■ Il a vécu dix ans en Amérique avant de déménager en Thaïlande pendant deux ans puis en Égypte un an et maintenant le Japon où sa famille a posé ses bagages depuis cinq ans. ■ Sa mère lui a toujours dit que son père était mort pour cacher l'infidélité d'un homme marié, mais Phoenix a appris à ses dépens que les mensonges ne sont pas fait pour durer et malgré la vérité sur son géniteur qu'il n'a jamais rencontré, il ne lui voue aucune rancœur. ■  Il y a dix ans sa mère s'est mariée avec un thaïlandais, Phoenix était très soudé avec cet homme qui lui apprenait ce qu'était une figure paternel, mais sa mère a recommencé son vice en le trompant, brisant leur famille pour un Japonais. Phoenix a cependant décidé de garder le nom de famille de son "père" n'appréciant guère le nouvel homme de sa génitrice. ■ Il est très naïf, il croit généralement tout ce qu'on lui dit et ne se méfie pas assez, il donne sa confiance aveuglément sans imaginer que les choses pourraient mal tourné pour lui... Ça en est désespérant. ■ Il est aussi très maladroit, autant dans ses gestes que dans ses mots, ne connaissant pas le tact, il parle comme il pense, parfois c'est mignon, parfois agaçant, tout dépend de sa "victime" sur le coup. Il peut aussi se prendre une peau de banane après l'avoir remarqué deux minutes auparavant, sa mémoire lui fait défaut et il semble toujours avoir besoin d'être "surveillé" pour ne pas décéder d'une mort ridiculement tragique. ■ l adore les pingouins et s'amuse à reproduire leur marche quand il veut amuser ses amis, il est plutôt doué en plus! ■ Il parle tout le temps, il adore ça à en souler plus d'un, le calme ce n'est pas vraiment son dada, il préfère les choses bruyantes  ■ Il adore lire des mangas, sa mère étant mangaka il est plongé dedans depuis longtemps et possède une colection du genre hallucinante, du Shojo au yaoi, du Shonen au Yuri, il lit tout! D'ailleurs n'ayant jamais eu de relation amoureuse ou même sexuelle, il adore imaginer des choses, l'imagination ça, on ne peut pas le lui enlever! ■ Ne lui donnez pas votre numéro de téléphone si vous ne voulez pas qu'il vous harcèle, il pourrait vous parler des heures de la plante qui a été arraché au bout du trottoir comme si c'était le sujet le plus important du monde. ■ Il aime rire et répéter à qui veut l'entendre qu'il faut les dix minutes obligatoires par jour, si vous êtes du genre à tirer la tronche il va vous suivre et tenter de vous faire marrer pendant des heures jusqu'à avoir vu s'illuminer votre visage pendant les minutes demandées, il est spécial je vous l'accorde. ■ Sa mère dit souvent que son regard est son atout le plus précieux, s'il a bien pris quelque chose d'elle, c'est bien ses yeux rieurs, même s'il a l'avantage d'être bridé, elle envie la beauté asiatique. ■ Il avait un chat quand il était à Los Angeles, mais ce dernier a décidé de ce suicidé après avoir eu Phoenix pour maitre... autant dire qu'il ne veut pas recommencer l'expérience une nouvelle fois... Il avait huit ans. ■ Son beau-père thaïlandais lui a appris à jouer de la guitare, il aime beaucoup cet instrument et se débrouille très bien... ■ Il oublie parfois qu'il n'est pas seul au monde, chantant dans la rue en faisant un concert improvisé les écouteurs aux oreilles en rentrant du magasin, l'heure l'importe peu, il est juste trop spontané et inconscient pour réfléchir deux secondes aux conséquences ■ Il est allergique à la menthe sous toutes ses formes. ■ Sa mère lui a dit que son réel père avait surement des enfants, elle a entendu que l'un d'eux s'appelait Dakota, mais il n'en sait pas plus... Savoir qu'il a des frères ou des sœurs lui donne envie de les rencontrer, mais vu les circonstances c'est encore un sujet délicat.  ■ En Égypte il s'est improvisé guide des pyramides aux touristes alors qu'il ne les connaissait pas lui-même, autant dire que tourner en rond pendant huit heures, le groupe s'en souviendra. ■ Sa boisson favorite est la Pina colada sans alcool juste le jus d'ananas avec la noix de coco. ■ Il adore les couleurs bleu et rose.

Né à Los Angeles d’une mère américaine et d’un père dit thaïlandais, Phoenix a appris à vivre avec une seule présence féminine au quotidien. Petit déjà il adorait faire le bordel, à peine savait-il marchait qu’il tapait contre les meubles pour en faire tomber leur contenu, ce n’était pas un petit démon comme certains s’amuseraient à le nommer, juste un gosse quémandant de l’attention à sa façon. La femme qui l’a mis au monde, portant le nom de Kristen Beverly était une traductrice très populaire dans sa jeunesse avant de se porter sur sa première passion, les mangas. Devenant dessinatrice et sortant ses propres œuvres elle avait un rythme effréné, dormant pas la nuit pour rendre ses projets à temps, s’écroulant de fatigue sur son bureau bordélique, bref, elle n’avait pas vraiment le temps d’ accorder de l’attention à son fils. Mais Phoenix n’a jamais été quelqu’un portant rigueur aux gens, il tentait de les comprendre, accepté leur façon de voir les choses et quand sa mère lui disait « c’est pour ton bien » il y croyait. De toute façon il n’a jamais appris à douter, ce gosse est tombé du ciel avec une incapacité à assimiler les mauvaises choses. Maladroit il finissait souvent aux urgences, sa mère en devenait même suspicieuse aux yeux des gens, mais elle était innocente, son enfant était juste un cas désespéré ayant le besoin d’être protégé. Le docteur disait de lui qu’il était chanceux, car malgré toutes ses chutes, il se relève tout le temps sans gravité, bien qu’il trouve aussi un côté courageux à Phoenix qui pleuré toujours en souriant, un émotif a l’extrême qui ne pouvait s’empêcher de verser une larme tristounette et de montrer sa gratitude dans la même seconde.

À l’école certain disait qu’il était le souffre-douleur lui répondait qu’il n’avait pas mal, qu’il avait des amis. Un idiot ne comprenant pas en quoi l’amitié pouvait se rapporter à obéir sans discuter et courir de droite à gauche sans cesse. Mais il s’en fichait, il était jeune et voulait juste être entouré. Il aimait les paysages de cette ville, sa maison se trouver isolé pour laisser sa mère au calme pendant qu’elle travaillait, tous les jours il pouvait apercevoir la mer déchainée d’un bleu turquoise que surplombé les hauts buildings à des kilomètres. Les yeux brillants, il se contentait de s’allonger sur le sable des heures durant, seul pour lire des bouquins. Ce côté de la plage était comme son énorme jardin, que ce soit ses devoirs ou ses activités il les pratique ici comme si le sable était son bureau, son lit et son aire de jeu. Il était heureux, mais à dix ans il dû dire adieu à cette vie, cette maison, les paysages qui s’éloigner à mesure que l’avion décollé au-dessus des nuages. Mais une fois hors de porté, il devint excité sur la prochaine destination, il tournait rapidement la page, pleurer une seconde pour rire la suivante, Phoenix est parfois difficile à comprendre.

La Thaïlande, le pays de son père, d’ailleurs c’est à cette époque qu’il apprit que sa mère lui avait divulgué un mensonge auquel il c’était rattaché. Une conversation écrasa ses souvenirs pour comprendre que celui qui avait planté sa graine dans le ventre de sa mère n’était pas mort accidentellement comme elle lui avait raconté, mais juste un amant de passage, marié qui plus est. Au début surpris Phoenix contre toute attente avait simplement rit, si son père est vivant il a une chance d’un jour le rencontrer. Mais n’ayant jamais eu une présence masculine dans son entourage, l’homme que Beverly épousa devint rapidement le modèle de son fils. Il lui apprit à faire du vélo, lui acheter des choses de petit homme, il faisait des activités entre eux, parler foot et sport en général et puis surtout il lui appris à jouer de la guitare révélant un talent et une nouvelle passion dans le cœur du petit garçon.

Mais encore une fois, tout a une fin et la jolie famille se brisa en morceaux après deux ans de bonheur partagé. Sa mère, abonné aux infidélités et aux relations extraconjugales brisa la confiance de son mari qui demanda le divorce.

Mais cela n’a pas brisé le lien entre cet homme que Phoenix nommé papa et le petit garçon qu’il avait appris à aimer comme son fils, non loin de là. Ils continuaient de s’appeler régulièrement et parler sur internet, malgré le jeune âge de Phoenix qui venait de fêter ses douze ans, il savait que c’était là une relation qui ne pourrait être brisée par la distance, même si sa mère le fit décoller cette fois pour l’Égypte. Un pays chaud et très différent des endroits qu’ils avaient alors jusque-là fréquentés. Mais comme toujours Phoenix y trouva sa place, il se souvient que certain habitant reculé dans les villages encore restés aux anciennes civilisation voyait en lui un dieu, le vénérant comme la résurrection du phénix, il n’avait pas compris comme un simple nom pouvait déclencher ce genre de débat, mais son regard apparemment en était la cause, ils voulaient se raccrocher à des prédilections passées et le gamin s’en amusa, il avait juste l’impression d’être dans un de ces mangas où il en était le héros. D’ailleurs cette histoire donna l’idée d’un scénario à sa mère qui en fit un énorme succès, ainsi Phoenix avait joué son rôle. Quand il eut treize ans, on lui annonça leur départ pour le Japon où elle allait pouvoir mettre à profils ses talents et sa popularité reconnue dans le monde du manga, après tout c’est en Asie qu’elle devrait faire ses preuves sur la durée et puis son actuel conjoint était japonais, retour au source pour cet homme. Mais avant de partir il décida de faire une dernière visite des pyramides, il adorait ces endroits, mais il y en avait une où il repoussait sans cesse son ascension, sauf que jouer les guides auprès de personne ne parlant pas votre langue, c’était comique ! Suivre un gosse, il avait eu confiance en lui, dommage pour eux, plus de huit heures de leur vie ont été gaspillées à tourner en rond en quête d’une sortie, mais Phoenix en fut mort de rire et c’était régalé, prêt à s’en aller le cœur léger.

Le Japon, ça fait maintenant cinq qu’il y vit, au départ il communiqué avec les gens en parlant un anglais parfait, mais pas tous le comprenaient, découvrant la ville, les coutumes, il adorait tellement ça et il voyait encore de nouveau paysage, fan de toutes ses découvertes, Phoenix était gourmand sans le savoir de chaque lieu ou ses yeux se posaient. Sa mère l’inscrivit à l'école réputée du coin pour pouvoir se concentrer sur sa carrière, vivant maintenant dans les dortoirs de la Royal depuis trois ans, Phoenix trace son chemin sans savoir ce que sera demain.