frozen.

Ce message a été posté Lun 21 Déc - 12:14

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robe de bal ••• Talons aux pieds, veste sur le dos, je me regarde une dernière fois avec cette mine fière et séduisante, un sourire en coin des lèvres et un regard à faire fondre n'importe quel homme. Je passe le bout de ma langue sur mes lèvres et la fait disparaître à la commissure dans un mouvement aguicheur... Tout cela dans le miroir de l'entrée. Ma tante débarque à ce moment-là, sans cacher un petit rire moqueur. « Mais oui As', tu es très belle. » Elle rigole à nouveau, son fils collé dans ses jambes qui réclame de sortir. Il veut venir avec moi, mais c'est impossible. Je ne peux pas trimbaler un gamin de douze ans au bal de l'université, encore moins quand il s'amusait avec un scarabée mort que je lui ai trouvé l'autre jour. Ma tante est formelle, puis elle me demande de partir tandis qu'elle tient le fauve sous le bras. Je ris légèrement en fermant ma veste, bien que cela soit inutile avec mes jambes gracieusement à l'air. Il fait froid dehors et je regrette aussitôt un collant chauffant ou un pantalon. Heureusement, mon oncle me prête sa voiture pour me rendre à l'école et c'est en quelques minutes seulement que je gare le véhicule dans le parking du bahut. Noël est déjà passé depuis une bonne semaine et j'ai pu profiter de mes proches, mais aussi de mes amis. Je n'ai pas voulu abuser de leur temps, puis Zero semblait occupé à ce moment-là. Je me doute bien que les fêtes doivent être un calvaire pour les pompiers, surtout avec les incendies involontaires de sapin ou criminel. Est-ce qu'il sera là ce soir ? Je n'ai pas trop d'espoir, puis je n'ai pas pensé à l'inviter non plus. à dire vrai, je n'ai demandé à personne de m'accompagner. Candy et Dawn ne sont pas dans le même kiffe que moi, et je me retrouve finalement seule dans ma belle robe blanche trop courte. Un jeune homme s'approche de moi, un verre à la main. Il me l'offre gentiment avec un sourire et je l'accepte... Bien que je ne puisse pas boire une goutte d'alcool. D'ailleurs, j'ai la chance d'être plate pour trois mois de grossesse.

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Ce message a été posté Mar 22 Déc - 10:22

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TENUE ••• Noël est passé tellement vite que je ne l’ai justement pas vu passer, en période de fête ce n’est pas du tout le repos pour nous, on ramasse des gens sortant des boîtes, des bars, des accidents se produisent sur les routes par manque d’attention, trop d’euphorie ou simplement encore à cause de l’alcool... Les gens ont tendance à se croire invincible, que rien ne peut leur arriver, mais c’est faux. Je suis rentré plutôt au dortoir ce soir, entendant parler nos colocataires du bal, j’avais complètement oublié qu’il se déroule ce soir, je suis fatigué à cause d'une journée mouvementée, mais j’ai bien envie d’aller y jeter un œil, puis je suis un étudiant moins aussi. Dawn semble jouée dans sa chambre, Candy dans la sienne, je les entends se parler alors qu’ils sont à côté, surement au micro avec le reste de leurs groupes. Je souris malgré tout, j’ai pu parler à mon frère sérieusement et ça m’a fait du bien surement qu’a lui j’espère, mais j’ai hâte de voir l’évolution de cette conversation maintenant que la bombe a été lâchée. Dans ma chambre j’enfile une tenue assez classée, mais simple, comme d’habitude, pour filé après une bonne demi-heure à me préparer pour me rendre à l’endroit indiqué, il y a du monde... Je passe à travers les gens pour avancer jusqu’au buffet et attraper un verre, regardant si je retrouve des personnes que je fréquente autour de moi, mes yeux se posant sur une silhouette que je connais que trop bien, mais c’est quoi cette robe ? Je m’approche sans qu’elle ne me remarque pour tirer sur sa robe soudainement, mais pas trop juste de quoi lui faire comprendre ce que j’en pense. « Magnifique tenue, mais tu as oublié le pantalon non ? » D’un regard je fais fuir le mec qui semblait surement avoir trouvé une fille facile et magnifique pour faire sa soirée, mais désolé, la place est prise.

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Ce message a été posté Mar 22 Déc - 20:13

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robe de bal ••• Ce mec est vachement intéressant, non je vous jure. Il me parle de ses études, du fait que le champagne n'est pas à son goût et oh ! Des filles qui passent devant nous. Je souris comme je peux, serrant doucement mes doigts autour du verre. Quelle merde, j'aurai dû l'éviter dès le départ. Si seulement je pouvais me saouler pour ne pas l'entendre, mais mon verre est toujours pleins et je ne sais même pas pourquoi je le garde en main. D'un coup, il me demande si je veux danser et mon regard se fait plus incertains, voir scrutateur. Il est sérieux ? J'allais ouvrir ma bouche pour le rembarrer quand une main tire subitement sur ma robe et me fait sursauter. J'étais à deux doigts de jeter mon verre d'alcool dans la figure de mon « agresseur » avant de voir sa tête et d'entendre sa voix. Zero !? Qu'est-ce qu'il fiche ici ? Je me sens rougir quand il parle de mes jambes à l'air, me pinçant les lèvres en détournant mon regard vers l'autre... Il n'a même pas le courage pour rester, prenant aussitôt la fuite. Bravo, Zero. « Je peux savoir en quoi cela t'intéresse, casanova ? » Je me tourne entièrement vers Zero, refilant mon verre au premier serveur qui passe à côté de moi. Je ne peux pas boire, pourquoi le garder ? C'est pire qu'avoir une tentation interdite sous les yeux, trop dérangeant. « C'est une robe, idiot. » Instinctivement, je tire sur le bord comme si ça allait couvrir mes jambes. « Qu'est-ce que tu fais là d'ailleurs ? Tu n'as pas un feu à éteindre ou des gens à sauver ? » Avec mes talons, je suis quasiment à la même hauteur que lui, c'est amusant comment il est petit.

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Ce message a été posté Ven 25 Déc - 18:54

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TENUE ••• Je ne m’attendais pas à tomber sur Astéria à peine arrivé, il faut dire qu’elle attire le regard ça je ne peux que lui accordé, dans cette tenue elle est magnifique, bien qu’un peu trop courte... Ce que je ne me fais pas prier de lui faire remarquer en m’approchant d’elle et tirant sur sa robe pour tenter de l’abaisser un peu. Faisant fuir le jeune homme qui semblait la draguer, je souris en croisant le regard de la jeune fille. « Casanova ? Regarde qui parle s’il te plaît ~» Je l’embête en regardant sa « robe », sérieux on voit presque sa culotte, j’espère qu’elle a pensé à mettre quelque chose dessous parce que c’est un appel au viol, entre ça et le bar je me demande ce que chercher vraiment ma meilleure amie des fois. « Une demi-robe je dirais. » Je crois que je vais la charrier toute la soirée avec ça. « Il va falloir que je reste avec toi pour te protéger des prédateurs. » Je souris en regardant autour justement si des regards un peu vicieux ne sont pas pointés par ici, je sais qu’elle est assez grande pour se débrouiller et blablabla, elle me le dit assez, mais je ne compte pas pour autant la laisser et accepter que quelqu’un vienne en profiter. « Pour une fois que je suis libre, tu voudrais que je sauve des gens ? » Je la taquine en tendant la main vers elle et m'inclinant légèrement. « Voulez-vous bien être ma cavalière jolie demoiselle ? » Autant s’amuser de la situation.

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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 15:22

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robe de bal ••• Je ne m'attendais pas à tomber sur Zero, sinon je n'aurai jamais porté une telle robe en sa présence. Courte, aguicheuse, vraiment vulgaire malgré sa beauté. Il doit me juger ou se moquer de moi. Je le sens quand il tire sur mon vêtement, craignant pour le devant. Enfoiré, il me retourne ma petite remarque et je roule des yeux en se faisant genre qu'il est inintéressant. Franchement, je fais ce que je veux. Demi-robe ? Non mais je rêve! « Hey ho! Elle m'a coûté un bras! » Fis-je valoir avec mon regard noir. Demi-robe, non mais sérieux. C'est bien le genre de tenue qui coûte super chère, mine de rien. C'est un mec, il pige rien aux soucis des filles. S'il continue, je lui pique son pantalon ou sa veste, pas sûr qu'il apprécie longtemps. « Attends, tu joues à quoi là ? » Genre, il va me protéger. Qui va me protéger de lui ? Je sais qu'il est tenace et que même si je râle, il ne bougera pas de là. C'est bien pour cela que je ferme ma bouche et accepte sa présence à mes côtés. En même temps, je lui lance des piques injustifiées. « Sait-on jamais, ça semble occuper beaucoup de ton temps. » Je fais la moue en détournant mes yeux, rougissant un peu. Il m'invite à danser d'une manière élégante, et je regarde rapidement autour de moi sans raison. Bon, je ne vais pas rester. Ma main se dépose sur la sienne et j'accepte d'être sa cavalière pour ce soir. « Faites attention, monsieur. » Dis-je en lui montrant mes chaussures hautes d'un coup d'oeil, un sourire aux lèvres. La chanson change pile à ce moment pour un slow digne d'un film laboum. à croire que le DJ nous observe dans notre dos, prêt à mettre l'ambiance. « à toi l'honneur, beau prince. » Je dépose ma main sur son épaule, attendant qu'il pause la sienne au niveau de ma taille pour me rapprocher un peu plus de son corps, sans me coller.

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Ce message a été posté Mar 29 Déc - 12:50

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TENUE ••• Ok, c’est vrai qu’elle est magnifique et de toute façon Astéria a toujours eu une belle plastique ou un beau physique, enfin je sais pas trop comment ils disent, mais elle est belle quoi ! Donc ce genre de tenue la mettra forcément en valeur, pourtant je ne suis pas de ces hommes qui vont profiter de la situation pour la relooker en douce où lui dire ô combien elle est sexy... C’est ma meilleure amie et même si c’est le cas, je n’aime pas vraiment qu’elle soit vêtue d’un tissu aussi court, voilà tout. Je ne me prive pas de le lui faire comprendre autant par mes paroles que par mes gestes, elle me traité de Casanova, mais de nous deux j’ai des doutes sur celui ou celle qui l’est réellement. Sa demi-robe lui a couté cher . Bizarrement ce n’est pas étonnant, moins y ont des tissus et plus tu banques, la logique toujours si logique. Je me dois donc de la « protéger » des hommes qui aurait un regard bien trop n'intéressait envers elle, aucune envie de la retrouver en mauvais état à la fin de la soirée. « Je ne joue pas » dis-je simplement avant de répondre au fait que je ne sauvais pas de gens pour l’instant et son piqué ne passe pas inaperçu, mais je ne le prends pas mal, loin de là, souriant simplement. « c’est vrai, je dois beaucoup te manquer. » Je la taquine puis l’incité simplement à être ma cavalière. Elle prend ma main et je regarde ses talons en soupirant. « Tu aurais pu mettre des baskets, je n'ai pas pensé à mettre des chaussures compensées. » Je ris un peu, mais je ne suis pas bien grand pour un homme, même en tant que pompier ils ont failli me refuser au début parce que je n’avais pas la taille demandée, mais j’ai su faire mes preuves. Enfin j’ai grandi entre-temps, je fais un mètre 75, à peu près dix centimètres de plus que ma meilleure amie, mais, elle a des talons... Ça rattrape vite ses choses là !

La chanson change et un slow se pointe, pas effrayé du tout par le genre, je suis un danseur après tout, posant ma main sur sa taille pour la rapprocher de moi, on n'est pas à ça prêt, puis au rythme de la musique je commence à l’entrainer sur la piste, on doit être beau à voir, ça y a pas à dire, bien que Astéria doive attirer tous les regards masculins pour d'autres raisons, mais je veille au grain, par touche.
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Ce message a été posté Mer 30 Déc - 21:16

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robe de bal ••• D'accord, je l'ai traité de casanova, même si je ne suis pas mieux. Sauf que comparé à monsieur, je n'ai plus rien fait depuis... L'annonce de ma grossesse. à part parler avec des garçons, je n'ai plus rien fait avec. Cette chose me freine, elle me rend amer à l'idée d'avoir des relations à nouveau. Puis mince, je ne veux pas coucher avec quelqu'un alors que ce truc est là. ça me gêne et me coupe toute envie. Zero m'a rendu malade, je crois que je vais sombrer dans une douce dépression. C'est le nouvel an, pas le bon moment pour parler de déprime. C'est tellement mieux de lui dire que ma robe coûte chère, même si elle est trop courte. Oui, moins tu portes, plus tu payes. C'est la logique de notre génération. De toute façon, Zero fait attention à moi et aux autres mecs qui nous entourent. Je devrais m'habiller plus souvent ainsi, tiens. Si seulement il savait que j'ai arrêté de boire, même de fumer la pipe et que je ne touche plus à personne. D'ailleurs, je me demande toujours comment je vais lui annoncer la mauvaise nouvelle. Quand, surtout. Il ne joue pas, mais ça me désespère de le savoir. Quel con, franchement. évidement qu'il me manque, il ne sait même pas à quel point. Je gonfle mes joues, ma bouche en cul de poule. Ce gars mérite des claques, mais je vais me contenter d'accepter son invitation. Il aura moins mal, sauf si je lui marche sur les pieds avec mes talons xxl. « Idiot, ça n'irait pas avec ma robe. Tu n'as pas qu'à être si petit. » Attendez, il insinue lui-même d'être pas très grand, je ne fais qu'affirmer. De toute façon, c'est ça ou il va demander à une autre fille de danser avec lui. Je doute qu'il apprécierait une telle chose, donc bon.

Le rythme change et je lance un regard désespérée vers le DJ. Bon, faut faire avec. Mes mains sur ses épaules, les siennes sur mes hanches, je me laisse entraîner par la chanson et la cadence de mon meilleur ami. Sur la piste, les autres doivent déjà nous regarder de différentes manières. Admiration, jalousie, envie, ou qu'importe comment. Je me sens bien proche de lui, un sourire aux lèvres... Jusqu'au mouvement de trop où je sens mon estomac faire des siennes. J'arrête brusquement Zero en déposant ma main contre ma bouche, mal à l'aise.

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Ce message a été posté Ven 1 Jan - 4:37

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TENUE ••• Petit, petit, tout de suite les grands mots, je ne suis pas un géant certes, mais ça va encore ! Je pourrais presque me sentir vexer, mais non j’en ris simplement, haussant les épaules avant de l’inviter à danser, maintenant que nous sommes là autant en profiter. Puis la musique est lancée et on est plutôt à l’aise l’un avec l’autre, assez pour ne pas craindre de se coller dans un slow ou de se lâcher, j’ai bien envie de m’amuser ce soir, pour une fois que j’ai ma soirée de libre autant que je l’utilise pour la passer avec Astéria et me rattraper pour toutes ses absences répétées durant les évènements où les sorties qu’on aurait pu organiser, malheureusement mon métier passe avant l’amusement et tout le monde l’aura compris depuis le temps. Suivant le rythme et la cadence de la chanson on s’élance sur la piste, pour ma part je prends juste du plaisir, donc je ne vois pas les regards sur nous, qu’ils admirent ou jalousent, je ne suis pas vraiment intéressé par toutes ses choses, m’occupant de ce qui me parait actuellement le plus important : Ma meilleure amie.

Pourtant rapidement au cours de la danse quelque chose semble cloché, Astéria semble se sentir mal, arrêtant mes pas quand elle stop tout pour l’observer. « Ça va ? » Elle a mal au cœur ? Je suis pompier, je ne suis pas aveugle je vois bien qu’elle a des nausées et attrapant son bras je la conduis lentement vers les toilettes à l’abri des regards. « Qu’est-ce que tu as en ce moment, t’es malade ? » Mine de rien je m’inquiète, peut-être que ce n’est rien, mais je la trouve un peu « différente » depuis quelque temps.

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Ce message a été posté Sam 2 Jan - 23:24

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robe de bal ••• Nous ne sommes pas à un slow près, Zero le sait très bien. Nous avons fait bien pire que danser ensemble, et être collé l'un à l'autre n'a jamais posé de problème. Au contraire, j'aime être proche de mon meilleur ami, pouvoir le serrer dans mes bras ou l'embrasser gentiment sans que cela soit une affaire d'état. Nous nous connaissons depuis le bac à sable, autant dire que nous sommes comme un frère et une soeur. Malgré notre dérapage, malgré les conséquences. La chanson continue et je reste accrochée aux épaules de mon cavalier pour suivre son rythme sans me tordre la cheville. Mes talons ne sont pas un frein, j'ai appris à marcher avec depuis le temps que j'en porte. Pareil à Zero, je ne fais attention à rien autour de nous, seulement préoccupé par ses mains sur mes hanches ou nos corps qui se mouvent sur la piste. Je me sens telle une princesse aux bras de son prince charmant, un doux sourire sur le visage et les joues rosées par ce coup de chaud qui me gagne. L'espace de quelques minutes, c'est comme revenir en arrière à l'époque où nous étions des enfants sans rêve, sans métier.

Puis le temps qui semble s'arrêter s'ébranle brusquement quand un haut le coeur me stoppe dans mes pas, me cramponnant un peu plus à mon ami. J'ai mal au ventre, comme si j'allais recracher le dernier repas de la journée. C'est affreux, déstabilisant et je ne parviens pas à répondre à sa question. Si je vais bien ? Non, pas vraiment, mais je voudrais dire l'inverse. Or, il m'attrape mon bras pour m'amener aux toilettes et je le suis sans rien dire, toujours mal à l'aise. Malade ? Mon estomac se tord davantage et je lève ma main pour le faire taire. Deux secondes, qu'il arrête de me perturber. « Un truc... Qui ne doit pas passer. » Mentis-je librement en me tenant à lui. J'ai besoin de m'asseoir, d'être au calme... Et de chialer un coup si l'occasion se présente. « Sortons, Zero. » Je vais vraiment fondre en larme si on reste dans les toilettes, j'ai besoin d'air, de respirer Qu'est-ce que je peux faire à tout ça, bon sang.
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Ce message a été posté Dim 3 Jan - 21:23

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TENUE ••• Danser j’adore ça, je ne fais pas partie du club de danse pour rien, bien sûr j’y vais le plus souvent possible, mais comparé à avant j’ai moins de temps et ça me manque parfois, en profiter à cette soirée avec Astéria ça fait du bien, je me laissais aller au rythme de la chanson partageant simplement un moment complice comme toujours, évitant regard et admiration, nous sommes simplement dans notre monde emporté par la musique. Mais Astéria se sent mal soudainement, son visage change de couleur sous son malaise, elle semble sur le point de vomir et je ne peux que la guider dans les toilettes et la questionner su ce qui peut bien se passer, je ne suis pas idiot, loin de là. Je connais les signes, que ce soit fatigue ou je ne sais quoi d’autre, je veux qu’elle me parle si jamais elle n'a un problème, dernièrement j’ai bien vu malgré le peu de temps ne passer ensemble que quelque chose cloché, alors elle devrait simplement m’en parler, elle sait qu’elle peut me faire confiance pour l’aider, si elle est malade je n’ai qu’à la ramener chez elle. Mais elle me demande de sortir, bien, sortons. Je la suis à l’extérieur, l’air un peu plus frais, des gens se rassemblent en petit groupe, mais j’attrape la main de ma meilleure amie pour l’amener un peu plus loin, dans le parc isolé, la laissant s’asseoir sur le banc, ici personne ne viendra nous déranger. « Tu as besoin de quelque chose ? »

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Ce message a été posté Lun 4 Jan - 22:30

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robe de bal ••• J'aurai pu continuer à danser durant des heures, qu'importe la musique ou le rythme. Je me sens toujours emporté dans un monde imaginaire, façon conte de fée, quand je suis avec Zero. Danser avec lui est magnifique, telle une princesse aux bras de son charmant. Pourtant, ce petit paradis se transforme rapidement en cauchemar quand la nausée pointe le bout de son nez. J'ai subitement envie de vomir, comme l'avait prévu Yun Hua, mais je ne m'attendais pas à cela si tôt. Heureusement Zero n'est pas pompier pour rien, il connait la base et m'éloigne de la piste de danse pour rejoindre les toilettes. Je peux souffler un peu, malgré l'envie toujours présente. Qu'est-ce qu'il se passe ? Je ne peux pas lui dire clairement le problème, alors je mens vite fait. Un aliment qui ne passe pas, un repas trop copieux, un truc périmé. Bref, tant que ça rend malade sans passer par le détail crucial. ça pourrait être ma chance aussi, alors pourquoi je veux la laisser filer ? J'ai besoin d'air, rien de plus. Zero s'exécute et nous sortons du gymnase pour rejoindre la cour, là où se trouve déjà pas mal de personne. Il y a trop de monde, mais mon meilleur semble comprendre et nous écarte de tout cas. Assise sur un banc, je reprend mon souffle en fermant les paupières. J'ai la sensation de gonfler, d'être énorme et que ma robe va bientôt être trop petite pour moi. « Non, ça ira. » J'ouvre mes yeux pour le regarder et lui sourire, observant son beau visage. Comment vais-je faire si l'enfant lui ressemble, hein ? Cette pensée me retourne le coeur et j'abaisse ma tête pour couper le contact visuel. « Je dois te dire un truc. » Il ferait mieux de s'asseoir, sinon il va tomber de haut.
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Ce message a été posté Mer 6 Jan - 18:49

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TENUE ••• Si Astéria ne s’était pas senti mal surement qu’on aurait mis le feu sur la piste toute la soirée, mais je ne peux pas la laisser là alors qu’elle semble avoir envie de vomir, je m’inquiète pour elle, comme tout meilleur ami, je n’aime pas la voir ainsi, de plus j’ai cette impression qu’elle ne me dit pas tout, je ne suis pas un homme naïf, elle a peut-être tendance à l’oublier, je fais simplement semblant de ne pas voir tant que les autres ne m’en parlent pas, je suis plutôt attentionné et intelligent, fiable et observateur; je sais quand mes proches ne vont pas bien, même sans la voir tous les jours, déjà l’autre fois je trouvais qu’elle était bizarre. Je l’emmène dehors, l’éloignant de la foule, je préfère qu’elle s’isole un instant et prenne l’air tranquille comme elle me l’a demandé, je demande si elle veut quelque chose, à boire ou un cachet je ne sais pas, mais elle ne veut rien et finalement nos regards se croisent, je ne le dévie pas essayant de voir si elle se sent mieux, mais elle détourne les yeux et me dit une phrase qui me rend curieux, le genre de choses qui peut présager autant une bonne nouvelle qu’une mauvaise. « Dis-moi, je t'écoute. » Je ne suis pas compliqué, je m’assieds à côté d’elle, la regardant en attendant de savoir ce qui se passe, elle a toute mon attention, comme d'habitude en fait.
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Ce message a été posté Ven 8 Jan - 16:57

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robe de bal ••• Zero n'est pas bête, il voit très bien quand quelque chose ne va pas. Parfois, j'essaye d'en jouer pour le berner mais je sais très bien qu'il se défend. Mon cas ne passera pas longtemps inaperçu, mon meilleur ami s'en rendra rapidement compte et je serais piégé. Est-ce qu'il m'en voudra de n'avoir rien dit par moi-même ? J'en sais rien, et c'est bien pour cela que je lui avouerai avant qu'il ne le sache seul. L'air me fait du bien, je peux souffler et reprendre mon calme, maîtrisant la nausée qui m'a prise auparavant. Zero s'inquiète tellement pour moi, il est attendrissant et si adorable. Franchement, qu'est-ce que je dois faire maintenant ? Je suis dans une impasse, où il est difficile de m'échapper. Rien ne pourrait guérir mon mal, à part la vérité. C'est à ce moment que je lâche ma phrase, les yeux ailleurs. Je l'ai trop affronté pour le faire encore. Il m'écoute. Mon coeur s'affole et je cherche mes mots. « Je... » Commençais-je en sentant ma poitrine faire des siennes. « Je ... N'ai pas été prise pour le rôle. » Mais non Asté! Il n'existe même pas ce rôle, je l'ai inventé pour avoir des informations. Il est assit à côté de moi mais je n'ose toujours pas le regarder, pesant mon mensonge. Est-ce que je me sens vraiment de lui dire ? Et si c'était trop tôt ? Je n'arrive même pas à calmer mon coeur qui s'emballe et tente de quitter ma cage thoracique.
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Ce message a été posté Dim 10 Jan - 21:50

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TENUE ••• Je ne la forcerai pas à me dire ce qu’elle a, nous sommes amis depuis tellement d’années et je la connais mieux que personne et même si on se voit moins à cause de mon boulot ou de nos occupations respectives, Astéria est toujours celle que j’affectionne le plus, comme ma petite sœur, mon alliée de toujours et je sais que si elle ne me dit pas ce qui la tracasse c’est qu’elle a une bonne raison de le faire. Je ne suis pas un sale gosse qui veut tout savoir quitte à mettre en jeu notre amitié du genre « si tu me dis pas je te parle plus ou tu ne me fais pas confiance ! » Non, ça je le laisse aux cons immatures, je ne pense pas que dans cette histoire la « confiance » soit la raison, après tout ce que j’ai dit à mon frère concernant le feu et ma capacité à ne pas le ressentir, je n’en ai pas parlé à Asté, parce que je sais qu’elle se fera du souci, c’est plus pour lui éviter de s’inquiéter que parce que je n’ai pas confiance en elle et je pense qu’elle se trouve dans la même position pour une autre raison. Quand elle me dit vouloir me parler je m’installe à côté d’elle, l’écoutant d’une oreille attentive, mais mon regard reste sérieux, même face à ses paroles avant de sourire, comme je l’ai dit, je n’insiste pas et la laisse gérer comme elle le souhaite, je ne suis pas idiot, elle ne se prendrait pas la tête pour un rôle surtout après ce qu’elle m’a confié sur ce dernier. « C’est une bonne chose non ? Tu n’arrivais pas à te mettre dans la peau du personnage, donc comme ça tu peux te concentrer sur un autre qui te correspondra mieux. » Je garde mon sourire tendre et m’adosse au dossier du banc en levant les bras en l’air pour m’étirer. « J’ai attrapé une peluche a la fête foraine pour toi, faudra que je te la donne quand on rentrera, elle est horrible. » Je ris, je préfère détendre un peu l’ambiance, puis je sais qu'elle aime les trucs bizarre. Peut-être que ça l’aidera à se détendre justement et à parler plus aisément, après tout, je suis Zéro non ? De quoi a-t-elle peur.
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Ce message a été posté Mar 12 Jan - 13:38

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robe de bal ••• Ce n'est pas bien de mentir, mes parents m'ont toujours dit que c'était la pire chose au monde après la trahison. Le mensonge brise des amitiés mais il fait aussi perdre la confiance. J'aime beaucoup Zero, alors pourquoi lui ai-je menti à ce sujet ? J'aurai pu ne rien dire, ne rien vouloir savoir et dans ce cas, ce ne serait pas un mensonge. Il n'aurait rien eu à savoir, point. Sauf qu'il est concerné, si j'en suis ça ce n'est pas seulement par moi-même. Nous l'avons fait à deux, même si c'est moi qui ait lancé la merveilleuse idée. Aujourd'hui je m'en veux, parce que je ne sais pas où j'en suis à cause de cette histoire. Zero n'est pas du genre à le prendre mal, il l'écoute toujours ce que j'ai à dire mais ça n'empêche que je crains toujours sa réaction. Pas en sachant que je suis enceinte, mais plutôt en apprenant que je ne veux pas garder l'enfant et le faire adopter plus tard. Les paroles de mon meilleur ami me font sourire, mais ce n'est pas si facile pour moi. Je dépose mon regard sur lui et l'observe entrain de s'étirer. Je n'ai pas envie de lui retirer cette insouciance, ce serait trop cruel ... Mais c'est le nouvel an, faut partir sur une nouvelle base. « Je suis ravie de savoir que tu penses à moi. » Ironisais-je, mais j'aime bien les trucs moches... Après tout, j'ai un élevage d'araignée dans ma chambre universitaire. ça fait fuir les gens, quelle bonne méthode pour avoir le calme. Bref! J'en reviens au sujet principal, tirant un peu sur ma robe comme si mon geste pouvait couvrir mes jambes. « En fait... Ce n'est pas vrai... Pour le rôle, je t'ai menti. » Avouais-je finalement, sans oser le regarder. Il va vouloir des explications, mais je ne sais comment lui dire clairement. « Je voulais juste savoir ta réaction et ce que tu penserais à ce sujet, mais on ne m'a jamais proposé un tel rôle. Ce contrat n'existe pas. » Je me pince les lèvres, coupable et je me prépare à dire la vérité à mon sujet.
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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 16:49

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TENUE ••• Je n’en veux pas à Astéria, si elle se décide à me mentir, à ne pas me dire la vérité c’est surement parce que pour elle sait trop pesante et dure à avouer, je ne peux pas me douter de la chose pour l’instant je ne peux que la rassurer et l’écouter, lui faire comprendre que je suis là et cela même si elle se décide à faire marche arrière. nous sommes unies, j’ai confiance en elle, maintenant elle doit avoir confiance en moi. Je lui parle de la fête foraine, là où je me suis rendu avec Rukia, ayant attrapé sa peluche, une horrible certes, mais qui je suis sûr va lui plaire ! Je la connais, si j’avais pensé qu’un petit chaton lui aurait fait plus plaisir je n’aurais pas cherché cette affreuse attention en piochant avec l’aide de ru’ dans les tréfonds des machines à sous pour la lui chopper. Souriant à sa remarque je lui fais une légère pichenette sur le front. « Ça veut dire quoi ça. » Non, mais je vous jure. Je me réinstalle donc à côté d’elle et doucement ses lèvres semblent se délier. Je la regarde sans intervenir, elle m’avoue m’avoir menti pour le rôle, mais je ne comprends pas de suite pourquoi, je ne suis pas idiot, mais pas devin non plus malheureusement. « Tu as eu le rôle ? » hasardais-je sans conviction, pensant d’abord que le mensonge était ce qu’elle m’avait dit plus tôt, mais quand elle reprend, je comprends que non, tout le mensonge était bel et bien ce que j’avais compris ensuite, l’histoire, tout ce qu’elle m’a dit dans son studio, n’est-ce pas ? Je la regarde silencieux, ne comprenant pas pourquoi, là je suis largué, je me tourne plus franchement vers elle en haussant les épaules l’air de dire « pourquoi », ce que je finis par dire avec des mots : « pour quelles raisons ? Qu’est-ce que tu voulais vérifier au juste ? » Je la questionne car je ne peux pas encore faire de supposition sur son état et encore moins le rôle que j’ai joué dans cette situation, mais là, elle doit m’expliquer plus clairement.
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Ce message a été posté Ven 15 Jan - 20:57

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robe de bal ••• Je sais très bien qu'il a confiance en moi, mais ce n'est pas une question d'avoir ou non confiance en lui. C'est mon meilleur ami, c'est l'homme que j'aime en réalité, je lui fais déjà confiance depuis des années. Or, c'est bien plus grave que toute les choses que j'ai pu lui dire ou lui avouer durant notre amitié. Je ne sais pas comment lui dire, ni quel mot utiliser. Je me sens aussi perdue qu'une gamine, autant perdue qu'après la mort de mes parents. Zero a toujours été là pour moi, pourtant je n'ai révélé de suite ce secret si lourd à porté. J'ai besoin d'alléger mes épaules, de me confier à celui qui m'a « aidé » à engendré tout ça. Il doit savoir, c'est impossible de le garder pour moi une semaine ou un mois de plus. Je râle légèrement sous sa pichenette et réponds en déposant une main sur mon front, cachant mes sourcils froncés. « Que je suis contente d'une telle intention. » Rien de plus. Je ne sais même pas à quoi ressemble sa peluche de tout façon. Ensuite, je commence à poser les cartes que j'ai en main. Avouer la vérité n'est pas évidente, surtout s'il ne comprend pas. à sa question, je secoue doucement ma tête et fuis automatiquement son regard. Je lui explique clairement la chose, qu'il n'y a jamais eu de contrat et encore moins de rôle. Maintenant il sait que je mentais, que j'ai été fausse avec lui par égoïsme. Il me rend encore plus mal à l'aise quand il se tourne vers moi et m'interroge d'un mouvement d'épaule. Comment le dire ? J'en perds la parole. Mes dents attaquent ma lèvre inférieure et j'avale difficilement ma salive. « Je t'ai parlé d'une situation précise, non ? » Lançais-je en relevant mes iris vers lui, l'air subitement timide. « Imagine tout ça pour de vrai, Zero. Pour l'étudiante et son ami, mets-toi juste à leur place deux secondes et tu sauras. » S'il ne comprend pas, je ne pourrais pas lui avouer directement, mais s'il me pose la question attendue, il aura une véritable réponse de ma part.
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Ce message a été posté Dim 17 Jan - 21:28

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TENUE ••• Tout ce que je peux faire pour l’instant c’est de patienter et attendre qu'Astéria veuille bien cracher le morceau sur ce qui la tourmente autant, je ne sais pas ce qui se passe, mais je sens que quelque chose ne va pas depuis plusieurs semaines, je ne suis pas idiot, mais je suis patient. Je ne l’ai force pas à venir me parler, j’attendrai autant qu’il faudra jusqu’à ce qu’elle se sente capable de me raconter tout ça, mais je tente tout de même de détendre l’atmosphère en lui parlant de cette peluche attrapée et souris face à sa remarque suite à ma pichenette. Je ne réponds rien, surtout qu’elle se lance dans un truc qui semble assez sérieux, m’avouant qu’elle m’a menti, j’en déduis d’abord qu’elle a le rôle, mais je n’aurais alors pas compris son « mensonge » quant a la suite ça me laisse perplexe, pourquoi m’avoir raconté tout ça si cette histoire n’avait aucun rôle à la clef, j’ai ma petite idée dans un coin de mon esprit parce que je réfléchis assez vite, mais je préfère attendre qu’elle m’en donne les explications par elle-même et sans l’interrompre je la regarde et l’écoute. Hochant la tête a sa première interrogation, je m’en souviens parfaitement, le coude adossé au dossier du banc, elle me demande d’imaginer cette situation en vrai et je fais le rapprochement sans mal. « Tu es enceinte ? » Ça peut surprendre que je puisse le demander aussi clairement, mais je sais que si je ne demande pas les choses telles qu'elles sont je n’aurais pas de réponse claire et nette. « De qui ? Depuis quand ? » Ça c’est plus pour la forme, je me pointe du doigt, si je ne semble pas au bord de l’explosion physiquement, à l’intérieur mon cœur s’emballe à cette idée, mais avant toute réaction je veux en avoir le cœur net, l’ami en question, c’est moi non ?
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Ce message a été posté Lun 18 Jan - 14:13

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robe de bal ••• Depuis l'autre jour, je n'ai cessé d'empiler des cartes les unes contre les autres, puis les unes sur les autres pour former un château. J'ai construis mon histoire pour qu'elle me protège, pour qu'elle dissimule le secret, mais maintenant que nous sommes face à face dans un moment d'aveux et de révélation, je ne peux faire autrement que détruire l'édifice en carte. Tout s'écroule dès l'instant où j'ouvre ma bouche pour me faire comprendre, pour qu'il pige assimiler doucement les choses. Mon idée du rôle était bonne au départ, puis il a fallut qu'elle se retourne contre moi et que j'avoue mon mensonge. Ce n'est pas vrai, rien n'est vrai. Je n'ai pas eu la chance d'avoir une telle proposition, ni le choix quant à ma grossesse. Je suis contente qu'il pense à moi et qu'il m'offre une peluche, qu'elle soit moche ou non, mais cela ne peut pas empêcher les choses d'être dites. Ainsi je balais les cartes pour qu'il comprenne ma situation et hoche la tête à sa question. « De trois mois. » Trois mois sans rien dire à personne, sauf à Yun Hua et à ma tante. Je n'ai rien dit à Candy, et je viens à peine de l'avouer à Zero. De qui ? Fait-il exprès d'être idiot ? Je secoue doucement la tête, soupirant de désespérance. Bah oui, lui ! Il se pointe du doigt en plus, quel débile. « Tu n'es pas si con. » Dis-je avec un léger sourire, avant de déposer une main sur mon ventre, pile là où le petit être évolue. « Tu te souviens qu'on ne s'est pas protégés ? Bah voilà le résultat. » ça pourrait presque donner l'effet d'une pub pour la prévention sexuelle, mais c'est la dure réalité. Je ne veux pas être maman aussi jeune, ni jamais. Les larmes me montent aux yeux et je repense à ma mère. Elle devait être heureuse le jour où elle a apprit pour sa grossesse... Pourquoi pas moi ? Les gouttes perlent toute seule sur mes joues et je courbe le dos pour me pencher en avant et pleurer dans mes mains, plaquées contre mon visage. Je me sens tellement là, même en étant honnête. Je ne suis pas fière de moi, pour une fois je me dégoûte.
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Ce message a été posté Mer 20 Jan - 6:07

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TENUE ••• Je ne peux pas vraiment m’attendre à ce que je vais découvrir ce soir, je suis venue ici pour passer une soirée loin de mon boulot, de mes responsabilités, du danger, je voulais profiter et m’amuser avec Astéria, mais la voir ainsi m’a tout de suite fait comprendre que les secrets qu’elle garde sont surement trop lourd à porter et je lui laisse le temps de m’en parler, de se confier et de me dire si besoin est ce qui la tourmente autant depuis des semaines, voir des mois. Quand elle m’avoue son mensonge je ne suis pas vraiment déçu ou en colère, pas du tout même, je cherche juste à comprendre les raisons et elles prennent place d’elle-même doucement, mais surement. Son scénario est la réalité, notre réalité. Trois mois... Je ne suis pas assez idiot, peut-être surpris oui, d’où ma question pour savoir qui est le père, sachant qu'Astéria n’est pas non plus une sainte, elle me le fait comprendre elle-même à chaque fois... Mais de là à laisser des hommes la toucher sans se protéger je ne l’en crois pas capable, elle a avoué ne pas vouloir de famille et maintenant elle me dit qu’elle est enceinte, c’est assez déstabilisant et le mot est faible, mais je suis le père... J’arrive pas à y croire... Je regarde sa main posé sur ce ventre, n’ayant pas encore laissé un mot s’échapper, mon cœur bat super vite et le pire dans tout ça c’est que je sais que je ne peux pas m’en réjouir... Même si je suis « heureux », je sais que c’est trop tôt or je suis un homme responsable qui a toujours voulu une famille, mais ce n’est pas le cas d’Astéria et par égard pour ma meilleure amie je cache ma joie, mais aussi toutes ses émotions étranges qui se mélangent, le mot « papa » résonne dans ma tête en écho, je ne réalise pas encore que c’est vrai, le temps de digérer la nouvelle... Mais les larmes d’Asté me ramènent justement à cette réalité, alors que je soupire en m’approchant d’elle, ma paume a l’arrière de sa tête je la ramène contre moi dans une étreinte douce et chaleureuse.

« Désolé, je suis responsable de tout ça tu aurais dû m’en parler dès le début au lieu de le garder pour toi idiote... On est deux dans cette histoire, tu devrais me faire plus confiance. » Elle doit savoir que je ne lui tournerai pas le dos, ce bébé qui grandit en elle est le mien et maintenant que je réalise un peu plus je ne peux m’empêcher de sourire contre elle. C’est étrange, ce sentiment est totalement étrange... Apprendre ce genre de nouvelle devrait certes être rempli de larmes de joie et de bonheur, mais je sais que je suis le seul à ressentir cette émotion, je prendrai mes responsabilités, quelle qu’elles soient, je serais là. « J’aurai surement pu imaginer beaucoup de choses, mais ça... Tu as déjà fait la première écho ou pas encore ? J’irai avec toi quand tu iras à l’hôpital, je ne vais pas te laisser Asté~ » C’est normal non ?

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Ce message a été posté Jeu 21 Jan - 12:24

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robe de bal ••• Mon monde tombe doucement en morceau quand la vérité éclate au grand jour. Il le sait maintenant, il sait que mon mensonge n'est que pure vérité et que mon scénario inventé de toute pièce résume parfaitement notre situation. Lui qui voulait une soirée tranquille loin des responsabilités, il est gâté. Je viens sûrement de lui balancer une tonne de responsabilité dans la tête, alourdissant sûrement ses épaules d'un nouveau rôle qu'il n'a pas à endosser. Il ne le fera pas, parce que je prendrais mes dispositions avant que cela ne devienne trop grave. Je ne réalise pas vraiment à quel point c'est étrange que l'on puisse être père et mère d'un enfant, surtout que c'est mon meilleur ami. J'ai beau l'aimer autant qu'un frère et sûrement bien plus que cela, je ne peux pas lui imposer une telle chose. Cette nouvelle me brise rapidement le coeur et même si j'ai conscience de mon erreur, je n'arrive pas à retenir toute la peine qui m'envahit. Ce bébé n'aura jamais une belle vie, il vivra dans une famille sans aucun lien de sang tandis que je m'inquiéterai toujours pour lui. Faut pas se mentir, cet enfant est ma chaire, mon sang, même si je ne le garde pas, je vais m'en faire quand même. Zero n'a pas l'air en colère, ni dégoûté, je trouve même qu'il prend cela plutôt bien. Que pense-t-il réellement de la situation ? Est-il heureux ? Surpris ? Choqué ? Zero ne dit aucun mot et cela commence à m'inquiéter. Peut-être que je n'aurai jamais dû lui dire, peut-être que j'aurai dû avorter pendant qu'il en était encore temps ? Et là, la tristesse me tombe brutalement dessus, les larmes grimpant à mes yeux pour se verser abondamment sur mes joues. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais plus quoi faire. Mon monde tourne à l'envers, j'ai l'impression de ne plus être capable de suivre le bon chemin sans trébucher... J'ai besoin de lui.

Mon corps s'écrase contre le siens mais je ne cesse de pleurer entre mes mains, affligée et consternée. Je lui impose quelque chose d'énorme, un truc que j'aurai pu gérer plus tôt si je n'avais pas été aussi sentimentale et lâche. Un bébé, ce n'est pas rien. Il aurait mieux fait d'être retiré sans avoir ni forme, ni nom, ni visage. Zero me réprimande, mais même là je ne parviens pas à ouvrir la bouche pour parler. Une boule s'est déjà formée dans ma gorge et je peine à ravaler ma salive entre deux reniflements peu gracieux. Franchement, on dirait tout sauf une femme. Je ne veux pas qu'il s'imagine des choses, je ne veux pas qu'il se sente obligé par rapport à moi ou à l'enfant... Je ne compte même pas le garder. Il me pose des questions mais je me contente de secouer doucement ma tête de gauche à droite. Bien sûr que non, j'ai seulement fait un test de grossesse puis plus rien jusqu'à aujourd'hui. Venir avec moi ? Je relève ma tête, consciente que je dois faire vraiment peur avec mes yeux rouges et gonflés. « V-vraiment ? Mais ... » Mais, voilà. Je ne sais même pas quoi dire pour l'empêcher... Puis je n'ai peut-être pas envie de le faire, d'ailleurs. Ce serait bien qu'il soit là pour voir un peu le monstre qui grandit en moi, cette chose à laquelle je m'attache malgré moi de jour en jour. Yun Hua n'avait pas tord, vider son sac n'est pas si désagréable, malgré la nouvelle peur qui s’empare de moi. Et si Zero voulait vraiment le garder et être père ? Pour le moment je ne dis rien, préférant profiter de cette douce ambiance.© 2981 12289 0

Ce message a été posté Ven 22 Jan - 7:31

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TENUE ••• Je n’avais pas pensé que je deviendrai père dans l’immédiat, même si je veux une famille c’est une surprise pour moi, mon enfant est là quelque part en elle et c’est dingue quoi, c’est ma meilleure amie, les choses sont justes complètement folle, elle aurait du me le dire dès le début, la connaissant je sais qu’elle ne veut veux surement pas et même si c’est égoïste je suis heureux qu’elle l’ait gardé, je veux pouvoir l’aider, la soutenir et plus que tout gérer aussi cette situation, malgré tout Astéria porte peut-être notre bébé, mais je suis le père... J’ai mon mot à dire aussi, mais là, ce sont ses larmes qui m’interpellent et sa souffrance ou sa douleur qui s’échappe, elle n’avait pas à porter tout cela sur ses épaules toute seule, je suis là, je ne fuirai pas mes responsabilités aussi incroyables soient-elles, car là c’est tout de même un bébé. Mon cœur s’emballe, je retiens ma joie ne pouvant l’extérioriser comme je le souhaite. Mais dans mes bras je veux la rassurer, elle a peut-être passé trois mois à vivre avec ça sur la conscience, me cachant la vérité me laissant seulement voir qu’elle changeait, mais c’est terminé. « Pas de mais. » soufflais-je en la regardant dans les yeux, peu importe qu’il soit gonflé, rouge ou que son maquillage n’était plus parfait. Je m’en fichais totalement de tout ça, souriant je cogne mon front contre le sien, mes mains entourant délicatement son cou. « Je mentirai si je disais que ça ne me choc pas, mais ce bébé est aussi le mien, alors ne me cache plus rien. » Ses doutes, sa colère, ses envies, ses peurs, sa douleur, peu importe ce que c’est, elle doit s’appuyer sur moi plus que sur quiconque, je sais que je suis occupé avec le boulot et je sais aussi que je ne pourrais jamais y renoncer, mais en cas d’urgence je n’hésiterai pas à la retrouver et je me libérerai dès qu’il faudra aller à l’hôpital... « On devrait rentrer et parler de tout ça tranquillement, ta une tête affreuse en plus ! » Je ris en me moquant d’elle pour détendre l’atmosphère, si des hommes fuis en apprenant leur paternité, moi je cours joyeusement vers elle, on verra bien ce que l’avenir nous réserve.

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Ce message a été posté Ven 22 Jan - 9:02

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robe de bal ••• J'ai de la chance que Zero soit aussi compréhensible et responsable, parce que toute seule je ne saurais quoi faire de la situation. Tout m'échappe, j'ai beau parlé avec des gens dans mon cas comme Yun Hua, les solutions ne viennent pas plus facilement. Je suis perdue, de plus en plus écrasé par le poids de cet événement. Nous ne pouvons pas devenir parents aussi jeune, encore moins assuré son éducation ou l'élever. Zero ne le sait pas encore, puisqu'il vient à peine de l'apprendre mais le temps fera les choses. J'ai juste peur de le décevoir à l'avenir, de le rendre triste avec mes décisions prisent à la hâte et seule. Il m'a dit qu'il rêvait d'une famille malgré son métier, mais nous ne sommes pas ensemble, ni amoureux. Comment pourrions-nous avoir une famille sans aucun sentiment ? Du moins, à double sens. Parce que je sais que les miens sont présent, enfoui quelque part à l'abri des regards... Mais sûrement n'est-ce pas le cas de mon meilleur ami. L'avoir tout contre moi me rassure et sèche mes larmes, mais je ne peux oublier la suite qui risque d'arriver tôt ou tard. Plus les mois passeront, plus je m'inquiéterais de cela. Pas de mais. Comme s'il ne voulait pas me laisser le choix, ni la parole. Je plisse les yeux en le fixant, chassant les dernières larmes qui perlent sur mes joues. Front contre front, je me pince les lèvres en cherchant toujours son regard. « C'est difficile de tout avouer... » C'est même bien plus dure qu'il ne le croit en réalité. J'ai peur qu'il ne puisse pas comprendre et qu'il s'imagine des choses irréalisables. « Oui, je commence à avoir froid. » Je frissonne brusquement, avant de lui donner un coup dans l'épaule. Non mais oh, on ne dit jamais un truc pareil à une fille! « J'ai faim surtout, rentrons. » J'attrape sa main et me lève du banc, tirant sur son bras pour qu'il puisse me suivre. On a tout le temps d'en discuter, nous ne sommes pas à un jour près. J'ai encore six mois pour discuter de ma condition, ou un peu moins ça dépend. En tout cas, je suis contente qu'il soit au courant malgré tout.© 2981 12289 0

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» Ishikawa Natsuki • Frozen but still living

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