■Ses parents tiennent un hôtel capsule assez miteux et petit, à la réputation difficile et parfois injustifié. ■Ils sont originaires du Tibet et on voulu quitter le pays après la mort du dernière grand-parent de la famille. ■ à la base, ils n'étaient pas pauvre. Ils avaient même réussi à faire fortune dans l'hôtellerie jusqu'à ce que les rumeurs détruisent la famille et les plongent dans le désarroi et les dettes. ■ Il a une soeur plus jeune que lui, qui a très mal vécu les rumeurs et le harcèlement des gens, mais Nyima fait tout pour la protéger et la venger. ■  Petit, il voulait être vétérinaire, et non styliste, mais il a changé d'avis quand son chien s'est fait renversé par une voiture. Les vêtements, c'est beaucoup moins sentimental et tâchant. ■ Il voulait aussi devenir policier, joueur de base-ball, superhéro ou fermier. ■ Sa mère lui a apprit le tricot et à coudre, c'est elle qui confectionnait ses vêtements en étant enfant et cette passion est passée de mère en fils. ■ à une époque, certains enfants le pensaient faible, mais ils ont de suite compris qu'il ne fallait pas l'embêter. ■ Nyima a déjà cassé le bras à quelqu'un seulement en voulant se défendre, après cela il a été surnommé « briseur d'os » de l'école primaire jusqu'au lycée. ■ Il adore cuisiner et manger les légumes, c'est son péché mignon. D'ailleurs, il est végétarien et n'aime pas qu'on tue les animaux. ■ Il est sortie avec plusieurs filles durant ses anciennes années scolaires, mais c'est toujours lui qui rompait pour x ou y raison. ■ Il déteste les limaces, ça le répugne. Il a aussi peur de marcher sur des escargots, à cause du bruit. ■ Il a peur de l'eau et de la pluie depuis qu'il a failli se noyer dans un lac durant les vacances d'été. Il pensait que personne ne le trouverait s'il se cachait sous l'eau, résultat il est passé à deux doigts de la mort. ■ Nyima est un « espion », il se faufile de partout sans qu'on ne le suspecte, il écoute, enregistre et après c'est à vos risques et périles. ■ Il est celui qui part sur le terrain tel un expert après un meurtre, il fouille, farfouille, dégote et après il rapporte tout à son ami et sur le blog qu'ils ont crées. ■ Royal Shit, ce sont eux. Nyima a décidé de créer ce « personnage » suite aux rumeurs qui ont anéanti sa famille comme un château de carte. Vengeance personnelle, petit jeu malsain, qu'importe comment cela est perçu, il ne s'arrêtera pas de vouloir créer le malaise, la haine et la honte chez les autres. ■ Ce n'est pas un garçon foncièrement mauvais puisqu'il aide souvent les gens dans le besoin, mais il ne faut pas lui faire confiance pour autant. C'est une sorte de lame à double-tranchant. ■ Il est croyant et pratique le spiritisme. L'âme, les esprits, la réincarnation, tout cela le fascine au point qu'il utilise du matériel pour détecter les effets paranormaux, table de ouija et autres. ■  Il a un sexfriend, un gars qui lui plait physiquement et qui comble beaucoup de ses fantasmes... Sauf qu'il ignore un détail important sur lui. ■ Son « meilleur pote » est un geek qui se néglige, et dont les gens ont tendance à se moquer de lui pour ça, mais Nyima l'aime justement parce qu'il n'est pas comme tout le monde. ■ Il n'est, mais alors pas du tout, matinal. C'est d'ailleurs l'un des seuls moments de la journée où il sera de mauvaise humeur au point d'être violent. ■ ça lui arrive de s'endormir n'importe où, n'importe comment, n'importe quand. Nyima a même une facilité déconcertante à trouver chaque endroit où il se pose « confortable ».

Le commencement.
Il fut un temps -dont je ne me souviens pas- où mes parents vivaient au Tibet, avec leurs familles respectives. C'était une tout autre histoire que la notre, quand ils se sont rencontrés, quand il se sont liés d'amitié, quand ils ont commencés à s'aimer, ou quand, avec l'accord de leurs parents, ils se sont épousés. J'étais très attendu par mon père et ma mère, notamment pas les autres membres de notre belle famille. Nous nous aimions, tous autant que nous soyons, nous nous aimions vraiment. Puis le temps a fait les choses, les grands-parents sont décédés un à un, les frères et soeurs ont quittés le pays, les cousins et cousines ont déménagés, ce qui était un cocon familial c'est doucement vidé pour nous pousser nous aussi à partir, là où nous voulions aller. Mes parents ont choisi le Japon, où mon père a décidé de s'investir dans un système d'hôtel à part entière. Un hôtel capsule, à bas prix mais avec un accueil incomparable. Les clients se sont multipliés, autant que l'argent et au fil des mois, nous passions de modeste à riche. Jusque là, tout était parfait. Mes parents m'aimaient, j'étais un enfant sage et débrouillard, mais qui ne réclamait jamais plus que ce qu'on lui donnait. Une famille enviable, une famille qui n'a rien demandé à personne. Ni mes parents, ni moi, ne voulions être entraînés là-dedans, pourtant les choses se sont faites rapidement, contre notre volonté.


Les rumeurs.
Ma mémoire n'est pas parfaite, ni absolue. Je ne me souviens pas énormément de mon enfance, et parfois j'oublie même mon adolescence, mes années d'école avant le lycée, ces choses qui remontent bien loin désormais, mais ... Il y a certains souvenirs que je ne peux éradiquer de mon esprit. Quand les premières rumeurs ont commencés, quand ils ont lentement mais sûrement détruit la renommé de notre hôtel, puis la fierté de mes parents pour finalement détruire des innocents. Je me souviens des paroles chuchotées sur notre passage, des regards en biais, des sourires moqueurs, des gestes malveillants, parfois menaçant. Mon père a été accusé d'attouchement sur la clientèle, comme quoi il promettait de faire une ristourne sur les prix en échange de quelques services. ça été le début de longues disputes entre mes parents, à qui cherche à se défendre, à qui cherche à faire confiance. Puis les rumeurs ont touchés ma mère. D'après les gens, elle-même vendait son corps ou faisait des trucs peu catholique pour des yens en plus. J'ai vu ma famille prendre feu, partir en fumée, se décomposer, perdre espoir et foi. Je les ai vu pleurer, je les ai entendu gueuler. ça n'a pas été les meilleures années de ma vie, bien moins encore quand les rumeurs m'ont prises au piège. Enfant d'un viol, fils d'un client de passage, voleur, et j'en passe. Même ma soeur subissait ce cauchemar, malgré mes efforts pour qu'on l'épargne à son jeune âge. C'était difficile de savoir pourquoi ils faisaient cela, pourquoi ils s'attaquaient à nous sans raison, seulement parce que nous étions nouvellement riche, plutôt appréciés du voisinage et bien à nos places.


La rencontre.
Les rumeurs ne m'ont pas aidés à l'école. Je n'étais pas un garçon timide ou discret, ni mal dans ma peau. Je vivais selon mes moyens, sans écouter leurs paroles blessantes, sans me laisser faire par ces petits cons qui chouinaient dans les jupes de leur mère quand je rendais les coups. J'étais moi, Tenzin Nyima, victime des rumeurs. C'est bien plus tard que j'ai rencontré ce garçon, lui-même critiqué à cause de son physique peu avantageux. La première fois que je l'ai vu, je me suis dit que jamais je ne serais ami avec lui. Un geek, négligé, sourd, dans son monde. Puis à force de le voir, de le regarder, de me mettre à sa place, j'ai commencé à croire que nous étions un peu pareil. à ce moment-là, quand j'ai su faire la lumière sur mes pensées les plus sombres, je me suis rapproché de lui. Les autres pouvaient bien dire, leur venin n'a jamais été un poison pour moi. Ma mère me disait souvent que la bave du crapaud n'atteignait pas la blanche colombe, pourtant elle n'a su être une colombe. Au moins, il ne me jugeait pas. Je n'étais pas le fils des Zinzin, comme ils aimaient le dire à tout bout de champ. J'étais Nyima, juste Nyima. Et c'est ça qui me plaisait avec lui, d'être moi-même.


L'idée du siècle.
Mon histoire a forgé mon caractère. Les pires années de ma vie m'ont fait haïr une bonne partie de la planète, mais ce sont des sentiments que je n'ai jamais réellement montré. J'étais en colère contre ceux qui avaient détruit la réputation de ma famille et de notre hôtel. J'étais énervé contre les enfants qui écoutaient bêtement les méchantes paroles de leurs abrutis de parents. J'étais haineux de leur bonheur, de leur complicité, de leur sourire et de toute ces choses qui se sont amusés à ternir chez nous. Mais à aucun moment je n'ai laissé paraître cette négativité, faisant croire que tout me passait par-dessus la tête, que leurs mots ne m'atteignaient pas ou que j'étais « heureux » tel quel. C'était faux. Complètement faux. Néanmoins, c'est ainsi que j'ai développé mon côté espiègle et manipulateur. D'apparence, je donnais l'impression d'être sympathique, fragile mais digne de confiance. Alors qu'en réalité, j'étais un escroc, un beau parleur et le premier à divulguer un secret pour le plaisir de voir le mal ronger ma cible. Qu'est-ce que je m'en fichais de les attaquer à coup de rumeur, à coup de pique. Ils le méritaient, tous. Puis c'est en voyant mon petit jeu que j'ai eu cette idée. Créer un personnage mystérieux à la langue bien pendue, qui saurait tout sur tout le monde et qui ne se gênerait pas pour foutre la merde. Le fauteur de trouble de Royal. Le Royal Shit. Je n'étais pas seul dans cette idée folle, puisqu'il était là. Mon geek d'ami a été le premier à me donner son avis et à approuver ma folie. C'était amusant, grandiose et très intéressant.


Aujourd'hui.
Personne ne sait qui est derrière ce masque. Royal Shit ? Sûrement un étudiant. Oui, mais lequel ? Les gens ignorent que nous sommes deux derrière l'affaire. Un geek à l'apparence douteuse et un garçon ordinaire. Mon sourire et ma bonne humeur berne le moindre idiot qui m'adresse la parole ou croise mon regard. Qui pourrait se douter que Nyima, cet étudiant en mode, doué en couture et en stylisme, amusant et bavard, soit l'un des concepteurs du Royal Shit ? Personne. C'est ça qui est amusant. Comme à l'époque où nous ignorons qui avait lancé le jeu et poussé notre famille à la faillite. Aujourd'hui, c'est moi qui prendrait ce rôle et mettrait les gens en pièce. à charge de revanche.

■ pseudo: Calimena, il n'a pas changé entre temps  ■ âge: 24 ans, d'ici quelques semaines ■ presence connexion: 7/7 ■ presence rp :  5/7■ Personnage inventé ou scénario: inventé

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Cho Jin Ho [PENTAGON]</font> [u]»[/u] Tenzin Nyima