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 Cuz i love you ∆ ft hamasaki ai ♥

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 25 Déc - 19:59

cuz i love you.
ai & amori

C'était la première fois qu'Amori fêtait Noël loin de ses proches. Enfin, « loin » était un bien grand mot. Mais sa famille à côté de celle à Ai, c'était bien deux continents d’intervalles !! Et pourtant, les Saitô ne venait pas d'un milieu que l'on pouvait appeler quelconque… Certes, sa mère n'en foutait plus une depuis qu'elle était à la retraite. Le métier de mannequin professionnel, ce n'était pas particulièrement bien perçu aux yeux de la haute société. Surtout lorsqu'il s'agissait d'un ancienne mannequin autrichienne, qui passait ses journées à dilapider le compte en banque familial en vêtements et en cosmétiques de luxe… Quoiqu'il en soit, le père d'Amori était un chirurgien très réputé à qui l'on ne pouvait rien reprocher… Sauf peut-être le fait d'avoir une poupée barbie en guise d'épouse. Il avait pour unique rejeton, une idole de la pop asiatique ! Mouais… chez les Hamasaki, ça ne passait franchement pas. Fichu préjugé ! Mais Amori ne leur en voulait pas. A l'inverse, il rentrait presque dans leur jeu, s'amusant de leurs réactions et créant des scènes d’ahurissements assez cultes ! C'était un peu jouer avec le feu… mais il savait s'arrêter lorsqu'il le fallait. Parce qu'il aimait Ai comme il n'avait jamais aimé quelqu'un d'autre. Certes, il n'était jamais sorti avec une autre fille qu'elle… Mais à ses yeux, elle était la plus jolie jeune femme qu'il n'avait jamais vu. Bien au-delà de ça, il se sentait bien avec la nippone, la considérant comme sa moitié. C'était que pur niaiserie de croire une telle chose, mais il le pensait sérieusement, même si après une année passée ensemble, il ne le lui avait encore jamais révélé le fond de sa pensée. Son côté macho le lui empêchait, ou son orgueil de mec. Qui sait. Elle devait le savoir, bien évidemment. Sinon, ils ne seraient plus ensemble.

Le réveillon se passait donc dans la somptueuse demeure familiale des Hamasaki. L'année dernière, ils avaient fêté Noël chacun de leurs côtés, puisque leur relation venait à peine de débuter. Le japonais sentait qu'il allait passer un mauvais quart d'heure… mais il fallait bien passer par des sacrifices pour être auprès de la fille qu'il aimait. Il ne s'agissait que d'une soirée alors bon. Le lendemain midi sera sûrement plus funky chez ses propres darons. Au moins, ces derniers appréciaient bien la demoiselle. Surtout sa mère en fait. Son côté maternelle ressortait auprès de Ai, sûrement parce qu'elle aurait aimé avoir une fille pour pouvoir parler mode, garçons et potins de stars… Quoiqu'il en soit, Amori ne se faisait pas de soucis à ce niveau. Il s'en était davantage fait pour trouver un cadeau pour les parents de sa dulcinée… N'ayant pas la moindre idée de ce qu'ils pouvaient aimer, il avait parcouru de long en large les boutiques de Ginza en mode incognito, une écharpe et une casquette pour camoufler au mieux sa tête. On le regardait bizarrement à chaque passage en caisse, mais c'était ça ou prendre le risque de se faire reconnaître… Certes, il n'était encore qu'un rookie, mais avec cette population dans les rues, les chances de tomber sur une fan était multiplié par 10. Franchement, il n'avait pas le temps pour ça…

Ce fut après d'innombrables détours dans les centres commerciaux qu'il trouva un petit quelque chose de finalement très commun pour les Hamasaki. Faute de quoi, il s'était mis dans un autre pétrin ; l'heure fatidique du repas de famille. Et comme il devait encore rentrer chez lui pour se changer et récupérer le cadeau de Ai, c'est sans surprise qu'il envoya un sms à sa chérie pour la prévenir de son retard ! Un mauvais point pour lui. Mais il aurait été d'autant plus grave de débarquer les mains vides ! Comme monsieur n'avait pas encore le permis, il perdit encore plus de temps aux transports en communs… Au point où il en était, il ne prit même plus la peine de se dépêcher et s'autorisa même une douche express avant le moment du départ. Il fit un effort surhumain sur sa tenue vestimentaire, aidé par sa daronne qui lui reprochait par la même occasion son manque de ponctualité. Oui, il avait encore besoin de sa mère pour s'habiller… disons, pour BIEN s'habiller. Ainsi présentable tout en étant lui-même, Amori attrapa le paquet cadeau tout en veillant à ne pas oublier celui pour sa copine. Un sourire sur ses lèvres, sa main plongea à l'intérieur de sa veste dans laquelle s'y trouvait un petit emballage en carton doré. Il espérait que ce petit présent allait lui faire plaisir. Cela faisait un moment qu'il y songeait, mais à cause du travail et de ses études, les occasions manquaient… Le soir de Noël était donc l'instant rêvé. Il se dépêcha alors de renvoyer un message à Ai pour la rassurer et accessoirement, s'excuser au travers d'un émoticône à la chat-potté. Comme ses parents l'attendaient également pour partir, ils firent office de chauffeur et le déposèrent devant l'immeuble des Hamasaki. Pendant une fraction de seconde, Amori hésita à rester avec eux pour passer la soirée avec la vieille mère-grand… Mais non. Il secoua la tête comme pour chasser cette mauvaise pensée, et sortit définitivement de la voiture, son regard vaguant tout autour de lui. Il n'était que très rarement venu ici… et il ne fallait pas se demander pourquoi. « Amusez-vous bien. Faites pas trop boire la vieille ! » Histoire de semer le doute, il envoya un clin d’œil à son père. Allez savoir s'il parlait de sa mère ou de la plus ridée… Dans tous les cas, ils allaient chez elle.

Son paquet sous le bras, Amori referma la porte de sa main libre et leur fit signe au moment où ils quittèrent le trottoir. Il n'avait plus qu'à inventer une excuse pour expliquer son retard maintenant…  Et alors qu'un frisson le parcourrait, cette même main parcourra sa poche pour y récupérer son téléphone afin d'y appeler Ai. Dans quel état pouvait-elle bien se trouver ? Pour leur premier réveillon passé ensemble, il assurait pas franchement ! Et paradoxalement, il jubilait à l'idée de la revoir, de la serrer dans ses bras et de voir sa réaction quant elle ouvrira sa surprise... Sortant de ses songes, Amori sélectionna rapidement son numéro et colla le portable à son oreille. Il tremblait un peu à cause de l'anxiété et du froid. Enfin, surtout à cause du froid, hein. En tout cas, ça sonnait  clairement dans le vide. « Allez réponds bébé… réponds… »



electric bird.

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Ce message a été posté Ven 25 Déc - 21:14

Assis à la table de la cuisine, faisant semblant de lire le journal, Ai savait bien que son père n’arrêtait pas de regarder sa montre. D’abord parce qu’il lisait le journal tout les matins en déjeunant, et parce qu’il n’avait pas mis ses lunettes, hors pour lire il les avait toujours sur le nez. De son côté, elle était face à lui avec sa mère, et ensemble elles regardaient un magasine de décoration. Un silence de mort régnait et ils pouvaient entendre l’horloge murale cliqueter. Si son père avait décidé d’être de mauvaise humeur en ce soir de fête, sa femme et sa fille n’étaient pas de cet avis mais elles avaient trop peur de s’attirer ses foudres. Le repas était presque près, de temps à autre Ai se levait pour voir sa préparation était terminée. L’homme de la maison était le seul à savoir cuisiner en dehors de la jeune fille mais il avait décrété que ce soir le cuisinier qu’il était se mettait au chômage technique, autant dire qu’il n’était pas prêt à faire d’efforts pour que la soirée se déroule convenablement. La demoiselle avait donc fait à manger toute la journée et puisque c’était à elle de choisir le menu, elle avait opté pour de la gastronomie autrichienne, ce qui avait valu de faire grincer des dents au paternel. Elle voulait rappeler bien à l’avance que c’était Amori qui venait à la maison bien qu’il n’avait certainement pas pu en dormir de la nuit déjà. Enfin, de toute façon elle en avait par dessus la tête de manger avec des baguettes ces mêmes plats japonais, et cette recette de salade de poulet panés qu’elle avait trouvé lui donnait bien envie. Elle n’était d’ailleurs pas la seule, car son petit frère de treize débarqua dans la cuisine pour savoir quand Amori arrivait pour manger. Mais la grande sœur se doutait que ce qui intéressait principalement le plus jeune, c’était la boîte de chocolats pour le dessert, et il n’était pas le seul.

Ce que son petit frère eut le malheur de demander, c’était quand le copain de sa sœur arrivait et non quand est-ce qu’ils allaient manger – même si personne ne savait pour lequel de ces deux événements il avait le plus hâte. Tout les regards se tournèrent vers Ai qui eut un air gêné. Justement, elle ignorait ce qu’il fichait. Elle non plus n’avait eu la particularité d’être à l’heure fut un temps, mais depuis que sa vie était programmée à la seconde près, tout était plus simple et elle était devenue plus ponctuelle. Ce qui faisait d’eux le jour et la nuit et maintenant elle comprenait la réaction des gens lorsqu’elle arrivait en retard. Pour détourner l’attention, sa mère lui proposa d’aller lui démêler les cheveux, signe de son stress, auquel Ai ne refusa pas. Elle osait espérer pouvoir parler avec elle un peu, parce que se trouver face à son père et son air grincheux, c’était la pire chose au monde, surtout son regard lorsqu’elle avait dit qu’il arriverait d’une minute à l’autre et qu’il n’était toujours pas là. Elles étaient dans la salle de bain, et contre sa volonté intérieure, sa mère brossa ses cheveux alors que la jeune fille les trouvait déjà bien trop lisse. Mais jamais elle n’eut et n’aurait l’autorisation de mettre un quelconque produit sur ceux-ci ni même de les boucler. Sa mère lui demanda une fois encore si elle n’était toujours pas plutôt intéressée par le fils d’une de ses amies. « Non. Il a un nez bizarre. En plus, j’aime Amori et ni toi, ni papa n’y changeraient quelque chose. Vous pouvez gâcher la soirée si vous voulez, mais il ne serait pas assez bête de me quitter parce que vous ne l’aimez pas. » Sa mère, ce n’était pas qu’elle ne l’aimait pas, mais disons que ce n’était pas le genre de garçon qu’elle voyait pour sa fille. Un scientifique ou un diplomate, mais certainement pas une célébrité et comme disait son père, le jour où les filles arrêteront de lui courir après, il ne lui restera plus rien. Et comme pour bien faire peur à sa fille, il ne cessait de lui dire qu’Amori pourrait très bien aller voir ailleurs sans qu’elle ne le sache. Ai ne pouvait pas y croire parce que dans le tiroir de sa tête où il y avait ses pensées pour lui, c’était plein de guimauve et de peluches roses.

Elles retournèrent dans la cuisine et la jeune fille vit son téléphone sonner. « Papa, tu aurais pu me le dire ! » Il leva les yeux de son journal et fit un petit « oh » à peine surpris. Elle attrapa son téléphone et sortit de l’appartement, en prenant les escaliers de l’immeuble plutôt que l’ascenseur. Par la fenêtre de la cuisine, elle avait pu voir sa moitié. Oui, aussi tard le soir alors que c’est normalement peu éclairer mais il n’y avait que dans sa résidence où tout était illuminé comme à Versailles et des cheveux bleus, ça ne pouvait être que lui. Elle aurait pu lui ouvrir directement d’en haut mais elle préférait descendre pour l’engueuler avec plus d’intimité. Elle poussa la porte du hall qui lui offrait un spectacle dehors presque attendrissant, Amori attendant comme un chiot abandonner. Elle se les gelait comme ça et comme si resserrer sur elle son gilet allait y faire quelque chose. « Tu m’aimes pas assez pour mettre autant de temps ? Mon père est tellement intérieurement  en colère que c’est étonnant qu’il n’ait pas déclaré la guerre à l’Autriche et ma mère m’a arraché des tonnes de cheveux de frustration en me les brossant. Je crois que si je leur dis encore une fois que c’est parce que tu as beaucoup de travail, ils me tuent. » Elle lui attrapa la manche et allait se presser de monter quand elle eut une illumination. « Et merde, que se soit une minute de plus ou de moins. » Elle se retourna et passa ses bras autours de son cou, l’embrassant en lui faisant comprendre à quel point il lui avait manqué et qu’elle était heureuse de le revoir, enfin. Mais elle y lit vite un terme, parce qu’elle ne savait pas si son père les observait par la fenêtre, et monta dans leur appartement avec Amori, lui tenant tendrement la main.

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Ce message a été posté Ven 25 Déc - 22:23

cuz i love you.
ai & amori

Amori commençait à faire les cent pas, comme si cela allait le réchauffer. La solution logique lorsqu'un téléphone sonnait dans le vide était d'aller sonner dans le hall, afin qu'on lui ouvre l'accès. Ouais, sauf qu'il n'était pas emballé à l'idée de tomber sur son père et ou sur sa mère… quoique, sur le petit-frère, cela aurait pu être drôle ! Mais non, la seule personne qu'il voulait voir et entendre, c'était sa copine, un point c'est tout. Résigné à écouter ce son interminable qui ne daignait vouloir décrocher, le japonais arrêta l'appel, une moue un peu penaude au visage. C'était bien la première fois qu'elle ne lui répondait pas. Était-ce mauvais signe ? Il attendit un faible instant en espérant un nouvel appel de sa part mais rien. Nada. Le petit chiot abandonné sur le bord du trottoir ne chigna pas bien longtemps puisqu'une présence se fit rapidement ressentir derrière lui. La lumière qui s'était automatiquement déclenchée dans le hall le fit naturellement se retourner. Et c'est avec un sourire aussi large que niais qu'il aperçu sa chérie venir à lui. Un sourire entre un mélange de satisfaction et de soulagement. Il fit alors un pas vers elle, pensant bien la prendre dans ses bras, sauf qu'il l'écouta dans un premier temps, prêt à recevoir son gourou. Chose qu'il méritait et qu'il assumait comme un grand. Néanmoins, un nouveau sourire prit effet sur ses lèvres. Un air plus taquin, plus mesquin même, comme on le lui connaissait bien. « On t'a brossé les cheveux ? Je me disais bien que t'étais différente. » dit-il avec un sérieux bien mesuré, en contraste avec son sourire indélébile. Il ne tarda alors pas à glisser sa main dans la chevelure de la demoiselle. Chevelure lisse et sans accro, il le notait bien. Lui il aimait quand elle était au naturel, même avec quelques nœuds, cela lui donnait l'allure d'une rebelle. Ce qu'il kiffait ! En temps normal, il ne se serait d'ailleurs pas gêné pour lui ébouriffer les cheveux, mais c'était noël. Un peu de tendresse dans ce monde de brute ! Il se contenta alors de la caresser tendrement. « J'ai une très bonne excuse. J'ai été acheter un cadeau pour tes parents ! » Il avait prit un faux un air grave, toujours trahit par son sourire espiègle. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Pas avec elle. « Et je t'aime tellement que regarde, je suis venu sans ma casquette. J'ai jamais été aussi bien sapé de ma vie ! » Sauf quant il était en costard bien sûr. Mais ça, c'était relativement rare aussi.

Se laissant faire par son petit bout de femme, Amori fut rapidement saisi par cette dernière auquel il manqua presque d'y faire tomber son cadeau !! Il fut surprit lorsqu'elle se retourna, mais alors même qu'il réalisait ce qu'elle venait de faire, sa pression autour de son paquet diminua dès l'instant où la nippone déposa ses lèvres sur les siennes. En moins de temps pour le dire, il le laissa littéralement tomber, se fichant bien du bruit sourd qui s'était répercuté contre le sol en béton. Il enveloppa la demoiselle dans ses bras pour la serrer contre lui et ainsi perdurer un peu plus ce moment rien qu'à eux. Il en avait des spasmes dans le ventre, tellement ça le rendait dingue. C'était toujours après de grandes absences qu'il réalisait à quel point cette nana lui faisait perdre tous ses sens. Mais comme toujours, il ne le montra pas concrètement, préférant tourner la chose sous un autre angle. « Wow. C'est que je t'ai sacrément manqué, chaton. Tu deviendrais pas plus entreprenante ? » C'était davantage lui qui se retenait de ne pas l'être ! Mais réalisant bien la bétise qu'il venait de faire, Amori ramassa le paquet en s'assurant que rien n'était cassé. Du moins, il le secoua dans l'espoir qu'aucun débris ne s'y trimbalait. « Si j'offre un cadeau en morceaux à tes darons, tu crois que ça leur fera quand même plaisir ? » C'était bon de s'en assurer, bien que la réponse restait évidente. Peu importe, du moment que Ai recevait son cadeau intact, le reste ne comptait pas ! Il se saisit alors de la main de la nippone et prit une grande inspiration au moment où ils franchirent le hall. L'instant fatidique approchait, et bien résigné à le subir, Amori attendit d'un air songeur devant l'ascenseur jusqu'au moment où les portes s'ouvrirent à eux. Une fois à l'intérieur, il laissa la demoiselle appuyer sur le bon étage et profita de ce laps de temps pour abandonner le paquet dans l'angle de l'ascenseur, pour se saisir de cette dernière par le dos. L'étreignant avec fougue, il ne tarda cependant pas à la border contre lui, la joue collée contre le coin de sa tête. Il était plus grand qu'elle. Même très grand, grâce aux gênes de sa mère, sans doute. Avec son mètre quatre-vingt, il avait une certaine prestance. Mais Ai était plutôt grande aussi pour une nippone alors il n'avait pas tant à se pencher, notamment lorsqu'il déposa un doux baiser sur son cou. S'il le pouvait, il dévorerait déjà toute crue. Il ne s'empêcha d'ailleurs pas de semer le doute. « Toi et moi dans un ascenseur… ça te donne pas de folles envies ? » Évidemment, il plaisantait. Surtout en ce soir-là !! Mais l'idée restait bonne à garder… un jour….



electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 26 Déc - 1:12

Le long du chemin entre son appartement et le hall d’entrée, Ai n’avait pas pensé à décrocher son téléphone. Comme toujours, on peut dire. Amori ainsi que ses parents étaient les seules personnes auxquelles elle répondait habituellement vite aux appels et aux messages. Les autres personnes, cela variait par rapport à son occupation ou si le sujet de conversation l’intéressait vraiment. Pourtant, elle était une férue de technologie. Toujours le dernier portable à la mode, les dernières consoles et j’en passe. Mais le téléphone, ça la gonflait d’y répondre et puis elle était toujours beaucoup trop occupée. Enfin là, elle préférait réprimander Amori pour son regard en face plutôt que par appel. Elle lui résumait la situation mais il préférait la taquiner. C’était vrai qu’elle ne prenait pas tellement de temps pour se préparer le matin et passait très peu de temps dans la salle de bain. Le plus souvent, elle avait des nœuds dans les cheveux malgré le fait qu’elle les brosse. Mais elle était tellement heureuse de voir son beau visage qu’elle n’eut même pas la force de relever sa bêtise. « Tss. T’es bête. » Au moins là il pourrait passer sa main dans ses cheveux à loisir sans qu’elle ne se mette à grimacer parce que ça bloque dans sa chevelure. Même si ce soir elle manqua de devenir chauve.

En effet, son regard descendit jusqu’au paquet qu’il tenait. Elle était curieuse de ce que cela pouvait être et se serait plutôt attendue à un bouquet de fleurs pour sa mère. « Un cadeau ? Tu ne m’as pas demandé de conseils. Il ne fallait pas, j’espère que cela ne t’a pas couté cher. » Et elle espérait surtout que cela plaise à ses parents, parce que s’il se référait aux goûts de ses parents à lui, il y avait tout un monde qui les séparait. Puis son regard détailla la tenue du jeune qu’en effet elle avait remarqué grâce à la couleur rouge, et nota l’absence de jogging et de casquette, ce qui prouvait un bel effort. Elle le préférait comme ça et se disait que ce ne serait pas plus mal s’il s’habillait ça tout les jours. « C’est vrai que tu es très beau, je suis fière de toi. J’ai même envie de te piquer ton pull. » Si elle arrivait facilement à lui prendre sa casquette lorsqu’il en portait une, là se serait plus compliqué surtout que son pull n’irait pas du tout avec sa robe, bien qu’elle soit simple. Enfin, s’il savait que dans sa chambre chez ses parents il y avait l’un de ses tee shirt qu’elle lui avait pris afin de s’en servir de pyjama. Cela permettait de rappeler à ses parents qu’elle aimait toujours Amori et d’avoir une part de lui toujours avec elle.

Ai s’apprêtait à le tirer quand elle se rendit trop qu’il lui avait trop manquer pour qu’elle puisse attendre et qu’elle préférait mourir de froid, ici dans ses bras. Ils se voyaient peu, mais leurs retrouvailles étaient toujours tellement belles et c’était ce qui faisait qu’elle l’aimait toujours comme si c’était la première fois. Même s’il lui manquait horriblement, elle l’aimait plus que tout et elle était sûre que c’était réciproque. Parce qu’Amori avait une façon bien à lui de le lui montrer et pour éviter de ressembler à ces couples dégueulant d’amour, elle rentrait volontiers dans son jeu. « Pas tant que ça en fait. Je vérifiais juste si tu avais bonne haleine, et prends ça aussi comme une façon de marquer mon territoire et de déterminer si d’autres filles ne sont pas passées par là durant mon absence. » Ai n’était pas particulièrement jalouse, mais elle avait peur que dans le nouveau monde d’Amori, il trouve mieux qu’elle, entouré de plein de jolies célébrités qui n’avaient que pour but d’être belles alors que de son côté, elle était très commune et sans talent spécial à part ne pas savoir ce qu’elle veut. « Tu n’as jamais vu un drogué en manque se jeter sur sa drogue ? » Son attention se porta à son tour sur le paquet qu’il avait laissé tomber. Elle n’était pas sûre aussi que ses parents apprécient un présent cassé. Cela devait être fragile d’ailleurs pour qu’il s’en inquiète. « C’est quoi dedans ? »

Après ces belles retrouvailles, ils allèrent dans l’ascenseur. Ai laissa ses pensées de consacrer au déroulement de la soirée, qui allait être difficile si ses parents n’y mettaient pas un peu du leur. Après tout, ils n’étaient pas obligés d’accepter qu’il vienne. Amori l’enlaça par derrière, et elle soupira d’aise, fermant les yeux pour mieux profiter de ce moment privilégier. Elle avait envie de rester coller à lui toute la soirée même si devant ses parents un peu de décence était demandé. Il était beaucoup plus grand que lui, bien qu’elle soit déjà assez grande. Mais ce soir elle portait des talons qui la grandissait de presque dix centimètres et elle n’avait plus beaucoup de marge avec lui. S’il avait fait un effort sur ses vêtements, de son côté elle était plus féminine et exhibait de longues jambes. Et elle était contente car en cette occasion, ils pouvaient tous garder leurs chaussures à la maison. Son amoureux l’embrassa dans le cou, elle aurait tant aimé que cela continue mais elle aimait tellement ça qu’elle savait comment cela finira. D’ailleurs, l’idée d’Amori rejoignit un peu la sienne. « C’est vrai que c’est intéressant... Mais ce qui serait plus fou, se serait de faire ça dans la chambre de mes parents... » Il ne put jamais voir le sourire taquin qui s’affichait sur ses lèvres.

Le moment fatidique approchait. Devant la porte de l’appartement, elle prit la tête de son chéri entre ses mains, caressant de son pouce l’une de ses joues. « Tu es le meilleur, tu vas y arriver. Dis-toi que tu devrais bientôt faire des concerts devant les milliers de personnes alors mes parents ne représentent rien. De toute façon, le plus important, c’est que moi je t’aime. » Elle déposa un dernier baiser sur ses lèvres avant d’ouvrir la porte de l’appartement et d’entrer. Ses parents étaient installés chacun à un bout de la table de la salle à manger. Table qu’elle avait d’ailleurs soigneusement décorée avec une belle nappe rouge et des décorations argentées. Au milieu d’un côté de la table il y avait Jin, son petit frère qui mourrait visiblement d’envie de se jeter sur l’apéritif et face à lui, deux places libres qui leurs étaient destinées. Ai fit signe à Amori de poser le paquet dans l’entrée et prit son manteau pour l’accrocher. « On est là ! » Elle prit sa main qu’elle garda contre elle. Il avait beau faire le gros dur, elle savait que ce soir c’était un petit animal qui pourrait se faire dévorer tout cru.

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Ce message a été posté Sam 26 Déc - 21:01

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Un bouquet de fleurs aurait été la facilité en terme de cadeau, mais Amori n'aimait pas offrir des choses basiques et impersonnels. Même si ce n'était pas l'amour fou entre ces parents et lui, le japonais s'était donné la peine de faire les choses convenablement. A la dernière minute, certes, mais convenablement quand même ! Il aurait peut-être mieux fait de demander conseils auprès de sa petite-amie, mais là encore ça gâchait toute la surprise et il voulait parvenir à quelque chose de bien par lui-même. Quant au prix, elle n'avait pas à savoir. « T'inquiète pas va. Et même si ça m'avait coûté un bras, c'est mon argent. J'en fais ce que je veux. » Rare était les fois où il parlait de manière aussi calme et posée. Preuve qu'il pouvait être tout à fait sérieux quant il le voulait. Mais il était plus amusant de se faire passer pour un petit con plutôt que pour le gendre idéal ! Simple esprit de contradiction. Quant il souleva son effort vestimentaire, un sourire satisfait agrémenta ses lèvres, fier de manifestement plaire à sa copine. Elle non plus n'était plutôt pas mal. « Et le vilain petit canard s'est transformé en cygne… Moi j'aurai presque envie de t'arracher ta robe. Mais je voudrais pas que tu tombes malade, alors... je me retiendrai, promis. » Il glissa une nouvelle fois sa main dans ses longs cheveux couleur chocolat. C'était agréable de la voir aussi féminine. Il n'avait jamais douté de son charme, n'ayant jamais vu une nana aussi belle au naturel que Ai. Quelque part, il ne supporterait pas de la voir aussi maquillée que certaines filles puisqu'elle n'avait pas besoin de tous ces artifices pour être jolie. Pour autant, il appréciait la voir bien habillée et bien coiffée. Un simple trait d'eyes-liner suffisait à souligner la beauté de son regard. Comme quoi, les deux se ressemblaient et pouvaient devenir de très belles personnes lorsqu'ils y mettaient du leur. Amori ne le niait pas. Il avait juste la flemme. Il savait pertinemment qu'il plaisait davantage à Ai lorsqu'il portait ce genre de fringues, mais elle était un peu comme lui à sens inverse, donc ils se comprenaient pertinemment. De toute, sa styliste se faisait toujours une joie de l'habiller durant les show-cases et les prestations télés. Elle lui avait trouvé un style qui le correspondait bien et qui alimentait l'image public qu'on lui avait donné. Si elle était présente tous les jours, il pavanerait plus souvent ainsi ! Et si sa coiffeuse pouvait être aux services de sa petite-amie non-stop, il était prêt à parier qu'elle s'amuserait comme une folle à tester de nouvelles coiffures !

« Yah. Mon haleine est très bien, et si j'avais embrassé d'autres filles, tu crois vraiment que j'aurai pas cherché à masquer les preuves ? » Ou comment sous-entendre qu'il avait les moyens de le faire sans qu'elle s'en rende compte. Un sourire narquois aux lèvres, il se recula d'un pas, comme pour éviter un possible coup qu'il avait volontairement cherché. Simple taquinerie. S'il y avait bien une chose à laquelle elle pouvait croire, c'était en sa fidélité. Il était bien trop passionné et trop honnête pour tromper sa copine. Et quand bien même cela arriverait, il la quitterait avant que cela n'arrive. Mais pour ça, il faudrait encore que ça arrive, et ce n'était que pur théorie. « Je sais que j'ai l'air d'un petit merdeux, mais les drogués je préfère les voir à la télé plutôt qu'en vrai. Disons qu'on a pas les mêmes priorités. » Après tout, la vie d'une star impliquait aussi un régime assez strict. Pas d'alcool, pas de clopes, pas de malbouffe. Bon, sur ce dernier point, il pêchait bien souvent… mais il se dépensait relativement vite pendant ses cours de danse pour éliminer tout ce qu'il avait accumulé en trop. L'alcool, il n'en abusait jamais vraiment puisqu'il préférait garder la tête sur ses épaules. Quant au joint, la cigarette et compagnie, ça ne l'intéressait tout simplement pas ! Finalement, il cachait bien son jeu sous ses airs de wesh. Il arqua alors un sourcil lorsqu'elle lui demanda ce qu'il y avait dans le paquet. « Ça t'intrigue hein… Tu veux vraiment le savoir ? » Ou comment jouer avec ses nerfs. Mais ça, c'était du Amori tout craché. « … une enceinte bluetooth. » Il s'attendait bien à ce qu'elle soit surprise. Pourtant, la décision avait été mûrement réfléchi, pour que ça plaise et ça serve à toute la famille. Enfin, il l'espérait. « Rassure-moi, ça vous arrive de regarder des films tous ensemble ? Ou d'écouter de la musique ? » Le bide s'il s'était trompé… Enfin, fallait-il encore que ça fonctionne maintenant que ça s'était renversé !

Il aurait pu faire durer le plaisir un peu plus longtemps. Après tout, c'était facile de bloquer un ascenseur pour perdurer ce moment rien qu'à eux. Mais il savait que c'était important pour Ai. Ce n'était pas en ce soir de réveillon qu'il devait trop jouer au con. Cependant, il avait pas pu s'empêcher de sourire à la réflexion de sa copine, un rire pour le moins nerveux s'échappant de ses lèvres. « Euh… non. Même pas en rêve. Ca n'arrivera jamais ! » Elle avait encore d'autres idées stupides que de piquer le duvet de ses darons ?! Rien que le fait d'y penser, ça lui foutait des frissons ! « T'imagines, dans le lit où tes parents couchent ensemble ! Déjà que c'est écœurant d'imaginer nos vieux le faire… » Ah ouais, là non… Sans façon. Pour le coup, il eut un peu plus de facilité à la relâcher lorsqu'ils atteignirent le bon étage. « T'es vraiment une tarée, perverse… C'est pour ça que t'es avec moi !» Provocation toujours, alors qu'il ressortait le premier de l'ascenseur en la narguant d'un regard supérieur. Il ne tarda cependant pas à la ramener contre lui, son bras par-dessus ses épaules alors qu'ils empruntaient le couloir menant à la porte aux enfers… Il avait juste envie de rire une dernière fois avant de ne plus pouvoir… ou disons, pas pour les mêmes choses. Très vite calmé, il se laissa attendrir par ce baiser qu'il aurait aimé prolonger et espéra en son fort intérieur qu'elle avait raison de croire en lui. En tout cas, il n'avait plus le choix, et ce fut avec un premier soupir qu'il entra dans l'appartement. N'ajoutant rien de plus lorsque Ai annonça leur entré, Amori déposa son manteau et son paquet comme le lui avait signalé cette dernière avant d'avancer dans le séjour où les attendaient la fière troupe… Ou pas. Il avait un sourire un peu crispé, et l'accueil dont on lui fit part ne l'aida guère à se sentir à ses aises. A la limite, il aurait débarqué avec un chewing-gum dans la bouche, peut-être aurait-il eu un peu plus d'attention ! « Monsieur, Madame Hamasaki… Ravie de vous revoir. Vous avez une chouette déco ! Ça a du vous prendre beaucoup de temps. » Ah mince. C'était pas eux qui s'étaient donné cette peine ? Tant pis, c'était dit. Et alors qu'il s'inclinait respectueusement devant ses beaux-parents, son regard croisa celui du petit Jin. Il lui fit alors un signe  de loin ; un code de salutation qu'ils s'étaient trouvés rien que pour eux deux. Disons pour se la jouer cool. Il avait un bon mentor après tout, non ? « T'as regardé le Music Live de la semaine dernière ? Pendant la prestation, je t'ai dédié la chanson. » Oui, il avait osé improviser le fameux signe en pleine performance. C'était passé comme une lettre à la poste. Quoiqu'il en soit, il y en avait au moins un qui s'amusait à avoir une célébrité autour de leur table. Il devait s'en vanter à la cour de récré. Serrant un peu plus sa poigne dans la paume de la brunette, Amori attendit qu'elle se tourne vers lui pour lui déposer un doux baiser à son front. Ça n'avait rien de déplacé et puis merde, si ça pouvait lui donner du courage ! Ai était sa seule source d'oxygène et de courage.



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Ce message a été posté Sam 26 Déc - 22:54
Enfin, en ce qui concernait les cadeaux, elle préférait qu’il garde son argent pour elle plutôt que ses parents. Ce n’était pas le genre de petite amie matérialiste qui attendait de sa part beaucoup de cadeaux, bien qu’il fasse parti maintenant de sa liste des personnes à qui elle allait demander un cadeau pour Noël ou son anniversaire. Ai voulait beaucoup de choses dans la vie, mais ses parents ne lui donnaient pas d’argent et la plupart du temps ce qu’elle voulait coûtait cher. Toujours les derniers gadgets à la mode. Elle se retrouvait facilement avec plusieurs téléphone, mais tout le plaisir était dans l’argent qu’elle récoltait en vendant l’ancien. Si cette année elle n’avait rien réclamé à Amori parce qu’elle jugeait qu’ils n’étaient pas ensemble depuis assez longtemps pour ne pas faire mauvaise impression en réclamant quelque chose, elle aurait aimé que lui le fasse. Elle n’était pas si douée que ça dans la recherche de cadeaux et ces derniers temps son historique internet affichait des choses comme : quel genre de cadeau offrir à son petit ami ?

Ai supposait que c’était une façon détourner pour lui de dire qu’elle était jolie, ce qui la fit grandement sourire même si elle pensait plus au compliment qu’à sa réflexion. Ce n’était pas qu’elle ne respirait pas la féminité, elle s’appliquait à l’être un peu plus, mais ça lui prenait trop de temps. Alors dans ces moments spéciaux, elle faisait ressortir l’âme de styliste qui était en elle et par flemme certainement, elle avait juste choisi une robe grise toute simple avec un gilet. Elle était plus fière de ses chaussures, parce que c’était sa dernière hobbie, collectionner les chaussures. Et si en même temps elle pouvait avoir l’air moins naine à côté de lui, c’était parfait. Elle regrettait juste de ne pas pouvoir se boucler au moins les cheveux, mais ses parents refusaient catégoriquement. Le naturel avant tout et c’était bien pour cette chose qu’Amori pouvait s’entendre avec eux. Mais dans ce manque de féminité, elle craignait un peu que les filles si jolies qu’il allait fréquenter maintenant soient plus à son goût qu’elle. Alors elle fronça le nez. Évidemment qu’elle ne pourrait pas savoir s’il la trompait. Et c’était aussi son cas. Elle ne manquait pas de franchise, mais si elle venait à le tromper... bah elle le lui cacherait, voilà tout. Sauf que ça ne risquait pas d’arriver et il fallait encore que tout se passe mal entre eux ou qu’ils ne se suffissent plus pour que cela se produise. Et dans le cas où elle serait une femme trompée, il pouvait compter sur elle pour lui mener un enfer et manque de chance, ils sont dans le même dortoir. « De toute façon il n’y a que moi qui aime les choses laides. Sans plaisanter, elle n’a jamais eu de bons goûts pour les garçons. Enfin sauf pour lui et c’est un miracle mais elle n’a jamais été particulièrement attirée par les beaux garçons les plus populaires ou autres, tout était dans la personnalité. Et elle aimait celle d’Amori qui faisait que malgré le fait qu’il veuille être un gros dur même avec elle, elle le trouvait adorable et pas tout mielleux.

« Tss. T’es bête. Je ne parlais pas de ça. Je disais juste que j’étais très en manque de toi, c’est pour ça que je me jette sur toi, d’où l’image du drogué et de sa drogue. » Si en plus il venait à se droguer, là il ne pouvait même plus entrer dans la maison. Y venir était déjà un sacré privilège dont il ne pouvait tout de même pas abuser, car il serait incapable de dire de quelle couleur est le papier-peint de la chambre de la jeune fille puisque l’accès lui était interdit par son beau-père. Amori mit du temps à lâcher le morceau, temps durant lequel elle soupira d’impatience. Lorsqu’enfin sa curiosité fut comblée, elle se retenue de rire. Ses parents n’étaient pas très poussés modernisme. Si elle suivait les cours d’histoire des arts qu'elle détestait tant, c’était à cause d’eux parce que c’était leurs trucs les choses anciennes. Leur appartement c’était un musée et la chambre de Ai et celle de son frère c’était comme faire une avancée dans le monde de plusieurs siècles. À la rigueur, la seule chose qu’ils pouvaient aimer chez Amori était le fait qu’il soit né à Vienne, le berceau de l’art nouveau. Même s’ils avaient la télé, jamais ils ne la regardaient ensemble et la musique... pitié elle détestait quand ils écoutaient de la musique classique. C’était cliché mais sa famille était réellement vieux jeu et raffiné à en vomir. L’appartement, les meubles étaient modernes. Il y a avait juste les tableaux et sculptures qui tranchaient cette harmonie. « T’as gardé le ticket de caisse ? Je ne sais pas si ça va leur plaire, mais dans le pire des cas ça ira dans ma chambre ou celle de Jin. »

Ai était du genre à vouloir essayer beaucoup de nouvelles choses, mais c’était vrai que coucher ensemble dans le lit de ses parents c’était carrément du suicide, surtout qu’elle ne voyait pas bien quand se serait possible. Elle éclata de rire. « S’il te plait, ma chambre est juste à côté de la leur et les murs sont fins... C’est assez gênant d’avoir les fonds sonores quand je viens dormir à la maison. » Son petit commentaire la fit doublement sourire. Elle n’était pas particulièrement perverse mais quand elle est curieuse c’est vraiment pour tout et elle ne manque pas d’idée. Disons qu’il servait à rattraper maintenant ses dix-neuf ans de célibat. Enfin elle n’imaginait pas que ça le rebute à ce point-là. « C’est toi qui m’a rendu comme ça. » Elle préférait l’accuser et faire croire qu’avant elle était totalement pure.

En rentrant dans la maison, elle déposa son téléphone par terre, comme à son habitude elle laissait tout traîner chez elle. C’était un peu débile parce que le meuble n’était pas loin et que quelqu’un risquait de marcher un jour dessus, mais elle trouvait cool de faire ça, allez savoir pourquoi. La tension était assez désagréable dans la pièce, et aux salutations, si son père ne put seulement le regarder de haut en bas, sa mère réussit à décrocher un sourire. Son petit frère en tout cas était aux anges, et se retenue fortement de rire lorsqu’Amori complimenta la table. Et il pouvait rire ! Il était sensé aider sa sœur à tout décorer mais il n’avait pas daigner se lever du canapé. Ai se mordit la lèvre pour ne pas sourire et serra dans sa main celle d’Amori pour lui faire comprendre qu’il faisait fausse route. Mais aucun de ses parents ne le reprit à ce sujet, il fallait croire qu’ils s’attribuaient tout les mérites de leur fille. Ai était contente qu’au moins son frère l’apprécie. Après tout il le trouvait vraiment cool et c’était comme le grand frère qu’il n’avait pas, même si Ai jouait bien le rôle de frère en se battant avec lui à chaque fois qu’ils jouaient aux jeux videos. Quoi ? C’était elle la meilleure. Et à chaque fois Jin lui envoyait un message pour lui dire quand Amori passait à la télé et à chaque fois elle lui disait qu’elle était au courant mais que les chansons elle les connaissait déjà par coeur et qu’elle regarderait les rediffusions sur YouTube.

Finalement elle se tourna vers Amori, et celui-ci l’embrassa affectueusement sur le front, ce à quoi elle se mît à rougir. Elle s’installa ensuite à sa suite, et c’était là où il y eut ce silence gênant. Un silence qui fut comblé par sa mère, la seule qui faisait semblant de lui montrer de l’intérêt. « Vous êtes un peu en retard, je suppose que vous êtes très occupés. Comment se passe en ce moment cette vie de célébrité ? Ce n’est pas trop fatiguant ? »

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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 12:35

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« Et c'est ça qui me rends d'autant plus dingue. C'est qu'un mec aussi laid que moi a cette chance de sortir avec une nana comme toi. » Il était à nouveau sérieux et gardait un sourire tout aussi serein. Certes, il y avait plus laid que lui, mais il ne se trouvait pas un charme exceptionnel comme pouvait avoir Canaan ou un autre membre de son groupe. Il était le rappeur, le junky du groupe, celui que l'on trouvait cool. Plus jeune, il ne possédait pas autant de charisme et avait un look des plus basiques, surtout au niveau capillaire. Il devait énormément à son agence. Mais ce qui avait toujours été authentique était sa personnalité. Il savait que c'était son plus bel atout comme son plus grand défaut. Il se disait que la nana qui voudrait de lui serait forcément son double au féminin pour pouvoir le supporter et le comprendre ! Comme quoi les miracles pouvaient exister. Et il était fier d'avoir une petite-amie comme elle, simple, naturelle et rigolote. Enfin « simple » était relatif vu la manière dont elle se prenait la tête pour pas grand-chose ! Mais il trouvait ça mignon même s'il ne comprenait vraiment pas pourquoi elle se trouvait laide et quelconque. A ses yeux, elle était loin de l'être. Sa beauté était aussi magnifique à l'intérieur qu'à l'extérieur, et le jour où elle s'en rendra compte, là il aura peut-être du soucis à se faire ! « J'avais compris idiote. Je me foutais juste de toi. » répliqua t-il avec un petit sourire en coin, alors qu'il retenait que c'était la deuxième fois en moins d'une minute qu'elle le traitait de bête. « Toi aussi tu es ma drogue. Ma seule drogue. » C'était important de le préciser puisqu'il ne touchait pas à ces conneries. Par contre pour ce qui était de toucher sa meuf, il ne se retenait pas… sauf en public. Enfin, ça dépendait avec qui ils se trouvaient. Techniquement ils se devaient d'être discrets, surtout dans les grands espaces où il y avait beaucoup de monde. Il était célibataire aux yeux de la loi. Son agence n'en savait rien et ses fans non plus… Il n'y avait que leurs parents et leurs plus proches amis pour être tenus au secret. Si cela s'ébruitait, Amori risquait de passer un mauvais quart d'heure… et Ai aussi, à cause des journalistes, et probablement de quelques fans… Finalement le cadeau qu'il avait eu en tête n'était peut-être pas la meilleure idée qu'il avait eu… Bon, il avait beau afficher une mine un peu dépitée, si cela pouvait au moins servir à sa chérie ou à Jin, ce n'était pas totalement perdu ! «  Ouais j'ai le ticket quelque part… je crois… haha. » Il riait un peu nerveusement alors que sa main rencontrait sa nuque. Bordélique comme il était, c'était pas dit qu'il le retrouvait !

Ai était curieuse et c'était une chose qu'il appréciait tout particulièrement, surtout lorsque ça se passait sous la couette !! Elle n'avait pas tort, c'était aussi lui qui l'avait rendu comme ça ! Mais ça allait aussi dans l'autre sens parce qu'il avait été bien suffisamment frustré de ne l'avoir jamais fais à un âge où tous les autres mecs s'amusaient des plaisirs charnels de la vie. Disons que c'était aussi la contrainte du statut de trainee au sein d'une agence. Ils gagnaient après des années d’entraînement le succès d'une vie de star, mais ils passaient à côté d'une vie de lycéen lambda et tout ce qui allait avec. Au final, il ne le regrettait pas parce que sans quoi, peut-être n'aurait-il jamais rencontré Ai dans les mêmes circonstances. Peut-être se serait-il casé avec quelqu'un d'autre ou qu'il serait père ! Enfin ça, ça aurait été le pire des scénarios !! Les mômes c'était pas pour lui. Pas pour maintenant en tout cas. Il aspirait à autre chose. Pour l'heure, aimer chaque jour un peu plus Ai était sa priorité. Limite, sa vie de célébrité passait à côté. Il ne s'agissait que d'une phase de sa vie. Il savait que lorsque tout ça s'arrêterait, il pourrait compter sur sa petite-amie pour, qui sait, avoir leur propre cocon familial et se lancer dans de véritables projets de couples. Enfin, il l'espérait. Mais ils avaient encore du temps avant de penser à tout ça !

Les festivités commençant, Amori se contenta juste de sourire lorsque sa mère fit l'effort d'étirer ses zygomatiques, bien que cela sonnait faux. Fallait pas être trop exigeant, donc c'était toujours ça. Par contre il aurait volontiers aimé sortir une connerie lorsque le père Hamasaki le reluqua de la tête au pieds. « Pète un coup, ça ira mieux. » Mais non, c'était une mauvaise idée ! Il repensa alors au fait qu'il avait toujours les cheveux bleus. Une couleur atypique et en rien naturelle, bien entendu. Cela faisait un mois qu'il se trimbalait cette coloration imposée par son agence, suite à leur dernier come-back. Canaan avait de la chance là-dessus, on lui avait attribué un blond cendré très stylé. Mais il n'était pas sur que cette couleur le lui serait tant allé… A la base, ses cheveux étaient d'un noir de jais très prononcé grâce aux origines nipponnes de son père. Là il avait davantage les cheveux d'un bleu nuit, avec quelques mèches vertes qui partaient subtilement au lavage. Elles étaient visibles uniquement si on leur prêtait attention. Enfin, s'ils voulaient le réprimander sur son extravagance capillaire, ils n'avaient qu'à se plaindre à l'agence dans laquelle il travaillait ! Heureusement, il avait Jin pour trouver ça cool. Sans faire d'histoire, ils prirent place à table et chercha à quel endroit il devait poser ses mains. Dans un premier temps les coudes plantées sur le rebord de la table, il se rattrapa bien assez vite pour les poser maladroitement sur ses cuisses, se les frottant comme si de rien n'était. Il releva alors la tête lorsque la mère Hamasaki lui adressa la parole. Bêtement, il ne put s'empêcher de repenser à ce que lui avait Ai dans l'ascenseur, quant aux petits bruits filtrant les murs… S'imaginant la scène, il pouffa d'un léger rire avant de reprendre son sérieux. Son regard croisa celui du chef de famille. « Ah oui. Excusez-moi… Je suis désolé de vous avoir fait attendre. J'ai été bloqué dans les embouteillages… Finalement, ce sont mes parents qui m'ont déposé devant chez vous. » C'était dans ces moments-là qu'il regrettait de ne pas avoir le permis. La liberté absolue ! Ouais mais pour ça il fallait qu'il arrête d'être un fou au volant, surtout quant il croisait des personnes âgées… «  C'est assez intense. Mais on termine notre promotion la semaine prochaine donc on va avoir le droit à un petit break mérité. Je vais pouvoir passer plus de temps avec Ai, et me consacrer aux études. » Pas certain que cette nouvelle les enchantes réellement, lui il souriait aux anges, presque parce que ça l'arrangeait que ça leur fasse chier ! Petit kiff personnel. Il passa un bras autour de sa copine et l'attira doucement contre lui pour ne pas dissimuler sa joie. Le pauvre Jin se retenait à n'en plus pouvoir de ne pas se jeter sur les petits toasts. En le voyant au bord de la crise de faim, Amori laissa échapper un rire et un sourire sincère. «  Hé, je crois que tu peux commencer mon grand. Vas-y. » dit-il avant de se retourner vers les parents auquel il adressa son air le plus innocent. « On peut, n'est-ce pas ? » Techniquement il valait mieux leur demander l'autorisation en premier, mais peu importe. C'était plus amusant de voir leurs têtes offusquées !



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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 14:38
C’était faux. Ai ne le trouvait pas laid du tout, d’autant plus que maintenant son boulot était en parti d’être beau, donc il ne risquait pas de l’être. Évidemment, elle était un peu jalouse de ses excentricités capillaires, parce qu’elle aussi aimerait essayer tout plein de choses différentes. C’était ça qu’elle trouvait beau dans son métier d’idole, le fait d’essayer plein de choses différentes, d’avoir des maquilleurs, des coiffeurs, des habilleurs pour lui et le rendre tout beau même si dans son fort intérieur de fille elle se disait qu’elle aussi serait capable de bien l’habiller et tout. Enfin, chose dont on était pas si sûr vu comment parfois elle se négligeait elle-même. Le manque de temps, toujours ça et encore depuis qu’elle sortait avec Amori elle faisait plus attention à elle. Finalement, c’était peut-être pour ça qu’avant lui elle n’a jamais eu personne. Parce qu’elle n’était pas si jolie. Et si elle avait fait partie de ce genre de filles superficielles avec plein d’artifices pour plaire, peut-être qu’elle ne serait pas sortie avec lui. Comme quoi, la vie était bien faite dans un sens.

Le problème avec Amori, c’était qu’elle ne savait pas toujours lorsqu’il plaisantait ou non. Elle l’avait pris vraiment au sérieux quand il parlait de drogues et il lui renvoya la balle en la traitant d’idiote, alors qu’elle avait dit déjà plusieurs fois qu’il était bête. Mais s’il était une personne très sérieuse, elle n’aimerait vraiment pas passer du temps avec lui. Avoir des conversations intelligentes, d’accord, mais pas sortir avec un gosse qui savait tout sur tout. C’était le genre de personne qu’on pensait qu’elle était parfois mais elle n’était pas moins bête qu’un autre, elle s’intéressait à beaucoup de choses mais fallait pas croire : en cours si elle avait l’air d’écouter, elle pensait à tout autre chose. En tout cas elle espérait bien être son unique drogue, qu’il n’en consomme pas de vrais ni d’autres... filles ? Elle lui sourit, aux anges. Enfin un sourire qui s’estompa vite parce qu’elle se trouvait un poil bizarre quand elle souriait. Mais bon, elle l’aimait de tout son cœur et c’était ce qui importait. Elle aimerait juste que ses parents soient un peu plus indulgents avec lui, bien qu’elle ne comprenait pas ce qui clochait avec lui. Depuis toutes ces années où elle s’était faite charrier parce qu’elle n’avait jamais eu de petit ami, maintenant qu’elle en avait un ils n’étaient pas fichus d’être contents pour elle. Et puis si le cadeau ne leur plaisait pas, tant pis pour eux, Ai avait justement cassé son enceinte, ce qui tombait bien. Mais par politesse, elle espérait que devant lui ils acceptent le cadeau.

En voyant son père reluquer Amori, la brunette ne put s’empêcher de faire de même, du coup de l’oeil. Elle cherchait un truc bizarre chez lui, quelque chose qui serait à critiquer. Évidemment, que ses cheveux n’aient pas la couleur conventionnelle était quelque chose que personne ne raterait et vu comment ses parents étaient vieux jeu, personne ne s’étonnait de leur tête bien que sa mère soit plus indulgente, ou assez poli pour ne rien montrer. Enfin comme dans les vieilles familles son père était le chef de famille et l’homme à respecter, tout était sous sa direction dans la maison, le big boss quoi. Le mâle dominant. Même à cette époque. Et si un jour Amori rentrait dans ce délire là, Ai serait la première à lui mettre les pendules à l’heure. Une fois assise, silencieusement, Ai jouait avec son frère à celui qui baisserait le premier le regard. Il y avait tellement souvent des invités à la maison qu’ils avaient trouvé plein de moyens de s’amuser sans que les parents ne s’en rendent compte et pour le coup, elle ne pouvait être d’aucune aide à Amori sous peine de perdre la partie. Elle ne vit pas la réaction de ses parents à la réponse de son amoureux mais elle était prête à parier que sa mère faisait cette petite moue discrète avec presque la bouche en cul de poule – ce dont avait hérité Ai mais elle y ajoutait en plus un froncement de nez quand elle était contrariée – et elle avait entendu la chaise grincer quand son père se redressa, mais elle ne savait pas si c’était quant au fait qu’Amori se mettrait aux études ou qu’il passerait plus de temps avec elle. Dans le second cas, elle était super contente mais d’avance frustrée de devoir agencer de nouveau son emploi du temps. Et pour ce qui concernait les études, elle eut un faible sourire. Elle n’avait jamais dû le voir en élève studieux. Dans un sens, elle le comprenait, ce n’était pas les meilleures études qu’il faisait. Même si elle n’était pas bien placée pour dire ça, elle qui regrettait son choix de secteur. Amori la déconcentra et elle perdit face à son petit frère, se retrouvant contre chéri. D’ailleurs elle décala un peu plus sa chaise contre sa sienne afin d’être plus proche de lui.

Et là venue la question la nourriture. C’était vrai que les deux plus jeunes de cette table mouraient de faim, et qu’ils n’allaient pas tous se regarder dans le blanc des yeux éternellement. Et chaque fois qu’il y avait des invités les parents étaient impuissants, enfin jusqu’à ce que les enfants se rappellent que les adultes n’avaient aucune honte à les engueuler devant tout le monde. Jin attrapa un premier toast, et Amori souleva la question de s’ils pouvaient ou non, stoppant directement le plus jeune. Encore une fois, c’était elle qui avait tout fait... bon elle avait mangé une bonne partie de ce qu’il y aurait dû y avoir. Le père d’Ai jeta un regard mauvais à son fils qui se raidit, prouvant la peur des enfants à son égard. « Ah mais si, vous pouvez y aller je n’ai pas fait tout ça pour faire beau ! » Jin engloutit son petit pain et Ai en piocha un dans le plat. Non... il n’avait pas vraiment le sens de la politesse avec les invités surtout pour la nourriture. Chose que sa mère souligna en prenant le plat pour le passer à Amori, en s’excusant pour l’impolitesse de sa fille. Qui l’ignora complètement. « Ah, chéri. Pour une revenir à ton boulot, dis à Jin qu’il n’a pas d’avenir sur scène s’il ne sait ni chanter, ni danser. » C’était vrai que depuis que sa sœur sortait avec une idole, Jin avait compris que ça attirait les filles mais il avait encore moins de talents qu’Ai qui travaillait à s’en trouvait en danse ou en rap. Ça progressait, mais elle voulait juste trouver un moyen d’être connue et riche pour avoir sa propre maison aux États-Unis. Chacun ses ambitions. Ses parents pensaient que cette envie était à cause d’Amori alors que ça faisait déjà bien longtemps, même avant qu’elle ne le connaisse. Mais de toute façon il était la source de tout les problèmes du monde pour eux. Elle avait des mauvaises notes, c’était de sa faute, elle oubliait un truc, c’était de sa faute, il y avait un tsunami ? C’était de sa faute. « Mais ça doit être génial d’avoir plein de filles à tes pieds ! » Jin chercha en même temps une quelconque réaction chez sa sœur qui ne broncha pas. « Mais oui mon garçon, et tu dois en fréquenter des jolies filles. » C’était un peu la première fois que monsieur Hamasaki le surnommait ainsi. Ai se redressa sur sa chaise et s’éclaircis la voix. Oui, elle était encore là.

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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 16:06

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Il y avait un style dans cette baraque qui l'enthousiasmait tout particulièrement. Ce côté moderne et à la fois très ancien, propres aux familles riches et conventionnelles. Il en avait visité des tas des maisons et des appart' comme ça ! Plus jeune, son père le trimbalait partout à ses déplacements puisque la mère était toujours occupée au SPA du coin ou à une autre séance hebdomadaire avec ses copines mères aux foyers, mais rarement au foyer. Plus jeune, peut-être aurait-il davantage plut à la famille Hamasaki. Qui sait, il rêvait d'être médecin à la base. Son père était comme une idole, un modèle à suivre. Bon, maintenant il le trouvait ennuyeux à mourir, mais c'était parce que ses centres d'intérêts avaient changé. Et disons que ça le choquait légèrement de voir que de pareilles familles existaient encore. On était en 2015 bordel. Presque 2016 même ! Son daron à côté de celui-là paraissait génial alors qu'il était loin d'être drôle le papa Saitô !! D'une certaine façon, il réalisait qu'il n'avait vraiment pas à se plaindre de sa famille complètement barrée, voir même il plaignait Ai et le pauvre Jin qui ne devaient pas s'amuser bien souvent. Ils avaient fait des enfants pour qu'ils deviennent aussi snobinards et coincés qu'eux ? Au moins dans sa famille, ils riaient, ils chantaient, faisaient les cons et prévoyaient pleins d'activités pendant les vacances, même le week-end. Et cela n'avait rien à voir avec son occidentale de mère. Même le daron savait mettre de l'eau dans son vin lorsqu'il ne portait pas la blouse blanche ! Et la vieille mère-grand, elle était un cas à elle toute seule. Complètement barrée au point qu'il se demandait parfois s'il n'avait pas hérité de sa folie, puisque c'était aussi elle qui avait tenu à lui donner des leçons de conduite ! C'était probablement pour ça qu'il n'empochait jamais le permis… Il comprenait quel était son problème avec les mamies qu'il croisait sur le bord de la route. Toutes étaient des ennemies de la vieille peau ! Elle souhaitait se venger sans avoir à déguiser son meurtre !! La vicieuse… Amori avait vraiment pris les mauvais côtés des femmes de sa famille… Heureusement, il avait le courage de son père. Enfin, il devait en avoir pour n'avoir jamais trompé sa mère qui passait pour une greluche aux yeux de la société !! C'était qu'il était forcément fou amoureux, lui aussi, même après toutes années. La belle affaire.

Son sourire fut victorieux lorsque la belle rapprocha sa chaise de la sienne. Pendant une fraction de seconde, il jeta un regard supérieur au grand manitou de la table, l'air de dire 1 – 0. Et oui, le combat ne faisait que commencer, il allait bien faire en sorte d'égayer un minimum cette soirée s'il ne voulait pas s'endormir d’ennuis à table ! Au mot « Je », Amori tilta que ce n'était pas les darons mais bien sa chère copine qui s'était donné tout ce mal ! Ah bah si ça venait d'elle, il se fera une joie de tout engloutir ! Il ne doutait pas de ses talents culinaires, surtout que si ça avait été fait avec le cœur cela n'en serait que plus meilleur ! Zieutant la réaction de la mère Hamasaki quand la belle ne se gêna guère pour en piocher un la première, le japonais se demanda en quoi son attitude avait été si déplacé. Il n'était pas juste un invité, mais son petit-ami. Les conventionnalités ça passait au-dessus de sa tête quoi. Pourquoi autant de chichi dans cette famille ? D'ailleurs il ne se fit pas prier pour choper le plateau de toasts, enfilant plusieurs sur son assiette ainsi que deux ou trois dans sa bouche… Ça passait, no worry ! Il esquissa un sourire, presque fier de sa connerie alors qu'il mâchait tant bien que mal en s'efforçant de ne pas s'étouffer comme un con. L'air de rien, il leva son pouce à Jin comme pour lui montrer que c'était comme ça qu'il fallait manger quant on était vraiment affamé ! Loin de faire bonne figure, il replaça le plateau au milieu de la table et inclina poliment la tête au moment où il avala le restant coincé dans sa gorge. « Servez-vous, c'est une tuerie. » Un petit compliment placé pour sa douce, au passage. Il arqua ses sourcils lorsque cette dernière lui annonça que le mioche de l'assemblée voulait devenir chanteur ! Il ne put s'empêcher de rire lorsqu'il évoqua le fait d'avoir des tas de filles à ses pieds. C'était un malin ce petit. A son âge, il n'était pas encore si ambitieux à ce niveau-là. Comment les vieux genres de la table avaient pu concevoir un gamin aussi précoce que lui ? Prenant contenance, Amori s'éclaircit mélodieusement la gorge avant de prendre la parole, un sourire malicieux sur ses lèvres. « C'est pas à mes pieds qu'elles sont. Mais devant la porte de ma chambre. Toutes les demi-heures, je les laisse entrer à tour de rôle, comme elles font la queue depuis toute la journée. Et elle me récite des poèmes et mots d'amours… Des fois, elles me défient même à la console. » S'amusant de la réaction de l'assemblée, le japonais secoua rapidement l'une de ses mains, comme pour contrer ce qu'il venait de dire. «  Nan je déconne. Ça se passe pas comme ça dans la vraie vie, donc si tu veux faire ce métier pour rencontrer des filles, je te conseille plutôt la gynécologie. Là elles seront obligés de se déshabiller devant toi ! » Et oui il avait osé et fit même rire le plus jeune qui allait probablement pensé à cette éventualité d'avenir une fois qu'il sera dans son lit ! Quelque part, un gynécologue c'était aussi un médecin. Quel mal à ça ? Il se tourna alors vers le père Hamasaki. « Elles ne sont pas si jolies que ça, surtout sans maquillage. Et puis, j'ai la plus magnifique des  petites-amies à mes côtés. Les autres filles ne m'intéressent pas. » Voilà, c'était dit. 2-0 Il allait devoir se la jouer plus cool s'il tenait à laisser une chance au vieux de lui clouer le bec. Allez, il pouvait le faire ! Il fallait juste qu'il se décoince un peu ! «  Au fait, il n'y a pas de sapin chez vous ? Il a été mis ailleurs ? » Maintenant qu'il inspectait tout autour de lui, mis à part la décoration de table, rien n'évoquait réellement Noël. Bon, ils étaient des japonais pur souche donc Noël n'était pas tant une fête qui les concernaient en un sens… Mais pour le principe, ils auraient pu faire un effort non ? Mais peut-être qu'il se trompait. Ramenant ses prunelles vers son amoureuse, le japonais lui offrit un tendre baiser sur la joue avant de rapprocher ses lèvres contre le lobe de son oreille, lui susurrant langoureusement ces quelques mots d'une voix suave : «  Et toi, tu as oublié de dire au père noël ce que tu voulais... »



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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 17:25
Souvent, la famille d’Ai lui demandait d’être indulgente avec son père car il travaillait beaucoup et qu’il voyait peu sa femme et ses enfants alors elle devait être gentille. Elle avait un peu de voir un de ces hommes dans les dramas, à la tête de grandes entreprises et c’est par le biais de ces mêmes séries qu’elle savait à quoi ressemblait le boulot de son père. Du coup, même s’il n’en parlait jamais, elle était sûre qu’à la mort de son frère devrait prendre sa place et elle se moquait bien de lui pour ça, parce que de son côté elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Ou presque. Si elle suivait ce qu’elle voyait à la télé, toujours, elle était utile juste pour faire des alliances entre entreprises, comme les mariages. Déjà qu’elle était en pleine période d’affirmation en ce moment avec ses parents, qu’ils ne lui disent même pas ça sinon elle leur riait au nez. Elle avait des projets d’avenir, Jin en avait aussi même si elle n’y croyait pas tellement. Et ce soir elle laissait Amori prendre sa place pour ce qui était de la confrontation avec son paternel. Elle saluait silencieusement ses victoires, surtout en ce qui était de le faire se taire bien que là elle ne savait pas s’il endossait le rôle du maître de la famille ou du père protecteur. De son côté sa mère essayait d’être polie avec son gendre sans trop aller à l’encontre des opinons de son mari à son égard. Du coup, Jin et Ai suivait les discussions comme s’ils suivaient un match de tennis.

Elle était contente que ce qu’elle avait plaise, parce qu’elle ne s’était pas embêtée à faire ça toute l’après-midi pour qu’ils aillent vomir après. Sa mère se leva et en bonne femme, elle servit le verre de tout le monde de champagne qu’elle avait été chercher dans la journée, faisant de ce repas quelque chose de totalement occidental au grand damne de son père qui était un peu raciste sur les bords, ou trop traditionnel. Ai feignit devant ses parents d’être légèrement offusquée par la façon de s’empiffrer d’Amori alors qu’elle-même mangeait parfois très vite en quelques minutes. Son petit frère était plutôt impressionné d’ailleurs. Sa mère ravala son dégoût derrière un sourire et son père leva les yeux au ciel, prenant un toast et le mangeant correctement, comme pour lui montrer que chez les gens civilisés c’était comme ça qu’on mangeait. « Evidemment que c’est bon, je l’ai fait de tout mon cœur. » La vérité c’était qu’elle avait galéré comme une conne et qu’elle avait fait ça plutôt vite fait, mais il n’y avait pas de témoins.

Son frère eut l’air déçu qu’être chanteur n’attire pas tant de fille, et leurs parents qu’Ai reste aussi impassible lorsque leur gendre évoqua plein de filles. C’était sérieux, de toute façon elle savait que des filles bavaient sur lui, elle était pas folle et elle avait fini par s’y faire. Et puis, elle, elle le voyait comme une personne normale plutôt qu’une idole. Encore ils seraient sortis ensemble alors qu’elle aurait été super fan de lui, ça aurait vraiment été vraiment un fantasme mais non, elle l’a connu quand il était une personne totalement normale donc sa soudaine popularité ne provoquait chez elle que de la joie pour lui, de la fierté mais elle n’allait pas non plus en faire tout un cinéma. Ai se leva de sa chaise et se pencha par-dessus la table pour mettre une tape à son petit frère. Ce n’était pas maintenant qu’elle le laisserait avoir une copine ! « Non mais oh ! Tu remballes tes hormones et tu vas ranger ta chambre. » C’était dingue qu’à son âge il pense déjà à des choses comme ça. Son petit frère, elle ne lui laissera pas avoir de copines si elle ne les aime pas. Et même si elle les aimait, pour elle il aura toujours cinq ans. Elle n’osait même pas s’imaginer maman après ça. Mais la suggestion d’Amori semblait éveiller chez le plus jeune des idées et en se rasseyant, c’est lui qu’Ai frappa. « Ne lui donne pas des idées comme ça toi ! C’est encore un petit bébé. » Et le bébé en question protesta. Ai avait bien traduit ce que ses parents pensaient qui avait l’air soulagé que leur fille ne soit pas d’accord pour tout avec son copain, et la tape sur la tête qu’elle lui avait mis illumina le regard de son père. 1-2

Fière de ce qu’avait répondu Amori, balaya ses propres cheveux du revers de sa main, contente d’entendre quelqu’un dire à ses parents qu’elle était belle. Parce que... « Ça se voit que vous ne l’aviez pas vu il y a quelques années, ce n’était pas vraiment ça. » « Et on sait de qui je tiens » chuchota-t-elle directement. Bon, c’est vrai que parfois cela n’avait pas été joli à voir, mais c’était la puberté, non ? À la constatation d’Amori, la doyenne secoua négativement la tête. Ils n’avaient fait de sapin, déjà parce que ça les gonflaient de faire ça, ça salissait et en cette fête, tout le monde n’y voyait que les cadeaux et à vrai dire, Ai le pensait aussi. « Noël c’est pour les enfants, pour leur faire plaisir avec des cadeaux mais ça ne tiendrait qu’à nous, nous ne le fêterions même pas. Normalement c’est la naissance de Jésus qui est fêtée et puisque nous sommes athées... » Ai laissa sa mère sortir sa science, étant d’accord avec elle dans un sens. Mais lorsque ça parlait de cadeaux, elle était la première à s’y mettre et ne peina pas à répondre à Amori avec enthousiasme, après avoir réprimé un agréable frisson. « Personnellement, je veux un voyage en fusée et aussi... oh ! Ces lunettes où on voit dedans plein de mondes différents et tout, c’est trop cool ! » Mais ça coûtait un bras. Et en parlant de coûter un bras, elle décida de glisser un sujet délicat qui concernait un peu Amori, à ses parents, parce que là au moins devant lui ils ne lui lanceront pas de chaussons. Bon, une chaussure peut-être. « Au fait, en parlant de cadeaux, en raison des cours que je suis en histoire des arts, j’aurais dans quelques mois un voyage scolaire. À Vienne. » Ah ses parents aimaient Vienne, ce n’était pas le problème. Ils étaient juste dans cette optique d’avant guerre où les japonais ne devaient absolument pas quitter le Japon, les étrangers ne venaient pas et chacun chez soi. Sa mère lui mît un léger coup de pieds sous la table et tranquillement son père fit un non catégorique. Mais ça ne l’empêcha pas de continuer. « Dis-leur toi comment c’est bien Vienne et qu’il y a des musées et plein de trucs d’arts tout partout. Tu m’apprendras leur langue aussi, hein ? » Elle fit un regard suppliant à Amori même elle n’espérait pas que ses parents acceptent soudainement parce que c’est lui.

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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 19:17

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On peut dire qu'il ne s'était pas attendu à ce que le pauvre se prenne une tape, et lui-même par la même occasion. Chignant plus par surprise que par mal, Amori la regarda avec des yeux ronds comme des billes. Non mais elle était dans quel camps finalement ? Espèce de girouette. Il le pensa suffisamment fort pour qu'elle l'entende. « Un bébé ? Tu veux rire ? Attends si t'es encore un bébé à treize ans, ça veut dire que t'es encore en pleine crise d'adolescence mon cœur ? » Les deux derniers mots étaient primordiales pour le côté sarcastique. 3-1 Ok, si elle comptait jouer à la place de son père. Mais elle allait perdre… Elle avait affaire à un pro dans le domaine et il n'ira pas mollo même s'il s'agit de sa petite-amie. Bien vite attiré par les réflexions de la belle-maman, Amori afficha une mine un peu outré, alors que sa bouche se tordait en une drôle de grimace. Bon sang. Ça existait les mères qui rabaissent leurs filles comme ça ? Même sa propre daronne disait de lui qu'il était beau, même quant il ressemblait à rien ! Et ce qu'il entendit par la suite ne l'aida guère à se tenir mieux, visuellement parlant. Bien sûr que Noël était devenue une fête commerciale. Mais pour lui c'était synonyme de joie et d'amusement. C'était un bon moyen de rassembler la famille, même si pour son cas, elle n'était pas bien grande, sauf du côté de sa mère. Ces derniers ne pouvaient pas descendre tous les ans au Japon pour passer le réveillon tous ensemble. Surtout avec tous les oncles et tantes issus de Vienne, le voyage coûterait plusieurs organes. Il avait aussi beaucoup de jeunes cousins et cousines. A la limite, c'était plus à eux de descendre en Autriche plutôt que l'inverse. Cela ne s'était plus fait depuis que Amori avait entamé sa carrière d'idole de la pop. Une contrainte de plus dans son panel. Mais ce n'était qu'un détail. « Moi j'aime Noël pour le côté magique et pour l'ambiance que ça procure. Ouais, peut-être que je suis resté un grand enfant, mais il y a rien de plus beau que de voir les sourires des gamins. Les gens se rassemblent tous ensemble dans la bonne humeur. J'ai jamais fais attention à l'histoire de Jésus. Et d'ailleurs je suis athée moi aussi. Jusqu'à preuve qu'un dieu existe vraiment et qu'il vienne frapper à ma porte ! » Toujours le dernier mot pour faire mouche. Au moins, sa copine se montrait moins réticente à l'idée d'avoir des cadeaux, et lorsqu'il lui fit la réflexion à l'oreille, ses réponses le fit délicieusement sourire. « Ah ouais, t'es pas chiante comme nana, toi. C'est un peu tard maintenant… mais promis, l'année prochaine tu auras tout ça! » La connaissant, l'année prochaine elle aura envie d'autres choses aussi farfelues… Mais c'était ce qu'il aimait aussi chez elle.

Et la nouvelle qu'il entendit fut comme l'effet d'une bombe. QUOI ? Sa petite-amie avait un voyage scolaire pour Vienne alors qu'il allait tout juste se libérer de son planning de star… La loose, sérieux. Enfin, avec un peu de chance, leur agence prévoira un nouveau come-back et il sera suffisamment occupé pour ne pas penser à sa copine à des kilomètres de lui, dans sa ville natale. Aussi consterné que ses darons dans un premier temps, Amori lui jeta un regard pleins de reproches avant de lui balancer ces quelques mots dans une intonation incontrôlée. « T'es sérieuse ? Tu comptes vraiment partir à Vienne ? » Il pensait davantage à sa gueule, qu'au fait que cette expédition serait très bénéfique pour elle. Égoïste, malgré-lui. Il l'écouta alors parler lorsqu'elle tenta d'avoir son appui, comme le ferait n'importe petit-ami… Ouais il aurait pu s'il avait su la nouvelle avant ! Histoire de la digérer et de se montrer un peu plus attentionné. A vrai dire, il avait plutôt envie de rentrer dans le jeu de ses parents, juste pour cette fois. L'air tout à fait sérieux, et à la fois septique, le japonais se tourna vers la demoiselle, le coude posé sur la table et la main au menton. Autant dire qu'il la fixa d'un regard long et hautement maîtrisé. « Parce que tu crois vraiment quand j'avais dix piges que je m'amusais dans les musées et autres trucs barbants ? Sans vous offenser, bien sûr. » dit-il précipitamment à l'encontre des plus âgés. Ses prunelles se reposèrent sur la petite cachottière. « Et puis l'allemand, ça s'apprend pas en quelques mois ! Je le parle que phonétiquement tu sais, avec ma daronne. J'ai arrêté les cours depuis qu'on est revenu chez les bridés. » Auto-dérision, bien sûr, puisqu'il était lui-même un bridé, en partie. Une petite discussion s'imposait visiblement… Mais pas devant tout le monde ! Cela ne leur ferait que trop plaisir de les voir en confrontation. Non il n'allait pas lui passer un savon ou lui faire la fessée… Quoique. S'il le faisait, ça serait également en privé. De ce fait, il lui attrapa rapidement la main pour la soulever et la faire se lever de sa chaise. « Vous nous excusez, juste un instant ? » Oui, ça n'allait pas durer bien longtemps. Enfin, il l'espérait. Ne s'étant que très rarement aventuré dans cette demeure, Amori bifurqua dans un couloir aléatoire avant d'ouvrir la première porte sur leur gauche ; la salle de bain. Ok, c'était parfait. Enfin, tant que ça résonnait pas trop. Dans le doute il se mit à chuchoter après l'avoir relaché. « Tu comptais me le dire quand ? Je te dis tout Ai. Tu croyais que j'allais bondir de joie ? » Et quant il l'appelait par sa prénom, ça prouvait bien qu'il était sérieux et qu'il ne rigolait pas. Croisant ses bras contre son torse, il attendit simplement son explication et zieuta brièvement derrière son épaule. Bizarrement, il les imaginaient bien derrière la porte à écouter la conversation. « Tu crois qu'ils écoutent aux portes ? » Dans l'autre sens, s'il profitait de la situation pour émettre des sons bizarres, cela serait d'autant plus rigolo ! Mais l'heure n'était pas encore à la farce. Il reporta son regard sur la brunette qu'il ne lâchait plus des yeux. « Je t'aime Ai. Je sais que je te le dis pas assez souvent… mais ça me ferait grave chier si tu partais. Même si c'est que quelques jours. Je t'aime bordel. J'aimerai t'avoir rien que moi. C'est si égoïste ? » Probablement, mais en y réfléchissant bien, ils n'avaient jamais eu une journée complète rien que pour eux deux. Il arrivait toujours un moment dans la journée où les obligations de l'une comme de l'autre les poussaient à se séparer.



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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 20:52
Ai le regarda de bas en haut, comme pour lui faire comprendre qu’ils n’avaient qu’un an de différence, et puis elle croisa les bras. En vérité, elle était encore dans sa crise d’adolescence, ou plutôt un moment d’insouciance de sa vie car elle ne se cherchait pas encore réellement un avenir, elle était encore pleine de rêves et ne songeait pas encore à quitter le domaine familial même si elle vivait au dortoir de Royal. Elle voulait jouer la grande, et bien qu’elle soit capable de se prendre en main, elle n’en avait pas envie, préférant encore être gérée par des adultes. Après tout, c’était le cas de beaucoup d’adolescent qui s’approchaient dangereusement de l’âge adulte. Si Amori n’avait pas pu profiter de son adolescence, elle si même si c’était des années jusqu’à la sortie du lycée où elle tournait en rond à la recherche d’un objectif dans la vie. Elle aurait voulu lui répondre, mais elle préférait se taire parce que ses parents seraient trop heureux de voir une scène de chamaillerie qu’ils prendraient pour une discute de couple, et malheureusement ils n’avaient pas de pop-corn pour profiter d’un moment aussi jouissif. En tout cas Jin était plein de joie, sa sœur qui le couvait trop avait été remise à sa place et pour se venger d’être coincée, elle lui mît un coup de pied. Elle n’aimait pas la violence mais il était un grande exception. « Ouais. » Le problème, c’était qu’elle était susceptible et que la moindre pique la braquait, enfin heureusement qu’elle reportait bien vite. Et son père savait toujours enfoncer le clou. S’il n’aimait pas tant que ça Amori, il formerait bien un duo avec lui pour emmerder sa fille. « Aller, rigole un peu Ai. » Lol.

Ai attrapa son verre et le but d’un traite. Un réflexe qu’elle avait eu à chaque fois qu’il venait à la maison et que ses opinions allaient à l’encontre de ses parents et qu’il le faisait savoir. Elle aimait aussi Noël. Pour elle cela rappeler la neige avec ses batailles et les bonhommes, les feux de cheminée et la famille qui s’amuse. Mais dans sa famille ce n’était pas l’amour fou et elle avait fini par passer chaque Nouvel An et chaque Noël devant la télé avec eux à regarder un dessin-animé, histoire de retourner en enfance alors que tout le monde se faisait chier. Ses amis faisaient des soirées et elle était coincée chez elle. Sincèrement, Ai s’amusait d’avantage lorsqu’elle allait dans la famille d’Amori que dans la sienne. Là au moins elle voyait une vraie famille qui ne se prenait pas la tête. Des gens qui s’amusaient. Evidemment qu’en dehors de chez elle, elle riait aux éclats et qu’une fois qu’elle devait rentrer, elle faisait durer le temps. Ouais, c’était pour ça que quand elle était dans la famille de son copain, elle proposait ses services pour débarrasser la table ou ce genre de choses, elle voulait rester le plus longtemps possible et goûter aux choses que faisait une famille normale. Un peu nostalgique de ça, elle laissa tomber sa main jusqu’à celle d’Amori et la serra. Et sa mère ne trouva rien à dire. En même temps chez eux, s’ils ne faisaient pas le sapin, il y avait Ai qui faisait elle-même ses bougies parce qu’elle trouvait ça beaucoup. Elle aimait beaucoup voir de la lumière le soir.

Ah non, elle n’était pas du tout chiante comme nana. Elle lui sourit, satisfaire. Le jour où il lui offre un voyage dans l’espace, elle l’épouserait. Elle rêvait de voir tout ce qu’y passait. Et non, sa curiosité ne s’arrêtait pas à ce qui se passait sur Terre. « Ah mais chéri le jour où tu m’offres un billet pour l’espace, je te demande en mariage direct. Pour ce qui est des lunettes numérique, laisses tomber, l’année prochaine il y aura mieux de sortie. » Ses parents étaient plutôt contents qu’un billet comme ça ne se trouve pas facilement, à moins qu’il y en ait de caché dans les paquets de céréales. Et ce qu’elle avait dû cacher aussi dans un paquet de céréales, c’était la nouvelle. D’accord, elle aurait dû lui dire. Mais elle le savait tout fraîchement. Si elle voulait se servir d’Amori comme bouclier, la situation se retourna contre elle. Elle ne s’y attendait tellement pas qu’elle fit exactement cette tête . Elle croisa les bras sous sa poitrine, relevant la tête pour garder un semblant de dignité. Autant dire que sa famille n’en perdait pas une miette et que les têtes se tournait successivement entre elle et l’homme de sa vie. Tout le monde était aussi surpris qu’elle et son père hochait la tête, en accord avec son gendre. Et comme à chaque fois qu’on touchait à sa susceptibilité et que ça partait loin, elle ravalait fièrement ses larmes. Parce que le problème avec elle, c’était qu’en plus d’être susceptible, elle était sensible et que si déjà elle avait essayer le refus de son père, là même son homme était contre cette idée et sa fierté était assez blessée. Elle fit la sourde-oreille alors qu’elle se promettait intérieurement de faire la gueule après même si quand elle tentait de faire sa sale tête, son sourire revenait vite. Et pour soulager sa colère intérieure elle se demandait qu’elle prise de judo elle pouvait utiliser pour lui casser la gueule pas trop douloureusement. Encore une belle utopie.

Evidemment que discuter de tout ça en privé était nécessaire. Là c’était comme s’engueuler devant des enfants, ils n’étaient plus crédibles. Mais elle avait encore plus l’impression d’être une gamine quand il la traîna jusqu’à la salle de bain, sans savoir où il allait d’ailleurs. Et puisque c’était la sienne, elle remarqua direct en entrant son soutif qui traînait par terre. Même si Amori avait déjà dû tous les voir, elle le dégagea plus loin avec son pied. Elle s’installa sur le rebord de la baignoire en manquant de ce de casser la gueule. Ai baissa la tête, non pas parce qu’elle se faisait engueuler mais pour pas qu’il voit ses yeux embués. Elle encaissa chaque mots, le laissant finir mais pour balancer sa sauce à la suite. Elle était réellement surprise. Elle le savait possessif, mais pas à ce point-là. Et elle se demandait si elle devait trouver mignonne cette réaction ou si cela ressemblait plus à l’emprise que son père avait par exemple sur sa mère, celle d’un mâle dominant. « C’est égoïste, ouais. Parce que moi j’attends tout les jours comme une conne que t’es un peu de temps à me consacrer mais je ne dis jamais rien parce que c’est ton boulot et que je comprends. Je ne te reproches pas ton absence ! Et quand j’ai des trucs de prévus mais que toi tu as du temps pour toi, je mets de côté ce que j’avais à faire et le contraire a dû se produire une ou deux fois, quand je n’avais pas le choix. Mais là, je veux partir quatre misérables jours, sortir pour la première fois du pays et tu me le reproches ? Et ça va se passer comment quand vous irez à l’étranger ? Plus que quatre jours ? Bah je resterais ici sagement. Et je ne dirais rien comme d’habitude. » Elle s’était relevée et les bras croisés, à chacune de ses phrases, elle se rapprochait de lui. Ai ne disait jamais rien, elle gardait pour elle quand ça n’allait pas parce qu’elle aimait trop voir le bonheur des autres. Le problème c’était que ça ressortait un jour. Et aussi qu’elle ne savait pas garder ses larmes. Elle fit une mine triste comme celle- – avec la bave en moins et une larme en plus qui glisse. « Mais tu dois être content de toute façon, ils ne veulent pas. Et puis non, ils n’écoutent pas aux portes. »

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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 22:59

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Mais oui, tout ce qu'elle demandait était réalisable. Amori n'en doutait pas. Il était capable de lui décrocher la lune s'il le fallait. Il n'était pas juste un rêveur. Il rêvait éveillé en sa présence. Même chaque chamaillerie était synonyme de bonheur puisqu'il y souriait à chaque fois qu'il y repensait. Cependant, il sentait que cette altercation précise n'allait pas particulièrement présager quelque chose de bon dans un futur proche. Disons, dans ce présent actuel. Il était déçu d'apprendre cette nouvelle de cette façon. Il aurait préféré le savoir autrement que devant les beaux-parents. D'ailleurs, ils n'en manquaient pas une miette, ce qui avait un côté voyeurisme dans le genre. Il aurait même voulu épargner ça à Jin. Il avait l'air de le prendre pour modèle, et pour le coup il enfonçait un peu plus Ai pour la persuader de ne pas partir, omettant le fait qu'il y avait un côté humiliant à ça et déraisonnable. La discussion en privée s'imposait, et ils ne se firent pas prier. Il reconnut bien le soutif de cette dernière lorsqu'ils pénétrèrent dans la salle de bain mais ne le releva pas. Pas même lorsqu'elle manqua de tomber de la baignoire, auquel cas il eut tout de même le réflexe de lever la main dans les airs, mais rien de grave ne se passa. Il ne réalisait pas encore l'étendu de la situation. Il n'en avait pas encore conscience mais cela n'allait tarder. Lorsqu'elle prit la parole en autre, c'est un peu son propre égo qui en prit un sacré coup. Complètement sur le cul, il avala la moindre de ses paroles comme une ribambelle de gifles dans sa face. Ça faisait mal. Bien plus que de véritable coups… Il s'en voulait d'autant plus maintenant qu'il découvrait tout ce qu'elle avait ressenti et enfouie au plus profond de son cœur. Quel imbécile il faisait… Il avait honte. Honte d'avoir tout ramené à lui sans penser au propre bonheur de sa petite-amie. Il ne supportait pas voir ce regard et la voir tout simplement pleurer… Il se disait qu'il le seul à pouvoir le faire. La faire pleurer de joie oui. Pas parce qu'il était con et incompétent.

« Tu as raison… Excuse-moi bébé. Je suis qu'un… sale égoïste. Je me rends même pas compte de ce que tu endures… Je réalise… que je t'ai fais souffrir un nombre incalculable de fois par mon absence… J'agis comme un gamin capricieux. Excuse-moi… » Il n'en tenait même plus debout et trouva préférable de s'accouder contre le bord du long lavabo, puisqu'il manquait presque de vaciller. Jusqu'à présent, il avait toujours cru qu'il gérait plutôt bien la situation. Il pensait être un bon petit-ami. Il l'aimait à un point tel qu'il s’imaginait que ce sentiment pouvait combler tout le reste… Mais c'était faux. L'amour ne faisait pas tout. Il fallait de la patience, de l'indulgence et beaucoup persévérance pour que ça fonctionne. Il le réalisait tout juste. Et il n'en avait jamais eu conscience puisque Ai était sa toute première petite-amie. La première à s'être saisie de son cœur. « J'ai toujours été nul pour me mettre à la place des autres… Je suis désolé. On ne devrait pas avoir à se prendre la tête le soir de Noël. Je suis vraiment un abruti. » Il l'avait involontairement cherché. Après tout, il l'avait voulu son tête à tête. Mais il ne s'était pas attendu à un tel retournement de situation. Ce côté capricieux il le devait à son éducation. Quelque part il n'avait jamais été privé de quoi que ce soit et n'avait jamais connu de réelle contrainte. Probablement parce qu'il était enfant unique, il n'avait jamais eu la notion de penser aux autres. Du moins, à ce qu'ils pouvaient réellement ressentir sous des sourires parfois inavoués. Les larmes lui montant également aux yeux, il ne trouva plus la force de jouer au gros dur et se rapprocha également de cette dernière lorsqu'elle fit le premier pas. Il avait besoin de la serrer contre lui. Encore une envie personnelle, mais il se disait qu'elle aussi en avait également besoin. Il le lisait dans ses yeux. Son regard larmoyant appelait à être réconforté par des bras forts et chaleureux. Ils avaient besoin de ça maintenant que les cartes avaient été balancées. Tendrement, il l'attira contre son torse et glissa lentement son nez le long de son visage afin d'y recueillir ses douces lèvres qui avaient un goût salé. Tant pis pour ce détail. Cela n'allait pas l'empêcher de continuer. Et il l'embrassa avec plus de tendresse encore, alors que sa langue se faufilait doucement à la rencontre de la sienne. Il en perdait la tête à chaque fois qu'il s'échangeait de véritables baisers. De nombreux frissons le parcouru. L'émotion de leur altercation et cet échange en lui même le rendait tout penaud. Il n'était pas habitué à se sentir comme ça. C'était comme s'il était en train de lui montrer une facette refoulée de sa personnalité. Celle d'un jeune homme qui manquait de confiance en lui et qui craignait de passer pour faible, parce qu'il pleurait ou ouvrait trop son cœur. Et pourtant il était pire qu'elle à ce niveau. Les larmes étaient tombées sans qu'il le réalise. Au moment où il rompit le baiser pour la regarder, il le comprit que trop bien, que ce baiser avait avant tout eu le goût de ses propres larmes. Grimaçant face à cette évidence, le nippon se dépêcha de se les essuyer du revers de la main. Il osa à peine croiser son regard. Pas certain de l'image qu'il devait avoir… Il renifla légèrement et la considéra à nouveau avec une mine un peu paumée, car ne sachant quoi dire. « Tu m'aimes toujours ? » Question plus qu'idiote et pourtant, il la redoutait comme jamais. « J'ai juste peur de te perdre… » C'était juste ça le problème. Il avait confiance en elle, mais il craignait qu'un jour elle se rende compte qu'il n'était peut-être pas le petit-ami idéal. Qu'elle l'abandonne pour ses nombreux défauts… D'ailleurs, il se fichait maintenant que ses parents écoutent aux portes ou non. « Vas à Vienne… Vas-y. C'est une très belle ville… Quant on le pourra, je t'y emmènerai, Ai. Je te montrerai là où j'ai grandis… Enfin, si tu en as envie... » Il ne parvenait plus à relâcher ses mains. D'un regard tendre, il les caressa avec l'aide de ses pouces. Il ne voulait plus la forcer ou ne penser qu'à sa gueule. A l'avenir, il y ferait attention.



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Ce message a été posté Lun 28 Déc - 1:08
Même sa propre salle de bain à ce moment-là, la déprimait. Le rebord de la baignoire encore humide de sa douche il y a quelques heures, elle manqua de glisser en s’asseyant dessus et ne laissera sur sa robe qu’une trace mouillée. Elle aurait pu se rompre le coup, elle le savait et même si c’était esthétique, il fallait ne pas être fini pour mettre une baignoire aussi loin d’un mur, en plus une à pied. Ça faisait un peu vieillot, surtout le soir par manque de luminosité. Pour il y avait une grande fenêtre qui donnait sur la rue, et ça gonflait Ai de devoir la fermer chaque fois qu’elle voulait se laver mais c’était plutôt agréable lors des bains. Elle n’était pas la seule à avoir besoin de s’appuyer contre quelque chose. C’était une chance que se soit de long lavabos, ceux encrés dans un meuble en chêne qui abritait de nombreux produits de toilettes. Cette pièce lui était familière puisqu’elle y avait passé sa vie, n’ayant jamais déménagé, mais y être avec Amori changeait toute sa vision des choses. Ils avaient presque l’air de faire tâche dans ce décor qui leur convenait trop peu, de jeunes adultes qui avaient encore l’air trop jeunes. Elle ne se sentait pas le courage de le regarder, elle n’avait pas non plus envie qu’il la regarde, pas avec les larmes aux yeux. Son regard se concentra sur le carrelage brun, qui avait frémis sous leurs pas un peu trop agités peut-être.

Ai était une jeune femme plutôt libre, indépendante qui vivait à son propre train et le fait qu’Amori ait beaucoup de travail n’était peut-être pas plus en temps que première relation amoureuse pour chacun. La première chose qui lui avait fait peur pour ce qui était d’avoir un jour un petit copain fut un manque de liberté, une dépendance à quelqu’un. Elle était tombée sur un homme merveilleux, mais un peu possessif. Elle concevait qu’il y aurait des erreurs dans ce couple, pour chacun et même si elle était intransigeante, elle mettait ça de côté. Parce qu’elle l’aimait et qu’elle l’aimait de tout son coeur. Simplement de le voir lui procurait un tel bonheur, le détailler sous son regard lui donnait des frissons à chaque fois comme si c’était la première fois. Il lui manquait, une absence qu’elle arrivait à combler mais pas sa présence. C’était une chance qu’elle s’occupe beaucoup mais lorsque son esprit se laissait aller vers d’autres pensées, c’était toujours lui qui revenait. Elle n’avait pas envie de lui dire constamment, parce qu’à sa place elle s’en voudrait et elle n’avait pas envie qu’il culpabilise car il a travaillé dur pour en être là et elle ne voulait être un obstacle dans sa joie totale. Elle savait qu’un amour pouvait être plus éphémère que sa carrière, qui d’ailleurs lui apporterait l’amour de beaucoup de personnes. Elle gardait donc tout pour elle et souriait à chaque fois, écoutant ce qu’il avait à raconter de ses journées. Elle voulait être autant une amie et une confidente qu’une petite amie câline et tendre.

Mais un jour il fallait que ça sorte. Et s’est sorti. Elle n’avait pas l’intention de le blesser mais elle se sentait humiliée devant ses parents, son frère, et se sentait soudainement les ailes coupées alors qu’elle avait été enchantée et fière de pouvoir découvrir la ville où il a grandi. Elle trouvait injuste d’avoir l’interdiction par son copain de s’en aller alors qu’elle ne lui reprochera jamais d’aller faire des concerts ou des rencontres dans des pays étrangers. Elle avait toujours été coincée au Japon par des parents qui haïssaient le monde extérieur. C’était peut-être une des raisons pour lesquelles ils n’aimaient pas Amori. Son métissage, le simple fait que ses parents auraient dû restée chacun dans leur pays et lui ne jamais naître de l’union de deux personnes qui ne se connaissaient pas. Elle aurait pu être loin de tout le temps de quelques jours et voler de ses propres ailes, rencontrer de nouvelles personnes, une nouvelle culture, avoir les mêmes images en tête qu’Amori de cette ville et être par la même occasion plus proche de lui. Ce sont toutes ces choses-là qu’elle aurait dû lui dire. Mais elle s’était trop emportée pour être civilisée.

« C’est bon... » Elle essuya d’un revers de la main ses excuses, ne supportant pas d’être aussi méchante sans pouvoir s’empêcher sa lèvre boudeuse de trembloter, une larme glissant le long de sa joue. Sa souffrance était silencieuse et elle se réconfortait en le sachant heureux, même si le plus dur était de se réveiller le matin en voyant qu’il n’avait pas pu la rejoindre dans son lit. Même si elle ne l’avait pas senti de la nuit, le voir au moins avec elle le matin la faisait se sentir bien et lui donnait envie de rester avec lui en lui faisant un câlin. C’était peut-être même l’une des choses avec sa flemme qui l’empêchait de se lever à des heures excessivement tôt le matin. Même si elle se recouchait dos à lui, le principal c’était qu’il était là, avec elle. « Hm. » Elle hocha positivement la tête. En effet, c’était un abruti, mais putain ce qu’elle l’aimait quand même. Elle avait besoin de lui quand même et finalement, s’il ne voulait pas qu’elle parte, elle ne partirait pas, de toute façon ses vieux ne voulaient pas. Il l’approcha contre lui, la tête baissée et les mains posées sur son torse, il vint peu à peu chercher ses lèvres, ce qui lui provoqua un frisson qui la parcourra dans le dos comme à la première fois. Ses mains vinrent doucement se serrer à son cou lorsqu’elle sentit qu’il pleurait. Elle ne l’avait jamais vu pleurer. Pas Amori. Il faisait trop les durs à cuir pour faire ça un jour. Elle se souvint alors qu’il lui avait dit deux fois qu’il l’aimait, et elle avait balayé ses déclarations par des mots froids. Elle s’en voulu alors tellement qu’elle resserra son étreinte. S’il se mettait à nu pour elle, elle voulait au moins lui servir de coquille protectrice.

« Idiot. Bien sûr que je t’aime. Je t’aime à en mourir, tu peux pas me perdre. » Cette question la fit franchement flancher, montrant la sensibilité du jeune homme. Elle repoussa ses mains qui s’essuyaient aussi discrètement qu’il le voulait ses yeux, parce qu’elle voulait le voir pleurer. Pas par sadisme, mais parce qu’elle ne voulait pas qu’il cache ça. Elle garda tendrement ses mains dans les siennes. « J’irais à Vienne. Je découvrirais plein de choses en pensant à toi, parce que je ne peux penser qu’à toi. Et un jour nous y retournerons ensemble pour que tu me présentes le reste de ta famille. D’accord ? » Elle avait surtout besoin d’un câlin et lui en fit un énième avant de se regarder dans le miroir, constatant sa métamorphose en panda, ce qui la fit sourire parce qu’elle se trouvait assez laide comme ça, et elle se souvenue pourquoi elle se maquillait si peu. De sa main, elle enleva rapidement les traces sombres avant de reprendre sa main. « Retournons-y. » Les autres devaient trouver ça assez louche. Main dans la main, ils retournent au salon une fois qu’elle s’était assurée que son chéri n’ait plus les larmes aux yeux, pour faire s’envoler toute sa tristesse, surtout en voyant la tête du plateau d’apéritifs. « T’es sérieux Jin, t’as tout bouffé ! » À peine, avec la super technique d’Amori l’écureuil, tout mettre dans sa bouche.

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Ce message a été posté Lun 28 Déc - 23:11

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Une scène identique se déroulant à la télé, Amori aurait probablement grimacé et émit un rire jaune face à un tel manque de sang-froid de la part du personnage principal. Cela n'était pas l'attitude qu'un mec devait avoir… Il aurait dit de ce perso qu'il n'était qu'une femmelette, se morfondant sur son sort et n'ayant pas la moindre fierté. Ouais, et bien… Ce héro principal n'était autre que lui-même ! Oui, c'était bien la première fois qu'il se montrait ainsi devant sa copine et il n'en était pas fier… Quelque part, cependant, il en était tout même soulagé. Comme libéré d'un poids. Il aurait préféré le lui épargner cette scène. D'après lui, c'était d'un homme fort et de confiance dont avait besoin une femme. Pas d'un pleurnichard. Plus facile à dire dans la théorie. Parce que cette dite fierté, il ne l'aurait jamais mis de côté à moins que ce soit pour Ai. Il l'aimait beaucoup trop pour la perdre d'une telle façon. Et même si cette situation le faisait royalement chier, il se disait que s'il s'agissait de sa petite-amie, ça irait encore. Si cette dernière ne pouvait pas voir cette facette plus sensible, et quelque peu, plus humaine de sa personnalité, à qui le montrerait-il ? Elle n'allait pas le juger… tout comme il lui était impossible de la juger, parce qu'il l'aimait à un point inimaginable. Il avait honte de ne pas être le genre parfait, mais il s'évertuerait à le devenir pour elle. Pour eux. Ai était son plus grand bonheur comme sa plus grande faiblesse. Il ne savait absolument pas ce qu'il deviendrait sans elle… Et ça, c'était la preuve irréfutable qu'il était atteint d'un syndrome très dangereux ; celui de l'amour. Il ne broncha pas lorsqu'elle lui empêcha de s'essuyer la tronche, parce qu'elle le tenait à le voir cette facette qu'il détestait tant. Il saisit pourquoi, en un regard. Il était paradoxalement soulagé qu'elle ne fuit pas devant ça. Peut-être même en était-elle satisfaite. Pas par cruauté envers lui, mais bien parce que ses larmes prouvaient toute authenticité de ses sentiments à son encontre. Son cœur battait à tout rompre à l'intérieur de lui. Il se sentait à nouveau revivre lorsqu'elle lui fit comprendre qu'elle l'aimait toujours à un point inconsidéré. Il eut alors un sourire visuellement triste, mais profondément touché alors que ses bras se tardèrent pas à la serrer de tout son corps. Ils avaient toujours les mêmes pensées, même dans ces moments-là. Limite, il était impossible de déterminer lequel des deux envisageaient le premier à enlacer l'autre tant ils se rejoignaient sans avoir recourt aux mots. Soupirant d'aise, son minois se faufila dans la chevelure douce et soyeuse de sa petite-amie qu'il étreignit avec force. Pas au point de lui briser les os, mais cela lui faisait du bien et il en avait besoin pour s'assurer que tout cela était réel. Bientôt, il la relâcha sans faire de bruit, les yeux encore embués par ce flot d'émotions. Il acquiesça simplement aux dernières paroles qu'elle lui avait attribué. Oui, bien sûr qu'il était d'accord. Si cela pouvait la rendre heureuse, alors il la laisserait partir… Et il espérait intimement pouvoir voyager un jour à ses côtés et lui présenter ses cousins germains et russes ! Oui, ils étaient très diversifiés du côté de sa mère ! Les frontières, ça n'existaient pas.

« Oui, on ferait mieux d'y aller. » répondit-il dans un même accord, alors qu'il essuyait les dernières larmes de ses yeux. Lui, il la trouvait très charmante avec son maquillage qui avait légèrement dégouliné et qui lui offrait des coulées noires en guise de cernes ! Cela suffisait à ramener un vrai sourire sur son visage, constatant qu'il n'était pas le seul à paraître ridicule, au moins ! Il la regarda s'agiter à l'enlever, une mimique amusée sur ses lèvres. « Je comprends mieux l'intérêt du waterproof, maintenant. » Douce taquinerie envoyée. Le naturel revenait toujours au galop, même s'il avait bien pesé ses mots d'une voix douce, non pas moqueuse. Il allait très vite reprendre du poil de la bête, comme si rien ne s'était passé. A l'inverse que tout ce qui s'était dit avait été hautement gravé dans un coin de sa tête. C'était du bon pied qu'il fallait repartir. Et maintenant que les cœurs avaient été libéré d'un poids, plus rien ne les empêchaient de se sentir mieux à présent. Se saisissant de sa main, Amori l'attira une dernière fois contre lui avant de retrouver force et robustesse pour la suite de la soirée ! Il était temps pour eux de rejoindre la table, et il fut que très peu surpris des deux misérables gâteaux apéritifs qui restaient. Bon au moins ils avaient eu la décence de leur en laisser un chacun ! Néanmoins amusé par la scène, le japonais leva un pouce en direction du petit beau-frère pour lui faire savoir qu'il avait bien fait. « C'est pas grave. Il faut bien garder de la place pour la suite. Et j'aime bien ceux qui restent. Alors… » C'était une nouvelle fois défendre un membre de la famille à la place de sa copine, mais il lui offrit un sourire tendre alors qu'ils reposaient leurs culs sur leurs chaises. Naturellement, il en attrapa un qu'il enfourna rapidement dans sa bouche. Le second, il le tendit vers elle, l'air de dire fais ah, sinon tu auras une fessée.

De nombreuses pensées l'assenant de toutes parts de sa tête. Amori repensa au fait que les Hamasaki n'étaient pas friand de cette fête traditionnelle, et que par conséquent, ils n'en avaient probablement que faire des coutumes, pour une fois. Il osa alors le diable, se tournant vers les plus âgés de la famille. « Vous prévoyez d'ouvrir les cadeaux après minuit ? Je demande, parce que ça pourrait être sympa qu'on le fasse maintenant. Qu'est-ce que vous en pensez ? » Au pire, il se ferait passer pour insolent. Au mieux pour un impatient. Dans les deux cas c'était pas glorieux, mais que voulez-vous ? Il ne fallait pas en demander de trop ! Et comme Ai et lui s'étaient absentés un peu plus longtemps qu'ils ne le devaient, passer de cette transition à celle-ci semblait être une bonne idée. Dans sa tête du moins. Il était quand même curieux de voir la tête des beaux-parents, à savoir s'ils allaient aimer ou non. Et puis il n'avait pas oublié Jin, même si son cadeau avait été plié en plusieurs morceaux à l'intérieur de son manteau. Il leur avait dégoté trois tickets pour le dernier concert des AKB48. Un girlband japonais très à la mode auprès des jeunes depuis plusieurs années. Bien entendu, il avait aussi pensé à Ai, même s'il la voyait davantage jouer le rôle de la sœur chiante et un brin protectrice. C'est que ces filles sur scène portaient des jupes très courtes malgré leurs sourires de petites innocentes kawaii.


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Ce message a été posté Mar 29 Déc - 2:15
Ce dont elle avait peur, c’était qu’après ça, il change d’attitude. Parce qu’elle l’aimait comme il était et pas d’une autre manière. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il devienne parfait, sans défauts, parce que c’était ces défauts qui faisaient son être qu’elle aimait de tout son cœur. Pourtant ce soir, c’était comme si elle avait réussi à voir une fissure en lui, qui lui avait donné accès à cette sensibilité qu’il cachait derrière son air de dur et ses réactions un peu macho. Elle le voyait qu’il l’aimait, sinon il ne se montrerait pas aussi possessif. De son côté, elle ne savait pas comment lui démontrer son affection autrement que physiquement. Après tout, ils étaient leur première expérience amoureuse et ce n’était pas après un an de relation qu’ils allaient tout savoir. Elle avait toujours peur d’être trop présente, de l’empêcher d’avoir une vie de son côté. Elle hésitait encore à chaque fois de lui envoyer le premier message parce qu’elle se demandait si elle n’allait pas l’ennuyer. Elle ne pouvait pas lui montrer qu’elle l’aimait et qu’il lui appartenait en se montrant jalouse parce que ça ne marchait pas chez elle. Cela ne marchait pas sur commande, et encore, il n’y avait que lorsqu’elle reliait Amori et Soo Jung dans la même pensée qu’elle arrivait à s’énerver. Mais pourtant, s’il savait qu’elle écoutait toutes les chansons de son groupe, pas parce qu’elle était fan forcément, mais juste pour entendre sa voix, que quand elle regardait les lives sur internet, elle pouvait répéter inlassablement ses passages pour le voir. S’il savait qu’à chaque fois qu’elle le regardait, elle se demandait encore comment c’était possible qu’ils soient ensemble et comment elle n’avait pas pu mourir de bonheur depuis tout ce temps. Mais elle était bien plus cérébrale que sentimentale et il avait pu effacer ce côté de sa personnalité en entrant dans sa vie.

Elle ne put s’empêcher de sourire. En effet, le waterproof c’était une bonne idée, elle devrait y songer bien qu’en général elle avait tellement la flemme de se démaquiller qu’elle faisait ça sous la douche. Elle ne comprendrait jamais ces filles qui mettaient des tonnes de maquillage, elle trouvait ça insupportable. Du coup, ça lui faisait un peu bizarre de revenir à la salle à manger comme rien ne s’était passé, mais son petit frère remit vite les choses en place chez elle. C’était là où la question ultime s’installa chez elle : comment ils allaient pouvoir un jour fonder une famille s’ils n’étaient déjà pas d’accord en ce qui concernait Jin ? Evidemment, Ai encouragerait toujours ses enfants à s’élever contre la société, à imposer leur façon de voir les choses. Contrairement à la façon dure et protectrice dont elle s’occupait de son frère, elle serait plutôt cool, privilégiant la communication qu’elle n’avait pas eu avec ses parents. Le problème chez elle restait qu’elle agissait parfois trop comme un robot. Elle faisait les choses parce qu’elle le devait, pas par envie. Elle avait été éduquée ainsi. Si elle se souvient bien, ses parents n’étaient pas plus tactiles que ça avec elle et c’était pour cette raison que maintenant elle passait sa vie à tripoter les gens. Il y avait totalement un monde qui la séparait d’Amori. C’était probablement pour ça que ses parents n’approuvaient pas, le fréquenter, c’était comme mettre de côté ses dix-neuf années d’existence. Elle ne pensait pas toujours comme lui, n’agissait pas aussi spontanément et pourtant elle se sentait si semblable, ce qui l’avait toujours intrigué. C’était même peut-être cette raison qui l’avait poussé à se rapprocher de lui : la curiosité. Et elle n’était pas déçue. Comme quoi, ce n’était pas un vilain défaut.

Elle s’installa à table et docilement, ouvrit la bouche pour prendre le toast restant. Amori avait là vraiment une bonne idée. Elle était vachement impatiente d’avoir ses cadeaux. Oui, bien plus que de voir les autres déballer ceux qu’elle a fait. Même si son anniversaire était en plus il y a un mois et demi. C’était ça le truc trop cool, alors que d’autres enfants auraient eu moins de cadeaux, ce n’était pas son cas, elle qui était dans une famille riche. Elle était toujours vraiment gâtée alors ça faisait plaisir et à chaque fois avec son frère il s’offrait des cadeaux « pourris », ils disaient que c’était pour rire alors que dans le fond ils savaient que ça allait leur servir. La preuve, c’était quand même le gamin de treize ans qui a offert les premiers sous-vêtements affriolants à sa sœur. Même si elle savait très bien qu’il avait demandé conseil à leur cousin, du même âge qu’elle, sinon se serait inquiétant. Et puis elle était quand même impatiente d’offrir son cadeau à Amori, même si jusqu’au bout elle n’avait rien laissé paraître à ce sujet. Étrangement, les parents avaient l’air plutôt très contents d’offrir maintenant les cadeaux et ils les envoyèrent tous chercher les cadeaux puisqu’ils allaient en faire de même. Ai abandonna Amori pour aller dans sa chambre, chercher les deux cadeaux qu’elle avait à offrir : pour son frère et son chéri.

Elle les avait caché parce que Jin était un petit fouineur et elle les sortit du fond de son placard à vêtements. Lorsqu’elle revint à la salle à manger, il n’y avait que Jin qui était revenu et elle en profita pour glisser à l’oreille d’Amori : « Pour ce qui est l’un de tes cadeaux, sache que je me suis faite une jolie petite commande de lingerie spéciale Noël. » Et si elle lui en informait, ce n’était pas pour rien. Elle le laissa se faire des idées mais reprit vite avec une voix normale. « Mais j’ai mes règles alors ça attendra la semaine prochaine. » En effet, elle l’avait fait exprès parce que c’était tellement chiant pour lui comme période du mois, surtout qu’elle était encore plus frustrée par n’importe quel petit détail et ça en devenait parfois flippant. « Alors si on fait dodo ensemble ce soir, tu me feras des caresses sur le ventre pour que ça aille mieux ? » Elle fit une mine toute triste. C’était totalement débile puisqu’elle n’avait vraiment mal à cet endroit mais purement psychologique et puis ça l’aidait à mieux dormir. D’ailleurs elle ne savait même pas où il dormait ce soir et elle aimerait bien l’avoir avec lui. Et le fait qu’ils ne puissent pas faire de gros câlins pourrait être un argument pour qu’il crèche ici. Ayant oublier la présence de son petit frère, celui-ci toussota innocemment. « Ah. Donnes tes cadeaux morveux. » Sans attendre les parents, il leur tendit à chacun un paquet. Ai se doutait du cadeau d’Amori puisqu’elle l’avait aidé. Jin voulait tellement lui faire un cadeau, sans savoir quoi exactement. Elle lui donna donc des photos qu’elle avait d’elle et d’Amori, et il s’était occupé du reste pour faire un bel album photo. Pour ce qui concernait son cadeau à elle, elle n’en savait rien et déballa la première. Elle déchira le paquet et sentit un tissu sous ses doigts. C’était un vêtement, un pyjama. Le message était très mignon, ça la fit sourire et elle remarqua dans le fond qu’elle n’était pas la seul un peu possessive entre elle et son frère. « Ahw, c’est trop mignon, merci Jin. Mon cœur, je peux porter ça dans le dortoir, hein ? » Elle le taquina en sortant en plus de la boîte la culotte qui constituait le pyjama et rien d’autre. Un peu léger et même en toute sincérité ça ne la dérangerait pas – en gros dossier qu’il y avait sur elle, c’était ses crises quand elle était petite parce qu’elle n’aimait pas les sous-vêtements – elle ne le ferait jamais par rapport à lui. Ou même juste pour ne pas avoir de mauvaises réputations ou juste question de décence.

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Ce message a été posté Mar 29 Déc - 23:33

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Pour une fois que les beaux-parents étaient réceptifs. Cela méritait bien un trophée personnel pour ce cher Amori qui souriait à présent de toutes ses dents ! Il n'arrivait plus à contenir sa joie, car fier de cette petite victoire. Ses pieds tapaient frénétiquement contre le sol d'impatience, puisqu'il s'agitait comme une puce grandeur nature. Il ne tarda pas à quitter l'assemblée dans un grincement sonore. Bonjour la délicatesse avec cette chaise qui couinait sous son impulsion ! Mais bon, la discrétion ce n'était pas franchement son truc. Donc personne ne le regarda bien méchamment, à vrai dire. Juste comme d'habitude. Et alors que Ai partait dans une autre direction, le japonais retourna à l'entrée de pour y récupérer le présent dédié aux darons. Il manqua de trébucher à cause du téléphone qu'avait laissé traîner sa copine, et jura intérieurement, pensant bien que cette fille le tuerait un jour. D'une manière ou d'une autre, il y laisserait la vie. Plus réfléchit que cette dernière, le jeune homme se pencha pour le ramasser du sol et le déposa sur le bord de la commode. Voilà, c'était mieux. C'était pas compliqué pourtant. Il fallait tout lui dire à cette étourdie ! « Ah oui les places. » Ce n'était pas le moment de zapper Jin, surtout qu'il ne s'attendait sûrement pas à ça. Il s'imaginait davantage ses darons lui offrir des tickets pour assister un concert d'opéra ou ce genre de truc tout aussi barbant… L'horreur quoi. Heureusement que Ai l'avait aidé sur ce point. Des girlsbands populaires au Japon, il y en avaient des tas ! Évidemment, il savait à quoi s'en tenir. Il ne connaissait pas encore personnellement les membres des AKB48, mais il était un grand admirateur de Maeda Atsuko, parce qu'il la trouvait très jolie et bonne comédienne. D'ailleurs, il aimait bien le rappeler à Ai pour la taquiner et voir son petit air boudeur. C'était tellement facile, surtout quant il faisait exprès d'en parler tue-tête ! Quant au cadeau le plus important, il n'était pas passé aux oubliettes. Aucun risque pour ça ! Amori sentait la petite boîte carré à l'intérieur de la poche de son manteau au moment où il attrapa l'enveloppe chiffonnée ; celle qui contenait les places de concerts. L'idée, c'était de prétendre qu'il n'avait rien acheté pour Ai. Seulement le prétendre, parce qu'il n'aurait jamais osé une bourde pareille ! Mais le doute pouvait s'installer puisque cette dernière ne lui avait rien demandé précisément. Donc… elle aurait toutes raisons de le croire ! Peut-être jouait-il avec le feu, surtout après la petite altercation qu'il avait eu un peu plus tôt. Mais il avait en idée de la piéger depuis plusieurs semaines déjà. Et puis, il voulait garder ce moment rien que pour eux deux. Il attendrait un peu plus tard dans la soirée, parce qu'il fallait toujours garder le meilleur pour la fin.

Lorsque Amori revint dans la salle à manger, il y retrouva le petit frère et la sœur dans cette même euphorie contagieuse. Bien curieux de découvrir quel genre de cadeaux ils pouvaient bien s'offrir, le japonais les observa simplement de loin. Il fut alors parcourut d'un frisson au moment où Ai lui glissa ses quelques mots à l'oreille. Une nouvelle quelque peu coquine qui avait de quoi raviver son imagination débordante ! Son petit ange en lingerie de Noël… Pourquoi n'y avait-il pas lui-même pensé ? Quoique c'était d'autant plus intéressant que l'idée ait germé de sa tête plutôt que de la sienne. Une preuve irréfutable que sa copine pouvait être très perverse sous ses airs de filles gentilles et innocentes. Cependant, le sourire d'Amori se tordit en une mimique disgracieuse dès l'instant où elle lui avoua avoir ses règles ! Perverse et sadique en prime. Il aborda une moue en coin, presque amusé par la situation. « Dame nature devrait avoir honte de nous priver d'une nuit d'amour et de folie. Heureusement que je t'aime suffisamment pour attendre la semaine prochaine ! » Il lui déposa un doux baiser sur ses lèvres, réellement amusé par la situation. C'était la faute à pas de chance que de tomber sur cette fatidique semaine au moment de leur retrouvaille ! Enfin, il aurait été profondément déçu s'il avait effectivement anticipé une soirée torride avec la demoiselle. Ce qui n'était pas le cas, car n'ayant pas la moindre idée d'où il coucherait ce soir-là ! Il avait envie de rester auprès de Ai, c'était certain. Mais est-ce que ses parents lui autoriserait ? Il avait aussi pensé l'inviter chez lui, plutôt que de rentrer tout seul… Comme ils étaient censé passer le repas du midi chez ses darons, autant qu'ils couchent sur place. Enfin, la question restait à soulever ! Il eut un sourire bête lorsqu'elle évoqua supposément de passer la nuit ensemble. « Sur le ventre… et partout ailleurs. Tu sais bien que mes mains sont baladeuses… » lui susurra t-il d'un regard perçant. Il se retenait de rire pour paraître un minimum convaincant dans son rôle de pervers, mais il ne l'était pas tant que ça. Baladeuses, oui. Mais pas au point, quant elle avait ses règles. Disons qu'il adorait lui caresser les hanches lorsqu'elle était dos à lui, ainsi que le long de ses cuisses. Il ne s'agissait en rien à des préliminaires, juste de simples caresses affectueuses. Il la respectait trop pour la voir comme un vulgaire morceau de viande. «  T'aimerais que je reste ce soir ? J'avais l'idée de te kidnapper après minuit… » Les deux cas lui allait tant qu'il pouvait rester auprès d'elle.

C'est alors que Jin leur tendit à chacun leurs paquets sous l'ordre de la plus âgée. Ouvrant le bal des cadeaux, Amori attendit que Ai déballe le sien avant d'en faire de même, par simple curiosité. Il ne put s'empêcher de sourire à nouveau, s'imaginant la demoiselle dans ce pyjama précis d'ici quelques heures… Après tout, la tenue sexy allait attendre ! Il fut légèrement surpris lorsqu'elle lui demanda son autorisation pour le porter au dortoir. «  Uniquement si je suis là. Même si Canaan est l'un de mes meilleurs potes, ça reste un mec… et l'autre, je supporterai pas qu'il te matte ! » L'autre avait un nom mais ne le portant pas dans son coeur, il ne souhaitait tout simplement pas le retenir. Enfin, sans penser à toutes ces mauvaises choses, il déballa son paquet et comprit bien assez vite de quoi il en découlait. Touché par ce cadeau unique, Amori feuilleta les premières pages de l'album avec un sourire émerveillé. Un album qui relatait une année toute entière passée aux côtés de la fille qu'il aimait. Des moments plus anciens comme plus récents de leur quotidien depuis qu'ils étaient en couple. Ils en avaient parcouru du chemin depuis leur début, mine de rien... « Ton cadeau est génial Jin. Merci beaucoup ! » Se dépêchant de lui tendre la fameuse enveloppe, Amori entoura les épaules de sa petite-amie, au moment où le cadet découvrit de quoi il s'agissait. Il avait envie de lui sortir une connerie, mais à la place il se contenta de serrer la nipponne dans ses bras, la tenant chaleureusement contre lui. « Ne remets plus jamais ce parfum. J'ai envie de te mordre le cou. » lui fit-il savoir alors qu'il croqua malicieusement l'endroit cité sans évidemment lui faire mal.


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Ce message a été posté Mer 30 Déc - 1:41
Amour et folie... D’accord, l’amour était là, toujours et puis la folie, ils étaient créatifs. Mais ce n’est pas tout les soirs la fête à vrai dire. En fait, tout était une question de synchronisation. Lorsqu’il était tout frais pour des câlins, elle avait ses règles ou bien juste envie de dormir, parce que c’était toujours quand il était là qu’elle en profitait pour se lever à des heures normales et non à trois heures du matin. Mais à l’inverse, elle pouvait être d’humeur coquine quand il était vachement crevé après ses entrainements. Au moins, ça réduisait ses chances de tomber enceinte par accident, même si se serait marrant juste pour voir la tête de ses parents, et celle d’Amori par la même occasion. De son côté, son premier réflexe serait de se dire qu’au moins comme ça, elle était sûre de son avenir proche. « C’est pas grave, tu l’auras ta nuit d’amour et de folie, faudra juste trouver un endroit sympa et put je te case quelque part dans mon agenda. » Parce que bon, ceux qui étaient dans leur dortoir n’avaient peut-être pas toujours envie d’être au courant de leur petites affaires. Elle mît un peu de temps, mais elle repensa à sa phrase en se disant que ça faisait un peu fille facile dit comme ça mais c’était plutôt dans le sens où elle allait supprimer toutes choses qu’elle avait prévu pour passer leur soirée ensemble. Finalement, elle se demandait lequel était le plus pervers des deux. Elle ne se qualifiait pas tellement comme tel, elle dirait plutôt tentatrice même elle savait qu’il arrivait bien à retourner ses petits jeux contre elle-même, ce qui ne la dérangeait pas tant que ça. Mais en réalité, elle n’avait pas d’arrières pensées, elle aimait juste ses caresses qui l’apaisaient. Néanmoins elle savait que ça restait toujours propre en cette période qui était plus câline qu’autre chose, parce que c’était toujours là qu’elle était un pot de colle émotif et dégoulinant d’amour tout en gardant un sale caractère. En gros, il n’avait pas intérêt de parler d’une autre fille sinon elle faisait la gueule. En dehors de cette période, elle s’en foutait, elle avait juste peur que là du coup, il aille coucher à droite et à gauche parce qu’il ne pouvait pas avec elle. C’était con mais c’était Ai. « Mais là tes mains resteront sagement parce qu’en plus je suis crevée et si elles se baladent trop, je penserais trop à ce qu’on rate. »

« Je vais être claquée et je sais que plus le temps va passer, plus je vais être ronchon avec le manque de sommeil, je ne veux pas que tes parents me voient comme ça. À moins que tu me portes sur ton dos jusqu’à chez toi pendant que je dors. » Une idée qu’elle trouvait plutôt intéressante. Elle avait cette fois-ci dormi qu’une heure et ça faisait donc beaucoup plus de vingt-quatre heures qu’elle était éveillée, autant dire qu’au bout d’un moment elle pouvait plus mettre de l’eau dans son vin être mignonne. C’était certainement l’une des raisons pour lesquelles elle avait été aussi froide avec lui lors de leur dispute. Ai fit glisser sur la table le cadeau pour son frère, qui l’ouvrit en même temps qu’eux ouvrirent les leurs. Le jeune femme était impatiente de porter son beau pyjama. Les restrictions d’Amori la firent rire, surtout à l’évocation de Momiji qu’il n’aimait visiblement pas. Pour sa part, elle l’aime bien malgré toutes les fois où il a pu la pousser dans les escaliers, mais elle avait su se venger de ce genre de choses en beurrant régulièrement l’entrée de sa chambre ou d’autres choses comme ça. « Même si Canaan n’est pas mal, t’inquiète pas et puis l’autre comme tu dis, ça peut être un moyen de le déstabiliser maintenant que j’y pense. Ah, d’ailleurs, si t’as des sous-vêtements inconnus dans tes placards ça doit être les siens, fallait que je trouve rapidement un endroit pour les planquer. » Elle aimait bien être la seule fille du dortoir en fait, elle avait son petit monde à elle.

Ai observa la réaction d’Amori en ouvrant son cadeau et regarda en même temps que lui les photos. Et sa première réaction fut : La vache, la gueule que j’avais. Elle se demandait presque comment il avait pu l’aimer avec une pareille tête, heureusement qu’elle s’arrangeait avec le temps. N’empêche que ça faisait déjà un an. 12 mois. 365 jours. Et ils s’aimaient toujours autant. C’était tellement beau. En revanche, quand elle vit la joie sur le visage de son petit frère, elle grimaça. Ouais elle avait aidé Amori à choisir le groupe, mais au fond d’elle ça la faisait chier que son petit bébé pense déjà autant aux filles. Fallait voir les posters de sa chambre. Et puis AKB48. Franchement, autant de nanas c’était pas possible. Elle n’arrive pas à les comprendre tout les deux avec leurs fantasmes. Elles ont rien de plus qu’elle... Bon d’accord, beaucoup mais la plupart ne devait même pas savoir chanter. En fait, c’était sa jalousie qui parlait parce que par rapport à Amori, seulement les filles connues et Soo Jung pouvaient la rendre jalouse et son frère, elle le couvait juste trop. Il remercia une dizaine de fois Amori, pendant que sa sœur, les bras croisée et la tête sur le côté se demandait si c’était toujours une bonne idée. Mais son attention revenue vite à son chéri qui lui mordit délicatement le cou, la faisant sourire. « Aah... Ne fais pas ça, ça me donne envie de faire des bêtises avec toi et on peut pas... En plus, on est en présence d’un enfant.. » Enfant qui afficha une mine renfrogné en entendant ça et qui termina de déballer le cadeau de sa sœur pour en sortir une steam machine, soit la dernière console sortie dans le genre Xbox. « Mais comment tu as pu l’avoir ? » La console était sortie il n’y a même pas un mois elle a failli vendre un organe pour l’avoir, une chance qu’elle était intelligente. « Je suis devenue copine avec le fils du patron de la compagnie et apparemment c’est un pote à papa alors... » Alors elle avait juste eu à faire les yeux doux. Puis elle glissa une autre boîte dans la direction d’Amori, se dégageant un peu de lui, pendant que son frère était parti installer sa console dans sa chambre. Ses parents, elle ne savait pas ce qu’ils foutaient. « Et ça c’est pour toi mon amour. » Et là elle y avait mis tout son coeur. Au début elle pensait qu’elle allait devoir le faire au sens propre, mais quand on aime, on ne compte pas ? « Fermes les yeux en fait. » lui ordonna-t-elle plus froidement. Elle attendit qu’il s’exécute pour déballer son cadeau à sa place et en sortir ceci. Délicatement, elle lui prit le poignet pour lui attacher et avant de lui donner le signal pour ouvrir les yeux, elle alla poser ses fesses sur lui, l’entourant de ses bras et posant la tête sur son épaule, mais de manière à voir dans son dos. Elle se gardait sa surprise de sa réaction, parce qu’elle se jugeait peu personnelle dans les cadeaux qu’elle offrait. « Tu peux ouvrir les yeux... »

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Ce message a été posté Ven 1 Jan - 14:19

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« N'importe quel endroit peut être sympa, tant qu'on se fait pas chopper ! » C'était pas faute de l'espérer, car l'un de ses plus grands fantasmes que de le faire dans des lieux atypiques. Rien ne valait un bon lit douillet, mais les lieux publics restaient un mythe des plus excitants qu'ils se devaient un jour d'expérimenter. Le plus dur était le timing et surtout l'occasion, puisqu'ils ne se voyaient que rarement à cause de la carrière du japonais. Et plus ça allait, plus on le reconnaissait dans la rue ! Alors niveau discrétion, c'était décidément pas gagné ! Il ne put s'empêcher de sourire comme un idiot, bien amusé par la fatalité de ce qu'elle pouvait rater s'il abusait un peu trop avec ses caresses. « Tu n'auras qu'à t'en prendre à toi-même… » lui murmura t-il dans une intonation sadique. Il n'allait pas se priver de la toucher parce qu'elle avait ses règles. Bien sûr, il n'irait pas l'effleurer là où il ne fallait pas, mais il connaissait pertinemment ses zones les plus sensibles et il adorait la voir frissonner sous ses doigts. C'était du pur sadisme, mais elle l'était également envers lui lors de ces moments inappropriés, donc la frustration serait largement partagé ! Au moins, il était fixé quant a son interrogation de la ramener chez lui. C'était vrai qu'elle avait une mine épuisée, et cela n'avait rien à voir avec son maquillage qui avait coulé un peu plus tôt !! Amori avait conscience qu'elle n'avait pas arrêté de la journée. Du moins, encore plus que d'habitude, puisqu'elle s'était manifestement chargée de dresser la table et de préparer à manger. Un travail de monstre. En y pensant bien, le  japonais déposa un doux baiser sur le coin de sa tête, comme si cela allait lui donner un gain d'énergie. Il eut un sourire lorsqu'elle évoqua l'idée de la porter sur son dos. « T'es pas un peu trop lourde pour que je te porte mon bébé ? » Simple taquinerie. Il allait se manger une baffe !! Ne jamais critiquer le poids d'une femme… Ouais bon, s'il ne lui faisait pas ce genre de réflexion, ce n'était pas drôle ! Et puis elle savait très bien qu'il l'a trouvait parfaite. Il n'aurait jamais supporté avoir une copine hyper mince et plate, comme se plaisaient à l'être les mannequins des podiums. S'il aimait tant la toucher quant ils partageaient le même lit, ce n'était pas par hasard !

« De le déstabiliser de quoi ? Et ouais j'ai vu ça la dernière fois que j'ai failli enfiler l'un de ses moules-bites ! Tu ferais mieux de les jeter dans une poubelle, quitte à trouver une planque ! » Il ne s'était pas fait prier pour prendre son air cynique. Il ne l'aimait pas, un point c'est tout. Il avait du mal à comprendre cette relation qui les liait, surtout qu'il ne se gênait guère pour faire d'elle son souffre douleur… et Ai rappliquait dans son jeu, comme si elle aimait ça ! C'était étrange… et très dérangeant. Il tâchait de ne pas trop y penser quant il n'était pas là, relativisant le fait qu'elle était grande et qu'elle pouvait se débrouiller. Mais le jour où il irait trop loin, c'est un poing qu'il se prendrait dans la figure ! Ce petit jeu les amusaient peut-être, mais Amori ne voudrait pas se retrouver avec une copine tétraplégique la fois où il l'aurait bousculé de trop, du haut des marches d'escaliers ! « Il va falloir que tu m'expliques ce que tu lui trouves à ce gars ? Si t'aimes avoir mal, je peux te trouver de vilains accessoires pour qu'on s'amuse tous les deux… si tu vois ce que je veux dire. » Il avait fini sur une note un peu plus légère, pour ne pas se montrer trop envahissant peut-être. Bien entendu, il avait soufflé ces quelques mots pour ne pas que le plus jeune entende. Puisqu'il était le bébé à sa grande-sœur, il ne faudrait pas qu'il s'imagine de terribles choses le bichon ! Il n'empêche qu'il lui avait offert un cadeau en béton armé ! Les photos de sa chérie ne manquait pas à l'appel sur son téléphone… Il adorait notamment la prendre en photo lorsqu'elle dormait ou de façon frauduleuse, lorsqu'elle s'y attendait pas, mais des photos d'eux deux sur un seul et même album, c'était juste génial ! C'était le genre de souvenir qu'ils pourraient re-découvrir, genre après dix ou vingt-années passées ensemble. Des moments à jamais gravées en eux et qui marquaient le début de leur folle histoire. Oui, ce genre de clichés le rendait sentimental. Heureusement qu'ils étaient vite passés à autre chose, sinon il en aurait eu la larme à l’œil ! Bien content de voir la bouille enchantée du plus petit, Amori se contenta de croire qu'ils avaient bien gérer ! C'était normal qu'il pense aux filles. Bon, il y avait précoce et précoce, hein. Mais c'était mieux que d'aduler les totally spices et les pokémon. Enfin, c'était son avis !

Rien n'était en mesure de gâcher sa joie alors qu'il serrait sa petite-amie dans ses bras et qu'il la croquait à pleine dents. Il aurait été un vampire, il n'aurait guère attendu de la transformer pour l'avoir à jamais à ses côtés. Un nouveau rire lui échappa suite à la protestation de cette dernière, qui amusa un peu moins le concerné. La pauvre ne s'en remettrait jamais le jour où le petit bébé Hamasaki ramènera une fille dans leur demeure… Il ne serait pas là pour le voir, et c'était bien dommage, parce que à l'imaginer, c'était plutôt très drôle ! Mais il ne fit la tête très longtemps grâce au cadeau que le lui offert sa frangine. Une belle console de jeux qui avait l'audace de plaire à tous les hommes, même aux moins jeunes ! Amori fronça les sourcils en l'écoutant parler, surpris de la savoir en relation avec des personnes influentes. Enfin, ça n'avait rien de si étonnant dans le fond, mais il avait tellement la manie de la voir comme une fille « normale » que ça l'étonnait toujours de la savoir parmi l'une des familles les plus huppés de la capitale. Enfin, en ce qui le concernait, sa propre famille faisait davantage figure d'ovni !! Et quand la belle se tourna pour lui offrir son cadeau, un étrange frisson le transperça lorsqu'elle lui demanda de fermer les yeux. Merde, c'était la phrase qu'il avait en tête de lui dire pour quand ça serait son tour ! Elle n'avait pas pensé à la même chose quand même… ? Obéissant sans broncher, Amori sentit quelque chose de froid glisser autour de son poignet, et il fit un effort surhumain pour ne pas regarder. Il ressentait toute l'anxiété de la demoiselle qui prenait appuie contre lui. Il se disait que ça allait être pareil pour lui… car pas certain que cela lui plaise alors qu'on disait toujours que c'était le geste qui compte. Oui, mais quant on y mettait le coeur, ça plaisir toujours forcément, et il ne doutait pas de ça. Ayant son feu vert, Amori ouvrit d'abord un œil, puis le second. Il esquissa un léger sourire à la voir s'accrocher à son dos et baissa prudemment le regard en direction de son poignet. Pendant une fraction de secondes et plus encore, il bugua littéralement. Pas parce que c'était nul, mais parce qu'elle lui avait offert une montre connecté ! Un appel watch bordel de merde ! Mais elle était complètement folle cette nana… Il hésitait entre pleurer ou exploser de joie ! Enfin les deux n'étaient même plus envisageables maintenant que les darons revenaient dans la place ! Il la serra alors davantage dans ses bras, déposant une multitudes de baiser dans son cou alors qu'il en profitait pour lui murmurer à l'oreille. « C'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais offert. Merci mon cœur. C'est toi la meilleure. » Et il la serra un peu plus contre lui comme pour étouffer son cri de joie pour ne pas que ses parents ne le trouve trop matérialiste ou quoi que ce soit. Même ses propres darons ne lui offrait jamais ce genre de chose. Amori avait pris l'habitude de se les offrir lui-même ou par l'intermédiaire de son agence qui le sponsorisait. Forcément à ses yeux, c'était un énorme cadeau. Un très beau. « Tu m'en voudras pas… ton cadeau, je te l'offrirai un peu plus tard… J'aimerai qu'on soit rien que tous les deux. » lui murmura t-il dans une intonation suave. C'était peut-être encore une requête égoïste mais… il y tenait. Se détachant à regret d'elle,le japonais fit l'effort d'aller brandir en premier son cadeau qui avait été partiellement amoché dans un angle du paquet. Fichu papier cadeau qui ne supportait pas les chutes de bitume ! Il eut un sourire un peu de travers alors qu'il le constatait et qu'il le retournait dans l'autre sens pour ne pas qu'ils voient ça… en vains. Il s'inclina poliment devant eux comme se voulait la coutume de leur cher pays. « Ne faites pas attention à l'emballage… La fille qui me la fait, débutait… Je voulais pas la faire recommencer. » On le connaissait meilleur baratineur, même s'il y avait une possibilité infime qu'il ait tout aperçu du haut de leur immeuble. La poisse.


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Ce message a été posté Ven 1 Jan - 18:33
Les mains d’ailleurs allèrent rencontrer le ventre d’Amori pour le pincer. « Et ça c’est pas du gras en trop ? Ton agence surveille tes prises de poids ou il faut que ta copine s’en charge ? Trop lourde… Non mais de quoi je me mêle ? Même s’il ne s’agissait que d’une plaisanterie, elle le prenait un peu trop à cœur parce que d’abord elle avait peur de moins lui plaire au fil du temps et aussi parce qu’à la vitesse où elle prenait du poids, elle craignait d’avoir un peu prit ces derniers temps. Elle ne mangeait toujours pas plus pourtant, enfin un peu quand même puisqu’elle était chez ses parents et qu’ils n’avaient aucune idée de ses tendances à ne pas manger. Du coup elle mangeait beaucoup au petit-déjeuné parce qu’elle aimait quand même trop manger pour pouvoir se retenir. « J’ai juste mangé beaucoup hier matin, euh… de tout et rien mais j’ai pas trop le temps de faire du sport alors que toi avec tes entraînements tu devrais être vachement musclé ! Mais bon, je te pardonnes parce que t’es confortable pour dormir et puis moi je suis un peu plate donc on est quitte. » Et puis elle le trouvait tout beau comme ça, il lui suffisait largement. Enfin il fallait bien se défendre un peu quand même.

« Bah le déstabilisé de je ne sais pas quoi… C’était surtout qu’elle n’avait pas envie de se lancer dans ce sujet avec lui parce qu’elle savait qu’il ne l’aimait pas et que peu importe les raisons qui la motiveraient, il ne voudra pas que sa copine soit presque en sous-vêtements devant lui. Mais c’était toujours marrant, en parlant de sous-vêtements, d’échanger ceux de tout le monde dans le dortoir en sachant très bien que cela venait que d’elle parce qu’elle était la seule fille. C’était difficile de définir sa relation avec Momiji bien que quand ils étaient petits, elle traînait souvent avec lui et heureusement qu’il était là fut un temps parce que sinon elle serait restée l’éternelle timide en classe parce qu’elle avait peur de donner les réponses au risque de se faire traiter d’intello. Maintenant elle ne comprend pas pourquoi il est devenu aussi pénible avec elle. Mais au lieu de briser leur amitié et par purs réflexes, elle se venge toujours de tout ce qu’il peut lui faire et elle finit par bien s’amuser, mais elle a bien vu qu’Amori ne le voit pas pareil. « Ce que je lui trouve ? Bah il est pas mal quand même. On dit que les mauvais garçons sont plus attirants… » Elle eut un petit sourire en coin, ne pouvant s’en empêcher alors qu’elle se voulait sérieuse. Franchement, elle l’avait connu trop jeune pour pouvoir lui trouver quelque chose, elle se souvenir trop de lui quand il avait une bonnes vingtaines de centimètres en moins. Et puis c’était trop marrant de jouer de la jalousie de son chéri alors que lui il pouvait lui parler d’une quelconque fille – en dehors de celles qui étaient connues et Soo Jung – elle restait impassible. Enfin c’était une reine dans cet art là même si intérieurement elle rageait comme ce n’était pas permis. « On se connaît depuis qu’on est petit. Il était gentil à l’époque, il me défendait quand on m’embêtait. J’ai compris qu’il le fait encore un peu maintenant, je crois que c’est surtout qu’il veut être le seul à pouvoir m’embêter. C’est clair qu’il a changé et il est un peu lourd parfois mais j’aime bien me défouler sur lui aussi. Alors ne t’inquiète pas. Et puis je suis ceinture verte de judo hein, c’est pas parce que j’aime pas la violence que s’il va trop loin je ne le mettrais pas à terre. Ou peut-être plus utiliser l’aïkido, c’est moins douloureux… » Elle aimait bien les arts martiaux mais n’en parlait pas tellement parce qu’elle avait peur qu’on la prenne pour une brute même si son ambition première était la frime, puis la passion. « Et oui je vois ce que tu veux dire mais non, tout ce que tu veux mais pas ce genre de truc, ça ne m’inspire pas du tout. » Non mais.

Elle avait peur de l’effet qu’allait provoquer son cadeau. Elle s’y était prise un mois à l’avance comme pour tout le monde et lui avait cherché quelque chose qui puisse à la fois rappeler que cela vienne d’elle – il n’y avait que Ai pour aimer à ce point ce qui était à la pointe de la technologie et avoir toujours les derniers modèles sorties – et quelque chose qui lui ferait plaisir, évidemment. Elle avait supposé que c’était un bon cadeau tout en craignant qu’il puisse trouver ce genre de montre trop imposante et qui ne se marie pas forcément avec toutes les tenues. Ai s’accrochait à lui alors qu’elle lui avait autorisé à ouvrir les yeux, essayant de percevoir sa réaction tout en ne puissant pas la voir directement dans le cas où n’aimerait pas. Elle comprit à ses baisers dans son cou qu’elle avait vu juste. Elle était tellement rassurée ! Il ne pouvait pas savoir à quel point elle était heureuse. Prenant un air surpris, elle le regarda. « Ce n’est pas moi ton plus cadeau du monde entier ? » Après tout, dans une mois elle sera toujours à la mode, contrairement à la montre. Elle feint de se montrer triste quand il lui annonça que son cadeau il lui donnerait quand ils seront seuls, ce qui attisa vivement sa curiosité légendaire. « Oh, toi, tu m’as fait un cadeau coquin et tu ne veux pas que mes parents le voient, c’est ça ? » Même si elle supposait qu’il était plis sérieux que ça. Ses parents arrivèrent d’ailleurs avec une grosse boîte et se fut l’heure de l’échange des cadeaux avec eux alors que son petit frère n’était toujours pas de retour. Elle était sûre qu’il allait bientôt l’appeler pour avoir son aide, parce que c’était une pro pour ce qui était des machines.

Elle se retenu de rire lorsqu’il fit croire à ses parents que le cadeau avait mal été emballé par une novice. Ses parents n’étaient pas dupes, surtout en voyant sa tête mais sans rien dire, sa mère prit le paquet et le déballa avec soin, découvrant sous le regard surpris sur chef de maison le cadeau. Elle regarda la boîte un peu abîmée et eu un sourire. Parce qu’elle savait que cela coûtait cher. Son père restait silencieux et impassible mais Ai devina qu’il était tout aussi surpris et cela agréablement. Même s’il tirait la gueule. Bah, fallait bien qu’elle tienne son impassibilité de quelqu’un. « Merci mais vraiment, il ne fallait pas faire un aussi beau cadeau. Il a dû vous coûter vraiment cher. » Ai était du même avis. En échange, son père donna à Amori, sous l’ordre sa femme qui tenait à ce que se soit lui qui le fasse, une clé. Une clé qu’Ai connaissant bien, et contrairement à l’ordinaire, la voir la rendait heureuse, l’empêchait de se tenir en place. « Ceci est la clé de notre maison à Okaïdo. Nous vous la prêtons à tout les deux pour un week-end. Mais seulement un week-end ! » Ai n’en revenait pas. Cette maison, elle avait pu la détester étant jeune parce que ça la gavait d’y aller en famille mais, son propre père leur proposait deux jours en amoureux, c’était incroyable. Même Jin qui arrivait à ce moment précis lâcha un gracieux « Oh putain » sachant que cette maison était tout droit sorti de l’imagination de leur père qui avait mené les travaux de construction lui-même et qu’il y tenait plus qu’à sa femme. Ai sautillant sur sa chaise et était tellement enthousiaste qu’elle en oubliait son paquet de cadeau un peu bruyant.

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Ce message a été posté Ven 1 Jan - 21:01

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« Du gras ? Ou tu vois du gras toi ! » dit-il en tombant bêtement dans le panneau. Il bomba le torse et souleva légèrement son pull pour la laisser entrevoir ses pectoraux qui prenaient peu à peu formes à force de travail et de persévérance. Il était loin d'égaler les 2pm mais sa musculature était suffisamment soulignée pour qu'on la voit. Le roi des tablettes de chocolat, c'était Canaan ! Il n'y avait pas à dire… Il l'enviait tout autant qu'il se disputait la dite place de lead rapper. Disons qu'entre la salle de sport et sa copine, il préférait passer tout son temps libre avec sa copine ! Ses séances d’entraînements allaient suffirent à maintenir son corps fraîchement battis. Il mettrait plus de temps que ce dernier, mais il y parviendrait lui aussi. Du moment que Ai ne lui faisait pas la réflexion, il ne voyait pas l'intérêt à ressembler à Schwarzenegger ! Si cela arrivait, il allait devoir se mettre sérieusement à soulever des poids et à manger énormément de protéines et de boissons énergisantes… Il n'était pas franchement prêt à ça. « T'es surtout plate à un endroit… » lui fit-il souligner avec un sourire en coin. Il ne le pensait pas. Ai avait une poitrine parfaite. Il n'était pas de ceux qui adulaient les nichons énormes et très souvent siliconés !! Bon, il ne se serait pas plains d'un petit bonnet en plus, mais il l'aimait telle qu'elle était, un point c'est tout. Il l'écouta alors parler quant elle s’essaya à lui expliquer pour Momiji, ainsi que la nature de leur relation. Son visage se renfrogna alors sans qu'il le veuille. On le découvrait aussi rarement sérieux, mais il y avait des sujets sensibles comme celui-ci où il ne plaisantait pas. Saisissant alors le fait qu'ils s'étaient connus bien plus jeunes et qu'il avait été son ange-gardien, Amori esquissa une petite moue boudeuse. « Il a de la chance de t'avoir connu à cette époque… J'aurai aimé en faire autant. » Un peu plus et il était jaloux ! Sacré Amori. Le japonais passa assez rapidement l'éponge, bien conscient des facultés qu'avait cette dernière pour se défendre, car ayant souvent été mis à terre pour l'avoir poussé volontairement à bout… Ca faisait mal à chaque fois qu'il se mangeait le sol, mais il en riait aussi bêtement une fois la bêtise commise ! Le simple fait d'y penser ramenait un sourire sur son visage. Il y avait pas à dire, cette nana le rendait heureux à chaque circonstances ! «  Fais-moi plaisir. Pète-lui les dents un jour, mon amour… » Peut-être qu'en lui faisant les yeux doux, la requête fonctionnerait ? Il s'esclaffa alors de rire à la tête qu'elle tira quant à sa proposition d’accessoires saxo-masochiste ! La trouvant trop mignonne, Amori ne put s'empêcher de lui ébouriffer un peu la crinière. «  Je suis tombé sur la seule fille qui n'a pas lu Cinquance Nuances de Grey ! J'ai bien fais de ne pas t'offrir la saga. » Il n'avait jamais pigé cette mode qu'avait les nanas au sujet des livres érotiques. Il n'y a pas si longtemps, c'était les histoires d'amour entre humaines et vampires qui faisaient un carton ! Amori n'y comprenait plus rien, même si pour ça, il fallait peut-être qu'il lise pour saisir le phénomène. Mais non, il était de ceux qui détestaient la lecture. Trop barbant dans le genre. Il avait toujours été plus matheux dans la tête que philosophe !

Il avait étouffé un nouveau rire à propos d'un cadeau coquin. Non, elle était vraiment loin de la réalité… Mais c'était marrant de laisser le doute planer, et tout compte fait, il se contenta de la regarder avec un petit air espiègle. Il aimait la faire tourner en bourrique. Il adorait vraiment ça ! La récréation sonna malheureusement à sa fin lorsque les darons de la jeune fille firent leur apparition. Ils en avaient mis du temps ! Sauf qu'il n'allait pas s'en plaindre… et puis, il n'était pas franchement fier de l'état de son cadeau. Le plus chiant était l’impassibilité constante du père Hamasaki qui ne lui laissait jamais d'indice sur son état d'âme. Content, pas content, l'expression ne changeait jamais. C'était à croire qu'il tirait aussi la tronche quant il couchait avec sa bonne femme… Enfin ça, il ne préféra pas le penser. Vraiment pas. Une fois de plus, ce fut la mère de Ai qui prit les devants, déballant avec précaution le paquet cadeau. C'était faire du chichi quant d'autres les déchiraient carrément comme de gros sauvages !! Genre lui. C'était quand même plus fun… Mais il prenait note de ne pas le faire devant eux. Mauvaise idée. Un sourire soulagé étira la commissure de ses lèvres lorsque son enceinte bluetooth parut leur plaire aux mots « beau cadeau ». « Mais non, ça me fait plaisir. J'espère qu'il vous sera utile ! Ca donne un son d'enfer! » Encore la réflexion qui faisait mouche. A la longue, on ne les comptait plus. Pendant un instant, Amori se demanda ce qu'était cette clé qui fit émettre un juron au plus jeune. Une interrogation qui ne resta pas bien longtemps en suspend puisqu'il s'agissait des clés de leur maison secondaire ! Carrément abasourdi, le japonais en oublia de refermer sa bouche, pensant bien au fait qu'ils leur autorisait très clairement à fricoter pendant tout un week-end entier en tout âme et bonne conscience. Enfin, il accepta leur présent d'une inclinaison plus vive qu'à son accoutume et se retourna vers Ai qui semblait sur un petit nuage. Si c'était pas une belle progression ça ! « Merci beaucoup Monsieur et Madame Hamasaki. C'est vraiment cool de votre part ! » A condition qu'elle n'ait pas ses règles une fois encore… Mais ça, il préféra le garder pour lui.

Le restant de la soirée s'achemina dans une ambiance relativement bonne si on excluait les silences du daron et les sourires exagérés de la daronne. Amori n'avait pas manqué de complimenter la nourriture qu'avait confectionné son amoureuse. Un petit clin d’œil quant à ses origines. Cela faisait une éternité qu'il n'avait plus mangé ce genre de plat ; sa mère n'ayant jamais été une grande cuisinière. Quant il était plus jeune, il avait eu le droit à une gouvernante qui leur confectionné de délicieux plats. C'était un peu comme retourner en enfance, même si la cuisine de Ai n'était en rien comparable. C'était tout de même très bon, et il était heureux comme un pape parce que tout se passait bien. L'aidant à débarrasser vers la fin du repas, Jin réclama la présence du nippon dans sa chambre pendant que les deux femmes de la maison dressaient les assiettes et les couverts pour le dessert. Amori inspectait régulièrement le cadran de sa nouvelle montre pour ne pas manquer les douze coups de minuit. Il s'était alors fait traîner par le plus jeune qui avait voulu lui montrer sa console en marche. Très content de son cadeau, il mit en route l'un de ses nouveaux jeux et se posta aux côtés d'Amori, sur le bord du lit, comme pour lui faire partager ce moment privilégié qu'il n'avait cessé d'y penser au cours du repas. « Dis, tu comptes dormir là ce soir? A sa question, il poussa un léger rire parce que c'était un peu venu comme un cheveu sur la soupe. Mais il y pensait oui… Encore fallait-il qu'on lui donne l'accord. «  T'aimerais qu'on dorme ensemble, c'est ça? plaisanta t-il en lui donnant un petit coup de coude. Ce dernier poussa un petit râle, pas certain d'apprécier la proposition. S'il n'y avait pas de chambre d'ami, cela ne l'ennuyait pas de dormir sur le plancher. Du moment qu'il pouvait rejoindre sa copine en douce… D'ailleurs, il ne rêvait que de ça !


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Ce message a été posté Ven 1 Jan - 22:30
« Non mais c’est pas grave, je t’aime comme tu es, tu sais. » Elle évita volontairement de lui dire où elle voyait du gras, comme pour lui dire de laisser tomber, sans se rendre compte qu’il la croyait vraiment. Elle n’allait pas se plaindre de sa carrure, elle le trouvait vraiment beau et elle n’avait rien à redire sur son physique, pourtant elle qui était très difficile sur le physique des gens. Elle ne jugeait personne ouvertement, une personne laide pouvait devenir son ami mais intérieurement, ce qu’elle pouvait en faire des relooking express. De toute façon, elle lui disait quand une chose ne lui plaisait pas chez lui. C’était là où était tout le plaisir d’être une fille : elle pouvait lui autant qu’elle voulait quand elle le trouvait pas beau mais lui n’avait pas le droit d’en faire de même, parce que cela ne se faisait pas. Mais c’était rare et la plupart du temps il savait quand elle allait trouver qu’il s’habille comme un sac. Le regard de la jeune fille s’abaissa sur sa poitrine si peu opulente qu’elle pouvait toujours voir ses pieds. Enfin quand elle était debout. « Elle a quoi ma poitrine ? Tu seras bien content quand je serais vieille qu’elle ne soit pas toute tombante jusqu’à mes genoux. En plus j’ai pas mal au dos. Je peux dormir sur le ventre. Et ça tient dans tes mains, voilà. » Elle croisa les bras, tournant la tête vers le côté opposé au sien, l’air théâtralement vexé. Elle ressortait souvent ces raisons – sauf la dernière – quand on lui faisait remarquer sa petite poitrine. A la longue, c’était chiant, mais elle faisait avec.

Elle voulait bien comprendre le fait qu’il n’aime pas trop sa relation avec Momiji. De son côté, elle n’aimait pas celle qu’il entretenait avec Soo Jung. Ils avaient beau tout les deux dire qu’ils s’en fichaient de l’un et l’autre, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir une boule dans la gorge quand l’un prononçait le prénom de l’autre. Pourtant, une fois encore, il pouvait faire ce qu’il voulait avec les filles, elle ne disait rien parce qu’elle le connaissait trop bien pour savoir qu’il ne fera jamais rien et que pour que le contraire se produise, il faudrait vraiment que cela aille mal entre eux. Mais c’était parce qu’il s’agissait de Soo Jung et qu’elle enviait la moindre parcelle de sa vie et pour une fois qu’elle pensait avoir l’avantage sur elle, il fallait qu’elle fréquente aussi son petit ami. « Si nous nous étions connus durant l’enfance, nous ne serions peut-être pas sortis ensemble. » Gamine, elle s’intéressait un peu aux garçons mais comme jusqu’à présent, elle fut trop timide avec eux pour faire autre chose que les regarder de loin. Et puis s’il avait connu à cette époque, cela voudrait dire aussi l’adolescence et cela avait été une période de sa vie où elle s’était demandée si un jour elle allait être belle. « J’ai commandé un pistolet à billes pour la prochaine fois où il m’embêter et si il recommence à me pousser dans les escaliers, je lui mets la tête dans les toilettes. Ça te vas mon chéri ? »

Ai prit un air innocent. « Tu me crois si je te dis que ma grand-mère a le livre et que par curiosité j’ai lu quelques passages ? » Cette grand-mère était particulièrement ouverte sur ce genre de sujet, ce qui avait fait d’elle une seconde maman rien que pour ça. Heureusement qu’il n’avait rencontré que ses parents et dans le cas où il en verrait plus sur sa famille, il ne savait pas de quelle grand-mère il s’agissait. « Ne me fais rien de ce qu’il y a dedans. C’est pas romantique, c’est crade. J’ai lu ça avant qu’on soit ensemble, j’ai failli être traumatisée à vie sur ce sujet, ça donne pas envie, tu as juste envie de brûler le livre. » Bon, elle était vachement jeune à cette époque là mais rien qu’en y repensant, elle grimaçait et surtout de ne pas savoir au final quel serait son cadeau. En tout cas celui d’Amori allait leur permettre de profiter à deux et elle était surprise que de leur plein gré ses parents les laissent seuls dans une maison, en se doutant forcément de ce qu’il passerait. Parce que ce n’était pas leur genre de jouer à des jeunes de société, surtout avec leur deux sales caractères de mauvais joueurs. La jeune femme était très contente du progrès qu’avait fait son père même si elle supposait que l’idée ne venait pas directement de lui.

Le repas qui s’en suivit se passa plutôt tranquillement. Ai avait ouvert son dernier cadeau de la part de ses parents et il s’agissait d’un chaton. Son tout premier animal de compagnie à vrai dire. Avant de réaliser ce cadeau, elle avait intérieurement fait un calcul du temps qu’elle allait devoir lui consacré et de son agenda à réorganiser. Mais elle était contente et en attendant il resta sans prénom. Malgré son amour des animaux elle mit directement les choses au clair avec sa famille : il n’avait pas l’accès à la cuisine, aux salles de bain et aux chambres. Elle estimait qu’il restait un animal et devait avoir sa place. Alors avant de se mettre à table, elle lui avait barré tout ces accès. Son père était resté presque silencieux, de toute façon il était tout aussi pensif que sa fille mais elle au moins faisait la conversation et heureusement que sa mère et Jin étaient là. Elle avait été contente de voir la joie se lire sur le visage de son copain. C’était exprès ce chois de gastronomie et pas que pour ennuyer ses parents, elle testait un peu de tout. Si elle cherchait à atteindre le savoir suprême, il passait aussi dans les petits plats. A la fin, tout le monde s’était levé de table pour débarrasser – excepté le père – et mettre en ordre un peu tout. Ai profita aussi de l’instant où les garçons s’étaient éclipsés pour allée voir son père toujours assez à table et se mettre à genoux devant, comme lorsqu’elle avait une requête importante. Le principe de soumission quoi. Elle le supplia de toute ses forces avec tout les arguments possibles pour qu’Amori reste dormir à la maison ce soir. Elle appuya bien le fait qu’elle avait ses règles et qu’il ne pouvait rien se passer, ainsi le fait qu’il soit tard et qu’il pourrait avoir un accident en partant. Ironiquement, il lui comprendre que se serait dommage mais accepta au bout d’un moment. Dix minutes quoi.

La jeune fille alla rejoindre les garçons et découvrir en souriant ces deux-là qui jouaient avec le nouveau jeu de Jin. Elle se posta dans l’encadrement de la porte. « Jin… Je sais que tu n’as pas de succès auprès des filles, mais s’il te plaît, ne me pique pas mon copain… » Le plus jeune réagit au quart de tour, totalement habitué et se précipita sur elle qui se recula dans le couloir, pour éviter les coups de son petit frère qui était aussi férue qu’elle d’arts martiaux. Les parents ne faisaient plus attention au nombre de fois où ils se blessaient après s’être battus. C’était plus gentil qu’autre chose là, même si Jin était assez sanguin et finalement Ai le mit à terre et pour le calmer, elle s’assit sur lui. « Ah oui, au fait, à la base je voulais dire que le dessert était prêt. » Elle se leva, laissant son frère en faire de même pour rejoindre Amori. « Et toi mon chat, tu fais dodo à la maison ce soir, dans la chambre d’amis. » fit-elle avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

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Ce message a été posté Sam 2 Jan - 12:16

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Évidemment, la poitrine idéale d'une femme était celle qui tenait dans les mains d'un homme, c'était connu. Il ne souligna cependant pas la chose, préférant très largement la taquiner sur ce sujet parce que c'était le point sensible par excellence. A la place, il lui offrit un petit baiser sur la joue, comme si cela allait tout rattraper… Bah oui, puisqu'il ne le pensait pas ! Et puis c'était leur genre de se taquiner, sinon ce n'était pas marrant ! Il ne pouvait cependant pas contredire le fait qu'ils ne seraient certainement pas sortis ensemble s'ils s'étaient connus plus jeunes. Pas parce qu'il l'aurait trouvé laide. Pour ce point, il avait du mal à l'imaginer… Quoi que l'on pouvait dire, Ai restait la plus belle femme à ses yeux. Mais cela ne se serait jamais produit parce qu'à l'époque, il ne s'intéressait tout simplement pas aux filles ! Pas même au lycée, parce que son emploi du temps de jeune trainee lui occupait tout son temps, ainsi que ses potes. Il avait commencé par sérieusement y penser vers ses 18-19 ans, à un âge où tout homme normalement constitué était censé le faire. Or, étant puceau et restreint à ses obligations au sein de l'agence, l'optique de se trouver une fille diminuait au fur et à mesure que ses débuts approchaient ! Un espoir avait jailli le jour où on lui proposa la Royal Private School comme université de renom. Évidemment, il avait surtout vu là un bon moyen pour lui de retourner à la sociabilisation comme toute personne normale. Et ce fut de cette façon que son chemin croisa celui de Ai, cette petite merveille qui avait littéralement anéanti son cœur d'un sentiment dégoulinant et profond d'amour !! Des nanas, il en avait repéré quelques unes aux premiers jours de la rentrée, mais dès que ses yeux s'étaient posés sur Ai, plus aucune ne sembla avoir d'intérêt pour lui ! C'est ainsi que débuta son périlleux combat pour la conquérir, en amoureux transi et frustré qu'il était… parce qu'il n'avait pas la moindre expérience dans ce domaine !! Ce fut grâce à l'intermédiaire d'un ami qu'ils ont désormais en commun, que leur histoire d'amour a vu le jour. Enfin, pas immédiatement non plus puisqu'il avait d'abord fallu qu'il devienne son ami !! Mais cette période ne dura pas très longtemps, car leur attirance réciproque les avaient rapidement jetés dans les bras l'un de l'autre. Lorsqu'il y repensait, il se disait qu'il avait eu beaucoup de chance de tomber sur une fille comme elle. Une nana trop expérimentée l'aurait peut-être plaqué parce qu'elle l'aurait trouvé nul… Dans ce cas précis, les deux s'étaient trouvés et avaient appris de l'autre sans la moindre contrainte. C'était presque une aubaine pour lui de se vanter comme étant le seul à l'avoir touché. Il ne supportait d'ailleurs pas l'optique qu'un autre puisse le faire à sa place. Personne n'était jamais à l'abri d'une rupture… Mais Ai était sa première fois, son premier amour. La seule et unique. C'était inimaginable qu'ils puissent se séparer l'un de l'autre puisqu'ils avaient pour dire, presque tout partagés et découverts ensemble. Et ce n'était encore que le début.

« Ouais ça me va… » lui répondit-il d'un air ronchon. Mais non, il voulait vraiment qu'elle lui pète les dents ! C'était plus marrant… Mais bon. Il passa rapidement à autre chose, car intéressé de savoir pour quelle raison elle n'était pas adepte, comme toutes les autres filles, à ce phénomène planétaire ! Il eut un sourire pervers lorsqu'elle lui révéla avoir lu quelques passages chez sa grand-mère. Ah bah tiens, il fallait pas que leurs vieilles peaux se rencontrent sinon bonjour les dégâts que ça allait donner ! Il s'imaginait alors tout un tas de choses, si bien qu'une petite moue déçue prit effet sur ses lèvres. Quelque part ça l'arrangeait bien qu'elle trouve ça dégoûtant parce que ce n'était pas non plus son délire… Mais ne jamais dire jamais. Après tout, ça pouvait pimenter la vie d'un couple lorsqu'une certaine routine s'installait... « Dommage… Je t'aurai bien attaché à mon lit. » Il ne développa pas plus la chose, ne souhaitant pas entrer dans les détails. C'était gênant quelque part, bien qu'il le disait pour rire. Et puis ce n'était pas ce soir-là qu'il fallait imaginer ce genre de chose ! Dans le genre gore, le faire avec une fille qui avait ses règles ne semblaient pas déranger les hommes même s'il ne l'avait jamais proposé à Ai. Peut-être parce qu'il connaissait pertinemment la réponse et que ça l'emballait pas plus que ça, également. Il fallait être clairement en manque, mine de rien ! Ou voir la femme comme un simple objet. Méprisant.

Il avait donc suivi Jin après l'ouverture des derniers cadeaux. Le petit chaton qu'avait reçu Ai l'avait fait doucement sourire. Un clin d’œil à leur surnom ? Lui il était plus chien, mais ce n'était pas pour ça qu'il ne s'était pas tenté à le caresser. Disons qu'à chaque fois que cela arrivait, il avait le droit à son coup de griffe ou de morsure ! A croire que ces vilaines bêtes ne l'aimait pas… Bon, un bébé chat c'est pas très intelligent, tout comme pouvait l'être un garnement de trois piges. Mais voilà, il ne s'y attarda, préférant rejoindre le cadet, impatient de lui montrer son nouveau jeu. Le japonais regrettait un peu d'avoir laissés ces dames débarrasser toutes seules… mais il les avaient un peu aidé avant que Jin ne réclame sa présence. Il savait que sa chérie les rejoindraient d'ici peu de temps pour les rappeler à l'ordre. Un noël sans bûche de noël, c'était impardonnable ! Bien que, un simple gâteau au chocolat faisait aussi son bonheur… Autant aller jusqu'au bout des traditions même si ça devait profondément emmerder les darons ! Ils avaient fait l'effort de leur accorder leur maison secondaire, c'était déjà pas mal ! Postée dans l'encadrement de la porte, Amori lui décrocha un sourire à l'entente de ses mots et il ne put s'empêcher de rire lorsque le frère et la sœur se mirent à se disputer ! C'était comme regarder du catch à la télé mais en mode comique. Il ne lui manquait que les pop-corn et il était à fond dedans ! Pour la solidarité masculine, il tâcha tout de même de soutenir le plus jeune même s'il savait pertinemment qu'il se ferait ratatiner. « Allez Jin ! Mets-là à terre ! » Mais le combat ne dura pas bien longtemps puisque ce fut le malheureux qui se mangea le sol, plaqué par cette dernière. Amori avait alors applaudit la prestation même s'il se doutait que d'ici quelques années, le petit aurait plus de force et de vivacité à contrer les attaques de son aînée… Enfin, il l'espérait pour lui. En parlant de dessert, un grondement détonna subtilement dans son ventre. « Ah ouais ça tombe bien. » Comme s'il n'avait pas assez mangé, sérieusement ! Il eut un petit sourire gêné alors que la belle lui annonçait la grande nouvelle. Du tout au tour, son visage s'illumina de joie et ses bras ne tardèrent pas à la soulever dans les airs, la tournant autour de lui avant de la re-déposer contre le sol. Il l'enlaça alors rapidement dans ses bras. « Cool. On va pouvoir faire des bébés ! » dit-il dans l'unique but de faire déguerpir le plus jeune dans un râle écœuré. Ça fonctionnait à tous les coups. Rendu seul à seul, Amori ne se gêna guère pour l'embrasser avec une tendresse infinie. Bon dieu que ça lui avait manqué. Leur baiser dans la salle de bain remontait à trop longtemps. Il avait hâte d'être à cette nuit. « On prend le dessert, on fait genre il est tard pour se coucher tôt et on se retrouve dans ta chambre ? » Il fallait bien un minimum planifié l'affaire sinon ils étaient bon pour se faire prendre dans leur propre jeu ! Et puis, il avait toujours son cadeau à lui offrir...


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Ce message a été posté Sam 2 Jan - 14:20
Les bagarres entre le frère et la sœur étaient fréquentes, même tellement que les parents n’y faisaient à présent plus vraiment attention. La plupart du temps c’était toujours gentil et ils aimaient bien faire mais fut une époque où ils ne s’entendaient vraiment pas et que dans leurs gestes, il y avait une certaine violence. Ai n’aimait pas trop les jeunes enfants, elle les trouvait pas assez autonomes et intelligents et avoir un gamin tout le temps dans les pattes, elle en avait eu marre. Ses parents avaient eu beau lui répéter que c’était parce qu’elle était son modèle, elle qui n’en avait pas eu avait fait sans et elle ne se débrouillait pas plus mal alors il pouvait en faire de même. Mais non. Et dire qu’à présent, n’importe quelle fille oserait s’approcher de lui qu’elle lui ferait subir un interrogatoire digne des plus grands policiers. Enfin pour le moment, il se retrouvait boitillant et ne risquait pas de ramener de filles. Ils n’y allaient jamais de main morte et en redressant la manche de son gilet, elle remarqua la trace de la main de son petit frère sur son bras, qui avait déjà une sacré poigne. Mais l’heure était à la réjouissance car elle était impatiente d’annoncer la nouvelle à son chéri, même s’il l’avait trahi en encourageant son beau-frère. Évidemment là cela n’avait rien avoir à quand elle se battait gentiment avec lui bien que la plupart du temps elle soir tellement gentille qu’elle préférait l’écraser de tout son poids comme au catch plutôt que le frapper vraiment comme avec Jin.

La joie était partagée et il la fit tournoyer avant de l’embrasser avec tellement de douceur qu’elle en redemanda encore. Amori avait trouvé les mots pour faire fuir son frère pour pouvoir exposer son plan à la brune qui ne put qu’approuver. Elle lui serra la main pour confirmer son accord et le traina à la salle à manger où les parts de bûche étaient déjà réparties. Ce moment-là de la soirée, c’était un peu celui de son père où son esprit s’échauffait. Non pas qu’il ait trop bu, mais il fallait bien qu’il parle au bout d’un moment et puis qu’était un repas de « famille » s’il ne tentait pas de tester un peu son beau-fils. Et cette fois-ci se fut dans un délire totalement économique qu’il partit, lui posant des questions en jugeant ses réponses et quand Ai, incapable de l’aider, repoussa son assiette pour poser sa tête sur la table, son père la rappela à l’ordre en lui faisant comprendre qu’elle était tout autant concernée. « Si tu ne trouves pas un métier qui rapporte à la famille et qui est important, on n’aura pas d’autre choix que de te caser avec un homme qui gagne aisément sa vie. » Ou comment avoir l’art de faire chier sa fille et son beau-fils en lui rappelant que son métier ne valait rien à ses yeux et qu’il pourrait être mis sur la touche si Ai restait indécise. Et il savait que ça marchait. Elle soupira bruyamment, faisant comprendre que ça l’énervait parce que ce genre de discussions, c’était régulier chez elle et pourtant sa mère qui travaillait dans l’art et elle ne pouvait pas faire de même. Ingénieur ou scientifique, c’était ses options mais pourtant elle voulait briller à la lumière et non être un rat de laboratoire. Pour couper court à un sujet qui risquait de mal tourner, elle décida de changer de sujet. Elle ne savait pas comment Amori supportait ça, déjà qu’elle en avait marre. Du coup elle rappela l’emploi du temps de ses parents qui devait manger chez un ami – et pas n’importe lequel, comme toujours – et son petit frère qui ronchonne en se souvenant que lui aussi devait y aller, enchaînant sur le fait qu’il serait peut-être bon de se coucher à présent. Ce que personne n’eut à contredire.

Tout le monde – ou presque – débarrassa la table alors que le père Hamasaki était déjà parti dans sa chambre. Sa mère le suivit peu de temps après et il y eut qu’une énième confrontation entre le frère et la sœur à propos du chat, Ai exigeant qu’il reste dans le salon pour la nuit et Jin dans sa chambre. Finalement elle conclue que c’était son cadeau et qu’elle avait le droit de le commander à ce sujet.  D’ailleurs, le plus jeune avait eu la tâche de s’assurer lui-même qu’Amori aille dans la chambre d’amis et l’y conduisit après qu’Ai ait feint lui dire bonne nuit. Elle regagna ensuite sa chambre après avoir récupéré son portable et râlé parce qu’il avait changé de place. La brunette profita de ce moment seule pour mettre son nouveau pyjama sans oublier de rajouter par-dessus le fameux tee shirt qu’elle avait prit il y a longtemps à Amori à son insu, en laissant traîner par terre ses vêtements de la journée. Du coup elle se demanda si elle devait ranger un peu sa chambre, mais finalement non, malgré le bordel sans nom. Sa chambre traduisait plutôt bien ce qui se passait dans sa tête. Le plafond ainsi que le sol représentaiet les étoiles dans l'espace. On ne voyait même plus la couleur des murs, dans un premier temps caché par des dizaines de posters de Tyga qui avait vachement marqué son adolescence. Et avec le temps s’en suivait de posters du groupe d’Amori, de lui seul et maintenant qu’elle y pensait, elle trouvait ça un peu flippant d’avoir l’air autant fan même si pour adoucir ça, elle avait aussi accroché des photos d’eux deux. Il y avait une multitude d’autres choses accrochée un peu partout, prouvant sa curiosité sur tout les sujets comme des photos d’autres pays, des notes, des calculs et… des vêtements partout par terre. Ai détestait devoir ranger sa chambre, elle l’aimait bien comme ça,  elle la trouvait au moins personnelle. Et en bonne fan de technologie, elle avait réussi à caser là dedans un écran plat, une console et un ordinateur ce qui relevait du défi.  Elle se posa finalement sur son lit pour attendre Amori, dégageant tout les livres qui s’y trouvaient parce que ça,  des livres, il y en avait partout.

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Ce message a été posté Dim 3 Jan - 13:18

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ai & amori

La mission était dorénavant en route. Amori souriait de toutes ses dents au moment où la brunette le tira jusqu'à la salle à manger pour y entamer le dessert. Ce n'était pas tant la faim mais l'enthousiasme que lui procurait la bûche de noël. Il n'en mangeait qu'une fois par an après tout. Et ce genre de cochonnerie qui contribuaient à la prise de poids des fêtes de dernières années, il ne passait jamais son tour ! Si bien qu'il en avait le regard qui pétillait face à son assiette qui avait déjà été garnie. La part était suffisante mais s'il avait été chez lui, il en aurait demandé une deuxième, par simple gourmandise ! A la place, il attendit simplement qu'on lui donne le feu vert pour commencer. Malheureusement, son enthousiasme retomba lorsque le maître de la maison décida enfin de prendre la parole. L'écoutant parler, Amori l'observa du coin de l’œil en se disant intérieurement qu'il avait bien choisi son moment pour gâcher cette fin de soirée ! Voilà qu'il partait dans de grands discours et qu'il le rabaissait au passage. Son nez se retroussa en signe de dégoût lorsqu'il évoqua un homme qui gagnait aisément sa vie comme s'il était incapable d'assurer un confort économique à sa copine et leur future descendance ! L'avenir d'un boyband était toujours incertain et quelque peu éphémère. Ces dernières années, les groupes ne manquaient pas à l'appel et peu parvenaient à se démarquer du lot. Or, ils y étaient parvenus dès leur premier titre, et leur dernière come-back avait rencontré un franc succès. Amori n'était pas inquiet pour leur futur, et même si cela ne durait pas éternellement, ce n'était pas pour rien qu'il poursuivait des études en parallèle. Il savait pertinemment qu'il ne ferait pas ça toute sa vie, mais tant que ça fonctionnerait, il continuerait. Il ne gagnait pas encore des masses d'argents, mais ce n'était pas pour ça qu'il faisait ce métier. Il le faisait parce qu'il en avait tout simplement envie, parce qu'il s'en donnait les moyens et parce qu'il voyait là un bon moyen de progresser dans la vie tout en s'amusant. Parce qu'il s'amusait oui, dans son statut d'idole. C'était un rêve qui se réalisait. Ce n'était pas toujours simple et très drôle, mais il n'en gardait que le positif. Et pour rien au monde il n'abandonnerait si c'était pour se terrer dans un bureau et se faire chier comme un rat mort ! Il était beaucoup trop jeune pour ça. Et puis même si la fin de son groupe approchait, il ne choisirait pas un domaine uniquement pour rapporter de l'argent. Ce n'était pas ce qui apportait le bonheur. Il en avait la preuve sous ses yeux. Les Hamasaki brillaient d'un confort certain, mais la joie et l'amour ne respiraient pas ces murs ! Il préférait encore une situation modeste et être heureux, plutôt qu'être blindé de fric et seul comme personne…

Ne souhaitant pas prendre la parole dans cette discussion qui résonnait à sens unique, Amori serra délicatement la main de sa petite-amie pour la rassurer et lui montrer son appui. Il voyait bien qu'elle en avait marre. Il y avait de quoi ! Un jour il lui apprendrait sa technique pour fermer ses écoutilles. Pour sur, ça pouvait sauver des vies et bien le moral. Un peu désolé pour elle, le japonais termina silencieusement son assiette et retint un sourire lorsqu'elle proposa à tout le monde les raisons favorables pour un couvre-feu général. En y pensant bien, le repas ne s'était tellement pas attardé qu'il n'était pas encore minuit lorsqu'ils débarrassèrent le restant des assiettes ! Le lave-vaisselle allait tourner une bonne partie de la nuit, ce qui le soulageait quelque part, car cela lui permettait de passer plus de temps avec Ai. Déjà qu'elle avait tout fait elle-même, le ménage, la cuisine, la déco… Elle ressemblait à une Cendrillon sous certains points de vus et cela ne le faisait pas vraiment rire. Sans discuter, il fit mine de suivre bien sagement son petit beau-frère jusqu'à la chambre d'ami, et attendit simplement, vautré sur le lit qu'il ne comptait pas occuper, que le temps passe. Histoire que les minutes défilent plus vite, il en profita pour inspecter plus curieusement son nouvel appel watch et ses fonctionnalités. Il était curieux de savoir s'il pouvait prendre des photos avec une montre… Il était un peu un pro des selfie alors la question se révélait de la plus haute importance ! Les lumières s'éteignant les une après les autres, Amori attendit un silence parfait avant de juger le moment propice pour sortir de la chambre. Sa tête dépassant du couloir, le japonais marcha le plus silencieusement possible jusqu'à l'entrée de l'appartement. Il avait laissé ses chaussures dans la chambre d'ami pour se mettre à l'aise. Maintenant il n'avait plus qu'à retourner jusqu'à son manteau pour y récupérer le cadeau qui avait été laissé dans l'une de ses poches. En chemin, il avait senti quelque chose lui tourner autour et il manqua de peu d'écraser cette affreuse boule de poils qui s’immisçait entre ses pattes comme pour le faire tomber. Le repoussant d'un très léger coup de pied, Amori tâcha de lui faire peur pour qu'il lui foute la paix ! « Hé dégage ! Va voir ailleurs si j'y suis… » Qui aurait cru que cette traversée relèverait du parcours du combattant ? La petite boîte dorée en main, le nippon se dépêcha de rejoindre le couloir menant aux chambres et tâcha de se rappeler laquelle était la bonne… Il manquerait plus qu'il se trompe et qu'il tombe sur la chambre parentale ! Bonjour l'angoisse. Minuit approchant, il inspecta une dernière fois sa montre dans un soupir lourd. Lorsqu'il pénétra rapidement dans la bonne pièce, il espéra de tout son être que le chaton n'en avait pas profité pour se faufiler entre ses pieds. Puisqu'il faisait également sombre dans sa chambre, il ne prêta pas attention au désordre, mais remarqua bien les nombreuses affiches et posters y figurants. Il en repéra quelques uns où s'y trouvaient sa tronche, ce qui le fit doucement rire, plus amusé qu'autre chose. S'ils s'étaient connus après ses débuts, nul doute qu'elle passait pour une groupie celle-là ! Il s'approcha alors de sa chérie qui s'était changée et se pencha sur elle pour la faire basculer en arrière. Elle était mignonne comme ça. D'ailleurs, il comprenait pourquoi il ne retrouvait plus ce t-shirt en question ! « T'es qu'une voleuse, dis donc… Je dois avouer qu'il te va mieux qu'à moi, mais quand même… tu aurais pu me le dire. » Un reproche sans réellement l'être puisqu'il lui sourit avant de lui capturer les lèvres. Minuit était sûrement passé maintenant, si bien qu'il se dépêcha de ressortir le présent de son dos pour le lui remettre sous son nez. Il avait hâte de voir sa réaction, ce pourquoi il se positionna plus convenablement sur le lit lorsqu'elle s'en saisit. Ne la décrochant pas des yeux, il lui déposa un dernier baiser sur le coin de son menton avant de lui souffler ces derniers mots d'une voix un peu éraillée. « Joyeux Noël mon cœur. »

Spoiler:


electric bird.

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Cuz i love you ∆ ft hamasaki ai ♥

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