que cette demoiselle lui en donnerait trente. Lui qui complexait déjà sur son âge, se dire qu’il ne les faisait pas encore le rassurait et oui, le flattait. De toute manière, il en fallait peu pour le rendre fier celui-là. Incorrigible.

« Vous êtes la première à me dire ça » Avait répondu le professeur dans un sourire.

Il avait remarqué les différents tics de sa vis-à-vis mais il avait préféré ne pas y prêter attention, ni même de relever de façon à ne pas l’embarrasser plus qu’elle ne devait l’être. Certainement qu’à sa place, Roy serait tout autant gêné d’avoir eu faux dans tout ce qu’il croyait et d’avoir jugé si précipitamment cependant il n’était pas en position de lui reprocher quoi que ce soit. Puis, ce n’était pas ce genre d’attitude qui risquait de le vexer. Paradoxal pour un individu qui démarre au quart de tour dés qu’on le brusque un peu trop. Un enfant, voilà tout. Il avait préféré continuer de sourire, de ne rien dire et de l’inviter à dîner pour se faire vraiment pardonné. Oui, un dîner. En vérité, probablement que le professeur espérait faire changer cette image que la demoiselle devait avoir de lui après leur précédente altercation. Il avait envie de changer ça et un cadeau ne semblait pas suffire. Un repas offrait une occasion hors norme de connaître la personne qu’on avait en face de nous et s’apercevoir que peut-être, en effet, la première impression n’avait pas été la bonne. Sauf qu’il aurait du s’y attendre, l’éducatrice refusa, lui provoquant une expression grincheuse sur sa figure et les sourcils quelque peu froncés. Cela aurait été trop beau si ça avait été aussi simple après tout. Qu’est-ce qu’il pouvait faire si elle n’acceptait pas un dîner ? Bien sûr qu’il était sérieux ! Peu importait si c’était bizarre, il n’avait aucune mauvaise intention.

- Désolé, si je vous ai mis mal à l’aise, Reprit-il alors, secouant nerveusement ses cheveux à cause de sa propre gêne, C’est que je tiens vraiment à me rattraper en fait.

Oublié ou pas, c’était important parce qu’il reconnaissait sa bêtise et un « je suis désolé » ne justifiait pas tout non plus.

- Si vous ne voulez pas aller dîner dehors, on peut toujours aller chez moi.

Le professeur voulut ajouter qu’il aurait lui-même préparer quelque chose, qu’il aimait bien faire la cuisine toutefois il se rendit compte aussitôt de ses propos, avant même que la jeune femme n’ait eu le temps de lui répondre. Un « ah » s’échappa de ses lèvres, choqué de ses propres mots alors qu’il était obligé de s’apercevoir ô combien ses mots pouvaient être pris de travers. Ou plutôt comme de sacrés avances.

- Oubliez ce que je viens de dire, Souffla le jeune homme en cachant ses yeux de sa main par réflex, horriblement mal à l’aise.

Pour le coup, il avait un peu honte de lui-même. S’il espérait améliorer son image auprès de cette demoiselle, ce n’était pas ainsi qu’il y arriverait. Ne la regardant pas, toujours un peu honteux, l’enseignant retira ses doigts de son visage pour finalement, gratter à nouveau sa chevelure châtaine.

- C’est juste que j’aurais très bien pu faire la cuisine moi-même mais c’est encore plus bizarre que de vous inviter à dîner. Et c’était déplacé, excusez-moi. Mais je tiens à me rattraper alors faites-moi plaisir, acceptez mon invitation. C’est juste une fois et je promets de ne pas être désagréable.

Ce qui n’était pas compliqué quand on savait que Roy était quelqu’un de respectable et de droit. Un peu immature et « con » certes parfois, seulement, il était aussi quelqu’un de bien qui avait traversé beaucoup de passade dans son existence, qui avait grandi trop vite pour éduquer un fils qui était devenu son principal centre d’intérêt. Il était bizarre, oui, mais pour apprendre à le cerner, il fallait prendre le risque de s’aventurer un peu plus dans sa vie. Ainsi, cette jeune fille remarquerait qu’il n’était pas qu’un petit idiot, gamin et qu’il était bien plus que ça. Chacun avait sa personnalité, son masque pour se protéger néanmoins on ne pouvait pas le remarquer sans avoir envie de comprendre qui était réellement tel ou tel personne, ce qu’elle valait et ce que son caractère cachait en réalité. L’être humain est si compliqué.




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Ce message a été posté Mer 11 Nov - 0:25

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Natsuki n'aurait jamais pensé que cet inconnu aurait cet âge. Si elle en avait eu conscience, elle n'aurait certainement pas commis une telle erreur, ce qui lui aurait permis de ne pas se sentir aussi gênée, maintenant qu'elle avait appris la vérité. Cet homme était plus âgé qu'elle et était déjà père. Elle avait un peu de ma à y croire, mais les faits étaient impossibles à nier. C'est donc en continuant à abîmer cette mèche de cheveux innocente qu'elle avait osé reprendre la parole, bien que cela semble terriblement difficile à cet instant.

« Je ne dois pas être la seule à le penser... »

Sa voix était timide et embêtée, mais elle espérait vraiment ne pas être la première à avoir commis une telle erreur. Pas que cela avait vraiment été grave, mais elle ne pouvait que difficilement se défaire de son impression d'avoir agi comme la dernière des idiotes. Il fallait vraiment qu'elle arrête de se prendre la tête pour de telles futilités. Sacrée Natsuki, incapable de gérer son stress et de regarder une personne dans les yeux lorsqu'elle pensait l'avoir offensée. Pourtant, cet homme ne semblait pas si méchant, elle aurait du trouver le courage. Elle ne pouvait pas.

À l'entente des mots du père de Haru, les yeux de la surveillante s'étaient faits plus ronds et ses joues avaient pris une teinte bien plus rosé qu'à l'habitude. Non, elle n'avait pas envie. Plus exactement, elle avait peur de se retrouver dans une telle situation, parce qu'elle savait parfaitement que ses tocs risquaient de refaire surface lors du repas. Déjà qu'elle se sentait stupide lorsqu'elle mangeait seule, elle n'avait pas envie de passer pour une imbécile en compagnie d'une autre personne. Encore moins d'un homme.

La vérité était que Natsuki n'avait plus dîné au restaurant depuis bien longtemps désormais, et que ses rendez-vous en compagnie d'une personne du sexe opposé étaient encore plus rares. Renfermée comme elle l'était depuis quelques années, elle n'avait jamais osé franchir le pas à nouveau. C'était terriblement gênant et l'idée d'aller manger avec un parfait inconnu ne la rassurait aucunement. Après tout, ne risquait-il pas de se moquer? De lui rire au nez lorsqu'il verrait qu'elle n'était pas capable de se comporter comme n'importe qui? Elle essayait, pourtant.

« Ce n'est rien... »

Elle avait essayé de le rassurer un peu, mais la chaleur lui était violemment revenue au joue, comme si on l'avait placée face à un four ouvert, lorsqu'elle avait entendu le père de famille reprendre. Chez lui? Mais. Non, c'était tout simplement impossible! Pourtant, elle n'avait pas trouvé quoi dire et, comme toute réaction, elle était venue chipoter cette mèche. Il fallait qu'elle arrête. Comme pour s'y contraindre, elle avait joint ses mains, entremêlant fortement ses doigts. Il fallait qu'elle arrête, qu'elle se reprenne.

« Ce n'est pas grave... »

Évidemment, elle était gênée. Évidemment, elle avait envie de se cacher six pieds sous terre pour échapper au regard de son interlocuteur et à cette situation vraiment étrange dans laquelle ils semblaient désormais coincés. Pourquoi devait-elle aller manger avec lui, déjà? Oh, elle n'avait pas donné de réponse, après tout, elle aurait parfaitement pu décliner l'invitation. Pourtant, elle n'avait pas jugé cela correct et, esquissant un sourire qu'elle aurait voulu plus sincère, elle avait prié pour que disparaisse la couleur de ses joues et, après un moment d'hésitation, elle avait posé le regard le jeune homme, sans pour autant le regarder dans les yeux. Elle en était incapable.

« J'accepte, mais je dois d'abord terminer ma journée... »

Sur ces mots, elle vint coincer sa mèche de cheveux à l'arrière de son oreille, espérant ainsi s'épargner la tentation de la torturer de nouveau. Il fallait qu'elle arrête d'agir comme une idiote et qu'elle se comporte en adulte, pour une fois. Ah, si seulement les choses avaient été aussi simples. Malheureusement, tout semblat plus compliqué à ses yeux. Elle soupira un peu avant de regarder autour d'eux, jetant un oeil aux quelques enfants qui s'occupaient encore dans la pièce où elle devait les surveiller et, souriant un peu, elle avait repris la parole.

« Je vais vous laisser y aller, maintenant. J'ai encore du travail. »

Pourquoi fuyait-elle de la sorte? Elle savait pourtant qu'il n'allait pas la manger. Quelque fois, son stress était vraiment redoutable. Elle en aurait presque eu honte. Qu’il lui dise simplement où ils devaient se retrouver et elle pourrait retourner travailler normalement, sans problème. Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer, elle y survivrait. Enfin, elle l’espérait.


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Ce message a été posté Mar 17 Nov - 18:06

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Il se mettrait des tas de claques pour être si abruti et ne pas réfléchir avant de parler. Lui-même avait pu ressentir ce malaise, lui-même avait honte d’avoir émis une telle proposition. Chez lui ? Non mais sérieusement, comment avait-il pu sortir une telle ânerie ? Cette éducatrice aurait dû le gifler, ça lui aurait peut-être remis les idées en place au moins, lui permettant de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de balancer des paroles inutiles. Heureusement qu’il s’était rattrapé, qu’il s’était excusé cependant pour sûr qu’il n’avait pas aidé la jeune femme à se sentir plus à l’aise. Le con. Il ne savait même pas son prénom d’ailleurs et il invitait une inconnue à dîner. Il aurait pu commencer par les simples formalités mais c’était à croire que Roy aimait faire les choses différemment. Le principale était que tout cela partait d’une bonne intention, il ne souhaitait pas la draguer ni lui faire des avances, juste qu’elle voit qu’il n’était pas quelqu’un de mauvais. Qu’il était peut-être un idiot immature parfois certes mais qu’il savait aussi être un adulte respectable et qui tenait avant tout à corriger ses erreurs.

- C’est vrai, excusez-moi de vous avoir dérangé autant, Lança à nouveau le professeur en passant nerveusement sa main dans ses cheveux, un sourire gêné.

Il avait oublié que si lui avait fini ses heures, ce n’était pas forcément le cas de tout le monde. Il aurait voulu lui proposer de l’aider jusqu’à ce qu’elle ait terminé mais cette fois-ci, cela aurait été encore plus bizarre que toutes ses rétorques précédentes donc le jeune homme s’était abstenu de répliquer n’importe quoi qui l’enfoncerait un peu plus.

- Mais on n’est pas obligé d’y aller ce soir. Je veux dire, j’aimerais profiter de mon fils, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Alors que dîtes vous de samedi soir ? Vous n’auriez qu’à me dire quel genre de restaurant vous irait et je chercherais.

Après tout, ils allaient être amené à se croiser désormais. Du moins, il savait qu’elle travaillait ici, il n’avait pas besoin de son numéro de téléphone pour savoir ce qui lui ferait le plus plaisir, il n’avait qu’à la questionner lorsqu’il venait récupérer son fils. Le sourire aux lèvres, Roy déclara la laisser enfin tranquille et qu’il allait partir mais alors que son regard s’égara au sein de la garderie, ses pupilles s’arrondirent d’effroi en n’y trouvant pas Haru. Ce n’était pas possible... Il ne comprenait réellement pas ce qui traversé l’esprit de son enfant pour adopter une telle attitude. Inquiet, l’enseignant s’était précipité à l’intérieur de la pièce sans adresser le moindre mot à l’éducatrice, farfouillant les dessins de son enfant comme si ceux-ci pouvaient lui donner un indice, le plus infime soit-il.

- Bon sang, où est-ce qu’il est parti ?! S’emporta-t-il tout à coup en grattant avec plus de force sa chevelure châtaine alors que ses prunelles brillaient d’inquiétude, Il a déjà fait ça ???

Machinalement, il s’était tourné vers la demoiselle alors qu’il essayait durement de réfléchir sauf que dans une telle situation, cela lui était compliqué. Malheureusement, il ne pouvait pas agir impulsivement non plus... Hors, il n’était pas en condition d’avoir les idées claires. Ses bras tremblaient d’angoisse, la frustration et la peur lui faisaient perdre ses moyens peu à peu. Où Haru avait-il bien pu aller ?




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Ce message a été posté Lun 23 Nov - 22:28

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
S'il y avait bien une chose que Natsuki n'appréciait pas, c'était d'être perturbée dans sa tâche. Elle voulait parvenir à faire les choses au mieux, le plus rapidement possible, et elle avait cette application dans tous les domaines de sa vie. Plus jeune, elle comptait déjà parmi celles qui passaient des heures et des heures à s'entraîner. Elle souhaitait maîtriser l'axel, le triple axel, les sautés, tous ces mouvements qui appartenaient à l'art qu'elle voulait exercer à un niveau professionnel. Malheureusement, c'était également cette volonté de faire partie des meilleures de sa discipline qui avait fait courir la jeune femme à sa perte. Cette blessure qu'elle ne pouvait oublier, qui la hantait maintenant encore, jour et nuit, à chaque fois qu'elle posait le regard sur une étendue glacée, elle la devait à cette passion dévorante qui avait fini par consumer sa raison. Enfin, ce n'était pas l'important, y penser n'y changerait rien. Ces souvenirs n'étaient que des éléments néfastes. Le plus important était que cet homme comprenne qu'elle devait faire ton travail jusqu'au bout et ne pas abandonner les enfants à une telle heure. Ce qu'il sembla faire, pour le plus grand plaisir de la surveillante.

« Samedi soir? » Répéta-t-elle comme pour se confirmer l'information. « Ça devrait convenir. Et n'importe où également, vraiment. Juste, si on pouvait éviter les endroits trop... bondés? »

Inutile de préciser qu'elle n'avait aucune adresse précise à donner à son interlocuteur. Elle avait autant de fréquentations qu'un arbre en pleine savane, alors elle avait un peu de mal à trouver des lieux où sortir, des endroits intéressants à visiter, ce genre de choses. Si elle savait qu'elle était asociale? Sûrement! Malheureusement, entre le savoir et essayer d'y faire quelque chose, il y avait un véritable monde qu'elle n'était visiblement pas prête à traverser. Elle se complaisait dans cette bulle de solitude qu'elle avait construite autour d'elle-même, et cela depuis des années désormais.

Constatant avec horreur que le petit ne se trouvait plus dans la pièce, Natsuki fit les yeux ronds, très embêtée par cette observation assez désagréable. Ils avaient perdu le petit? Bon, calme. Caaaaalme. Il ne pouvait pas être loin.

« Pas à ma connaissance euh... il ... » Non, elle n'avait aucune explication rationnelle à cette disparition soudaine. Quoique, peut-être. « Il doit être à l'intérieur, avec les autres!
»

Et cette voix était bien incertaine pour une personne qui prétendait savoir ce qu'elle faisait. D'un pas hésitant, la jeune femme avait quitté l'accueil et s'était dirigée dans la salle principale où se trouvaient plusieurs enfants, interpellant quelques-uns d'entre eux pour leur demander s'ils avaient vu Haru. Aucune trace du jeune enfant.

« Je... J'ignore où il a pu aller. » Avoua-t-elle, légèrement paniquée, avant de s'éloigner un peu et de passer la tête dans un autre couloir. « Vous pourriez aller voir par là-bas? Je crois que les petits ont l'habitude de jouer à cache-cache par là. »
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Ce message a été posté Lun 30 Nov - 22:40

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
Tétanisé, Roy n’arrivait pas à effectuer le moindre mouvement souhaitant aller de partout à la fois. Il connaissait son fils, il connaissait ses petites manies et ses cachettes à la maison ou dans le parc où ils se rendaient souvent. Cependant, il ne s’était jamais enfui de la sorte. Le professeur ne savait quoi faire, quoi penser et une mine triste, inquiète s’était dessinée sur sa figure alors qu’il ne comprenait pas ce qui se passait dans la tête de son enfant. Réfléchir. Réfléchir. Il ne faisait que ça alors que la panique le gagnait de plus en plus. Et s’il s’était enfui à l’extérieur ? S’il lui était arrivé quelque chose, Roy ne se le pardonnerait jamais. Son regard avait fixé le dehors au travers de la fenêtre, essayant d’y trouver une réponse mais il n’y avait rien. Juste des voitures qui roulaient sur la route, des personnes qui marchaient sur le trottoir tranquille alors que la nuit semblait déjà avoir atteindre le ciel.

La voix de l’éducatrice le sortit de ses rêveries et d’un simple hochement de tête, il avait entamé de nouvelles recherches là où la demoiselle lui avait demandé. Sauf qu’il n’y avait rien. Aucune trace d’Haru et son angoisse commençait sérieusement à augmenter tandis qu’il fouinait chaque pièce de fond en comble, allant même jusqu’à regarder dans les endroits les plus improbables.

- Vous ne croyez pas qu’il aurait pu s’enfuir dehors ? L’interrogea le jeune homme comme si c’était la dernière hypothèse qu’il avait, Je vais voir.

Après tout, chaque chose était à envisager et si cette demoiselle s’occupait de l’intérieur, en se répartissant les tâches, il trouverait plus facilement. La première chose que fit Roy fut de demander à cette femme qui l’avait accueilli en rentrant mais elle non plus n’avait pas vu le garçon et sans attendre d’autres réponses, il l’avait remercié pour ensuite chercher quand même dans la cours de l’école. La non plus, il ne le trouva pas. Si son fils était intelligent, il n’avait pas pu franchir le portail sans qu’on ne le voit donc cela signifiait qu’il était toujours à l’intérieur. Dans un soupir, avec ce regard de plus en plus affligé et anxieux, il avait annoncé à sa « partenaire » que le bonhomme n’était pas dehors. Les douleurs au niveau de ses côtes, il ne les ressentait même pas tant la douleur au niveau de son coeur était plus intense en cet instant précis. S’il ne trouvait pas son fils, si celui-ci disparaissait de son existence pour toujours, l’enseignant ne s’en remettrait jamais. Plus calme, sans se précipiter, ils se remirent à chercher tout en réfléchissant à des endroits potentiels où pouvaient se cacher le garçon.

Et puis... Il y avait eu cette pièce, cette salle de classe où différents jeux étaient installés. Ce n’était qu’à cet instant que Roy remarqua cette maison en jouet pour enfant et la porte à moitié entrouverte. Haru aimait les endroits clos. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait retrouvé son fils dans un placard parce qu’il boudait après s’être fait grondé. Alors peut-être que... Sans hésiter, le garçon s’était pressé vers la maison, posant un genou au sol pour ouvrir brusquement la porte. Il ne s’était pas trompé. Son fils était là puis surpris de ce geste, l’avait regardé avec de grands yeux, ne s’attendant sûrement pas à être trouvé.

- Non mais tu te moques de moi !! S’exclama soudainement le professeur, apparemment furieux, Ne refait plus jamais ça !! Tu m’entends, tu n’as pas intérêt à refaire ça !

Ses paroles pouvaient paraître effrayantes, à se demander quel genre d’éducation cet individu portait à son fils néanmoins en vérité, ce n’était que de l’inquiétude. Vraiment, en l’espace de quelques minutes, il avait vu toute sa vie défilait à cent à l’heure. S’excusant auprès de son fils, il l’obligea doucement à sortir de sa cachette pour aussitôt l’amener dans ses bras et le serrer le plus fort possible.

- Tu m’as fait peur, espèce d’idiot.

Ses phalanges étaient partie se nichaient dans les cheveux de l’enfant, renforçant un peu plus l’étreinte, sans se soucier de ce qu’il se passait autour de lui.

- Qu’est-ce qu’il t’a pris ? Demanda Roy d’une voix bien plus douce cette fois-ci alors qu’il se décalait et observait le petit chenapan.
- Pardon, S’excusa Haru en baissant la tête, Je veux pas que tu te fâches...
- Je ne suis pas fâché. J’étais inquiet. Je ferais quoi moi si tu t’en vas hein ?
- Tu serais triste ? Demanda-t-il, rivant ses pupilles vers son géniteur, la lueur dans ses yeux montraient à quel point la réponse à cette question était importante.
- Bien sûr que je serais triste !

L’étonnement se reflétait dans le regard du professeur bien qu’il commençait peu à peu à comprendre ce qui tracassait son enfant. Ce n’était pas parce qu’il faisait le fort au téléphone que son absence ne l’avait pas tourmenté. N’importe quel garçon de son âge aurait sûrement la même réaction.

- Tu vas rester avec moi alors ? Pour toujours ?
- Pour toujours, Sourit-t-il avant de l’enlacer de plus bel puis lui embrasser les cheveux, Désolé de t’avoir inquiété et de t’avoir laissé. Ce n’était pas bien chez Mamie ?

Sur ses dires, le petit secoua vivement sa tête et Roy ne put se retenir qu’il en rit légèrement, amusé. Ces enfants alors...Déclarant qu’ils allaient rentrer, le père se leva puis prenant la main de son fils, il se dirigea vers l’éducatrice à qui il s’excusa sincèrement.

- Je vous tiendrais au courant pour samedi alors. Je n’aime pas trop les endroits bondés non plus d’ailleurs, ça tombe bien, Ajouta-t-il, un doux sourire décorant ses lèvres, Et encore une fois désolé pour Haru. Passez une bonne fin de journée.

Il s’inclina poliment sur ses mots puis finit par s’en aller pour de bon cette fois-ci. La journée avait été longue et riche en émotion mais à partir de maintenant, tout finirait par s’arranger. Roy avait envie de croire en ça. Son devoir était d’avancer, pour lui, pour ses amis, pour sa famille et même pour son fils. Ce n’était pas comme s’il en avait grandement le choix de toute façon.



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Ce message a été posté Mar 1 Déc - 20:27

Natsuki & Roy


"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? "
« Je l’ignore, il pourrait être n’importe quoi… C’est un enfant ! »

Et elle avait appris, depuis le temps, qu’il n’était pas bon de laisser un enfant seul et qu’ils étaient particulièrement doués pour se retrouver dans des situations compliquées, bizarres ou dangereuses. Pour cette raison, la demoiselle avait l’habitude de garder leur sur toutes les petites têtes blondes pas vraiment blondes qui se trouvaient dans la garderie. Elle détestait la simple idée de voir un enfant se perdre ou avoir des problèmes parce qu’elle n’aurait pas été attentive, alors voir que le fils de cet homme avait disparu ne la rassurait pas le moins du monde.

Elle avait laissé ce dernier sortir, espérant qu’il parviendrait à remettre la main sur l’enfant qui semblait avoir pris la poudre d’escampette, et elle avait jeté un œil sur les petits, sans cesser de s’inquiéter. Ce n’était pas bon pour son stress, elle allait finir grise avant l’âge ! Ah, si seulement elle avait pu claquer des doigts et voir une poussière argentée indiquer où se trouvait cet enfant. Malheureusement, elle n’avait pas ce pouvoir et ne pouvait que constater à quel point les choses étaient devenues compliquées pour elle en son absence. Il fallait qu’elle retrouve ce petit sans oublier de surveiller les autres. C’était impératif !

Quand elle vit le père se diriger vers la salle où étaient rangés les jouets, elle tendit l’oreille et un profond soupir de soulagement lui échappa lorsqu’elle entendit les deux voix résonner malgré le brouhaha environnant des enfants. Il l’avait retrouvé ! Au moins, elle n’aurait pas à répondre de cet accident devant se directeur de l’établissement, ce qui aurait pu être incroyablement embêtant pour elle, à vrai dire.

Un fin sourire naquit sur le visage de l’éducatrice lorsqu’elle vit la petite famille revenir vers elle et, à l’entente des mots du plus âgé des deux garçons, elle fut quelque peu rassurée, bien qu’elle ne parvienne pas à être parfaitement tranquille maintenant que l’idée de sortir au restaurant avec un parfait inconnu avait été évoquée.

« Pas de problème. » Avait-elle timidement répondu pendant que l’homme s’excusait pour son fils. « Bonne journée… »

Un sourire bloqué sur le visage, elle avait laissé le père de famille repartir avec son enfant, incapable de trouver quoi lui dire pour terminer cette conversation plus logiquement. Elle avait l’impression d’être une véritable cruche lorsqu’il fallait parler avec d’autres personnes, et ce sentiment était encore plus présent lorsqu’il s’agissait d’un homme. Comment allait-elle faire pour aller à ce rendez-vous si elle mourait de peur à cette simple idée ? Elle n’y parviendrait jamais, elle en était persuadée. C’était juste horrible.


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