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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 29 Juin - 17:48
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erawan w. sakura
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Parce que ce con est arrivé avec sa bouche en fleur et un bout d'papier. Tu l'as envoyé chier, t'avais pas envie d'le voir. Mais finalement tu t'es excusé une fois ton regard plongé sur l'écriture. Alors elle est encore là ? Elle est encore vivante ? Elle n'est pas revenue te voir, alors que vous étiez à côté... Tu aurais pu la croiser, tu aurais pu... Non. T'es pensées sont trop sombres, tu froisses l'adresse entre t'es doigts, ton poing formé trop rapidement. Tu écartes ton binôme, tu pars de la fac. De toute manière, comment aller en cours après cela ? Tu ne pouvais pas. Tu montes dans ta voiture, tu te jettes dedans, du moins. Tu attrapes ton téléphone, regardant sur la map le lieu indiqué... Et tu démarres. Tu roules trop vite.
Tu veux mourir.
Tu suffoques.
Tu as peur.
Oui. Tu es terrorisé à l'idée de la revoir ; de pouvoir de nouveau croiser ses yeux vitreux. Et tu penses aussi, que ses c'est cheveux ont du pousser.  T'as envie d'pleurer. De nefs, de soulagement, de colère, de stresse. Et puis merde, t'es au bout d'ta vie. Tu t'gares sur le parking non loin de la cours puis tu te poses devant le bâtiment. Tu cherches un  un nom.
Kazehaya.
Tu montes à l'étage, tu prends pas l’ascenseur, t'aime pas ça. Et tu t'retrouves devant la porte en bois... Tu t'en fou de celui qui vit avec elle. Ton problème, c'est celle qui n'est pas de ton sang... Et tu réfléchis plus. Tu tapes contre l'utilitaire, attendant que quelqu'un ouvre.
T'es yeux se figent, une seconde, peut-être deux. T'as l'impression d'te noyer. Ton souffle est coupé. Tu restes froid. T'as envie d'la frapper, cette petite conne. Mais ton cœur est trop lourd. Ton âme hurle ô combien elle t'a manqué. Tu aurais tout donné, pour la revoir plus rapidement.  
Tu retiens fermement la porte, la poussant même avec l'avant de ton bras, l'obligeant ainsi à reculer. Putain. Tu claques la porte comme le bourrin qu't'es. Tu la quittes pas du regard. Alors comme ça t'es encore vivante ?! Tu continues d'avancer... Et t'arrives pas à t'calmer. Tu comptais m'dire un jour que t'étais pas morte au coin d'une putain d'rue ?! Les larmes sont là, elle peut le voir. Tu cris. Tu hurles ta souffrance et ton manque. Mais c'est comme ça, qu'elle t'a toujours connu. Et c'est comme ça, qu'elle sait qu'tu l'aimes.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 29 Juin - 18:12
Tenue Le petit dormait à peine. J’avais enfin réussi à le faire dormir. Soupirant longuement en le regardant dormir dans son lit, je quittais la chambre sans un bruit entrefermant la porte. Passant une main dans mes cheveux, sale, je n’avais pas encore eu le temps de me doucher, je toussais un peu en me tapant la poitrine. Le ménage. Je devais nettoyer. J’en avais marre. J’aurais mieux fait de l’abandonner, de le foutre dans un orphelinat une fois l’accouchement déroulé. Pourquoi j’avais embarqué Sasuke là-dedans et pourquoi j’avais pris cette décision. Moi-même, je ne me comprenais pas. Nettoyant la table, rangeant biberon et autres ustensiles utilisé pour le biberon, je posais mes mains sur le bord de l’évier en me penchant en avant. Je manquais de sommeil. J’avais mal partout, La tête me tournait un peu, mais rien de bien méchant. Soupirant, j’ouvrais le frigo pour sortir deux œufs. Attrapant une casserole et des ramens, je me préparais de quoi manger, mettant des algues et des oignons coupés dans les ramens. Œufs mit, j’attendis quelques secondes, avant de retirer la casserole du feu et la poser sur la table. Pause. Baguette en main, je commençais à manger en appréciant ce silence, tellement rare depuis un peu plus d’un mois. Silence vite coupé par quelqu’un qui frappa à la porte. Ah… Me levant en ruminant, sans prendre la peine de regarder par le judas, j’ouvris pour me figer sur le coup. Combien de temps ? Plus de six mois c’était déroulé depuis que j’avais quitté la maison… Raito… Poussant la porte pour la refermer, trop tard, je fus brusquement poussé en arrière alors qu’il poussait la porte. Mon regard se tournait vers la chambre. Il venait de s’endormir… « Putain. » Sursautant à la porte qui claquait, je fermais les yeux en priant le seigneur du bébé qu’il ne se réveille pas. « Alors comme ça t'es encore vivante ?! » Reculant à chacun de ses pas pour l’éviter, je rasais les murs en tressaillant. Je le connaissais. C’était Raito, l’impulsif de la maison. « Tu comptais m'dire un jour que t'étais pas morte au coin d'une putain d'rue ?! » Mordillant mes lèvres, je soupirais avant de cesser de reculer. Croisant mes bras sous ma poitrine, je le regardais avec mon regard dédaigneux et méchant. « Dégage d’ici, t’es pas chez toi. Je suis vivante, tu le vois. Va-t-en, Raito. » On pouvait pas dire que je calmais le jeu. Moi qui d’habitude l’appelais oni-chan. « Fais pas genre tu te préoccupes de moi. » Parce que tu n’as jamais vu quand ton père me faisait souffrir… Mais ça… Je n’arrivais pas à le dire.


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Ce message a été posté Mer 29 Juin - 18:29
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erawan w. sakura
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Dégage d’ici, t’es pas chez toi. Je suis vivante, tu le vois. Va-t-en, Raito. Désinvolte. Insupportable. Et t'as mal. Tu sens ton cœur se serrer, un peu plus sous t'es pas ; à chaque fois qu'elle recule. T'as l'impression qu'elle te fuit. Fais pas genre tu te préoccupes de moi. Une petite goutte d'eau ; légère et mélancolique qui fait déborder le vase déjà trop remplie par ses larmes suite à son départ. Pardon ?! Si elle n'avait pas été ta soeur... Si elle n'avait pas était cette petite rose que tu as pris sous ton ail... Tu serais devenu violent. Mais tu te tiens. Enfin, c'est à peu prêt ça, parce que t'es trop impulsif. T'es trop violent. T'es trop émotif, aussi. Et suite à t'es mots ton pied tape violemment dans une chaise, qui bascule, qui se renverse. Ta mère ! Tu te stop, t'as plus d'souffle, parce qu'il ne te sert qu'à survivre. Ta mère m'a interdit de venir te chercher ! Ta mère m'a dit de ne pas te suivre ! Pourquoi ?! Tu te retrouves planté devant elle, son menton entre t'es doigts trop longs. Pourquoi elle a eut le droit de savoir que tu resterais en vie ? Pourquoi elle a eut le droit de savoir, que sa fille s'en allait, qu'elle lui disait (...) Tu t'écartes en même temps, t'es gestes son brusques, tu envois balader autre chose en même temps qu'tu continues ta phrase. De ne pas s'inquiéter ! La première chose sous ta main fut un verre, qui fut briser, autant que ton cœur l'a été, ce soir là. Alors j'étais rien pour toi c'est ça ?! J'étais pas assez grand pour prétendre pouvoir avoir un peu de compassion ?! Un p'tit signe ?! Au moins ! Ô non ! J'ai pas eu l'droit à tout ça ! T'as l'impression d'mourir. T'as l'impression de rentrer toi-même dans ta propre tombe et de regarder le ciel une dernière fois, avant que l'on t'enfermes. Pourq... Tu t'arrêtes... Tu te figes... Les pleurs légers d'un enfant nouveau né. Tu la regarde elle... Terrifié. Puis dans la direction de ce supplice.

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Ce message a été posté Mer 29 Juin - 19:33
Tenue « Pardon ?! » J’étais allée trop loin, mais je m’en fichais. Autant qu’on soit honnête. C’était le moment de lâcher ce qu’il fallait dire. Il n’avait jamais vu mes regards tristes, mes signaux d’alertes, il n’avait jamais. Absolument jamais douté une seule seconde que je puisse souffrir, ou vivre l’enfer chez lui. Je le haïssais pour ça. Raito, se fichait de moi. La chaise valdingua. « Ta mère ! » Je le foudroyais du regard. « Ta mère m'a interdit de venir te chercher ! Ta mère m'a dit de ne pas te suivre ! Pourquoi ?! » Parce que je le lui avais demandé par lettre. Car ma mère me faisait confiance, même si elle ne savait pas pourquoi j’étais partie… « Pourquoi elle a eu le droit de savoir que tu resterais en vie ? Pourquoi elle a eu le droit de savoir, que sa fille s'en allait, qu'elle lui disait (...) » Je sursautais à chaque fois qu’il balançait quelque chose. C’était foutu, le petit allait se réveiller. « De ne pas s'inquiéter ! » Je claquais ma langue contre mon palais. Un verre venait de subir sa colère. « Alors j'étais rien pour toi c'est ça ?! Je n’étais pas assez grand pour prétendre pouvoir avoir un peu de compassion ?! Un p'tit signe ?! Au moins ! Ô non ! J'ai pas eu l'droit à tout ça ! » Aish… La gifle parti toute seule alors que le petit se mit à pleurer. Me tournant vers la chambre, inquiète, pas pour l’autre gosse, mais pour Raito, je lui assenais une seconde gifle avec plus de force cette fois. « Tu peux pas arrêter d’agir en gueulant ! Tu fais chier ! Tu l’as réveillé ! » J’hurlais cette fois. L’abandonnant là, je me précipitais vers la chambre en attrapant le petit pour le prendre dans mes bras. Maladroite, pas très à l’aise, je l’agitais un peu pour le bercer. Une main derrière la tête, j’essayais de faire comme la mère de Berry m’avait appris.


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Ce message a été posté Mer 29 Juin - 19:47
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erawan w. sakura
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Elle ose lever la main sur toi. Chose qui n'avait jamais été faite  en presque quinze ans de vie commune. Tu restes con. Tu ne sais pas comment réagir. Parce qu'elle n'a jamais trop remis ton autorité en question et lorsqu'elle le faisait tu n'avais cas la reprendre une seule fois, c'était suffisant. Même si elle râlait. Mais ça, tu t'en été toujours tapé, parce que tu avais toujours tout fait pour ce tout lui soit bénéfique, à elle. Mais visiblement pas assez. Non, tu as fait trop peu. Et ses sourires, ses rires d'enfants t'échappent. La sensation, que tu avais lorsqu'elle venait se réfugier dans t'es bras ; tout se perd dans ta désolation.
Tu n'as pas le temps de répondre quoi que se soit - perdu par les pleurs au loin, tu t'en manges une seconde, plus violente. Tu te tiens légèrement au au mur sur ton côté droite, ton visage penché du côté de la violence naissance. Tu peux pas arrêter d’agir en gueulant ! Tu fais chier ! Tu l’as réveillé ! Tu l'as, réveillé. La conjoncture désignant le môme te reste. Coincé. Et tu la regarde partir. Tu te demandes alors, ce qu'elle a pu faire pour en arriver là. Pour qu'il soit, arrivé là. Et tu t'interroge, sur tout. Sur n'importe quoi. Tu remets autant ton honneur que ta vie en question. Tu ne sais plus quoi faire. Et tu la regarde... Encore. Tu finis, par t'asseoir sur une chaise encore debout - l'une des seules qui n'ai pas subit ton impulsivité dérangeante. Pourquoi t'es pas venu m'voir ..? Ta voix est faible. Parce que ton courage, ta force t'a quitté. Au final, ça fait longtemps, qu't'es plus toi-même. Parce que cette conne c'est échappé. Elle t'as laissé derrière. Alors que tu ne voulais qu'avancer à lui tenant encore la main. Parce que même, lorsque vous entrerez dans votre demi-siècle, elle restera, ta petite sœur. Qu'est-ce qui c'est passé ...?  

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Ce message a été posté Sam 2 Juil - 2:02
Tenue J’essayais de le calmer. Ce n’était pas facile. Il venait de s’endormir, mais tous mes efforts avaient été ruinés à néant. Soupirant, je le faisais légèrement sauter dans mes bras en marchant dans la chambre pour tenter de le calmer. Il pleurait de plus belle. Je n’avais vraiment pas la fibre maternelle. Comment l’avoir avec un gosse qu’on n’a pas désiré ? Bonne question. « Pourquoi t'es pas venu m'voir ..? » Tout ce que j’avais entendu c’était qu’il avait parlé. Mais je n’avais pas compris ce qu’il avait dit avec les pleurs de Neji. Soupirant longuement, je sortais de la chambre pour le voir sur une chaise, assis. « Qu'est-ce qui c'est passé ...? » Enfin, il était calme. M’enfin, je me méfiais quand même. Parce qu’il s’agissait de Raito quand même… Et on devait toujours se méfier de l’eau qui dort… Surtout dans ce genre de moment. « Tu es tonton. D’un petit garçon. » En fait… C’est tout autre chose, mais je ne me voyais pas le lui dire. Encore moins maintenant. Il allait finir en prison trop rapidement par ma faute… Soupirant, je m’approchais un peu plus. « On a un peu merdé avec Sasuke… Tu sais ce que c’est. Dans la précipitation tout ça… Et voilà. » Marmonnai-je sans le regarder, fixant le gosse qui bramait encore un peu. Sans attendre plus longtemps, je le lui mis dans les bras. « Calme le nii-chan. Moi j’y arrive jamais. » Sasuke était bon pour ça. Peut-être que c’était parce que c’était un garçon ? Alors qui sait, peut-être qu’avec Raito, ça pourrait marcher. Parce que sinon, on allait finir par péter une durite là avec ses pleurs. J’étais surement la pire mère du monde, pour refiler « mon » gosse à quelqu’un d’autre dans ce genre de moment. Tant pis, j’assumais.


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