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 cRAWLING (ROY ET KATARINA)

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 13 Fév - 1:49
Crawling
Feat. Roy and Katarina

Depuis qu’elle a retrouvé sa jumelle et ses parents, l’existence de Katarina change du tout au tout. Cependant même si sa famille est plus qu’adorable et que son environnement est plus confortable, elle n’arrive toujours pas à se sentir à l’aise avec eux. En même temps, ils sont devenus des inconnus pour elle en quelque sorte.  Cela n’empêche pas à la jeune fille de faire des efforts pour vaincre sa peur des gens particulièrement des hommes. Son père a l’air d’être un homme honorable tout comme son cousin Loukas entre autre, elle arrive maintenant à se contrôler au niveau de son agressivité et de sa peur en le gardant à l’intérieur quand il le faut. La présence de sa sœur à RPS la rassure malgré tout puis elle a Yeo Jin aussi pour veiller sur elle. Elles n’ont pas le même cursus qu’elle, donc dans ses moments-là elle se cloître à la bibliothèque pour étudier au calme soit dans une salle de musique ou de danse afin de se perfectionner. Les études sont sa priorité sans négliger ses proches dorénavant puisqu’elle n’avait personne qui avait vraiment besoin d’elle par le passé. Son cœur commence peu à peu à changer malgré elle. Katarina a peur de redevenir comme elle était il y a cinq ans environ, c’est-à-dire optimiste, naïve et pleine d’illusions. Essayée de faire taire cette douce et innocente jeune fille pour ne laisser personne entrer dans son cœur –sauf exception- et de souffrir à nouveau en repoussant et se montrant plus qu’hostile envers les autres.

Cette journée commence comme d’habitude en faisant le chemin bras dessus bras dessous avec sa jumelle adorée jusqu’à se séparer dans les couloirs pour rejoindre leurs salles respectives afin de se retrouver à la pause déjeuner avec leurs amis. Un petit train-train qui change de son précédent établissement. Au lycée, elle mangeait généralement seule ou bien avec une des rares amies qu’elle avait. Alors que maintenant entourée de gens qui semblent l’apprécier même avec son caractère volcanique et glacial à la fois. Ils ne la forcent pas à faire ce qu’elle ne veut pas ni à être différente.

Seulement il y a toujours cette distance qu’elle veut maintenir dont le fait qu’après les cours avant de rentrer à la maison ou dortoir, c’est son moment à elle. Son plaisir de solitude qu’elle a besoin de combler afin de méditer un peu et remettre de leur ordre dans ses idées. Dans cet instant particulier, elle en profite pleinement dans une salle de danse pour se lâcher complètement sans être juger et vivre chaque pas et chaque mouvement avec intensité sous le rythme de la musique qui l’entraîne dans la fougue et l’envie de se libérer de son chaos. Etre elle-même à cent pour cent, c’est quand dans ces moments-là qu’elle le montre. D’ailleurs la plupart des personnes la trouvent encore plus attirante et détendue quand elle danse ou chante qu’en temps normal. Pendant plus d’une heure, elle danse sans cesse jusqu’à l’euphorie et l’épuisement avec un sourire aux lèvres en soupirant de satisfaction face à sa progression.

Une fois doucher et changer en tenue de ville, elle arpente tranquillement les couloirs vides de RPS afin de rejoindre sa jumelle et se balader dans le centre-ville avant de dîner. Néanmoins elle se trouve face à face avec deux sempai de troisième année qui la regardent avec un air malsain. Katarina sent directement que cela cloche et décide de rapidement de les contourner, mais ils ne semblent pas d’accord avec son choix. L’un d’entre d’eux lui attrape le bras fermement que la jeune fille rejette violemment avec dégoût.

« Hey ! Du calme tigresse, on ne te veut aucun mal. Juste faire un petit brin de discussion. »

« Pas le temps ! »


Elle essaie de passer mais on lui barre encore la route. Les yeux de Katarina deviennent noirs et transperçant comme si elle pouvait les tuer rien qu’avec ce regard méprisant et glaciale. Ce type d’hommes la répugne, non tous les hommes lui donnent envie de régurgiter.

« Ne sois pas aussi froide. Avec un joli visage d’ange comme le tien, un sourire serait plus approprié. »

« Arrête d’être gentil avec elle, ce genre de fille tu arrives à les avoir qu’avec de la violence. »

Ce dernier brandit son bras afin de la frapper, ce qu’il ne sait pas c’est que Katarina a pratiqué le Karaté pendant plus de dix ans et qu’elle a une jolie ceinture noire donc les hommes comme lui elle n’en fait qu’une bouchée. Elle lui attrape en plein vol et lui tord brutalement.

« Si tu allais faire voir ailleurs, minable. »

L’autre s’élance pour sauver son ami et elle y répond avec plusieurs mouvements rapides de coups de pieds et de poings en finissant par l’immobiliser au sol. Ensuite elle se charge du premier homme qu’il l’a attaqué pour le mettre KO lui aussi avant de pouvoir s’enfuir. Ce qu’elle n’a pas remarqué, c’est qu’il y a un troisième étudiant qui arrive après par derrière en se tournant afin de reprendre le chemin.   Celui-ci lui envoie une bonne droite en pleine face la faisant atterrir violemment contre un mur pour ensuite l’éjecter contre une porte de salle de classe vide. Complètement sonnée et fatiguée après une dure journée, son temps de réaction est vraiment faible qu’elle n’a pas eu le temps d’éviter les coups. Etalée par terre, tandis que les deux premiers lui maintiennent les jambes et les bras pour l’immobiliser.

« On fait moins la maline maintenant. »

Sa tête tournée et lui fait affreusement mal, le son de leur voix est comme déformé pendant un moment. Ils l’insultent de tous les noms et lui disent ce qu’ils comptent lui faire. Katarina commence à perdre pied à cause de la peur qui l’envahit et le choc qu’elle a reçu autant moralement que physiquement. Ses mauvais souvenirs refont surface. Elle a envie de pleurer, les larmes ne sortent pas. Elle a envie de crier aussi, mais les mots ne sortent pas non plus. Totalement tétanisée, elle sent une main glisser sur ses jambes et la réaction est violente : elle se débat comme elle peut et finit par crier un « à l’aide ! ».  Le leader du groupe la gifle, puis elle lui crache dessus pour l’humilier. En réponse, c’est sa veste qui se retrouve déchirée. La première chose qui lui vient à l’esprit, c’est peut-être stupide pour certains mais c’est de prier. Dieu doit la sauver sinon c’est l’enfer qu’elle allait subir. Elle est restée croyante et pratiquante malgré qu’elle ait eu des doutes sur l’existence de celui-ci, il y a quelques années en arrière. Allait-il la sauver de leurs méfaits ?

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 16 Fév - 17:08
Crawling
Feat. Roy and Katarina

Retrouver ses élèves lui avait fait le plus grand bien et du mieux qu’il le pouvait, Roy essayait de positiver. Evidemment ce n’était pas facile tous les jours mais à présent qu’il était de retour, il parvenait à prendre sur lui avec plus d’aisance. La fatigue étirait toujours ses traits néanmoins il n’avait jamais été aussi heureux de l’invention du maquillage que ces derniers jours. Cela lui permettait d’avoir un teint moins pâle et éviter tout un tas d’interrogation qui aurait pu subvenir à cause de sa figure blême. Au bout du compte, il avait cédé, il avait accepté de se faire opérer et en avait même informé son médecin qui lui avait paru ravi de cette nouvelle. A nouveau, celui-ci lui avait promis de faire tout son possible pour le sauver, pour le tirer d’affaires bien qu’il avait été contraint de lui expliquer à quel point il s’agissait d’une intervention difficile. Si Roy préférait ne rien entendre, il n’avait pas eu d’autres choix que de l’écouter lui conter le risques et de signer ce papier qui justifiait que si cela se déroulait mal, ça n’en infligeait pas les médecins. Il était d’accord avec ça et si jamais sa vie s’arrêtait au bloc opératoire, le garçon ne souhaitait pas qu’on les fasse plus culpabiliser qu’ils ne le seraient déjà. Il avait été suivi ces derniers mois, il avait vu la volonté qu’avait son docteur pour trouver une solution à son calvaire, il l’avait vu se battre à sa place et s’il n’en avait rien dit, ça lui avait tellement fait chaud au coeur.

Dire qu’il n’était pas effrayé de tout cela était un mensonge toutefois il avait pris conscience d’une chose. Ce n’était pas en restant pessimiste qu’il parviendrait à quoi que ce soit. Il devait tenter le tout pour le tout. Pas spécialement pour lui mais pour tous ses proches qui ne lui souhaitaient que le meilleur et pour son fils bien sûr qu’il aimerait malgré tout voir grandir, voir s’épanouir. Il n’était pas prêt à mourir maintenant alors si on le lui accordait, il aimerait que son existence dure un peu plus longtemps. D’ailleurs, il s’était aussi surpris à prier plus souvent, ce qui lui avait plus rarement par le passé. Ca lui arrivait de temps en temps certes, cependant depuis qu’il avait appris pour sa maladie, l’enseignant ne pourrait pas dire le nombre de fois où il s’était arrêté au temple.

Son sac de baseball sur les épaules, il marchait tranquillement dans les couloirs de la faculté, ayant enfin fini pour aujourd’hui. Dire qu’il n’était pas épuisé serait un mensonge toutefois il était particulièrement heureux. Ca lui avait manqué. Le terrain, ses étudiants, jouer aussi... Il n’avait pas le droit, il le savait néanmoins Roy n’avait que faire des interdictions désormais. Quitte à n’avoir - peut-être - plus que quelques semaines à vivre, autant profiter au maximum, sans rater une miette.

Alors qu’il s’apprêtait à descendre afin de rejoindre la salle des professeurs, du bruit à l’étage où il se trouvait l’intrigua aussitôt. Qu’est-ce qu’il se passait ici ? Le centre culturel n’est pas censé être l’endroit le plus calme de l’université ? Du moins, c’était le stéréotype qu’on mettait sur les artistes. Puisqu’ils étaient concentrés, un peu dans leur monde, on ne les imaginait pas avoir des conflits si facilement et pourtant...

En tant qu’enseignant, le jeune homme n’avait pas voulu ignorer ce vacarme et plutôt que de descendre les escaliers, il s’était aventuré dans ce couloir. La scène se dressant devant ses yeux lui glaça le sang, ses pupilles se dilatant sous la stupidité des étudiants et lui-même du faire de son mieux pour se contrôler, garder son calme, ne pas s’emporter. S’ils n’étaient pas élèves ici, probablement que pour le coup, il n’aurait pas été contre à utiliser la violence. On ne traitait pas les femmes de la sorte. Jamais.

- Qu’est-ce que vous faîtes ?! S’exclama le garçon en s’avançant vers eux.

Son ton n’en restait pas moins glaciale et la colère se ressentait amèrement dans sa voix. Aussitôt les étudiants se redressèrent, l’un d’entre eux chuchotant quelque chose comme « merde, c’est un prof ! », l’autre le tirait afin de lui conseiller de se « barrer » mais ils n’en eurent pas vraiment le temps.

- Dépêchez-vous de dégager d’ici !!

Il aurait du prendre leurs noms néanmoins il n’avait pas vraiment le temps de se soucier d’un tel détail. Il avait retenu leur visage et ce n’était pas de chance pour eux, Roy avait une bonne mémoire visuelle. Il pouvait toujours chercher plus tard. Et au vue du regard qu’il leur lançait, il était préférable que ces derniers ne l’écoutent. Ce qu’ils firent pour s’en aller en courant, comme ils le pouvaient, l’instant d’après. Sans réfléchir, lui s’accroupit en face d’elle, tentant un sourire rassurant alors qu’il retirait sa veste pour la poser sur les épaules de la jeune fille.

- Ca va aller ? L’interrogea-t-il, Tu es blessée ? Tu as mal quelque part ?

Jusqu’alors il ne l’avait pas reconnu cependant à présent qu’il pouvait la voir de plus près, il voyait de qui il s’agissait. Il ne la connaissait pas personnellement néanmoins il l’avait déjà vu quelques fois avec Yeo Jin, une de ses amies sûrement. Le monde était bien trop petit.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 16 Mar - 21:29
Les souvenirs ou plutôt les affreuses réalités qu’elle a découvertes bien trop brutalement et trop rapidement. Ce traumatisme n’a jamais cessé d’exister bien au contraire le temps a agi comme un poison dans l’esprit de Katarina. Plus le temps passe, plus sa haine et son dégoût non seulement du sexe mais aussi des hommes en particulier des professeurs qui augmentaient. Auparavant elle voyait les professeurs comme des sauveurs, des protecteurs, des guides jusqu’aucun d’entre eux ne lui tendent la main quand elle en avait le plus besoin. Ce qui allait se passer aujourd’hui elle ne s’en doute pas une seule seconde. Ce dont elle a tant espéré auparavant allait se réaliser et pas par n’importe qui : Roy, le professeur pour qui sa meilleure amie avait des sentiments. Malheureusement, elle pense que leur relation ne mènera à rien sur le long terme mais Katarina l’a quand même soutenu tout en lui disant ce qu’elle pensait avec des pincettes afin ne pas blesser sa petite puce. Même si Katarina a autant d’expérience qu’une religieuse, elle est bien moins naïve voire trop dans le contrôle d’elle-même et de ses sentiments par rapport à Yeo Jin. La jeune fille admire secrètement Yeo Jin d’avoir gardé la foi en l’homme voire en l’être humain. La jolie artiste a probablement perdu la joie de vivre en ayant un goût amer jusqu’à remettre sa foi en question jusqu’alors inébranlable en Dieu. Son but premier est se protéger et rester insensible à quelconque démonstration d’affection et d’attention que l’on lui témoigne.

Néanmoins cela ne marche pas tout le temps, des fois c’est l’effet opposé comme maintenant. Réalisant ce qu’elle allait subir, elle réagit comme une petite fille peureuse en criant et en priant pour qu’on la sauve de cet horrible cauchemar. Cette petite fille qu’elle voulait à tout prix rayée de sa vie à tout jamais, mais on n’est pas à l’abri du danger de nos jours. Il y en a à chaque coin de rue, qu’on soit fille ou garçon on ne peut pas éviter la souffrance produite au moins une fois dans son existence par des gens malveillants et malsains. Ces agresseurs rendent Katarina encore plus sûre du pourquoi elle est devenue si distante et si indifférente dans son apparence afin de ne pas s’attacher et croire pour finir déçue et trahie. C’est peut-être lâche, hypocrite voire inutile contenu de ce qui se produit à ce moment précis, mais c’est un moyen comme se rassurer ou limiter la casse sous un certain angle alors que l’effet inverse pouvait se produire. Sembler insensible, dure et froide peut attiser la haine, la révolte et chez les gens en particulier ceux qui ne sont pas habitués à ce qu’on leur résiste ou les ignore. Ce qui nous échappe et ce nous est le plus inaccessible, est résolument ce qui nous attire le plus dangereusement. Elle l’a remarqué, pourtant cette attitude s’est ancrée en elle comme une seconde nature qu’elle avait enfoui telle une face sombre qui nous effraie. Tout le monde a une partie d’eux-mêmes qui est noire, sombre si ce n’est pas malveillant. Dire qu’on est rempli, cela serait mentir puisque le monde est rempli de pécheurs. Certains ne méritent même pas le pardon des autres et doivent finir en enfer. Katarina maudit dans sa tête, car elle ne peut pas le faire autrement et son corps ne répond plus même si elle crie sans avoir l’espoir que ce cauchemar se termine.

Un petit espoir peut si vite arriver là où on ne s’y attend le moins. Sur le moment, elle ne se rend pas compte de ce qui vient de se passer. Elle ne sent plus son corps hormis son mal au crâne et les larmes qui coulent le long de ses joues roses. La voix de Roy résonne dans sa tête, est-ce que c’est bien lui ? C’est la première chose à laquelle elle pense. Avec étonnement, elle prie pour qu’elle n’ait pas d’hallucinations à cause du choc. Katarina est allongée sur le sol glacé tremblant de tous ses membres en appréhendant la suite malgré la présence de Roy qui est venu la sauver de ces garçons malsains. La jeune fille se recroqueville sur elle-même dans un coin en continuant de pleurer, de trembler et de serrer sa croix dans sa main. Elle a du mal à respirer calmement. Un véritable paquet de nerfs. Son cœur bat tellement fort qu’elle n’entend plus que lui. Des mots voire des bouts de phrases sortent de sa bouche en bredouillant. « Arrêtez ! », « Non ! », « Pas ça » et bien d’autres encore. Elle n’est pas toujours pas revenue à elle-même. La fille forte, indépendante et volcanique a disparu.

Quand il lui pose sa veste sur ses épaules, elle a un mouvement brusque de recul. Certes elle a peur, mais elle se sent sale. Trop sale pour qu’elle puisse s’accorder d’accepter un geste de bonté. Bien qu’elle déteste ces hommes, elle se méprise encore plus. Elle se sent coupable, répugnante et indigne d’être respecté et aimé par qui que ce soit.

- Ne..Ne dites rien à Yeo Jin, je vous en prie. Je ne veux pas la voir malheureuse. Ni personne d’autre.

Sa voix est faible et ses yeux larmoyants supplient Roy du regard. Sa condition n’est pas sa priorité. Etre un fardeau, une victime ou autre, elle ne veut pas qu’on la voit comme ça.

- Ça va aller…Je n’ai rien.

Bien sûr, elle ment malgré que cela ne soit pas dans sa nature. La jolie artiste ne veut pas compliquer les choses et se plaindre.

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