Depuis que Tae Min c'était barré sans explication, j'avais regagné le sourire et la joie, ce qui est un peu con, car je suis joyeux que quand je torture mes élèves et que je m'occupe de ma colombe. Mais la personne qui a souffert du départ de ce con, c'est Farley. Il aimait Tae Min et sérieux, comment il a fait pour l'aimer? J'en garde de très mauvais souvenirs quand j'étais son coach sportif. J'avais beau mettre Farley en garde, il était amoureux et il me disait que c'était réciproque. Ça j'y croyais moyen. Et j'ai bien fait de ne pas y croire vu qu'il s'est barré ce con. Je suis toujours heureux d'avoir raison! Je lui disais souvent à Farley qu'il fallait me croire, mais maintenant c'est trop tard. Mais j'ai quand même la haine. Voir Farley souffrir comme ça, ça me fout en rogne. Que je ne recroise pas Tae Min sinon je le tue.
J'arrive devant l'immeuble où habite Farley et son colocataire. Mine de rien j'ai de la peine pour ce gosse. Il a un bon fond, il a une bonne culture de la littérature et il n'est pas bien méchant. Je me rends compte que j'avais été un peu salaud avec lui quand je n'arrêtais pas de lui dire que j'avais raison sur Tae Min. Cela ne lui a pas remonté le moral. C'était quand même bizarre de venir le voir chez lui. D'habitude on se croise dans les couloirs de l'université ou à la bibliothèque, on se croise rarement en dehors du campus, il y a un début à tout. Je monte les escaliers jusqu'à arriver devant chez lui, un livre emballé à la main. Oui, je ne sais pas pourquoi j'ai voulu lui offrir un livre pour lui remonter le moral. C'est le cadeau le plus con du monde, mais je n'avais pas d'autres idées. Je ne suis pas doué pour remonter le moral aux gens. Je toque à la porte, en espérant qu'il soit chez lui.
-Farley? C'est Viktor. Peux-tu ouvrir s'il te plait?
.i tried to look confused, which is one of my most convincing expressions.
liu viktor & taherh farley. -- Oh, il savait qu’il n’aurait pas du accorder une partie de son cœur aussi facilement à un étranger. Mais malgré sa réticence de leur première rencontre, Farley avait fini par s’attacher à lui. Il était loin d’être indépendant à sa personne. Et il savait qu’un jour ou l’autre, tout ceci partirait en fumée. Il ne pouvait pas vivre l’histoire qu’il lisait tant dans ses bouquins. Ce n’était pas eux. Cela ne l’avait jamais été. Farley n’était même plus certain désormais qu’ils aient été quoi que ce soit. Mais le voilà parti. Du jour au lendemain, Taemin avait disparu de sa vie sans aucune explication. Farley ne savait même pas si c’était par choix ou obligation, et dans le fond il ne voulait pas le savoir. Jamais il n’aurait pensé que cela puisse faire mal à ce point. Il avait mal au cœur, mais la douleur était bien loin d’être physique. Mais ce n’était pas la première fois qu’il ressentait cette peine et il la savait inévitable. Ce n’était pas aussi fort que le jour où il a perdu sa mère, mais cela ne faisait que rappeler de mauvais souvenirs à Farley, envahi soudainement par la nostalgie de sa vie avant ses quinze ans. Dans le fond, il avait été stupide de ne pas écouter Blue et Viktor, de ne pas s’être éloigné de Taemin lorsqu’il en avait encore l’opportunité. Mais il s’était retrouvé piégé dans ses filets. Jusqu’à maintenant. Comme le vent tapant contre la fenêtre de la chambre de Farley, il était libre. Il l’avait toujours été, mais il avait semblé oublier qui il était réellement ces derniers temps. Car Farley n’avait besoin de personne pour vivre correctement sa vie. Mais il pouvait mettre tout ça derrière lui, c’était du passé, malgré la douleur lancinante qu’il ressentait encore.
Il s’était adonné à une des ses activités préférées depuis bientôt deux heures. Il n’avait pas vu le temps passé alors que la mine de son crayon frottait contre le papier. Les pages étaient remplies de poèmes dont certains n’avaient même pas de sens. Quelques coups sur la porte d’entrée réveillèrent Farley de sa paralysie éphémère. Il se leva de son fauteuil, et avant même qu’il ait pu contrôler le flot de ses pensées, une voix dans sa tête espérait qu’il s’agissait de Taemin. Setsuna n’était pas là, et habituellement, ses amis ne toquaient pas avant d’entrer chez lui. Les coups sur la porte avaient cessé et le silence s’était installé pendant quelques secondes. Des secondes où Farley était tout simplement debout, le front appuyé contre la porte, se demandant intérieurement si cela était vraiment une bonne idée de l’ouvrir. Mais il le fit lorsqu’il entendit la voix de Viktor l’appeler. Essayant du mieux qu’il put de contenir la pointe de déception sur son visage, il lui ouvrit la porte et le regarda de la tête au pieds. « Salut. » dit-il d’une voix monotone. Ses yeux furent attiré par le paquet que Viktor serrait des mains, et Farley se recula légèrement, lui indiquant d’un signe de tête d’entrer dans l’appartement. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? » Jamais auparavant Viktor n’était venu chez lui. Et il n’avait aucune raison de le faire. Il n’y avait aucune animosité dans la voix de Farley, juste une faible curiosité et une lassitude profonde. Il referma la porte et s’appuya dessus. Son corps était fatigué d’être resté dans la même position pendant plusieurs heures à écrire, penché au dessus de sa feuille. Un bâillement s’échappa de sa bouche. « Tu veux quelque chose à boire ? »
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Ce message a été posté Sam 22 Oct - 1:20
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Taherh Farley & Liu Viktor
Farley était là, sinon il m'aurait pas autorisé à entrer chez lui. Son colocataire, n'était pas là, tant mieux, je me sentirais moins gêné de parler à Farley. Pourquoi je suis gêné à l'idée de lui parler? Peut être car, j'ai peur de l'enfoncer au lieu de lui remonter le morale je suppose. Maintenant je me retrouve comme un con à regarder Farley se poser sur la porte. Quand il s'agit de faire peur aux autres ou leur casser la gueule je suis le number one, mais quand il s'agit d'être gentil et compatissant, rien, nada, que dalle. Je ne suis pas un bisounours je le sais, mais là je peux pas faire le con avec ce gosse. Il a été piégé par un connard. il est tombé amoureux de Tae Min qui était amoureux de Farley, ou pas. S'il aimait vraiment farley il serait resté avec lui ou il l'aurait emmené avec lui.
-Non merci je n'ai pas soif, je me suis dit ce serait bien de venir te voir et de prendre de tes nouvelles vu que je n'ai pas pu venir à la bibliothèque ces derniers moments; Et...je me suis dit qu'au vu de ce qui s'est passé dernièrement, bha j'ai cru que ça te remonterais le moral.... Je t'ai pris un livre...ouai même moi je trouve ça con comme cadeau pour remonter le moral...
Quand je vous dis que le social et moi ça fait deux? Même mes amis trouvent que je me sociabilise comme un pied! Je n'ai pas l'habitude de remonter le moral des autres, je suis plutôt tendance à le détruire leur moral. Ce gosse ne mérite pas de vivre ça merde. Je jure que si je vois Tae se ramener comme une fleur, l'explose en morceau. Par élan de compassion, ou de connerie ou car, mon cerveau me dit "va lui remonter le moral connard!" je m'approche de lui et le prend dans mes bras. Bordel je n'ai jamais fait ça à un élève, mais si ça peut l'aider à se sentir mieux je le fais.
-ça va aller ok? Tu n'as pas à souffrir à cause de cet enflure
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liu viktor & taherh farley. -- farley n’osait pas vraiment lever sa tête et affronter du regard viktor. il se sentait minuscule face à lui – et c’est parce qu’il l’était, physiquement parlant. et puis, il y avait le fait que viktor était un professeur à l’université, et farley un élève. la première fois qu’ils s’étaient parlé, farley n’en avait pas la moindre idée. peut-être que cela aurait changé leur relation de maintenant, peut-être qu’en ce moment, viktor ne serait pas chez le jeune étudiant pour avoir de ses nouvelles. farley soupira, se décolla de la porte et se dirigea vers le comptoir de la cuisine. tendant le bras, il ouvrit le placard au dessus de l’évier et attrapa un verre qu’il remplit d’eau. il le posa devant lui sans le boire, se contentant de regarder le liquide translucide. « …un livre… » farley entendait qu’un mot sur deux de ce que disait viktor. il ne voulait pas de sa pitié ou de sa compassion, peu importe ce qu’il était en train d’essayer de lui montrer. « …remonter le moral… » farley finit par prendre le verre dans sa main et en jeter le contenu dans l’évier, sans l’avoir porté une seule seconde à ses lèvres. « j’vais bien tu sais. » mais sa voix affirme le contraire. farley avança de quelques pas et se retrouva au milieu de la pièce, ne faisant pas complétement face à viktor. il resta quelques secondes silencieux, et lorsqu’il s’apprêta à dire à viktor que c’était gentil à lui de venir prendre des nouvelles de farley, mais qu’il était occupé et qu’il devait repartir, il sentit une paire de bras se refermer de manière hésitante autour de son corps maigre. il écarquilla les yeux, et pensa pendant une demi-seconde à repousser viktor. il n’était pas très à l’aise dans cette situation mais il n’osait rien dire. il savait bien que ce n’était pas la façon d’agir habituelle de viktor et que d’une manière, il devait se sentir obligé de se comporter ainsi auprès de farley, même si ce dernier n’en avait nullement exprimé le besoin à voix haute. il n’était même pas sûr que c’était ce dont il avait besoin en ce moment. il n’était plus sûr de rien en ce qui le concernait, et cela avait tendance à le dérouter. alors, doucement, il replia ses bras et posa ses mains sur le dos de viktor. ce dernier était vraiment beaucoup plus grand que farley, si bien que les mains de l’étudiant n’atteignaient pas les épaules de l’enseignant. ce moment semblait durer une éternité pour farley, mais ils ne restèrent ainsi qu’à peine quelques minutes. « ça va aller ok ? tu n’as pas à souffrir à cause de cette enflure. » farley hocha la tête, et même s’il savait que viktor avait raison, cela ne l’empêcha de ressentir une petite pointe de douleur et d’amertume envers l’enseignant lorsqu’il insulta taemin d’enflure. « ce n’est pas une enflure. on ne sait pas pourquoi il est parti. il n’avait peut-être pas le choix. on peut pas juger tant qu’on sait pas. » farley était clairement en train de défendre taemin. il avait beau être en colère contre lui, être perdu dans ses émotions et être triste par son départ soudain, il ne supportait toujours pas qu’on dise du mal de lui. peu de personnes méritaient qu’on parle en mal d’eux, peu importe ce qu’ils ont fait. « c’est pas une enflure. »
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Ce message a été posté Mer 2 Nov - 22:11
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Taherh Farley & Liu Viktor
Je ne sais pas pourquoi, mais je le savais qu'il allait prendre la défense de Taemin. Malgré que ce con lui ai fait du mal, il prendra quand même sa défense. Je ne peux rien faire contre ça, mais qu'il prenne sa défense alors que cet enfoiré lui a brisé le coeur sans lui donner d'explication, ça m'énerve. Farley doit passer à autre chose. Et le voir dans cet état à cause d'une idol, ça me tue. J'essaie d'être calme mais j'ai vraiment envie d'ouvrir ma gueule et de lui dire qu'il aurait dû m'écouter au lieu de continuer d'aimer Taemin. Mais le but ce n'est pas de l'enfoncer encore plus bas que terre.
-Farley ouvre les yeux! S'il t'aimait vraiment, il t'aurait emmené avec lui ou il t'aurait donné de ses nouvelles. Il t'a emmené avec lui? Non. Il t'a appelé ou écrit pour avoir de tes nouvelles? Non. Dois-tu lui pardonner ou le défendre pour ça? Absolument pas!
Ca y est j'ai pété un câble. Ma résolution d'être gentil a disparu rapidement. Je ne sais pas être calme et gentil. Je comprends mieux ce que me disait un de mes ex par "Tu vas regretter beaucoup de tes choix si tu ne fais pas preuve de calme et de recul" Mais je n'aime pas Taemin, je n'aime pas la façon dont il me provoquait, je n'aime pas le fait qu'il a abandonner Farley sans raison et je déteste le fait qu'on le défende alors que je dis la vérité. Aller! Autant s'énerver un bon coup.....Nan je peux pas lui faire ça.. Je me met dos à un mur et souffle un bon coup. J'ai fait le con là. Et encore je me suis calmé à temps.
-Excuse moi, je n'aurais pas du m'énervé. C'est juste que tu prends sa défense alors que tu souffres à cause de lui. Je veux juste que tu tournes la page avec cette histoire. Ça te fera le plus grand bien.
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liu viktor & taherh farley. -- le cœur est un organe bien mystérieux. le cerveau est ce qui dirige et contrôle chacune de nos actions, et pourtant l’amour est relié au cœur. aimer quelqu’un dépend-il réellement de l’organe qui pompe notre sang et résonne dans notre corps ? farley aimerait savoir comment tout cela fonctionne, qui décide s’il aime une personne ou une autre ? quelle partie de son corps contrôle ses émotions, est-ce réellement son cœur ou n’est-ce qu’une mise en scène des cellules de son cerveau ? farley n’aime pas être contrôlé de cette manière. il a envie d’avoir la main sur ses émotions, sur les battements de son cœur qui se rouillent et s’embobinent au simple son de ce prénom, sur les palpitations qui l’empêchent de l’oublier, sur les brûlures qui l’obligent à prendre sa défense. farley sursaute quand il entend viktor s’énerver. farley n’aime pas quand les gens s’énervent contre lui, et habituellement il n’hésiterait pas à leur rétorquer. on ne parle pas à farley de cette manière. introverti certes, mais il peut clouer le bec à ceux qui l’embêtent. et viktor l’embête en ce moment, parce qu’il dit la vérité et farley refuse de l’entendre. et c’est pour ça que farley n’a rien à rétorquer. alors il attend. il attend que viktor se calme, qu’il dise quelque chose, qu’il s’en aille, peu importe. il attend que le temps passe, et soudainement l’aiguille des secondes avance au ralenti. « je… » ce n’est qu’un murmure, un écho perdu dans l’univers, et viktor ne l’entend pas alors qu’il s’excuse. et étrangement, sa dernière remarque met en rogne farley. « juste parce que tu crois connaître taemin te donne le droit de me dire ce qui serait le mieux pour moi ? » il aurait pu crier mais sa voix reste calme et atténuée. il sait que le meilleur moyen de faire peser ses mots n’est pas de les crier à travers une pièce, mais de parler lentement. lorsqu’on crie, la personne en face n’enregistre d’abord que les hurlements et n’analysent que trop tard les mots parlés. mais lorsqu’on parle normalement, la personne n’a pas d’autre choix que de se concentrer sur les mots en face d’elle et de les entendre, de les accepter et d’y réfléchir. « c’est mon choix. et seulement mon choix. tu n’as pas le droit ni l’autorisation de me dire ce que je dois faire. tu ne me connais pas. tu n’es pas à l’université, tu n’as pas à agir comme un enseignant. tu n’as aucune autorité sur moi. alors ne me dis pas ce qui serait le mieux pour moi parce que tu n’en sais rien. » farley s’éloigne de quelques pas de la porte. « peut-être que pour toi, c’était un acte de gentillesse de me prévenir vis à vis de taemin. peut-être que tu te sens responsable, mais tu ne me dois rien, et je ne te dois rien. »
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