■ Sa famille est plutôt stricte et old fashion. Les hommes travaillent et les femmes restent à la maison pour s'occuper des enfants. D'ailleurs, il est très mal vu pour une fille de la famille Nakajima de tomber enceinte avant le mariage. ■ Il s'agit d'une ancienne amie, au courant pour sa grossesse, qui le dit à ses parents. Ses parents la déshéritèrent et la renièrent.  ■ Elle a un frère jumeau et une jeune soeur. ■ Son jumeau continue de lui parler et lui envoie un peu d'argent à l'insu de leurs parents. ■ Sanae considère les employés du Maid Café comme étant sa deuxième et seule famille. ■ Enceinte de quatre mois, elle est inquiète pour l'avenir de son enfant, si elle réussira à subvenir à ses besoins sans l'aide de ses parents. ■ Elle rêvait de devenir pâtissière, mais ses parents refusèrent qu'elle étudie et travaille après le lycée. ■ Elle n'a donc jamais été à l'université. ■ Sa mère lui a appris tout ce qu'il faut pour être une bonne mère au foyer. Sanae est d'ailleurs très douée en cuisine.■ Elle adore voyager, mais n'est jamais sortie du pays. ■ N'étant pas très fêtarde, il est très rare qu'elle aille dans une boîte de nuit. ■ Il lui arrive de temps à autre de regarder des films du Studio Ghibli ■ Elle est astraphobe depuis son enfance. Cela veut dire qu'elle a peur du tonnerre et de la lumière, alias les éclairs. Lorsqu'il y a un orage, il n'est pas rare qu'elle trouve refuge sous ses couvertures ou dans un placard. C'est sa façon à elle de se protéger.

Kobe, 23 novembre 1990
La famille Nakajima donna naissance à leurs faux jumeaux, Sanae et Satoru, les premiers enfants de la famille. Leurs parents étaient bien heureux, car après trois ans a essayé d'avoir des progénitures, ils en eurent deux pour le prix d'un. Les petits furent donc choyés et aimés, autant par leurs parents que leurs grands-parents. Sanae n'était pourtant pas la favorite. C'était Satoru qui attirait l'attention dès son jeune âge, car c'était lui qui reprendrait la compagnie de leur père une fois qu'il serait adulte. Elle, elle ne serait qu'une femme au foyer. Son destin était déjà écrit, déjà tracé. Cette famille old fashion souhaitait garder les valeurs traditionnelles et il n'était donc pas question que Sanae travaille un jour ni même qu'elle ait un enfant avant le mariage.

Durant toute son enfance, Sanae fréquenta uniquement des écoles privées, notamment celle de Tokyo, la Royal Private School. Et elle était toujours en compagnie de son frère. En fait, ils étaient insérables. Ils se comprenaient, se complétaient et se protégeaient mutuellement. C’était d’ailleurs Satoru qui la défendait lorsque leurs parents se mettaient en colère contre elle. Elle n’était pas la plus douée à l’école, surtout avec les mathématiques et les sciences. Ces matières ont toujours été ses bêtes noires, ceux où elle devait travailler encore plus fort pour réussir  le cours. Heureusement que son frère était là pour l’aider également. Il était un véritable génie, apprenant rapidement tout ce que les professeurs leur enseignaient. Sanae était bien plus douée dans tout ce qui touchait l’histoire, les arts plastiques ou les langues. Sauf que ses parents ne voyaient que ses mauvaises notes. Ni son bon comportement ni ses notes excellentes dans d’autres matières n’adoucissaient leur manière. Cela ne fit d’ailleurs qu’empirer lorsque sa sœur, plus jeune, naquit. Sawako était douée, autant que Satoru, dans presque toutes les matières. Plus les années passaient et plus Sanae avait l’impression d’être le mouton noir de la famille. Elle ne se sentait pas à sa place, excepté dans les bras de son jumeau. Il n’était pas rare qu’elle le rejoigne dans sa chambre, la nuit, pour trouver du réconfort. Il la berçait et veillait sur son sommeil chaque fois qu’elle n’allait pas bien. Après tout, comment peut-elle se sentir bien lorsque ses géniteurs lui font comprendre qu’elle n’est qu’une moins que rien à leurs yeux?

Sanae aimait dessiner et cuisiner. Ces deux passions lui firent découvrir le métier de pâtissier. Tous ces gâteaux, ces pâtisseries aux formes variées et fantaisistes, étaient à couper le souffle. C’est en vivant au dortoir du lycée à Tokyo qu’elle découvrit de nombreuses pâtisseries et leurs artistes. À ses yeux, les pâtissiers étaient des artistes capables de mettre un sourire sur les lèvres de leurs clients. Ce fut à ce moment-là qu’elle sut ce qu’elle désirait faire plus tard : devenir pâtissière. Mais lorsqu’elle en parla avec ses parents, elle regretta amèrement de leur en avoir parlé. Son père la gifla et Satoru ne put rien faire pour l’aider. La joue rouge et douloureuse, elle dut se résoudre à cette idée de devenir une femme au foyer et rien de plus.

Une fois le lycée terminé, Sanae dut rentrer à Kobe, laissant son jumeau à Tokyo puisqu’il pouvait poursuivre ses études à l’université contrairement à elle. Sa mère prit alors son éducation en charge. Le ménage, la lessive, la cuisine, tout n’aurait plus de secret pour elle – c’est ce qu’elle croyait. La jeune femme, bien qu’elle fit de son mieux, n’avait pas vraiment la tête à cela. Elle voulait vivre normalement, dans une famille moins stricte et plus moderne. Cette vie, elle dut l’endurer durant cinq années avant de prendre son courage à deux mains et de quitter le domaine familial. Sanae emménagea à Tokyo, loin de ses parents et plus près du seul qui le comprenait dans la famille, Satoru. Même Sawako, sa jeune sœur, ne l’aimait guère. S’installant dans un appartement à Ota, elle y menait une vie tranquille. Ses parents avaient accepté son départ à condition qu’elle ne voit aucun garçon ni ne travaille. Elle avait accepté. Après tout, c’était ses géniteurs qui allaient s’occuper de ses dépenses personnelles. Tant qu’elle pouvait rester loin d’eux!


Cependant, la vie lui joua un mauvais tour. Lors d’un voyage à Sapporo, elle rencontra un jeune homme. Elle ne connaissait que son nom, et pourtant, elle coucha avec lui avant son départ. Quelle erreur! La voilà désormais enceinte de quatre mois, déshéritée et reniée par ses parents. Ceux-ci apprirent la nouvelle par l’entremise d’une amie – ou plutôt, une ancienne amie – de Sanae. Ils étaient si furieux après elle que tout ce fit rapidement. Désormais, elle devait vivre par elle-même, travailler et payer son loyer avec de l’argent qu’elle ne possédait presque plus. C’est ainsi qu’elle se retrouva dans un Maid Café comme serveuse, faisant de son mieux pour cacher son ventre qui s’arrondit de plus en plus. Heureusement que Satoru continue de lui parler tout en l’aidant à payer le tout, à l’insu de leurs parents. Sanae espère simplement que tout ira bien pour les prochains mois.

■ pseudo: Ghibli (ouais, j'aime énormément leurs films!) ■ âge: Bientôt 19 ans ■ presence connexion: 4/7 (pour le moment, car je viens de déménager et je n'ai pas internet à mon appartement encore) ■ presence rp :  3/7■ Personnage inventé ou scénario: Scénario

   

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Park Hye Min ➦ Pony [uzzlang]</font> [u]»[/u] Nakajima Sanae