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 Pause détente

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Ce message a été posté Mer 7 Sep - 18:21
Pause détenteTENUE - La sonnerie annonçant la fin des cours sonne enfin. Le délégué de classe nous demande de nous lever pour saluer le professeur. Je suis bien content que ce ne soit pas moi qui occupe ce rôle de responsable de la classe. J’ai déjà ma dose de travail avec le conseil des élèves. En parlant du conseil, j’ai une autre réunion ce soir pour planifier les événements à venir. C’est barbant et ça me saoule déjà. Soudain, une fille de ma classe m’interrompt pour me donner un sac de cookies. Elle sait que je dois veiller tard pour le lycée et m’a donné ça en guise de réconfort. Je soupire mentalement. Un jour, je devrais peut être leur dire que je suis allergique aux œufs pour qu’elles arrêtent de perdre leur temps ainsi. Mais pour le moment, je me contente de faire un beau sourire avant de la remercier de son geste. Je récupère le petit sachet et le mets dans ma poche de pantalon. Je pourrai donner à mes camarades du conseil, ça m’évitera à devoir le jeter à la poubelle. Ma camarade de classe sourit timidement avant de rejoindre ses amies devant la porte. Je les entends rire et se moquer amicalement de leur amie. Bien sûr, je feins de ne rien entendre et continue à ranger mes affaires. Je suis le dernier à être encore présent. Tous sont parti à une vitesse éclaire, alors que moi, je traine à quitter la salle. Après tout, pourquoi devrais-je me presser alors que du travail m’attende ?

Enfin, il ne faut pas non plus que j’abuse de mon geste. J’ai beau à prendre mon temps, je ne peux pas rester indéfiniment ici. Les autres membres du conseil doivent déjà être arrivés. Je me résous à quitter la pièce pour me diriger vers le bureau du conseil. Par simple politesse, je toque à la porte pour signaler ma présence avant d’entrer. Comme deviné, la plupart des membres sont déjà là. Je les salue en abaissant légèrement mon buste. Je me fiche qu’on se connaisse depuis un petit moment, je garde mes manières quel que soit les personnes que j’ai en face de moi. Enfin, si ça ne tenait qu’à moi, je les ignorerais mais puisque nous vivons dans une société, il faut respecter certaines règles. Un jour, je quitterai tout ça mais pour le moment, je n’ai pas d’autres choix que de rentrer dans les cases, ou du moins d’y faire semblant. Mon regard défile sur les membres présents mais je m’attarde un peu plus lorsque mon regard croise celui de Yûta avant de lui lancer un petit sourire.

Avec l’arrivée du dernier membre, la réunion peut commencer. Ça parle dans tous les sens, il faut dire que le lycée prévoit de faire quelque chose avec l’université pour les événements à venir donc forcément, il y a des avis qui divergent sur cette collaboration. Pour être franc, j’écoute à moitié ce qu’ils disent, mais cette moitié d’attention me suffit à ne pas perdre le fil de la conversation. Sans me vanter, je suis plutôt bon à ça : faire semblant d’être concentré alors que mon esprit est avec les nuages qui flottent dans les airs. Quoique, entendre mon prénom sortir de nulle part est toujours déstabilisant, mais je ne laisse rien paraitre, levant discrètement ma tête pour écouter plus finement ce qu’on me dit. Je crois qu’on est en train de se répartir les tâches. J’ignore si c’est Yûta qui m’a choisi d’être son assistant mais on est sensé faire un tour des différents clubs. Finalement, je m’estime chanceux de pouvoir être avec lui, je peux me permettre d’être un peu plus moi à ses côtés. « Allons-y Yûtarou-san  » J’utilise un suffixe lorsque nous ne sommes pas seuls. Je me lève de ma place et fais un mouvement de tête pour l’inciter à se bouger. Vu comme ça, on pourrait croire que je force le président du conseil à aller travailler. Or, mes intentions ne sont pas aussi vaillantes. Je n’attends même pas deux secondes après être sorti de la salle pour faire part de mes réelles pensées. Mon visage neutre disparait et un sourire détendu vient à la place. « On va boire un coup avant ? » Je mets ma main dans ma poche de pantalon. Ah oui, les cookies ! « Tiens, c’est pour toi.  » Je lui lance le sachet pour qu’il le rattrape.
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Ce message a été posté Jeu 15 Sep - 17:53
Pause détenteTENUE - En entendant la sonnerie de fin de cours, j’étais le premier sorti dans une trombe incroyable. De toute façon, c’est bien connu, la littérature ça me donne envie de fuir alors mes activités extra-scolaires ne sont qu’une excuse pour simplement m’échapper et oublier de noter les devoirs. Je me ferai taper sur les doigts par Farley plus tard. J’accours jusqu’à l’université et monte les escaliers quatre à quatre, sentant la sueur se former sous mon uniforme, mon sac de sport et mon sac à dos claquant contre moi à chaque marche. Manquant de me reprendre la porte du bureau dans le pif, j’excuse un élève qui sortait de la salle et y entre, époussetant mon pantalon et m’abaisse avant de sourire de toutes mes dents et lancer un   « Yo tout le monde ! » des plus euhm… Poli que j’ai pu faire. Moi les règles de politesse et les étiquettes ça me fatigue. Sauf qu’en fasse de l’autre président je grimace et lui fais une courbette, partant dans la pièce à côté, plutôt une salle de détente ou bien un peu notre réserve à papiers comme j’aime l’appeler, me dépêchant de me changer dans des vêtements plus simples, la chemise collant à mon torse me faisant grogner d’horreur. Pouarf, c’est pas hygiénique la transpiration !

J’inspire un coup, passe ma main dans mes cheveux et sors de nouveau avec un rictus bienheureux, m’asseyant à ma place, un paquet de bébés carottes dans les mains, posant mes sacs sous mon bureau, allumant le PC pour commencer à vérifier les différents mails et autres documents que j’avais préparé pour la réunion. Je me lève et me balade dans la pièce pour poser des gobelets à tous puis des petites bouteilles d’eau, parlotant avec Eru (la magnifique Eru si je peux préciser) et discute par courtoisie avec les autres. J’ai un petit faible pour Jumpei, il est cool comme type, même si parfois il s’y croit un peu trop à mon goût. Je me tourne en entendant la porte s’ouvrir et retourne le signe d’affection à mon conseiller, le saluant même de la main avant de me reposer à ma table ; sortant post-it, stylos et autres documents divers requis. Je suis organisé et travailleur alors au fond, si vous vous posez encore la question de pourquoi je suis président… C’est que vous ne voyez en moi que le côté gamin et joueur… Et peut-être que vous avez raison.

Quand la réunion commence, à peine lancer que j’ai déjà tapé 3 fois du poing sur la table pour qu’on m’entende et m’écoute, riant à certaines remarques, faisant des blagues à droite et à gauche, grinçant des dents quand l’ambiance part en cacahuète et roulant des yeux maints et maintes fois. Les étudiants pensent vraiment être plus importants que les lycéens parfois, ça me saoule ! L’intérêt d’être président c’est que ma décision est plus importante (techniquement) et que le seul qui peut me faire chier c’est Taiga. Amen. Alors je me bats pour nos droits, je me bats pour nos paroles et mon côté engagé a dû ressortir plus d’une fois, croyez-moi. Parfois, je zieute mon conseiller pour qu’il m’appuie mais je le vois ailleurs, la tête dans les étoiles et bien que ça m’agace, je peux pas vraiment lui en vouloir parce que je sais que n’est pas vraiment son truc d’être ici.

Toutefois pour me venger, je le désigne pour être avec moi quand les tâches sont à distribuer et lui lance un narquois sourire quand il sur surveille. Héhéhéhéhéhéhé. Je lui tire la langue et commence à ranger mes affaires, ne portant plus trop attention à la conversation. De toute façon, ils sont trop bornés pour moi, ça en devient fatiguant. « Je t’en prie, arrête d’ajouter -San- à la fin… » Je m’empêche de lui frapper la tête mais pince mes lèvres de désapprobation seulement, les pupilles au ciel. Parce que venant de sa part, je sais très bien que c’est un faux-semblant. Je le suis hors de la pièce et tout à coup, dans le couloir, je me sens soulagé, inspirant un bon coup l’air de la liberté. Je soupire et hoche la tête.

« Ils m’ont trop cassés les noix, je suis partant pour aller boire !» En un rien de temps, Eden avait pris ce côté détendu, ce côté rebelle et enfantin et mon petit cœur d’artichaut fait boom parce que je me rappelle de combien il était beau dans mes bras et combien cette après-midi avait été bien et urg. Je me souviens très bien de pourquoi j’avais eu envie de l’embrasser la première fois. J’attrape le paquet qu’il me lance et grimace. « Je mange pas d’œufs… Je les donnerai à Yuzu et je t’en ferai des meilleurs la prochaine fois. » Je secoue la tête, sérieusement, les filles qu’essayent de le draguer me font presque pitié parfois, ce serait pas plus simplement de lui parler et faire connaissance ? Je marche à ses côtés et mets les mains dans les poches, rentrant le paquet dans l’une d’elle en même temps.

« J’imagine que la nana ne connaît que ton prénom ou un truc comme ça ? » Lâchais-je dans un rire, je ne moque pas vraiment, ce n’est pas mon genre, néanmoins ça me paraît logique de discuter avant d’espérer quelque chose en retour. « Bonne journée mon cher conseiller ? » Je l’observe un instant et mords ma lippe. Yutarou, parfois, je me demande comment tu fais pour ne pas mourir d’une crise cardiaque avec tous les coups de cœur que t’as.

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Ce message a été posté Dim 18 Sep - 15:59
Pause détenteTENUE - J’arrive dans cette pièce qu’est la salle de réunion. Elle est beaucoup plus grande que la notre. Je constate que les étudiants ont vraiment tout en mieux. Notre salle n’est pas petite mais n’est pas aussi spacieuse que celle ci. Mais je ne vais pas m’en plaindre puisque quel que soit la salle, ça reviendra au même pour moi. Du moment que la pièce a des fenêtres, tout va pour le mieux. Mon cher président est déjà là. Autre point important que les fenêtres, ça me réconforte de voir Yûta dans la même pièce que moi. Il est un de mes points de repères dans le lycée. Même si je ne peux pas encore être moi même dans cette salle, sa présence est un soutien, car lui, il sait que je ne suis pas fait pour tout cela et que je déteste rentrer dans les cases du « prince ».

Cette réunion me saoule déjà. Je n’aurai jamais du accepter d’être le conseiller. A la base, on m’avait dit que je serai parfait pour le rôle du vice-président ou du trésorier avec mes compétences en mathématique et mon vif d’esprit mais j’ai choisi d’être le conseiller. Selon moi, c’est un rôle qui est très utile quand il est bien fait, mais dont ne remarque rien si celui ci ne travaille pas. C’est une fonction parfaite pour moi ! Le secrétaire a des comptes à rendre, des choses à taper, mais pas le conseiller. Surtout que dans cette réunion avec les étudiants, ce n’est surement pas le conseiller du lycée qui va avoir son mot à dire. Tant mieux car le sujet ne m’intéresse pas. Mon regard se perd à travers la vitre. J’entends de temps en temps (pour ne pas dire tout le temps) la voix de mon cher président. Je les entends même rire. Par réflexe, je feins un rire pour faire comme si j’étais dans la discussion. Sauf que ça reste du superficiel, je suis pris d’une petite panique lorsqu’on évoqua mon nom. Automatiquement, je viens chercher de l’aide en regardant mon ami, ignorant complètement que c’est lui qui m’a fait cette « frayeur ». Je sais qu’il n’aime pas que je l’appelle avec des suffixes, mais je me dois de garder cette image polie et distante pour éviter qu’on ne s’approche encore plus de moi. Bref, je me dépêche de sortir de cette salle étouffante. Aussitôt la porte refermé, j’ai enfin l’impression de pouvoir respirer normalement. Je rigole à la plainte de mon ami. Je savais que ça ne le dérangerait pas d’aller glander ensemble. D’ailleurs, je ne pensais pas qu’on allait pouvoir être aussi proche, du moins à garder une relation plutôt innocente alors que notre première rencontre n’avait rien de tel. Il m’arrive de repenser à cette nuit car pour rien au monde, je voudrais l’oublier.

Yûta ne mange pas d’œuf ?! Depuis quand ? La tête de linotte que je suis a surement oublié ce détail. Pourtant compte tenant de ce point commun, je ne devrais pas l’oublier si facilement, mais c’est effectivement ce qu’il s’est passé. « Tu ne me l’as jamais dit.  » lui reprochai-je sur le ton de la plaisanterie alors qu’il a dû le faire par le passé. C’est tout à fait moi de ne pas retenir les informations qui ne font pas parti des études. Avec un peu de réflexion, je me souviens que Yûta est végétarien, ce n’est donc pas à cause d’une allergie qu’il ne peut pas manger d’œuf. « Je suis sûr que tes cookies sont mortellement bons ! » Je ris à ma propre blague. « Je ne mange pas d’œuf non plus.  » lui précisai-je pour qu’il comprenne le pourquoi de mon rire. Ce n’est pas une information que j’aime partager mais bon, c’est Yûta.

« Yep ! Elle est dans ma classe. En soi, c’est une gentille fille, elle veut me donner un peu de courage pour la réunion.  » Je regarde mon ami avec un sourire sur le coin des lèvres. Je ne pensais pas un mot de ce que j’ai dit. « Mais elles peuvent rêver, je ne me laisse pas avoir avec de simples cookies.  » Yûta doit le savoir plus que quiconque. « J’ai connu mieux mais y’a pire aussi. J’aurai voulu continuer à être en vacances pour gagner un peu de sous. Et toi, mon cher président ? Est-ce que tu as des choses croustillantes à partager ?  » Je tourne la tête vers lui et le fixe dans ses yeux avec un air amusé. A quoi est ce qu’il est en train de réfléchir ? Ça me rend curieux.

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Ce message a été posté Jeu 29 Sep - 16:39
Pause détenteTENUE - La nuque raide et les cordes vocales exténuées, je m’étire les muscles une fois dehors et secoue la tête. On pourrait sûrement prendre pitié de moi parce qu’en plus de courir partout et de faire le mieux que je peux de ma vie sportive et académique, je finis par faire pas mal de truc hors-scolaire… A croire que je ne m’effondrai jamais… Mais si, c’est prévu. Biiien plus tard dans ma vie, no soucy, je serai un vieux papy bg. Je baille et observe Eden avec un petit pincement au cœur parce qu’il se fait chier à être dans le C.E et de l’autre côté, je sais qu’il aime bien qu’on passe du temps ensemble. Ma foi, il est ptête masochiste. Je sais pas pourquoi il se met un masque comme ça. Cela doit être épuisant. C’est plus facile d’être être franc et honnête avec soi-même au final. Bon, il a sûrement des raisons très très très trèèèèès évidentes et indétournables m’enfin, faut parfois prendre son courage à deux mains. C’est moi qui dis ça… Entre ma vie amoureuse et mon avenir, mon futur est complètement incertain.

Les cookies en poche, je cligne des yeux et hausse les épaules parce que « Uh. Peut-être que je te l’ai pas dit oui… »… Après tout, je parle beaucoup, je ne peux pas me rappeler de tout ce que je déblatère. Je lui tire la langue comme technique de défense et continue d’avancer, fixant mes baskets, tapotant le sol du bout de ma tennis droite. « Hein ? » Sans une once de moquerie, je le regarde avec un air paumé, les sourcils froncés et la bouche tordue, clignant des paupières. « Euh oui je t’en ferai des supers bons… Et j’avais deviné…  Enfin… Oui ??? » Si y avait une blague, faut m’excuser, je l’ai pas capté… Je souris bêtement parce que je sens avoir raté la plaque, je le sens gros comme un panneau de signalisation mais passe outre et roule des yeux, un gloussement de nervosité et de ridicule décorant la situation. Naturellement, je me dirige vers les couloirs principaux avec des distributeurs, cherchant mon porte-monnaie tout en continuant la conversation. « Ouais… Du courage ouais… » Je ricane et lui fais un clin d’œil, me perdant encore et encore sur les lignes de son visage et surtout celle de ses lèvres, ravalant ma salive, faisant tout pour penser à autre chose que ces… Petites fesses… Oups !

J’ai dit « JE FAIS TOUT POUR PAS Y PENSER » ?! Et qu’est-ce que tu fais là YUTAROU ?! Tu en parles ! Donc tu y penses ! Rrrr… Je m’exaspère moi-même. Un soupire m’échappe. « Uh… J’ai passé le premier mois ici à faire du volontariat dans quelques établissements sociaux… » Je sors  trois pièces et joue avec en les faisant glisser entre mes doigts, concentré sur mes mots et mes gestes (pour ne pas être concentré sur autre chose si vous voyez de quoi je parle). Je me demande de quoi j’ai l’air pour Eden qui doit bosser pour avoir des sous et moi qui fait rien du tout pour ?... Est-ce que j’ai l’air d’un sale gosse riche pourri gâté ? « Puis je suis parti dans le sud avec mes parents quand ils sont revenus du Brésil. J’ai essayé de dragué… Mais mon père venait me cockblocker à chaque fois… » annonçais-je avec désespoir, riant sur la fin parce que bon, y a rien de mal à être célibataire ma foi. Sauf qu’en tournant le menton vers lui, ce mec m’hypnotise avec ses iris. Je vous jure, quiconque me dit « Yeux marrons, yeux de cochon », je lui pète la gueule. Parce qu’avec la lumière qui vient dessus comme ça… Les yeux d’Eden sont une toile de dorée sur des tracés d’ocre et de cannelle. Une sorte de désert dans lequel on ne peut finir qu’assoiffé, en quête de plaisir et d’affection, je suis poétique quand je m’y mets dis donc. Réflexe. Je ravale ENCORE une fois ma salive et détourne immédiatement le regard.  Je manque de faire tomber mes yens mais les rattrape aux derniers moments, m’appuyant sur le distributeur de boisson de façon très… Naturel... « C-C-C’est moi qui offre ?? » Fis-je, croisant les bras, le rouge me prenant aux joues. Pas les fesses Yutarou, pas les fesses j’ai dit !! « Un peu d’eau me ferait pas de mal… » grognais-je, le feu aux pommettes et les oreilles brûlantes. S’il a pas cramé c’est qu’il est encore plus antilogique que moi.

Je parie qu’on s’aime pour ça !

OH MY GOD ?! « ON S’AIME POUR CA » ?! Qu’est-ce que tu racontes Yutarou ?! Calme ton kokoro de pom-pom girl, mec… Je me pétrifie un instant, horrifié et charmé par mes remarques intérieures. Je dois être encore mieux qu’un gif animé.

« Tu prononce Gif ou Jif toi ?  » En cas de panique : Lance un débat ! Dating Advice. Tu pécho toujours avec un débat… … … Ou pas.


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Ce message a été posté Mar 4 Oct - 23:00
Pause détenteTENUE - Moi qui pensais refiler le reste de mes cookies à Yûta, je me sens un peu bête sur le coup. Enfin, il reste tout de même une personne plus apte que moi à trouver quelqu’un qui saura les apprécier. Je ne peux pas les donner à d’autres filles, au risque de fonder de mauvaises rumeurs sur l’existence d’une potentielle petite copine. Au moins, je sais qu’Yûta n’est pas la personne idéale pour lui refiler les paquets de gâteaux qu’on m’offre. Je lâche un petit rire de satisfaction. Ce n’est pas moi qui ai oublié mais lui qui ne l’a pas dit. Je suis tout de même rassuré, je ne suis pas aussi tête en l’air que ça. J’avais donc tous mes droits de me plaindre à lui. Sauf que le voilà qui me répond par une grimace. J’ouvre la bouche en « o », comme s’il venait de faire un geste offensif avant de rire de bon cœur, amusé par l’attitude de mon cher président. C’est relaxant quand je suis avec lui, pas besoin de faire semblant. Ça m’a tellement amusé que je lui sors une blague dont je suis le seul à comprendre. Sa réaction me fait encore plus rire que la précédente car il a l’air totalement paumé. Je l’ai perdu avec ma remarque sur les cookies. Je lui tapote amicalement sur l’épaule afin de le réconforter de son impression de stupidité. « Tu comprendras quand tu me verras en manger.  » C’est une autre blague, je l’embête un peu avec cette histoire. Je ne compte bien évidemment pas me mettre en danger pour qu’il comprenne que je suis allergique aux œufs. Je veux juste le faire cogiter pendant un petit moment, histoire de me venger de m’avoir appelé de nulle part. (Je m’étais souvenu que c’était effectivement la voix d’Yûta qui m’avait appelé et sorti de mes pensées) Déambulant le couloir jusqu’au distributeur, je donne une fausse excuse à ma camarade de classe. Mon ami a compris mon sarcasme et ça me fait sourire. Mais ce n’est pas un sourire innocent comme je sais très bien en faire mais plutôt celui d’un complice qui vient féliciter son partenaire d’avoir eu la même idée que lui. Oui, je peux assurément dire qu’Yûta est mon complice.

Volontariat. Ça ne m’étonne pas de lui. Même si j’aide les autres, ce n’est jamais de façon autonome. Je les aide parce que je me sens obligé de le faire, pour garder cette bonne réputation qu’on a de moi. Je mets mes mains dans les poches de mon pantalon et m’adosse contre le rebord du distributeur, toujours avec la tête tournée vers mon ainé. Je fixe ses doigts qui s’amusent avec les pièces de monnaies avant de plonger les yeux dans les siens. Royal abrite pratiquement que des fils de riche, je ne suis pas assez immature pour rager contre ceux qui ont plus d’argent que moi. Du moment que j’ai assez d’argent pour faire l’essentiel, je suis déjà comblé. Certes, je suis encore assez loin de mon rêve de partir sur une ile déserte mais je suis patient, j’aurai un jour l’argent nécessaire pour y aller. « Ne t’inquiète pas, tu trouveras d’autres personnes à draguer sur Tokyo.   » Je ne vise personne en particulier, mais Royal est tout de même un des meilleurs endroits pour faire de nouvelles rencontres, vu la renommée qu’il a. Yuta n’agit pas très naturellement mais ça me fait plutôt rire. Est-ce qu’il a toujours été ainsi ? Quelque chose a l’air de le gêner et je me demande ce que c’est. « Vraiment ? Merci mon cher président.   » Je me redresse du distributeur et me tourne pour voir l’intégralité des choix proposés par la machine. Je ne sais jamais quoi prendre car il n’y a pas ma boisson préférée, à savoir le cream soda. Je devrais peut être utilisé mon autorité de membre de conseil pour en faire implanter tiens ! « Tu veux que de l’eau ?  » Voyant la rougeur lui monter jusqu’au joue, je suis un peu perplexe. « Tu as chaud ? » Même ses oreilles sont roses !

« Quoi ?  » Je crois avoir loupé quelque chose. Pourquoi est ce qu’il me parle de ça d’un coup ? Il me prend un peu au dépourvu même si ce n’est pas une question existentielle. « Eu… Gif ?  » Je croise les bras et le regarde avec un air accusateur, un petit sourire est accroché à mes lèvres. « Tu me caches quelque chose. » Et je compte bien découvrir ce que c’est.


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