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 disturb.the.peace;

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 2:48

disturb.the.peace; RlhyYvD
disturb.the.peace // naohito & percy
Paniqué. Il n’y avait pas d’autre mot. À peine avait-il reçu un deuxième message texte qu’il enfilait les premiers vêtements qu’il avait pu trouver, se faufilant à l’extérieur, s’assurant que le plus jeune continuait de lui envoyer des messages. S’il arrêtait, c’était mauvais signe. Non mais sérieux, quel âge avait-il ? était-il si naïf que ça, au point de consommer de l’alcool – et d’être vachement bourré, pas juste un peu – puis accepter d’aller chez un inconnu qui, au passage, était bien trop louche pour n’être qu’un gentil jeune homme généreux avec le pauvre enfant qu’était Percy. S’il avait bien compris, il se retrouvait dans un club. Pas trop compliqué… sauf qu’il y en avait des tonnes, des clubs, dans cette ville de merde. Il dut réfléchir à toute vitesse, se rendant tout de même vers le centre de la ville, là où la plupart des clubs se trouvaient et… ouvrant une application des plus utiles. Il ne savait pas tellement pourquoi il avait eut cette intuition, la dernière fois, mais il l’avait fait; et le plus jeune n’avait pas semblé remarquer, puisqu’il pouvait voir le point orange indiquant où il était sur la carte. Deux kilomètres. Okay, c’était pas la mort, il pouvait courir deux kilomètres en très peu de temps tout en continuant de le texter, il en était convaincu. Il activa la commande vocale sur son portable et se mit en route, attendant impatiemment le prochain message du plus jeune. vous avez un nouveau message. « lire. » répondit-il à la voix automatisée, à bout de souffle. Et bien sûr, la voix s’empressa de lire le message. « ideukeuh i-grècque un trop démonde... » ses yeux s’écarquillèrent. Putain mais quoi ? ah ouais, le gamin était bourré, et il écrivait un peu n’importe quoi. Une plainte s’échappa du fond de sa gorge et il attrapa le portable à nouveau, essoufflé, sans ralentir une seule seconde, entreprenant de déchiffrer les messages du plus jeune. Et tout au long, il ne cessait de se répéter des mots d’encouragement; pourquoi moi, mais qu’est-ce que j’ai fait de si mal dans ma vie antérieure… lorsqu’il arriva enfin au niveau dudit point, ses yeux balayèrent l’endroit. Des clubs, des clubs… et encore des clubs. Où pourrait-il bien le trouver ? Et merde, quel idiot laissait entrer un gamin de cet âge dans un club ? Percy, s’il avait l’air d’un adulte ? C’était risible de le penser. Secouant la tête, il grogna et attrapa son portable, lui envoyant un dernier message pour lui demander de sortir d’où il était, observant les clubs qui l’entouraient histoire d’être certain de ne pas le rater.

Après un moment, il aperçut la tête rouge se faufiler hors d’un club, et le soupir de soulagement lui échappant fut tel qu’il en eut mal aux poumons. Non, attendez. Ça, c’était un mélange de la course qu’il venait de se taper et des dernières secondes – minutes ? – pendant lesquelles il avait retenu son souffle. Comme s’il avait eu peur de ne pas le revoir. Comme s’il avait eu peur de l’avoir perdu, déjà. Reprenant son pas de course, il vint l’attraper par le coude et le tira vers lui, observant le nom du club juste au-dessus. Bien sûr. Un club gay. « putain, c’était pas assez les côtes cassées, percy ? » cracha-t-il, frustré et inquiet. Forcément, d’ailleurs, qu’il porterait ce genre de vêtements dans un tel club. Il attendait quoi, de se faire violer ? Il sentit une main se poser sur son épaule et fit volteface, lâchant le plus jeune. Non, c’était vraiment pas le moment de le faire chier, là, pensa-t-il, alors qu’il tombait nez à nez avec un homme juste un peu plus grand que lui et aussi plus maigre. Un américain, non ? « hé, il est déjà pris ce soir, va te trouver un autre mec… » il sentit son sang quitter son visage, son pouls accélérer et ses lèvres s’étirer, un sourire ironique dessinant le coin de ses lèvres, à présent. Encore une fois, il avait envie de rire, mais pas pour les bonnes raisons. Pour qui il se prenait, l’américain, avec son japonais à chier d’ailleurs ? pas une, pas deux, le jeune homme ne put se retenir et ne se sentit même pas balancer son poing dans la mâchoire de l’inconnu. Lui non plus, ne l’avait pas vu venir, cela dit, puisqu’il s’était étalé de tout son long et qu’on pouvait à présent l’entendre râler. « ton mec il a seize ans, gros dégueulasse. dégage, ou j’te fais mettre en taule. » lui lança-t-il, en profitant pour balancer son pied dans le ventre de l’inconnu avant d’attraper le poignet du plus jeune et de l’attirer vers la première ruelle qu’ils croisèrent, s’enfonçant assez loin avec lui pour être bien certain de ne pas attirer le regard de qui que ce soit. Il ne croyait pas entendre la police venir pour ça – ça arrivait souvent, à cette heure-là, et à moins que ça ne devienne grave… mais qui sait, on n’était jamais trop prudent. Ses mains vinrent agripper les épaules du garçon et il lui plaqua le dos contre un mur, respirant si fort qu’il pouvait sentir sa cage thoracique s’élever, son regard figé vers son visage. Il fut silencieux un moment avant d’oser parler, le relâchant. Voilà, il était plus calme, ça passerait. « bordel de merde de couille de crotte, percy. » fit-il, les deux mains sur le crâne, exaspéré, l’attrapant par le haut pour le tirer à nouveau, lui intimant de le suivre. Direction chez Jihyun, encore une fois, tiens.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 3:39

disturb.the.peace; AZrqi
disturb.the.peace // naohito & percy
Les jours s'étaient succédé depuis que le jeune anglais avait reprit domicile chez lui, les côtes fragilisées et le moral étrangement bas. Des jours où il n'avait eu de cesse à contacter celui qu'il considérait comme un mystère. Des jours où cette personne n'a pas daigné lui répondre, ni à ses messages, ni aux rares appels qu'il tentait vainement dans le vide. Percy semblait compter ces jours-là comme les pires de sa vie. Ses soins semblaient être un pur calvaire à ses yeux et son tempérament borné ne l'aidait en rien à se trouver une infirmière de substitution. Malgré tout cela, le rouquin ne s'était pas résigné à rester enfermer chez son père, toujours rageur de l'entendre bouger sans qu'il cherche à venir le voir. Au final, il avait tout simplement plié bagage pour retourner au campus et reprendre les cours malgré ses blessures. Au moins, là-bas, il trouvera des mains plus ou moins expertes pour appliquer sa crème et refaire son bandage. Que ce soit cet abrutis de simon ou cet enquiquineur de hyeonjun. Pour une fois, il ne négligera pas leur présence et leur sympathie, même s'il n'a rien osé leur dire. Que pouvait-il dire, de toute façon ? Je me suis fait tabasser par un ... un ... une chose. Oui, voila, une chose. Naohito devenait une chose qu'il ne pouvait comprendre, ni gérer. Ce gars lui échappait et c'est bien cela qui l'agaçait autant. La dernière fois qu'il s'en ait rendu compte, il a faillit étrangler un .... un "ami" du jeune homme ? Il n'en savait trop rien, à dire vrai. Ce mec n'a pas voulu expliquer son cas et c'était encore plus frustrant pour l'adolescent. Plus il y pensait, plus il voulait fuir. Oui, fuir. Cette idée lui traversait l'esprit comme un éclair de conscience. Il ne voulait pas rester dans cette chambre de campus, à faire ses devoirs ou passer du temps avec ses colocataires. Au vu de l'heure, tout les deux pionçaient depuis belle lurette. Percy s'empara de cette belle occasion pour faire le mur et s'enfuir sans un bruit.

Tokyo la nuit, c'est plutôt bien animé. Des gens qui parlent, des gens qui rient, des gens qui marchent. Il y en avait beaucoup trop des gens, d'ailleurs. Percy ne savait plus trop où donner de la tête, comme s'il avait perdu l'habitude de sortir aussi tard. Depuis combien de temps n'avait-il pas cherché des noises à quelqu'un ? Bien trop longtemps pour qu'il le fasse ce soir. Et puis, ces côtes ne lui permettraient pas dans l'immédiat. Alors l'adolescent laissait ses jambes prendre le contrôle pour l'emmener à la dérive, errant sans but dans les rues fréquentées du quartier éveillé. Le calme l'enivrait, apaisant doucement sa conscience et ralentissant sa garde. Une petite erreur de sa part, quand il sentit quelqu'un passer son bras sous le siens, le tirant vers l'inconnu. « T'es tout seul ? Viens jouer avec nous ~ » Jouer ? Percy tentait un mouvement de recule, mais sa force l'abandonnait avec lâcheté, le laissant à la merci de ce gars et de sa petite bande. Ils étaient combien ? Quatre, cinq ? Aucune idée, mais il finit par suivre sans comprendre le déroulement de la situation. Traîné directement au bar, l'homme qui l'avait saisit lui offrit un verre. « C'est comme du jus de fruit, tu verras. Goûte! » Claironna-t-il en pointant le verre sous le nez du gamin. Désemparé, le rouquin le saisit avec lenteur, l'odeur lui remontant aux narines et lui piquant les yeux. C'était fort, bordel. Mais l'autre insistait tellement, qu'il céda à la tentation. Un verre. Un seul verre et il mourrait littéralement de chaud. Son esprit partait un peu à la dérive, ne captant même pas la main baladeuse jouant sur sa cuisse. Percy n'avait d'yeux qu'une pour une seule envie. Continuer à envoyer des textos à cet idiot. pourquoi d'ailleurs ? Il lui parlait de Jihyun. Mais le sale gosse ne comprit pas le rapprochement, trop à l'ouest pour saisir le sens même de ses propres sms. Au fil de la conversation, Nao lui disait de ne pas bouger, de faire dégager l'homme, puis de sortir dehors. Sortir. Oui, pourquoi pas. Sans prévenir, il se relevait de sa haute chaise, manquant de tomber à la renverse. L'alcool le rendait fébrile et si faible, ses oreilles bourdonnant comme un essaim d'abeille. Dehors. Plus facile à dire qu'à faire. Mais Percy tentait le coup, traînant sa carcasse vers l'extérieur. à peine prenait-il conscience de son environnement que quelqu'un attrapa son coude et le tira. Sur le coup, la pensée que l'autre gars l'ait suivit lui effleura l'esprit, mais il vit rapidement que ce n'était pas le cas. Nao. Ses yeux pétillants d'alcool le fixèrent, son cerveau décortiquant difficilement ses mots. Sa bouche s'ouvrit, sans qu'aucun son ne sorte. Ah ouais. Silence radio, pour la peine. à quoi s'attendait-il, au juste ? Qu'il lui sorte une phrase construite avec un sujet, verbe et adjectif ? Non, Percy ne parvenait même plus à mettre de l'ordre dans sa tête. Un frisson lui prit quand il vit le gars revenir et tenter d'éloigner Nao. Non, il ne voulait pas qu'il parte et le laisse avec lui. Son corps s'était même mit à trembler, tandis que le brun balançait son poing dans le visage du plus vieux. La seconde suivant son acharnement et sa colère, Nao se saisit de son poignet et se mit à courir vers une ruelle. Il voulait le tuer, c'était définitive. et cela s'affirmait quand son dos rencontra douloureusement le mur. Il oubliait ses côtes ou quoi ? Un couinement remonta dans sa gorge pour franchit ses lèvres entrouvertes. ça ne lui suffisait pas d'avoir chaud, fallait qu'il le secoue dans tout les sens, que ce soit en le prenant par les épaules ou en tirant sur son pull large. Jusqu'à présent, le cadet n'avait pas bronché une seule fois, docile et étrangement calme.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 4:10

disturb.the.peace; RlhyYvD
disturb.the.peace // naohito & percy
Au moins, il n’avait pas dit un mot. Au moins, c’était ça… il était docile et le suivait sans broncher, même si le plus vieux avait bien capté sa petite plainte. N’était-il pas trop intoxiqué pour le réaliser, de toute façon ? peu importe. Il lui avait emboîté le pas sans dire un mot. Il connaissait les racourcis par cœur pour se rendre jusque chez son ami; combien de fois avait-il dut s’échapper de son club en urgence pour se rendre jusque chez lui et, ce, sans qu’il ne se doute de rien ? Cette fois, cependant, c’était pour autre chose. Il voulait fuir ces maudites rues le plus rapidement possible, l’emmener avec lui, loin de tous ces dangers. Il ne pouvait s’empêcher de se demander, encore et encore, pourquoi le gamin s’était ramassé dans un tel endroit et avec de telles personnes. Et à un tel âge, surtout, mais ça… si lui arrivait à travailler dans un club, finalement, il n’y avait plus de questions à se poser. Finalement, les âges pour pouvoir entrer dans un club… c’était un peu fictif, non ? les mains glissées dans ses poches, à présent, il s’assura que le plus jeune le suivait toujours avant de se renfrogner, préférant ne rien dire, écoutant attentivement les bruits environnants. Bien sûr, il connaissait ces chemins par cœur… mais ça ne voulait pas pour autant dire que les ruelles étaient très sûres, surtout pas à ces heures-là, et s’il n’y portait pas suffisamment attention, il était plutôt certain de voir le plus jeune se faire attraper par des gens louches – encore une fois. S’il y était arrivé complètement sobre – du moins, c’était ce qu’il croyait – alors il ne voulait même pas imaginer le tableau intoxiqué. Après un moment à tourner ici et là, il pivota sur lui-même, marchant à reculons et l’observant. Ils arrivaient bientôt – jihyun habitait à peine à dix minutes d’ici, à la marche, mais il voulait tout de même lui poser une question. « comment t’as fait pour rentrer là, percy ? »mais surtout pourquoi. Il s’arrêta juste avant d’arriver au niveau de la rue de son ami et le saisit par les épaules, cherchant son regard. Il était sur une autre planète, carrément, à se demander s’il n’avait pas consommé – que – de l’alcool… dans tous les cas, il sentait l’alcool à plein nez, ça, c’était sûr. « ils t’ont fait des… » les lèvres pincées, cette fois, il s’arrêta. Il ne voulait pas l’imaginer. Pour une raison qu’il n’arrivait pas à saisir, son estomac se tordait à l’idée que ces inconnus aient posés leurs sales pattes sur lui. Ça le rendait malade, sans même savoir exactement pourquoi… peut-être développait-il un instinct paternel envers le garçon ? ça avait beau être ridicule – et naïf – comme raisonnement, mais il était sûr que, après avoir passé tout ce temps à s’occuper de lui, ce n’était pas totalement con. Une petite grimace, et il se forçait à reprendre la parole, tirant sur son vêtement pour l’ajuster sur ses épaules.

« est-ce qu’ils t’ont touché ? » demanda-t-il, de but en blanc. Il préférait poser cette question maintenant, pendant que c’était frais dans sa mémoire. Il n’y avait rien de déplacé sur lui – et ses vêtements semblaient corrects, mais ça ne voulait rien dire. Il y avait pleins de choses qu’on pouvait faire et ce, sans retirer ses vêtements. Oh, merde, pourquoi pensait-il à de tels trucs ? Ça le frustrait encore plus, et il voyait trouble. Il réalisa que la frustration pointait le bout de son nez uniquement lorsque ses jointures se firent douloureuses et, bon sang, il était en train d’enfonce ses doigts dans les épaules du plus jeune. Il les relâcha automatiquement, comme s’il venait de commettre un crime, puis passa une main dans sa tignasse, poussant un long soupir et lui faisant signe de le suivre, poursuivant son chemin. Deux pâtés plus loin, il tira un trousseau de clés de sa poche, le poussant à l’intérieur de l’immense bloc à condos. « combien de verres ils t’ont fait prendre ? ils t’ont embrassé ? » la dernière question était de trop. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, hein, s’ils l’avaient embrassé ou non ? Ça allait pas le traumatiser psychologiquement, non plus… non, mais si ce n’était pas le cas, il se sentirait toutefois soulagé, et il préférait ne pas chercher à comprendre le raisonnement. Maintenant qu’ils étaient à l’intérieur, il prit le temps, ne le pressant plus à marcher rapidement. Ici, y’avait aucun danger. Il lui fit signe, vers l’ascenseur, ne lui laissant toujours pas le temps de parler avant d’ajouter une dernière chose. « tu touches à rien, d’accord ? jihyun est très… il aime pas qu’on touche à ses trucs, c’tout. »


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 4:52

disturb.the.peace; AZrqi
disturb.the.peace // naohito & percy
Ses yeux ne quittèrent plus le sol et ses timberlands depuis que son aîné lui avait fit de le suivre. Il marchait simplement en silence, l'esprit divaguant par moment ou la tête lui tournant sans qu'il ne perde l'équilibre. à être trop concentré dans ses chaussures, le jeune homme maîtrisait plutôt ses jambes, gardant un contrôle admirable malgré le taux d'alcool qui circulait dans son sang. Un seul verre, mais allez savoir la dose à l'intérieur. Percy l'ignorait complètement. à l'instant même, il ignorait beaucoup de chose, même le fond de sa pensée qui partait n'importe où. Une seul ordre résonnait dans son esprit; Suivre Nao. Pour le moment, c'était ça et rien d'autre. Sûrement l'une des raisons qui le rend si serein, si discret. Pas un mot n'a encore franchit ses lèvres closes et à présent sèche. Il mourrait de soif, à bien y songer. Comme si ce simple verre lui avait asséché le gosier. Comment ? Sa respiration se bloqua l'espace de quelques secondes, sans qu'il ne trouve de réponse. Aucun mot. Aucune explication. Il ne sait même plus comment et il ne voulait pas vraiment le savoir. Comme un robot, Percy s'arrêta en même temps que Nao, voyant sa démarche se ralentir puis s'immobiliser. Depuis tout à l'heure, ses pupilles n'avaient de cesse de fixer ses jambes, se rythmant sur sa démarche rapide et fuyante. Son geste le fit sursauter et relever la tête en vitesse. Qu'est-ce qu'il se passait pour qu'il soit si brusque d'un coup ? Le rouquin ne pigeait pas, penchant son visage de côté avec une moue interrogatrice. Des ? Des quoi ? Des colliers de fleurs ? Des demandes en mariage ? Des propositions douteuses ? Qu'est-ce qu'ils auraient pu lui faire ? Ses sourcils se haussèrent lentement, marquant davantage l'incompréhension chez l'adolescent. Nao s'inquiétait-il pour lui? Non, bien sûr que non... L'alcool lui donnait de mauvaise idée. Il allait se faire des films et croire n'importe quoi. De la valeur à ses yeux ? Une envie de le protéger ? Il se faisait un sang d'encre ? Pourquoi le cadet s'imaginait autant de chose qu'il jugeait aussitôt fausse. Nao ne pouvait.... Il n'était... Un mal de crâne commençait à pointer le bout de son nez, figeant une légère grimace sur son visage fatigué.

Touché. Cette question l'ébranla un peu, ses yeux s'écarquillant comme des billes. S'ils l'ont touchés ? Automatiquement, il baissa ses iris vers sa cuisse, là où l'autre type avait baladé sa main. Ce n'était rien. Ce n'était qu'un... Geste anodin ? Ce gars là ne lui avait rien fait de mal. Pourquoi lui demander cela ? Percy semblait encore plus perdu que la fois précédente, hoquetant de douleur en sentant les doigts du brun s'enfoncer dans ses épaules. Qu'est-ce qu'il lui prenait, bon sang ? Il n'avait rien fait de mal. à voir ses gestes, sa main s'infiltrant dans sa tignasse de jais, Nao tramait quelque chose de curieux aux yeux de son cadet. Mais ce n'était pas à lui de poser des questions, alors il se contentait de le suivre jusqu'au bâtiment dans lequel il venait de le pousser. C'était... Chez lui ? Il vivait ici ? Percy n'avait pas souvenir d'être déjà venu dans un tel endroit. Il fronçait les sourcils, cherchant quelque chose à quoi raccrocher son regard perdu et déboussolé. En vain. Son esprit se chamboulait, sa concentration lui échappait. Où était il, en fait ? La voix de Nao lui parvient comme un marteau dans la caboche, le rendant à nouveau grimaçant. « Un... Non, non ... Non... » En perdition, ce mot n'arrivait plus à s'arrêter de quitter ses lèvres. à dire vrai, c'était la première fois qu'il buvait de l'alcool. Première fois qu'il ressentait leurs effets. Le pauvre gamin ne parvenait pas à gérer ce phénomène nouveau et étrange chez lui. Au bout de la dixième fois à répéter "non", l'anglais se tut. Son coeur battait trop vite, trop fort. L'ont-ils embrassés ? Se souvient-il seulement de cela ? Les seules images qui revenait sans cesse en mémoire, c'était quand l'autre l'avait tiré vers le club et qu'il lui avait donné un verre. Après... c'est le bordel. Nao avait fait son apparition et il était là, dans un immeuble inconnu. Suivant son signe, Percy le suivit vers l'ascenseur, l'écoutant à moitié. Jihyun. Ses trucs. Pas toucher. Error. Il ne pouvait pas tout assimiler d'un seul coup et obéir en même temps. « Tu vis avec... Jihyun ? » Seule fut la question qui sortit de sa bouche. Nao vivait avec Jihyun ? Jihyun vivait avec Nao ? Ils étaient ensemble ? Ils se connaissaient d'abord ? Percy avait beau se creuser la tête du mieux qu'il pouvait, rien ne répondait à ses questions muettes. Finalement, il laissait son aîné prendre les commandes, une boule se formant au creux de son ventre. L'état de torpeur ne serait pas éternel. D'un moment à l'autre, l'effet de l'alcool inverserait la tendance et ferait pencher la balance dans l'autre sens. Le calme et l'effarement laisseront place à un sentiment plus précis, plus courroucé, plus sauvage. Ce n'est qu'une question de temps avant que Percy ne change de comportement et laisse de côté son choc et le trouble qui l'envahit de second en second depuis qu'il a ingurgité cette toxine.  


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 5:36

disturb.the.peace; RlhyYvD
disturb.the.peace // naohito & percy
Non, non, non et non. D’accord, il avait compris. Personne n’avait touché percy. Mais il préférait l’entendre le dire dix fois que de l’entendre répondre positivement. Ça le soulageait. Au moins, il n’était qu’intoxiqué. Ça, ça passerait. Il aurait eu du mal à accepter qu’on lui ait fait consommer autre chose ou bien qu’on l’ait touché. Mais maintenant qu’ils se retrouvaient dans l’ascenseur, avec les néons blancs, il pouvait bien le voir; ses pupilles n’étaient pas dilatées, il semblait juste très fatigué… et perdu. Il avait presque envie de l’attraper et de le tirer contre lui, mais c’était inconcevable. Pourquoi ferait-il ça ? eh bien… parce qu’il semblait avoir besoin d’être rassuré, étrangement, mais ça, c’était peut-être juste sa tête qui lui jouait des tours, finalement. C’était peut-être lui-même, qui ressentait le besoin d’être rassuré. De s’arrêter deux secondes et de se dire hé, il est là, il va bien, et en prime, il passe la nuit avec toi. Quel con, n’empêche… il appuya sur le bouton de l’étage de jihyun, puis se décolla du mur auquel il était collé depuis le départ, se rapprochant de lui et le faisant s’appuyer contre un des murs de la cabine. Et là, il restait juste devant lui, posant ses mains de chaque côté de son corps. Il vacillait tellement qu’il avait l’impression qu’il allait s’éclater le crâne contre le sol, bientôt. Ça, ou bien il s’effondrerait simplement et, de la façon la plus ridicule qu’il soit, il se briserait probablement un membre. S’il avait été un peu plus connard que ça, il aurait pu lui dire ; le bon côté des choses, c’est que t’es trop saoul pour le sentir. Il inspira un bon coup, fixant son visage, apercevant une pointe de panique au creux de ses yeux. « on peut dire comme ça. » répondit-il simplement, levant une main pour venir la poser sur sa joue et lui faire redresser la tête. Il était plus grand que lui, mais comme ça, les épaules affaissées et le dos courbé, la tête baissée et l’air effrayé, il n’en menait pas large non plus.  « hé… » fit-il, d’un ton doux, replaçant quelques mèches de cheveux lui cachant à présent les yeux.  « ça va aller. » il n’en dit pas plus. Il n’avait pas vraiment besoin d’en dire plus. ‘je suis là’ ? oh, pitié, il était mauvais acteur, il n’obtiendrait pas le rôle dans la prochaine série des feux de l’amour. Lorsque l’ascenseur s’arrêta, il l’aida à se diriger à nouveau et l’entraîna vers l’appartement – correction, condo – de son ami, verrouillant la porte derrière eux.

« tu peux mettre tes chaussures là. » expliqua-t-il, retirant les siennes, lui faisant signe de patienter et de l’attendre là – même si, franchement, il était plutôt convaincu qu’il ne comprenait même pas la nature de ce signe. Il disparut un instant, le temps de faire l’inspection de l’endroit, puis constata qu’ils étaient seuls. Pour combien de temps ? Il n’en savait rien, mais suffisamment pour qu’il ne retrouve pas le plus jeune dans cet état, il l’espérait. Il n’avait pas envie de le voir se faire sermonner. Lui ne le ferait pas, mais il n’était pas convaincu que le plus vieux ne le ferait pas – il était tellement… peu importe. Il vint le chercher, l’entraînant au travers du condo puis lui pointant la chambre d’invités.  « tu vas là et tu te mets à l’aise. si t’as envie de… d’être malade ou quoi, tu cries okay ? j’arrive. y'a des vêtements dans les tiroirs, tu peux fouiller. » même s’ils sont probablement trop grands pour lui, pensa-t-il. Il se gardait toujours une petite réserve de vêtements chez son ami, dans la chambre d’invité – après tout, il passait un peu plus de la moitié de son temps ici, autant y laisser quelques trucs. Et franchement, ce truc était indécent. Et puis quoi, il était réellement devenu paternel avec lui, là, ou quoi ? non mais ça le dérangeait réellement. Le vêtement lui descendait sur les épaules et avec son état actuel, ça lui donnait un air un tantinet dépravé. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, s’éclipsant à nouveau. De toute façon, ses propres pensées commençaient à l’effrayer et puis… il n’allait pas rester avec lui le temps qu’il se change, donc tant qu’à l’escorter jusqu’à la chambre pour ensuite devoir partir à nouveau; autant faire d’une pierre deux coups. il s’affaira à aller chercher les aspirines, l’eau, ainsi qu’un plat pour prévenir les possibles… dégâts. C’était pas très charmant, mais il était presque sûr d’en avoir besoin.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 6:17

disturb.the.peace; AZrqi
disturb.the.peace // naohito & percy
Sa stabilité se jouait de lui, alors qu'il tentait de rester debout sur ses deux jambes sans tanguer comme s'il était sur un radeau en pleine tempête. Son attention se focalisait sur les détails inintéressants de la cabine et par pur esprit de déduction inutile, il fit la comparaison de cet endroit avec celui de son immeuble. Voila à quoi il pensait à l'instant même où son vis-à-vis fit bouger l'ascenseur en appuyant sur l'un des boutons.  La machine l'ébranla autant que les questions indiscrètes du brun et il porta une main contre l'une des parois pour ne pas se vautrer lamentablement par terre. De nouveau, son corps se remettait à trembler et il craignait de sombrer bêtement, devant lui. Sauf que ce dernier prit les devants en se rapprochant dangereusement. Que faisait-il ? Percy venait à peine de lever ses yeux chocolats sur son visage qu'il se retrouvait coller contre le mur. Manquerait plus qu'il l'embrasse et ce serait le parfait remake d'un film au scénario bidon et surjoué. Il n'aimait tellement pas ça, les films romantiques et gnangnan à souhait. C'était... Gerbant. Mais là. Là, Nao le retenait et instaurait un certains équilibre chez lui avec ses bras encerclant son corps. Pourquoi faisait-il cela ? Le rouquin pouvait parfaitement se retenir à un mur comme si ça vie en dépendait. Pas besoin de son aide.... Même bourré, il est ingrat. Percy se décevait tout seul, alors qu'il pouvait clairement sentir et entendre son coeur battre à tout rompre. Il était là, bien trop présent dans sa poitrine comprimé par la panique. On peut dire comme ça. Comme ça quoi ? Ils vivaient ensemble ? Derrière cette pointe de panique s'enflammait un brin de jalousie. Pourquoi faisait-il cela ? Pourquoi se montrer si doux ? Sa main contre sa joue le perturbait. Il perdait pied, incapable de savoir quoi penser. Qu'il s'arrête. Qu'il stop tout mouvement délicat ou compatissant envers lui. Percy n'en voulait pas. Il ne voulait pas... Il ne voulait pas ressentir cela. Le jeune homme déglutis, ses dents emprisonnant sa lèvre inférieure pour la mordre nerveusement. Par pitié, que cet ascenseur s'arrête et que ces portes s'ouvrent. Pourquoi, putain, pourquoi il était affectueux à ce point ? Qu'il ne touche pas à ses cheveux, qu'il ne remette pas cette foutue mèche en place, qu'il le laisse tranquille. Dieu soit loué, l'engin s'immobilisa et força l'aîné à s'éloigner de lui. Son coeur le faisait souffrir et un sentiment indéchiffrable l'envahissait. Comme une envie de pleurer, de briser toute ses barrières sans l'ombre d'une quelconque résistance. Il n'en pouvait plus d'être si... Si froid et intouchable.

Ayant reprit son calme, Percy hocha doucement sa tête et se pencha pour défaire les lacets de ses chaussures, avant de pouvoir les retirer et les laisser là où il lui avait indiqué. Sa tête lui tournait un peu en se redressant, mais il se rattrapa de justesse avant que Nao ne revienne et l'entraîne à travers le condo, jusqu'à une chambre. Les mots du jeune homme n'avaient aucun cohérence pour Percy. S'il voulait être malade ? C'est possible de vouloir l'être ? Non, franchement, il ne voulait pas. Au moins, il lui accordait le fait de fouiller. Il se sentirait moins coupable de laisser ses mains vadrouiller n'im... dans les tiroirs. Toujours silencieux, l'anglais ne lui fournit aucune réponse avant qu'il ne s’éclipse et se contenta de faire le tour de la chambre, puis de se poster devant les fameux tiroirs. D'accord, il avait le droit. Encore un peu hésitant, il se permit d'ouvrir les différents compartiment à la recherche d'une tenue. Mais soyez sérieux, ce gamin est tellement bourré qu'il le premier truc qui lui semble "potable". C'est à dire, pas grand chose. Nao lui a bien dit de se mettre à l'aise et c'est ce qu'il fit en retirant son pull, puis son jean slim, pour enfiler un simple tee-shirt lui arrivant à mi-cuisse. Il vise grand, le petit. Cette pensée le fit rire. Bêtement rire. Percy se remit à faire le tour de la pièce, laissant ses doigts effleurer les objets à sa portée, mais il ne prit rien. Sans poche, ce serait trop compliqué. Au lieu de cela, il attendit que Nao revienne pour se rapprocher de lui. L'alcool lui montait à la tête, et ce n'est pas surprenant qu'il cherche à récupérer le verre d'eau qu'il tenait en main. Sa soif le rendrait presque dingue. Sans parler de son sang qui battait à ses tempes, lui brouillant le cerveau. Son analyse paraissait erronée, faussée. « C'est pour ... moi ? » se demandait-il en voyant les cachets, incertains de pouvoir les prendre. Son mal de crâne lui donnait la nausée, mais il faisait un gros effort pour se retenir de courir aux toilettes. Elles étaient où d'ailleurs ? Ramenant ses yeux vers lui, il le détailla de haut en bas avant de sourire, prenant finalement les comprimés pour les avaler et terminer le verre. Avec cela, il pourrait enfin soupirer un peu. « J'sais pas pourquoi tu fais ça... Mais merci. Tu n'es pas obligé à chaque fois de jouer les héros et venir me secourir... Je sais me défendre, tu le sais~ » Un mot entraînant l'autre, Percy ne savait même pas de quoi il parlait. ça sortait tout seul, comme si quelqu'un venait d'ouvrir les vannes. « Mais si j'dois me foutre en danger pour que tu rappliques, je vais le faire plus souvent. T'es même pas capable de répondre à mes messages ou mes appels... C'est quoi ton problème ? » Crachait-il en lui lançant un regard mauvais. Son état passant de l'angoisse à l'intransigeance et la méchanceté.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 7:06

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Lorsqu’il était revenu vers la chambre, il ne savait plus trop à quoi s’attendre. Peut-être retrouverait-il un percy endormi, peut-être n’aurait-il même pas changé de vêtements… peut-être n’avait-il même pas compris qu’il devait entrer dans la chambre. En fait, il avait tellement l’air perdu qu’il ne savait pas s’il arrivait à assimiler ses mots. Vraiment, dans un autre monde, carrément. Au final, il ne savait pas à quel point le plus jeune avait consommé; il savait simplement qu’il avait suffisamment consommé pour se retrouver dans un état de confusion totale et, maintenant seulement, il se disait que, peut-être, il aurait du faire plus attention à sa façon de s’adresser à lui. Soupirant et mettant tout ça derrière, il ouvrit la porte – qui n’était visiblement pas totalement fermée – du bout du pied et leva la tête, seulement pour tomber sur un percy à moitié nu. Il aurait pu penser qu’il était à moitié habillé, aussi, mais ça, non, c’était carrément à moitié nu. Son regard se posa d’abord vers son visage puis, ensuite, se dirigea vers… non. Ses yeux descendirent à peine quelques secondes vers les jambes du plus jeune puis remontèrent presque aussitôt, l’impression de faire quelque chose de très mal lui venant bien rapidement. Pour la peine, il ferma la porte derrière lui, comme s’il avait peur que quiconque d’autre n’assiste à ce spectacle. Mais il n’était pas intéressé par les hommes, si ? Alors qu’est-ce que ça pouvait bien faire, s’il était à moitié nu… puis il se remettait à parler, comme si de rien n’était, pour dire des conneries encore. Même bourré, il était incapable de s’empêcher de lui dire de ne pas l’aider. Mais il fallait qu’il s’y fasse et qu’il se retire cette idée du crâne; il n’allait pas le lâcher juste parce que l’idée qu’une personne s’occupe de lui ou bien, le défende, comme il le disait, ne lui plaisait pas. Il lui avait déjà prouvé d’innombrables fois qu’il n’avait pas tort de le faire et, ce soir, il ne voulait même pas imaginer où il se serait retrouvé s’il n’avait pas, par miracle, trouvé où il était. Ou s’il ne lui avait pas envoyé de message. Ou s’il ne l’avait pas reçu… tellement de scénarios possibles mais ils menaient tous à la même fin. Tenez, d’ailleurs, ce n’était pas exactement le scénario catastrophe et peu plausible, selon le percy, évidemment, contre lequel il tenait à l’avertir, l’autre jour ? Ouais, mais ça, il ne l’entendrait probablement plus, dès qu’il aurait gagné un peu de lucidité. Il n’y croirait probablement même pas, de toute façon… il entrouvrit donc les lèvres, entreprenant de lui répondre, puis le rouquin lui cracha son venin au visage. Il lui avait envoyé des messages, avait tenté de l’appeler, et il n’avait pas répondu. Quel est ton problème, Nao ?

Choqué par le soudain changement d’attitude de son vis-à-vis, et de comportement généra tout court, il ne sut quoi répondre. Que pouvait-il répondre de toute façon ? Il n’avait rien reçu, sauf les messages de la soirée. Trop pauvre pour se nourrir, il n’avait pu se permettre le luxe d’avoir un téléphone portable. Mais c’était pas vraiment ça, le plus important, pour le moment. Non, le plus important, c’était qu’il paniquait parce qu’il ne l’avait pas contacté au courant des derniers jours. Ravalant sa salive, les yeux écarquillés, il déposa les choses qu’il avait ramenées sur le bureau près du lit. Désemparé, carrément. « je… » balbutia-t-il, incapable de former une réponse cohérente. Puis sa confusion se transforma en autre chose et il fronça les sourcils. Quelles explications lui devait-il ? Ils étaient quoi, mariés, soudainement ? Et puis il pouvait bien parler, lui. Il avait passé le plus clair de son temps à s’enfuir et refuser son aide, jusqu’à refuser sa présence et lui cracher au visage qu’il n’avait pas besoin de lui. Et maintenant il lui reprochait de ne pas être assez présent, il se fâchait parce qu’il n’avait pas répondu à ses appels ? Pour une fois, une seule fois, il n’avait pas pu accourir à son secours, et voilà que plus rien n’allait. « qu’est-ce qui te prend ? » demanda-t-il, un peu plus brusquement. Mais c’était vrai, à la fin. N’avait-il pas fait des pieds et des mains pour lui, ce n’était pas suffisant ? Il voulait quoi, qu’il l’invite pour  manger au restaurant ? « mon portable était hors-service les derniers jours, ça te va ? » répliqua-t-il enfin, en toute honnêteté. Que dire ? Il était hors-service et ne pose pas plus de questions à ce sujet, c’était ce que ça voulait dire. « mon problème, c’est ton attitude de merde, oui. mais décide-toi, à la fin, t’es pas capable de voir ma gueule mais tu me fais une crise pour deux ou trois textos ? » maintenant, il écartait les bras, comme s’il venait de lui raconter la pire des conneries. Non, il devait respirer… respirer et se calmer. Percy n’était pas dans son état normal. Mais ne disait-on pas que ce que l’on révèle lorsque l’on est sous l’emprise de l’alcool cache en fait une réalité qu’on n’ose pas prononcer sobre ? c’était ça, le problème.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 8:00

disturb.the.peace; AZrqi
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L'incertitude et ce voile flouté venait étrangement de se lever. Ses esprits se remettaient quelque peu dans l'ordre. Ou plutôt, dans un ordre qui ne semblait pas vraiment à l'endroit. C'était confus. Son mal de crâne lui donnait cette impression d'être lucide, alors qu'il ne contrôle plus le fil de sa pensée. Celle-ci se mélangeant entre le silence dans sa tête et sa voix s'exprimant aux oreilles de Nao. Il ne voulait pas lui faire verbalement mal, ni le blesser dans son égo ou sa fierté. Il ne voulait même pas lui dire cela. C'était ancré en lui, caché derrière des tonnes de sentiments qui faisaient barrage. Pourtant, il suffit d'un peu d'alcool pour que ce fleuve détruise ces barricades et qu'il cède à l'amertume. Une étincelle qui allume la mèche et enflamme progressivement son être. Ce n'est vraiment pas ce qu'il voulait, mais prenait-il conscience de cela à l'instant même où il ouvrait sa bouche pour cracher sur son... Son quoi ? Son ami ? Son camarade ? Son partenaire ? Mais il était quoi, à la fin ? Qui était nao pour lui ? C'est cela qu'il voulait savoir. Le brun l'aidait, il se sacrifiait presque pour lui sans obtenir de reconnaissance en retour... Alors, ils étaient quoi l'un pour l'autre ? Y avait-il seulement un brin d'amitié entre eux ? Percy devenait fou à l'idée qu'il n'était rien, que l'adolescent se forçait par pitié ou par culpabilité. S'il ne l'avait pas envoyé à l'hôpital, ferait-il autant attention à lui ? Cette fois dans le métro, était-ce un hasard ou il cherchait à le protéger ? Percy voudrait le comprendre, mais au lieu de cela, il explosait. ça partait comme une fusée, ou une bombe. Et Nao se trouvait là, limite choqué par le changement de comportement de ce pauvre gamin enivré par l'alcool. Il craquait. Il en avait marre de devoir se parler à lui-même pour comprendre un tant soit peu la situation. Et si, pour une fois, l'autre y mettait du siens pour lui expliquer ? Dans le fond, c'est plutôt Percy qui a un problème. Un problème flagrant d'attention. Entre la trahison de sa mère et l'absence injustifié de son père... C'était comme un gosse cherchant de l'affection, et cette affection, il croyait la trouver en lui. Sauf qu'il a peur et qu'il rejette cela. Et si Nao s'éloignait ? S'il l'abandonnait comme l'ont fait ses parents ? Et s'il se retrouvait encore tout seul ? Voila la raison de son emportement, la confusion.

Le brun en perdait ses mots, interloqué. Oui, c'était aussi l'état de Percy, quelques longues minutes auparavant. Sauf qu'avec le japonais, il n'y avait pas de temps d'arrêt ou de pause. Il se reprenait aussitôt, en se disant sûrement qu'il ne devait rien, absolument rien à Percy. Dans le fond, c'était bien le cas. Qu'est-ce qu'il lui prenait ? Plus il lui répondait sur ce ton, plus Nao balançait de l'huile sur le feu. Un mec bourré n'est pas conscient de ses réactions, il agit sans réfléchir. Exactement comme Percy. Ses explications ne lui suffisait pas, son regard aussi glacial qu'un iceberg. à force, il pourrait presque le congeler tellement il le fixait de ses yeux noirs. Lui, son problème ? Son attitude de merde ? Le rouquin voyait rouge, il serra les dents au point de sentir sa mâchoire craquer. Après la colère, la violence. Il changeait de phase progressivement. Sa jauge de patience venait d'exploser et sans même se contrôler, il laissa son poing partir mollement dans la joue du plus vieux. Avec la force diminuée qu'il a, son coup devrait lui faire l'effet d'une pichenette, mais l'intention était bien là. La douleur dans ses côtes aussi. Foutue blessure. « M-mon caractère de merde ? Tu n'as pas vu le tiens peut-être ? Ce n'était pas seulement "deux ou trois messages"! C'était un putain d'effort! » Cria-t-il en sentant les larmes lui monter et piquer son nez. Ses yeux brillait non seulement d'excitation dû à l'alcool, mais maintenant à cause du liquide salé. « Je me suis chier à envoyer ces foutus messages pour savoir où tu étais ou pourquoi tu ne parlais pas! Et je n'ai jamais eu de réponse! » Sa voix ne cessait de partir dans les octaves, résonnant contre les murs de la pièce. Le reproche, c'est la seule chose qu'il pouvait faire pour évacuer. « Suffit que je sois dans la merde pour que tu daignes rappliquer ? C'est quoi, ça ? De la pitié ? De la culpabilité ? Si tu ne m'avais pas tabassé la dernière fois, tu n'aurais rien fait ce soir ? » Cette fois-ci ce sont carrément les larmes qui s'échappaient, dévalant sur ses joues rougit par la chaleur et l'énervement. « Je suis quoi pour toi ? Une dette à payer ? Un gamin ? » Quel minable, pensait-il de lui-même en vacillant sur ses jambes tremblantes. Son seul réflexe fut de se retenir au lit, sentant un haut le coeur remonter et le faire grimacer. Non, il ne voulait pas vomir. Percy plaqua violemment sa main contre sa bouche, l'autre se pressant contre son ventre. Non, non, non. Ses paupières se fermèrent au maximum, tandis qu'un gémissement plaintif quittait sa gorge. Il allait mourir, c'est certains.  


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 16:21

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Il ne s’était pas attendu à ce que le plus jeune lève une main sur lui – le poing qu’il lui avait envoyé avait été faible, mais suffisamment fort et surprenant pour lui envoyer une étincelle de douleur dans la mâchoire, sa tête pivotant sur le coup. Sa main se posa sur sa mâchoire et il n’osa pas, pas tout de suite, tourner la tête vers lui à nouveau. Était-il con, ou bien ? Ces derniers jours avaient été suffisants pour qu’il oublie la nature de leur relation. Ça n’aurait pas été la première fois qu’ils se battaient, et pourtant, il avait l’impression que, tout ça, c’était derrière eux depuis belle lurette. Mais non, percy venait de le frapper, et il paniquait à nouveau, lui déballant des trucs qu’il n’aurait jamais cru entendre de sa part. il fit craquer sa mâchoire et grimaça, redressant la tête, l’observant en silence pour le moment. Ce n’était pas physiquement que ça faisait mal, là. Il avait du mal à croire que le plus jeune venait de le frapper, comme si c’était impossible qu’il le fasse à un tel moment. Non, décidément, c’était lui l’idiot… et pourtant, c’était percy qui parlait comme s’il était son mari et qu’il le trompait, dans l’heure actuelle. Il avait – faillit – l’attraper par le collet pour le saisir et lui crier un truc à la gueule, mais la première chose qu’il avait remarqué étaient ses yeux. Ils n’étaient plus ‘simplement vitreux’, comme n’importe quel idiot ayant consommé un peu trop d’alcool. Il pouvait voir les larmes se former au coin de ses yeux, puis… perler sur ses joues, couler lentement. Il pleurait ? Il pleurait. Il était perdu à nouveau. Il avait l’impression de se retrouver dans un film où il n’avait pas sa place, qu’il se tenait immobile au beau milieu d’une scène d’action, que tout se passait autour de lui et qu’il ne voyait plus rien, qu’on allait bientôt le sermonner parce qu’il ne réagissait pas – ou plus – et qu’il ne faisait pas ce qu’il devait faire. Il sentit son cœur sauter un bon lorsque le plus jeune plaqua une main à sa bouche et sembla se plier de douleur. Trop à la fois. Il ne savait plus quoi faire. Ses ressources étaient limitées – s’occuper de lui, oui, mais que faire maintenant ? Il ravala, difficilement, puis vint s’approcher de lui, attrapant le contenant qu’il avait ramené – justement – pour ce genre de situation, l’aidant à se mettre à genoux et le posant devant lui, agenouillé à ses côtés, sa main posée sur son dos. Naturellement, il se retrouvait à frotter son dos, l’encourageant ou le rassurant, il n’était pas certain lui-même. « ça ira mieux après, c’est pas grave. » furent ses premiers mots, mais au fond, il réfléchissait à ses mots précédents.

Qu’est-ce que percy était pour lui ? un gamin, un peu chiant à la limite, toujours en besoin ? non, pas exactement. Pourquoi ressentait-il le besoin d’accourir dès qu’il le sentait en danger ? et pourquoi avait-il envie de tuer tout être vivant dans un périmètre d’un kilomètre lorsqu’il n’allait pas bien ? et surtout… pourquoi avait-il l’impression d’être le seul pouvant l’aider, le seul qui aurait – dut – l’aider, peu importe la situation. Il n’était pas très adroit, ses connaissances médicales étaient restreintes et les seules relations qu’il avait entretenues avec d’autres gens traînaient de la patte. Il n’était pas très… bon, ni juste, ni cool avec les gens. Il se débrouillait comme il le pouvait, mais il faisait des pieds et des mains pour lui, ouais. Au bout d’un moment, après s’être assuré que son haut le cœur lui était passé, son bras passa autour de son corps et il le rapprocha jusqu’à pouvoir le serrer contre lui, une de ses mains se glissant directement au travers de ses cheveux. Raison inconnue, mais un bien immense l’envahit. Si l’anglais n’avait pas été sous l’effet de l’alcool, il était plutôt convaincu qu’il n’aurait jamais eu la chance de l’étreindre comme ça. Un long moment se passa, en silence, pendant lequel il ne fit que caresser sa tête et frotter son dos. Le voir chagriné, comme ça, c’était trop. Trop difficile de le supporter. Une trentaine de secondes et un soupir plus tard, il l’écarta un peu, passant maladroitement ses doigts sur ses joues pour essuyer ses larmes. « pleure pas comme ça, c’est laid ! » lança-t-il, même si son ton s’était adouçit encore une fois. C’était défensif. Il ne savait pas comment agir avec lui, et l’impression de déraper le faisait réagir comme un gosse. Sa langue claqua contre son palais, et, agacé, il l’aida à se redresser. « mon portable était hors-service… » répéta-t-il enfin. Il ne savait plus quoi lui répondre. Que pouvait-il dire de plus ? S’il avait reçu ces messages, il lui aurait répondu. S’il lui avait demandé de le voir, il serait venu le voir. S’il avait reçu ses appels, il aurait également répondu, même si c’était à trois heure du matin, qu’importait. Il ébouriffa sa propre tête et serra les poings, frustré, perdu, confus, inutile cette fois. Et maintenant, il devait répondre à cette foutue question. « j’en sais rien, je sais pas ce que tu es, et moi j’suis quoi ? » poser des questions pour ne pas répondre aux questions. Il devait arrêter cette manie. Encore plus énervé contre lui-même, il grogna, dans le vide, se retenant de frapper un mur. Ça passait chez lui, mais pas ici. « j’ai plus envie de te taper dessus. » avoua-t-il enfin. C’était le mieux qu’il pouvait dire, pour le moment. Leur relation, ou ce qu’il en voyait du moins, se transformait en autre chose, mais il n’arrivait pas à dire quoi exactement. « j-je, je crois que j’ai de – de l’affection p-pour toi ! » balbutia-t-il, se sentant idiot. Il avait juste envie de se taper la tête contre un mur.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 17:22

disturb.the.peace; AZrqi
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Quelle horreur de pleurer comme une fontaine, guidé parce qu'il semblait être de la peine ou de la rancoeur. Il ne comprenait plus rien à ce qu'il lui arrivait, prit au piège entre ses sentiments qu'il jugera de "néfaste" ou "nuisible". Pourquoi se mettre à chialer en cherchant le sens de leur relation ? C'est complètement stupide et ridicule. Qu'est-il au juste ? Une jeune fille trop sensible pour se retenir de fondre en larme à la moindre parole désagréable de l'homme qu'elle aime ? Aimer. Amour. C'était quoi au juste ? Percy ne comprenait rien à tout cela. Il se sentait même malade et en difficulté de ressentir de telle chose à la fois. Peur. Tristesse. Angoisse. Irritation. Comment tout gérer sans devenir fou ? Au final, tout cela s'évacuait d'une façon ou d'une autre. Que ce soit en lui envoyant maladroitement son poing dans la figure ou en laissant ses émotions couler sur son visage rougit. Il craquait. Depuis combien de temps se retient-il ? Bien trop longtemps, pour être honnête. Sa perpétuelle froideur et cette mauvaise manie de repousser l'autre, l'ont rendu presque insensible et indifférent au monde qui l'entours. Pourtant, là, maintenant, tout cela partait en fumée. Après le flot de larme ruisselant sur son épiderme en feu, son ventre le rappela à l'ordre, lui tordant les tripes comme si quelqu'un voulait lui arracher. C'est affreux. Il ne voulait pas vomir ici, devant lui. Devant celui-là même qui s'approchait pour le mettre dans un confort idéaliste. Genoux à terre et une main frottant lentement son dos. Pourquoi ? Pourquoi il se montrait aussi gentil avec lui alors qu'il n'arrêtait pas d'être mesquin et ingrat ? ça ira mieux après, c'est pas grave. Comment pouvait-il savoir cela ? Ses sanglots redoublèrent à l'idée que ce ne soit pas le cas et qu'il reste éternellement dans cet état. S'il pouvait ouvrir la fenêtre, il se jetterait déjà dans le vide. Manquerait plus que Nao l'achève avec un "mais tu n'es rien pour moi" et ce serait la dépression à perpétuité. Le pauvre gosse se comportait vraiment comme une gamine entichée et complètement amoureuse. C'était répugnant, de son point de vue. Surtout en réalisant que son aîné n'était sûrement pas gay et qu'il préférait les formes. Rien que de penser cela, il se désemparait lui-même. Rien n'allait plus dans sa tête.

Son coeur venait de faire un saut vertigineux de plusieurs mètres. Il ne s'attendait pas vraiment à des réponses, vu son état lamentable et proche de la honte. Mais qu'il sente son bras entourer son corps pour le rapprocher du siens.... inenvisageable. Percy ne comprenait plus rien. Il restait figé sur place, les yeux grands ouverts et les larmes continuant leur route humide à travers les sillons qui creusait ses joues cramoisies. Une douce chaleur se rependait dans ses membres, réchauffant doucement son coeur en pagaille. Sa main dans ses cheveux le retenait à la réalité, alors qu'il pensait ne pas y croire. Un geste d'affection. Un mouvement amical. Ou qu'importe la signification de cette étreinte, tant qu'elle était précieuse et apaisante. Cette simple attention calmait rapidement le plus jeune, sa colère et sa rage s'effaçant comme si elles n'avaient jamais eu lieu. Son apparence redevenait celle d'un gamin, toujours aussi perdu, mais plus très dangereux pour autant. laid ? Il le trouvait laid ? Percy venait d'ancrer ses yeux aux siens, le laissant essuyer ses larmes à l'aide de ses doigts. était-il... laid. Nao n'en fit pas tout un plat, l'aidant simplement à se redresser en se justifiant à nouveau. Oui, s'il n'avait pas comprit, autant qu'il s'achète un cerveau. Son portable était hors-service. ça lui semblait tout de suite plus évident, maintenant que sa crise venait de passer. Finalement, les réponses tombaient. Ou du moins, les questions. Nao paraissait dans l'ignorance la plus totale, trouvant meilleur de retourner l'interrogation au jeune homme. Comment dire qu'il était perdu ? Pour le moment, le rouquin n'avait aucun idée, aucune mot à prononcer, aucune réponse à lui fournir. Quoi ? Il ne voulait plus le taper ? Il ne voulait plus se battre avec lui ? C'était comme lui annoncer; "casse-toi de ma vie, j'ai plus besoin de toi". Percy tressaillit, un air peiné sur le visage et la respiration courte. Alors, que devait-il faire ? Comment devait-il se comporter ? Il s'attendait à tout maintenant. Qu'il le repousse, le mette à la porte, qu'il... Que venait-il de dire ? Le coeur du plus jeune reprenait sa course folle, battant une nouvelle fois le sang à ses tempes. De l'affection. Ce n'était ni de la pitié, ni de la culpabilité. Alors.. Il n'était pas rien pour lui ? Le désordre dans la tête de Percy ne s'arrangeait pas. Il se tenait encore à lui, craignant de perdre son équilibre et de s'affaler par terre. Depuis tout à l'heure, aucun mot n'a voulu quitter sa bouche. Il était complètement démuni. Au point que, dans un nouveau vertige, il se rapprocha dangereusement de lui. Son torse se cogna contre le siens, son visage à quelques centimètres de celui du brun. Cette sensation lui était complètement inconnu et il ignore si c'est dû à l'alcool mais... Ses lèvres se collèrent délicatement à ses jumelles dans une approche chaste mais maladroite. C'est la première fois qu'il embrassait quelqu'un. Première fois qu'il cédait autant devant une personne. S'il aurait été un peu plus conscient, sûrement ce serait-il douté qu'il commettait une erreur ? Qu'il risquait de se faire rejeter ? Percy semblait n'avoir que de la force pour s'accrocher au plus vieux, incapable de s'éloigner de lui ou d'élargir cette distance qu'il venait lui-même de briser.   


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 22:07

disturb.the.peace; RlhyYvD
disturb.the.peace // naohito & percy
Choc. Le japonais aurait pu se repasser toute la scène en boucle, mais jamais il n’aurait pu imaginer un dénouement… comme celui-là. Ils s’étaient longuement regardés et le plus jeune n’avait pas dit un seul mot, comme s’il était choqué. Il ne savait plus quoi dire, peut-être. Dans tous les cas, lui non plus, bientôt, ne saurait plus quoi dire. Comme si ce n’était pas suffisant, le garçon se rapprocha radicalement de lui, leurs corps s’entrechoquèrent et leurs lèvres… leurs lèvres se rencontrèrent. Les yeux du plus vieux restèrent ouvert, écarquillés même, et ce, un bon moment. Tout son corps s’était d’abord tendu, pour ensuite se détendre, et ses poings – qui s’étaient à nouveau serrés – s’étaient désistés, son cœur ralentissant de rythme pour reprendre de plus belle et le sang coulant rapidement, une chute dans ses tempes, littéralement. Il ne comprenait pas. Pourquoi, soudainement, s’était-il retrouvé dans cette position ? Il ferma les yeux, la soirée passant en mode rapide dans sa tête, sans comprendre ce qu’il avait manqué pour que le plus jeune l’embrasse. Était-ce l’alcool ? Au travers de sa confusion, ses doigts se resserrèrent sur les mèches de cheveux qu’il tenait toujours, et il répondit au baiser. Ce n’était pas vraiment la fin du monde… il n’avait jamais embrassé une personne du même sexe avant ce soir, et la maladresse du plus jeune semblait lui indiquer qu’il n’avait jamais embrassé tout court. C’était ça, ou bien l’alcool qui courait dans ses veines. Au bout d’un moment, il s’écarta. Certes, ce n’était pas la fin du monde, mais il ne comprenait pas plus pourquoi il avait répondu au baiser, tout ça sans le repousser. Il n’y avait pas mis la fougue des grands films américains, mais il ne l’avait pas non plus frappé. Un long moment, il fixa l’autre garçon sans savoir quoi dire, ses yeux s’écarquillant une fois de plus et de plus belle. « tu… » commença-t-il, sans savoir comment poursuivre. Non, ce n’était pas ce qu’il voulait dire par ‘affection’… absolument pas. « wow, une minute, là. » fit-il, passant ses deux mains sur son visage. Il fallait remettre de l’ordre dans tout ça, et maintenant.

« okay, tu es complètement bourré. » conclut-il, faisant les cent pas, préférant ne rien dire de plus à ce sujet et lâchant un rire un peu nerveux. Il lui fit signe de rejoindre le lit, restant un peu à l’écart pour le moment. Il se sentait tellement mal à l’aise, de toute façon, qu’il ne savait même pas où se placer avec le plus jeune, comment agir, quelle gestuelle adopter. Percy n’était certes pas des plus désagréables à regarder, ni même à côtoyer – si, il arrivait à le dire, malgré tout, pour une raison floue – mais il n’était pas certain d’avoir envie de réfléchir à ce genre de trucs maintenant. Pouvait-il être attiré par le rouquin ? Oui, peut-être, qui sait. Il n’avait jamais dit être purement hétérosexuel, même si, jusque-là, il se considérait ainsi, et si un jour il venait à être attiré par un homme alors soit, ça serait ainsi. Mais il n’allait pas commander cette attirance comme il le pouvait juste pour ‘essayer’ de se faire percy, dans l’optique où l’idée était curieuse pour lui, qu’il se posait effectivement la question. Écarter cette option avec percy aurait pu être une idée, aussi. Tenter pour écarter, puisqu’il était convaincu qu’au fond de lui, c’était totalement irréel de croire que cette tornade d’émotions, cette tempête de confusion naissait du fait qu’il était attiré par le plus jeune. Et vice-versa, bon dieu, pourquoi percy serait-il attiré par lui ? Ça, ça c’était la meilleure. C’était impossible. Il était juste… saoul, voilà tout. Secouant la tête, il revint vers lui, mais pour lui faire une place dans le lit, cette fois. Il écarta quelques coussins, la couverture aussi, sans poser son regard vers le plus jeune. « je vais juste oublier que ça s’est passé… » marmonna-t-il, le fuyant du regard. « et toi… tu devrais dormir, point. » voilà, il s’en était sorti avec brio. Ou du moins, il croyait. Puis franchement, est-ce que percy se rappellerait même d’être venu jusqu’ici, le lendemain matin ? Même ça, il en doutait, alors peu importe, il n’en parlerait juste pas. Ce qu’il avait ressenti pendant une fraction de seconde et pourquoi il avait répondu au baiser, ça aussi, ça resterait pour lui et personne ne le saurait. Il n’était même pas obligé d’y réfléchir et de tenter de comprendre pourquoi, il pouvait même l’oublier, aussi. Après un moment, il ravala sa salive et redressa la tête, l’observant, sans toutefois fixer son visage. « viens te mettre sous les couvertures avant de faire une autre connerie. » dit-il, mâchoire serrée. Ce n’était pas qu’il était au bord de l’hystérie, mais plutôt que ses émotions, elles, l’étaient. C’était une course constante, avec percy. Qui allait-il être, aujourd’hui ? aujourd’hui, il était crevé et confus.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 22:59

disturb.the.peace; AZrqi
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Plus rien n'avait de sens dans la tête de percy. il se sentait un peu dans un autre monde, un autre univers, voir une autre vie où ses sentiments seraient bien différent de ceux-là. Lui-même ne comprenait pas son envie soudaine de goûter à ses lèvres, alors qu'il prenait conscience de très peu de chose. Ne dit-on pas que l'alcool révèle des choses que nous gardons enfoui en nous ? Et si c'était le cas du rouquin ? Peut-être qu'il éprouvait quelque chose pour son aîné ? Ou peut-être qu'il était trop saoul pour le croire. Ce n'était pas chose aisée que de savoir la vérité, mais ça n'empêche en rien qu'il est osé l'embrasser sans que Nao ne s'y attende. à quoi pensait ce dernier, à présent ? Allait-il le fuir comme la peste ? Ou tout simplement le repousser avec dégoût ? Malgré son état inhabituel, Percy appréhendait son geste. Son temps de réaction est diminué, mais pas inexistant. Tout comme l'adrénaline qui circule dans ses veines, les faisant palpiter de ce liquide rougeâtre. La seconde suivante, le temps ralentissait jusqu'à se figer. Ils étaient là, l'un aussi proche que l'autre, leurs bouches liées dans un simple baiser. L'anglais n'en revenait pas de l'avoir fait, et le pire, c'est qu'il risque de ne même pas s'en souvenir. L'instant "magique" passé, le brun l'écarta doucement avant de le fixer, ses paupières s'élargissant de plus en plus. Il allait lui sortir les yeux des orbites à force, qu'il fasse attention. Une minute ? Les sourcils de l'adolescent se froncèrent légèrement, marquant une note d'égarement dans ce regard intense. Avait-il fait une bêtise pour que le plus vieux réagisse comme ça, d'un coup ? Pourtant, n'avait-il pas répondu à cet échange ? N'était-ce pas un signe qu'il l'appréciait plus qu'il ne voudrait le croire ? Percy se lançait dans des tonnes de films aux scénarios changeant et différents. complètement bourré. bonne déduction, sherlock. faudrait presque lui décerner une médaille pour l'avoir si bien remarqué. sans rire, il était bourré ? Pour passer du calme, à la colère, puis finir en larme et l'embrasser comme un abrutis... Oui, il était bourré. percy gagnerait même la palme d'or du plus bipolaire et mauvais teneur d'alcool. Manquerait plus qu'il passe en mode "chaudasse" et les zombies pourraient bien envahir le monde sans crainte.

Nao tournait en rond comme un lion en cage, et cela stressait un peu son cadet. Pourquoi il gesticulait autant ? Percy ne comprenait plus rien, observant ses faits et gestes sans trop lui obéir. Il n'avait pas tellement sommeil pour se coucher... bien que la fatigue se lise dans ses yeux cernés et bouffis à cause des larmes. Loin d'être dans la tête du japonais, il ne saisissait rien à son comportement et abandonna aussitôt qu'il entendit son rire nerveux. Il était monté sur ressort, ce n'est pas possible autrement. Nao s'occupait de dégager un peu le lit en lui faisant signe de venir s'y installer, mais percy restait debout comme un boulet. oublier. un pincement au coeur lui rappelait que ce dernier battait toujours à lui briser la cage thoracique. Il va... oublier. Pourquoi ça lui faisait mal de l'entendre ? Alors que son esprit embrumé ne lui permettait pas de tout comprendre. à ses yeux, ça sonnait comme un mal, une mauvaise chose. à ce moment là, le rouquin comprit que c'était vraiment une erreur et qu'il aurait du se garder d'agir de la sorte. Quel gamin, sérieux. Il se renfermait comme un huître, baissant ses yeux vers le sol. Pour la peine, dormir lui semblait une excellente idée. Dormir pour oublier cette honte qu'il ressentait à l'instant précis. Son regard ne croisait même plus le siens, ses paroles lui paraissaient froides et tranchantes. Son dernier mot eut le don de l'achever mentalement, lui minant inconsciemment le moral. Résigné, Percy se dirigea vers le lit pour s'y laisser tomber, attrapant la couverture et la tirant jusqu'au sommet de son crâne. Une connerie. Alors c'était une connerie de l'avoir embrassé ? Pourquoi ça le mettait aussi mal, d'un coup ? Il aurait préféré resté dans ce bar avec l'autre couillon plutôt qu'affronter Nao et se prendre ça dans la gueule. « Ne m'aide plus... » chuchotait-il tout bas sans savoir s'il voulait qu'il l'entende ou pas, puis il s'enroula dans la couverture en fermant fortement ses paupières. Fallait pas que les larmes reviennent, mais pour le coup, il avait l'alcool triste et mauvais. « Il n'aurait pas du venir... ni me sortir de là... » continuait-il pour lui-même, sans se rendre compte qu'il parlait à voix haute. « Je n'aurai pas dû faire ça... » concluait-il avec une voix faible et tremblante. Il se sentait vraiment idiot d'avoir osé un tel geste envers son aîné. Ce n'était qu'une connerie à oublier. Oublier. C'est lui qu'il finirait par oublier, un jour ou l'autre. et malgré ce qu'il ressemblait vaguement à un râteau, Percy craignait que ce soit le cas. Demain, rien ne sera sûrement plus pareil.


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Ce message a été posté Mer 21 Mai - 23:44

disturb.the.peace; RlhyYvD
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Son cœur s’était tordu dès l’instant où il l’avait vu se glisser sous les couvertures. Non, se noyer littéralement sous les couvertures. Il avait l’impression de sentir son cœur se serrer, se briser en milles morceaux, et c’était bien la première fois qu’il le ressentait comme ça. C’était douloureux de l’entendre parler de la sorte. Maintenant, il avait l’impression que c’était lui le fautif. Pourquoi le repousser ainsi ? Pourquoi parler de la sorte ? au fond, oui, c’était lui, le fautif. Peu importe qu’il l’ait embrassé ou non, ça devait être de sa faute tout de même. Il devait avoir insinué des choses, ou bien avoir été ambigüe avec lui. En même temps, c’était lui qui courait toujours après lui, lui qui allait toujours le chercher, lui qui l’avait serré dans ses bras… au final, oui, soudainement, tout lui paraissait plus clair; c’était réellement de sa faute. Et maintenant, le gamin avait la voix tremblante. Il se cachait. Avait-il honte ? Il n’en savait rien, probablement, dans tous les cas, il avait l’impression de l’avoir brisé. Comme ça, d’un coup. Il ravala difficilement sa salive et s’approcha du lit, se laissant retomber à genoux dessus, observant le plus jeune, toujours caché sous les couvertures. Un soupir lui échappa et, secouant la tête, il vint poser une main sur son épaule, quoiqu’au travers des couvertures. « percy… » dit-il, son ton désolé. Il n’arrivait pas à le saisir. Lorsqu’il croyait l’avoir au creux de sa paume, il se faufilait et se glissait entre ses doigts. Lorsqu’il croyait faire un pas en avant, le plus jeune faisait un pas en arrière. Difficile de démêler tout ça. Ses doigts s’accrochèrent à la couverture et il le découvrit, lentement, se faisant une place dans le lit et se glissant derrière lui. « fais pas ça… » il tira sur la couverture pour les couvrir tous les deux, ne prenant même pas la peine de retirer ses vêtements, venant juste se coller à son dos et l’attraper dans ses bras pour le serrer contre lui. Est-ce qu’il améliorait son cas ? non, vraiment pas, en fait… mais c’était plus fort que lui. Il n’arrivait pas à faire autrement. Et avant que son cadet ne puisse prononcer un seul mot ou bouger, sa main, passant sous son bras, vint se poser sur sa bouche, l’empêchant de dire quoique ce soit. « c’est l’heure de dormir, d’accord ? » conclut-il, son visage maintenant collé à son dos.

Il lui avait fallu plusieurs minutes avant de s’endormir, mais il avait réussi. En réalité, il était presque certain que les minutes s’étaient transformées en heure, au bout d’un moment. Il avait attendu que le plus jeune s’endorme, en premier lieu, puis s’était assuré qu’il était – bien – endormi avant de fermer les yeux, les évènements de la soirée se repassant sans cesse dans sa tête. Puis il s’était endormi, finalement… et avait fait des rêves peu agréables, forcément, tout ça pour se réveiller à toutes les quinze minutes. Il se réveillait, vérifiait que le jeune homme entre ses bras dormait toujours profondément – pas difficile avec le taux d’alcool dans son sang – et se rendormait, se collant à nouveau à lui. Puis il avait entendu le propriétaire de l’endroit entrer, il en était presque convaincu. Puis il s’était endormi à nouveau, pour finalement se réveiller vers les cinq heures du matin, en sueur cette fois. Il faisait chaud, trop chaud, et son jean, peu confortable, honnêtement. Il s’était donc débarrassé de ses vêtements – de son haut et de son jean, au moins – et était revenu dans le lit, ne se couvrant qu’à moitié de la couverture, cette fois. Bref, nuit mouvementée, mais finalement, après avoir retiré tous ces vêtements superflus… il s’était endormi pour de bon et n’avait plus ouvert l’œil.


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Ce message a été posté Jeu 22 Mai - 11:21

disturb.the.peace; AZrqi
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Déçu. c'est sûrement l'un des sentiments que pouvait ressentir l'anglais en s'enroulant  dans les couvertures, honteux d'avoir osé ce genre d'approche inappropriée aux yeux de Nao. Il considérait cela comme une connerie et cette idée le peinait beaucoup trop pour qu'il puisse en rire et taper sur son épaule en lâchant un "je plaisante, j'suis trop bourré" avec un grand sourire. Non, à ce moment là, Percy préférait se cacher sous des tonnes de tissu plutôt que voir la tête du brun. Ce dernier se laissait tomber sur le lit, sans que son camarade ne réagisse outre mesure, ni en sentant sa main sur son épaule, ni en le sentant retirer la couverture. Au contraire, son corps se mettait automatiquement en boule, parcouru de quelques frissons quand son torse se collait à son dos. Cherchait-il à enfoncer le couteau dans la plaie en se montrant si proche ? Ne venait-il pas de le repousser avec un air choqué ? Il se trouvait lui-même dégoûtant et indigne d'être ici. Que pouvait-il faire ? le rouquin ressentait l'envie, le besoin même, de remettre de la distance entre eux. mais avant qu'il ne puisse s'en écarter, nao passa son bras sous le siens et déposa sa main contre sa bouche. le pauvre gosse ne comptait rien dire, de toute façon. il avait eu sa dose pour la soirée et dans le fond, mieux vaut qu'il oublie le lendemain. pourtant, la voix de son aîné et la chaleur qui procurait à son corps lui fit revenir les larmes aux yeux. Avec force, ses paupières se fermèrent et laissèrent échapper quelques gouttes salées qui se tarir contre la main plaquée à ses lèvres pincées. Sangloter, c'est la seule chose qu'il parvenait à faire dans ce moment là. pour une fois, il comprenait que nao le compare à un enfant et le traite de la sorte. terminant de verser ce chagrin amer, percy fini rapidement par s'endormir et mettre dans un sombre recoin de sa tête, l'épisode de la veille. De toute les manières, il ne désirait pas revivre éternellement cette scène en se disant qu'il était lui-même une belle connerie. à quoi bon se faire du mal quand on a la chance de fermer son esprit à ce genre d'événement douloureux ?  Alors pour une fois, il s'accordera l'honneur et la sagesse de ne plus y penser et d'être ce qu'il devrait être. un simple enfant qui ne comprend rien à la vie, à sa vie, mais aussi aux humains.

Son sommeil fut troublé par plusieurs rêves où il voyait le plus vieux le traiter comme un déchet, riant de son comportement et l'abandonnant à son sort. il voyait l'air outré du brun, avant qu'il ne se décuple en plusieurs pour mieux ouvrir la plaie qui tranchait son coeur et le faisait saigner. mais dans tout cela, l'alcool qu'il avait ingurgité la veille fit office de bandage, dissimulant ce sentiment derrière une impression de mauvais rêve. Ce n'était qu'un simple cauchemar, auquel rien n'était réel. ça n'empêche en rien que, quelques longues heures après avoir sombré dans les bras de Morphée, percy se réveille en sursaut, haletant et transpirant. j'arrête de boire! pensait-il en posant une main sur son visage pâle et légèrement humide. sa tête le faisait souffrir, mais il passait ce détail en remarquant que l'endroit où il se trouvait ne lui disait absolument rien. Ce n'était ni sa chambre d'appartement, ni celle du campus. Qu'avait-il fait cette nuit, après avoir bu ce verre d'alcool en compagnie d'un inconnu ? le rouquin s'attendait, en tournant sa tête, à voir ladite personne, mais son coeur se figea dans sa poitrine quand ses yeux se posèrent sur une tignasse brune et en désordre. C'est. quoi. ce. bordel. sa tension fit un looping et il ressentit toute sa fatigue lui retomber sur les épaules. son partenaire de combat se trouvait là, à côté de lui, dans le même lit... à moitié à poil! mais le pire, c'est que lui-même ne portait que son boxer et un tee-shirt dont l'appartenance lui était inconnue. pourquoi ? comment ? sa tête redoublait de percussion, lui arrachant une grimace et dans son incompréhension la plus totale, il secoua le brun comme un prunier. « NAO! réveille-toi! » hurlait-il à l'oreille du pauvre adolescent, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. merde... ils n'avaient pas ? percy s'examina en détail, posant sa main sur son torse avant de la descendre contre ses côtes, ses hanches, puis dans son dos jusqu'au creux de ses reins. aucune douleur, rien. « qu'est-ce que je fous là ? je n'ai pas... oh merde! c'est pas possible.. comment aurais-je pu.. » La fin du monde. le jeune homme paniquait, cherchant à virer la couverture et à sortir du lit, s'étalant finalement contre le sol. c'était trop violent pour un réveil, quand même. surtout que la nuit dernière était comme un trou noir pour lui. impossible de se souvenir après l'épisode du bar. la seule chose qui lui revenait à l'esprit, c'est avoir envoyé des texto à nao.


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Ce message a été posté Jeu 29 Mai - 2:56

disturb.the.peace; RlhyYvD
disturb.the.peace // naohito & percy
Ses heures étaient comptées; insouciant, il s’était laissé emporter dans les bras de morphée, sans se douter une seule seconde du type de réveil auquel il aurait le droit. Et tandis qu’il demandait ce gros chèque d’argent qu’il venait de gagner, la dame à la caisse s’adressa à lui d’une voix plus masculine qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer. « nao ! » pardon ? mais comment connaissait-elle son prénom, exactement ? sourcils froncés, il la fixait sans dire un mot, perplexe. « réveille-toi ! » et puis soudainement, elle l’attrapait avec ses mains et le secouait. Avec tout ça, son air neutre affiché au visage, il avait l’impression qu’elle allait bientôt se transformer en monstre. Puis elle disparut, et l’obscurité l’envahit. Plus un son. Était-il mort ? C’était à ça que ça ressemblait la… « … comment aurais-je pu… » et boom. L’asiatique se réveilla en sursaut, se redressant automatiquement sur deux mains, son cœur sautant un bond puis se mettant à battre rapidement. Si fort qu’il eut l’impression d’être sourd. Mais c’était quoi, ce vacarme ? tournant la tête par-dessus son épaule, il dut cligner plusieurs fois des yeux pour retrouver la vue correctement, son ouïe lui revenant lentement elle aussi, le bourdonnement se dissipant jusqu’à n’en être plus rien. Et voilà qu’il l’aperçu, percy, étendu de tout son long sur le sol, l’air totalement paniqué. « per… » débuta-t-il, perdu. Nouveau clignement d’yeux et il se redressa totalement, s’asseyant, balayant la pièce du regard. Les évènements de la veille lui revinrent tout doucement en tête et il passa une main au travers de sa tignasse, toujours un peu confus toutefois. « qu’est-ce que tu fous putain… » poursuivit-il, jetant un œil au cadran numérique trônant sur la table de chevet. « il est même pas 8h30, tu veux bien revenir dormir ? » fit-il, peu convaincu lui-même que c’était la bonne chose à dire, vu son état actuel. Un long soupir s’ensuivit, et il repoussa la couverture, venant s’accroupir à ses côtés afin d’attraper son poignet et de l’aider à se redresser, se remettant lui-même sur pieds au passage. Puis il le fixa, de la tête au pied, avant de s’écarter vers les bureaux dans lesquels il savait avoir déjà préalablement rangé quelques vêtements, s’étirant de tout son long.

« eh merde, pour une fois que j’arrive à dormir un peu… » marmonna-t-il, fouillant dans les tiroirs histoire de trouver de quoi se mettre. Touché, un sweatpant. Il l’enfila rapidement et revint vers le plus jeune, se laissant retomber sur le lit, assied face à lui, le fixant toujours d’un air perplexe. « pourquoi t’es si paniqué ? » demanda-t-il enfin, haussant un sourcil. Et puis quoi, il avait fait un cauchemar, avait vu des monstres ? était-il réellement un enfant à ce point ? loin de lui l’idée que le plus jeune pu penser qu’ils aient fait quoi que ce soit, surtout pas eux, ensembles. Certes, il l’avait bel et bien embrassé, mais c’était un peu spécial, carrément différent même. C’était un peu de sa faute; le gamin était bourré et, lui, il lui lançait qu’il ressentait de l’affection pour lui. Forcément, ça pouvait porter à confusion, particulièrement si le plus jeune était un… buveur affectueux, disons-le comme ça. Après un moment, il se laissa retomber sur le lit, telle une gracieuse – ou pas – étoile, yeux fermés. « me dit pas que t’as fait des cauchemars, sérieux… » fit-il, un rictus collé à la gueule. Il pouvait bien se moquer de lui un tout petit peu, non ? Maintenant, il espérait juste que tout ça lui servirait de leçon. Il n’avait même pas l’âge de boire, encore moins l’âge d’aller dans les bars, et peut-être que, la prochaine fois, lorsqu’un inconnu l’aborderait, il ferait un tout petit peu plus attention. Et, aussi, peut-être que, maintenant, il allait le croire un peu plus lorsqu’il lui parlait des dangers de la rue… parce que, visiblement, les pervers, ça ne courait pas que les petites ruelles, et avec une gueule d’ange – il devait l’avouer – comme celle-là, y’avait de quoi attirer les gens mal intentionnés.



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Ce message a été posté Jeu 29 Mai - 13:31

disturb.the.peace; AZrqi
disturb.the.peace // naohito & percy
Percy se demandait lui aussi. Qu'est-ce qu'il foutait là, surtout. Aussi loin qu'il s'en souvienne.... justement, il ne s'en souvenait même pas. comment pouvait-il se sentir cool, au calme et se rendormir, alors qu'il n'avait aucun souvenir de la veille ? Après l'épisode des texto, bien évidemment. fallait qu'il se rappelle de cette foutue faiblesse d'avoir craqué face à la tentation de son portable ou tout bonnement de la personne à l'autre bout de l'appareil. pourquoi ? c'est la seule question qui lui revient à l'esprit depuis des jours et des jours. pourquoi ci, pourquoi ça. au final, il en devenait sûrement fou. la voix du brun le fit tressaillir, au point qu'il resta le front contre le sol pour éviter tout contact visuel avec ce dernier. pitié, dit-lui que ce n'est qu'un rêve et qu'il va se retrouver dans son lit, d'ici quelques pauvres secondes. mais apparemment, pitié ne faisait pas parti de son vocabulaire, et le jeune homme s'en rendit compte en sentant les doigts de son aîné s'enrouler autour de son poignet. bordel, non. c'était bien réel. dans aucun cas percy ne voulait se relever du par terre, mais il en fut bien forcé quand nao le tira pour qu'il se remette sur ses jambes. retourner dormir. était-il seulement sérieux en lui disant cela ? n'avait-il aucun soucis avec... avec cette idée, quoi! percy transpirait la panique, il suait l'angoisse. debout, le rouquin ne savait même pas quoi faire de sa carcasse. son esprit vagabondait autour de lui, dans la pièce, puis se posait sur l'adolescent qui se cherchait des vêtements. et là, c'est le blackout total. qu'est-ce qu'il foutait ici ? pourquoi il rougissait aussitôt qu'il matait le dos musclé de son camarade.... pourquoi le regardait-il de cette manière d'ailleurs ? le pauvre gosse se sentait en faute, détournant ses yeux vers un point plus intéressant. le mur. ouais, il était beau le mur, très joli même. il n'y avait pas de meilleure façon pour se voiler la face que regarder un mur avec un air de zombie. faut dire, il n'avait pas si bien dormi que cela, avec son taux d'alcool. bien qu'il soit bas, percy ne le supportait même pas.

le temps qu'il revienne à lui, nao avait déjà reprit sa place sur son lit, assis face à lui. d'accord, un truc n'allait pas. était-il le seul à paniquer comme un abruti ? le brun ne semblait pas un iota perturbé... à moins qu'il est aimé cette nuit au point d'en faire l'innocent ou le mec naturel ? merde, il était quoi au final ? sa poupée gonflable ? percy partait loin, très loin, mais faut dire que le plus vieux ne l'aidait pas. il ne devait même pas penser la même chose que lui, à cet instant précis. pauvre gosse. pourquoi est-il si paniqué ? le cadet relevait sa tête vers lui, le fixant d'un regard noir et interloqué, avant de se pincer les lèvres en signe d'appréhension. c'était le bordel dans sa tête, il ne savait plus vraiment quoi faire. pendant ce temps, son aîné prenait ses aises en imitant l'étoile de mer. affalé sur son matelas, yeux fermés... à la merci de percy, surtout. le gamin avec une soudaine envie de meurtre à l'entente de ses belles paroles. cauchemars ? putain, il osait pas l'ouvrir aussi facilement ? la colère fit un bon en lui, alors qu'il se laissait tomber à genoux contre le lit. c'est uniquement à quatre pattes qu'il venait se placer au dessus de son corps allongé, la mine mauvaise. « C'est toi mon cauchemars, ouais. maugréait-il en le regardant, les mains proches de sa gorge comme si l'intention de l'étrangler lui effleurait l'esprit. mais au lieu de vouloir le tuer, il plaqua violemment sa paume et ses cinq doigts sur la joue de l'adolescent dans un claquement sourd. une baffe. il en mourrait d'envie, le petiot. ça le démangeait depuis quelques temps déjà et là, il avait non seulement l'occasion mais l'excuse aussi. « Tu as ... on a.... qu'est-ce qu'on a fait, au juste ? pourquoi suis-je le seul à être perturbé ? et qu'est-ce que tu foutais à moitié nu ? et... où sont mes vêtements, bordel ?! ce n'est pas à moi ça. » enchaînait-il en tirant sur le tee-shirt large qu'il lui avait emprunté la veille. mais à l'heure actuelle, percy ignorait complètement que c'était lui-même le fautif. la faute se rejetait lâchement sur nao, alors que ce ne devrait pas à être le cas. se redressant légèrement, le rouquin se laissant tomber sur les jambes du brun, nullement gêné d'être ainsi installé sur lui. « je... pourquoi je me souviens pas ? » ça le rendait fou, sa tête entre ses mains et le sang battant aux tempes. c'était ça une gueule de bois ? oublier sa soirée et se réveiller comme un mort vivant ? plus jamais il ne toucherait à l'alcool, percy se le promet à lui-même.


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Ce message a été posté Jeu 29 Mai - 20:54

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disturb.the.peace // naohito & percy
En l’espace de quelques secondes, le contrôle de la situation lui était glissé des mains et était retombé directement dans celles du plus jeune. Il écarquilla les yeux, fixant le plus jeune qui s’était glissé au-dessus de lui, et ses mains retombèrent lourdement sur le matelas sous lui, resserrant la couverture entre ses doigts, inquiet de savoir ce qu’il s’apprêtait à faire. Le gamin avait beau s’être fait casser les côtes deux semaines plus tôt, pourtant, là, il se portait plutôt bien pour un cas comme le sien, et même un peu trop. Ou peut-être qu’il faisait semblant, qu’est-ce qu’il en savait – entre eux deux, ils avaient appris à contrôler leurs réactions face à la douleur et ne pas en faire un cas, il savait parfaitement que c’était la même chose pour le gamin. Mais tout de même, ses mains se retrouvaient tout près de sa gorge, et il savait parfaitement qu’il n’oserait jamais le frapper s’il venait à tenter de l’étouffer, et pour une bonne raison; percy avait un point faible trop évident, et il n’était pas question de lui causer encore plus de douleur. « c’est toi mon cauchemars, ouais. » nouveau clignement d’yeux. Il le haïssait à ce point ? Mais merde, ce gamin était incompréhensible. En l’espace de douze heures, il s’était fâché contre lui pour ne pas lui donner assez d’attention, l’avait embrassé, avait chialé parce qu’il l’avait repoussé et maintenant, il se fâchait parce qu’il était en sa présence à son réveil, c’était bien ça ? Sa confusion ne fit qu’augmenter lorsque sa main frappa sa joue, et ses mains se désistèrent du drap sous ses doigts. Tellement confus, tellement outragé, tellement surpris par ce geste qu’il n’arrivait même pas à lui répondre. Puis le flot de paroles s’échappa enfin de la bouche du gamin, et il lui vomissait ses inquiétudes dessus. Comme s’il l’avait ramené chez lui pour le violer, ou il ne savait trop quoi. Le japonais ne savait plus s’il devait rire, lui crier à la gueule ou bien lui foutre une baffe au visage en retour pour qu’il se ressaisisse. Le voir paniqué de la sorte – et l’avoir sur lui comme ça – faisait naître en lui des trucs qu’il n’arrivait tout simplement pas à gérer. La colère revenait pointer le bout de son nez, l’envie de l’attraper contre lui et de le rassurer, puis finalement l’envie de lui foutre un coup au boule et de lui demander de dégager. Mais c’était quoi, son problème, au fait ? Le gamin était-il le problème ou bien était-ce lui qui avait un problème ? Pris de court, il fit probablement la chose la plus stupide qu’il aurait pu faire : ses mains vinrent agripper son visage et, d’une soudaine pulsion, ses lèvres se plaquèrent aux siennes.

Étrangement, cette solution lui avait  semblé être la meilleure l’espace d’une fraction de seconde. Il devait la fermer, il devait arrêter de parler, il ne savait pas ce qui se tramait au fond de sa tête – sa proximité l’avait soudainement saisit et il avait envie de le prendre dans ses bras, le serrer contre lui, mais il avait aussi envie de le frapper et de lui dire de la fermer. Sans lui laisser le choix de répondre ou de le repousser, ses doigts se pressèrent avec un peu plus de force sur ses joues et il ferma les yeux, mordant sa lèvre inférieure et l’approfondissant jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et que le souffle lui manque. « on a rien fait putain ! » lui lança-t-il à bout de souffle, tenant son menton entre deux doigts, fermement, le forçant à le regarder. Maintenant, il avait une raison de lui foutre une baffe, au moins. « je t’ai ramené ici parce que t’étais complètement bourré et que t’allais suivre un mec de trente ans chez lui. » expliqua-t-il, toujours sur le même ton, incertain d’avoir envie de réfléchir à ce qu’il venait tout juste de faire. Il l’avait fait, voilà tout, et un profond sentiment de satisfaction l’envahissait. Il relâcha enfin sa mâchoire et laissa son dos retomber à nouveau sur le lit, passant ses deux mains sur son visage et dans ses cheveux. Maintenant, il s’attendait bien à ce que le plus jeune le frappe à nouveau. Quel idiot il était, franchement, mais qu’importait. « tu m’as fait une crise parce que je répondais pas à tes textos, et j’suis resté dormir avec toi. rien de plus. » conclut-il enfin, sa voix étouffée dans la paume de ses mains. Il évita, bien évidemment, de lui préciser qu’il l’avait embrassé, qu’il avait pleuré une bonne partie de la soirée et, forcément, qu’il avait dormi dans ses bras une bonne partie de la nuit, aussi.



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Ce message a été posté Jeu 29 Mai - 22:25

disturb.the.peace; AZrqi
disturb.the.peace // naohito & percy
cette haine, il en ignorait complètement la cause. il ne sait même pas lui-même pourquoi il a cette envie de le frapper, de le rendre mal. c'est comme un petit diable sur son épaule, jouant de son pouvoir d'enjôlement pour lui retourner le cerveau. percy ne sait plus trop où il en est, perché au dessus de nao. sa gorge est à sa merci, tout son corps est à sa merci, mais au lieu de cela, il lui donne une gifle. un geste qu'il n'a pu contrôler dans son moment de perdition. le jeune homme ignore tout de sa soirée, il doute de lui et de son vis-à-vis. qu'ont-ils fait ensemble ? pourquoi rien ne lui revient en tête ? c'est comme un trou dans sa mémoire, un creux dans son coeur. ce désire de le taper lui reprend, comme une soudaine obsession de vouloir lui faire du mal. comment pouvait-il se contrôler, alors que sa respiration s’alourdissait de plus en plus ? Le doute pointait le bout de son nez, lui tordant les tripes. non, cette colère ne devait pas prendre le dessus sur sa raison. elle était encore là, dans un coin de son subconscient. percy s'en persuadait, obnubilé par ce ressentit qui le rongeait de l'intérieur. ça n'allait pas. il se sentait mal, un peu trop mal. cette brume n'allait pas tarder à l'envahir et à le perdre... mais suffisait d'un geste pour que cette fumée blanche ce dissipe. nao saisissait le visage du rouquin, sans qu'il ne comprenne rien, et déposa ses lèvres sur les siennes. un éclair traversa ses pupilles écarquillées, une explosion résonnant dans sa tête, dans tout son être. Qu'est-ce qu'il faisait ? le pauvre ne comprenait plus rien. c'était hiroshima dans son crâne. pour une fois qu'une leçon lui revenait à l'esprit, fallait l'applaudir.   bien que pour l'instant, il ne pouvait rien faire de plus qu'ouvrir sa bouche pour laisser l'aîné approfondir l'échange. qu'attendait-il pour y répondre ? percy ne savait même pas quoi faire à ce moment précis, complètement perdu.

Rien ? l'adolescent reprenait son souffle après ce baiser, les lèvres encore brillante et les yeux ronds comme des billes. sa salive se bloquait dans sa gorge, le forçant à déglutir difficilement. ses doigts tenaient toujours son menton, l'empêchant de fuir ce regard dans lequel il n'avait pas vraiment envie de se perdre. les explications lui tombaient lourdement au coin de la gueule, lui éclaircissant l'esprit au fur et à mesure qu'il se creusait les méninges. suivre un mec chez lui ? il allait se faire... d'un coup, son visage poupin perdit de ses couleurs, devenant livide. son envie de le frapper s'envola rapidement et un sentiment de culpabilité le submergea. son visage relâché, le rouquin se déconnectait légèrement de la réalité, quelques souvenirs lui revenant en mémoire. le gars qui l'avait choppé dans la rue pour l'amener dans un bar. ses textos qu'il envoyait à nao. ce dernier qui venait l'aider. alors, c'était vraiment vrai ? une crise ? il avait osé lui faire une crise ? mon dieu... la gêne se peignait à présent sur ses joues rougissant à vue d'oeil. quel genre de crise, au juste ? à dire vrai, percy ne voulait même pas le savoir. « Je... Ce... Ex... » bégayait-il sans trouver les mots, ses phrases ne ressemblant strictement à rien. il baissa les yeux avec honte, se pinçant les lèvres en grimaçant. ce n'était pas si facile d'exprimer le fond de sa pensée. alors il se dégagea de ses jambes pour se mettre à genoux à côté de lui, l'air perdu et enfantin. « Je t'ai encore... causé des ennuies... désolé. » ce fut bien la première fois que percy s'excusait sincèrement face à lui, et tout cela sans oser le regarder dans les yeux. pas après sa crise de la veille et les... texto. ceux-ci restaient flou, mais le cadet se doutait pertinemment de la cohérence douteuse de ces derniers. et comme si tout cela ne suffisait pas à le rendre pivoine, son ventre émit un bruit proche d'un grondement de tonnerre. sur les rares fois où il avait vraiment faim, fallait que ça tombe chez nao. dans le fond, il espérait que son aîné n'est rien entendu et qu'il fasse comme si de rien n'était. même si son estomac se plaignait davantage, réclamant le manque de nourriture que percy négligeait à lui apporter. l'alcool a dû lui creuser un minimum l'appétit, quand même. « Je ferais peut-être mieux de rentrer chez moi ... » lâchait-il en voulant se redresser, l'idée même qu'il soit encore en t-shirt boxer ne lui effleurant pas encore l'esprit. le temps qu'il le réalise, une tomate ne pourrait rivaliser avec son visage.


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Ce message a été posté Dim 1 Juin - 8:46

disturb.the.peace; 510417Sanstitre2
disturb.the.peace // naocyhyun;
Avait-il halluciné ? il s’était excusé ? était-il tombé sur la tête lors de sa dernière chute ou bien était-ce simplement le baiser qui l’avait trop saisit et qui l’avait poussé à lui faire des excuses ? Nao était resté sur le lit à le fixer, surpris, sans savoir quoi lui répondre. Ce gamin était bipolare, il n’y avait d’autre choix, il devait l’être. Comme toujours, il n’arrivait pas à suivre ses changements de comportement. Bientôt, il put entendre le ventre du gamin faire des siennes. Il avait faim ? En fait, c’était plutôt logique. Quand était la dernière fois qu’il avait pris le temps de manger un bon repas ? vu sa carrure, le plus vieux était presque certain qu’il ne mangeait pas tellement en général, non plus. Mais forcément, que tout arrivait en même temps. Confusion dans le nez, le plus vieux plissa ce dernier et l’observa faire, se redressant pour se diriger vers la porte. Maintenant, il avait un dilemme. Jihyun était-il réellement rentré à la maison, cette nuit-là, ou avait-il simplement halluciné ? voir rêvé, carrément… c’était plutôt difficile de savoir quand l’aîné était ou non là, parce qu’il lui arrivait plutôt souvent de coucher ailleurs. Maintenant, allez savoir ce qu’il faisait, ça ne l’intéressait pas, tant qu’il ne se prostituait pas. En l’occurrence, il y avait de fortes possibilités, également, que le plus jeune ouvre la porte et se retrouve nez à nez avec un jihyun perplexe et paniqué. Paniqué, ça, y’avait pas de doutes à avoir : il le serait, c’était certain. Non seulement parce qu’il serait probablement certain qu’ils avaient eu une relation sexuelle, mais également parce que tout ça se serait passé dans – sa – maison et, qu’ensuite, il savait que les deux entretenaient une relation plutôt proche. Quoi exactement ? il ne savait pas, et pour le moment, ça ne l’intéressait pas tellement… ce qui était certain c’était que, connaissant le plus vieux, il ne serait pas content, dans tous les cas. Une grimace vint s’afficher sur son visage toujours marqué par le sommeil et il pencha la tête. Les évènements semblaient se passer au ralenti. Ça, c’était signe qu’il pensait trop, trop et trop rapidement, et qu’il s’apprêtait à faire une mini crise d’anxiété. Qu’allait-il dire aux deux garçons ? Bon, limite, c’était pas tellement compliqué d’expliquer à percy qu’ils se retrouvaient chez jihyun parce que… parce qu’il vivait plus près d’où il était, tiens, ou quelque chose dans le genre. Mais expliquer la situation actuelle à jihyun, par contre, c’était plutôt compliqué, et il devrait le faire sans la présence de percy. Il humecta ses lèvres dans un ultime effort de concentration, avant de baisser la tête et de se rappeler d’un truc… ah, le gamin n’était même pas habillé. C’était presque indécent, tout ça. Il écarquilla un peu les yeux, puis haussa le ton pour lui parler.

« hé… t’es presque à poil là, tu veux pas t’habiller un peu ? » lui lança-t-il en premier lieu, un sourcil haussé et la tête toujours penchée vers le côté. Sérieusement, qu’ils soient chez jihyun ou chez lui, il n’allait tout de même pas sortir comme ça en croyant que c’était correct, hein ? Un long soupir s’échappa de ses lèvres et ses yeux roulèrent sur eux-mêmes, et il se força à traîner sa carcasse en dehors du lit, attrapant les vêtements du plus jeune qui traînaient toujours pour les lui mettre entre les mains. Il s’arrêta devant lui, haussant un sourcil, le dévisageant un tout petit peu. « change-toi d’abord, d’accord ? viens à la cuisine, on verra bien comment tu rentres après. » lui dit-il finalement, s’éclipsant et refermant la porte derrière lui, le tout avec une – extrême – prudence. Maintenant, ça cassait ou ça passait : il allait savoir si jihyun était là, et surtout, s’il allait le croiser. Et savoir à quel type de crise il aurait droit, dans ce cas-là, aussi… enfin, dans le meilleur des cas, il était déjà parti, ou quelque chose dans le genre. Sur la pointe des pieds, le japonais se rendit jusqu’à la chambre du plus vieux. Porte ouverte. Il passa la tête dans la chambre et observa le lit pour n’y voir personne… le lit, comme à son habitude, était parfaitement fait et rien n’était déplacé mais ça, franchement, ça ne voulait rien dire. Pour le coup, il ne savait pas encore s’il était rassuré ou non. Soupirant et grimaçant à la fois, et avec la même prudence, il se rendit vers la cuisine. Il n’eut pas le temps de réfléchir à ce qu’il allait lui dire, comment il allait réagir, à ses options dans le cas où il était ou non là… la tignasse rousse, éclatante au soleil soi dit en passant, se tenait tout près du comptoir. Il avait une tasse à la main, une hanche appuyée au comptoir de la cuisine, et lisait le journal. Une chose plutôt rassurante, normalement, lorsqu’il se réveillait le matin mais en l’occurrence, là, la vue fit sauter un bond à son cœur et un air tout con vint se poser sur son visage, ses lèvres entrouvertes. « j-j-jihyun. » balbutia-t-il, grognant à sa connerie et secouant la tête. Pourquoi était-il si stressé ? et pourquoi se sentait-il si stupide ? « ‘matin… » fit-il, ravalant sa salive, ses doigts triturant son pantalon. Il prit une grande inspiration et entreprit de lui expliquer certaines choses, mais… « y’a, euh. j'ai… » nouveau grognement et il serra le poing, détournant le regard et levant la main devant lui, exaspéré, avant de tourner la tête vers le plus vieux une fois de plus. « y’a percy qui est là. » lui balança-t-il enfin, sans trop savoir comment lui expliquer la suite. Ouais, voilà, percy est chez toi, mais je sais pas trop comment te l’expliquer, en fait…


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Ce message a été posté Dim 1 Juin - 9:36

disturb.the.peace; 163252Sanstitre3
disturb.the.peace // naocyhyun;
La soirée avait été terriblement longue, sa nuit beaucoup trop courte, et le soleil beaucoup trop brillant pour que la journée ne commence bien. Après de nombreux problèmes au restaurant, il était rentré aux petites heures du matin et s’était littéralement effondré dans son lit, prenant à peine le temps de retirer ses vêtements pour s’enrouler dans ses couvertures douillettes, le sommeil l’arrachant au monde réel plus rapidement qu’un sédatif n’aurait pu le faire. Mais bien entendu, sa fatigue lui avait fait oublié beaucoup de choses qui ne lui semblaient vraiment pas importantes la veille, mais qui attiraient maintenant son attention alors que la caféine commençait à circuler dans son sang. La première chose qu’il avait oublié, c’était de se doucher, mais ce n’était pas très important, tout compte fait, c’était une journée de congé qui suivait et il avait tout son temps pour le faire. Ensuite, de se brosser les dents, ce qu’il avait réglé dès son réveil en insistant au moins quatre fois avec le plus fort rince-bouche qu’il possédait. Il avait aussi oublié de verrouiller la porte, et ça c’était plutôt important, mais l’immeuble était plutôt protégé, et il n’avait visiblement pas été cambriolé ni tué pendant la nuit, alors cela ne le perturbait pas plus que ça. Par contre ce qui le triturait légèrement, c’était qu’il ne se souvenait pas avoir déverrouiller la porte en entrant. Ce n’était pas la première fois que cela arrivait, en vérité, mais généralement dans ces moments-là quelqu’un l’attendait à l’intérieur et l’accueillait d’un sourire ou d’une salutation amicale. Mais la nuit précédente, rien. Il doutait un peu de sa propre mémoire, à ce niveau, incertain de s’il avait véritablement ouvert la porte sans sa clé ou s’il avait été simplement trop épuisé pour s’en rendre compte, et qu’il avait machinalement utilisé ladite clé sans réfléchir. Son regard dévia du journal qu’il tenait lâchement entre ses doigts pour se diriger vers la porte qu’il entrevoyait depuis le cadrage de la cuisine, secouant la tête avec un petit froncement de sourcil. Son regard revint sur les nouvelles du jour et il monta la tasse de café à ses lèvres, s’appuyant contre les armoires en prenant soin de ne pas coller son dos nu contre le marbre du comptoir ou le réfrigérateur qui n’était pas très loin non plus. Il avait en effet décidé de s’épargner les vêtements, et un simple jogging lui suffisait.

Ses yeux se relevèrent pourtant rapidement quand il eut l’impression qu’on l’observait, et il se retrouva perplexe devant un naohito qui avait l’air aussi bouche bée que lui, mais qui le démontrait beaucoup plus, un air qu’il qualifierait pratiquement “d’idiot” collé au visage. En soit, c’était déjà étrange que le plus jeune pointe le bout de son nez alors qu’il n’avait pas laissé de trace de sa présence, ni un mail, ni un sms pour avertir qu’il serait chez lui. Au moins ça expliquait le fait que sa porte était en effet déverrouillée... mais par contre, l’expression qu’il affichait l’inquiétait un peu. Et sa propre expression devint alerte devant son bégaiement, et son niveau d’inquiétude grimpa en flèche. Si son cadet ne s’attendait pas à le voir, c’était sans doute qu’il n’était pas exactement là pour le voir, et en soit c’était assez intriguant, mais aussi angoissant. Que c’était-il passé pour qu’il se ramène sans prévenir et qu’il soit aussi incommodé par sa présence -dans son propre appartement soit dit en passant- ? Il déposa prudemment le journal sur le comptoir et son interrogation s'éteignit sur le bout de sa langue alors que, finalement, nao réussissait enfin à admettre ce qui le mettait mal-à-l’aise. « Pardon? » fut sa première réponse dubitative, et il déposa aussi la tasse, incertain de comment prendre la nouvelle. Lui-même n’avait jamais ouvert sa porte à Percy, et maintenant il apprenait que c’était le danseur qui avait initié le gamin à son appartement ? « j’espère que tu as une raison d’être ici, avec lui, et sans m’avoir prévenu... » il n’était pas vraiment fâché, ce n’était pas comme s’il ne faisait pas confiance aux deux garçons, mais les liens qu’entretenaient lesdits garçons n’étaient pas particulièrement positifs, de ce qu’il avait cru comprendre d’après les confessions du plus jeune des trois. Il avait manqué un épisode, ça c’était certain, mais changement dans leur relation ou pas, il n’avait jamais vu nao s’incruster chez lui sans l’avertir, et encore moins inviter quelqu’un sans sa permission. Un soupir quitta ses lèvres et il croisa les bras en le fixant. « il dort encore..? »


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Ce message a été posté Dim 1 Juin - 18:28

disturb.the.peace // naocyhyun
presque à poil. le temps que ses yeux se baladent sur son corps et terminent par ses cuisses à l'air, le sang lui montait aussitôt aux joues, jusqu'à la pointe de ses oreilles. ah oui, il était presque à poil. le tee-shirt large cachait à peine son sous-vêtement et il remerciait n'importe qui d'être suffisamment intelligent pour ne pas mettre des slips à nounours. un boxer noir, tout simple. mais ça ne changeait en rien sa gêne et le pourquoi du comment il se retrouvait dans cette tenue douteuse. était-ce lui-même le coupable ? Percy semblait plus perdu qu'autre chose, comme un véritable gosse. dans son élan, ses mains s'étaient saisit d'un bout de draps pour couvrir les morceaux de peau qui dépassait, en l'occurrence, ses cuisses. une vraie petite vierge effarouchée, ou encore un changement de comportement soudain. le temps que nao lui redonne ses vêtements de la veille, le rouquin eu l'opportunité de se maudire pour des siècles. sa mission se résumait à d'abord se rhabiller, puis venir dans la cuisine. mais elle était où la cuisine ? le cadet s'imaginait déjà un labyrinthe, alors qu'il n'avait toujours pas quitté cette unique pièce. désormais seul, il se permi de sortir du lit après avoir viré la couverture, puis enfila ses habilles au ralenti. son slim noir et son pull blanc ne lui donnait pas vraiment fier allure. surtout pas quand le haut dévoilait à moitié ses clavicules et un début d'épaule. décidément, les vêtements de simon sont étrange... quelle idée de fouiller dans ses affaires. un soupir quitta ses lèvres, les mêmes qu'il pinçait avec anxiété, doutant entre les deux tenues. laquelle paraissait la plus indécente des deux, sérieux ? Normal qu'il se soit fait accosté comme une prostituée, la veille au soir. stop. le rouquin ne devait pas aborder ce genre de sujet avec sa conscience, au prix de retrouver son mal de crâne. fin prêt, il s'autorisa un tour de chambre et quelques respirations de plus avant de faire quoi que se soit. son ventre revenait au galop, lui rappelant sa tâche première. la cuisine. et s'il tentait de s'enfuir comme un voleur par la fenêtre ? Par simple doute, le jeune homme fit quelque pas vers cette dernière avant de constater que son idée était impossible. à moins de se fracasser le crâne, et il n'avait rien d'un yamakasi pour escalader les murs.

Bref. mauvaise idée.  il ne lui restait qu'à prendre son courage à deux mains et sortir d'ici. résigné, percy se rapprocha de la porte, posant doucement sa main sur la poignet. il ne comprenait vraiment plus rien... devait-il simplement rejoindre son aîné ou partir directement sans demander son reste ? voila qu'il doutait à nouveau, abaissant finalement la poignet pour ouvrir la porte au ralenti. pas un bruit. tel un ninja, le rouquin rasait les murs en guettant le moindre son, la voix de nao lui parvenait difficilement aux oreilles. pourquoi parlait-il ? à moins qu'il se cause tout seul ? étrange bonhomme, pensait-il en haussant les épaules et en suivant le son de sa v- ... leurs voix ? cette deuxième faillit pousser son coeur du haut d'un ravin, ses yeux s'écarquillant rapidement. arrêt sur image. enfin, il n'y voyait strictement rien, mais tant pis. cette voix ne lui était pas inconnue, même plutôt familière. qu'avait dit nao, déjà ? il vivait avec... « Jihyun ? » pensa-t-il tout haut en essayant d'être discret, avant de parler trop fort. oups. le pauvre ne savait plus où se mettre, incapable de se coller dans un coin pour fusionner avec le mur. que pouvait-il faire ? partir en courant jusqu'à la porte d'entrée et fuir tel un lâche ? non, au lieu de cela, percy s'avança doucement vers eux, la tête base et à moitié rentré dans ses épaules. ce fut comme si une pancarte "coupable" clignotait au dessus de sa tête. Si il se trouvait ici, c'était de sa faute. « Vous... êtes ensemble ? » ce n'est pas trop ce qu'il voulait dire en premier, même pas du tout. pourquoi voulait-il savoir cela, d'abord ? mince. le plus jeune chercha un point où raccrocher son attention, sa bouche s'ouvrant et se fermant. « n-non, je m'en fou de ça! » commençait-il en agitant ses mains devant lui, déglutissant rapidement pour reprendre un semblant de calme et de courage. « Je vais juste ... partir... j'ne veux pas déranger, surtout... » à cette heure-ci, il ignorait complètement si son père se trouvait chez lui ou non. autant rester dehors, dans ce cas. avec tant d'émotion, sa voix ne se contrôlait même plus, semblant froide et tranchante. pourquoi faut-il qu'il réagisse ainsi alors que jihyun est son confident, la première personne avec qui il a tissé des liens à tokyo. Si aucun des deux ne se trouvaient ici, pour sûr qu'il se serait baffé pour tant d'idiotie.


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Ce message a été posté Dim 1 Juin - 19:47

disturb.the.peace; 510417Sanstitre2
disturb.the.peace // naocyhyun;
Comme à son habitude, il était resté calme. Étrangement calme. Calme, mais nao savait parfaitement qu’au fond de lui, il ne l’était pas totalement. Il pouvait même le voir dans son regard. Quelque chose qui voulait dire tu as fait une connerie, et je le sais très bien. Les lèvres pincées, il haussa les épaules, son regard déjà fuyant alors qu’il tentait de trouver une réponse logique à lui fournir. j’espère que tu as une raison logique… oui justement, il en avait bien une, mais c’était une très longue histoire. Comment lui expliquer l’évolution d’une relation qu’il n’arrivait même pas à comprendre lui-même ? Il n’était pas prêt à en parler aussi ouvertement, et surtout pas lorsque le gamin menaçait de pointer le bout de son nez d’une seconde à l’autre. Et justement, juste comme il s’apprêtait à lui répondre que, non, il ne dormait plus, ledit gamin arriva derrière lui, et il ne sut dire s’il était soulagé de le voir là ou non. Dans tous les cas, il était plutôt heureux de voir qu’il avait fait le choix de s’habiller, même si, en outre, il portait toujours les vêtements de la veille et qu’il pouvait se faire la même réflexion que lorsqu’il l’avait croisé : définitivement, il cherchait à se faire violer. Une petite grimace au visage, et il secoua la tête, soupirant… le pire n’était pas encore là, cependant. « vous… êtes ensemble ? » les yeux du japonais s’écarquillèrent, et il eut l’impression que sa bouche retombait de trois mètres pour frapper lourdement le sol. C’était dans sa tête, mais littéralement, il n’arrivait pas à croire qu’il posait une telle question. Non, même, qu’il pensait une telle chose. Pardon ? et pourquoi demandait-il ça, au juste ? Percy sembla aussi mal à l’aise que lui, cependant, et son rattrapage fut des plus forcés lorsqu’il tenta de faire passer le fait qu’il s’en foutait. ouais, mal à l’aise, ce n’était même pas le mot. Le regard du danseur se posa d’abord sur percy, puis sur l’aîné, puis revint vers percy pour finalement se fixer sur un point entre les deux. … puis retourner vers jihyun, et il haussa les épaules, les mains élevées, la bouche entrouverte. Il y avait trop de choses à dire, et il avait l’impression que tout reposait sur ses épaules. Au fond, il était le seul à comprendre ce qu’il se déroulait ici, et cette idée mettait énormément de pression sur lui. Il haïssait les explications, c’était pas tellement nouveau.

« okay, percy, de une, non, on est pas ensembles, de quoi tu causes merde… » une main posée sur son front, un long soupir s’échappa d’entre ses lèvres, et il s’avança vers la table de cuisine, tirant une chaise pour s’y asseoir. Déjà mieux. Maintenant, une autre chose. Il tourna la tête vers jihyun et le pointa. « de deux, jihyun, il est ici parce qu’il était sur le point de se faire violer hier soir. » il n’ajouta pas la suite. Il n’allait quand même pas lui dire ‘et tu sais très bien que je vais pas ramener un gosse de riche dans mon bordel’, mais il lui fit cependant un regard entendu. Ferme-la, que ça voulait dire, et le plus vieux était censé comprendre, parce qu’il comprenait toujours ce genre de trucs. « de trois, euh… tu déranges pas ! » fit-il enfin au plus jeune, sa voix toujours enrouée du matin partant dans les tons plus aigües vers la fin. Sérieusement, il ne voulait pas que le gamin foute le camps, et pour tellement de raisons. De une, parce qu’il ne voulait pas devoir faire face à jihyun en face à face – quelle horreur, le plus vieux adorait les explications rationnelles, même s’il n’arrivait jamais à lui en fournir des suffisantes – et de deux, parce qu’il n’avait pas envie qu’il parte, tout simplement. De toute évidence, s’il partait maintenant et dans ces conditions, il ne voulait même pas imaginer ce que ça serait la prochaine fois. Le gosse allait bouder ou lui faire une crise encore, c’est ça ? Le brun patienta un moment avant de se redresser à nouveau, se dirigeant vers la cuisine. « j’ai besoin d’un café putain. » marmonna-t-il, attrapant la carafe pour se remplir la plus grosse tasse possible.



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Ce message a été posté Dim 1 Juin - 20:50

disturb.the.peace; 163252Sanstitre3
disturb.the.peace // naocyhyun;
De tout ce qui aurait pu se produire à ce moment même, de tout ce qui lui passait par la tête et tout ce qu’il voulait et ne voulait pas qu’il se produise, ce fut le plus gros des malentendus imaginables qui devaient, bien entendu, se passer entre les trois jeunes hommes. Parce que, évidemment, c’était la première chose à penser en les voyant tous les deux là, très aisés à discuter dans la cuisine d’une manière qui pouvait laisser croire à une mésentente de ménage. Ou c’était ce qu’il tentait de se faire croire, parce qu’en toute honnêteté, il ne voyait vraiment pas en quoi ce qu’il avait pu voir ou entendre pouvait laisser comprendre que la situation était totalement différente de ce qu’elle était. Il n’était pas mécontent, juste interrogateur, et ses questions étaient sans malices et sans ce ton de rage cachée qu’employait généralement ces femmes bafouées qui accusaient leurs maris de tromperie. Bon, il allait peut-être un peu loin, mais percy semblait réellement penser qu’il était la petite femme qui se posait des questions sur la présence d’une rivale entre les murs de sa maison, non ? Ou bien il réfléchissait trop et le petiot n’avait en réalité que penser à voix haute, un questionnement bien commun mais qui n’avait pas tellement sa place dans la conversation présente, et qui le portait à réfléchir sur sa propre manière d’agir. Il secoua la tête avec un soupir, ne sachant pas trop s’il devait être agacé ou amusé par la question, ainsi que le commentaire la suivant. Il observa silencieusement les deux plus jeunes, attendant des réponses à ses questions sans oser placer un mot pour ne pas presser nao, qui ne gérait généralement pas très bien le stress et qui semblait en éprouver un peu trop au moment, et pour ne pas effrayer le gamin qui avait l’air d’être prêt à fuir à la vitesse de l’éclair hors de l’appartement, ses épaules tendues et courbées sous un poids imaginaire. Il ne savait pas vraiment ce qui avait bien pu les pousser à venir chez lui sans le lui dire -enfin, surtout nao, parce qu’il ne s’attendait tout de même pas à ce que percy ne lui envoie un message pour lui annoncer sa présence chez lui- mais quelque chose gênait le danseur et il le savait bien. De plus, une affiche luminescente de néons colorés semblait clignoter au-dessus de la tête du lycéen, un air de culpabilité à peine couvert peignant ses jeunes traits. Son sourcil s’arqua légèrement, et il n’osa cette fois pas penser à ce qui avait pu se passer. Au final, plutôt que de songer et se faire du souci, il préférait attendre la conclusion plutôt que de l’imaginer, c’était probablement mieux ainsi, pour les trois.

Il n’eut pas à attendre bien longtemps, et son meilleur ami régla la situation assez facilement, avec les propos directs et francs auxquels il était habitué, tranchant le questionnement avec une négation pure et simple, et il se permit un sourire amusé face à sa réaction et le ton pratiquement sidéré qu’il employait. Il le suivit des yeux, attendant maintenant sa propre explication et il gonfla les joues à la réponse beaucoup trop vague et courte qu’il reçu, saisissant au passage le regard d’avertissement de son cadet et hochant à demi la tête d’un air agacé, lui signalant d’un regard de son propre cru qu’ils avaient à se parler plus tard, s’il ne souhaitait pas en parler devant percy. Bon au moins il avait saisit le plus gros, le jeunot avait eut des problèmes la veille au soir et il l’avait ramené en sûreté, mais à savoir pourquoi il l’avait pas ramené chez son père ou un truc du genre, c’était encore un mystère. Il secoua la tête avec exaspération et fit signe au lycéen d’approcher, se décollant du comptoir pour le tirer par la manche et l’asseoir sur la chaise que nao avait précédemment tirée.  « Tu as l’air un peu pâle... tu veux quelque chose à manger ? Un café ? Un chocolat chaud ? » En vérité il ne savait pas trop les préférences du plus jeune, et il était peut-être un peu trop maternel mais il ne voulait pas que ce dernier ne parte comme ça. Il n’était pas fan des manières rustres, et même s’il ne s’attendait pas à sa présence, il n’allait tout de même pas être un mauvais hôte et l’envoyer paître. Il n’était pas un inconnu et encore moins quelqu’un qu’il détestait, alors autant bien s’occuper de lui convenablement. « et nao ? » il se retourna vers lui, un sourcil arqué et une petite moue contrarié sur les lèvres. « la prochaine fois, un sms, peut-être ? »


Anonymous
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Ce message a été posté Dim 1 Juin - 21:39

disturb.the.peace // naocyhyun
était-ce une sorte de règlement de compte ou une mise à jour sur les relations des gens ? non parce que percy venait encore de faire une boulette avec sa question débile. encore et toujours cet étrange sentiment qui lui retourne l'estomac et lui comprime le coeur.  pourquoi faut-il qu'à chaque fois il s'emporte sur le sujet, comme sa nao était sa propriété et que personne ne pouvait l'approcher. c'était stupide. le lycéen n'avait et n'aurait sûrement jamais aucune emprise sur le brun. pourquoi, d'ailleurs ? il n'était qu'un... un ami ? un partenaire de combat qui ne voulait même plus lui taper dessus ? ce point de vue variait beaucoup trop pour que le plus jeune comprenne quelque chose, et cela nuisait à sa bonne humeur. bref. nao finissait par s'asseoir sur une chaise comme s'il pouvait être prit de vertige, expliquant la situation à son... peut importe quoi, jihyun. violer. ce simple mot ébranla le pauvre gosse qui fit les gros yeux, réalisant seulement maintenant la gravité de ses actes. bon, ce n'était pas entièrement sa faute si un gros balourd l'avait choppé au passage, mais quand même. que pouvait-il dire pour sa défense ? rien, évidemment. percy était en tord, pour la énième fois de sa vie. une moue enfantine prit place sur son visage, tandis que les deux compères s'envoyaient un regard significatif que le plus jeune ne pouvait comprendre. un truc louche se passait entre eux et le rouquin voudrait bien savoir quoi. sauf que là, il ne l'ouvrit pas pour éviter d'aggraver son cas. puis, d'après nao, sa présence ne dérangeait pas. est-ce que jihyun avait au moins son mot à dire dans cela ? peut-être que lui ne désirait pas quelqu'un d'autre dans ses murs ? bon, c'est jihyun, mais sait-on jamais. et puis, l'anglais semblait avoir une furieuse envie de prendre la porte, incapable d'assumer ses responsabilités. sans oublier qu'il pensait encore au baiser et ce sentait gêner de rester à au moins cinq mètres de nao. du coup, l'adolescent gardait un périmètre de sécurité avec lui, se plaçant loin de la table où il s'était installé. ou de la cuisine où il vaquait à ses occupations matinales comme se remplir une tasse de café.

Plus douteux, ça n'existait pas. rien qu'à voir son regard fuyant le benjamin et sa façon magnanime de se torturer les doigts sous le coup du stresse. percy n'avait rien de bien normal ou calme. le geste de jihyun l'interloquait, lui qui ne voulait pas briser son champ de sécurité, se voyait carrément traîné à l'intérieur. ses fesses se déposèrent lourdement sur la chaise, tel du plomb. où était-ce le poids qu'il portait sur ses épaules ? un poids qui n 'avait pas lieu d'être, surtout. toujours tête baissée, il se mordillait la lèvre en jouant la carte de l'hésitation. pâle ? il subissait surtout une sacré gueule de bois pour un vierge alcoolique -n'allons pas se compliquer la vie à chercher un terme plus correcte- un chocolat chaud ne serait pas de refus, même si cela lui donne des airs encore plus enfantin et peu mature. « Un chocolat chaud... » marmonnait-il en triturant le bas de son pull entre ses doigts fins. il ne voulait pas croiser leurs regards, au risque de vraiment partir en courant. Percy, c'était la fuite avant tout, ou en dernier recourt quand la bagarre ne suffisait pas. Or, il ne pouvait en taper aucun des deux, ni tenter une prise de judo ou autres arts martiaux. autant se contenter de courber l'échine, le regard rivé sur ses mains et les lèvres pincées à les faire blanchir par manque de circulation sanguine. que pouvait-il faire de plus ? il ne pouvait pas répondre aux questions du plus vieux par manque de souvenir et il ne voulait surtout pas craquer devant le brun. craquer dans le sens où son baiser précédent l'avait chamboulé à un point inimaginable. s'il pouvait, il ouvrirait la fenêtre pour se jeter du second étage. même si l'adolescent restait cul vissé sur la chaise, l'air d'un chien battu ou d'un gamin incompris. au choix. en attendant, il ne bougeait pas et ne parlait pas plus que cela.


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