la fugue; bangkok.

Ce message a été posté Ven 22 Jan - 9:49

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Il peut bien se moquer de mon nom de famille, je m’en fiche, bien que ce sale gosse trouve ça drôle, moi ça me laisse indifférent, j’imagine bien si je m’étais appelé « porn » en Thaïlande c’est un nom rependu avec plusieurs transformations certes, mais là oui il y aurait surement eu matière à ce moquer, les pauvres. Quant au fait de s’être déjà rencontré, ce n'est pas possible, même si c’était le cas nous n’en aurions aucun souvenir de toute façon, parce que nous sommes des âmes opposées. Lui aimait ses parents, pas moi, c’était un gars innocent, pas moi... Je lui ai pris tout ce que je détestais, son innocence ou sa façon de me tenir tête me répugnait, au début je ne voulais que le faire souffrir pour qu’il comprenne à quel point le monde est dur et cruel, je l’ai violenté en prenant cette pureté que je n’ai jamais pu avoir, mais aujourd’hui qu’est-ce qui a changé ? J’ai beau le regarder, mes actes ne sont plus ce qu’ils étaient, je suis borné à croire qu’il n’est rien, que nous ne sommes rien, parce que je ne peux ouvrir les yeux sur une fatalité que je ne peux comprendre. J’ai beau faire semblant de ne pas me souvenir de nos paroles à l’hôpital c'est faux, je me souviens, ce gosse n’est pas rien, juste que le démon en moi ne l’avouera pas.

Qui paye ? Pourquoi il demande, pour moi la réponse est pourtant évidente, ça ne semble pas lui plaire mais ça m’amuse intérieurement, je ne plaisante pas, il va bien vite le comprendre quand on arrive sur place et que je lui laisse déjà s’occuper de payer le taxi, attendant qu’il prenne ses affaires pour filer à l’accueil demander une chambre, Raylai semble bouder et moi je m’en fiche totalement parce que je le trouve mignon à faire la gueule... Mignon... J’ai vraiment penser ça ? Bon, je fais bien de le laisser payer finalement, pour tous ses trucs qui me rende malade, c’est une première tient, avec lui je vais me retrouver les griffes émoussées si ça continue. Qu’est-ce qui m'a pris de venir. Prenant les clefs ont paye le dernier jour donc pour l’instant il n’a rien à dépenser, qu’il arrête de tirer la tronche. Je prends les devants, les mains dans les poches, jusqu’à l’ascenseur, mais... je m’arrête et regarde les escaliers. Sans un mot je monte à pied, il peut grimper avec la cage, moi j’ai besoin de me défouler les jambes après tout ce temps assis, enfin officiellement, parce qu’en réalité c’est juste que j’ai un problème avec les endroits clos, chose que je n’ai aucune envie qu’il apprenne, si je peux prendre sur moi, celui-là était trop « petit » pour que j’entre à l’intérieur, je peux gérer mes émotions, mais tout le monde a son point faible n’est-ce pas ?

Une fois en haut, j’ai la clef, donc j’ouvre la porte pour regarder la chambre, c’est grand et ça semble propre et pas mal en apparence, mais m’extasier sur une pièce ce n'est pas mon genre, je vire simplement ma veste pour la jeter sur la chaise et m'installer sur le lit les deux bras sous ma tête, les yeux fermés, ça semble vraiment pas mal, c’est ferme et même si la douleur dans mon dos me lance encore je peux supporter ça sans problème. « Tu n'as rien à bouffer dans ta valise je parie ? » Sait-on jamais, je commence à avoir faim, cherchant le téléphone du regard pour appeler le room service, les magasins peuvent attendre quelques heures.

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Ce message a été posté Sam 23 Jan - 12:07

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Dakota m'a peut-être malmené mais j'ignore encore si je ressens vraiment un gros traumatisme par rapport à cela. Je n'ai pas peur quand Rukia me prend dans ses bras, ni quand London me touche et encore moins quand on me bouscule par inadvertance dans la rue, mais serait-ce la même chose si un mec tentait de me faire du mal ? Je me suis déjà questionné sans obtenir de réponse, toujours hésitant et douteux. Dakota a changé quelque chose en moi, il a inverser le mécanisme qui me rendait innocent, il a modifié ma perception des choses même si c'était déjà atteint depuis la mort de mes parents. Il m'a rendu sensible, peureux et sûrement un peu plus cinglé que je ne l'étais à la base. Quant à lui, sa hargne diminue de jour en jour et je crains qu'il se lasse vraiment de ce petit jeu ou alors qu'il devienne une autre personne. Parce que je ne peux plus mettre cette hypothèse de côté, plus depuis la scène de l'hôpital en tout cas. Ce n'est pas le méchant Dakota sans coeur qui est avec moi, ce n'est pas non plus un gentil Dakota. Il est juste... Différent mais pareil à la fois, c'est étrange à décrire.

Ce sale con m'a prit pour crésus, comme si je pouvais payer plus d'une nuit dans un hôtel de luxe. Je ne compte vraiment pas faire le trottoir pour son bien être, il peut toujours crever. Je commence déjà à piocher dans mon liquide, seul fric que j'ai sur moi puisque je ne peux utiliser aucune carte et que de toute façon, j'en possède aucune. Le chauffeur est content, pas moi. Il file, je le regarde partir avec mon argent, la larme à l'oeil. Façon de parler, je ne pleures pas. Dakota s'occupe de demander une chambre et je tire les billets de ma poche en boudant. Avec ça, on tiendra deux jours ou trois, mais après faudra trouver une solution. Le blond récupère la clé et je range mes sous en attendant, je ne vais pas pouvoir les toucher pour le reste du voyage à cause de lui, ni commerce, ni bouffe. Face à l'ascenseur, Dakota se rétracte et prend les escaliers, tandis que je monte dans la cage en fer. S'il croit que je vais le suivre, que nenni. J'arrive en premier à l'étage mais je l'attends, puisqu'il a la clé. Bah oui gros malin, fallait y penser.

Mon sac sur le dos, j'attends que Dakota ouvre la porte pour entrer derrière lui et déposer mes affaires dans un coin. J'en profite pour m'étirer et sentir mes os craquer après tant d'effort. Là, je ne dirais pas non à une bonne nuit de sommeil ou à une petite sieste bien méritée. Monsieur est déjà allongé sur le lit, mais à bien voir, sa chambre ne possède qu'un seul à deux places. On va vraiment devoir dormir ensemble... « C'est un sac de sport, pas un frigo. » Rétorquais-je sans perdre ma mine boudeuse. Il n'a qu'à commander à manger, au point où j'en suis. Je vais juste m'avachir dans un fauteuil et prend mon portable tout neuf, voyant des messages de Rukia. Je peux lui répondre à elle, je sais qu'elle n'ira rien dire à personne, puis elle semble avoir besoin de parler un peu. ça tombe bien, je peux ignorer Dakota comme ça, le temps de quelques textos.
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Ce message a été posté Dim 24 Jan - 0:48

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Si avec les autres je suis toujours un démon sans cœur, un enfoiré sans pitié, Lucifer en personne, avec Raylai certaines choses ont changé. Je sais et il sait surement que je ne pourrais jamais être réellement gentil, ce n’est pas dans mon caractère, j’en suis simplement incapable, du moins autrement que dans mes actes, car jusque-là je l’ai fait souffrir et si je devais recommencer je le ferai encore, parce que je suis comme ça... Mais je l’ai aussi sauvé et il y a quelques mois je me serais entièrement fichu qu’il crève par ma faute, c’est là la réalité. Pourtant mon cœur ne s’est pas assagi, il a juste trouvé une proie à emmerder éternellement. Je suppose.

Je n’ai pas de pitié pour son argent, surtout que c’est surement celui de ses « faux parents » Raylai étant encore lycéen et ne faisant aucun boulot, étant donné que son temps libre -et pas libre aussi- il le passait avec moi à suivre mes ordres ou à satisfaire mon plaisir sexuel et vu que je suis intelligent j’imagine déjà comment il a organisé sa fuite de dernière minutes, c’est un idiot après tout, un sale gosse égoïste qui n’a rien dans la tête et passe son temps à se contredire encore et encore. Bref, chambre prise il ne reste qu’à grimper, je suis un sportif, donc monter à pied n’étonnera pas Raylai et de toute façon je m’en fiche de ce qu’il peut penser, qu’il prenne l’ascenseur, ça lui va bien de trainer du pied, il m’attend en haut, c’est cool, j’aime me faire attendre. J’aurais dû monter doucement juste pour faire chier, mais j’avais hâte de me poser, je suis encore en convalescence et je cours partout, prends un avion surprise et me retrouve dans mon ancien pays à partager une chambre avec mon chien, quelle belle évolution.

Allongé sur le lit, je n'ai aucune envie de bouger, bien que j’ai faim, putain il n'a rien je m’en douté. « Dans un sac de sport tu mets à bouffer abrutit. » je soupire en me redressant pendant qu’il tapote sur son clavier du téléphone, appelant le room service pour commander plusieurs trucs, dix minutes qu’ils disent, on va bien voir s'ils tiennent les délais. Voir Raylai à fond sur son tel m’agace, passant derrière lui je lui arrache des mains pour l’éteindre, s'il est intelligent il tentera pas de le reprendre. « Tu as fugué, si tu continues à faire mumuse c’est ton père adoptif que j’appelle ou... ton orphelinat, tu finiras surement là-bas a ton retour. » C’est cruel, mais je l’ai dit, je ne suis pas gentil, il ne faut pas qu’il se fasse des idées, il voit peut-être des ouvertures et j’en laisse surement, mais à la moindre chose qui me déplaît je ressors les crocs. Me remettant sur le lit. « Si ça tape ouvre la porte. »

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Ce message a été posté Dim 24 Jan - 20:52

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Ce n'est pas mon argent, en même temps je n'ai rien fait pour en avoir, ni travail, ni bonne conduite. Je ne suis qu'un petit voleur, un moins que rien qui n'hésite pas à prendre ce qui ne lui appartient pas. Dakota le sait très bien et c'est sûrement pour cela qu'il m'oblige à payer la note. Ai-je réellement le choix ? Je pourrais toujours partir avant de régler et le laisser galérer, mais je sais déjà qu'il ne va pas me laisser faire ou me retrouver carrément. Du coup je m'y force parce que je n'ai pas le choix. Pendant que Dakota prend les escaliers, je monte dans l'ascenseur et l'attend en haut, toujours mon sac avec moi. Il peut bien prendre son temps, je ne suis plus à une heure près, même si ça m'énerve de devoir le supporter aussi loin et aussi longtemps. Il ne tarde pas à arriver et je le laisse ouvrir la porte et entrer pour faire de même, déposant mon sac dans un coin où personne n'ira se prendre les pieds dedans. Au pire, je m'en fiche si c'est lui qui se casse la gueule, je ne vais pas culpabiliser pour ça.

Dakota a cru que je portais un réfrigérateur dans mon sac, cet idiot. Je lui rappel que ce n'est pas possible et que de toute façon je n'ai rien à bouffer sur moi, et même si j'avais un truc, je le garderais égoïstement pour moi, nah. « Tu serais désolé d'apprendre que je ne fais pas de sport. » à juste titre, ce n'est qu'un sac banal sans importance, juste pour transporter des vêtements. Dans mon coin, je réponds à mon amie sans faire attention à Dakota, jusqu'à qu'il se glisse derrière moi pour le retirer de mes mains et me faire grogner. Putain, il est emmerdant ! Je ne peux pas être tranquille avec lui. « Tu as dit ce que tu avais à dire, content ? » Je m'offusque, irrité par ses paroles. Je sais déjà dans quoi je m'engage avec un tel comportement. « Rukia n'ira rien dire à personne. » Précisais-je sans faire attention à quoi que ce soit.

« Oui, maître. » Un soupir à peine audible, comme s'il était encore mon maître. Dix minutes plus tard et j'entends quelqu'un toquer à la porte. Je vais lui ouvrir, jetant un coup d'oeil à son chariot pleins de bouffe. Cool, je vais devoir payer ça aussi ? Je le remercie et récupère la nourriture pour rapprocher la table à roulette vers le lit. « Tenez, vous ne voulez pas que je vous donne à manger, monsieur ? » Puisqu'il tient à faire sa petite loi même ici, autant jouer le jeu.
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 17:23

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Qui aurait pu croire qu’on partagerait une chambre ensemble à Bangkok, pas moi en tout cas, mais c’est ce qu’on fait, pourtant je ne supporte pas de le voir avec son portable envoyé des SMS comme s’il était en vacances, puis il est censé avoir fugué, il est juste complètement con ce gosse, c’est déprimant parfois à quel point il ne réfléchis pas, je prouve que je n’ai pas perdu mon autorité en le lui arrachant des mains, balançant des mots froids et blessants? « Sale gosse. » fut les seuls mots que je rétorque à son « content ? » je m’en fiche au fond où il termine, que ce soit chez « lui » avec ses parents adoptif ou dans un orphelinat qu’est-ce que ça peut changer. Il aurait dû réfléchir avant d’agir, fuir signifie peut-être la fin de son confort, plus d’études, plus d’argent, il ne pense qu’à voir des tombes inutiles et silencieuses, mais le retour il doit prendre conscience que tout peut arriver. « Rukia ? » Bof ce nom n'est pas si commun, mais pas rare, du coup je hausse les épaules pour m’installer sur le lit et attendre la bouffe. J’aime quand le caniche revient à la charge, quand il obéit c’est un bon garçon, mais c’est tellement rare que c’est à 70% un abruti indécis et contradictoire. Les minutes passent, on dirait qu’ils tiennent les délais, tant mieux, je n'aurais pas laissé passer cinq minutes de retard de toute façon.

Laissant Raylai réceptionner les plateaux je le fixe, me redressant en faisant signe d’approcher la table à côté de moi. « Ça te manque tant que ça d’être mon esclave ? » Je souris à peine en ouvrant un des plats pour sentir l’odeur, ça semble mangeable. Bien que je suis habitué à sauter les repas, d’ailleurs je n’ai rien mangé hier soir alors forcément que depuis hier j’ai un peu la dalle. Je goute à plusieurs trucs sans pour autant finir les plats les refermant pour tapoter sur mon ventre, me levant pour faire quelques pas vers la fenêtre et regarder la vue, cette ville est pas mal en apparence, mais j’en connais aussi la pourriture qui s’y trouve, comme partout où j’ai pu mettre les pieds. Fermant les volets, il ne fait pas encore nuit, mais une sieste s’impose, allumant la petite lumière pour retirer mon haut, j’ai encore les pansements sur mes blessures, m’allongeant sur le lit, les bras sous ma tête. « Tu comptes dire quoi à tes « parents » ? » Pas que je sois curieux, mais il n'a pas fait tout ce chemin juste pour leur dire « bonjour » quoi, sinon je le tue sur place.

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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 8:46

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Mon portable arraché des mains, je râle contre cet enfoiré sans chercher à le récupérer pour autant. Je sais très bien qu'il ne compte pas me le rendre, même si je demande gentiment. Quant à ses mots, je tente de cacher la plaie qu'il vient d'ouvrir juste en parlant de ma famille d'accueil. Je prends le risque d'être viré de chez eux pour retourner à l'orphelinat, mais quelle importance. De toute façon, je n'ai plus nul part où aller, ailleurs ou ici ça ne change plus rien à mon existence. Dakota me traite de sale gosse mais je le savais déjà, alors je passe outre. Quand il répète le prénom de Rukia, j'hoche la tête et ajoute: « Une amie. » Aussi simple que cela, même si ça pourrait être comme une soeur. Je ne m'étale pas sur la jeune fille, passant aussitôt à autre chose. Il se charge de commander à manger sans pression, et je songe déjà à me mettre au régime pour économiser un peu d'argent, sinon je vais me retrouver sur la paille par sa faute. Grâce à lui, nous repartirons sous peu au Japon, à contre coeur d'ailleurs. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire à mes tuteurs en rentrant ? Déjà, faudrait que je rembourse l'argent volé et même s'ils me remettent en orphelinat, je vais devoir trouver un boulot. Ce n'est pas le moment pour réfléchir à tout cela.

Quand la personne sonne à la porte, je m'empresse d'ouvrir pour récupérer la commande de Dakota et lui ramener jusqu'au lit, tel un gentil toutou. Lunatique sur les bords, mais il doit avoir l'habitude depuis le temps qu'il me connait. « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. » J'ironise en le regardant faire, partagé entre le diable et l'ange. Une voix me dit que je suis timbré, une autre m'incite à être maso. Bonjour, ça ne va pas bien là-dedans. Finalement je le laisse manger et m’assois sur un bord du lit sans savoir que faire. S'il pouvait me rendre mon téléphone, ce serait beaucoup mieux. Mes yeux reviennent vers Dakota quand il se lève pour fermer les volets et retire son haut. Mes iris se bloquent sur son torse, divaguent sur ses abdos et je sens comme un fil se déconnecté dans ma tête. Les pansements me rendent sceptique, entre culpabilité et satisfaction, même là je ne sais pas ce que je ressens réellement. C'est de ma faute, mais je me dis qu'il l'a cherché... Mes parents ? Je relève la tête pour le regarder dans les yeux, incertain. « Aucune idée, mais je voudrais fleurir leurs tombes. » Ouais, c'est idiot, complètement con mais juste une fois dans ma vie, je voudrais le faire pour eux. Un sourire s'étire au coin de mes lèvres et je détourne mes yeux vers le mur face à moi. « J'ai besoin de me confier pour passer à autre chose. » ça ne concerne que moi, bien que j'en parle à ce démon. J'ai déjà songé à changer quand j'ai croisé Kô au temple, mais peut-être qu'il serait temps de le faire officiellement.
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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 1:50

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Ce n’est pas parce que je laisse transparaitre des ouvertures que je suis devenu un ange, je suis fidèle à mon camp et ne changerai jamais, forcément que mes paroles peuvent être dures et blessantes, c’est même souvent le cas à 90% sauf avec Raylai, ses derniers temps je me suis calmé pour presque m’amuser avec lui, jusqu’à sourire ou échanger comme deux être normaux du même niveau, mais chasser le naturel et il revient au galop, voilà tout. Il envoie donc des SMS a une « amie » cool, au pire il pourra toujours loger chez elle s'il se fait mettre à la porte, quoique... Finalement je m’installe et lui impose de surveiller le repas qui ne devrait pas tarder à être livré, je me retrouve ici avec lui pour plusieurs jours alors il peut bien gaspiller son argent pour mon confort, c’est la moindre des choses. L’heure de manger arrive justement et avec le comportement de Raylai c’est à se demander s’il n’attend pas que ça... De redevenir mon jouet, mon esclave et à sa réponse je soupire, las. « Toujours aussi honnête. » Soufflais-je en commençant par dévorer les plats sans pour autant les terminer, j’avais juste besoin de remplir un peu mon estomac. Je ferme les volets pour pouvoir me reposer sans avoir la lumière dans la tronche. Virant mon haut pour le poser sur la chaise, revenant m’allonger en le questionnant sur ce qu’il veut raconter à ses parents, il a fait tout ce chemin jusqu’ici il doit avoir quelque chose d’important à leur dire non . Enfin je ne comprends toujours pas... En quoi ça peut aider à parler à des morts, ils s’en fichent complètement, « ils » n’existent plus justement. Fleurir leurs tombes... ? Je souffle, je ne comprends pas en quoi ça peut aider à faire ce genre de chose, mais je n’ai pas cette sensibilité ni un cœur comme les autres, je ne suis pas sensible à ses choses futiles. « Si tu le dis, va chialer sur leur tombes. » Je me retourne, lui offrant la vision de mon dos, ma main sous ma tête, les yeux fermés je ne comprendrais pas de toute façon. C’est ridicule de s’attacher à des morts, il devrait juste parler avec des personnes capables de lui répondre, pourquoi les humains sont si pathétiques. Je soupire encore suite à mes pensées.
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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 22:21

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Il ne se doute pas que j'ai déjà dormi chez Rukia et qu'elle se propose pour m'héberger en cas de problème, mais ce n'est pas pour autant que je voudrais vivre chez elle jusqu'à être en âge d'avoir un appartement ou un travail. Je ne peux pas me permettre une telle chose, mais je n'ai pas envie non plus de retourner dans cet orphelinat. Je suis piégé, incapable de savoir quoi faire ensuite. Pour le moment je suis à Bangkok, je dois réfléchir à ce que je devrais faire ici et non à Tokyo. Dakota m'agace, il me fait songer à des trucs pas important pour l'instant. je verrais en rentrant. Il abuse, monsieur profite de mon argent alors que je n'ai jamais voulu qu'il vienne ... J'en suis même réduit à récupérer sa bouffe, qu'il est chiant. Ai-je réellement envie de redevenir son esclave ? Si je dois être franc avec lui, je voudrais sûrement être autre chose que ça. Un ami, un compagnon, mais pas un animal de compagnie. à ce prix-là, je préfère jouer la carte du mystère et le rendre à nouveau las. Dakota est occupé à manger pendant que je m'ennuie, puis il va fermer les volets sans terminer ses plats, se mettant torse nu devant mes yeux baladeurs. Je scrute, j'observe et je réalise à quel point il m'a contaminé. Sa question m'étonne, c'est bien la première fois qu'il m'interroge, mais j'ai beau être honnête sur ce coup-là, lui est aussi froid qu'un iceberg. Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il ne se braque pas ? Je fais la moue, face à son dos. « Pourquoi tu es comme ça ? » Demandais-je finalement, vulnérable à son comportement. Son humeur détient sur la mienne, je vais finir par être déconcerté et las à la fois. « Je ne te comprends pas... Qu'est-ce que ça change à ta vie que j'aille sur une tombe ou parler à des morts ? » Franchement, il va me perdre à être ainsi. « Que veux-tu que je fasse ? Oublier ces gens ? Je n'ai déjà pas d'identité, aucune famille et là, je dois tout lâcher ? ... Qu'est-ce qu'il va me rester à la fin ? » Je me redresse sur le lit, assis en tailleur. Qu'est-ce qu'il attend de moi ? Je voudrais bien comprendre.
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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 7:30

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Je ne me questionne pas plus que ça concernant son ami et il ne vaut mieux pas sinon je pourrais encore les utiliser contre lui, ce que je doute qu’il apprécie cette fois, même si son meilleur ami a légèrement déclenché quelque chose à laquelle il ne s’attendait pas, car étrangement même si l’on n'a plu rien en commun, plus rien pour nous lier que son passé en tant que mon jouet on est encore ensemble à des kilomètres de Tokyo, certes je l’ai suivi et je me demande encore pourquoi maintenant, mais dans cette relation semble se cacher bien plus que ce qu’on veut bien montrer, je suis un enfoiré et forcément mes paroles ou mes actes sont toujours aussi détachés comme s'il ne valait pas grand-chose je le rabaisse encore comme je l’ai toujours fait lui remettant les pieds sur terre et en lui rappelant que son impulsivité va mener à une situation qu’il ne sera peut-être pas capable de gérer, mais en a-t-il seulement conscience ou ferme-t-il les yeux sur ce qui l’attend vraiment ? Je préfère être honnête et froid plutôt qu’être naïf et gentil à lui faire croire n’importe quoi. Après avoir mangé, j’ai fermé les volets, enlevé mon haut, Raylai pouvant de nouveau admirait mon corps certes encore blessé par ce qui s’est passé quand je l’ai sauvé, mais je n’y fais pas plus attention que ça, venant me coucher en le questionnant, c’est une première, du moins le fait que je m’intéresse un peu à lui s’impose à moi a travers mes interrogations ou mes attentions, mais je reste pourtant peu enclin à compatir. Pourquoi je suis comme ça ? Je ne réponds pas, tournant à peine la tête l’écoutant parlé, alors qu’il s’assoit sur le lit, je soupire et me redresse le regardant. « Et qu’est-ce que ça changera a la tienne ? » Honnêtement c’est lui le plus idiot. Il m’agace tellement, je finis par le plaquer sur le lit pour ancrer mon regard dans le sien. « Moi. » Balançais-je sans aucune hésitation. « Pourquoi est-ce si important d’avoir un passé, tu n’as qu’a tout balancé et repartir à zéro au lieu de t’apitoyer toujours sur ton sort. » C’est ce que j’ai faits, mais ça il l’ignore. Je soupire encore avant de le lâcher et de me recoucher à ma place. « Je suis fatigué, garde tes plaintes pour plus tard. » Bon sang, ce gosse va me rendre fou.
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Ce message a été posté Sam 30 Jan - 16:01

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Il n'a jamais rien fait à London malgré toute ses menaces, mon meilleur ami n'en savait rien du tout. Dakota parle beaucoup mais il n’exécute pas toujours ce qu'il dit. Combien de fois l'ai-je désobéi ? J'ai pris cher, c'est vrai, mais j'ai été la seule cible. Il aurait pu toucher à London, se venger sur lui pour me faire comprendre la leçon, mais non. Au lieu de cela, il a déclenché une chose étrange en moi, un truc que je ne contrôle pas et qui me pourri la vie. Rukia n'a rien à craindre je suppose, il n'ira pas chercher après elle, ni lui faire du mal. Du moins, je le pense. Ce n'est pas tant ça qui me préoccupe pour l'instant, mais plutôt de savoir pourquoi Dakota est aussi chiant d'un coup. Il critique mes choix, me poursuit dans un autre pays et il me casse fortement les bonbons. J'aimerai bien savoir pourquoi il fait tout ça, mais difficile d'avoir une réponse franche. à présent dans la pénombre, j'arrive à voir son corps et ses pansements, à moitié coupable mais quelque peu satisfait. C'est étrange, je n'ai pas l'impression d'avoir un esprit très saint parfois. Il vient s'allonger sur lit en m'interrogeant et là, je ne comprends plus rien à rien. Pourquoi faut-il qu'il soit ainsi ? « Justement, c'est ma vie! » Qu'est-ce qu'il ne saisit pas là-dedans ? Je fais ce que je veux, quand je veux, même si c'est complètement stupide et inutile. Il devrait mieux s'occuper de lui, de sa petite personne, de sa fortune, de ses clébard, de ce qu'il veut tant que ce n'est pas moi. Ma colère s'envole aussitôt qu'il me plaque contre le matelas, mes yeux dans les siens. Lui ? Je reste bête, la bouche entrouverte et ne trouve rien à redire. Il est sérieux ? Menteur. Il dit la même chose que Kô, tourner la page et passer à autre chose... Mais je n'y arrive pas. Les larmes me montent aux yeux et je fais un effort surhumain pour les refouler, le regardant froidement. Je reste allongé sur le lit, Dakota ayant récupéré sa place précédente et je réfléchis. « Arrête de dire des trucs comme ça... » Ma voix est basse, à peine audible mais je n'ai aucune raison de gueuler ou de m'énerver, même si je suis vénère. « Tu ne resteras jamais avec moi. » Et je me tourne dos à lui, pinçant mes lèvres en sentant le trouble me retourner l'estomac comme une crêpe. ça fait mal d'admettre qu'il ne fera jamais attention à moi, qu'il serait toujours aussi mauvais et désagréable ... Aucune évolution, comment pourrais-je avoir quelque chose à quoi me raccrocher avec lui ? C'est fatiguant, il a raison.
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Ce message a été posté Dim 31 Jan - 7:57

La fugue.
bangkokTENUE ↯ Depuis le début je suis comme ça, pourquoi maintenant il se questionne sur mon comportement ? À sa question j’aurais surement pu lui parler de moi, lui expliquer pourquoi je trouve ses démarches inutiles, pourquoi je lui dis de ne pas se rattacher à toutes ses bêtises, voir ses parents dans leurs tombes ne changera rien à sa vie, bien que je ne comprenne pas je peux dire que ça va seulement le blesser davantage, il n’a rien à y gagner alors qu’elle intérêt d’aller leur parler et raconter des choses qu’ils n’entendront pas, ils ne répondront pas, c’est tellement stupide, est-ce un truc pour la conscience ? Pour se sentir mieux après en croyant qu’ils ont entendu quelque part où qu'ils soient ? Je ne sais pas, je ne pige pas, je n’ai pas cette sensibilité ou ces croyances qu’il pourrait avoir. Je soupire à ses paroles, c’est un idiot, il ne comprend simplement rien à ce que je dis voyant seulement ma froideur sans chercher à voir plus loin que ce que j’essaie vraiment de lui expliquer, soit. Je n’ai plus envie de parler, mais lorsqu’il semble désemparer à se demander ce qui va lui rester je me sens obligé d’intervenir, le plaquant sur le matelas pour lui dire quelque chose que je ne penser pas être capable de dire, indirectement je lui fais part de mon parcours, mais ça il n’en a aucune idée et encore une fois il n’écoute pas, reprenant ma place las de cette situation, je suis fatigué. Ce gosse est chiant à toujours tout remettre en doute, il est aveugle. Je suis énervé de voir qu’il ne pense qu’a lui sans remettre toutes les pièces du puzzle dans l’ordre, je ne suis jamais resté « proche » de quelqu’un en dehors de lui, même quand je l’ai « viré » de ma vie je suis revenu le sauver et là encore je l’ai suivi jusqu’à Bangkok. Mais que veut-il de plus, je ne peux pas être plus explicite, ce n'est pas mon genre, pourtant si on tient compte de ce que je suis, de la personne que je suis, ne peut-t-on pas dire que je suis là ? Il m’énerve et je n’ai aucune envie de discuter avec lui, qu’il reste dans sa bulle d’ignorance à se morfondre encore, je vais juste finir par lâcher l’affaire une bonne fois pour toute. Fermant les yeux, je préfère ignorer toutes ses paroles, s’il veut des réponses il n'aura qu’à les chercher lui-même.
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