■ Depuis qu'il a décidé de quitter le domicile familiale le jour de son seizième anniversaire, Sinn n'a plus le moindre contact avec ses parents et contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, ça ne le chagrine absolument pas. Il a juste tourné la page et il est passé à autre chose. ■ Malgré tout, il garde quand même beaucoup de rancœur vis à vis d'eux... Principalement de son père qui à toujours pensé que le meilleur moyen de l'éduquer c'était  de lui frapper dessus à coups de ceinture. Mais il en veux beaucoup à sa mère aussi, qui à toujours été soumise à son ivrogne de mari et qui n'a jamais pris la peine de lever le petit doigts pour le défendre lui. Cependant s'il y a une chose pour laquelle il lui est reconnaissant, c'est de ne pas lui avoir donné de frère ou de sœur. Il aurait pas pu supporter que son père lève la main sur quelqu'un d'autre. ■ De son enfance, il garde quelques longues cicatrices dans le dos, encore parfaitement visible puisqu'elles ont eu un mal fou à cicatriser, la peau ayant à peine le temps de se refermer que déjà son père recommençait. Mais le pire c'était pas tellement la morsure du cuire sur son épiderme ultra-sensible, mais plutôt la dureté de la boucle en métal. Du coup, même en été, il éviter de se balader torse nu. Pas qu'il ait honte, mais il n'aime pas vraiment qu'on lui pose des questions. Son passé ne regarde personne. ■ Enfant, il aimait bien la danse et il a longtemps rêver de faire partie d'un crew de break-dance, mais son père jugeait que c'était pas fait pour lui, alors il a un peu abandonner l'idée, même s'il reste encore très admiratifs des danseurs qu'il peut croiser. ■ Il est très proche de la nageuse Aomine Eri, qu'il considère comme sa meilleure amie. C'est d'ailleurs la seule à qui il a volontairement parlé de son passé. Sinn est aussi son premier supporter et le président de son fanclub. A la base il a lancé l'idée juste pour plaisanter, mais au final il a vraiment fondé son club de supporter. Il loupe rarement ses compétitions. Il faut vraiment qu'il ait un truc urgent pour ne pas y aller. ■ Quand il a débarqué au japon il avait pas un rond, il a fait la manche pendant un certain temps avant d'enchaîner les petits boulots ici et là. ■ Il a encore un peu de mal avec le japonais et il n'est pas rare qu'il se mélange les pinceaux dans les différents signe. C'est une chose qui l'agace vraiment, du coup, il se vexe et mélange un peu d'anglais au japonais pour tenter de se faire comprendre, même si parfois c'est tout l'inverse... surtout quand il se retrouve face à quelqu'un qui ne parle pas un mot d'anglais. ■ Quand il est énervé, Sinn a tendance à se montrer grossier et franchement vulgaire, ce qui contraste souvent avec la douceur de son visage. ■ On lui a souvent dit qu'il n'était pas drôle, mais en fait, c'est juste qu'il a un humour particulier, un brin décalé qui bien souvent ne fait rire que lui. Pour ne pas dire toujours. Il s'attire de temps en temps la pitié de certain qui font mine de rire pour ne pas le vexer, ce qui par-contre fait beaucoup rire ses amis qui ne se privent jamais pour se foutre de ses vannes à deux balles. ■ Aussi étrange que ça puisse paraître, il a un véritable don pour réussir à mettre le doigt pile à l'endroit ou ça fait horriblement mal. Il faut avouer qu'avec son passé, il a eut un bon professeur pour ça. Ça lui arrive parfois involontairement avec les gens qu'il aime et dans ces cas là, il est prêt à tout pour se faire pardonner.  ■ Il évite autant que possible l'alcool, sans doute parce qu'il a vu les ravages que ça a fait sur son père et qu'inconsciemment il a peur de devenir comme lui: une abomination sans le moindre cœur. Mais parfois pour certaines occasion, il déroge à sa règle en se promettant à chaque fois que ce sera la dernière. ■ Si aujourd'hui il rêve de devenir producteur à part entière de clip vidéo en tous genres, Sinn a mis pas mal de temps avant de trouver sa voie. Peut-être parce qu'il a toujours eu de l'intérêt pour de très nombreux sujets et que beaucoup de métiers l'ont attiré. Il a franchement eu du mal à se décider. ■ anecdotes et compagnie ■ Hormis son nom et ses cicatrices, le hockey sur glace est la seule chose qu'il a gardé de son passé. A la base son père voulait qu'il fasse du football américain, mais Sinn n'a jamais vraiment eu la carrure pour ça. Et puisse que son père voulait un sport qui "fasse de lui un homme" le hockey lui a semblé être un bon compromis, même s'il s'est pris presque autant de coups en jouant que ce que son père lui en à donné. Il pensait détesté ça et au final, ça a été tout le contraire. En plus des cours de cinéma et de photographie, il a choisit RPS parce que c'est la que ce trouve la meilleure équipe du championnat universitaire. Une semaine après le début de sa première année, il a passé sans trop de soucis les sélections et il joue à présent au poste d'ailier droit. Il était proche de l'ex capitaine qui en quittant Royal, lui a fait promettre de s'occuper de l'équipe et de leur faire gagner le championnat. Depuis le début de cette année il se retrouve donc capitaine du club de hockey. ■ Quand il en a l'occasion, il aime jouer au basket avec ses amis. ■ Il est ambidextre. ■ Même s'il a une bouille de bébé, il faut rester méfiant quand on s'attaque à lui. Aujourd'hui, il n'est plus enclin à se laisser marcher dessus, ou a tendre l'autre joue. Nan, aujourd'hui c'est "Œil pour œil, dent pour dent". ■ Il est allergique aux concombre, ce qui l'ennuie un peu parce qu'il adore ça. ■ Après avoir passé un moment dans la rue, il est capable de s'endormir n'importe où: le rebord de la fontaine, l'a tablette de la fenêtre, le bus, les gradins de la patinoire, ... Peu importe le bruit ou le nombre de gens présent, s'il est fatigué et qu'il ferme les yeux, il réussira a dormir. ■ Malgré ce qu'on peut penser en le voyant dormir, c'est un sportif. Il passe souvent du temps à la salle de sport, courre tous les matins ou encore, passe squatter la piscine quand il sait qu'Eri y est. ■ Il est totalement dingue des chaussures. Il est pire qu'une fille et il en possède facilement une centaine de paire, sans éprouver la moindre honte. ■ S'il évite un maximum de boire, en soirée il ne se prive pas pour le reste et on lui propose l'une ou l'autre substance, il ne dit pas non.

Recroquevillé sur moi-même, je tente de me protéger de lui comme je peux, mais c'est peu importe combien j'essaie de le faire, il est toujours plus fort que moi. C'est toujours la même chose, inlassablement comme une journée qui passe en boucle encore et encore, sans jamais s'arrêter. Et même si j'espère toujours, rien ne change. Je ne peux qu'endurer encore et toujours la leçon, les larmes aux yeux, les sanglots plein la bouche se mélangeant au goût du sang à force de mordre ma main pour tenter de ne pas laisser échapper le plus infime son. Mes pleures le rendent toujours plus hargneux. Une fois n'est pas coutume, un nouveau sanglot franchit mes lèvres et aussitôt la réponse arrive claquant sèchement, la morsure du cuire sur mes reins faisant redoublé mes pleurent. « Gamin de merde! » Un nouveau coup s'abat, me semblant mille fois plus douloureux que le précédent. Sans doute parce que cette fois c'est la boucle de ceinture qui s'est écrasée sur mon dos, me faisant geindre plus fort et plus franchement au grand dam de mon père qui s'énerve encore plus. « Non mais… Tu vas arrêter de chialer, oui ?!! Y a que les fillettes qui pleurnichent. Je vais t'apprendre moi ce que c'est d'être un homme!! » Un coup. Un second. Un troisième. La douleur, horrible, affreuse. Les cris. Les gémissements. Le souffle court et cette envie de disparaître. Du coin de l'œil, je vois ma mère qui traverse la pièce sans même un regard, totalement indifférente à mon sort. Je voudrais juste qu'elle me regarde, qu'elle s'interpose, qu'elle me promette  qu'elle ne le laissera plus jamais me faire du mal, mais comme toujours elle s'en va. Je ne sais pas combien de temps je reste, là, à subir coup après coup avant qu'il ne se fatigue et décide que j'en ai eu assez pour aujourd'hui... avant que la douleur soit tellement grande que je finisse par être absorbé dans l'inconscience.

C'est en sueur et le souffle court que je me réveille en sursaut, me redressant au beau milieu de mes draps froissés à mille lieux des lieux et des personnes qui ont douloureusement peuplés mon enfance. Il me faut quelques minutes pour me remettre et comprendre que mon père n'est pas là, que la douleur que je ressens n'est qu'illusion tout droit sortie de mes souvenirs de petit garçon, que je ne suis pas prostré dans un coin du salon mais tranquillement dans ma chambre à Tokyo. Loin. Très loin d'Harlem. Me laissant bercer par le bruit léger de la circulation, je passe une main sur mon visage. Ça fait des mois, peut-être même des années, que je n'ai plus rêvé de mon enfance ou de mes parents et je suis un peu chambouler, parce que ça me semblait tellement réel et que je pensais sérieusement avoir tiré un trait sur cette partie de ma vie. Il faut croire que peu importe ce que l'on fait notre passé nous colle toujours à la peau. A vrai dire, le mien y est même inscrit. Les coups de ceinture à répétition ont un peu cet effet, ça laisse des marques profondes et des souvenirs indélébiles, mais surtout ça pervertis. Si j'ai longtemps été un enfant relativement calme, respectueux et plutôt gentil, les leçons de mon père ont corrompu mon caractère d'enfant docile. Elles m'ont laissé plein de haine, d'agressivité et de rancœur. Les kilomètres que j'ai placés entre ma famille et moi n'ont malheureusement rien changé à ça. Je suis toujours furieux comme eux, néanmoins, je dois tout de même leur être un minimum reconnaissant. Mon enfance m'a au moins appris à être résistant, à faire face sans me défiler, à encaisser les sales coups. 

Quand je suis arrivé dans la capitale nippone, je venais à peine de fêter mes seize ans et je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où aller. Enfin, à vrai dire, ça m'étais totalement égale. Tout ce que je souhaitais réellement c'était mettre le plus de distance possible entre mes parent et moi. Comme un chien qu'on affame et qu'on bat pour en faire un tueur, j'aurai pu me retourner contre eux, mais le petit garçon tapi au font de moi m'a poussé à fuir plutôt que de commettre l'irréparable. Avec l'aide de l'ambassade américaine et les preuves accablantes – difficile d'ignorer les cicatrises – des mauvais traitements que ma famille m'avait fait subir des années durant, j'ai réussi à obtenir un titre de séjour. Mais à 16 ans, perdu et sans guère plus d'argent en poche que quelques maigre dollars volés à mon père, la vie a été un peu compliquée. D'autant plus quand on ne parle pas un mot de japonais.

Durant plusieurs mois j'ai testé l'hospitalité de la rue, faisant la manche, profitant des bains publics pour me laver, dormant sur les bancs du métro. Je me suis fait voler un nombre incalculable de fois aussi. Ce que la rue te donne, elle peut te le reprendre aussi vite. Un simple claquement de doigts et tout à disparu. C'est une excellente école de la vie. Après avoir été mille fois piétiné jusqu'à n'être plus rien, elle a eut la délicatesse de m'apprendre à défendre le peu que je possédais, a m'imposer, à exister. Petit à petit une sorte de routine a pris place et j'ai appris à vivre loin de chez moi, loin de tout ce que j'avais connu jusque là. Ce sont les foyers d'accueil qui m'ont tirés loin de cette vie de marginale, même si je n'ai jamais fais de croix sur les gens que j'ai rencontré dans la rue. De même que je n'ai jamais eu honte  de dire que j'y ai vécu. Les gens pensent souvent que la rue c'est signe de déchéance. C'est vrai qui j'y ai eu pas mal de premières expériences, certaine qui ont encore des répercussions aujourd'hui, mais la rue c'est aussi un monde particulier et fascinant. Une fois le stade des conflits passé, il y a une solidarité que je n'ai jamais vue nulle part ailleurs. Sans tenir compte de ceux qui préfèrent clairement se morfondre sur leurs sorts, les gens sont ouverts à la plus petite étincelle de bonheur, des choses simples. Une chose que je n'ai pas retrouvée dans les foyers d'accueil que j'ai fréquenté, où là ça ressemblait plus à une compétition géante pour voir qui s'en sortira le premier. C'est là que je me suis véritablement fais mes "armes". J'ai du me servir de mes poings à plusieurs reprises. Hormis mes cours de japonais dispensé par une petite asbl, je ne garde pas vraiment de bons souvenirs.

Toutefois je dois reconnaître que sans ces foyers, je ne serais pas ici. Ils m'ont permis de retrouver une certaine stabilité, de pouvoir reprendre le lycée, de trouver des petits boulots pour m'aider même si pour ça, ma bouille de bébé à pas mal aider. J'ai eu la chance de décrocher un job à la Angel Ent. comme assistant, un homme à tout faire en gros. L'avantage c'est que ça payait plutôt bien. J'ai pu approcher un certain nombre d'idole plutôt sympa, d'autre un peu moins, et ça m'a aussi donné accès à des professionnel de qualités dans de nombreux domaine: mode, coiffure, maquillage, son, vidéo, ingénierie, pyrotechnie aussi et de nombreux photographes. C'était assez cool, sans la moindre véritable qualification je touchais un peu à tout. Ce qui m'a attiré en premier c'est la photo, j'aimais bien venir assister aux shootings photos quand j'avais du temps libre. J'ai trouvé ça passionnant. Les jeux de lumières. La capacité des photographes à capturer l'atmosphère, les sentiments et l'instant, avec une justesse sans pareil. A force de me voir, shooting après shooting, un des photographes s'est rapproché et il a fini par me montrer quelques trucs pour lesquelles je me suis révélé plutôt doué selon ses dires. C'est comme ça que de larbin, je suis passé à assistant photographe. Une "promotion" bien venue puisqu'elle m'a permis de trouver cet appartement et de m'inscrire à l'université, en complément d'une bourse d'étude.

Un soupire m'échappe alors que je me laisse mollement retomber sur mon matelas, pleinement conscient qu'il ne s'agissait que d'un rêve. D'une main j'ébouriffe doucement mes cheveux avant de jeter un œil au réveil qui m'indique de ses caractères rouges qu'il va bientôt falloir que je me lève si je ne veux pas être en retard pour mon cours d'histoire du cinéma. Ça ferait tâche de sécher les premières heures du lundi, même si mon weekend a été plus qu'occupé, puisque j'ai passé le samedi à l'agence avec les CEO et toute l'équipe de productions à revoir les dernières séquences que j'ai filmé pour le prochain MV que la Angel compte lancer sur Youtube et sur toutes les chaînes musicales dans quelques jours… Depuis mon entrée à l'université pas mal de choses ont changés. Déjà, mes cours de cinéma m'ont aidé à me suis découvrir une attirance pour la production. Si nombreux sont les gens qui souhaitent se retrouver sous le feu des projecteurs que ce soit en tant qu'acteur ou en tant qu'idole, j'ai pour ma part trouver ma place derrière la caméra. Convaincre le CEO de me prendre comme stagiaire n'a pas été évident, mais comme mon boulot de photographe lui plaisait, il a fini par craquer. Bon je ne suis que cameraman, c'est encore loin du boulot de producteur qui me fait envie, mais c'est un bon début, surtout qu'en plus je bosse comme photographe à par entière. Comme quoi y a pas forcément besoin d'un diplôme pour être doué, même si je suis aussi le cursus "photo" à l'unif, histoire d'être en règle tout partout. Puis la Angel offre pas mal d'opportunité. Les gens ne le savent pas, mais je suis connu dans l'ensemble du japon... En réalité c'est surtout ma voix qui est connue, puisque je l'ai prêtée pour plusieurs publicités. Autant dire que j'ai une vie plutôt active et bien remplie.

Pour couronner le tout, cette année, j'ai été nommé capitaine du club de hockey sur glace de la Royal Private School. C'est un rôle important qui me tient à cœur. Le hockey c'est un peu la seule chose qui me lie encore à mon passé. Quand j'avais six ans, je me suis pris de passion pour la danse, j'aurais aimé pouvoir en faire mais mon père a tout de suite été contre. Il ne voulait pas "d'une tapette en tutu" pour fils. Au lieu de ça, j'ai eu le choix entre le football et le hockey. J'ai simplement préféré les patins et la crosse au ballon, même si c'est un sport de contact plutôt violent. Au final, c'est un sport qui me convient allègrement. Ça me permet d'extériorisé toute la colère que j'accumule au fur et à mesure. C'est un moyen comme un autre de garder la tête froide.

Repoussant mon drap pour de bon, je me lève en m'étirant, faisant craquer certaines de mes articulation avant de rejoindre la salle de bain attenante pour une bonne douche. Faudrait vraiment pas que j'arrive en retard un lundi.

■ pseudo: Nana ■ âge: Toujours 28 ans. ■ presence connexion: 3/7 ■ presence rp :  3/7■ Personnage inventé ou scénario: inventé 

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Kim Dong Hyuk [iKON]</font> [u]»[/u]Ishihara Sinn