[Tahiti] Sea sex and sun

Ce message a été posté Sam 9 Juil - 0:59

Tenue † Première classe ? ça ne casse pas trois pattes à un canard, les couverts ne sont pas en or et les verres en cristal. Bah quoi ? Nous n'avons pas les mêmes valeurs. Je me demande bien ce qu'il mange à Tahiti et bêtement, je crois que j'ai rattaché l'île à l'Amérique. Ce n'est pas Miami qu'on parle, malgré la même consonance. « Ah ouais ? Je croyais qu'ils bouffaient des mcdo. » Je confonds vraiment, limite je suis à l'autre bout du monde là. Rukia ne sait pas non plus exactement leur régime alimentaire et j'avoue qu'au final je m'en fiche tant qu'ils ne servent pas des insectes ou des parties dégueulasses d'un animal. Fruit ? Sucré ? « Oh, c'est des aborigènes ? » C'est comme ça qu'on dit, non ? à l'entendre, on dirait des gens retardés comparé à nous, les asiatiques. La répartie de ma cousine me fait rire, alors que je n'ai pas terminé d'avaler ce que j'ai en bouche. Oups. Je parle de civilisation avancée mais je m'essuie le menton avec ma manche, l'air de rien. à côté de moi, Rukia se mate un film où je peux à peine voir les images défiler. « Glander sur la plage, ça m'ira. » Ou me baigner, mais c'est loin de l'idée touriste à arpenter les rues ou la forêt, j'en sais trop rien. « Avec des filles. » Ajoutais-je, un petit sourire en coin. On me refera jamais, y a des images qui ne changent pas. « On aurait dû aller à Ibiza, paraît que c'est la fête tous les soirs là-bas. » Je fais mine de boire un shot avec ma main, pour souligner ma déclaration, mais Tahiti c'est bien aussi. « Pourquoi ? Tu veux visiter toi ? » Je sens que je ne pourrais pas profiter h24 de la plage si elle me répond oui, pas que cela me dérange de l'accompagner mais avec ma flemme légendaire, ça ne va pas être une partie de plaisir.

Ce message a été posté Mar 12 Juil - 11:15

Tenue † « Ah ouais ? Je croyais qu'ils bouffaient des mcdo. » Des Mcdo ? Peut-être qu’il y avait des Mcdo là-bas ? Je n’en savais rien… J’y avais pas encore mis les pieds mais… J’avais du mal à imaginer un Mcdo sur ce genre d’île… ça dépayserait non ? « On verra bien… Mais franchement, je ne vais pas là-bas pour bouffer du burger… » Déjà que je n’en mangeais pas de base au Japon, j’allais pas là-bas pour ça. « Oh, c'est des aborigènes ? » J’haussais les épaules. « Pas tous ? J’suis sûre qu’il doit y en avoir dans les coins reclus de l’île… Moi je trouve ça fascinant ceux, qui vivent comme avant. Mais je trouve ça aussi désolant. Ils vivent dans la misère alors qu’ils pourraient avoir plus de confort… » C’était un choix, le leur, c’était à respecter… Mais bon. C’était ainsi. « Glander sur la plage, ça m'ira. » Je riais doucement. Oui, glander, ça lui allait parfaitement bien. « Avec des filles. » Ben voyons. Ça non plus ça ne m’étonnait pas. « Tant que tu te protèges. N’attrape pas une merde. » Manquerait plus que ça tiens. « On aurait dû aller à Ibiza, paraît que c'est la fête tous les soirs là-bas. » Je le regardais mimer un shot avant de lever les yeux en l’air. « Remercie-moi plutôt. Je t’évite une irritation de ce qui te sert d’appareil de reproduction ouais. » Il croyait que je le connaissais pas ? Ibiza ? Je l’aurais pas vu de quinze jours ouais… « Pourquoi ? Tu veux visiter toi ? » « Bof. Non pas vraiment. Juste faire le tour de la ville tu vois ? Histoire de ramener des souvenirs et tout ça… » On allait tout de même pas se poser sur la plage pendant quinze jours et faire que ça… Autant rester au Japon pour ce genre de chose… Hokkaido était parfait pour ça…

Ce message a été posté Dim 17 Juil - 2:05

Tenue † Pas faux, mais c'était juste une supposition comme une autre, une idée préconçue sans fondement. Depuis que je suis au Japon, je préfère nettement traîner dans les restaurants traditionnels, là où ils font de la vraie nourriture et non du surgelé. « Peut-être qu'ils veulent vivre ainsi sans regret ? Qui sait, ils ne doivent pas tellement connaître notre façon de vivre et ce n'est pas plus mal. Imagine, ce sont des cannibales comme dans pirates des caraïbes ? » ça donnerait clairement moins l'envie de mettre les pieds là-bas, surtout pour se faire courser par des aborigènes avec des lances et un os dans le nez. Mon choix est vite fait, je vais rester sur la plage, bronzer, nager, draguer, bref la belle vie de vacancier. « J'ai toujours tout ce qu'il faut sur moi ~ » Enfin, des préservatifs quoi. Je parle d'Ibiza mais Rukia casse mon délire. Irritation de quoi ? Je lui lance un regard, l'air de ne rien comprendre. Quand elle mentionne la ville, j'imagine un truc tellement rustique que ça en devient ridicule. « Je viendrais avec toi, j'ai trop hâte de voir à quoi ça ressemble là-bas. » J'aurai dû prendre un appareil photo, mince! Mais j'ai mon portable sur moi, c'est mieux que rien. « Mais le tour de la ville risque d'être vite fait... Autant faire le tour de l'île ? En quinze jours, on peut faire une trotte. » Je ne suis pas très sportif mais la marche, ça me connait. C'est le seul truc que je me plais à faire pour me dépenser et éviter de prendre trop de poids avec toute la bouffe que j'ingurgite toute la sainte journée. Après, je ne sais pas combien mesure Tahiti, ni jusqu'à où on peut aller sans véhicule, en simple randonnée.

Ce message a été posté Mer 20 Juil - 14:26

Tenue † « Peut-être qu'ils veulent vivre ainsi sans regret ? Qui sait, ils ne doivent pas tellement connaître notre façon de vivre et ce n'est pas plus mal. Imagine, ce sont des cannibales comme dans pirates des caraïbes ? » Des cannibales ? J‘espérais pas. Je n’avais pas envie de mourir de la sorte, alors que je venais d’avoir mes premières vacances… « J’ai pas envie de me faire manger moi. Sauf si c’est sexuellement. Mais même là en fait… » Oui, non, même là, je n’avais pas réellement envie alors bon… Je laissais cette option pour lui. C’était mieux. Il valait mieux. Ah et puis j’espérais sincèrement qu’il avait de quoi ce protéger tout de même. « J'ai toujours tout ce qu'il faut sur moi ~ » « J’suis fière de toi cousin. » Je lui tapotais l’épaule pour le narguer un tout petit peu. Je lui faisais confiance de toute façon. On parlait par la suite de ce que l’on ferait une fois arrivé. Il y avait tellement de chose à faire en quinze jours. Il suffisait de réfléchir et de voir toutes les possibilités. Ni plus ni moins. « Je viendrais avec toi, j'ai trop hâte de voir à quoi ça ressemble là-bas. » J’étais contente. Au moins il ne passera pas son temps à lézarder non-stop sur la plage. « Mais le tour de la ville risque d'être vite fait... Autant faire le tour de l'île ? En quinze jours, on peut faire une trotte. » « Pas bête. Suffit qu’on prenne une carte de l’île en arrivant et qu’on planifie tout ça. Il parait qu’il y a des criques magnifiques à voir. » Je voulais bien m’aventurer dans les forêts et falaise pour aller me tremper sur un bout de plage sauvage. Ça ne me faisait en aucun cas peur. Au contraire. Il ne nous restait plus beaucoup d’heures de vol. Dans quelques instants on y serait. Et ça m’excitait. « Première chose, aller à l’hôtel pour poser les affaires. Après on verra. J’ai bien envie de me baigner avant de réfléchir. » Profiter de l’eau azure et du sable blanc.

Ce message a été posté Dim 24 Juil - 2:07

Tenue † Sexuellement. J'éclate de rire, ne m'attendant pas du tout à l'entendre dire ça. Nous ne sommes pas cousin et cousine pour rien, à mon avis. J'en ris encore alors que j'essaie de parler, la larme à l'oeil. « Pas faux, j'approuve. » C'est possible d'être manger sexuellement par des cannibales ? De toute évidence, je n'ai aucune envie qu'on me bouffe. à ne pas douter, j'ai toujours le minimum sur moi pour me protéger, au moins durant l'acte parce que bon... Devenir papa à mon âge, non merci. J'ai déjà du mal à m'assumer moi-même, alors m'occuper d'un petiot. N'empêche, j'ai hâte d'arriver à Tahiti, voir le paysage, goûter les plats typiques du pays, m'allonger sur le sable, profiter du soleil et de tout le reste. ça change de Tokyo et ses bâtiments, avec ces gens toujours pressés et à fleur de peau. On pourrait même marcher en visitant, aller au-delà des limites et découvrir pleins de truc. Ouais, je vais un peu loin dans mon délire mais c'est amusant à imaginer. Rukia ne semble pas contre mon idée, mais elle ne l'approuve pas non plus. Elle parle d'abord d'hôtel et de se baigner, ensuite on verra sur l'instant. J'hoche la tête et bois un coup en même temps. « ça marche pour moi. » Baignade, sieste au soleil et on anticipera sur place, une fois que nous serons dans le cadre. Je n'en peux déjà plus de rester assis à cette place, dans cet avion qui paraît prendre une éternité pour arriver à destination. Je termine rapidement mon plateau repas que je laisse au bon soin de l'hôtesse de l'air pour le débarrasser, le ventre à moitié pleins. J'ai toujours faim, c'est dingue. Ce n'est pas comme si je pouvais me resservir, doutant fortement qu'ils aient des cuisines dans la queue de l'avion. Tant pis, je mangerais une fois les bagages déposées à l'hôtel et en ayant le champ libre.

Ce message a été posté Jeu 28 Juil - 23:34

Tenue † « ça marche pour moi. » Great, le programme était donc fait. Soupirant, je posais ma tête sur le dossier pour fermer les yeux. On arrivait dans quelques heures, j’avais besoin de me reposer un peu. De faire le vide et de ne pas penser à un éventuel crash. Parce que mine de rien, ça me trottait dans la tête. Soupirant, je m’endormais durant les dernières heures de vols. Quand l’annonce de l’atterrissage se fit entendre je sursautais sur mon fauteuil avant de me tourner vers Reagan qui lui regardait un film. M’attachant sous les ordres, j’attrapais sa main l’air de rien, la serrant, dévoilant un peu trop mon appréhension. Pourtant tout se déroula bien. Et tant mieux. Descendre et filer dans l’aéroport pour récupérer ses bagages me paraissaient encore plus long. En tout cas il faisait une chaleur de fou dehors et c’était plaisant ! Adieux le froid du Japon ! Bonjour la chaleur de Tahiti ! Bras dessus bras dessous, on fila prendre nos bagages avant d’héler un taxi pour nous rendre à l’hôtel. Il faisait une chaleur à crever. Je n’allais pas commencer à me plaindre mais quand même. Le taxi payé, on fila dans l’hôtel pour voir notre chambre qui était juste paradisiaque. Y’avait pas à dire. Sautant sur le lit, j’en profitais un peu avant de défaire ma valise et d’enfiler un maillot. C’était l’heure du bain. Robe mise pour pas avoir trente-six milles fringues à enlever, je sautais sur son dos pour qu’il me porte jusqu’à la plage. M’agrippant à lui pour le faire chier, je l’abandonnais en le poussant une fois sur le sable. Riant, j’enlevais ma robe en pleine course, mes chaussures elles, volèrent à leurs tours avant de sauter dans l’eau turquoise qui s’offrait à nous. Les vacances commençaient enfin !