TENUE★ « Bunny, Bunny, Bunny ! » Courant dans l’appartement à la suite de mon lapin déposant ses crotte sur le sol, je fini par l’attraper en allant moi-même sous le lit, le tirant par ses petites pattes je lui montre ma bouche en cul de poule grimaçant face a son mini parcourt du combattant qu’il venait de m’infliger, dire qu’il est encore tôt, quoi à peine six heures ? Je repose l’animal dans sa caisse et ferme la porte a clef, une idée me trotte dans la tête et j’ai bien envie de l’exécuté, un sourire peu rassurant illumine mon visage alors que je me dépêche de m’habiller, allant sur le balcon je ressens cette brisé matinal assez fraiche, trop fraiche pour que je sorte en t-shirt, une veste est donc obligatoire, ma doudoune arraché au porte manteau, mes cheveux blond bien coiffé comme si je les avait lissé alors que non, pas du tout !  Je me dépêche de prendre ma voiture pour rejoindre le quartier que j’avais eu le temps de visiter plus tôt dans la semaine héhé, pourquoi ? Huhu, parce que c’est là que vis celui sur qui j’ai jeté mon dévolu.  Il a été viré de l’école donc je n’ai plus le loisir de le voir dans les alentours de l’établissement, mais ce n’est pas un souci, il me suffit de me rendre chez lui et de faire ce que j’ai envie ! En route je m’arrête dans une boulangerie,  faisant la queue, il y a déjà pas mal de monde a cet heure-ci, à mon tour ! Je prends plusieurs viennoiseries, pain au chocolat... Arg, je suis allergique au chocolat, mais par mes informations récoltés j’ai pu apprendre que ma victime en raffolé alors voilà, faut savoir faire des concessions dans la vie !  Des croissants, c’est bon les croissant et même des pain au raison ! On dirait que j’ai pris un petit déjeuné pour dix.  Mais voilà que je ressors avec mon gros sac marron, avant que mon nez se mette en mouvement, piffant la bonne odeur des fruits sur l’emplacement voisins, ohohoh, je ne vais pas passer à côté. Posant le sachet sur le siège passager, je m’empresse de prendre des oranges et des bananes !  Owi des banane, j’aime les banane, mais bon dieux j’aimerai quand même rencontrer le concepteur de ce fruit, quel idée d’en faire cette forme, maintenant la banane s’identifie parfaitement a un objets sexuel, compatissons mes chers confrères.

Voilà, j’ai tout ce qu’il faut, hop, en route !  Il est un peu moins de huit heure, mais je n’ai pas cours tout de suite donc j’ai le temps, arrivé à Bunkyo je sors avec mes sacs, le seul bémol c’est que j’ignore l’emplacement de sa porte.  Bof, je vais bien trouver.  Je rentre et tape a la première qui s’oppose à moi, collant mon oreille a la porte j’entends un chien aboyé pas trop le genre que pourrait posséder Li Shen, alors je file, grimpant a l’étage suivant, mais elle a ouvert la porte cette vieille ! « Kiki attrape le ! » « KIKI !!? T’es sérieuse là ? » Oui pour le respect on repassera, mais là j’en veux pas de son chien. « Dégage, dégage ! » Je tape a la porte suivante, la seule qui reste et forcément c’est celle de « MON » Shen, mais là il doit ouvrir ! Je frappe plus fort encore. Il ignore que les chien des mémés sont les plus cons ? « Lishou ouvre la porte j’ai un caniche a mes trousses ! » Ouai bon c’est pas très convaincant, mais voilà. « J'ai apporté le petit déjeuné! Des pains au chocolat, des croissants et tout ça, aller quoi ! »

Jogging noir large. Débardeur blanc ★  Épuisé. Il était rentré y'a quoi... six heures... Il a tout sauf envie qu'on le fasse chier. Il a mal partout, n'en peut plus nerveusement, et il s'est senti l'envie d'étrangler tout ce qui passait à proximité. Minoru. Il y avait moins de 24 h, il avait du secourir cette âme perdue, pour finalement devoir le traiter en morceaux en dehors de la zone de danger. Tabassé et humilié, comme d'hab. Mais il avait aussi morflé. Son visage en portait les traces. Arcade coupée, un bleu conséquent à la pommette et sur la joue dans le coin des lèvres bleuies en commissure avec l'hématome qui allait avec. Des bleus sur les côtes mais rien de cassé. Il avait l'habitude. Et puis quelques phalanges encore en sang. Elles avaient ressaignées et en rentrant, il était tellement mort qu'il n'avait même pas songé à prendre une douche, sous peine de se voir faire un malaise dedans. On a beau se sentir warrior, il n'en reste pas moins qu'on a tous des limites, et depuis quelques temps, la vie désastreuse de Lishen lui avait montrer les siennes. Quoi qu'elles ne semblaient pas être assez atteintes pour lui faire entendre raison.

Affalé dans son lit, les couvertures en vrac, le chauffage à fond, il aimait cette idée que personne vienne le faire chier ici. Ni pour baiser, ni pour se battre, ni pour lui prendre la tête sur sa personnalité. Ici personne ne pouvait l'atteindre. Il aurait pu se travestir que personne ne l'aurait su. Enfin, dormir torse poil était suffisant. Le soleil pointait à peine le bout de son nez et le mois de décembre s'annonçait froid. Il s'en foutait, là, il était au chaud et au calme. Le pied.

Un pied qui ne dura pas longtemps. Un barouf du diable se fit entendre. Au début, Li plissa les yeux, puis se roula dans sa couette, mais le chien se mit à aboyer. Putain de clébard à sa vieille conne en bas! Il va y descendre à coup de batte s'il la ferme pas! Il en a rien à foutre qu'il aime pas le facteur, il veut dormir! Et vas y que la bonne femme s'y met. Li Ouvre des yeux sombres, la gueule de déterré qu'il se paie avec, le mal de crâne dû aux blessures. Il gronde dans sa propre gorge, s'extirpant du lit sans aucune grâce, jetant sa couette épaisse de l'autre coté du lit, la tête en broussaille. Son blond argenté accentuant ses cernes. Un démon pas content. Kiki va se disloquer dans le mur cette fois-ci il le jure, et la vieille avec si elle fait trop chier. Ni pudeur, ça sert à quoi, il s'éloigne vers la porte, fringué juste d'un jogging, pieds nus et torse poil. Il s'arrêta quand il entend une voix qu'il connait bien. Pile quand il a mis la main sur le verrou près à l'ouvrir. Putain pas lui... c'est sérieux là? La vieille, le chien et ce chieur fini? Derrière sa porte? Là maintenant?

Son regard se vide. Dieu qu'il en a marre. Qu'il est blasé et qu'il aimerait y foutre une bombe H dans cette cage d'escaliers. Elle peut pas crever cette vieille peau? Avec une personnalité pareil, ça devrait même pas être permis de vivre si vieux! Quoi que ça le conforte dans le fait que ce sera peut-être son cas? Pas sûr qu'il veuille vu la vie qu'il se paie. Ses dents grincent, quand il entend l'autre brailler. Lishou? Il a deux fois plus envie de le laisser se faire bouffer le cul. Mais bon, y'a le mot petit dej, et puis le connaissant, s'il ouvre pas, il va faire chier pendant des lustres et la vieille va faire venir les flics... quelle connerie... où est la justice... D'une humeur sombre, avec une gueule à faire pâlir les plus coriaces, Li Shen ouvre, les cernes qui lui tombent aux pieds, la face bien amochée et fixe Shiroh.... Il va le tuer, il le sait ça... Pas le temps de faire quoi que ce soit que ce con de roquet loupe Shiroh et le mord. MAIS WHAT! Ni une ni deux. Li pivote dans un gros kick, et le chien se bouffe son autre tibia en pleine poire, roulant sur le palier et repartant en couinant. on entend la mamie faire son éplorée et reprendre son petit chien avec elle. Kikinou de mon cul... Silencieux. Il n'a rien dit depuis le début et venant de lui, c'est jamais bon signe. Il fixe froidement Shiroh. Il veut quoi. Et comment il sait qu'il vit ici... Il est tôt putain, sans compter que sans son intrusion, l'autre méduse ridée n'aurait jamais lancé son lieutenant minimoy et pire encore: Il n'aurait pas été réveillé... et ça... ça... c'est LE sacrilège.

TENUE★ Bon ce n'est pas tout, mais il faudrait peut-être qu’il se bouge un tout petit peu pour m’ouvrir, d’après des documentaires que je n’ai absolument pas vu, les caniches peuvent être très teigneux et ne pas lâcher l'affaire une fois lancée dans leur course, je n’ai aucune envie de me faire mordre par cette boule de poils frisé, moche et bruyante, je préfère les gros chiens moi, les bien bâtis, les monstres, enfin voilà, pas ça. Puis forcément faut que ce soit une mémé qui vive là, je n'ai rien contre les personnes âgées, mais leur sénilité est à pleurer des fois, pourquoi elle m’envoie son chien ? Parce que j’ai tapé à sa porte ? Non, mais il n’y a aucune logique dans cette histoire, puis, oui encore un truc à dire ! KIKI ? pourquoi un nom aussi débile, normalement kiki en dehors d’être un synonyme pour les enfants de notre outil de reproduction, ça serait plutôt le surnom d’une personne appelé Christophe, Christelle, Christiane, ah... On est au Japon donc c’est peut-être rare de voir ses prénoms là, mais KIHO ? Oui voilà quelqu’un qui s’appelle Kiho on pourrait dire « Kiki », mais un chien, c’est comme appelé son lapin, «lapinou » ou son chat « minou » OK, j’ai appelé les miens « lapin » dans une autre langue, soit... Mais là, je veux juste manger une banane ! Un croissant ! Bon Dieu Lishou ouvre cette porte !

Oh. Il a ouvert ! Un sourire ravi, oubliant presque la bestiole qui grimpe à toute vitesse sur nous, mes yeux observe son corps, oh my god, c’est un appel au viol ? Il est sexy comme ça, de quoi renforcer tous mes fantasmes, mais retour à la réalité, le chien nous a atteints, Fuck, ce n'est pas moi qu’il a eu, bon on peut rajouter « con » a la description de cette bête, sérieux je ne sais pas quoi penser. Je mine ma main contre mon front comme si je regarder un truc au loin lorsque le caniche fait un vol plané bruitant même l’atterrissage dans un « BANG » riant doucement. « Pauvre chien, tu l’as Kick comme une merde. » Hey, j’ai droit au regard de tueur made by Lishou, je souris en montrant les sacs. « Petit déj ! » Bah je lui ai dit, j’ai emmené de quoi remplir son estomac. « Oh, ne t'en fait pas pour moi, pas besoin de te couvrir~ » blague à part il va me laisser rentrer hein ? Je peux rentrer ? Je ne suis pas venu ici pour rien, puis maintenant que je suis là.

Jogging noir large. Débardeur blanc ★ Appart★ Il l'avait vu le chien voler, et la vieille couiner en bas.  Il espérait qu'elle ne monte pas, elle est sa vieille blouse bleu vieilli. En plus, ces choses là, ça s'pete le fémur pour rien, et être coupable de ce genre de trucs était la dernière chose qu'il souhaitait. Son regard sombre s'était posé sur Shiroh. Il le reluqua de haut en bas. Impeccable. Tout son contraire qui était torse poil, plein de bleus, la gueule enfariné et sa tignasse blond grisé complètement en bordel. De quoi le faire passer pour un camé. Quoi qu'il aurait peut-être du, il aurait eu une gueule moins sauvage. Ses pupilles s'arrêtent sur le sachet du petit déj, la batte toujours dans la main. L'odeur qui en émanait lui rappela qu'il n'avait pas bouffer depuis... depuis... hier ? Il ne savait même plus. Il grimaça, se mettant une main sur la tête, et serrant ses cheveux d'une poigne solide. Pourquoi il sourit ? Il est inconscient ou quoi ? C'était comme réveiller un ours en pleine hibernation, il se fout les griffes dans la jugulaire et on en parle plus. Pourquoi il parlait de se couvrir ? Il avait un porblème avec le fait qu'il soit torse poil pour le moment ? Ah moins que... Il comprit. Pervers de mes deux... ces gays, tous les mêmes. Son regard se plissa. Il s'approcha de Shiroh, très près, sa lèvre inférieure fendue par la baston de la veille à une dizaine de centimètres des siennes. Il puait le mec qui a traîné dans la rue et le sang séché. Absolument rien de ragoutant. « Suis-moi encore où qu'ce soit et j't'étripe. » Taré de stalker... Sur ces mots, il lui colle sa batte en aluminium déjà bien tordu contre le torse et lui prend le sachet de p'tit déjeuner des mains, pour faire quelques pas dans l'autre sens, lui claquant la porte à la gueule. Sans un merci. Bah que non, il le fait pas entrer. Il est trop grincheux pour ça et puis il a encore mal des coups d'hier, sa plaie sur son ventre a encore les points, même si elle est sans danger de s'ouvrir aujourd'hui et caché par une large pansement de dix cm, et son dos est éraflé, mais ça il peut rien faire compte. Et le désinfectant c'est pour les tafioles, surtout les trucs qui piquent pas là. Il pose nonchalamment le sac de provision sur la table, et s'allume une clope, sans aucun scrupule sur ce qu'il vient de faire. La question est : vu qu'il n'a pas fermer à clef exprès, est-ce que l'autre va oser entrer ? Pendant ce temps, il cherche son débardeur blanc de la veille, ne percutant même pas qu'il est complètement taché. Merde et il est où son café aussi. Ah rien ne va. Rien du tout! et il a trop mal aux mains pour le faire...chiotte tiens. Il hésite et soupire fortement, avant de se repointer à la porte, l'ouvrir, chopper le blond par le col sans aucun ménagement, après lui avoir dit : "J'espère pour toi que tu sais faire le café. J'ai la flemme." Pour pas dire qu'il a mal en fait. Il claque la porte derrière lui et s'éloigne, toujours à la recherche de son tee shirt, ouvrant au passage la baie vitrée pour aérer. ça pue le fennec là dedans et c'est bordélique à souhait.

TENUE★ Le pauvre chien n’avait pas eu de chance, non pas du tout même ! Mais il semblait encore en vie donc c’était le principal, maintenant que la mamie avait récupéré son caniche je pouvais m’attarder un peu plus sur le corps dénudé de mon voisin, il est beau, par contre c’est quoi ses blessures . Je n’y avais pas fait attention parce que j’étais trop obnubilé et surpris de le voir torse nu, mais son visage a des bleus, des marques de coups, son corps a un pansement et des marques aussi, ça ne m’étonne pas venant d’un bad boy comme lui, mais ça n’empêcher que je me pose toujours des questions ! Rapidement je sentis Lishen se rapprocher, bien trop proche, me faisant presque loucher sur ses lèvres à quelques centimètres s et à ses paroles je le fixe simplement dans les yeux avant de gémir sous le coup soudain de sa batte contre mon torse, il m’a pris le sachet, hein . Non non, c’est mon sachet, hey ! Je rouspète. Fonçant pour l’arrêté je me pris la porte qu’il venait de claquer, ma main sur le bout de mon nez. « Yah ! J’ai pris ça pour nous deux, Li ! Il y a mes bana... » Je ne fini pas par ma phrase alors que j’appuie sur la poignée pour passer ma tête dans l’encadrement de la porte, fufu, je peux voir héhé, j’observe ce qu’il fait déjà prêt à m’infiltrer doucement dans son appartement, mais je le vois se diriger à nouveau vers, refermant l’air de rien comme si tout était normal, je n’ai rien fait, je n’ai pas ouvert la porte ! Je ne l’ai pas regardé, HEY ! Tiré par le col je suis emmené a l’intérieur, un peu de douceur voyons je serais rentré sans y être forcé il devrait savoir ça quand même. Levant les pouces avec un sourire sur le visage, je ne suis pas facilement découragé. « Je sais, je sais ! » Genre une fois ça suffit par haha. Je l’observe s’éloigner, posant mon regard sur son corps de nouveau, mais plus que pour mâter -bien que toujours un peu- c’est plus ses blessures qui me semblent pas soignées qui m’interpellent. Alors que je fais quelques pas, manquant de me casser la gueule sous le bordel qui règne dans cette pièce, me rattrapant de justesse au meuble, safe ! « Dis tu es encore allé dans une bagarre ? On dirait que tu ne t’es pas soigné comme il faut, ça va s’infecter tu sais ? Je sais aussi m'occuper des plaies si tu veux ? » Je me mêle de ce qui me regarde pas et je risque de le regretter, mais tant pis, je suis comme ça et en plus si je peux toucher son corps #tousse#. « Tu veux du sucre, du lait ? » Je pourrais répondre tout seul à cette question vu que je le connais pour l’avoir observé, mais je préfère demandé ça fait genre.

« C’est le bordel chez toi, tu ne fais jamais le ménage ? » Je suis courageux ou totalement inconscient, mais oui je tape la discute avec lui comme si c’était mon pote et alors ?