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 » What about running for my life? | ft. Yuzu

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 23 Fév - 23:34




Parfois, enseigner à l'université me casse les couilles à un niveau inimaginable. Non mais, vraiment. Vous n'imaginez même pas ce que ça fait de regarder ces étudiants qui espèrent devenir de grands informaticiens, à qui vous avez parfois envie de dire que tout ce qu'ils parviendront à faire, c'est la différence entre une clé USB et un port HDMI. Parce que croyez-moi, ça vole haut. Dans ces moments-là, je suis toujours incroyablement satisfait d'avoir un double post.

Certes, je ne suis pas plus heureux, car c'est quand même bosser à la RPS, ça veut dire me coltiner les même gueules d'enfants possiblement riches à longueur de journée, et en plus de cela répéter les même leçons. Les bases, en plus. Alors ouais, ça me fait chier, surtout quand tout ce qu'on me demande, c'est de leur apprendre à utiliser un logiciel de traitement de texte.

Pour aller à la ligne, vous appuyez sur la touche enter. Like, really? J'ai furieusement envie de me taper la tête contre un mur. Vingt-et-unième siècle, génération high-tech, smartphone, tout ça, et certains étudiants semblent incapables d'utiliser un ordinateur correctement. Je comprends même pas comment c'est possible.  Malgré moi, un soupir m'échappe alors que je m'approche d'un étudiant qui semble ne pas comprendre l'une des consignes pourtant simple que j'ai donnée... Bah cool, son document, on dirait... on dirait...

« Euh, c'est quoi, ça, au juste? »
« Bah, c'est de l'art contemporain, ça, m'sieur! »

Ok, alors en plus il se paie ma gueule. Génial. On voit que j’aime ma vie, là ? Je pousse un soupir alors que me redresse un peu, prêt à lui faire une remarque. Mais c'est alors que mon regard se pose sur l'écran de sa voisine, qui visiblement n'est pas très intéressée par ce que j'ai demandé, ou qui en tout cas n'est pas occupée à réaliser son travail.

« Hisagi, je peux savoir ce que vous faites? »

C'est quoi ces étudiants qui s'en branlent, franchement? J'ai comme une soudaine envie de tous les envoyer se faire voir et d'abandonner l'enseignement. Bordel de merde, j'espère que Roxas sera pas trop bizarre en grandissant... Bon, au moins, il saura comment utiliser un traitement de texte et une manette, c'est déjà bien, non? Ce genre de pensée ne devrait même pas me faire rire, honnêtement, mais je crois que là où j'en suis, j'ai plus rien à penser pour me sauver.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 24 Fév - 15:19
Uniforme scolaire Elle était toute excitée. Genre énormément. C’était un des cours qu’elle détestait le plus, parce qu’elle le trouvait inutile, mais il ne lui tardait qu’une chose. Y être. Pourquoi ? Parce que le professeur était simplement putain de bandant. Elle le prenait en photo, elle le matait allégrement parce qu’en plus de ça, il avait un cul parfait. Elle rêvait même de le tâter pour voir s’il était musclé. Ah… Elle fantasmait de plus en plus sur ce professeur. Quel âge avait-il ? La trentaine passée surement… C’était bien la première fois qu’elle avait en ligne de mire un homme si âgé… Du haut de ses dix-sept ans, elle faisait tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi en fait. Mais là, c’était du délire total. Mais tant pis. Lorsque le professeur arriva en classe son petit kokoro s’emballa. Elle gloussait intérieurement en le prenant en photo l’air de rien. Ah… Elle en avait tout un dossier… Il était même son fond d’écran du moment… Pour dire à quel point elle était à fond sur lui. Vite, elle posa son téléphone et sorti son petit miroir pour se regarder. Cheveux bien coiffé, elle avait même mis un peu de gloss pour faire ressortir ses lèvres légèrement pulpée. Sans perdre de temps, elle défit trois boutons de sa chemise, dévoilant ainsi la naissance de son atout féminin. Ah, elle était toute émoustillée. Elle ne décrochait pas son regard de lui, même quand elle fut sur l’ordinateur pour faire le travail demandé. Mais elle s’en foutait. Elle savait faire tout ça. C’était des débiles ceux qui ne savaient pas. Elle avait grandi avec un ordinateur dans les mains quoi merde. Elle le suivait tout en flânant sur internet. Et lorsqu’il arriva à côté d’elle pour s’occuper de son voisin, son cœur s’emballa, elle voulait qu’il la regarde, elle voulait qu’il s’occupe d’elle aussi ! Ouvrant n’importe quelle page, pour montrer qu’elle faisait tout sauf ce qu’il demandait, elle ne cessa pas de se mordiller les lèvres en le regardant du coin de l’œil. « Hisagi, je peux savoir ce que vous faites? » Son nom sorti d’entre ses lèvres la fit frémir sur place. Ah qu’elle aimait quand ses proies l’appelait. Elle pencha son visage vers le professeur en faisant des petits yeux tout doux. Ses lèvres ressortant sous un petit air mignon, elle finit par lui sourire. « Sensei… » Elle lui attrapa la manche de son haut l’air de rien. « Je m’ennuie, ce cours est trop facile. » sa voix était doucement mielleuse, légèrement enfantine, mais assez douce pour attirer son attention. « Sensei, apprenez moi quelque chose de plus dur. Montrez-moi un truc bien plus excitant que ça. » Elle tirait doucement sur sa manche pour le faire venir près d’elle.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 24 Fév - 17:47




Quand je vous dis que j'ai des étudiants vraiment chelous dans cette classe. Entre le mec qui se prend pour Picasso dans sa jeunesse et la gamine qui croit qu'elle possède des boobs à la Pamela. Enfin, non, c'est pas vraiment ça le problème, juste que cette meuf est un peu chelou. Mais ça va, j'ai l'habitude. Je baisse les yeux vers elle quand elle m'interpelle, visiblement peu intéressée par le cours.

« Vous devez faire l'exercice quand même, comme tout le monde, même si c'est facile. »

Vous connaissez le sourire forcé du type qui sait pas quoi faire? Bah le voilà. Je regarde son écran m'approche un peu pour fermer les pages qu'elle a ouvert et réouvrir le traitement de texte.

« J'ai rien de mieux pour l'instant. » Ouais, en vrai si, des trucs bien plus intéressants que dactylographier un putain de texte, mais bon. « Qu'est-ce qui vous intéresse? »

Après tout, la vocation naît jeune, non? La gamine serait peut-être intéressée par l'informatique? L'air de rien, ces gosses ont genre dix-sept ans, ils choisiront genre l'an prochain? Un soupir m'échappe alors que je regarde l'écran pendant quelques secondes et cherche ce que je pourrais lui faire faire.

« Si vous avez déjà terminé, vous pouvez vous occuper. »

Voilà, voilà précisément le moment où être prof devient chiant. Quand les étudiants sont tellement lents que les autres s'ennuient et qu'on ne peut pas trop avancer dans la matière ou leur donner autre chose à faire. Et puis je veux pas dire, mais cette gamine est un peu bizarre.

« Ou alors vous pouvez aider Fujimaru-kun, si vous voulez. »

Fujimaru-kun von Picasso. J'espère qu'elle acceptera, c'est quand même pas difficile comme exercice, si? Je crois que j'ai envie de prendre mes affaires et de partir loin de cette fac. Au moins, quand je travaille seul, en tête à tête avec mon ordi, je n'ai pas ce genre de problèmes et je ne dois pas occuper des étudiants ennuyés. M'enfin, il me faut bien un salaire, et actuellement je n'ai pas d'autre choix que continuer à enseigner, surtout avec un bébé sur les bras. Avec un peu de chance, d'ici quelques années, ça sera terminé et j'aurai plus à supporter ces gosses pourris gâtés qui n'en ont rien à foutre. D'ici là, il faut juste subir.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 24 Fév - 20:51
Uniforme scolaire Elle le regardait longuement, ne détournant pas une seule seconde le regard de son professeur. Il était beau. Il sentait bon, il était impeccablement habillé. Elle avait craqué sur lui. C’était sa plus vieille proie mais elle s’en fichait. Sa peau légèrement halé, ses rides légèrement apparentes sur le coin de ses yeux, elle s’imaginait pleins de choses dans sa tête. Elle vint même à se demander ce que ça faisait d’être au lit avec un homme de son envergure. Etait-ce mieux qu’avec un garçon de son âge ? Atteindrait-elle l’apothéose ? La ferait-il frémir. Est-ce que ses mains sur sa peau, lui donnerait ce frisson qu’elle cherche tant ? Ah… Elle se perdait dans ses pensées la pauvre petite mante religieuse. Vous devez faire l'exercice quand même, comme tout le monde, même si c'est facile. » Elle pinça ses lèvres sous un air faussement triste. Il n’allait tout de même pas jouer à ça avec elle … ? Elle faisait sa mignonne, elle était toute gentille. Ne pouvait-il pas concéder à sa demande ? Si simple ? « J'ai rien de mieux pour l'instant. Qu'est-ce qui vous intéresse? » La taquine dévoila doucement ses dents dans un sourire narquois et provocateur. « Le codage, sensei. Vous ne pouvez pas faire frémir mes doigts sous du codage css ? Ou du codage html ? Faites-moi vibrer, sensei. » Dit-elle doucement en soupirant. Un doigt dans ses cheveux elle enroula doucement la mèche à ce dernier en regardant l’ordinateur. Ça pouvait surement étonner qu’à son si jeune âge elle sache faire ce genre de code ? Pourtant, elle avait plus ou moins grandit là-dedans. Sa maman, de l’époque de son vivant, était très branché internet et avait même tenu des sites qu’elle avait codé. Elle avait appris avec sa maman. Tout comme on apprenait à lire, elle avait appris le langage informatique. Elle n’était pas des plus calé mais savait coder le strict minimum. « Si vous avez déjà terminé, vous pouvez vous occuper. » Sa bouche se ferma d’un coup, ses lèvres ressortant, alors que son nez se plissait. Ah, ce n’était pas la réponse qu’elle attendait… ça l’ennuyait. Pourquoi ce professeur ne faisait pas ce qu’elle voulait ? Il se faisait désirer ? « Ou alors vous pouvez aider Fujimaru-kun, si vous voulez. » Hein ?! Les deux jeunes se regardèrent, alors que l’autre illuminé prenait déjà peur. Parce que bien évidemment qui aimait Yuzu dans cette classe ? « Ah sensei ! Qu’est-ce que vous voulez que j’apprenne à un gars qui ne connait même pas le site youporn ! » Les yeux du jeunes à côté d’elle s’écarquillèrent avant d’aller sur le net pour chercher le nom du site. La brune éclata de rire. Et le pire c’est qu’elle avait raison ! Et voilà que l’écran du jeune se retrouva avec de magnifique cul nus et autre anatomies du corps nu. C’est qu’en plus il prenait peur en cherchant à fermer la page. Plein de spam s’ouvraient à la place. « Vous voyez… ça lui a même fait peur… Sa vie est fichue sensei… » Non mais comment on ne pouvait pas connaitre youporn ? Yuzu était choquée là.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 25 Fév - 12:27




Je vous promets que j’essaie d’aider mes étudiants, genre, vraiment. C’est pas ma faute s’ils s’en battent les couilles. Un coup l’exercice est trop difficile, un coup leur mamy a décidé qu’elle faisait des galettes et qu’ils devaient pas venir. Non, franchement, comment on veut que je tienne une classe si les étudiants ont décidé qu’ils écouteraient pas de toute façon ? C’est pas toujours à cause du prof, même si j’avoue en avoir rien à branler que certains d’entre eux réussissent ou pas. Quand ils sont doués, c’est différent. Bien différent. D’ailleurs je m’en voudrais presque de dire à Hisagi qu’elle doit faire le même que les autres, ce qui ne m’empêche pas de me sentir euh… un peu mal à l’aise la seconde suivante. Elle, elle est vraiment weird. Je réfléchis un peu, me gratte l’arcade sourcilière en essayant de trouver une réponse logique à ce qu’elle vient de dire. Elle est sérieusement en train de minauder là ? On va faire comme si de rien n’était et juste se dire que, ouais, les étudiants de mes classes ont vraiment un problème, à la fin.

« Hm… Ça vous intéresse ? »

Je dois avoir ça… Dans mes cours de fac, sûrement ? Ou alors dans les cours des lycéens spécialisés en techniques informatiques, peut-être. Je réfléchis un peu plus, espérant trouver l’inspiration divine dans la pièce qui m’entoure, sans succès. Évidemment, je ne reste pas sans réagir quand Hisagi reprend la parole, plus pour le contenu de ses propos qu’autre chose.

« Pardon ? »

Oui, non, je connais, mais comprenez un peu ma surprise, hein. Je crois que j’ai à faire à un vrai cas, en fait. Quand je vois que l’imbécile à côté a la merveilleuse idée de chercher, je pousse un profond soupir et lance un regard noir à Hisagi avant de m’approcher de l’ordinateur de son camarade pour régler le problème. C’est son souci, à elle ? Bon, j’avoue, j’ai un peu envie de me marrer de ce type, mais on va éviter. Prof sérieux, allez. On essaie.

« Hisagi, je veux bien vous donner autre chose à faire, mais arrêtez de perturber le cours, d’accord ? »

Parce que si elle continue, je vais me mettre en colère et elle n’aura plus de public pour faire le mariole. Je laisse cet idiot de Fujimaru devant son poste, puis je vais chercher les consignes papiers de l’un des travaux que je donne aux étudiants de la section technique. C’est pas trop compliqué, mais bon, faut quand même savoir se débrouiller.

« Vous pouvez essayer ça. »


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Ce message a été posté Ven 26 Fév - 23:35
Uniforme scolaire Ah, elle était joueuse la nymphe, bien évidemment ! Et là, elle était au top de sa forme. Pourquoi ? Car ce prof l’attirait plus que de raison. Parce qu’elle se voyait déjà dans ses bras, son regard posait sur le sien, son souffle contre sa peau, les frissons qui l’envahissaient… Ah… Elle en avait dans la tête, et si elle le pouvait, là, tout de suite, elle lui sauterait dessus pour enrouler ses jambes à sa taille et glisser sa langue généreusement entre ses lèvres pour caresser la sienne. « Hm… Ça vous intéresse ? » Elle passait déjà sa langue sur ses pulpes, dévoilant presque un filet de bave sur le coin de celles-ci avant de sourire et lâcher un léger soupire. Le genre de soupire qui en disait long. « Bien sûr, sensei. » ça l’intéressait oui. Et les cours privés aussi. Elle était preneuse ! Mais doucement. Elle ne voulait pas non plus le brusquer. Ce n’était pas le but. Et puis voilà maintenant que le professeur voulait qu’elle s’occupe de son voisin… Un illuminé qui ne connaissait même pas Youporn, qu’est-ce qu’il voulait qu’elle fasse avec ce genre de spécimen ? Ce n’était pas possible. C’est surement à peine s’il se branlait chez lui le boutonneux là. Non, hors de question, elle voulait s’accaparer le professeur et ne pas en laisser une miette aux autres. « Pardon ? » Roulant ses yeux, la brunette soupira en se facepalmant le visage sous l’autre idiot qui cherchait. Elle riait tout de même parce que c’était trop drôle ! Et puis il semblait choqué par les pubs… Pubs pas du tout censuré… ça l’exciterait presque ce qu’elle était en train de voir… Ah… Depuis quand n’avait-elle pas eu de rapport charnel ? Trop longtemps à son goût. C’est qu’elle en serait presque accroc. « Hisagi, je veux bien vous donner autre chose à faire, mais arrêtez de perturber le cours, d’accord ? » Elle sourit doucement et de façon kawaii, parce qu’elle voulait bien évidemment amadouer le professeur. Quelques clignements pour se faire pardonner, elle mit sa bouche en cul de poule avant de soupirer. « Sensei, vous n’êtes pas drôle. » dit-elle doucement en baissant son regard sur son fessier bien musclé et bien bombé. Ah. Elle avait bien envie de tâter le terrain. Autant sur le derrière que sur le devant. « Vous pouvez essayer ça. » Attrapant les feuilles qu’il lui tendait, elle lâcha un soupire avant de lui sourire. Sans rien répondre, elle se mit à bosser ce qu’il lui avait donné. Elle en avait déjà marre. C’était facile. Certes, elle n’arrivait pas à tout faire, mais elle avait fait déjà pas mal. Elle se dépêchait, tout en gardant un œil sur lui. Et puis elle regardait l’heure aussi la coquine. Parce que c’était important. Elle le regardait oui, et vite. Elle venait de finir. Elle refit une lecture de ce qu’elle venait de faire, quelques corrections avant de se tourner vers le professeur, dos à elle, occupé avec une autre élève. Sans aucune gêne, elle se leva et s’avança vers lui avant de poser sa délicate main sur sa taille. « Sensei. J’ai terminé. » Elle venait de le toucher. Son cœur s’emballait. Elle en rougirait presque. « Sensei… Venez voir. » Elle en abusait du sensei… Mais c’était fait exprès…


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 27 Fév - 17:02




Pour mon plus grand bonheur, il m’arrive de tomber sur des étudiants qui s’intéressent à la matière. Ce que je ne comprendrai jamais, par contre, c’est que ces mêmes étudiants sont les plus spéciaux de mes classes. C’est sûrement le destin. Genre il faut être un peu bizarre pour aimer l’informatique, ou je ne sais quoi d’autre. Dans tous les cas, je hoche la tête quand elle me répond, me retenant de faire le moindre commentaire sur la façon dont elle s’adresse à moi. Cette fille a toujours eu un comportement un peu bizarre en classe. Mais bon, c’est la vie hein !

« J’suis pas là pour être drôle, mais pour vous faire bosser. »

Je ris doucement, puis fais demi-tour pour récupérer quelques feuilles. Un peu plus tard, je reviens vers elle pour lui donner du travail supplémentaire et quelques consignes, comme elle n’a pas vraiment l’air impliquée dans la tâche que je leur ai confiée jusque-là. J’espère juste que ça lui suffira, parce que j’peux pas vraiment faire du dépassement de programme.

Cette tâche héroïque accomplie, je reprends mon voyage entre les postes, vérifiant que les étudiants progressent bien dans leur travail, que leur texte prend doucement forme et qu’ils comprennent où ils vont, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, et une épine dans le pied de certain. C’est ainsi que je me retrouve, alors que j’aurais aimé être un peu tranquille, à m’arrêter près de l’un ou l’autre ; tantôt parce qu’il a planté son ordinateur ; tantôt parce qu’elle ne sait pas ce qu’est la police d’écriture. Bon, au moins, ils ont compris l’exercice. Enfin je crois.

Mais alors que je suis en train de rectifier une lourde erreur auprès d’une étudiante qui semble avoir du mal avec la matière, et qui visiblement n’y voit aucun intérêt, ce qui me pousse à lui expliquer à nouveau le but de mes cours – le comble, mais j’y passe à chaque fois – je reconnais la voix d’Hisagi, juste après avoir senti son geste, ce qui m’arrache un soupir.

« Hisagi, je suis occupé avec votre camarade, retournez à votre place et relisez votre travail, j’arrive après. »

Je lui fais signe de retourner à son poste alors que je me retourne vers l’écran de la jeune femme à qui je donnais quelques explications juste avant. J’ai une vingtaine d’étudiant, si pas plus, alors elle devra prendre son mal en patience et attendre que son tour arrive. En plus j’ai presque fini. D’ailleurs, je vérifie furtivement l’heure qu’il est. Le cours aussi est presque terminé.


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Ce message a été posté Dim 28 Fév - 23:30
Uniforme scolaire « J’suis pas là pour être drôle, mais pour vous faire bosser. » La mante religieuse, fit une franche moue boudeuse. Elle n’aimait pas qu’il puisse l’ignorer de la sorte. Mais s’il voulait jouer à ça, elle allait passer au stade supérieur et puis c’est tout. Sans rien répondre, elle prit ce qu’il lui donnait et elle se mit à bosser. Elle se dépêchait, parce qu’elle devait se dépêcher pour l’avoir à nouveau près d’elle. Elle voulait sentir son doux parfum, sa chaleur près de son corps, sa voix. Son souffle sur son visage. Elle ne supportait pas de le voir avec les autres, et de donner autant de préoccupation à ceux qui ne le méritaient pas. Elle avait le cœur qui battait fort. Et en plus elle avait chaud. Les effets de la jalousie. Cette adolescente était en pleine crise de jalousie, alors qu’elle ne l’aimait pas, ni rien. Elle voulait simplement son attention, et là, en l’occurrence, elle ne l’avait pas. Tapant ses ongles sur le bureau, tout en relisant le devoir qu’elle venait de faire, elle foudroya du regard son voisin, qui ne cessait de la zyeuter de temps en temps. Si encore il avait été beau. Non, trop moche. Jamais elle ne s’occuperait de lui. Elle lui lança un regard tellement mauvais, qu’il lui tourna le dos. Faible. Fini ! Elle avait fini ! Elle se leva en toute hâte pour aller vers son professeur et l’attraper pour l’attirer à elle. Elle voulait qu’il se retourne, qu’il la regarde, qu’il… Qu’il s’occupe d’elle ! « Hisagi, je suis occupé avec votre camarade, retournez à votre place et relisez votre travail, j’arrive après. » Il ne se tourna même pas. Bouche bée, et surtout vexée, sa mâchoire se mit à trembler de rage. « Sensei, tu vas me le payer. » susurra-t-elle à voix basse. Sans un mot, elle retourna s’asseoir, avant de regarder l’heure. Cinq minutes. Ça allait sonner. Défaisant un bouton de plus à sa chemise, elle s’arrangea le soutien-gorge sans aucune gêne, avant de se recoiffer. Elle était tellement remontée que son aura devait donner froid à tout le monde. La sonnerie retentit enfin dans le bâtiment. Les gens éteignaient les ordinateurs et s’en allaient. Tant mieux. Qu’ils dégagent tous. Enregistrant ce qu’elle avait fait, elle se leva à son tour, prenant tout son temps. Il n’y avait plus trop d’élève dans la pièce, seul elle et le professeur se retrouvait dans la pièce à présent. Le dernier venant de les quitter. Sans un mot, le sac en main, elle allait fermer la porte l’air de rien avant de se poster devant son professeur. « Sensei. Pourquoi vous êtes si méchant ? » D’une voix mielleuse, elle s’approcha un peu plus, ignorant la distance de courtoisie. Se jetant sur lui, elle passa ses bras autour de sa taille, le serrant fortement. « Sensei, je vous veux. » Son cœur battait la chamade. « Prenez-moi dans vos bras. Je veux sentir vos bras autour de mon corps. Sensei. » Elle le provoquait d’une voix mielleuse et dragueuse.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 1 Mar - 18:54




Parfois je me demande comment ces étudiants pensent que j’ai réussi à avoir un poste dans l’établissement. Ils pensent peut-être que c’est en me touchant durant les cours ou en attendant sagement que les bonnes notes arrivent ? Bordel de merde, j’ai étudié, j’ai bossé pour arriver à mon niveau. Enfin, certains semblent ne pas être perdus, ce qui me rassure un peu. Reste que je me pose pas mal de questions sur la façon dont les étudiants sont admis dans l’école. Qu’ils soient lycéens ou pas, ça change rien à mes yeux, bordel !

Après, il y a également le cas inverse. Genre, l’étudiante qui essaie d’être un peu trop douée et qui perturbe le cours pour que je vienne vérifier son travail pendant que j’explique un truc à une autre, on va éviter quoi. Je prête à peine attention à elle après lui avoir répondu, reprenant mon explication où je l’ai abandonnée, ennuyé parce que l’étudiante n’arrive visiblement pas à comprendre ce que je lui veux. C’est quand même pas sorcier de mettre en page un putain de texte non formaté, si ? J’ai tellement envie de péter les gueules, là. Mais on va se calmer et lui réexpliquer pour la quatrième fois. Sauf qu’elle risque plus de comprendre grand-chose. Rien à battre.

Quand la sonnerie retentit enfin, je signale aux étudiants de remettre leurs postes en veille sans oublier de quitter leur session, avant de leur rappeler que l’exercice que j’ai demandé aujourd’hui sera matière d’examen. Les pauvres qui n’ont rien compris, je crois qu’il serait largement temps qu’ils saisissent qu’ils ne viennent pas à mon cours pour rien branler. Comme d’habitude, je fais le tour de la salle lorsque les étudiants sont presque tous sortis, histoire de vérifier qu’ils n’ont rien oublié et que tous les ordinateurs sont bien en veille – car non, les étudiants ne sont pas tous réceptifs aux consignes, malheureusement, avant d’aller récupérer mon propre ordinateur.

« Méchant ? »

C’est encore Hisagi. Je fronce les sourcils et m’apprête à lui demander si elle a une question – genre dans un vain espoir, vous voyez ? – quand elle m’enlace contre toute attente. C’est pas possible d’avoir une journée normale dans cette putain d’école ? J’écarte la demoiselle de moi, assez vivement d’ailleurs, avant de reprendre la parole.

« Arrêtez vos bêtises et retournez en cours maintenant. »

C’est quoi cette attitude, sérieusement ? Que les étudiantes de fac me fassent les yeux doux pour obtenir une meilleure note, ça passe encore, mais qu’une lycéenne me tienne des propos pareils, c’est carrément glauque. Je les prends pas au berceau, putain, et j’ai pas envie d’avoir des emmerdes parce qu’un certain twitter aurait vu un prof enlacer une étudiante. C’est elle qui la fait, déjà. Un soupir m’échappe et je saisis la jeune femme par son biceps pour la mener à la porte. Non mais sérieusement.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 20:20
Uniforme scolaire « Méchant ? » Oui, elle le trouvait méchant. Il ne lui avait pas donné l’attention qu’elle voulait, et ça l’avait irrité au plus haut point. Tout ce qu’elle voulait c’était que le sensei puisse la regarder et répondre à ses avances. Elle voulait une étreinte, elle voulait sentir ses bras autour de son corps, son souffle sur sa peau. Elle en venait même à imaginer ses lèvres contre les siennes. Pur fantasme, elle savait que c’était mal, voir malsain surtout avec un homme si âgé… Mais elle n’y pouvait rien, une fois qu’elle avait une idée en tête, ça ne lui échappait pas et elle se devait de l’accomplir. Sans rien répondre, elle se jeta sur lui pour l’enlacer. Elle le voulait contre elle. Et la chaleur qui émanait de son corps la fit doucement sourire. C’était vraiment plaisant. Mais malheureusement, c’était déjà fini… Pourquoi ? « Arrêtez vos bêtises et retournez en cours maintenant. » Pourquoi il l’avait repoussé ? Pourquoi il ne voulait pas d’elle ? Elle ne comprenait pas. Elle ne voulait pas qu’il la repousse de la sorte. Et puis pourquoi il la tirait dehors ? Il lui faisait mal à son bras déjà si fin… Elle allait avoir une marque. Une fois pratiquement hors de la salle elle joua le tout pour le tout. « Sensei, vous me faites mal. » Elle avait parlé fort, pour non seulement le mettre mal à l’aise mais surtout pour qu’il la lâche. S’éloignant de lui, elle porta sa main à son bras en baissant la tête. Elle jouait la comédie. Certes elle avait un peu mal, c’était vrai. Mais elle abusait. Elle allait survivre, ne vous inquiétez pas non plus. Arrêtant de bouger, elle releva la tête vers son prof avant de regarder si les portes étaient bien fermées, ce qui était le cas. Fronçant ses sourcils elle détourna le regard s’approchant pour ramasser son sac qu’elle avait lâché à mi-parcours. Tout était dans le timing non ? Oui… Alors qu’elle passait à côté de lui, elle se jeta littéralement sur lui pour plaquer ses lèvres sur les siennes et l’embrasser vivement, sans aucune pudeur. Sa langue s’immisçait même entre ses pulpes. Yuzu venait surement de franchir une ligne qu’elle n’aurait pas due.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 21:13




Non, je ne suis pas méchant, je suis simplement un professeur qui sait que tous les étudiants ont besoin d'aide et que certains vont royalement se casser la gueule en fin d'année. Sérieusement, faut pas abuser. Le problème, c'est que cette étudiante exagère clairement, et je dois me maîtriser pour ne pas la jeter hors de la classe, tout simplement. Elle sait que je peux avoir des problèmes à cause d'elle? Putain de merde. M'enfin, c'est rien. Elle m'a juste pris dans ses bras. C'est interprétable, mais ça va encore.

Sans vraiment mesurer ma force, je la mène donc vers la sortie, finalement contraint de la lâcher, quand elle se dégage de ma prise, et je fais demi-tour, sans même prêter attention à ce qu'elle vient de dire. Ok, ça lui a fait mal, et alors, hein? J'suis pas censé être monsieur Ryû le gentil papa de rechange pour les gosses en manque d'affection, bordel. Un soupir agacé m'échappe alors que je vais récupérer mes affaires, espérant sincèrement que cette petite sera partie suivre la fin de ses cours. Et là, mon sang ne fait qu'un tour.

Non, clairement, là, ça ne passe pas. Mes mains viennent saisir ses épaules fermement pour l'éloigner de moi alors que je la darde d'un regard noir, à deux doigts de lui en coller une. Mais plus qu'être en colère, je dois avouer qu'elle m'inquiète énormément, là.

« C'est quoi le problème, hein? demandé-je, furieux. »

Je l'éloigne un peu plus de moi et saisis son sac sans même demander son avis afin de chercher son carnet de correspondance. Non, ça va pas passer, ça, et si je dois inventer une couille pour qu'elle se fasse virer, je le ferai. Par réflexe, je passe le dois de ma main contre mes lèvres, comme si on avait pu y voir qu'une étudiante venait de m'embrasser. C'est bon quoi, j'ai eu assez de problèmes comme ça. Je vais demander l’exclusion de mon cours, ça ira plus vite.

« Casse-toi maintenant, lui lancé-je en lui lançant un peu son sac, qu'elle reste à une certaine distance de moi. Tu récupéreras ton carnet au secrétariat.»

C'est pas comme si je pouvais avoir des ennuis pour avoir été aussi proche d'une étudiante, hein. Non, sérieusement, je crois que cette meuf a battu tous les records d'inconvenance, là. Genre, haut la main, en plus. J'ai déjà eu des étudiantes bizarres, mais des comportements pareils, jamais. Jamais.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 5 Mar - 18:34
Uniforme scolaire « C'est quoi le problème, hein? » La petite nymphe se pinça les lèvres en le regardant sans rien dire. Ah, pourquoi il n’était pas content ? Elle n’avait rien fait de mal. Un baiser, ce n’était pas grave n’est-ce pas ? Surtout qu’elle en voulait bien plus. Elle voulait encore l’embrasser, elle voulait pouvoir caresser sa langue de la sienne. Non, elle voulait même bien plus … Alors pourquoi il n’agissait pas ? Car elle était mineure ? Ce n’était qu’un détail à ses yeux. Elle le regardait prendre son sac et faire comme si c’était le sien pour prendre son carte de liaison. « Sensei…. Arrêtez. » Elle était légèrement perdue, mais pas trop non plus. Elle ne voulait pas qu’il la punisse, enfin, ça ne la dérangeait pas non plus. Mais elle s’attendait un peu au pire. Elle n’avait jusqu’à présent, dragué aucun professeur, alors forcément… Elle découvrait un peu la chose. Elle avançait donc à l’aveugle. « Casse-toi maintenant » Elle n’aimait pas le ton qu’il venait d’employer. Elle n’était pas une chose, elle était humaine tout comme lui, alors pourquoi il lui lançait son sac, comme si elle n’était rien du tout ? « Tu récupéreras ton carnet au secrétariat. » Passant sa langue sur ses lèvres, la jeune mante religieuse releva le regard vers lui avant de porter sur son sac sur ses épaules le laissant tomber sur le bas de son dos. S’approchant de lui elle gonfla quelque peu ses joues avant de baisser la tête, comme une enfant désolée. Hors, elle ne l’était pas. Elle en voulait plus, et elle ne voulait pas s’en aller de la sorte. Juste en prenant son sac, comme dora l’exploratrice. Non, elle voulait plus. Genre…. Sans attendre, à son niveau, elle se jeta sur lui pour attraper le haut de son pantalon. « Sensei, ne me rejetez pas. » Elle tirait dessus tout en se penchant légèrement pour essayer de l’embrasser à nouveau. Elle n’était pas super musclée, mais elle avait tout de même un peu de poigne. Elle le poussait un peu le professeur, alors que sa main, se glissait sous son pantalon. Elle misait le tout pour le tout.


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Ce message a été posté Lun 7 Mar - 2:57




Vous connaissez ce moment où vous réalisez que non, les choses n’arrivent pas qu’aux autres ? Bah c’est précisément ce que je vis en cet instant. Après des années passées à me dire que j’étais plus fort que des putains d’étudiants, qu’ils étaient juste trop stupides pour se rebeller ou tenter je ne sais quoi, bah voilà que mademoiselle la princesse a décidé qu’elle allait faire sa loi ? On me touche que lorsque j’en ai envie, et seulement quand on a dépassé la vingtaine, bordel de merde, j’ai pas envie de finir en taule parce qu’une gamine aura décidé que ses hormones étaient un peu trop actives. J’t’en ficherai moi des « Sensei arrêtez ». C’est elle qui va arrêter, oui. Rapidement, je lance le carnet de liaison sur mon bureau, espérant que la demoiselle va déguerpir.

« Hisagi… »

Ok, j’ai visiblement de trop grands espoirs. Je pousse un profond soupir, agacé, alors que je tente de l’éloigner, mais si j’ai au début peur de lui faire mal et de m’en prendre encore une fois plein la gueule par la direction, je le fais bien plus vivement quand je la sens franchir la limite qu’elle n’aurait pas dû dépasser. Ok. Maintenant on plaisante plus. Y a vraiment un problème.

« Ok, alors tu vas arrêter tout de suite. J’suis pas ton pote, j’suis ton prof. » Oui, genre, maintenant. J’ai pas besoin d’avoir des emmerdes. « Tu réalises ce que tu fais ? »

Si je réalise, moi, que ce que je fais sera totalement inefficace ? Quand je vous dis que l’espoir fait vivre. Un soupir m’échappe et m’approche d’elle pour la conduire à la porte, pour de vrai cette fois.

« J’veux plus te voir à mon cours, ok ? J’vais faire une demande de renvoi à la direction, et on n’en parle plus. »

Une demande de renvoi ? Et pour quel motif ? « Attouchements ? » Génial, j’suis sûr que tout le monde va me croire, là. En plus cette gamine doit avoir des parents plus riches que je ne le serai jamais. Calme, Ryû, calme. Je crois que j’vais avoir besoin de passer par la salle, ce soir, histoire de me défouler un coup, parce que là je deviens totalement fou.


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Ce message a été posté Mar 8 Mar - 16:03
Uniforme scolaire Elle était allée trop loin. Elle avait franchi une ligne, qui n’aurait surement pas dû être franchie. Si elle s’en voulait ? Absolument pas. Elle n’était pas réellement consciente de ses faits et gestes. Elle agissait comme bon lui semblait, elle vivait au gré de sa journée, sans se soucier du lendemain, sans jamais penser au lendemain. Et c’est surement ce qui lui faisait défaut. Elle avait côtoyé la mort de très près, et avait vu la mort emporter sa mère. Alors elle s’en fichait bien de tout le reste. Elle profitait, elle vivait, et surtout, elle était seule. Triste, avec un vide dans son cœur. Un vide, tellement énorme qu’elle ne savait pas comment le combler. Voilà pourquoi elle draguer, elle couchait et tant d’autre chose. Ça l’amusait et ça comblait son petit cœur de gamine. Son professeur ? Si elle voulait coucher avec ? Non, pas vraiment. Elle voulait de l’attention, ses bras, son regard, ses lèvres. Elle voulait des mots doux, oui, elle voulait de la douceur venant de ce professeur. Comme une sorte de réconfort, des bras chaud, ou se lover, une épaule ? Ou pleurer. Quand bien même, elle était en train de le toucher sexuellement, elle tentait le tout pour le tout, quitte à finir dans son lit. Ou pas. « Ok, alors tu vas arrêter tout de suite. J’suis pas ton pote, j’suis ton prof. » Et elle le savait. Mais ce dit professeur était beau, sensuel, classe. Ah, elle en rêvait de ce professeur. Et puis ses lèvres avaient été douces, elle avait adoré. Elle avait envie de lui dire qu’il avait des lèvres douces et tièdes. Agréable. « Tu réalises ce que tu fais ? » Bien sûr que non. Elle était dans son monde, dans sa bulle, elle faisait ce qui lui plaisait et c’était ainsi. Elle ne cherchait pas à comprendre le code de la vie, la routine et tout ça, rien ne l’intéressait. C’était nul, non excitant, fade… ça manquait de piment. Il l’attrapait alors qu’elle se laissait faire. Il lui faisait mal, parce qu’elle avait ce défaut, de marquer vite et d’avoir une peau fine. Tellement fine qu’elle se coupait souvent. Et c’était le drame à chaque fois. La moindre micro goutte de sang suffisait à la faire paniquer et avoir une crise. « J’veux plus te voir à mon cours, ok ? J’vais faire une demande de renvoi à la direction, et on n’en parle plus. » Elle soupira alors que son regard devenait légèrement triste, elle ne voulait pas être restreint à ne plus le voir. Jamais. Elle ne le supporterait pas. Oui, et puis elle détestait être rejetée. « Pourquoi ? » On se demandait bien pourquoi oui. « Vous allez me jeter vous aussi ? Comme mon père ? » Le ton de la gamine était différent. Légèrement morose, blessée. « Si vous faites ça, je vais finir à la rue. Je suis sûre que vous pensez ne pas le faire car je suis riche ? Détrompez-vous. Mon père m’a abandonné. Faites-le. On se retrouvera dans la rue. Donnez-moi une pièce à ce moment-là. » Elle exagérait un peu. Mais pas tant que ça. Son père l’abandonnait totalement, ne se souciant plus d’elle du tout. Un soupire, et elle lui tourna le dos, commençant à partir en trainant des pieds.


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Ce message a été posté Ven 11 Mar - 22:11




Que les étudiants me manquent de respect, limite, je suis habitué. En fait, ça me fait même plutôt rire de voir ces enfants gâtés s’emballer et me balancer des insultes, parce que ça veut dire que je peux leur coller la punition de leur vie au bout du compte. Oui, c’est totalement tordu et j’ai conscience du manque de logique que ça peut laisser paraître. Si j’ai décidé de gérer ma classe d’une certaine manière, c’est encore mon choix, pas vrai ? Le problème, c’est lorsque je me retrouve face à un étudiant comme Yuzu qui, en l’occurrence, n’en a pas grand-chose à foutre de la relation prof-élève de base et qui semble un peu trop… entreprenante ? S’il vous plaît, cette gamine a essayé de me toucher, quand même, c’est pas problématique à vos yeux ? Aux miens, ça l’est carrément. Alors oui, je vais la foutre dehors, et je vais vraiment faire cette demande de renvoi et… QUOI ?

« Pourquoi ? Hisagi… »

J’ai envie de lui en coller une, mais c’est pas dans mon habitude de frapper, pas les femmes en tout cas. Pour l’instant, je vais encore garder mon calme. Et la voilà qui se lance dans un discours. C’est quoi cette drama, là ? Je ferme les yeux pendant quelques secondes et pousse un profond soupir.

« Tu vas pas finir à la rue parce que j’aurai demandé à ce qu’on t’empêche d’assister à mon cours, c’est bon. »

Excédé, oui, c’est le mot. En fait, je ne devrais pas continuer cette conversation, je devrais la laisser partir. Du vent ! Tranquillité ! Sauf que voilà, j’ai toujours eu ce petit côté compatissant envers les étudiantes, et en général, leurs problèmes m’intéressent, et peut-être un peu trop. Il y a quelques temps, j’avais déjà une étudiante un peu spéciale. J’ai essayé de comprendre ce qui n’allait pas avec elle, sans succès, et maintenant elle a disparu. C’est la vie ! Avec ma chance, on l’a retrouvée pendue quelque part. Joie. Hisagi va quand même pas aller tenter un truc à cause de moi, hein ?

« Je peux décemment pas te laisser venir en classe si tu te comportes comme ça. J’ai pas envie d’avoir des ennuis, tu comprends ça ? »

Des ennuis. Des emmerdes. Ah, déjà que j’ai perdu un niveau de langage, je ne vais pas en plus tomber dans le vulgaire. J’me laisse trop facilement avoir par les étudiants.


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Ce message a été posté Sam 12 Mar - 12:43
Uniforme scolaire « Pourquoi ? Hisagi… » Pourquoi quoi ? Tout ce qu’elle venait de dire était sincère. S’il la foutait dehors, son père allait la foutre dehors, sans l’accueillir, et elle finirait à la rue, à faire la manche pour vivre, ou pire, se prostituer pour pouvoir vivre. Coucher ne la dérangeait pas. Mais se prostituer c’était une chose toute différente. Allez demander d’être payé, ce n’était pas son délire. Et puis qui voudrait payer pour coucher avec elle, franchement ? Elle ne voulait pas coucher avec des vieux tout dégueulasse. Elle était pour la jeunesse et les beaux gosses. Elle s’y croyait déjà. Elle voulait déjà fuir. Hors de question qu’elle finisse sa vie à faire ça. « Tu vas pas finir à la rue parce que j’aurai demandé à ce qu’on t’empêche d’assister à mon cours, c’est bon. » Si elle n’allait plus à son cours, alors comment validerait-elle cette matière ? En allant dans un autre cours d’informatique ? Elle ne voulait pas se retrouver avec l’autre professeur. Il avait une calvitie naissante, il était moche, et il sentait fort la transpiration. Elle ne voulait pas passer d’un dieu, à une sous merde. Oui, Yuzu était carrément méchante mais voilà. C’était ainsi. Ses lèvres se pincèrent dévoilant alors sa frustration. Elle avait sa mine légèrement triste, boudeuse un peu, le genre de petit minois qui faisait fondre en général quiconque avec un cœur. « Je peux décemment pas te laisser venir en classe si tu te comportes comme ça. J’ai pas envie d’avoir des ennuis, tu comprends ça ? » Elle releva le regard vers lui, son regard de petit chiot battu, tout triste. Clignant des yeux, elle soupira longuement avant de mettre ses petites mains en prière devant elle. « Je suis désolée. Pardonnez-moi. Ne dites rien à personne. Que ça soit votre cours ou tous les cours mon père va me tuer. C’est tout ce qu’il sait faire... » Elle soupira longuement en rebaissant la tête. Faisant ressortir sa lèvre inférieure elle regardait le bout de ses chaussures en se faisant balancer d’avant en arrière un peu mal à l’aise. Elle n’avait pas réellement prévu que le professeur puisse réagir de la sorte. S’attaquer à un professeur était de toute évidence trop haut pour elle. Devrait-elle attendre d’être majeur ou à l’université pour faire ça ? « Je voulais juste que vous soyez attentionné envers moi. Je suis désolée, je ne sais pas comment avoir de l’attention sans faire ça. » Ses petites joues viraient au rouge sous cette révélation. Elle avouait sa faiblesse. Elle était nulle pour avoir l’attention des gens, alors la seule chose qu’elle avait trouvé c’était l’extravagance et le sexe… « S’il vous plait… » Elle relevait son regard vers lui, sincère.


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Ce message a été posté Mer 16 Mar - 1:33




Hisagi abuse clairement de ma patience et je songe clairement que la faire dégager de mon cours est la solution la plus sage si je veux éviter d’avoir de graves ennuis avec la direction de l’école. Mais contre toute attente, la demoiselle se montre une fois de plus différente. Elle minaude encore. Et moi, j’agis comme un père qui ne sait pas comment gérer sa fille rebelle et insupportable, mais qui n’a pas envie de lui faire de la peine. Ne rien dire, ça serait prendre le risque qu’elle recommence ses conneries. Je fronce un peu les sourcils, pince les lèvres, et l’observe pendant de longues secondes, cherchant une idée qui me permettrait de me sortir de cette situation particulièrement ennuyeuse et, disons-le clairement, compliquée.

« Bon… » Oui, c’est un début, on y croit. Je remets mes cheveux en place en un geste de la main, réfléchissant encore. « On va dire que j’oublie pour cette fois… Mais t’as pas intérêt à recommencer. »

Un soupir franchit mes lèvres alors que je me décide à lui rendre son carnet de correspondance, quand bien même je suis encore en train de chercher une idée pour lui faire comprendre clairement qu’elle n’a pas intérêt recommencer ses conneries. Des paroles, c’est bien joli, mais si elle essaie encore une fois de me toucher comme elle l’a fait, je ne suis pas certain qu’elle pourra encore se servir de ses mains par la suite.

« Par contre, tu auras une sanction quand même. » Oui, une sanction, parce que ça sonne toujours cool dans la bouche d’un prof. « Tu vas m’aider à vérifier les travaux que tes camarades ont fait aujourd’hui. »

Enfin, elle vérifiera, je superviserai. Tranquillement, pendant que je ferai tourner un film sur mon ordi et que j’en aurai rien à battre du reste du monde. Ah, j’aime tellement la vie de prof, parfois, surtout quand je peux exploiter les étudiants qui n’écoutent pas afin de leur faire faire mon boulot… Si j’exagère ? Hey, on parle quand même d’une gamine qui a essayé de me violer, là. Bordel.

« Mercredi prochain après les cours, dans ce local. » Reprends-je avec sérieux. « Et c’est pas une invitation de courtoisie. Si tu viens pas, je te fais virer de mon cours. Papa cruel ou pas. »

Parfois, il arrive que j’essaie d’avoir un minimum de crédibilité en tant que prof, et c’est précisément maintenant que cette tentative a lieu.

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Ce message a été posté Jeu 17 Mar - 14:00
Uniforme scolaire « Bon… On va dire que j’oublie pour cette fois… Mais t’as pas intérêt à recommencer. » La jeune fille prit son carnet de liaison avant de baisser la tête. Elle se sentait un peu penaude. La pauvre, elle n’avait pas réellement l’habitude de se faire réprimander par un adulte. D’habitude elle avait toujours ce qu’elle voulait. Oui toujours. Sauf avec son père. D’ailleurs en pensant à ça, le professeur lui faisait un peu penser à son père du coup. Sauf que le professeur était bien plus attentionné que son propre géniteur. Elle trouvait ça triste… D’avoir plus d’attention des autres que de celui qui l’avait mis au monde. Passant rapidement sa main sur son nez, la jeune adolescente hocha la tête en marmonnant un faible oui comme guise de réponse. Elle était un peu mal à l’aise, alors qu’il y a quelques minutes elle aurait tout fait pour arriver à bout de ses envies. « Par contre, tu auras une sanction quand même. » Elle releva sa tête vers lui en clignant des yeux plusieurs fois. Une sanction ? Elle réfléchissait à ce qu’il pouvait bien lui donner… Elle s’imaginait tout et n’importe quoi. C’est qu’il n’avait pas l’air d’être un professeur ordinaire. En plus d’être très beau… Elle se doutait qu’il était différent en tout point ! « Tu vas m’aider à vérifier les travaux que tes camarades ont fait aujourd’hui. » What ? Elle écarquilla les yeux surprise de sa requête. Elle s’attendait à toutes les punitions inimaginables et c’est tout ce qu’il lui demandait de faire ? Bon dans le fond ça ne devrait même pas l’étonner… C’était Katsura sensei… Qui a dit qu’il était normal ? « Mercredi prochain après les cours, dans ce local. » Elle cligna des yeux en le voyant parler avec sérieux. « Et c’est pas une invitation de courtoisie. Si tu viens pas, je te fais virer de mon cours. Papa cruel ou pas. » Déglutissant elle posa ses mains l’une contre l’autre dans une sorte de prière avant de fermer les yeux. « Je viendrai et ferai la punition, ne prévenait pas mon père s’il vous plait. Je suis trop jeune pour mourir dans la rue. » Elle était sincère, vraiment. Elle ne voulait pas se retrouver avec des ennuis. D’habitude elle s’en fichait mais là c’était un professeur. Elle avait surement trouvé sa limite. Les professeurs n’étaient pas joueurs, les professeurs avaient une morale ou autre, mais elle avait touché la mauvaise pioche. « Vous me promettez que vous ne direz rien ? » Elle tendit son petit doigt pour qu’il scelle la promesse. Elle lui faisait une sorte de regard de chat poté. « Ah je ne vous drague pas hein ! J’essaie… De… Comme une fille avec son papa ! » Elle attrapa sa main pour lier leurs petits doigts. « Vous ne pourrez rien dire ! Par la force du saint petit doigt ! Sinon vous brulerez en enfer ! Il ne vaut pas mentir. » Elle lui fit son plus beau sourire en lui tirant la langue.


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Ce message a été posté Dim 20 Mar - 14:03




Si j’y crois quand je demande à Yuzu de ne pas recommencer ? Peut-être un peu. En fait, j’aimerais éviter d’avoir des problèmes à cause d’une étudiante à qui je n’ai rien demandé. Même si elle était majeure, ça n’aurait rien changé, parce que j’ai toujours pensé que coucher avec ses élèves n’était pas une solution correcte. Yun Hua, c’était un accident, et celles que j’ai pu fréquenter lors des soirées un peu trop arrosées, en général, n’étaient pas mes étudiantes. Alors oui, je continue de penser que cette situation est mauvaise, dangereuse, et qu’elle pourrait causer de graves ennuis si elle venait à se reproduire. Comme je n’ai pas d’autre solution, je lui explique même la punition qu’elle mérite, et je suis assez satisfait, à vrai dire, quand je l’entends accepter, même si un soupir m’échappe en l’entendant.

« Hm… Si tu te tiens à carreau, je ne dirai rien. »

Cette gamine semble avoir un sérieux problème avec son père, et quelque part ça m’amuse un peu. C’est fou le nombre d’étudiants qui ont des ennuis à ce niveau, en particulier les étudiantes. Elles pourraient pas, genre, être comme moi et apprécier leur père ? Perso, tout baigne quoi. Je regarde son petit doigt, dubitatif, et je ris un peu à ses propos suivants, laissant le mien accrocher le sien.

« Allez. » Après un moment, je reprends un peu pour moi-même. « C’est pas comme si c’était pas déjà le cas, de toute façon. »

Ouais, j’vais brûler en enfer, parce qu’il paraît que l’ambiance est pas mal là-bas ! Je ricane un peu avant d’ébouriffer les cheveux de la demoiselle.

« Et si t’as des problèmes avec son père, tu peux m’en parler aussi. »


Je regarde rapidement l’heure et constate qu’il ne me reste plus énormément de temps pour rejoindre l’université, mais ce n’est pas bien grave, j’ai l’habitude. Sérieusement, tant de temps perdu à cause du comportement d’une étudiante qui a l’air assez perdue quand même.

« Allez, retourne en cours, maintenant. »

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Ce message a été posté Dim 20 Mar - 17:23
[quote="Hisagi Yuzu"]
Uniforme scolaire « Hm… Si tu te tiens à carreau, je ne dirai rien. » Elle se teindrait bien évidemment à carreau, sans aucun souci même. Elle ne voulait pas avoir de souci avec son père, hors de question. Et encore moins se retrouver à la rue. C’était rare qu’elle abdique si rapidement, mais elle n’avait pas réellement le choix. Elle s’était attaquée à un trop gros poisson. Ça lui apprendra à ne pas avoir de limite. Elle n’avait que ce qu’elle méritait dans le fond… Alors forcément, elle n’avait pas de quoi se rebeller et surtout de quoi discuter. Ceci dit, elle ne se gênait pas pour lui voler son petit doigt afin de faire la promesse qu’il ne dirait rien. Elle voulait vraiment sceller tout ça, afin d’en avoir la certification. « Allez. C’est pas comme si c’était pas déjà le cas, de toute façon. » Elle sourit franchement, de toute ses dents, heureuse d’entendre cela. Elle ne pouvait pas réellement le cacher. Elle avait fait ce qu’il fallait pour éviter de se faire tuer. Et tant mieux. Son cœur pouvait se calmer. « Et si t’as des problèmes avec son père, tu peux m’en parler aussi. » Elle releva le regard vers lui en fronçant un peu ses sourcils. Elle était un peu … Comment dire…surprise de lui dire cela. Elle ne s’attendait pas à ce que son sensei lui offre ce genre d’attention. Au contraire… Elle restait même un peu perplexe. Elle hocha la tête en simple guise de réponse. Elle ne savait pas trop quoi répondre. « Allez, retourne en cours, maintenant. » Elle hocha la tête. « D’accord. Merci. » elle s’inclina devant son sensei avant de bien prendre son sac pour le mettre sur ses épaules. S’approchant de lui, elle lui vola un bisou sur la joue l’air de rien. « Pour me faire donner. A demain Sensei ! » Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit elle partit en courant pour rejoindre sa classe.


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