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 Stop to lie

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Ce message a été posté Mer 28 Sep - 17:56
TENUE La journée commençait à peine. Debout à trois heures, fatigué, mais motivé. Ou pas. Je me douchais, m’habillais et mangeais rapidement pour avoir de quoi tenir. Une fois tout ça fait, c’était déjà un peu plus quatre heures du matin. Quittant le dortoir de la royal, je montais sur mon vélo en direction du sauna. Rapidement je me changeais pour laver les douches. Balai, jet d’eau et produits avec moi, je me magnais en courant de droite à gauche pour faire des allés retour de la salle. Même pas le temps de glisser j’avais pris le coup depuis le temps. Douche hommes finis, je filais dans les douches des femmes, avant de faire la même. Une fois les douches finies, je me mis aux vestiaires puis l’accueil. Six heures. J’étais crevé. Mais pas le temps de lamenter ou de râler. A nouveau sur le vélo, je partis chercher le lait pour faire les livraisons du matin. Pratiquement sept heures, je rentrais au dortoir avec une poche rempli de lait et de pains sucrés. Montant dans la chambre, j’enlevais les chaussures avant de poser la poche sur la table pour les autres. Pas de Tsubame en vue, je filais dans ma chambre, me déshabillant pour reprendre une douche rapide. Simplement de quoi me rincer. Des vêtements propres et bien plus adéquate pour l’université, je regardais l’heure. Soupirant, je pris mon sac en sortant dans le salon. « Tu as bien dormi ? » Je passais une main dans le dos de Tsubame avant de déposer un baiser sur sa tempe. « Il y a plusieurs lait et pains, le patron me les a donné pour passer la journée. Prends-en. » Soupirai-je en me posant sur la chaise quelques instants. M’étirant je bâillais avant de poser un coude sur la table. « Qu’as-tu prévu de faire après les cours ? On finit tôt aujourd’hui. » Pour une fois d’ailleurs…


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Ce message a été posté Sam 1 Oct - 19:19
TENUE Endormie, sans qu’un rêve ne puisse visiter cette insomnie, elle se réveilla en même temps que le soleil décida d’inonder la capitale du soleil levant de ses multiples rayons. Clignant des yeux, s’étirant doucement, elle se redressa sans toutefois quitter son lit. À quatre pattes, la couette sur ces épaules, elle bougea vers le bout de sa couche pour lever le bras vers la poignée de la fenêtre, et l’ouvrir. De là, le monde extérieur s’anima. Le bruit, les odeurs, et ce vent frais qui lui caressa doucement le visage. Un sourire étire ses lèvres, elle s’accoude au rebord de sa fenêtre pour contempler l’horizon. Longuement, sans se lasser, sans même bouger. Elle aimait ce qu’elle voyait, ce qu’elle ressentait, cela suffisait juste à la fasciner, continuellement. Mais contrairement aux autres matins, son œil la démangeait particulièrement. Douleur qu’elle pensait passagère, un soupir échappe de ses lippes tandis que ses jambes chassent la couverture. Se levant enfin, s’étirant un peu, elle s’arrêta au niveau de sa coiffeuse, observant son reflet un instant. Ses cheveux en bataille lui donnant une allure féline, cette marque d’oreiller qui élargissait involontairement son sourire, et puis cet œil qui paraissait totalement normal alors qu’il était plus qu’irritant. Quittant sa chambre, elle se dirigea naturellement vers la salle de bain libre du fait que les autres occupants du dortoir étaient encore assoupis – sauf s’il avait passé la nuit dehors, elle n’en savait rien mais s’en préoccupait pas vraiment. Quand elle en ressortit, elle retourna dans sa chambre et c’est à ce moment qu’elle entendit la porte principale s’ouvrir et se fermer. Nul besoin de jeter un coup d’œil, elle savait qui venait de rencontrer, un sourire amusé flottait sur ses lèvres tandis qu’elle se préparait tranquillement. Coiffant ses cheveux sans avoir l’intention de les attacher, coupée depuis la fin de l’été, les pointes lui chatouillaient l’épaule lorsqu’elle ne portait qu’un simple débardeur. La japonaise ne se leva que lorsqu’elle entendit de nouveau une porte s’ouvrir. Ce n’est qu’à ce moment précis qu’elle sortit, le pas léger. « Tu as bien dormi ? », elle acquiesce d’un hochement de tête et embrasse le bout de ses doigts pour les poser sur la joue de son petit-ami, avant d’incliner doucement la tête, lui retournant alors la question, silencieusement. Et lui, qu’en était-il ? Il s’était levé plus tôt qu’elle, voire bien avant qu’elle n’ouvre les yeux. « Il y a plusieurs lait et pains, le patron me les a donné pour passer la journée. Prends-en. » Elle le suit, sa main se pose sur la chaise, mais elle ne la tire pas et sort du placard un verre et prend une bouteille d’eau. « Je n’ai pas vraiment pas faim » répondit-elle avec douceur, regardant les petits pains comme pour tenter de stimuler son appétit mais en vain. Et la forcer ne servait à rien, si ce n’est la contrarier et faire qu’à midi, elle ne mange qu’une assiette de moineau. « Qu’as-tu prévu de faire après les cours ? On finit tôt aujourd’hui. »  Plutôt que de s’asseoir devant lui, elle reste debout face à lui, s’adossant légèrement au réfrigérateur, buvant une gorgée, méditant sur la question qu’il lui posait. Cela faisait presque six mois qu’ils allaient ensemble à la fac, pas toujours au même cours, mais cela faisait bizarre, dans son quotidien, de le voir aussi fréquemment. Loin que cela ne lui déplaise forcément. « La journée vient à peine de commencer que tu penses déjà à sa fin » dit-elle amusée, le regard noyé dans le fond de sa tasse. « Je n’y ai pas réfléchis, traîner peut-être à la bibliothèque qui sait » avoua-t-elle avant de continuer tranquillement, relevant cette fois le regard pour le fixer, « as-tu prévu quelque chose ? »



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Ce message a été posté Mar 4 Oct - 11:34
TENUE Travailler pour vivre, c’était pas réellement la conception de ma vie que je m’étais faite si jeune. Mais dans un sens je préférais amplement faire ça que rester bloqué avec le gang. Au moins j’en étais sorti. Même si mon frère lui, en faisait toujours parti. Maintenant qu’il était sorti de prison, j’avais pu avoir ma liberté. Il c’était débrouillé avec ça, même si ça voulait dire se faire passer à tabac. Mais je lui faisais confiance. Même si je savais que je ne devrais pas. Pas avec tout ce qu’il faisait d’atroce. Mais c’était comme ça depuis tellement d’années… Je n’avais aucun pouvoir sur sa vie. S’il voulait retourner en prison c’était son choix. Maintenant j’étais assez grand pour m’occuper de moi-même et ne pas subir les merdes de la mafia. Même si je savais que je n’étais pas en sécurité. Je ne pouvais pas changer mon passé. Apercevant Tsubame je m’approchais doucement d’elle pour déposer un baiser sur sa tempe. Ses doigts sur ma joue me firent doucement sourire. Elle avait ce genre de geste que je trouvais agréable. Unique, mignon. Suivant son hochement de tête, je souris un peu plus en hochant la tête de façon positive. Pas besoin de répondre. J’allais toujours bien de toute façon alors. « Je n’ai pas vraiment pas faim » Un léger soupire s’échappa d’entre mes lèvres. J’avais l’habitude qu’elle n’ait pas très faim. C’était Tsubame. Mais je n’aimais pas forcément la voir si mince ou avec si peu d’appétit. Je la trouvais d’autant plus belle quand elle mangeait. « Je t’en prends alors pour tout à l’heure au cas où. » Dis-je en attrapant un petit sac pour mettre de quoi manger et une briquette de lait dedans. Ça serait dommage de ne pas le manger ni le boire et de le jeter. « La journée vient à peine de commencer que tu penses déjà à sa fin » J’étai comme ça. Je prévoyais toujours. Même si maintenant que je vivais en dortoir et le même que le sien, je pouvais la voir autant que je le voulais contrairement à avant. « Je n’y ai pas réfléchis, traîner peut-être à la bibliothèque qui sait » Nos regards se croisant, je posais le coude sur la table en lui souriant en coin. « as-tu prévu quelque chose ? » Ma tête se secoua doucement de droite à gauche. « Non. Je finis une heure plus tard que toi. Puis je dois aller au cybercafé bosser. » Si mon frère payait l’école il était clair que je ne pouvais pas lézarder non plus. Je devais bosser à côté et pouvoir mettre des sous de côtés. Il voulait le meilleur pour moi. Mais moi, je voulais surtout m’en sortir au maximum sans son argent. « Je ne sais pas quand je finis, mais surement avant l’heure du repas. » Je marquais une pause avant de me redresser et m’enfoncer dans le fond de la chaise. « Tu veux qu’on mange dehors ? Ça changerait un peu. Un barbecue ? » proposais-je en fouinant mes poches pour en sortir mon paquet de cigarette. Barre de nicotine entre les doigts, je la fis tourner sans l’allumer préférant encore attendre un peu, pour Tsubame. « Ou du poisson ? »


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Ce message a été posté Sam 10 Déc - 20:07
TENUE Ses mots tombaient dans l’oreille d’un sourd, il n’entendait que ce qu’il voulait entendre et rien de plus. Elle n’avait pas faim et déjà, il pensait à lui prendre de quoi manger pour plus tard. Comment lui en vouloir quand il se montrait prévoyant, attentionné de cette façon ? La japonaise resta silencieuse, poussa un soupire, un sourire amusé dessiné sur ses lèvres. Il l’exaspérait mais elle ne le détestait pas pour autant bien qu’il n’en faisait qu’à sa tête. « Je dois encore t’attendre ? » demanda-t-elle, avec moue, détestant l’idée d’être seule ou simplement le fait d’attendre. Être seule ne la dérangeait pas tant qu’elle n’était liée par aucune contrainte si ce n’est ses propres désirs, mais devoir être seule et regarder l’heure passée était différent. Le temps passait étrangement plus lentement, et ce sentiment était décourageant. Elle n’aimait pas l’éprouver, pour l’avoir testé à plusieurs reprises. Pour autant, ce n’était pas un reproche, loin de là, juste une question posée, spontanément, sans attendre réellement de réponse. C’était presque un constat. « Tu veux qu’on mange dehors ? Ça changerait un peu. Un barbecue ? » L’idée lui plaisait, mais le fait qu’il dépense l’argent qu’il venait tout juste de gagner, beaucoup moins. Bien sûr, qu’il ne présentait pas les choses de cette façon mais pour autant, elle ne pouvait pas l’ignorer. « Ou du poisson ? » Refuser était à chaque fois plus difficile pour la japonaise, parce qu’elle voyait bien que cela ne plaisait pas forcément à son petit-ami. Il avait toujours cette expression attristée qui la laissait toujours confuse et coupable. Il faisait des efforts, il attendait toujours à ce qu’ils soient récompensés, mais elle, elle n’hésitait pas à y mettre un stop, à imposer ses caprices et ses lubies. « Hmm. Je passerais certainement la soirée au commissariat, je mangerais avec mes collègues » répondit-elle calmement, décroissant les bras et quittant son appui pour finalement tirer la chaise en face de lui et s’y asseoir. Elle n’avait pas faim, mais pour lui, elle pouvait faire un effort, plus qu’un simple verre d’eau. Elle attrapa une mandarine de la corbeille de fruit et commença à enlever la peau. Un quartier pour elle et le reste pour lui. Son regard s’attarde sur la cigarette, mais elle ne dit rien. « On a un cours ensemble, vers dix heures, non ? », elle connaissait déjà la réponse, mais c’était sa façon à elle de continuer un semblant de conversation, son regard se pose sur la pendule accrochée sur le plafond blanc à sa droite.



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Ce message a été posté Sam 10 Déc - 20:47
TENUE « Je dois encore t’attendre ? » Je relevais la tête à cette phrase, avant de la fixer longuement. Le regard profond et sans trop d’émotion, je finis par doucement sourire. Tsubame était belle, même quand elle faisait ses faibles petites moues. Je pourrais la décrire millimètre par millimètre. Je la connaissais par cœur. Ça pouvait paraître flippant, mais ce n’était que de l’amour dans le fond. Ni plus ni moins. Je ne voulais pas faire peur. « Non, tu peux rentrer au dortoir, ou… Faire ce que tu as à faire ? Il commence à faire froid en ce moment. » L’hiver approchait à grand pas. Alors autant qu’elle se ménage. Je ne voulais pas qu’elle tombe malade. Même si je savais que sous ses apparences fragiles, elle était bien plus costaud qu’on ne pourrait le croire. Baguette en main, je picorais dans mes bols pour manger, alors qu’elle, elle préférait ne pas manger, continuant de rester debout. C’était Tsubame, j’avais l’habitude, même si personnellement, j’aurais aimé qu’elle mange un peu plus. Elle était bien trop mince. « Hmm. Je passerais certainement la soirée au commissariat, je mangerais avec mes collègues » Ah oui, elle devait aller au commissariat. J’avais oublié ce petit détail. Pinçant doucement mes lèvres, j’hochais alors la tête. Je me débrouillerai alors. « Tu risques de rentrer tard alors du coup ? » Demandai-je en la regardant s’asseoir face à moi. La suivant du regard, je regardais ses moindres faits et gestes, alors que je me sortis une clope, sans l’allumer, attendant encore un peu. Tsubame était fragile au niveau de ses yeux, je ne pouvais pas lui imposer la fumée comme ça. La voyant s’éplucher une mandarine, je la regardais faire, comme obnubilé par ses mains. « On a un cours ensemble, vers dix heures, non ? » J’attrapais la mandarine qu’elle me donnait, alors qu’elle n’en avait pris qu’une côte. « Oui, c’est ça. » Dis-je en croquant une côte entière. Mâchouillant rapidement j’enfilais deux autres côtes avant de me lever pour ranger les rester de bouffes au frigo. Prenant la dernière côte de la mandarine je m’approchais d’elle, l’air de rien avant de la lui mettre en bouche et lui faire un smack. « T’es mignonne quand tu manges. » Je lui tapotais l’air de rien la cuisse avant de filer me brosser les dents.


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Ce message a été posté Sam 10 Déc - 21:34
TENUE Le barbecue était compromis et cela tombait à pic pour la demoiselle qui n’avait pas à inventer une excuse à son refus. Et ce repas ne semblait pas lui particulièrement tenir à cœur, alors elle ne pouvait qu’être d’autant plus soulagée. Elle n’aimait pas les petites disputes. « Tu risques de rentrer tard alors du coup ? », sa réponse ne fut pas spontanée, elle se laissait un petit temps pour hocher la tête et ensuite, prendre la parole pour satisfaire la question qui lui était posée. « Cela dépend, mais il y a des chances que je sois de garde, à quatre-vingt pourcent », un doux mensonge pour être certain qu’il ne l’attende pas, elle ne voulait pas qu’il ressente son inconfort, cette sensation d’attendre quelqu’un, d’avoir le regard rivé vers la petite trotteuse qui devait presque une obsession. M’installant face à lui, je m’occupais les mains en lui épluchant une mandarine. Dès la peau percée, l’odeur du fruit se propageait en un clin d’œil. Un parfum agréable qui ne traduisait qu’une chose, que le fruit était mûr, bien juteux et sucré.  « Oui, c’est ça. » Elle acquiesce doucement, le regard rivé vers ce qu’elle faisait. Leur séparation serait de courte durée, seulement deux heures. Du moins, elle se disait qu’elle allait devoir le supporter car il n’était pas le voisin de table le plus sérieux. Bien au contraire. Parfois, elle se demandait s’il allait valider son année, tellement il semblait être à côté de la plaque. Mandarine en bouche, et un baiser volé. « T’es mignonne quand tu manges. » Son expression traduit sa surprise et sa colère feintée. Elle reste assise pour tenter d’avaler ce qu’il lui forçait à manger, tapant sur sa poitrine, elle s’étouffait presque, avant de talonner son petit-ami, le suivant presque. Ou pas. Elle prit sa brosse à dent, et poussa ce dernier afin de faire ce que lui avait commencé. « Bouge morveux~ »


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Ce message a été posté Sam 10 Déc - 23:18
TENUE « Cela dépend, mais il y a des chances que je sois de garde, à quatre-vingt pourcent » Je fis une faible moue à cette annonce avant d’hocher la tête. De toute façon, je bossais moi aussi. Alors autant m’occuper en bossant plus. Je pouvais faire des heures supplémentaires, afin de me faire de l’argent en plus au lieu de tourner en rond dans l’attente de voir Tsubame rentrer plus tôt que prévu. « Tu me tiendras au courant d’accord ? » Dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Souriant doucement, j’en profitais pour finir la mandarine qu’elle avait entamée. Le plein de vitamine avant d’aller en cours. Lui donnant la dernière côte, je l’embrassais l’air de rien, avant de l’abandonner pour aller dans la salle de bains me brosser les dents. Dentifrice sur les poils blancs, je passais la brosse sous l’eau, avant de commencer à me brosser les dents pour voir Tsubame arriver. La fixant, je la laissais me pousser. « Bouge morveux~ » Je plissais le nez en levant les yeux au ciel. « Hum. Onee-chan. » Je la taquinais en jouant sur son âge l’air de rien. Lui donnant un coup de hanche pour la pousser à son tour, je relevais le manche du robinet pour faire couler l’eau et cracher ce que j’avais en bouche avant de reprendre le brossage de celles-ci. La regardant au travers le miroir en face de nous, je souris doucement avant de lui fourrager franchement les cheveux pour la décoiffer, sans aucune pitié. Qui a dit que je devais me laisser faire par elle ? Finissant par me rincer la bouche, je rangeais mes affaires avant de quitter la pièce. Attrapant ma veste et mon sac, je m’adossais à la porte, prêt à sortir en attendant celle-ci. « Tu es longue~ » Je me fichais bien évidemment d’elle, pour la taquiner.


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Ce message a été posté Jeu 22 Déc - 0:30
TENUE À son interrogation, qu’elle le tienne au courant si la situation changeait et donc qu’une garde serait qu’une éventualité avérée, la japonaise se contente d’hocher la tête, savourant sa mandarine. Pour autant, l’immaturité de Maru prit le dessus et celle de Tsubame ne tarda pas elle-aussi à s’éveiller pour se calquer à la sienne au moment où elle se leva de sa chaise pour suivre ce dernier. Deux gamins, surtout lorsque les autres occupants du dortoir étaient absents ou seulement non visibles. « Hum. Onee-chan. » En guise de représailles, elle lui asséna un coup de coude entre les cotes bien placé avant d’accélérer la cadence pour attraper le dentifrice, répandre la pâte sur sa brosse rosée, la passer sous l’eau et commencer à se brosser les dents. Plutôt que de tourner la tête, elle s’amusait à observer son reflet, souriant tantôt, grimaçant tantôt. Ils n’étaient pas pressés, mais l’heure tournait et lui, ne l’aidait pas en la décoiffant avant de sortir. Elle émet un grognement, mais on arrive à percevoir son rire malgré son étouffement.  La porte se referme et elle termine de se brosser les dents. Plongeant sa main pour démêler ses cheveux, elle hésite à les attacher car maintenant qu’ils lui tombaient juste au-dessus des épaules, elle finissait par les manger dès qu’il y avait trop de vent. Tirant l’élastique entourant son poignet, elle se les attache, avant de sortir sa petite trousse de maquillage et l’appliquer sur ses lèvres, un marqueur rouge crimson qui restait relativement discret. Elle s’observe une dernière fois devant le miroir de la pièce, avant de sortir, attraper son sac posé à côté du mur pour rejoindre Maru qui l’attendait. Son bras entourait son cou et le forçait à se courber pour qu’elle ébouriffe vigoureusement les cheveux de ce dernier. « On y va ~ » lança-t-elle d’une voix flutée, sachant pertinemment qu’il n’irait pas se recoiffer, pour la simple raison que c’était un mec.



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Ce message a été posté Ven 30 Déc - 11:53
TENUE Se prendre un coup de coude dans les côtes, c’était bien là, la réaction de Tsubame. Je la connaissais bien trop par cœur pour le coup. Mais à chaque fois, elle réussissait à me surprendre. C’était tout de même fort. Mais c’est bien ce que j’aimais chez elle, parce que si elle ne me surprenait plus, alors c’est que quelque chose n’irait plus, non ? Je me massais rapidement les côtes pour faire passer la douleur, parce que si Tsubame était une fille aux yeux de tout le monde, elle en avait tout de même la force d’un homme, y’avait pas à dire sur ce point-là. L’abandonnant là, je filais pour récupérer mon sac et l’attendre. Elle était un peu longue, mais rien de bien méchant. Je la vis enfin sortir de là, et je la fixais longuement avant de sourire. Elle avait coloré légèrement ses lèvres. Mais sans m’y attendre, elle m’attrapa pour me faire pencher et me fourrager les cheveux. « On y va ~ » Je grognais légèrement avant de passer mes mains dans mes cheveux pour les arranger rapidement. « La vengeance c’est bas. » Dis-je en la suivant avant de claquer la porte derrière moi. « Du coup je me vengerai aussi. » Je lui tirais la langue avant de passer mon bras autour de ses épaules pour la serrer contre moi. « Tu te vengeras à nouveau, et moi aussi, et ainsi de suite. On n’arrêtera pas. Comme deux idiots. » Ce qui pouvait être marrant, mais aussi relou. Descendant les escaliers, on quitta le bâtiment des dortoirs, avant de sortir dehors. Soupirant, je la lâchais avant d’enfouir mes mains dans mes poches, marchant plus ou moins rapidement, restant à ses côtés. « Du coup on se revoit pour le cours suivant ? » Je ne voulais pas la coller ni lui imposer le fait de pouvoir se mettre à côté. Peut-être qu’elle voulait rester avec sa classe et ne pas se mêler à moi devant eux.


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Ce message a été posté Sam 28 Jan - 19:54
TENUE Lorsqu’elle était à ses côtés, elle ne se reconnaissait pas. Sa façon d’être, sa façon d’agir, sa façon de penser, sa façon de parler avait changé sans qu’elle ne le réalise, elle qui était si centrée sur sa personne avait fini par lever les yeux pour observer ce qui l’entourait, pour y accorder une attention qui jusque-là, était inexistante. La première chose qu’elle voyait, à présent, c’était lui et sa stupidité niaise qui la laissait si inexpressive à l’intérieur mais la chamboulait intérieurement. Elle n’était pas certaine de savoir, si c’était réellement une bonne chose, mais savait une chose, c’était qu’à présent, elle s’y était habitué à tel point que son absence serait synonyme de vide. « La vengeance c’est bas. » La japonaise se contente de rire, s’il n’avait pas commencé, elle ne se serait pas vengé. Un enfant, qui aimait geindre de rien, qui aimait attirer l’attention, voilà ce qu’il était, parfois, souvent. Le laissant refermer la porte derrière eux, elle avait commencé à s’engager dans le corridor avant de prendre la direction des escaliers. Ils avaient deux étages à descendre après tout. « Du coup je me vengerai aussi. » Tranquillement ? C’était rarement le cas avec lui, jamais il ne la laissait simplement se promener. D’une certaine façon, il était toujours à ses côtés, et cela ne lui déplaisait plus autant qu’auparavant. Cet espace vital dont elle pensait avoir besoin s’était considérablement rétréci. « Tu te vengeras à nouveau, et moi aussi, et ainsi de suite. On n’arrêtera pas. Comme deux idiots. » Il n’avait pas tort, elle se vengerait autant de fois qu’il le fera lui aussi, mais la façon dont il présentait les choses la fit grincer des dents. « Tu me donnes la chair de poule, à débiter des choses aussi niaise » rétorqua-t-elle, en lui donnant un léger coup de coude. Embarrassée d’entendre par ses propos, plus que quelqu’un ne puisse les entendre. C’était peut-être la seule chose à laquelle ne s’y était pas habitué, à entendre de pareille déclaration. « Du coup on se revoit pour le cours suivant ? » Elle l’observe un instant, silencieusement, sondant ses pensées. « Tu te considères comme une gêne ? Pourtant, ça ne me dérangerait pas » répondit-elle avec simplicité, lui offrant un sourire amusé face à cette attention qu’il lui portait, il faisait attention après tout à ses sentiments à elle. De toute, il était bien trop tard pour feindre qu’ils n’étaient pas ensemble.



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Ce message a été posté Lun 13 Fév - 17:41
TENUE « Tu me donnes la chair de poule, à débiter des choses aussi niaise » Des choses niaises ? Comment ça ? Ce n’était pas du tout niais ce que je venais de dire non ? Ou alors, nous n’avions pas du tout la même conception du niais ? Je fronçais les sourcils en restant un peu pantois sur ces dires. Est-ce qu’elle me trouvait si niais que ça ? Vraiment ? Il fallait peut-être que j’y réfléchisse, surtout si elle n’aimait pas ça, mais j’agissais sans trop me poser de questions. Et c’est vrai que Tsubame, avait ce chic, de me changer. Du méchant garçon, je passais au gentil petit garçon, peut-être qu’elle n’aimait pas ça ? Elle me l’aurait dit non depuis tout ce temps ? « Tu me trouves niais à quel point sur une échelle de cent ? » Autant avoir ma réponse maintenant non ? Et bizarrement la réponse me faisait un peu peur, elle allait mettre un nombre bien plus haut que cent. Je la connais depuis tout ce temps… En attendant on se devait d’aller en cours et nous avions un cours en commun pour notre premier cours. « Tu te considères comme une gêne ? Pourtant, ça ne me dérangerait pas » Je la regardais longuement alors que mes sourcils se fronçaient fortement. Pinçant mes lèvres, je laissais un sourire apparaître doucement sur celles-ci. « Si tu me donnes la main, je vais te prendre le bras tu sais. » Une réponse parfaitement enfantine, pour autant, je lâchais un bref rire. « Je rigole, je rigole. » Marmonnai-je doucement avant, de finalement la suivre pour me placer à côté d’elle dans la salle. Ne la dérangeant pas pour autant, je sortis mes affaires pour prendre les notes. Je ne sais pas trop si le cours allait être barbant ou pas, mais je ne comptais pas envahir pour autant son espace privé, elle était bien plus studieuse que moi, alors je ne devais pas la déranger pour autant. La salle se remplissait de plus en plus et le professeur arriva un peu en avance pour une fois, ça changeait tiens. Sans un mot, j’écoutais le cours en commençant à prendre des notes.


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Ce message a été posté Lun 13 Fév - 18:08
TENUE La question lui arracha un sourire amuse, au moins il admettait de façon plutôt tacite qu’être niais était une facette de son caractère. Du moins, elle ne l’avait connu qu’ainsi, avec cette candeur et cette innocence la désarmait à chaque fois. Il était différent avec elle, ce qu’elle pouvait voir et entendre changeait dès lors qu’elle s’éloignait. Silencieuse, elle s’amusait à voir cette interrogation qu’il n’avait osé formulé. Il se questionnait, toujours, cherchant à lui plaire comme s’il devait faire ses preuves. « Tu me trouves niais à quel point sur une échelle de cent ? » S’arrêtant au milieu de ce couloir bondé par les autres étudiants qui allaient et venaient, elle l’observait un instant avant de continuer son chemin. « Est-ce important ? » répondit-elle en lui renvoyant une autre question. Lui et ses incertitudes l’amusait, et puis le voir changer de comportement serait bien trop bizarre. Il lui donnait la chair de poule chaque fois qu’il débitait de ses phrases complètement en décalage avec son image, mais elle ne détestait pas ça. « Si tu me donnes la main, je vais te prendre le bras tu sais. » Un sourire étire les lèvres de la japonaise, elle n’était pas certaine de pouvoir appeler ça de l’avidité de la part de son petit-ami. S’il réussissait à le confesser à voix haute, c’était loin d’être son cas. De jour en jour, elle se découvrait sous un angle qu’elle ne connaissait pas jusque-là. « Tant que tu ne m’empêches pas d’écrire », elle pousse la porte de l’amphithéâtre pour s’asseoir à un emplacement différent de ses habitudes. Vers la sixième rangée de l’aile gauche, de sorte à pouvoir entendre le professeur sans l’avoir en face d’elle non plus. Le cours magistral débuta et en même temps qu’il prit la parole, Tsubame prenait des notes sur son cahier alors que la plupart avait opté pour un ordinateur et autre. Alors qu’il ouvrait une parenthèse, elle se tourna vers Ichimaru. « Ça va ?  Tu arrive à suivre, hmm ? »



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Ce message a été posté Sam 18 Fév - 23:22
TENUE « Est-ce important ? » C’était bel et bien une réponse qu’elle pouvait me donner. Si je devais parier, j’auria parié ça. Elle ne dirait pas le vrai fond de sa pensée. Surement pour ne pas me blesser. Si j’étais tendre avec elle, elle était prévenante avec moi. C’était quelque chose que j’appréciais, mais que je n’aimais pas aussi. Parce que j’avais l’impression qu’elle n’était pas totalement sincère avec moi. Je me faisais surement des idées, je n’en sais trop rien, mais j’aurai aimé, quitte à parler, et à changer s’il le fallait. Elle savait parfaitement que pour elle je ferai n’importe quoi. Si je suis trop collant, alors je changerai, si je parle trop pareil, et ça valait aussi pour le côté trop niais pour le coup…Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, c’était difficile pour moi de faire la tête à Tsubame. J’étais trop bon avec elle. C’était sûrement l’amour, trop con, qui me possédait. « Un peu ? Mais ce n’est pas grave. » J’avais ma réponse, elle était oui, sinon, elle aurait répondu non. Je présume. En attendant, elle me proposait indirectement, de venir m’asseoir à ses côtés. Et elle savait que si elle me donnait la main, j’allais lui prendre le bras. Ce n’était pas des menaces, ce n’était pas pour faire genre, mais je me connaissais assez, surtout avec elle, pour savoir, que je voudrais plus à chaque fois. Mais que je respecterai dans tous les cas, ses décisions. « Tant que tu ne m’empêches pas d’écrire » « Je me mettrais à ta gauche pour ça. » Je lâchais un bref rire, signe que je rigolais. Je m’installais à côté d’elle, avant de prendre rapidement note. Puisque le professeur était arrivé aussi vite que nous. Prendre des notes n’était pas mon fort, je n’aimais pas étudier, et ça elle le savait. J’avais pris l’université juste pour elle. « Ça va ? Tu arrives à suivre, hmm ? » « Ça va, mais je rate des mots. Je recopierai sur toi. » Dis-je doucement pour lui faire comprendre qu’elle devait bien prendre ses notes. « Et toi ? Tu t’en sors ? »


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