TENUE † Bah on est dans la mer, il y a des poissons donc pourquoi pas ? Il nous manquait juste une canne ou deux et c’était parfait pour attraper notre repas haha ! Bien entendu quand j’ai parlé de cannibalisme j’avais bien d'idée en tête également, mais normalement je ne suis pas sensé « l’effrayer » le pauvre. Bien que j’aie cette impression que Kyota soit plus « ouvert » aujourd’hui. Sans mauvais jeu de mots malsain. Il riait à mes bêtises et mes expressions plutôt que se braquer, c’était déjà un grand pas dans notre relation. « Mais les vieux ça a de l’expérience. » Je fais un jeu de sourcil avant de rire tellement c’était con, mais il avait fait cette fixation sur moi comme quoi j’étais « vieux » c’est simplement que nous sommes différents, pas mal faute si j’ai un langage développé pour mon âge. Quand il sort de l’eau et me mouille je fais genre de râler, forcément mon corps est brulant le soleil tapant dessus immobile depuis plusieurs minutes, donc la fraicheur donne des frissons. « J’aime quoi ? » Voyant que ça l’avait perturbé une seconde je me moquais en lui demandant ce qu’il sous-entendait, mais rapidement je le tire vers moi pour qu’il s’installe et s’allonger à côté, pas la peine de mettre de la distance, nous sommes seuls ici. « Tais-toi. » Soufflais-je simplement avant de profiter de cette proximité pour revenir lui voler ses lèvres, sans temps limité, je me mouvais contre les siennes avec passion, je n’allais pas me content d'un simple bisou alors que je pouvais avoir plus, sa main sur ma joue, sa manière d’y répondre tout me laisser l’ouverture pour approfondir cet échange, ignorant encore l’effet que cela pouvait avoir sur lui, bien trop occupé à profiter pleinement de cet instant. Une fois séparé je le regarde dans les yeux en souriant, satisfait de ce qui vient de se passer. « Jamais. » Ce n’était pas mon genre. Qu’il dépose lui-même ses lèvres sur les miennes étaient vraiment étrange, lui qui semblait encore indécis sur tout ça. Je me recouche alors qu’il reste assis, fixant son dos, je commence à m’amuse en passant ma main dessus, caressant sa peau sans aucune retenue, ou aucune gêne. « Rallonge toi, tu vas choper une insolation comme ça. » Je me redresse pour regarder son visage, un truc semble le déranger, tout a l’heure aussi. « Qu’est-ce que t’as ? » Pour une fois que je ne pense pas à regarder entre ses jambes... Mais ce n’est qu’une question de secondes avant que je découvre ce qu’il tente de cacher.

Tenue † « Mais les vieux ça a de l’expérience. » Je levais les yeux au ciel. De l’expérience, tout ça, ça restait à voir. Pour casser les couilles ? Ça oui ! Les vieux ça cassaient bien les couilles. Et pas qu’un peu haha. « Avoue, tu veux juste avoir le dernier mot. » Je le regardais avant de secouer la tête et lever les yeux au ciel. J’vous jure, parfois j’avais l’impression d’être avec un enfant. C’était l’enfant Hyoga ouais. Mais il le faisait exprès, je n’étais pas stupide non plus. Quoi que. Allez savoir. J’aimais tout aussi l’embêter après tout. Filant à l’eau pour revenir assez rapidement, juste le temps d’hydrater ma peau et ne pas totalement cuir comme un cochon au soleil, je l’arrosais l’air de rien de quelques gouttes salées. « J’aime quoi ? » Sans rien répondre, je m’installais à côté de lui avant de lui fourrager les cheveux pour l’embêter un peu plus. Et pourtant, tout s’enchaina assez vite, même si je m’y attendais en quelque sorte. C’était Hyoga, il ne fallait pas non plus lui en demander trop. M’embrassant, je le laissais faire. Profitant simplement de la tranquillité. Pas que je sois plus ouvert sur le sujet, non, au contraire, mais je ne pouvais pas indéfiniment repousser mes sentiments. Le temps passait, je pensais de plus en plus à lui et pas comme un simple ami. Pour preuve, tellement en manque et peu enclin au contact physique, que je me retrouvais comme un con à bander. « Rallonge toi, tu vas choper une insolation comme ça. » Sentant sa main me caresser le dos, je soupirais légèrement alors qu’il se redressait à nouveau pour être à ma hauteur. « Qu’est-ce que t’as ? » Je tournais le visage vers lui en haussant les épaules. « Rien, la fatigue surement. » Je souriais légèrement en le regardant quelques secondes avant de finir par m’allonger sur le ventre. Tout accident est évité comme ça. Bras croisé, je posais ma tête sur les mains en bâillant. « Ça ira mieux après quelques minutes de sommeil. » marmonnai-je en fermant les yeux. Je n’avais pas réellement sommeil. « N’en profite pas pour faire ce que tu veux hein. » Je lui donnais un coup de pied l’air de rien.

TENUE † « Tu viens juste de le deviner ? » Bien sûr que j’aurais le dernier mot, bien que parfois je lui laisse par générosité je suis comme ça, avec mes idées et mes réponses spontanées.  Il faut savoir s’il me voit comme un vieux ou comme un enfant, Kyota est aussi pas mal dans son genre, il devrait voir ce qu’il me fait endurer depuis des mois et pourtant je suis toujours là, patientant et acceptant de lui laisser tout le temps qu’il faut pour être sur de lui nous concernant. Ça montre bien que je suis assez mature pour ne pas lui sauter dessus ou le menacer avec d’autre relation par simple puérilité.  Allongé cote à cote je ne me prive pas pour l’embrassé, je sais que j’ai le droit quand nous sommes seuls donc il ne va pas râler que je prenne l’initiative de violer ses lèvres à la moindre occasion. Je ne peux pas savoir à quoi il pense, tout ce que je sais c’est qu’il ne me repousse pas et c’est ce qui m’importe pour l’instant. Je le vois se redresser et lui dis de se rallonger pour éviter une insolation, le soleil tape mine de rien, ça chauffe vite. Caressant naturellement son dos je me redresse pour voir ce qu’il a. « Après c’est moi le papy. » Le taquinais-je en souriant. « Tu comptes dormir ? Tu n’as pas peur ? » Je le nargue avec mon air explicite, je pourrais en profiter. « Ahah, a tes risques et périls hum. »  Il me frappe, mais je ris sans gêne, m’installant sur le dos à côté de lui en fermant les yeux, posant mon avant bras sur mon front, on va vraiment se laisser emporter par le courant, si on s’endort maintenant qui sait jusqu’où on peut aller haha, mais étrangement cela ne m’inquiète pas du tout.

Tenue † « Tu viens juste de le deviner ? » Je levais les yeux au ciel avant de secouer la tête. « Je suis pas si stupide. Je le sais depuis le début. T’es une sacrée tête de mule. Mais bon, tu côtois un borné hein. Tu ne m’auras pas. » Je ne me laisserai pas faire surtout oui. Je me laissais déjà assez faire comme ça avec le côté… Tactile et baiser. Ce kisseur fou là. Je le laissais trop faire. On lui donne la main, il prend tout le corps lui. Pas de quartier, il ne faisait vraiment pas semblant en fait. Mais dans le fond, c’est bien comme ça qu’il me plaisait. Et ça, hors de question de le lui dire. Déjà qu’il abusait un peu trop. Je n’imagine même pas si je venais à le lui dire. Il allait me coller, telle une moule sur son rocher. En tout cas, je finis par me baigner et revenir sur le bateau pour me reposer un peu. Soit, tout allait bien, peut-être même trop bien. Le baiser m’avait perturbé, trop même. Ca m’agaçait. Parce que… Je n’étais pas à l’aise. S’il avait été une fille, il est clair que je serais déjà en train de la chauffer… Mais là… J’ai du mal. « Après c’est moi le papy. » JE soupirais en gardant les yeux fermés, allongé sur le ventre. « Tu comptes dormir ? Tu n’as pas peur ? Ahah, a tes risques et périls hum. » Je grognais doucement. « Je n’ai besoin que d’un quart d’heure. Allez. Trente minutes grand max. Ne t’inquiète pas. » Soupirant, je me sentais déjà partir. Il me fallait peu. Juste quelques minutes. Et de fermer les yeux je m’endormais. Lorsque j’ouvris les yeux, je me redressais pour m’asseoir avant de m’étirer. J’avais la peau qui me brûlait. Gigotant légèrement je me levais. On n’avait pas dévié ça allait. Tâtant le mollet de Hyoga du pied je souriais doucement. « Marmotte. » Dis-je en filant de l’autre côté du bateau avant de regarder au large. « On aurait dû prendre à manger. J’ai faim. » Dis-je en massant mon ventre. « T’as pas des ramens dans tes poches non ? Tu ne sers à rien. » Je secouais la tête en soupirant.

TENUE † Je suis en effet très têtu, mais il l’est tout autant on forme une belle paire y a pas à dire. Pourtant même si j’aime vraiment avoir le dernier mot je ne suis pas non plus le gars relou qui serait prêt à garder la même phrase, le même sujet toute la journée pour perdre autant de temps inutilement ! C’est pour ça que je me contente de sourire plutôt satisfait de sa réponse, ça affiche simplement une part de notre caractère, chose qu’il n’est pas difficile de cerner en trainant ensemble la plupart du temps. J’avais pu l’embrasser deux fois en peu de temps ça annonce déjà la couleur, mais tant qu’il se laisse faire je n’allais pas me priver, bien qu’il semble un peu étrange ensuite, se mettant sur le dos apparemment fatigué. « Mouai. » Je le taquine, il peut dormir tant qu’il veut, en dehors du fait que le soleil tapé et qu’on était un bateau il n’y avait rien à craindre. Je me suis moi-même allongé et mis en condition pour me reposer, on est bien là. C’est Kyota qui me sortait forcément de ma semi-sieste en me tapotant du pied. « Chut~ » Genre je me rendors presque en lui tournant le dos, la chaleur qui tape sur ma peau est agréable, même si ça brule parfois c’est comme avoir une couverture bien chaude en hiver. « Faudra attendre un peu. » Puis sérieusement pourquoi j’aurais emmené des ramen avec moi en mer, on n'est pas sensé pensé à la bouffe, mais profiter ! Je me retourne pour le regarder et soupirer. « Faut vraiment qu’on retourne sur la plage pour nourrir ton estomac ? » Je n'ai pas envie, mais bon je sens qu’il pourrait m’embêter avec ça pendant des heures, donc je n’ai pas vraiment le choix. Mais avant, je me redresse pour faire un plongeon, histoire de me rafraichir. « Aah, ça fait du bien. » Je lui fais signe de me rejoindre, on n'est pas non plus à cinq minutes prêt.

Tenue † Lequel de nous deux étaient le plus fatigué ? Bonne question. A nous voir, je dirais lui, puisqu’il avait du mal à émerger. Moi je n’avais agis que par gêne. Bon j’avais tout de même un peu dormi. Le fait de se lever tôt y avait contribué, à la fatigue. Mais alors lui. Il n’en ratait pas une. Ce qui me fit secouer la tête en soupirant. Il est tout de même mignon. Ce sale gosse. « Faut vraiment qu’on retourne sur la plage pour nourrir ton estomac ? » Je le regardais avant de m’adosser contre la rambarde du bateau. « Tu veux me laisser crever de faim et me donner aux poissons ? » De façon suspicieuse je le regardais avant de rire légèrement. Je pouvais encore supporter la faim. Mais pas toute la journée non plus. Il savait que je mangeais beaucoup. Je mangeais même quand je n’avais pas faim. Simple gourmandise, c’était horrible. Le voyant se lever, je le suivis du regard avant qu’il ne file dans l’eau à son tour. « Aah, ça fait du bien. » Le regardant me faire signe de venir, je bâillais longuement avant de passer par-dessus la barre et sauter dans l’eau. Elle semblait fraîche, tellement mon corps était brûlant, mais ça faisait du bien de se rafraîchir un peu. « Tu sais ce qu’on aurait dû louer ? Des jet ski. Enfin on peut toujours le faire tout à l’heure. » Je n’en avais pas vu ici. Peut-être sur une plage voisine ? Bonne question. Nageant un peu, j’en profitais pour aller sous l’eau et voir s’il y avait des poissons. Le sel ne me faisait rien aux yeux. Ou du moins, c’était supportable. « T’aimerai faire quoi toi ? » Qu’on se mette d’accord aussi en quelque sorte sur tout ce que l’on pourrait faire dans la journée. Après tout on avait loué ce bateau, on pouvait l’utiliser encore jusqu’à ce que le temps soit écoulé.

TENUE † Je ne suis pas du genre difficile, si je suis bien installé et que j’ai l’occasion de me reposer je le fais sans hésiter, Kyota semble vouloir dormir alors autant le faire aussi tout en bronzant, je dois bien avouer que j’ai le corps en surchauffe... Oui, je suis en feu quand je me réveille, mais voilà j’ai surement dû choper un putain de coup de soleil surtout, on verra ce soir si je meurs, au pire je réclamerai les bons soins de mon infirmier à domicile, rooh c’est sexy à imaginer haha, mais vaut mieux pas que je lui fasse part de mes pensées, il irait surement se noyer en me fuyant à des kilomètres le pauvre. Mais bon, monsieur a faim et bien il va devoir attendre un peu. « Ça va tu vas pas mourir, mais dans un cas extrême je préfère encore te manger que te laisser aux poissons. » fufu. Je finis par plonger pour me rafraichir, punaise ça fait du bien. « On a encore le temps, de toute façon on vient d’arriver. » On a tout le weekend, on va se faire plaisir sans aucun doute. Je le laisse explorer le fond pendant que je nage tranquille, me laissant même emporter par le flux du courant qui n’est pas très fort. « Me perdre sur une île avec toi~ » Je l’ai dit non ? « Tu veux toujours pas ? » Je le nargue en riant avant de partir sous l’eau naturellement, essayant de toucher le sol, mais c’est profond. Sortant la tête de l’eau, je remets mes cheveux en place avant de m’approcher de Kyota avec cet air prédateur pour qu’il joue le jeu et tente à m’échapper, tels deux gamins. D’une certaine façon je retombe un peu en enfance avec lui.  

Tenue † « Ça va tu vas pas mourir, mais dans un cas extrême je préfère encore te manger que te laisser aux poissons. » Je le regardais, sans refléter une quelconque expression. Dans le fond, j’aurais dû parier qu’il dirait ça… C’était tellement prévisible que ça me fit rire. Oui, oui, j’étais en train de rire doucement à cette remarque. Bon, ok, si je réfléchissais bien à sa phrase, ça ne me faisait pas rire. Mais c’était du Hyoga tout craché. « On a encore le temps, de toute façon on vient d’arriver. » Mes lèvres s’écartaient doucement, laissant alors planer un sourire sur mon faciès. « Il parait que dans les cas extrême la libido tombe à zéro. Donc, tu ne pourras pas me manger. » Ou comment casser son délire et fantasme. Oui, fantasme, parce que ça ne m’étonnerait pas que ça soit un fantasme… « Tant que je ne meurs pas de faim, sinon, je te porte pour responsable hum. » Je plongeais à mon tour dans cet eau bleu turquoise aux profondeurs noirâtre qui laisser un goût d’appréhension. On pouvait clairement se demander ce qu’il y avait sous nos pieds. Après tout on ne voyait rien… Requins, dauphins, que sais-je encore… Quand on y pensait, c’était tout de même un peu bizarre… « Me perdre sur une île avec toi~ Tu veux toujours pas ? » Je levais les yeux au ciel. « Change de disque il est rayé. » Alala… Fermant les yeux, je m’allongeais dans l’eau pour faire la planche, laissant les vagues me porter à droite et à gauche avant de relever la tête. Qu’est-ce… Le voyant s’approcher de moi, de façon suspecte, mon sourcil s’arqua sous l’interrogation interne que je me faisais à son sujet. Il allait faire ça, toute la journée s’il n’avait pas de bisou ? Sérieux ? Je claquais ma langue contre mon palais tout en secouant la tête. Alors, au lieu de fuir je m’avançais à mon tour en soupirant. « T’es vraiment intenable. » Sans attendre je capturais ses lèvres, ma main se posant sur sa joue, l’embrassant alors franchement. On était dans l’eau, on ne sortirait pas de suite, je pouvais simplement profiter. L’embrasser. Parce que dans le fond ça me plaisait bien. L’embrassant un petit moment, je reculais doucement en le regardant. « Monsieur est rassasié ? » Je le narguais avant de lui lancer de l’eau sur le visage.

TENUE † Au moins mes paroles le font rire, même si elles sont complètement dingues à chaque fois, une fois qu’il me connaît il peut facilement voir ce que je peux penser ou ce que je vais dire, pas que je sois totalement prévisible non plus, mais dans ces moments-là je ne suis pas vraiment du genre à cacher ou dissimuler quoi que ce soit, donc oui. Mes paroles sont surement attendues par Kyota. « Tu crois ? Je trouverai toujours un moyen t’inquiète pas. » De toute façon on n’est pas prêt de le savoir. « Mais oui mais oui. » Quel gamin je vous jure, j’ai faim aussi et pourtant je résiste, bon surement que dans quelque temps je ne pourrais plus résister, mais je lui offrirais un bon repas comme ça son estomac me remerciera, je vous jure. « Tss, t’es pas drôle. » C’était cool de se perdre sur une île non ? Dans les films ça donnait envie en tout cas, seul au monde avec la nature et animaux sauvages prêts à nous mâchouiller vivant. Mouai, pas si cool que ça en fait. Je ris avant de faire mon tour sous l’eau, dans ses profondeurs obscures, c’est clair qu’on n’y voit rien dessous, mais des fois il vaut mieux ne pas savoir comme on dit. Remontant à la surface je m’amuse à le chercher, imaginant qu’il puisse déjà me fuir, mais non, au contraire. Il se rapproche ? Il m’embrasse de lui-même à nouveau et ce n’était pas un petit baiser, honnêtement j’avais envie de tout envoyer valser à cet instant juste pour profiter de lui et de cette proximité rapproché, s’il savait tout ce qui me passé par la tête, toutes les envies qu’il déclenche en moi. Non, je n’étais pas rassasié justement. Malgré l’eau qu’il m’envoie à la figure je lui attrape la main, mon visage est sérieux, le tirant contre moi, ma main libre entre sa nuque et ses cheveux, l’autre agrippant sa taille, je l’embrasse encore forçant l’entrée de ses lèvres pour laisser devenir cet échange plus langoureux que jamais. « Je ne serais jamais rassasié. » Soufflais-je en les quittant pour que ce soit clair.  

Tenue † « Tu crois ? Je trouverai toujours un moyen t’inquiète pas.  » Oui, il trouverait forcément un moyen. C’était Hyoga après tout. Mais tout de même, il était un homme comme tout le monde il n’échappait pas à la règle non plus. « Mais oui mais oui. » Je me pinçais les lèvres amusé, sans rien répondre. Parce que dans le fond, c’était drôle de le taquiner aussi. « Tss, t’es pas drôle. » « On me le dit souvent. » Je souriais doucement pour le narguer. Mais parce que c’était bien vrai. Sautant dans l’eau chacun son tour, je nageais tranquillement profitant de l’eau, et du beau temps. C’était vraiment agréable. Le voyant arriver, je le laissais venir avant de me joindre à lui. Pas l’envie de le fuir, pas l’envie d’aller contre mon envie de l’embrasser. Ça pouvait le surprendre, tant mieux, ou tant pis, mais je l’embrassais sans perdre de temps. Il n’y avait personne autour de nous alors j’en profitais. Personne pour nous voir, personne pour nous juger ou autre. Je me sentais vraiment en sécurité tout à coup. Reculant après quelques instants, je lui envoyais de l’eau sur le visage. Mais au vue de son regard, je voyais bien que ça ne lui suffisait pas. M’attrapant par la main, il me tira vers lui. Chose que je laissais faire, alors que ses mains sur mon corps me faisaient un peu trop d’effet. J’en tremblais légèrement, nos lèvres se rencontrant à nouveau. Le laissant faire, je passais une main sur sa joue avant de la glisser vers sa nuque pour attraper ses cheveux. Répondant à son baiser, sans aucune pudeur, alors qu’il devenait de plus en plus langoureux, je le laissais alors se reculer légèrement. « Je ne serais jamais rassasié. » Je le regardais avant de pincer son nez de mon pouce et index. « Ça ne m’étonne pas de toi. » De toute façon, c’était comme a qu’il était Hyoga. Remontant ma main de sa nuque dans ses cheveux, je le regardais le dévisageant un peu avant de me rapprocher un peu plus de lui, sentant son torse frôler le mien. Le prenant dans mes bras, je posais ma tête sur son épaule en fermant les yeux. Mains dans son dos je le caressais doucement avant d’embrasser son cou et venir lui faire un suçon l’air de rien. C’était bien la première fois que ce genre de truc me donnait envie. Tellement envie que je remontais le long de sa mâchoire pour la lui mordiller. « Tu aimes ? » Je le narguais avant de lui lancer de l’eau sur le visage.

TENUE † On avait beau ne pas être sur une île c’était presque tout comme, dans l’eau personne ne nous voyez, seul au monde à distance des autres il n’y avait que lui et moi, si au début je comptais m’amuser et jouer dans l’eau, il a décidé de ne pas fuir et de m’embrasser, ce simple geste montre l’évolution de notre relation, ce n’était pas le premier de la journée et j’avais l’impression que Kyota dépasse ses limites, comme s’il acceptait ouvertement tout ce qu’il fuyait normalement. Il avait beau m’attaquer avec de l’eau, après ça je n’avais aucune intention de rire ou de le laisser partir, je ne me prive pas de le ramener contre moi avec cet air bien plus sérieux et dominant que je ne pouvais montrer jusque-là. Il faut dire que je reste passif avec Kyota lui laissant le temps pour accepter mes sentiments et surtout les siens, mais quand il agit ainsi comment pourrais-je résister, il me tente, transformant l’ange en petit diable, profitant de ce nouveau contact pour laisser mes mains caresser sa peau et la parcourir sans pudeur, autant que notre baiser pouvait perdre de son innocence, langoureux et avide, je l’embrasse avec envie et désir, mais Kyota me répondait, il me suivait sur cette route aussi agréable que dangereuse. Je n’étais pas du tout rassasié et je ne le serais surement jamais. Il prend de nouveau les devants pour se rapprocher, nos peaux dans l’eau se frôlant, ses bras m’entourant dans une étreinte qui lui permit de marquer mon cou de cette marque possessive, il continuait à me chercher, me narguer, mais il devrait prendre conscience que ce petit jeu risque de se retourner contre lui. « Tu joues avec le feu Kyo. » J’étais sérieux. « Si tu me tentes comme ça je ne réponds de rien. » Il devrait savoir que je m’impose une abstinence totale en attendant qu’il me donne une réponse, mais là j’avais juste envie de tout envoyer balader. Un sourire se dessine sur mes lèvres, tandis que je passe mes mains dans la chute de rein de Kyota, le collant contre moi, on pourrait croire que je vais l’embrasser à nouveau, mais je me contente de venir souffler à son oreille. « Ferme bien la porte ce soir, sinon je pourrais te faire regretter de m’aguicher comme ça. » Un murmure dit sur le ton de la plaisanterie, bien qu’il n’y ait pas plus sérieux à cet instant. Je le relâche et lui envoie de l’eau dessus, il m’avait aspergé à deux reprises sans que je n’y réponde, alors je le fais maintenant, tout en nageant vers le bateau. « Allons manger. » Faut que je calme mes pulsions, si on reste seul je vais en vouloir plus, toujours plus.

Tenue † Agir et provoquer Hyoga, ce n’était pas forcément la bonne chose à faire. Je le savais j’en étais cruellement conscient. Mais… J’en avais envie. On était seul, personne ne pouvait nous voir, alors j’en profitais un peu. Tellement que je vins lui faire un suçon dans le cou, pas du tout anodin comme acte… Pour venir mordiller sa mâchoire. Je me laissais aller, ne réfléchissant pas. Homme pas homme, rien à faire, j’agissais. « Tu joues avec le feu Kyo. » Je le savais. Je savais que je jouais avec le feu et que je ne devrais pas agir de la sorte… « Si tu me tentes comme ça je ne réponds de rien » Je plissais le nez en levant les yeux au ciel. Hors de question. Je n’avais pas envie de faire quoi que ce soit, même si j’étais légèrement excité là. Bon un peu trop. Mais soit. C’était qu’un détail. Le manque de sexe y jouait. Ce n’était pas de ma faute. « Contrôle toi va. » Je lui pinçais la joue l’air de rien, alors qu’il posait ses mains sur mes reins pour me rapprocher de lui. Le laissant faire, malgré la proximité que j’ignorais, je pouvais sentir mon corps réagir. Frisson, chair de poule, sensation de chaleur. Bref, c’était mal d’être si proche. Le voyant s’approcher de moi, je fronçais les sourcils en le regardant faire. « Ferme bien la porte ce soir, sinon je pourrais te faire regretter de m’aguicher comme ça. » Euh…. Recevant de l’eau sur le visage je secouais la tête. « C’est toi que je vais enfermer ouais. Ce n’est pas moi le danger ici. » Pourquoi je devrais me « punir » alors que c’est lui qui risquait de faire le fou là ? Pour autant, je ne pus m’empêcher de sourire. Quel con. Je tombais vraiment amoureux de lui, ça m’agaçait autant que ça m’excitait. Ce sentiment mélangé était bizarre. J’aimerai ne pas me poser des questions et m’en foutre, comme tout le reste. Mais je n’y arrive pas. « Allons manger. » Le suivant du regard je soupirais en me laissant couler sous l’eau un instant pour me rafraîchir les idées. Le suivant, je montais sur le bateau avant de secouer mes cheveux. Le soleil tapait à nouveau sur ma peau laiteuse. « On va manger quoi ? » Très important oui. Je me laissais tomber sur l’un des sièges en posant mes pieds sur le rebord du bateau, c’était le moment de bronzer un peu.

TENUE † Kyota avait beau fuir ses sentiments ou même ne pas les accepter il se laissait totalement aller, m’embrassant ou m’allumant avec ses attentions, son suçon marqué sur ma peau, les caresses échangés, c’est presque comme si nous étions déjà en couple, sauf qu’a trop joué avec le feu je n’allais pas rester sagement passif. Il doit me voir comme un agneau gentil et patient, mais ce n’est pas réellement moi, je ne le suis pas justement... Avant de me surprendre à être attiré par un mec j’avais besoin de lover une fille tous les jours, je n’attendais pas pour les mettre dans mon lit, la patience ce n’est pas mon point fort, pourtant là j’ai déjà battu tous les records, je m’abstiens pour laisser du temps à Kyo de me donner une réponse, mais quand il agit ainsi je me demande vraiment s'il a encore besoin de réfléchir. Est-ce qu’il ferait ça avec un mec qu’il ne désire pas ? Il va me rendre fou et je préfère le mettre au courant. Me contrôler ? Il ignore donc à quel point je le fais . Je le regarde pour qu’il comprenne, si je ne me contrôle pas depuis le début ça aurait donné un autre scénario... Mais je le fais et je continue de le faire, cependant pour combien de temps ? Je ne vais pas le violer soyons clair, mais mes envies sont présentes et il va bien falloir que je relâche tout ça à un moment donné. « Bien, alors ne ferme pas. » Je souris avec un air explicite, c’était à ses risques et périls maintenant, je l’ai mis en garde. Je tire la langue, maintenant on peut sortir, même si j’aurais préféré en profiter encore, je préfère pas continuer sur ce terrain ici, ça m’a déjà secoué et lui aussi je suppose. « Aucune idée. » Je ramène le bateau vers la plage. « Tu veux manger ? quoi, on a pas grand chose pour cuisiner dans les chambres. » Si on mange à l’hôtel ce sera surtout à emporter ou alors dans un restaurant alentour ? Comme il veut, tant qu'on mange ça me va.

Tenue † « Bien, alors ne ferme pas. » Je le regardais avant de sourire. « Hého. » Je l’interpelais pour qu’il redescende de son petit nuage là. Car je le voyais déjà en train de se faire des films de fous. Alors que non, non. « J’ai dit que j’allais t’enfermer toi. » Pas que j’allais tout laisser ouvert et qu’il pourrait faire comme chez mémé et venir se pieuter dans mon lit pour faire des choses. « Heureusement qu’on n’est pas dans Twilight. Je n’aimerais vraiment pas savoir lire dans ton esprit de pervers là. » Je le taquinais bien évidemment. M’enfin, il y avait une part de vérité tout de même. Retournant sur le bateau, je me secouais légèrement pour m’égoutter et me poser sur le bateau, tranquillement, pendant qu’il se mit à la barre. C’est lui qui menait la danse. J’avais conduit la voiture, il conduisait le bateau. « Aucune idée. Tu veux manger quoi, on a pas grand-chose pour cuisiner dans les chambres. » Je croisais les bras sur mon torse, en penchant la tête pour le regarder. « De la viande. On a qu’à chopper un restaurant sur le bord de plage ? Y’en a une blinde. On trouvera bien un restaurant qui fait grill ou quoi ? Ou tu préfères le poisson ? » Ceux qui me connaissaient, savaient de toute façon, que j’étais un amoureux de la viande. J’étais carnivore et je le resterai à vie. C’était trop bon la viande. Et puis avec le sport qu’on pratiquait, on en avait clairement besoin. « De toute façon, ça sera de la viande. T’as besoin de prendre des forces. Je te trouve moue du bide maintenant que je te vois torse nu. » D’ailleurs, je me penchais un peu pour venir chopper la peau de son ventre. « Regarde ça. Faut te muscler et prendre des forces. » Je tapais son ventre l’air de rien.

TENUE † Je l’avais mis en garde, s’il ne ferme pas sa porte alors c’est comme une invitation pour moi, je ne me gênerai pas de le retrouver dans sa chambre et de tenter des approches, avec ce qu’il vient de se passer je pense que j’ai mes chances de le faire craquer, bien qu’il soit borné et têtu, son corps pourrait être d'un avis différent. « Je n’ai pas proposé à ce que tu m’enfermes. » Le sourire aux lèvres j’avais toujours le dernier mot, mais dans l’histoire il devrait se protéger lui. « De plus même enfermer je trouverai le moyen de sortir. » J’aime le narguer, bien que ce ne soit pas totalement faux. Je peux être très tenace. Je ris à sa remarque. « Je suis sûr que tu aimerais pourtant. » Je lui fais un clin d’œil et remonte sur le bateau pour de bon. Ramenant ce dernier jusqu’au bord de la plage, je n’avais pas de préférence pour ce qui est du repas, donc je laisse Kyota décider. De la viande ? Ils doivent faire des barbecues au bord de mer dans les restaurants, c’est forcément le cas et j’avoue que ça me tente bien, j’avais la dalle, de la viande il n'y a rien de mieux, je comprendrais jamais les végétariens. « J’approuve le grill, allons dévorer de la viande. » Je rêve où il remet en question ma musculature là ? Il prend ses aises monsieur. « Touche je t’en prie, pas la peine de trouver des excuses pour le faire. » Il peut venir toucher dès qu’il le souhaite. Je souris fier de moi, puis marche sur le sable une fois le bateau rendu, cherchant l’endroit idéal. « Ah, on dirait que celui-là sert la viande. » On peut sentir l’odeur jusque-là, ça fait grogner mon estomac. Même si on est encore mouillé, ce sont des restaurants de plage, ils ne vont pas nous faire un caca nerveux si . Au pire on s’installe sur la terrasse, ça me va aussi. Attrapant le menu, il y a du choix. « J’ai envie de tout commander. » Deux gros morfal, la note ils vont la kiffer je vous le dis.

Tenue † « Je n’ai pas proposé à ce que tu m’enfermes. » Je souris doucement en le regardant de façon un peu trop coquine à mon goût. Il avait raison, je jouais avec le feu. « De plus même enfermer je trouverai le moyen de sortir. » « Ca tu vois. Ça ne m’étonne pas de toi. T’es tenace. Pire qu’une sangsue. » Je lui tirais la langue l’air de rien. « Je suis sûr que tu aimerais pourtant. » J’haussais les épaules en souriant doucement. Mais vraiment doucement. « Aucun commentaire. » Sans le regarder, je faisais comme si ça ne m’intéressait pas. Alors que si dans le fond. Mais soit. Arrivant sur le bord de plage, on descendait tranquillement du bateau. La plage c’était remplit depuis qu’on était parti. Les gens affluaient. Le soleil tapait de plus en plus fort. C’était compréhensible aussi. « J’approuve le grill, allons dévorer de la viande. » Bien saignante. J’en rêvais oui. « Touche je t’en prie, pas la peine de trouver des excuses pour le faire. » « T’as surtout toujours l’esprit mal placé. Hyoga, t’es vraiment pas croyable. » Mais qu’est-ce que ça serait le jour où on ira plus loin ? Je me le demande. Je lui donne la main, il va me bouffer le bras. Je n’osais vraiment pas imaginer. Ce soir j’allais m’enfermer à clé. Il me faisait tout de même un petit peur. « Ah, on dirait que celui-là sert la viande. » Je reniflais doucement en léchant mes lèvres, alléché par l’odeur plus que succulente qui éveiller mes papilles. Le suivant j’attrapais moi aussi un menu, en allant directement m’asseoir en terrasse. Voyant une serveuse nous voir je lui fis signe que c’était bon. On avait pris les menus. On faisait comme chez nous. Croisant les jambes j’ouvrais la carte en checkant un peu tout ce qu’il y avait. « Hum… Y’a un menu spécial grillade avec frites à volonté. Tu prends le bœuf je prends le porc ? Comme ça on partage ? » Dis-je en posant la carte. « Enfin, si tu veux. » Dis-je en laissant la serveuse nous apporter de quoi grignoter. [color=#82c8c9}« Un Ice-tea citron vert pour moi. »[/color]

TENUE † J’avais l’habitude d’utiliser des mots ou des phrases tournées à mon avantage, même si souvent on ne me comprend pas à cause de ma façon de parler ou des expressions que j’emploie, ce n’était pas un drame. Et puis j’étais une personne tenace, quand je veux quelque chose je vais au bout et je ne pense pas que ce trait de ma personnalité est pu échapper à Kyota, la preuve, il le dit lui-même alors que ça me fait simplement sourire fièrement. Il serait surement intéressé par ce que je peux penser, mais il ne l’avouera pas, du coup je n’insiste pas et m’occupe de remonter et reconduire le bateau. La faim l’a emporté on a besoin de protéines. Parlant viande, il me palpe et je m’amuse à lui lancer des remarques allant contre les siennes, ça ne me gêne pas de mon côté, mon esprit qu’il soit mal placé ou non je l’accepte tel qu’il est. « Je serais ennuyant si ce n’était pas le cas. » Je ne vais pas créer de situation avantageuse en étant prude et sain d’esprit, faut savoir voir plus loin et puis je n’avais jamais caché ce côté de ma personnalité non plus. Cherchant un restaurant sur la place, l’un d’eux semble faire les grillades et en plus on peut s’installer sur la terrasse, étant mouillé ça nous arrangé, le menu en main j’acquiesce à sa proposition. « Parfait. » On aurait plus de choix et puis au pire on pourra toujours e reprendre, c’est ça qu’est bien ! La serveuse étant à notre table on passa commande rapidement. « Une limonade pour moi. » maintenant on avait plus qu’à attendre que les plats arrivent, en plus de la boisson on avait aussi des crackers japonais pour patienter, piochant les petites cacahouètes en observant autour de nous, reniflant l’odeur de la viande et des frites qui faisait grogner mon estomac. « On fait quoi après mangé ? »  

Tenue † « Je serais ennuyant si ce n’était pas le cas. » Le pire c’est qu’il avait raison. Imaginez trente secondes, s’il était comme moi. On s’ennuierait à mourir ensemble. Sans se parler, sans rien faire. C’était assez bizarre à imaginer. Mais bon, je préférais couper court à mon imagination. Peut-être que s’il avait été comme moi, on n’en serait pas là. Non c’était même évident qu’on n’en serait pas là. « On ne saura jamais. » Mon sourcil s’arquait, bien que dans ma tête, je le savais parfaitement. Mais c’était juste pour l’embêter un peu. Rien de plus rien de moins. S’installant sur une terrasse d’un restaurant, on se décida sur le plat que nous prendrions. Commandant nos plats et nos boissons, je regardais la serveuse partir, avant de tourner à nouveau mon regard vers Hyoga qui se trouvait face à moi. « On fait quoi après mangé ? » Bonne question. Faisant légèrement ressortir ma lèvre inférieure je posais un coude sur la table en restant silencieux l’instant de quelques secondes. « Faut voir… Soit, on est trop fart et on va crever sur le sable pour digérer. » Ce qui en soit avait des chances d’arriver… « Sinon, je sais qu’il y a une piste cyclable qui longe la mer pour une petite balade. Bon nos vélos ne sont pas non plus le top du top pour une balade, mais ça peut être sympa. » Cherchant dans mon sac, j’attrapais mon téléphone pour regarder un truc. « Ouais, y’a une piste cyclable qui mène vers la falaise là-bas. Il parait, d’après les commentaires que la vue est super et qu’on voit le coucher du soleil de là-haut. » Je lui tendis mon téléphone pour qu’il regarde de lui-même. Après s’il voulait voir le coucher de soleil, on avait le temps de mourir sur le sable un peu avant d’y aller, sinon une fois là-haut on allait s’ennuyer. Je pense ?

TENUE † Même si on ne le saura jamais je pouvais l’imaginer, je suis une personne avec un caractère très ouvert, je parle beaucoup et n’hésite pas à faire du rentre dedans, si je n’étais pas aussi direct et franc je ne pense pas qu’on aurait ne serait-ce qu’une fois échangeait le moindre baiser ou même avoué cette attirance entre nous. Si j’étais aussi fuyard que Kyota j’aurais mis de côté cette nouveauté, ne voulant surement pas d’une relation avec un homme, mais ce n’est pas le cas et je ne me voile pas la face, parce que je veux justement cette relation. Je suis ou plutôt j’étais un homme à femmes, c’est étrange de le dire ainsi alors que je suis jeune, mais niveau tableau de chasse et conquête je n’ai pas lésiné, on peut me voir comme innocent ou sous la réserve quand on ne me connaît pas, mais c’est tout le contraire, je sais y faire avec les filles et je n’ai pas hésité à laisser parler mon cœur d’artichaut toutes ces années, maintenant ça c’est retourné contre moi. Le destin a mis un mec sur ma route et je ne compte pas fuir pour autant, homme ou femme, si mes sentiments sont présents je ne tournerai pas les talons, on ne peut de toute façon pas savoir sans essayer. Installé à une table on est d’accord pour commander de la viande, chacun un plat différent pour pouvoir partager, pendant qu’ils préparent, je demande à mon partenaire ce qu’il veut faire ensuite. « À mon avis on va avoir besoin de digérer avant de pédaler, mais voir le coucher de soleil sur une colline ça me botte carrément. » ça me fait penser à celle proche de chez moi où nous sommes allé avec Atlas, mais je n’ai pas pu lui montrer encore cette scène. « On n'aura pas emmené nos vélos pour rien comme ça. » Parce qu’en dehors de cette occasion je ne nous vois pas pédaler sur la plage alors qu’on a la mer face à nous. Après si on est seul au sommet ce serait encore mieux. Oui je ne perds pas le nord haha, d’ailleurs on nous apporte le premier plat, celui de Kyota puis suivi du mien, rien que de voir la viande j’en salive déjà, gourmand et affamé jusqu’au bout. 

Tenue † « À mon avis on va avoir besoin de digérer avant de pédaler, mais voir le coucher de soleil sur une colline ça me botte carrément. » Il avait raison, on allait devoir digérer, comme deux grosses vaches sur le sable avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Dormir aussi, ça serait une bonne option. Et devenir des écrevisses sur la plage. Ça aussi ça pouvait être une très bonne option. « On n'aura pas emmené nos vélos pour rien comme ça. » Un bref sourire je regardais un peu autour de nous pour voir si nos plats arrivaient. « Bien sûr qu’on ne les a pas pris pour rien. » Il ne se passe pas un jour sans qu’on n’y monte pas dessus. C’était couru d’avance qu’on en fasse à un moment ou un autre. La serveuse amenant enfin nos plats, je la laissais installer le tout et allumer le barbecue afin que l’on puisse mettre la viande à cuir, ainsi que les légumes d’accompagnement. Attendant qu’elle s’en aille, j’attrapais ma viande pour en mettre sur le grill, ainsi que quelques légumes. « Cette odeur me rend fou. » Dis-je en me penchant pour humer. Ça sentait vraiment bon. Attrapant la pince, je commençais déjà à retourner la viande. Ciseau en main je coupais la viande en petit morceau pour pouvoir les attraper plus facilement avec les baguettes. « Demain qu’est-ce qu’on fait ? Tu as une idée ? Une envie ? »On venait de parler pour ce soir, mais on avait pas parlé pour demain, autant se mettre d’accord tant qu’on en discute. On avait tout le temps d’en parler pendant le repas. Sauf si on se mettait à manger sans plus communiquer, pour mieux se goinfrer ce qui n’était pas une option à mettre de côté. Attrapant un morceau, je le mis dans la salade avec quelques légumes et sauce et tendis le tout vers lui. « Tiens mange. » J’attendais qu’il la prenne pour continuer de m’occuper de la viande.

TENUE † Peu importe ce qu’on ferait dans tous les cas je pense que je serais d’accord avec ça, bronzer, dormir, bouger, je n’étais pas difficile et puis on était là pour profiter de ce weekend donc pas la peine de se prendre la tête. Pour l’instant ce qui importait c’était de pouvoir manger et se remplir le ventre comme les deux goinfres qu’on était, rien de plus. Mais cela n’empêche que faire du vélo c’était une bonne idée, en même temps c’était notre truc à tous les deux, tant pis si c’était des deux roues de compétitions on pouvait se balader avec. Dès que les plats arrivèrent il ne fallut pas longtemps pour que la viande rencontre le grill et que l’odeur caresse agréablement notre odorat, un sourire sur les lèvres en entendant les paroles de Kyota, je lui tapote la tête pour le narguer. « Yosh yosh. » Il est mignon comme carnivore. « Je pense à peine à ce que je ferais ce soir, on verra demain~ » Je lui souris avec ce petit air derrière la tête, de toute façon ce n’est pas la peine de prévoir on avisera et on fera ce qu’on veut quand on y sera, j’aime bien y aller sans tout planifier, certes c’est cool de voir quelques trucs, mais la journée n’est pas encore finie, donc autant s’occuper de celle-ci avant la suivante. Je l’observe mettre un morceau de viande dans la salade, j’allais faire pareil, mais quand il le tend vers moi je le regarde, attrapant intentionnellement son poignet pour venir gober ce qu’il a préparé. Le dégustant avec grande joie, dans des sons de satisfaction, c’est un délire, comment font les végétariens sérieux pour ne pas aimer ça ! Enfin perso je m’en fiche ça en fera plus pour nous, et non, je n’avais aucune honte de penser ça. Pendant qu’il s’occupe de cuire la viande je prépare aussi un mélange de mon côté bien garni pour le lui tendre à mon tour, lui disant de manger dans un regard insistant. C’est ainsi qu’on dévora les plats, ce goinfrant totalement pendant un bon moment à en avoir le ventre rond et rempli prêt à exploser. Voyant de la sauce sur le coin de la lèvre à Kyota, venant l’essuyer avec mon pouce et le lécher, lui souriant explicitement, je m’adosse au siège et soupire, même si j’ai envie d’en manger encore mon estomac ne tiendra pas plus pour l’instant, on reviendra se goinfrer plus tard, là c’est l’heure d’aller mourir sur la plage, finalement c’était la meilleure idée.