Un refuge pour un nuage.
Tenue✟ Un sourire fleurit sur mes lèvres, ce n'était pas grand chose. Fallait bien soigner sa blessure avant qu'elle ne s'infecte, sinon je l'aurai eu sur la conscience pour des années, voir jusqu'à ma mort. Les petits coeurs ? Ah oui ... Je ne sais pas pourquoi j'ai tendance à acheter des trucs mignons dans ce genre-là, ce n'est pas du tout masculin. Je pourrais dire que ça vient de ma mère, mais faut pas se mentir. «
C'est magique, hm ? » Dis-je sur le ton de la plaisanterie. Ma mère m'a souvent "soigné" avec des bisous magiques, bien que ce ne soit pas vraiment utile pour me guérir. Je ne peux pas faire la même chose quand quelqu'un est blessé, alors je me contente des pansements à coeur, pour le côté "magique" et consolateur. Attrapant timidement la main de Masaomi, je me relève à mon tour en récupérant la trousse de soin que je garde sous le bras. Va falloir faire un détour par la salle de bain pour la ranger, je n'aime pas trop quand ça traîne n'importe où et surtout pas à sa place. Du coup, je la garde à la main pour l'instant.
Une autre pièce ? Je réfléchis rapidement, puis hoche doucement mon visage. «
Il y a celle... Avec les oiseaux... » Nous n'avons pas énormément de pièce, juste les rongeurs et les oiseaux, les autres animaux vivent dehors. Je comprends qu'il soit curieux et que s'attarder sur une unique salle soit une perte de temps. Il aura le temps de revenir quand bon lui semble, surtout. Masaomi quitta la pièce en premier et je le suis en prenant bien soin de refermer derrière nous sans laisser échapper une bestiole. Heureusement, ils ne cherchent pas vraiment à s'enfuir ou alors, ils sont longs à la détente. Une fois dans le couloir, je fais signe au garçon que je dois me rendre à la salle de bain. «
Je vais ranger ça. » Levant la boite à hauteur du visage, je souris à nouveau et me dirige vers le fond du couloir. «
Les t-t-oillettes sont ici. » Sait-on jamais si il a une envie présente. La trousse reposée dans la pharmacie, je quitte cette pièce-là pour indiquer une autre porte à Masaomi. «
Les oiseaux sont enfermés ici. » Ils ne sont pas en cage, à dire vrai. Nous les laissons voler librement entre quatre murs, mais en ouvrant les battants menant aux jardins, ils peuvent être dehors sans pouvoir s'échapper pour autant. Grâce au grillage. Nous avons toujours peur de les perdre et qu'ils leur arrivent un truc grave.
«
N'hésite pas à-à-à me dire si tu veux partir. » Même si je suis timide, ça n'empêche que je ne tiens pas à le retenir trop longtemps chez moi. Enfin, chez mes parents. Il a l'autorisation de revenir quand il veut, ce n'est comme si il allait ne jamais revenir au refuge.