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 will die, b*tch. avec naruse ichimaru

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Ce message a été posté Jeu 3 Sep - 23:33
tenue ☇ glissant sa main droite à travers sa chevelure ébène, un stylo à la bouche, au fond de la classe, ban était désespéré d'avoir reprit les cours. ah, il aimait ça oui, mais rien que se dire qu'il allait devoir supporter encore ce connard d'ichimaru, c'était un peu trop. il avait passé un mois parfait. sans aucune emmerde - juste de quoi s'occuper parfaitement, sans aucun débordement. un repos efficace, un état larvesque parfait : les vacances, quoi. il n'était pas partit à droite à gauche, il n'aimait pas ça de toute façon. juste restait chez lui à ne rien faire, le soir aidant son père au restaurant. quoi que justement, il avait toujours cette même peur chaque fois qu'il descendait pour se retrouver en salle et bosser : voir débarquer ce petit air de con chez lui pour déguster un repas comme si de rien n'était. ah ! il le voyait avec son petit rictus. ce sourire insupportable et moche ! voilà le point de vu du jeune étudiant qui mordit son stylo à cette pensée. une première sonnerie ; cela faisait deux heures qu'il était en mathématiques et se trouvant en scientifique, il était normal d'en payer les frais. mais voilà, ce n'était pas terminé, il avait encore une heure à taper avant de pouvoir rentrer chez lui. la journée était presque finit mine de rien et c'était après cette nouvelle journée que toute ses idées se bousculaient. engager un homme pour qu'il roule sur ichimaru avant qu'ils ne se voient ? non. ban serait bien incapable de tuer quelqu'un même par le biais d'une autre !

se levant car heureusement, il y avait des pauses donc, le japonais sortit tranquillement de la salle de cours, son téléphone en main. il était heureux : il portait ses nouvelles vans - les dernières sorties, il se sentait tellement bien dedans... ah ! un pur bonheur. mais voilà, dans son exaltation, ses yeux rivés sur son écran, il ne capta forcément pas les gens qui s'avançaient en face de sa personne. un coup d'épaule, il toucha quelqu'un assez violemment. se tournant légèrement, il alla pour s'excuser. par... non, pas pardon ! il y en avait du monde ici ! et putain, il fallait qu'il tombe sur le seul qu'il ne voulait pas ! c'était pas croyable ça d'avoir la poisse comme ça ! il devait être maudit quelque part ! c'était pas possible ! soufflant sans rien ajouter de plus, se tournant comme si de rien n'était, il reprit sa marche. s'excuser au prêt de cette ordure ? jamais. dans les toilettes, il se lava les mains (c'est un parano, il ne supporte pas avoir les mains sales), ressortant ensuite. il était perturbé. putain, pourquoi l'avoir vu lui ? l'avoir touché même. à cette énième pensée, ban eut un frisson de dégoût. retournant en cours, s'asseyant nonchalamment sur sa chaise, il n'arrivait plus à suivre. - bah, ce n'était pas bien grave, il rattraperait ça rapidement.

enfin, la dernière sonnerie retentit. rangeant ses affaires bien que peu de sorties, ban sortit en saluant ses amis, préférant partir seul. le calme était une chose qu'il appréciait surtout lorsqu'intérieurement ça n'allait pas. les mains dans les poches de son short, il s'étira doucement, priant pour ne plus le voir les jours à venir. - ouais enfin. tu es tellement poisseux ban, que c'est sûr qu'il va te tomber sur la gueule un de ces quatre.

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Ce message a été posté Sam 5 Sep - 17:10
Tenue La rentrée c’était quelque chose qui me déprimait plus qu’autre chose. J’étais bien moi, à la maison, ou à trainer dans les rues. Bon, okai, je voyais bien que ça pouvait saouler Jae, parce que je glandais et ne foutais rien, mais ça c’était secondaire. Je voyais bien que parfois, il me sortait ses putains de messages subliminaux du style, si tu as de bons résultats, si tu bosses dur et j’en passe. Mais je n’avais pas ouvert mes cahiers de tout le mois. Je n’avais même pas fait les devoirs que l’on nous avait demandés de faire. J’avais le bac à la fin de l’année et je m’en foutais royalement. Il ne me tardait qu’une chose, finir le lycée et me casser pour bosser quelque part. Quoi et ou, je n’en savais rien. Mais je savais qu’une certaine personne ne serait pas d’accord. Mais ça, c’était autre chose. Déboulant dans les escaliers, je sautais les dernière marche par-dessus la rampe, prenant appuie dessus avant de finir de serrer ma cravate à ma chemise. Putain d’uniforme scolaire. Tirant la chaise avec mon pied, je m’installais dessus avant d’attraper mes baguettes et commencer à manger. « Merci pour le repas. » Dis-je à l’intention de Jae qui prenait déjà le sien toujours vêtu d’un boxer. D’habitude j’étais moi aussi en boxer mais ce matin, j’étais genre, super pressé, j’avais des choses à faire quoi. Après tout c’était la rentrée. Me dépêchant de finir, j’avalais ma soupe en un seul coup. Ce matin c’était petit déjeuner typique pas de sucré sur la table. Fallait faire des courses. Me levant d’un bon, je rangeais le tout dans le lave-vaisselle avant de partir en courant me brosser les dents, sans trop entendre ce qu’il me disait. Ouais, on aurait dit une fusée en action tellement j’allais vite. Une fois dents propre et coiffé, je pris mon sac et refilais en bas. « J’y vais, on se voit là-bas, j’suis pressé pa’. » Dis-je en lui faisant un signe de main avant de mettre mes baskets et partir en courant. Comment dire que je passais le reste du temps avec Tsubasa avant que les cours ne commence ? Préférant être à la fac, je l’accompagnais à sa salle de cours avant de partir direction le lycée juste à côté. Regardant dans quelle classe j’étais, je filais dans celle-ci avant de m’installer au fond. D’une c’était forcément ma place, place des cancres, et deux, je n’avais pas envie d’aller ailleurs. Au fur et à mesure que les gens rentraient je pouvais voir certaines personnes me regarder et souffler. Pas content de m’avoir dans leur classe. La vie est faite ainsi. Une fois le cours commençant, je fus déçu de voir que je n’étais pas dans la classe du fameux Ban. Après plusieurs heures de cours, je sorti lors de la pause pour aller aux toilettes quand quelqu’un me bouscula. Mains dans les poches, je me redressais pour croiser le regard de Dumbo.

« Pa… » Haussant un sourcil en voyant qu’il ne finissait pas ses excuses, je souris en le voyant détaler. Connard t’es mort. Le laissant partir, je filais faire ce que j’avais à faire et retournais en cours. Une fois la journée finie, je filais en bas de l’établissement, dos contre le mur, mains toujours dans les poches, masques noir sur le visage, pour cacher ma bouche et mon visage. Voyant enfin le principal intéressé passer, je laissais quelques mètres nous séparer avant de le suivre histoire qu’on soit en dehors de l’établissement. Une fois fait, je le pris par les épaules, comme si nous étions potes et le tirais vers la première ruelle que je trouvais avant de le jeter contre le mur. « Yah ! Depuis quand on est pote toi et moi ? Tu ne t’excuses pas ? » Dis-je d’un ton calme. Attrapant une clope je la mise entre mes lèvres et l’allumais. « Putain de con. » Soufflai-je en lui crachant la fumée dessus. Accroupi face à lui, je commençais à poser mon doigt sur son front pour pousser sa tête fortement contre le mur. « T’as beaucoup de devoir à faire ? Hum ? J’ai les miens à te filer. » C’était non négociable d’ailleurs. Il allait faire les miens à présent.

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Ce message a été posté Sam 5 Sep - 19:27
le voilà enfin hors de l'établissement. une longue journée ; la reprise était toujours compliquée. mais voilà, il ne fallait pas se ménager et perdre espoir : plus qu'une année et c'était l'université. cela lui tardait quelque part, pour plusieurs points. un, il allait enfin faire ce qu'il lui plaisait. deux, il savait pertinemment qu'ichimaru n'irait pas plus loin en ayant connaissance de ses résultats. il se demandait même comment est-ce qu'il avait fait pour arriver jusque là ! à moins que le père adoptif de ce dernier décide de le bouger et de l'obliger à continuer... ah, il irait casser une jambe à ce foutu surveillant si cela pouvait l'aider à ne plus voir son fils ! bref, petit rêve qui ne deviendrait jamais réalité n'est-ce pas parce que si le fils était intouchable, le plus âgé l'était bien plus. une vie de merde : voilà ce qu'il avait choppé. soupirant fortement sous toutes ses préoccupations alors qu'au final c'était le premier jour, il eut un hoquet de surprise en sentant quelqu'un lui prendre les épaules. hein ? tournant son visage, il écarquilla les yeux en voyant le jeune homme qu'il avait bousculé sans le vouloir plus tôt dans la journée. seigneur aidez le ! il serait prêt à prier toute sa vie et se rendre à la messe les dimanches si cela lui permettait de fuir maintenant ! mais non, tu resteras clair et sans religion mon bon petit car le son de cette voix si insupportable à ton oreille s'y frotta en plus de ton dos contre le mur. cette impulsion lui fit perdre son équilibre et ban se retrouva au sol. rattrapé avec le plat de ses mains, il releva rapidement son visage, se prenant toute la fumée. il détestait ça en plus, au plus haut point. toussant un peu, glissant son bras droit au niveau de son nez pour survivre, il n'eut pas le temps de suivre le mouvement d'ichimaru ; sa tête tapa contre les briques. bordel mais tu fais chier ! qui à dit qu'il ne se rebellait pas ? personne et c'était bien pour cela qu'il le faisait. hors de question qu'il se fasse encore marcher dessus. hein ? un élan de super-héros ban ? bravo, tu vas encore ramasser, comme avant. t'es masochiste ? il fallait le dire plus tôt cela aurait été moins épuisant pour tout le monde. même si je te les fait t'arrivera à rien dans ta vie. ça t'apporte quoi que j'fasse ton boulot ? pas t'prendre la main de papa dans la gueule ? se redressant, poussant même le fils du mafieux par la même occasion, il se leva en se tenant au mur. pourquoi tu l'as provoqué ? pourquoi tu as ouvert ta gueule ? pourquoi tu n'as pas simplement pris son travail tout en lui disant merci je t'aime ? putain mais qu'est-ce que t'es con ban ! il commençait sincèrement à regretter ses paroles et même ses gestes. mais sur le coup, il avait agit en pur impulsif ... ouais, bah la prochaine tu réfléchiras à deux fois. s'il se met à te cogner tu vas saigner. tu vas finir par crever. t'es fières ? non ? bah assume quand même. donne les moi... quoi ? maintenant tu fais ta tapette ? ah, ban, ou le mec le plus irrécupérable du monde. doucement, il tendit sa main. se faire recaler ? ... ouais, c'était un risque à prendre mais qui ne tente rien n'a rien et sincèrement il était en train de se chier dessus, vulgairement parlant. l'étudiant jeta un coup d'œil derrière lui. se mettre à courir ? inutile, il te niquera demain s'il ne le fait pas ce soir. t'es coincé. t'es mort. et t'as une vie d'merde : faut voir les choses en face. qu'est-ce que tu attends de moi ?

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Ce message a été posté Dim 6 Sep - 17:04
« bordel mais tu fais chier ! » Bordel…. Tu fais chier ? J’avais bien entendu ce qu’il venait de dire là ? Ou alors je l’avais inventé ? Non, je ne l’avais pas inventé, c’était bel et bien sa voix que j’avais entendu… Il venait littéralement de me répondre et de jouer au gros dur. J’avais qu’une envie c’était de l’exploser contre le mur et de le repeindre en rouge, parce que le rouge c’est cool, le rouge c’est voyant et ça ferait une belle peinture. « Même si je te les fait t'arrivera à rien dans ta vie. Ça t'apporte quoi que j'fasse ton boulot ? Pas t'prendre la main de papa dans la gueule ? » Manquant de m’étrangler, je le fusillais du regard en sentant mon sang bouillir en moi. Il aggravait son cas et ce n’était clairement pas bon du tout pour lui. Mes mains me démangeaient, à tel point que je craquais inconsciemment mes doigts, qui tremblaient. J’allais le tuer ce gosse. J’allais en faire de la pâté pour chien et le donner au cochons, pour qu’il ne reste plus aucune trace de lui sur cette foutue terre. Me poussant, il fit comme chez lui pour se lever. Je me redressais moi aussi, et calme, bizarrement trop calme, je sortis mon paquet de clope et m’en grillais une. J’avais besoin de nicotine avant de le tuer. Il fallait qu’il me serve encore le petit. Après quelques taffs, je m’approchais de lui, le regard menaçant avant de faire craquer mon cou. J’allais le défoncer à présent. Gardant ma cigarette entre mes lèvres, je levais le bras pour le jeter vers lui. « donne les moi... » Je me stoppais net avant de sourire en coin. Il venait de perdre ses couilles. Adieux toute once de fierté. C’était bien Ban. Il perdait un peu trop souvent ses burnes. « qu'est-ce que tu attends de moi ? » Sans répondre, je pris mon sac et sortie les devoirs que je devais lui donner. Sans rien dire, toujours, je m’avançais vers lui, pour ouvrir son sac et mettre le tout dedans. Pas besoin d’explication, il saurait quoi faire en voyant le tout. Une fois son sac refermé, je me positionnais devant Ban avant de lui balancer un coup de poing en plein dans le bide pour lui faire cracher ses boyaux. « Quoi ? Tu me fais chier ? » Dis-je d’une voix douce et calme. Sans attendre je redonnais un coup avant de le pousser de l’autre main pour le faire reculer et lui assener un coup dans la mâchoire. « Yah. Du con, tu veux mourir ? » Crachai-je en me mettant à le taper de plus en plus que ça soit coup de poings ou coup de pieds. « Espèce d’enflure de mes deux, tu vas fermer ta gueule et juste obéir. Putain de ta… » Les insultes fusaient, fallait dire que le milieu où j’avais grandi ne m’avait pas aidé à me faire un vocabulaire décent. Et même si Jae était gentil comparé aux autres, il avait une fâcheuse tendance à insulter pas mal aussi. J’étais le maitre des insultes. L’attrapant par le col, en me sentant rassasié, je soufflais un coup, ma clope toujours entre mes lèvres, parti en fumé pratiquement sans en avoir profité. « Yah… Tu vas juste faire mes devoirs et gentiment m’obéir si tu ne veux pas mourir et finir dans un champ de porcs affamés. »

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Ce message a été posté Dim 6 Sep - 22:45
premier vent dans la gueule, il laissa son tortionnaire faire ce que bon lui semblait. Ok, il avait aperçut plus d'une feuille - il dormirait tard ce soir. Ou tôt, tout dépendait d'où est-ce que l'on se plaçait. gardant un soupire pour lui-même, ne voulant pas plus attiser la colère de l'autre énergumène, sachant pertinemment qu'il l'avait trop ouvert - mais c'était dans son caractère : agir sans réfléchir. dommage, c'était absolument ce qu'il fallait éviter avec le fils du mafieux. tant pis, tu prendras encore une fois. qu'est-ce que ça change, une fois de plus ou de moins ? - ça change, énormément de chose. il n'était pas masochiste, loin de là, mais il en avait assez d'en prendre plein la gueule et gratuitement en plus de ça. son sac fermé, il pensait que tout était finit. bien, un petit soulagement l'apaisa... qui disparu dés l'instant où il reçut le premier coup. par réflexe, il agrippa ses doigts à la veste de son égal (ou presque), se penchant bien entendu en avant sous la douleur. le souffle coupé, il eut mal au cœur. le second fut encore plus douloureux. un recul, il lâcha prise pour s'écraser contre le mur derrière son dos. un troisième - la mâchoire. non, il ne devait pas le toucher au niveau du visage. d'un, ça saignait trop facilement, deux, cela serait donc visible aux yeux de tous. qu'allait-il dire ? je suis tombé dans les escaliers, excusez moi d'être un putain de boulet ? non. Yah. Du con, tu veux mourir ? mais quelle question. s'il n'avait pas été lui il aurait applaudit pour lui dire à quel point il était débile. bien sûr que non, qu'il ne voulait pas mourir. il voulait juste la paix. il voulait juste avoir une vie normale, comme les autres sans emmerdes. mais c'était visiblement trop en demandé et pas pour lui tout ça. alors il encaissait, chaque coup affligé par cet être détestable à souhait. la seule chose qu'il pouvait faire de toute façon. ban était condamné, il le savait. il n'avait que faire de ses insultes. si ce n'était que ça. l'étudiant protégeait son visage - ses bras en payaient les frais. ce n'est pas grave, il ne mettrait pas de débardeur en présence d'autrui. et puis merde, il avait mal partout. - quelle merde. mais voilà, un coup de trop, sa lèvre se déchira d'une manière assez vulgaire en sois, son sang ne se privant pas pour se faufiler entre cette plaie nouvelle. elle partait de l'intérieur, pour revenir simplement sur sa commissure. ban sentit son assaillant se stopper. il avait finit. - merde. encore ses mains dégueulasses sur sa personne, le redressant. Yah… Tu vas juste faire mes devoirs et gentiment m’obéir si tu ne veux pas mourir et finir dans un champ de porcs affamés. des menaces mais pas que. il le savait très bien. - alors pourquoi s'être rebellé juste avant ? peut-être une pulsion intérieure lui criant qu'il en avait marre ? sûrement, oui. arrête... comment faire comprendre à quelqu'un que l'on souffrait ? autant intérieurement, qu'extérieurement ? comment faire comprendre au monde que putain, se rebeller c'était difficile. alors oui, il ne portait pas ses couilles en présence de ce petit être mais il savait très bien pourquoi. parfois, il fallait se rendre à l'évidence, le silence est le meilleur des mépris. ban ouvrit un peu plus les yeux, osant regarder ichimaru dans les yeux. assez provocateur, il ne le supportait pas. s'il avait pu lui cracher à la gueule il l'aurait fait. et d'ailleurs, il avait du sang plein la bouche, il ne supportait pas ce goût dégueulasse entre le fer on ne sait quoi. il pencha légèrement son visage sur le côté, entre-ouvrant sa bouche pour laisser l'hémoglobine tomber sur le sol. lâche moi...

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Ce message a été posté Lun 7 Sep - 18:29
Comment j’en étais venu à faire cela ? Bonne question, ce n’était pas ce qu’il fallait me demander. Du plus loin que je me souvienne j’étais comme ça. J’étais un homme violent, même si parfois, oui, je trouvais que la violence était inutile. Mais j’étais né dans ce genre de condition. Non, plus exactement, j’avais été amené dans ce genre de condition. Si mes parents n’étaient pas morts, je ne serais peut-être pas dans cette école et je ne martyriserais pas les autres. Les rôles seraient peut-être inversés. On dit qu’on choisit tous notre chemin, mais dans le fond, non, on prend le chemin que la vie nous offre. Et la vie m’avait simplement offert une vie sanglante, une vie d’apparence et de force. Une vie ou je devais écraser les autres pour me faire respecter et regardé. Peut-être même que je serais ami avec Ban, mais ce n’était pas le cas, il m’insupportait, il me donnait des envies de meurtre. En fait, il me frustrait. Pourquoi faisait-il cela ? Pourquoi se rebellait-il alors qu’il y perdait ? Il y perdait parce que j’allais le frapper encore plus, tout simplement. Et ce n’était jamais bon quand je m’énervais encore plus. Même si c’était devenu une habitude, je n’aimais pas tant que ça frapper. Mais bizarrement, frapper était devenu une échappatoire. J’étais devenu accro, un fou, un dérangé notoire. Mais je ne m’en souciais pas, parce que je préférais ne pas y penser. Tout ça n’était pas important. Ce qui l’était c’était le dressage de Ban. Plus je le tapais et plus je me sentais bien. Chaque coup que j’étais en train de donner, me procurais un bien fou, comme si j’étais en train de m’injecter une putain de drogue dans le sang. Le souffle court, je pouvais sentir une goutte de sueur perler sur ma tempe et glisser sur ma peau. Il faisait chaud encore en ce mois de septembre et me défouler ainsi n’arrangeait rien. Il avait envie de mourir, alors je lui montrais simplement un bout du chemin vers sa futur mort. Rien de plus. « arrête... » Sa parole, son simple petit mot, me fit arrêter mon point qui repartait vers lui. Ma tête se penchant, je clignais des yeux, le silence s’installant. Je le regardais, il avait la lèvre en sang, je l’avais amoché, au moins comme cela, peut-être qu’il ne se rebellerait plus et qu’il obéirait du premier coup. Je n’aimais pas les gosses désobéissant. Interceptant son regard, assez osé, assez provocateur, j’haussais un sourcil, comme pour chercher à comprendre ce qu’il avait en tête, pour oser me lancer ce genre de regard. Il voulait vraiment mourir. Ou alors, il était encore plus stupide que moi. Borné, peut-être. Le voyant tourner le visage, je vis le sang couler de sa bouche, vers le sol. Ewww. Il crachait ça, comme si c’était normal, comme si je n’étais pas là. « lâche moi... » Tsss. Claquant ma langue contre mon palet à plusieurs reprise, je lâchais le col de sa chemise avant d’attraper son visage et le tirer vers moi assez fortement. Penchant la tête de l’autre côté, je la repenchais vers l’autre côté tout en clignant des yeux. Mon pouce se décollant de sa joue, je le passais lentement sur ses lèvres pour essuyer le sang qui se trouvait sur celles-ci. Très lentement, histoire de choper le plus de sang possible. Le lâchant je regardais mon pouce couvert de rouge avant de me redresser et frapper ma main dans le vide pour faire partir le liquide et m’essuyer contre le mur. « Saigner pour si peu. » Marmonnai-je en secouant la tête d’un air désespéré. Attrapant son sac je le lui enlevais en tirant assez fort avant de fouiller dans ses poches et prendre son portefeuille. Le fouillant je sortis du liquide et le lui tendit. « Va chercher à boire, j’aime le thé au litchi. Je t’attends ici. » Dis-je en gardant portefeuille et sac en gage. Je n’étais pas con non plus.

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Ce message a été posté Lun 7 Sep - 21:40
il sentit enfin son emprise le délaisser pour finalement mieux revenir. lorsque ce petit démon attrapa son visage, le jeune homme ne pu s'empêcher de ressentir ou coup de stresse. il ne l'avait pas déjà assez frappé ? il fallait qu'il repasse une couche ? s'attendant à en recevoir une, il crispa ses yeux fermés en le sentant tourner son visage de la sorte. totalement à la merci de ce petit con, ban ouvrit doucement les paupières. il sentit le pouce d'ichimaru se décaler de sa joue pour se glisser contre ses pulpes. merde, le touche pas comme ça. mais la douleur de sa plaie contre la chaire de l'autre le fit se crisper. l'une de ses mains se trouvait au niveau du mur, par réflexe. ses doigts se crispèrent, se serrant par la même occasion. il était épuisé déjà. - et l'année ne faisait que commencer. bon retour dans ta vie, ban. lorsqu'il fut lâché, son corps ne le supportant plus le laissa penché sur le côté, sa tête sur le coin du mur. sa jambe droite légèrement pliée, sa seconde laissée pour morte à côté, il ne bougeait plus. Saigner pour si peu. répondre ? c'était inutile. le fils du mafieux fit un geste brusque en se redressant, ban eut le réflexe de fermer fortement les yeux en se reculant bien que déjà contre les pierres froides, pensant qu'un coup lui serait assigné. et bien finalement non. soulagé quelque part, il laissa son agresseur lui arracher presque son sac de l'épaule. de toute manière il n'avait plus aucune force. fatigué, il sentit une pointe au niveau de son ventre ; il se mit à tousser, crachant son sang par la même occasion. du revers de sa main droite, qui se trouvait appuyée au sol, ban essuya ce liquide pourpre de sur ces lèvres, bien que cela continuait à couler. Va chercher à boire, j’aime le thé au litchi. Je t’attends ici. il était sérieux là ? l'étudiant releva son visage, ouvrant les yeux en regardant qui lui tendait - qui plus est, c'était le siens. il retint un soupire, ne cherche pas la petite bête, c'est inutile et dangereux pour ta survie. - oui. jusque là tu avais survécu. jusque là tu avais été un lionceau attaqué par plus fort que toi, et tu le resteras sûrement toute ta vie, il faut se faire à l'idée. refermant les yeux, tendant difficilement son bras, il attrapa le liquide en le laissant retomber. aller ban, bouge ton cul où il va encore s'énerver. se redressant lentement, il s'appuya de sa main souillée en s'aidant de l'autre également, se dressant sur ses fines jambes en lâchant un soupire douloureux. restant contre le mur un instant, il prit sa respiration, plus grande que les précédentes en ce décalant. miracle, il ne c'était pas effondré. baissant légèrement le visage, il cracha une énième fois son sang, partant, une main légèrement posée sur son ventre. il avait mal partout et ne sentait presque plus aucun de ses membres. il se maudissait d'être aussi faible. il se détestait de s'abaisser autant devant ce gamin. ils avaient le même âge et pourtant.

marchant presque comme un zombie, il arriva finalement devant un distributeur. il prit la canette de monsieur et une bouteille d'eau. elles étaient froides. ban en profita, posa la canette à ses pieds et ouvrit le bouchon en plastique du récipient transparent, versant bien bon la moitié sur son visage ensanglanté. secouant son visage, crachant encore l'hémoglobine de ses pulpes, il ramenant ses cheveux brun en arrière, lâchant un grand soupire, se rinçant ensuite la bouche bien que pratiquement inutile. récupérant la canette en fer, il revint à l'endroit où il venait de se faire frapper - pour pas changer, tendant silencieusement la boisson à l'autre taré sans même le regarder finalement. se baissant, il récupéra son sac, toussant un peu. pourvu qu'il le laisse partir bon dieu. t'as finis ? j'peux partir ? t'aurais pu demander ça autrement. non ?

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Ce message a été posté Mar 8 Sep - 18:27
J’étais seul, il était parti, sans trop d’engouement, mais je pouvais le comprendre. Pourquoi ? Parce que je me voyais en lui, en fait. Avant que je ne vive chez Jae, avant que ma vie soit bien, j’avais vécu des choses que je ne souhaitais à personne, et le fait de me battre et de me demander d’aller acheter à boire par la suite, était ce que j’avais subi à chaque fois que je rentrais de l’école au collège. Il était constamment saoul, tout le temps, et quand j’y pensais, je me demandais, si un jour je l’avais vu ne serait-ce qu’une fois sobre. Comment, mon frère avait pu être dans ce gang ? Quand je voyais à présent celui de mon père, il était clair, que ma vision sur les Yakuza avait littéralement changé du tout au tout. Je l’enviais tellement que je continuai comme un con à reproduire ce que j’avais eu l’habitude de faire quand j’étais avec l’autre. J’aurai très bien pu me passer de tabasse Ban ou de faire de lui mon toutou pour qu’il fasse des courses à ma place. J’étais tout de même con dans le fond. Me sortant une autre clope, je jetais ses affaires à côté des miennes avant de m’assoir contre le mur. La tête baissée, fixant le sol, je fumais tranquillement, mes pensées vaguant par ci et par là. Peut-être était-ce parce que je traversais l’adolescence que je me montrais si nostalgique et si perdu ? Mais j’avais peur du futur, j’avais peur de mon avenir et de mon moi présent. C’était comme ça, et peut-être qu’un jour ça changerait, quand je ne m’y attendrais pas. Pour l’instant, je préférais m’occuper de Ban et c’est tout. C’était con quand on y pensait, puisque je n’aimais pas les gens qui pratiquaient ce que moi-même je pratiquais sur lui. J’étais le mec totalement con de la planète. Préférant ne plus y penser, j’attendais simplement qu’il revienne. Il allait revenir n’est-ce pas ? J’avais toutes ses affaires, il n’allait pas les oublier, ou les abandonner quand même… ça serait un peu con. Pas pour lui, pour moi, d’avoir attendu, quoi. Entendant des bruits de pas, je tournais le visage, pour le voir enfin arriver. Un demi-sourire aux lèvres, je vis qu’il avait changé. Ses cheveux étaient trempés et tirer en arrière, il s’était passé un coup d’eau sur le visage pour se nettoyer le sang. Qui lui avait permis de prendre du temps pour lui ? Pendant ce temps, moi, j’avais poireauté… Foutu esclave. Une fois près de moi, il me tendit ma cannette que je pris avant de l’ouvrir. Le clips de celle-ci me fit encore plus sourire. Buvant une gorgée, je le vis prendre ses affaires. Quoi, il m’abandonnait déjà ? « t'as finis ? j'peux partir ? » Mon léger sourire s’éclipsant de mon visage, je soupirais lasse. Il avait le don pour ruiner l’ambiance ma parole. Pas possible. Avalant une nouvelle gorgée, je me redressais avant de jeter ma clope et l’écraser. La ramassant, je la foutais dans une poubelle avant de mettre mon sac sur une de mes épaules. « Nop. Suis-moi. » Dis-je d’un ton assez froid cette fois-ci. Il croyait que j’allais lui laisser le dernier mot et choisir ? Non, je n’étais pas comme ça. Sortant de la ruelle, je regardais à droite et à gauche, avant de cracher par terre. Main libre dans la poche, je regardais en arrière pour voir s’il me suivait. « Active toi putain, je n’ai pas que ça à foutre. » En fait si, mais ça, il ne le savait pas.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 11 Sep - 17:39
sa demande passa tout d'abord comme inaperçue. ichimaru n'y prêta aucune attention, buvant sa canette et terminant sa clope le plus naturellement possible. bien que son sourire ai disparu, ban espérait avoir la paix pour ce soir : il devait bosser au restaurant et n'avait pas le temps pour quelques conneries, même pas pour son tortionnaire qui en plus de ça, lui avait refourguer son travail. l'une de ses mains dans les poches de son short, l'étudiant plissa légèrement les yeux en voyant le fils du mafieux prendre son sac. Nop. Suis-moi. si ban avait été croyant, il aurait sûrement renier dieu en lui craquant dessus : pourquoi être aussi malchanceux ? c'était injuste. oui, totalement injuste. avait-il le choix ? non bien entendu que non. à croire qu'il était sa petite pute. - cette pensée le crispa plus qu'autre chose et le jeune homme serra les dents. Active toi putain, je n’ai pas que ça à foutre. oui maître ? putain, jamais il ne lui dirait ça, quitte à crever sous les coups. c'était la merde. il n'y avait pas d'autre mots pour décrire la situation dans laquelle il se trouvait. alors bon, un long soupire et bien audible traversa ses pulpes - d'où son sang coulait encore un peu à l'intérieur. - putain d'hémophile. Mettant ses mains dans ses poches finalement, n'en laissant pas qu'une, le brun tourna son visage vers le plus âgé de quelques semaines. je peux savoir au moins où tu m'amènes ? un ton assez sec parce qu'il était agacé autant que fatigué et qu'il sentait que ses jambes pouvaient le lâche à tout moment. ce premier jour était vraiment un à noter dans le calendrier comme "jour pourrit" en restant sans vulgarité, parce que beaucoup de termes lui venaient en tête pour la décrire.

marchant aux côtés de ce petit con, ban observa chaque rues empruntée : on ne sait jamais s'il doit fuir ou autre, il préférait connaître un minimum les lieux, prendre des repères. j'aurai jamais le temps de faire ton boulot si tu m'laisses pas tranquille. oui, il n'était pas surhumain, il avait besoins de repos, au moins pour récupérer et pour pouvoir encore subir les méfaits du cher et tendre ichimaru. mais je suppose que t'en branle. petite phrase pour soi-même bien qu'indirectement tournée bien entendu. il l'avait dite cependant un peu moins fort : se faire frapper encore ? bah, pourquoi avoir peur. sur la route à côté, quelques voitures passées. ban eut envie d'y pousser ichimaru mais pensa à cette mauvaise idée : si son père lui tombe dessus il est mort ; parce qu'un bonhomme d'un mètre quatre vingt passés, bien musclés et qui à pas l'air agréable ... ouais, il serait pire que le fils, pensa l'étudiant, et ne se trompait peut-être pas. son bon sens lui sauva la vie finalement et celle du plus âgé en même temps parce qu'il faut avouer que sous une impulsion, l'Homme ne pense pas aux conséquences. ban en était le tableau parfait, souvent la cause de ses maux et tracas - ainsi que ses blessures.

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Ce message a été posté Dim 13 Sep - 14:53
« je peux savoir au moins où tu m'amènes ? » Comme si j’allais le lui dire. Il le verrait bien de toute façon au bout d’un moment non ? Ne répondant rien, finissant de fumer ma clope, je jetais le mégot dans une poubelle après avoir bien pris soin de l’éteindre et lui fit signe de se presser un peu plus. Il avait une sale tronche quand même. La prochaine fois, je taperai que le corps et pas la tête. Il faisait un peu pitié en fait. Bon okai, j’étais en parti responsable, mais ce n’était pas ma faute, quelle idée lui aussi, de me faire chier de la sorte hein ? Il ne pouvait pas juste obéir comme un petit chien fidèle ? Pourquoi fallait-il qu’il réponde et face le costaud alors qu’il ne l’était pas ? Si Jae voyait ça, il rirait tient. « J'aurai jamais le temps de faire ton boulot si tu m'laisses pas tranquille. » Putain il ne pouvait pas fermer sa gueule parfois ? Il fallait qu’il l’ouvre aussi grande que ses oreilles là ? Putain de sale gosse. En plus on avait nos noms de famille qui commençaient de la même façon. Putain c’était quoi cette blague-là ? Hein ? « Mais je suppose que t'en branle. » « Putain tu la fermes jamais ta gueule ? » Dis-je en lui lançant un regard menaçant. S’il voulait que je le tape à nouveau, suffisait qu’il le dise, ça ne me dérangeait pas moi. J’étais partant. Je l’étais toujours pour ce genre de chose. Soupirant, je pris les escaliers pour aller dans le métro. Sortant ma carte je la passais attendant que Ban fasse de même. Filant dans les couloirs je m’installais sur un banc une fois devant le bon train à prendre. Il arrivait dans une minute. On n’avait pas beaucoup à attendre. Baillant, je fermais brièvement les yeux avant de les rouvrir en entendant notre tram arriver. Le tirant par le t-shirt, je le fis venir avec moi dedans et nous assoir sur des sièges côte à côte. Sortant mon téléphone, je regardais un peu mon instagram et checkais mes messages de mon père. Pire qu’une meuf. L’un comme l’autre. On pourrait croire qu’on sortait ensemble si on regardait le nombre de message échangé entre lui et moi. Mais non. On était juste comme ça. Après plusieurs station, je lui fis signe de me suivre. S’il n’était pas con, il savait pertinemment ou on se trouvait. Sinon, je ne vois pas ce que je viendrai foutre à Minato perso. Quittant le métro, je regardais autour de moi avant de prendre le chemin vers chez lui.

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Ce message a été posté Dim 27 Sep - 20:37
« Putain tu la ferme jamais ta gueule ? » Voilà, prend toi ça dans la face Ban, comme tu l’avais prévu. C’est bête, tu aurais pu faire voyant, oui, comme ces folles avec des cheveux en batailles et dégueulasse qui cri ô combien t’es cocu avec tous les facteurs du quartier. Hors, le jeune homme commençait sincèrement à être désespéré par les façon de faire de son égal et qui plus est, ne pouvait plus encadrer sa sale face de jaune. Pestant intérieurement contre cet être si infâme, il se sentit donc obligé de le suivre jusqu’au métro – chemin qu’il prenait chaque jour. Pourquoi emprunter ce chemin ? Il n’allait tout de même pas le ramener chez lui ? Et bien si. Assis à  ses côtés, les mains jointes par ses doigts croisés il se trouvait là, droit, comme à son habitude. D’autant plus qu’il était gêné parce que c’était la première fois qu’il était en compagnie du brun sans se faire frapper. On pourrait presque croire qu’ils étaient des amis, des personnes normales. Enfin, Ban était normal. C’était l’autre qui ne l’était pas, pensa-t-il ! Se levant lorsqu’Ichimaru le fit – parce qu’on ne sait jamais, il avait l’impression qu’il allait manger dans la gueule à chaque seconde, il préférait le laisser passer devant. Marchant donc, sa main droite dans la poche de son short, le pauvre étudiant était en train de se faire tous les films possibles dans sa tête. Quoi, il allait lui foutre un coup derrière la tête et le jeter dans un ruisseau pour faire genre qu’il était mort en rentrant sagement chez lui ? Ou pire encore… Non ! Stop Ban, déjà que tu flippes ta race pas besoins d’en rajouter avec ton imagination digne d’un drogué en pleine transe. Finalement, il arriva devant chez lui saint et sauf (ou presque n’est-ce pas) et il tourna son visage vers son agresseur quotidien. Quoi, tu veux pas non plus que je te fasse à manger ? … Ou finalement Ban la prochaine fois tu fermes ta gueule. Rien que de voir la tête de tueur de l’autre taré, il leva légèrement ses mains. Ok, ok. Mais on passe par derrière. Y’a trop de clients ce soir. Soupirant pour lui-même, mais discrètement pour ne pas se faire niquer, il se dirigea donc derrière, montant les escaliers. Ouvrant la porte après avoir sortit ses clés durant sa marche il traversa le couloir, passant devant le salon, la salle à mangé. J’arrive. Montant à l’étage, posant ses affaires dans sa chambre tout en quittant sa veste il fut heureux de retrouver son chat qui lui grimpa dessus sans attendre. Malheureusement, il ne pouvait s’en occuper. Le caressant un peu – oui, faisant attendre Monsieur, il descendit alors que la petite boule de poile lui courrait après avant de se stopper devant Ichimaru. Ah… ! Ashitaka, sort… ! Premièrement, il ne voulait pas que son bébé meurt, deuxièmement, qui ne lui disait pas que son hôte était allergique ou n’aimait carrément pas les animaux ? Il ne pouvait pas savoir ! Le récupérant, le soulevant doucereusement il le posa dans les marches en lui indiquant de monter ce que la petite bête fit après avoir réclamé deux caresses. Désolé. Rien de plus, rien de moins, il ne pouvait pas non plus se mettre à quatre pattes pour demander pardon, hein ! Et puis il était chez lui, alors merde, comme il dirait. C’est à cet instant que malheureusement, son père remonta et aperçut donc Ichimaru. Ban ne ramenait personne chez lui … Grande première ! Mais le voyant, ce dernier voulu éviter toute conversation. Je descends, j’arrive ! Attrapant le fils du mafieux par les épaules, il lui fit descendre l’escalier central pour enfin se retrouver dans le restaurant, le posant à une table qui était normalement réservée aux habitués, genre amis de la famille. Assis ici, Ichimaru pouvait voir le cuisinier et le serveur, donc jamais seul. Tu veux quoi ?

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Ce message a été posté Jeu 1 Oct - 19:29
« Quoi, tu veux pas non plus que je te fasse à manger ? » Hein ? A manger ? Non, je partais moi là. Qu’est-ce qu’il s’imaginait dans sa tête ? Il voulait que je reste ? Il voulait empoisonner ma bouffe et me tuer ? « Ok, ok. Mais on passe par derrière. Y’a trop de clients ce soir. » Surpris de sa proposition, je ne dis rien, le suivant simplement. Si je pouvais manger alors pourquoi pas. Ça m’éviterait surement de bouffer des nouilles en attendant que papa ne rentre. Haussant les épaules, je le suivis en regardant autour de nous. Est-ce qu’il me tendait un piège ? Genre ses parents allaient me découper en mille morceaux un truc du genre ? Car je brutalisais leur gosse ? Tout à coup, j’avais bizarrement envie de faire demi-tour. Je doutais que papa puisse accepter que je me fasse couper en mille morceaux. Passant par derrière, je montais les escaliers, derrière lui, malgré tout. Fallait avoir des couilles dans la vie, voilà ce que le paternel me dirait. Hors à défaut de ne pas les vider comme je voudrais, et bien, je pouvais montrer que j’en avais dans ce genre de situation. Entrant chez lui, j’enlevais mes chaussures par habitude et politesse, tout en le suivant. Il n’y avait personne ? « J’arrive. » Toujours silencieux, je plongeais mes mains dans mes poches tout en tournant sur moi pour regarder un peu la maison dans laquelle Ban vivait. C’était plutôt pas mal. Petit, simple, mais agréable. Ça me rappelait un peu quand j’étais jeune. J’avais du mal à m’en souvenir de là ou on vivait, mais j’avais comme un souvenir, une impression d’avoir vécu dans ce genre de maison moi aussi un jour. Sortant mon téléphone, j’envoyais un message à Jae histoire de le prévenir. « Je mange avec un ami au restau de ses parents, ne te préoccupe pas de moi. On se voit après. » Je l’envoyais en soupirant longuement. Une fois sa réponse eu, je souris doucement avant de ranger le téléphone. Ça devait lui faire bizarre de lire le mot ami venant de moi. Mais je n’allais quand même pas lui dire que j’allais bouffer chez le mec que je brutalisais. Il allait me prendre pour un fou. Entendant du bruit, je relevais le regard pour le voir descendre des escaliers. « Ah… ! Ashitaka, sort… » Baissant le regard, je vis un petit chaton, qui me fit sourire instinctivement. « Oh, un chat. » Dis-je en me penchant pour le caresser avant qu’il ne le prenne dans ses bras. Je n’allais pas le bouffer. J’aimais trop les animaux pour ça. Me relevant l’air de rien, je regardais son chat remonter les escaliers. Je voulais un chat moi aussi. Me sentant observé je tournais la tête pour croiser un homme d’un âge moyen. Surement le paternel. Me penchant en avant pour le saluer, j’entendais Ban le remballer. Même pas de bonjour rien. C’était ça, la relation avec son père ? Tellement différente de la mienne. Mais c’était différent. Tout était différent pour Jae et moi. Me faisant tirer par les épaules je fronçais les sourcils avant de me retrouver dans les escaliers puis assis à une table. Il prenait trop ses aises le gosse. « Tu veux quoi ? » On était dans un restaurant de quoi ici ? « Euh… Tout ce que tu veux. J’ai faim, je mange beaucoup et j’aime tout. » Dis-je en regardant le cuisinier faire son boulot. Me tournant je regardais la salle qui en effet étai sacrément pleine. « Tu manges avec moi ? Ou tu aides tes parents en cuisine ? »[/color] D’ailleurs, je ne voyais pas sa mère, peut-être était-elle ailleurs ? Là ou je ne pouvais pas la voir. « Je devrais peut-être me présenter à tes parents. Ça se fait pas, ça me gêne de pas avoir pu me saluer correctement devant ton père. » Ajoutai-j en plissant le nez. « On t’a pas appris la politesse ou quoi ? »

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Ce message a été posté Ven 30 Oct - 17:21
Je devrais peut-être me présenter à tes parents. Ça se fait pas, ça me gêne de pas avoir pu me saluer correctement devant ton père. Dans un premier temps, il ne mangeait pas les animaux, dont les chatons... Et ensuite, il était poli ? Ok, on peut en apprendre tous les jours mais trop d'un coup c'était pas bon. Ban resta un peu con face à cette phrase mais souffla un peu, comme agacé : non par Ichimaru cependant. Je suis seul avec mon père ici et il s'en tape. - Et si, on m'a apprit la politesse, du moins, je me la suis inculquée seul. Restant froid mais posé tout de même, il attrapa la carte et la tendit à l'étudiant. Il pointa du doigt un plat. Celui-ci est à base de fruit de mer mais c'est pas indiqué. J'ai dans le souvenir que tu ne tolère pas ça, donc. Malgré le fait qu'il n'aime pas le fils du mafieux, qu'il le haie même, il n'irait pas jusqu'à risquer sa vie bien que parfois, comme au bord de la route n'est-ce pas, l'envie y est ! Et je ne mange pas le soir. D'où sa taille si fine ! Je resterais avec toi quand j'aurai rien à faire, si tu veux. Ce n'était pas le moment de faire du copinage avec ton pire ennemis Ban, ressaisie toi ! Oui peut-être ... Mais là il est chez toi et tu vas lui faire à manger... Alors bon, autant partir sur un bon pied, il ne voulait pas mourir étouffé dans une assiette. Mais finalement, il n'était pas à l'aise, non à cause de son égal mais à cause de son père. Ce n'était pas tout rose entre, du moins il n'entretenait pas une relation comme celle d'Ichimaru avec son paternel adoptif. Non, tout au contraire même, et loin de là. Ils n'ont aucuns rapports, aucune relation que l'on pourrait qualifier de positive. Parfois même, on pouvait les prendre pour des parfaits inconnus, l'un à l'autre. Ah, rien n'était facile dans une vie. Ban n'employait jamais l'appellation " papa ". Cela faisait bien longtemps que c'était ainsi. Et tout cela le fit soupirer. Se redressant un peu, attendant que le brun fasse son choix, il récupéra la carte une fois cela fait et alla directement en cuisine. Tout le monde était servit, personne n'avait de problème ou autre alors il s'occupait lui-même du repas de son sois-disant "ami". En vingt minutes voir une petite demi-heure, tout était prêt, parfaitement présenté. Il vivait dans ce domaine depuis qu'il était gosse, alors autant mettre à profit son savoir. Posant le tout donc devant Ichimaru une fois revenu à lui, Ban posa ses fesses sur la chaise à côté, légèrement décalé et sur la droite du japonais. Si ça te plaît pas tu te vengeras demain. Je suis fatigué. L'une de ses jambes ramenée contre lui, son coude prenant appuie sur son genoux, tout la pression qu'il avait retomba d'un coup : putain de coup de barre. Cela se voyait, physiquement. Il était épuisé et le fait d'avoir perdu du sang n'avait pas aidé. D'ailleurs, son père n'avait aucune relevé sa lèvre fendue et lui-même n'y pensait plus - ou seulement lorsqu'il y touchait sans le vouloir. Pour manger le lendemain : il allait ramasser  ! Et.. avec ton père.. Comment ça se passe ? Ce n'était pas de la curiosité à proprement parlé. Il s'imaginait juste les choses en se demandait si cela était comme il le voyait ou si Ichimaru vivait cela différemment. Enfin, il n'avait pas l'air en manque de quoi que se soit et en vus du bonhomme qu'il voyait tout les matins ouvrir le portail ... Nan. Petite famille de riche.

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Ce message a été posté Dim 15 Nov - 11:32
« Je suis seul avec mon père ici et il s'en tape. - Et si, on m'a appris la politesse, du moins, je me la suis inculquée seul. » Haussant un sourcil, je le regardais sans rien dire. « Celui-ci est à base de fruit de mer mais c'est pas indiqué. J'ai dans le souvenir que tu ne tolère pas ça, donc. » Relevant le regard pour plonger mes yeux dans les siens, je plissais les sourcils. « Et je ne mange pas le soir. Je resterais avec toi quand je n’aurai rien à faire, si tu veux. » Le regardant partir, je secouais la tête en claquant la langue contre mon palais. Qui aurait cru que je viendrais manger ici un jour ? Personne, ça devait le rendre nerveux, mais il ne devait pas pour autant, faire chier. Ou du moins, parler ainsi. Au moins, il me prévenait pour les fruits de mer, il n’était pas si rebelle que ça. A sa place je n’aurais surement rien dit. Nous ne vivions pas dans le même monde. Choisissant un plat simple, mais énorme, parce que contrairement à lui, je mangeais énormément, je le laissais reprendre la carte et me mis à pianoter sur mon téléphone le temps d’attendre. Pianoter voulait simplement dire, parler avec mon père ou Tsubame, les deux seuls avec qui je pouvais échanger des messages. La troisième personne était avec moi, Ban. Ce n’était pas des échanges amicaux, loin de là, quoi que la dernière fois avait été plus calme, plus normal, plus bizarre. Soupirant longuement, le plat apparu devant moi alors que Ban s’installa à ma droite, non loin de moi. « Si ça te plaît pas tu te vengeras demain. Je suis fatigué. » Haussant un sourcil, je lui lançais un regard assez noir avant d’attraper mes baguettes et les plonger dedans. « C’est toi qui a fait ça ? » Sans attendre de réponse je me mis à manger. C’était chaud mais pas dérangeant pour autant. Soufflant histoire de ne pas me bruler, je mangeais sans parler. Pour dire quoi d’ailleurs ? Bonne question. « Et.. avec ton père... Comment ça se passe ? » Tournant un vague regard vers le brun je me penchais pour prendre une bouchée en soupirant. Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre ma relation avec Jae ? Sérieusement ? Depuis quand ça intéressé quelqu’un ? « Ça se passe bien. » Dis-je simplement en posant mes baguettes. Attrapant mon verre, je l’avalais d’une traite avant de souffler. « En tout cas, ça semble mieux se passer qu’avec le tiens. » Dis-je en tournant le visage vers celui de Ban. On ne pouvait pas forcément s’entendre avec sa famille, je pouvais très bien le comprendre. Je ne le jugeais pas. Mais s’il osait poser des questions, je faisais de même. « En tout cas, c’est bon. Tu veux cuisiner plus tard ? Genre ouvrir un restaurant ? »

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Ce message a été posté Sam 5 Déc - 14:30
Ça se passe bien. Il était content pour lui, sincèrement et sans aucune ambiguïté. Tout le monde, même Ichimaru méritait de vivre convenablement, au moins avec un parent.  En tout cas, ça semble mieux se passer qu’avec le tiens. Voilà, ça c'était fait. Parce que oui, la seule personne qui n'avait pas le droit à ça, c'était bien Ban. Et comme toujours il fallait toujours que se soit lui qui mange, non ? Autrement, ce n'était pas très marrant. Si même toi tu l'as remarqué. Lui souriant, un peu amusé tout de même, c'était bien la première fois de sa vie qu'il était aussi décontracté avec son bourreau. Enfin, il pouvait être humain ce petit con quand il voulait. En tout cas, c’est bon. Tu veux cuisiner plus tard ? Genre ouvrir un restaurant ? Tournant son visage sur le côté, regardant le japonais, le brun garda son petit sourire. Il avait prit ce compliment avec plaisir, parce que c'était toujours gentil d'avoir des retours positifs sur ce que l'on préparait. Il n'était pas le mec le doué du monde mais s'en sortait très bien. Non absolument pas. Je n'aime pas ça. - Mais en bon fils j'aide. Tu vois? Avec toute l'ironie dans sa voix, il reposa sa tête contre le mur derrière lui, regardant en face de sa personne. . Je n'ai pas spécialement d'idée. Sur ce que je ferais. - Et toi ? Avec ton père qui a fait du droit tu dois avoir quelques aperçut, non ? C'était juste une simple supposition. Mais en vue de sa motivation à l'école étant donné que c'était lui qui se tapait ses devoirs... . Je reviens. Se levant il contourna la table pour rejoindre le fond du restaurant, servant les tables s'y trouvant. Il prit une bonne dizaine de minute, avant de revenir vers le petit brun. Tu veux boire autre chose au faite ? Tournant sa tête vers son père qui l'appelait, il lâcha un lourd soupire avant de le rejoindre, l'aidant quelque peu avant de revenir, pour de bon. Excuse moi. Soupirant, il passa sa main dans sa chevelure ébène. J'vais les couper ptn. J'en peux plus de cette merde. Trop de cheveux ! Ils poussaient vite et il en avait marre. Au moins Ichimaru n'était pas embêté, ils étaient plus courts que les siens. Et il fit une petite moue, tout en regardant la tignasse du second.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 7 Jan - 13:07
« Si même toi tu l'as remarqué » C’était pas bien difficile à voir en même temps. C’est comme s’il y avait un panneau au-dessus de leur tête pour nous avertir de leur relation. « Non absolument pas. Je n'aime pas ça. - Mais en bon fils j'aide. Tu vois? » Lèche cul ouais. Comme si j’aidais Jae quand il faisait la cuisine. Non mais n’importe quoi. Ce gosse était tout aussi chelou que n’importe qui. « Je n'ai pas spécialement d'idée. Sur ce que je ferais. - Et toi ? Avec ton père qui a fait du droit tu dois avoir quelques aperçut, non ? » Il en savait plus sur mon père que moi. Jae avait fait du droit ? Vraiment ? Me l’avait-il dit ? Ou avais-je oublié ? Je n’en savais rien. Les études et moi ce n’était pas mon truc. Si je pouvais arrêter l’école après le bac ça serait la vie parfaite dont j’avais toujours rêvé et puis voilà. « J’en sais rien. Et franchement on ne parle pas de ça avec Jae. Bosser dans les arcades ? C’est cool. » On glande devant le pc, et on joue même pendant qu’on bosse. Ce n’est pas le paradis ? Pour moi ça l’est. « Je reviens. » Sans répondre, je le laissais partir en continuant de manger. Le temps passa, à tel point que j’eu finis de manger, il revint vers moi. « Tu veux boire autre chose au faite ? » « Non c’est bon. » Posant mes coudes sur la table, je le regardais souffler quand son paternel l’appela à nouveau. Quelle joie de vivre. Je n’avais pas souvenir d’avoir un jour soufflé quand Jae m’appelait. Mais nous n’avions pas la même relation. « Excuse moi. J'vais les couper ptn. J'en peux plus de cette merde. » Observant ses cheveux je souris faiblement. C’est vrai qu’ils étaient longs. Je les coupais régulièrement, n’aimant pas avoir les cheveux trop longs. Je n’étais pas une fille aussi… « Ben coupe. T’attends quoi ? Qu’ils t’arrivent aux épaules ? » Demandai-je en secouant la tête. « Tu as une idée de la coupe que tu veux faire ? » Mais pourquoi je parlais de coupe de cheveux avec lui moi ? C’était du grand n’importe quoi cette soirée.

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will die, b*tch. avec naruse ichimaru

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