■ elle tient très bien l'alcool, elle bat régulièrement ses amis lors de concours de shots et une fois, elle s’est enfilée une bouteille de Vodka à elle seule, elle marchait encore droit à la surprise générale■ elle sait faire du pole dance, du coup en soirée, on lui demande souvent une démonstration, c’était systématique en tout cas quand elle était au lycée et ça marchait plutôt bien pour impressionner les garçons, voire plus■ elle change souvent de coiffure, comme ses sœurs, et pas seulement pour s’entendre dire qu’elle est belle peu importe la coupe, même si ça fait toujours plaisir ■ elle jure comme un charretier et en russe, du coup ça fait un peu peur quand on n’a pas l’habitude & qu’on la prend pour une poupée sage à cause de son apparence, mais en général les gens trouvent ça amusant, voire adorable, oui oui ; du coup, quand elle s’énerve après ses sœurs, elle les appelle par leurs prénoms russes■ les apparences sont trompeuses avec elle, elle a l'apparence d'une fille froide mais elle a un grand cœur, aussi elle n’hésite pas à aller vers les gens quand elle voit qu’ils ont un problème ou qu’ils ont besoin d’aide ■ elle marche pratiquement qu'avec des talons, elle est complexée par sa petite taille, on aura beau lui expliquer que des ballerines c’est plus pratique, elle pense avant tout à l’esthétique, quitte à rentrer le soir avec des ampoules de la taille d’un cocon■ elle a horreur des insectes, peu importe leur apparence, même les coccinelles, elle ne les supporte pas, alors elle reste toujours près de la porte quand les enfants veulent jouer dehors ■ elle a un tatouage sur l’épaule, elle se l’ai fait à la sortie de son premier comic ■ elle est gauchère, d’ailleurs elle a eu beaucoup de mal à apprendre à dessiner des kanjis de droite à gauche, son encre bavait toujours sur la feuille ; c’est pourquoi elle a choisi de porter juste le nom « Aiko » parce que c’était plus simple à écrire tout simplement ■ elle aime chanter des comptines aux enfants de la garderie, ils aiment beaucoup ses petites performances et n’hésitent pas à en réclamer, surtout à l’heure de la sieste, elle chante magnifiquement bien les berceuses ■ avant le dessin, elle s’est passionnée pour la gymnastique mais une chute de plusieurs mètres parce qu’elle n’a pas réussi à attraper la barre l’a dissuadée de poursuivre dans cette voie ■ elle aime se parer de bijoux, elle ne sorte d’ailleurs jamais sans moins de trois bracelets… à chacun de ses poignets bien sûr ■ elle ne supporte pas la nicotine, sans y être allergique ou intolérante, pour autant, à chaque fois qu’elle croise quelqu’un qui fume, elle se met à tousser fortement, presque comme si elle faisait une crise d’asthme ■ Infos anecdotes et compagnie ■ même si elle côtoie de jeunes enfants, elle se voit mal devenir mère du jour au lendemain et rien que d’imaginer un bébé qui serait le sien dans ses bras la terrorise ■ ça lui est déjà arrivé de séduire un mec simplement pour parvenir à ses fins et de le planter après coup sans état d’âme, même si elle culpabilise un petit peu ■ elle fait souvent de la pub pour la chaîne Youtube de Suki, que ce soit dans le bus ou le métro quand elle a la flemme de prendre la voiture, dès qu’elle voit quelqu’un regarder une vidéo, elle lui recommande la chaîne, c’est presque un fléau

L’histoire de Kiyumi commence en 1992, évidemment, avant elle, il y a celle de ses parents, mais Suki vous l’a déjà racontée, alors n’abusons pas des bonnes choses. Elle est l’aînée des filles de la famille, la première même parmi les enfants qu’ont eus Sakura & Alek. Il va de soi que c’est un détail qui lui est cher et qu’elle se plaît à rappeler quand son autorité est remise en question, particulièrement auprès de ses jeunes sœurs qu’elle a parfois bien du mal à discipliner quand les circonstances l’exigent. Kiyumi au début, c’est un petit bout de chou qui naît à Moscou lors d’une visite à ses grands-parents paternels qui ne pèse pas plus de trois kilos, dont la santé paraît fragile même dans les premiers mois, mais qui finit par se stabiliser, au plus grand bonheur de ses parents. Elle est choyée, aimée, un peu trop même diraient certains, seulement elle n’a pas eu le temps de devenir pourrie gâtée car un an à peine après sa naissance, la voilà gratifiée à son tour d’un petit bébé tout mignon, tout chou, qui se trouve être sa petite sœur, Suki, elle aussi née en Russie. Le courant passe étonnamment bien entre les deux jeunes enfants, mieux que ça n’a pu l’être entre Kiyumi et Nikolaï, son demi-frère, qu’elle n’a jamais pu réellement comprendre, même avant son départ pour l’armée russe, et ce ne fut pas faute d’essayer. Mais il fallait croire qu’elle était destinée à porter sur ses épaules le rôle de l’aînée jusqu’au bout. Cependant, il n’est pas anodin de noter que si Kiyumi est sortie indemne du tremblement de terre de quatre-vingt-quinze, c’est grâce à son grand frère qui a pris soin d’elle et qui a subi les coups à sa place. Ce qui explique qu’il lui arrive encore d’être tracassée à son sujet à ce jour et qu’elle essaie régulièrement de prendre de ses nouvelles, en vain.

Comme Ayumi fit son apparition quelques années plus tard, Kiyumi se sentit d’autant plus responsable, à devoir s’occuper de ses deux sœurs, quand bien même Suki s’amusait à jouer les grandes parce qu’elle se montrait aussi protectrice envers la benjamine que son aînée l’avait été envers elle. Une chance qu’elle soit plutôt indépendante et ce très jeune, à dix ans, ce n’est même plus la peine de vouloir l’aider pour ses devoirs, elle se débrouille seule et très bien qui plus est, si jamais on s’entête à vouloir lui faire réciter ses leçons, elle pique une crise de colère et s’enferme dans sa chambre sans un mot de plus. Elle peut paraître capricieuse mais en réalité, Kiyumi a simplement besoin d’espace, qu’on la laisse faire, parce qu’elle sait exactement ce qu’elle veut, elle sait ce qu’elle doit travailler et surtout, ce qu’elle a envie de travailler. Ne comptez pas sur elle pour potasser la géographie et l’histoire, elle n’aime pas ça, et ce n’est pas en la forçant pendant des heures qu’il est possible d’obtenir quoi que ce soit. Elle sait à peine où se situent les grandes villes de Russie, où sont plus ou moins les pays d’Europe et ça lui convient parfaitement, même si elle adore pratiquer la langue de sa mère à la maison, parce que c’est exotique, ça change du russe qu’elle entend tous les jours et ça lui donne l’impression d’être intelligente. Parce que ce n’est pas tout le monde qui peut parler japonais en Russie, non mais.

Seulement, elle ne s’attendait à devoir sérieusement se plonger dans la langue japonaise et le déménagement pour le pays du Soleil Levant fut aussi éprouvant pour elle que pour ses sœurs. Ecrire les kanjis fut sans aucun doute l’étape la plus pénible, surtout qu’il  y a une façon précise de les écrire, qui ne correspond en rien à son mode d’écriture habituel. Si bien que les professeurs lui faisaient souvent la leçon sur son écriture un peu baveuse, très maladroite, et se plaisaient à la prendre en exemple pour la ridiculiser auprès de ses camarades. N’empêche qu’elle était quand même fière le jour des résultats des examens, parce qu’elle faisait toujours partie des meilleurs et que c’était l’occasion pour elle de prendre sa revanche, allant chercher sa feuille de notes avec un sourire rayonnant qui agaçait ceux qui se plaisaient tant à lui faire des piques. Chose commode également, si jamais un camarde l’embêtait, elle l’insultait en russe, ce qui faisait qu’il ne savait jamais ce qu’elle disait et ça, c’était délicieux comme sensation. Pour autant, elle réussit à s’intégrer sans trop de mal, à se faire des amis et traversa son adolescence tranquillement, sans faire de vagues, occupant son temps à dessiner des petites histoires, qu’elle faisait lire parfois à ses sœurs pour les divertir. Elle sortait évidemment mais jamais au détriment de ses études, aussi eût-elle beaucoup de mal à savoir quelle attitude adopter au moment où Suki fit sa crise d’adolescence. Encore aujourd’hui, elle regrette de ne pas avoir été suffisamment là pour elle, préférant se plonger dans ses livres et, surtout, dans ses bandes dessinées amatrices.

Kiyumi a su très vite ce qu’elle voulait être, elle savait parfaitement quand quel milieu elle rêvait d’évoluer. Dommage que ça n’ait pas correspondu aux souhaits de ses parents, c’est peut-être la seule fois où elle les a déçus, mais elle s’est bornée jusqu’au bout à refuser leur projet, cet héritage dont elle ne voulait guère, dont elle ne voulait pas reprendre la responsabilité simplement parce qu’elle était devenue l’héritière de son père suite au départ de Nikolaï. Dessiner des histoires était sa passion, elle décida d’en faire son métier. Elle hésita longtemps et finalement, à la fin du lycée, elle soumit ses travaux à plusieurs magazines, forcément, elle essuya plusieurs refus, mais six mois plus tard, elle eut une réponse positive. Quelques entretiens et autres discussions, divers essais, et la voilà engagée au sein d’une revue de comics pour vivre son rêve de toujours. Lucide, elle savait pertinemment que cela risquait d’être juste pour subvenir à ses besoins sans aide extérieure, alors elle prit un second job pour arrondir ses fins de mois, animatrice en garderie. Après tout, les enfants c’est chou, elle a côtoyé ses sœurs durant tout ce temps, s’occuper de gamins ne lui fait pas peur. Sans compter qu’elle a l’art de les charmer avec sa voix berçante, au point d’étonner la gérante elle-même. Epanouie et sûre d’elle, elle ne manque pas de veiller sur ses deux petits anges et elle les voit dès que faire se peut, au point qu’on peut penser qu’elle devrait parfois plus s’occuper d’elle et que c’est pour ça qu’elle ne trouve pas chaussure à son pied sur le plan sentimental. Ce à quoi elle rétorquera que ce sont simplement les hommes qui ne sont pas à sa hauteur, tout simplement.

■ pseudo: juuuuuuh de pomme ! ■ âge: bientôt 22 on y croit ■ presence connexion: 7/7 ■ presence rp :  3/7■ Personnage inventé ou scénario: magnifique scénario de Suki  :-03-:

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Jung Jessica</font> [u]»[/u] Aiko Kiyumi