■ A vécut entre l'Angleterre et la Corée toute sa vie. ■ Il est aussi complètement bilingue en Japonais.■ A appris à tirer avec son père. Il possède une arme à feu. ■ A écrit un livre sur la psychologie des étudiants tournée sous forme de roman, durant ses études, qui lui a vallut son succès. ■ Il a aussi un diplôme en anthropologie. ■ A une passion pour le vin, le bon vin. Il collectionne les bonnes bouteilles. ■ Il est en permanence tiré à quatre épingles et ne supporte pas le désordre. ■ Il fait pas mal de jogging, son père lui en a fait faire depuis sa plus tendre enfance. ■ Il a tendance à oublier les différences d'âges, surtout quand il s'agit de ses aînés. Il ne supporte pas l'idiotie, quelque soit l'âge ou le statut social. ■ C'est un grand sentimental qui se laisse malgré tout attendrir pour pas grand chose. ■ Il est allergique au kiwi, ne jamais lui en donner pour son bien comme pour le votre. ■ Ce n'est pas quelqu'un de très doué pour les relations sociales. C'est un handicapé dans ce domaine là. ■ Peut passer des heures assit sans rien faire à part contempler le ciel. Comment ça vous n'aimez pas les nuages? ■ Il souffre de bipolarité depuis l'adolescence. Il est sous traitements mais, il lui arrive régulièrement d'oublier de le prendre ce qui peut-être soit très comique, soit dangereux pour lui et pour les autres. ■ Il sait jouer du violon mais, il ne le fait que pour rendre service à des amis s'ils veulent l'entendre. Il n'a aucune passion pour cet instrument. ■ Sa grande passion est l'écriture, c'est le seul moyen qu'il a d'extériorisé ses pensées et ses sentiments. ■ C'est un amoureux des chats, il en possède deux Blue et Queen

-"J'espère que tu as préparé ta valise pour aller chez ton père!"

Je relevais la tête de mon assiette, tournant mon regard vers ma mère qui m'adressait l'un de ces sourires chaleureux dont elle avait le secret. J'étais surpris qu'elle me pose la question. En général, elle ne s'intéressait pas vraiment à mes valises. Elle savait que c'était soit moi, soit la bonne qui les avaient faites. Elle s'inquiétait à chaque fois qu'elle m'envoyait en Corée. Mais, ils avaient la garde partagée, ils étaient divorcés depuis mes trois ans. Je passais un mois chez l'un et un mois chez l'autre. Education par correspondance et solitude assurée. Je n'avais généralement rien d'autre à faire que de travailler. Grandir entre la Corée et l'Angleterre, entre un père militaire rigide et froid, et une mère psychologue de renom chaleureuse et possessive, disons qu'avoir une vie normale ne semblait pas être inscrit dans mon destin. Je m'en fichais à vrai dire, j'avais dix ans, et je ne connaissais que ce mode de fonctionnement. J'avais un beau-père, une belle-mère, des demi-frères et sœurs mais, même avec eux, j'avais du mal à m'attacher. Clairement handicapé des relations humaines. Cela inquiétait ma mère, mon père quand à lui, prenait cela pour une affirmation de mon côté masculin. Je préférais leur laisser à chacun leurs croyances plutôt que de leur dire la vérité. Les autres me faisaient peur. Je ne savais pas quoi leur dire, je ne savais pas ce qu'ils pensaient de moi. Je n'étais pas quelqu'un de trop intéressant. Les regards du reste de la famille attablée me rappelèrent que je devais répondre. J'avalais le morceau que j'avais dans la bouche avec difficulté et répondit:

-"Bien sur. J'ai même emballé mon violon."

Je ne ressemblais pas du tout au reste de ma famille. Aucun d'eux n'avait de traits asiatiques qui me venaient de mon père. Dans cet endroit, je détonnais totalement. Mais, en même temps, j'appréciais être ici. Maman était toujours entrain de faire attention à moi et pour un enfant, c'était important. Mon beau-père, avec qui la distance existait toujours alors même qu'il était avec ma mère depuis plus de cinq ans, tenta de me poser une question.

-"Et ton père a prévu de faire quoi avec toi?"

Je penchais la tête sur le côté, légèrement surpris et répondit:

-"Du jogging, sans doute. Et il va m'emmener au stand de tir. Encore."

Ma mère avala de travers et se mit à tousser. Les autres enfants autour de la table me regardaient avec des yeux ronds. Je ne mentais pas, je ne savais pas le faire, pas encore. Mes deux parents étaient franchement très différent, à tel point que je me demandais comment ils avaient pus s'entendre et finir ensemble...

¤ Je pleurais à chaude larmes, c'était tellement triste, tellement horrible. Qui avait pu laisser ce chien se faire écraser. J'étais dans un commissariat de police, les menottes au poignets, les larmes entrain de rouler sur mes joues. J'avais seize ans, seulement. Les policiers me regardaient perplexes. Ils ne savaient pas quoi faire de moi. L'un d'eux se mit à parler à haute voix.

-"On devrait peut-être appeler un docteur. Je pense pas que ce soit normal. Et ses parents aussi."

A vrai dire, même moi, je ne comprenais pas... J'avais vu le corps du chien et subitement, je m'étais mis dans une colère noire, je m'étais mis à frapper des voitures et même une personne qui tentait de me calmer. Je n'avais pas besoin d'un docteur pour savoir ce qui se passait. J'avais compris. Les larmes se calmèrent, je me raclais la gorge pour attirer leur attention et tentais de ma voix enrouée de leur expliquer la situation.

-"Mon père est en Corée, ma mère au Japon, ça ne sert à rien de les appeler. Je... Je pense que je suis atteins de bipolarité."

Les deux policiers me regardèrent surpris. Il faut dire que c'était les premiers mots que je décrochais depuis qu'ils avaient essayer de me récupérer. J'avais retrouver mon calme. Ma respiration c'était calmée. Cela faisait un an que j'étais à Royal, à l'Université. Arriver à 15 ans, et commencer des études supérieures au milieu de pleins d'inconnus beaucoup plus âgé, cela ne m'avait pas beaucoup aidé à me familiariser à la vie en communauté. J'étais souvent seul ou victime de brimades. Je savais déjà que psychiquement, ma vie était complexe.  Je devais apprendre à vivre avec des gens que je ne connaissais pas. Des gens pour la plupart beaucoup plus âgés que moi. J'étais mature, mais je n'avais pas les même centres d'intérêts, je ne savais pas m'intégrer. Je passais mon temps à travailler, ou à écrire. Je ne sortais que très peu. Un véritable ermite. A mon plus grand regret.

¤"Je suis désolé Jin Yu, vraiment désolé! S'il te plait ne part pas."

Je continuais de ranger mes affaires dans des cartons tandis que ma mère pleurnichait à chaude larmes. Cela me brisait le cœur de l'entendre comme ça. Mais... J'avais besoin de m'éloigner. De gagner en indépendance. J'avais finis mes études depuis trois ans, j'avais commencé à travailler avec elle quasiment immédiatement et mon livre était parut dans la foulée. Que voulez-vous. J'avais le succès dans la ligne de mire. Mais, travailler avec une mère qui avait l'habitude de tout contrôler, c'était... épuisant pour l'adulte que j'étais devenu. Trois ans, pendant trois ans, j'avais tout supporté. Maintenant, je considérais qu'il était temps pour moi de prendre mon envol. Et puis, quand un ancien ami de RPS m'avait appris qu'ils avaient besoin d'un professeur de psychologie, j'avais alors trouver un moyen de commencer à vaincre mon incapacité à agir correctement en société. Je voulais me mettre face à mes problèmes, et passer à autre chose. Cela n'allait pas être simple parce que j'étais un véritable cas d'école. Au grand damn de mes propres psychologues. Je vérifiais dans ma mallette que mes pilules étaient là et finalement, je me retournais vers elle.

-"Maman, tu ne penses pas qu'il est temps de couper le cordon. Tu as d'autres enfants. Tu t'en remettras!"

Je manquais de tact. Complètement. Et pourtant, je vous jure que je n'étais pas sans cœur. Je pouvais avoir l'air assez froid ou distant mais, c'était parce que j'avais un cœur d'artichaut que je ne voulais pas trop éprouvé. Chacun ses choix de vie comme on dit. Direction le Japon!

■ pseudo: < Dence > ■ âge: 19 ans ■ presence connexion: Autant que possible/7 ■ presence rp : 3-4/7■ Personnage inventé ou scénario: Personnage inventé.

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Park Bo Gum </font> [u]»[/u] Baek Jin Yu