■ Elle est claustrophobe, être enfermé dans le noir peut lui provoquer de grosses crises de paniques. ■ Même la nuit lui fait peur, elle s'arrange toujours pour ne pas rentrer seul.■Si elle aime la mode et les jolies choses, Mizuki est une femme sportive■ Elle préfère marcher pendant 30 minutes plutôt que prendre le métro ou la voiture, selon elle, ça lui permet de garder la forme ■ Elle sait chanter et adore les Karaoké mais elle ne fera jamais du chant son métier■ ■ Elle aimerait être capable de jouer plusieurs instruments mais elle ne sait jouer vraiment que du violon■Ce qu'elle préfère c'est la danse. Elle en fait depuis qu'elle est adolescente et est vraiment doué ça. ■ Son rêve serait d'être danseuse dans une comédie musical ou pour un groupe réputé. Elle veut pouvoir danser et se mouvoir sur une grande scène ■ En attendant, elle est pompom girl pour les Yomiuri Giants depuis un peu plus d'un an maintenant, ça lui permet de payer une partie de ses études, en plus de la bourse qu'on lui a accordé■ De temps à autre, elle garde les animaux des gens pour se faire de l'argent de poche. Le problème ? Elle n'a pas du tout le bon feeling avec les chiens, surtout les gros.■ Elle a un fort caractère et ne se laisse pas décourager facilement. Quand elle a un objectif, elle fait tout son possible pour le réussir. Ce qui lui vaut certaines maladresses parfois. ■ Elle n'aime pas l'odeur de la cigarette et ne boit pas énormément d'alcool non plus. Ceci dit, ça ne l'empêche pas de s'amuser. ■ Elle profite de l'instant présent et ne se prend pas la tête. Elle aime un peu la folie et c'est pour cela qu'elle ne se gêne pas d'aborder les passants de temps en temps, juste pour le plaisir.■ Elle a déjà eu des relations amoureuses mais la plupart ne se sont jamais bien terminées. Mais elle reste objective et sait qu'un jour, elle rencontrera l'homme de sa vie■ C'est une grande fan de Disney, elle les connaît pour la plupart tous par coeur ■ Elle paraît un peu insouciante mais quand on la connaît, on sait qu'en vérité, c'est une jeune fille qui fait attention à tout. Elle n'aime pas le danger et le fui toujours.

Le noir... Mizuki en a terriblement peur, elle en a toujours eu peur, depuis sa plus tendre enfance. Depuis la première fois où ses parents l’avaient enfermé dans cette pièce parce qu’elle avait juste envie de jouer un peu plus longtemps. Aussi lointain qu’elle s’en souvienne, la jeune femme n’a aucun bon souvenir de son père et de sa mère. Ils lui criaient toujours dessus. Peu importait ce qu’elle faisait, ils ne semblaient pas très heureux. Elle, elle leur souriait innocemment comme le font si bien les enfants toutefois jamais elle n’eut le droit à un geste chaleureux de leur part en retour. Elle ne voyait toujours que cette pièce noire dans laquelle il faisait froid et où son père se rendait parfois pour la punir plus sévèrement avec ses mains. Recroquevillée sur elle même, en silence, la fillette ne disait jamais rien, priant simplement à ce qu’on vienne la chercher et qu’on la sorte de cet endroit horrible. Au fil du temps, c’était devenu une habitude. Même lorsqu’elle n’avait rien fait, chaque soir, Mizuki était obligée d’y aller, de s’enfermer à l’intérieur et d’attendre à ce que l’un de ses parents ne vienne à son tour pour lui donner une « leçon ». Ils lui disaient que c’était pour son bien, pour son éducation et pour qu’elle devienne plus forte, profitant de sa naïveté d’enfant. Au fond d’elle, elle savait que c’était mal puisqu’elle mentait à l’école, elle ne mentionnait jamais cette pièce dans laquelle on l’enfermait et où on lui faisait subir toutes ces terribles choses. Seulement, elle se disait qu’avec le temps, ça leur passerait, qu’ils arrêteraient de lui donner des leçons - comme ils le racontaient si bien - et verrait quelle douce fille ils avaient. Malheureusement rien de cela n’arriva, chaque jour qui s’écoulait était de pire en pire. Elle avait peur, traînait les pieds pour aller jusqu’à cette pièce et ne supportait plus à ce qu’on la touche de la sorte. Elle venait tout juste de rentrer au collège quand elle choisit pour la première fois de se rebeller et de repousser la main de son géniteur qui s’approchait d’elle. Un geste qui faillit lui couter la vie puisque aucun de ses parents n’accepta de la laisser quitter cette pièce à nouveau. Ils l’enfermèrent à l’intérieur pendant plusieurs jours, n’ouvrant la porte que pour lui apporter un misérable repas, le seul de la journée, et pour lui faire payer ses « insolences ».

Mizuki n’aurait pu dire exactement pendant combien de temps elle était restée séquestrée, juste qu’elle était affamée, assoiffée et que son corps entier lui faisait mal. Là encore, elle avait prié, prié, prié jusqu’à ce que ses paupières deviennent plus lourdes et que ses yeux se ferment dans une obscurité des plus profondes. Elle ne pensait pas qu’elle les rouvrirait un jour, elle s’imaginait déjà morte et pourtant, lorsqu’elle se réveilla, son coeur manqua un battement de soulagement face à ses murs blancs. Elle ignorait où elle se trouvait toutefois on l’avait sorti de cette sombre pièce, on l’avait sauvé et ce jour là, les larmes avaient coulé naturellement le long de son visage pâle. L’adolescente n’aurait pu expliquer comment ni pourquoi mais elle avait eu la sensation que tout allait changer pour elle et elle en était soulagée.

Ses deux parents furent arrêtés et elle fut placer dans un foyer d’accueil. Pendant les premiers mois, Mizuki ne parlait pas ou très peu. Le monde autour d’elle lui faisait peur mais petit à petit cette sensation changea. Contrairement à sa famille, les gens de l’établissement s’occupaient merveilleusement bien d’elle, ils étaient doux, chaleureux, ne la forçaient en rien et respectaient chacune de ses envies. Plus elle les observait, plus les sourires des personnes la touchaient plein de fouet et lui donnait l’envie de sourire à son tour. Ce qui l’avait réellement sauvé était sûrement cela, cette chaleur qu’on lui avait offert, comme une revanche sur la vie, une façon de voir le monde différemment. Il y avait des gens mauvais sur Terre néanmoins il y avait également des gens biens. La jeune fille commença à se sociabiliser, à sourire sincèrement et vouloir faire sourire les autres parce qu’en vérité, le secret de son bonheur était là. Elle aimait voir les gens heureux si bien qu’elle avait commencé à les accoster dans la rue, s’amusant à raconter n’importe quoi, des blagues juste pour les faire rire. Elle était insouciante, innocente toutefois c’était sa revanche sur la vie, sur ce bonheur qu’elle avait été privée pendant son enfance. Mizuki avait pris conscience que son existence ne s’arrêtait pas ici, qu’elle avait encore beaucoup de choses à vivre donc elle avait cessé de se renfermer sur son sort et s’était pris en main, se battant pour avoir une belle vie. Une vie dont elle serait fière.

Et dans ce rêve là, il y avait la danse. Depuis petite, la demoiselle a toujours été passionné par cette art mais elle n’avait pu qu’observer de loin. A son entrée au collège, avec l’aide du foyer, on lui permis de prendre des cours de danse et elle s’intéressa également à la musique. Elle aurait aimé être capable de jouer plusieurs instruments toutefois elle n’avait pu apprendre que le violon. Elle connaissait certains accords de guitares et quelques notes de piano cependant elle ne pourrait pas jouer un morceau entier. Le domaine des arts avait vraiment été une révélation pour l’adolescente qui n’avait pas pu trouver de meilleur échappatoire que la musique ou la danse. Et pour sûr que danser, elle passait les trois quarts de son temps à le faire. Même en faisant le ménage ou en aidant à nettoyer les couloirs de son école, elle ne se gênait pas à inventer des chorégraphies. Dans ce genre de moment, c’était souvent ridicule mais au moins, ça l’amusait.

Elle avait de grands projets mais malheureusement elle n’avait pas le budget, pas même l’argent qui allait avec. Bien qu’elle soit mineure, la jeune femme tentait toujours d’économiser, de se faire un peu de monnaie grâce à des petits jobs qu’elle dénichait à droite et à gauche. Elle rêvait éveillée, s’imaginer déjà ce qu’elle ferait si elle parvenait à en avoir assez pour intégrer une école prestigieuse... Elle n’abandonnait jamais et ce, même si elle avait conscience que c’était quasi impossible pour quelqu’un dans sa situation. Et pourtant... C’était son éducateur qui lui en parla. Si elle le voulait, qu’elle souhaitait vraiment réussir, réaliser ses rêves, elle devait partir sur Tokyo car elle aurait plus de chance là-bas. La capitale... Ca aussi, Mizuki en avait longtemps rêvé. Surtout qu’à ses yeux, Nagano abritait de souvenirs trop douloureux pour qu’elle puisse finir le restant de ses jours en ces lieux. Alors elle avait écouté les conseils du garçon qui lui fit connaître la Royal Private School... Il lui avait déclaré qu’avec ses notes mais également ses compétences, elle pourrait sûrement obtenir une bourse.

La jeune femme s’était alors inscrite et contre toute attente, ses espérances, ses prières furent entendus, elle était acceptée pour entrer au lycée là-bas. Ensuite, elle continuerait à l’université et suivrait les cours qui l’enchantaient. Le foyer l’aida jusqu’à sa majorité, le temps qu’elle puisse se faire ses marques et trouver un travail afin de financer le reste de ses études. Mizuki s’était toujours débrouillée, vivant en dortoir pendant plusieurs années, dépensant le moins possible mais non pas sans profiter un maximum. Elle adorait chaque moment qu’elle passait là-bas, les leçons étaient passionnantes et elle ne regrettait pas d’avoir fait ce choix-là.

L’année de ses vingt deux ans, elle postula pour faire partie des pompom girl de l’équipe de baseball de Tokyo. Elle avait remarqué une annonce sur internet et bien qu’elle ne soit pas une grande fan de ce sport, la demoiselle n’avait pas pu passer à côté d’une telle offre. Mélanger travail et passion, elle en rêvait. Bien que son rêve était encore beaucoup plus grand que ça, elle s’était dit qu’il ne s’agissait là que d’un pas de plus vers son objectif. Etape par étape, doucement, elle le frôlait des doigts.

Du mieux qu’elle le pouvait, Mizuki jonglait entre son travail et ses études mais à ses yeux, ce n’était toujours pas suffisant alors quand elle avait du temps libre, elle s’occupait d’animaux de compagnies. Elle avait choisi de quitter les dortoirs afin d’être plus tranquille dans sa vie et pour cela, elle avait besoin d’argent. Certainement qu’avec sa bourse plus son métier de pompom girl, ce serait suffisant cependant la jeune femme était économe, réfléchi et refusait de prendre le risque de s’endetter bêtement. Puis tout ce qu’elle entreprenait, ça lui plaisait.

■ pseudo: Lauly■ âge: 23 ans■ presence connexion: 5/7 ■ presence rp :  2/7■ Personnage inventé ou scénario: Inventé, tout droit sorti de ma tête ♥

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Jung Eun Ji ➦ [Apink]</font> [u]»[/u] Tôda Mizuki