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 Encounter with a dictionnary [Pv Farley]

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 8 Sep - 10:21
Je n'étais pas du genre à passer ma vie à lire des livres, je n'en avais même pas vraiment besoin pour ma formation. Alors, qu'est-ce que je foutais à la bibliothèque me direz-vous. C'était peut-être un des seuls endroits dans ma vie où j'avais l'impression que l'on me fichait vraiment la paix. Silence, concentration, personne ne faisait attention à moi. Et c'était parfait. Le mieux était d'y aller le soir tard, il y avait encore moins de monde et je me sentais tranquil. Il me suffisait de me balader dans les allées remplies de livres pour me sentir enfin revigorée. Je n'étais pas du genre à me plaindre de ma vie à voix haute, je me contentais de râler à l'intérieur de mon crâne la plupart du temps. J'étais sûre que tout le monde avait des difficultés dans les vie. Enfin... dans cette école remplie de riches, je n'en étais pas totalement sûre. Bref, dans tous les cas, la bibliothèque était devenue mon refuge quand les temps devenaient trop dur pour moi. Simplement le silence et le mouvement des pages. Je n'étais pas une intellectuelle, je n'étais pas quelqu'un qui passait de longues heures à visiter des musées mais, je savais que les livres avaient un avantage incontournable. Ils ne vous répondaient pas, ne vous emmerdaient pas. Quand vous en aviez assez, il vous suffisait de les mettre de côté pour qu'ils ne vous embêtent plus. Si je pouvais faire ça avec Aiichirô, ma vie serait tellement plus simple. Le ranger sur une étagère et l'oublier. Le Paradis. Cela ne faisait pas de mal de rêver. Je m'étais installée sur une table dans un coin, avait ouvert un livre et avait posé ma tête sur le bois. Sans doute que je m'étais endormie parce qu'en rouvrant les yeux, la lumière avait décliné et il n'y avait plus personne. Et bas mince alors... je ne pensais pas dormir aussi longtemps. J'étouffais un bâillement, attrapais mon sac et me décidais que je n'allais peut-être pas passer tout mon soir de congé à dormir dans la bibliothèque, c'était une perte de temps formidable. J'avanças dans le silence et la pénombre sans vraiment m’inquiéter. Ce n'était pas comme si il pouvait m'arriver quelque chose de dangereux ici non? Si seulement j'avais su... Je marchais entre les allés quand une violente douleur à l'arrière de mon crâne qui me fit basculer en avant.  Je tombais sur le sol comme une idiote avant de lever mon bras pour me protéger d'un probable coup suivant tandis que je reculais sur le tapis à la recherche d'une arme. On m'avait trop sonné pour que je puisse me permettre d'user de mes talents d'art martiaux.

-"A L'AIDE! ESPÈCE DE GROS MALADE ARRÊTE!"

Je me sentais ridicule, et je détestais cette sensation d'infériorité. Il y avait une bonne raison pour laquelle j'étais dans une section art martiaux. J'avais toujours voulu être une femme forte, ne pas avoir besoin de qui que ce soit pour s'occuper de moi. Et me faire assommer comme ça était déjà mauvais signe. Comme personne ne venait, je supposais qu'il n'y avait plus personne à part moi et mon agresseur. J'en profitais pour lancer un coup de pied dans les jambes que je voyais. Nom d'un chien. Avec quoi est-ce qu'on m'avait frappé? Enfin, pour l'instant, le plus important c'était de survivre. J'avais retrouvé un peu de mes esprits, m'étais relevée et placée en position de défense.

-"On s'en prend aux gamines dans les bibliothèques! Pas bien!"

J'allais lui mettre la raclée du siècle. Espèce de prédateur. Un homme, encore. Je ne peux pas voir les hommes en peinture et cela ne faisait que confirmer un peu plus mes pensées. Rien dans la tête ces animaux là.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 19 Oct - 4:53
encounter with a dictionnary


It’s part of her beauty, this quality of being not quite there, dreamlike.


Un des avantages à travailler dans une bibliothèque pour Farley, était le privilège de rester seul dans l’endroit rempli de livres après la fermeture. Les ombres de la nuit se dessinaient sur le sol, s’immisçant par les grandes fenêtres de chaque côté de la pièce. L’endroit en lui-même n’était pas bien rassurant la nuit, vidé de toute présence humaine. Mais Farley connaissait chaque étagère et chaque recoin par cœur, si bien qu’il pouvait s’y retrouver dans l’obscurité la plus tenace. Et par delà l’aspect intimidant de la bibliothèque une fois la nuit tombée, le calme de l’endroit avait joué de son charme sur le jeune homme la première fois qu’il avait du fermer la bibliothèque. Depuis, quelques soirs par semaine, il restait trois ou quatre heures de plus, seul dans le bâtiment vide. Le dos adossé contre une étagère, les jambes croisées en tailleur, ses yeux parcouraient les pages du livre éclairées par la faible lumière de la lampe qu’il installait chaque nuit sur l’étagère au dessus de lui. Il restait principalement toujours au même rayon. Farley était un grand lecteur, mais il n’aimait pas toute sorte de livres. Certains étaient fait pour lui, d’autres étaient à éviter s’il ne voulait pas goûter au dégout de la littérature. Car, aussi bien qu’il est passionné par ce domaine, il sait bien qu’il y'a des bons et des mauvais, comme partout.

Ce soir ne faisait pas exception à la règle. Farley était de fermeture. Et cela l’arrangeait, car il n’avait pas spécialement envie de marcher dans les rues de Tokyo, ni de rentrer dans l’appartement qu’il partageait avec Setsuna. Pas qu’il réfutait l’idée de le voir, mais il avait envie de rester seul quelques instants. Instants se traduisant en heures. Mais tel ne semblait pas être son futur, car à peine une heure après s’être installé dans une des nombreuses rangées de la bibliothèque, il entendit un bruit. Comme un raclement de chaise contre le sol. Son bon sens aurait voulu dire que quelqu’un était resté après la fermeture, mais les rouages de son imagination s’activèrent dans son cerveau, et ses lectures lui montèrent à la tête. Soudainement, l’obscurité et le calme de la bibliothèque ne semblaient plus être si sereins. Il tendit l’oreille, mais les battements effrénés de son cœur retentissant contre sa cage thoracique l’empêchait de se concentrer. Jusqu’à ce que des bruits de pas non loin de lui se fasse entendre. Aussitôt, il se redressa et ferma son livre, éteignit la lampe pour ne pas se faire repérer. Les bruits provenaient de l’autre côté de l’étagère en face de lui, et Farley les suivit sur la pointe des pieds, son livre fermement ancré entre ses petits doigts.

Farley avait surement beaucoup trop lu, car il s’attendait à voir surgir un monstre ailé ou bien un chasseur muni d’un arc tendu et d’une flèche tendue dans sa direction. Il s’attendait surement à tout sauf à une jeune femme qui s’était maigrement endormie avant la fermeture, et que Farley n’avait pas aperçu avant d’éteindre les lumières et de se réfugier à son endroit favori. Mais lorsqu’il l’aperçut, c’était déjà trop tard. Le coup partit, et le livre épais s’abattit sur l’arrière de sa tête, la faisant bousculer vers l’avant. Son cri brisa le silence en même temps que les tympans de Farley qui tenait maintenant le livre contre lui, le cou enfoncé dans ses épaules. Il regardait de ses petits yeux la personne en face de lui. Elle ne semblait pas bien grande, ni offensive, de ce que pouvait voir Farley dans l’obscurité. Mais encore, les apparences peuvent être trompeuses. Et il reçut un coup dans les jambes, qui lui valut un grognement de douleur. En la voyant se relever et s’approcher de lui, Farley remonta le livre devant son visage, juste assez pour laisser dépasser ses yeux et son front. « t’as pas le droit d’être là. » dit-il d’une petite mais calme voix, malgré les battements de son cœur. « t’es qui ? tu fais quoi ici ? tu veux quoi ? » Farley enchaina les questions avant de respirer un bon coup, maintenant toujours le livre à hauteur de son visage, ses yeux rivés sur la personne en face de lui.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.



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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 21 Oct - 16:49
Ma détermination a lui exploser la figure avait fondu en entendant le ton de sa voix , je m'étais dit que je n'étais pas non plus tombée sur un grand prédateur. A la limite un petit pervers mais rien de bien compliqué ou que je ne pouvais gérer seule. J'étais certaines que mes professeurs m'auraient tapés sur les doigts en me rappelant que l'habit ne fait pas le moine. En même temps, j'avais l'impression de voir une scène de dessin animé avec uniquement une partie de son visage qui apparaissait au dessus du bouquin. Si je n'avais pas aussi mal à l'arrière du crâne, je me serais presque mise à rire. En même temps, je crois que j'étais tellement facilement au bord de la crise nerveuse ces dernières semaines qu'un rien venait me fait avoir des sautes d'humeurs assez étranges. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je me rendais à la bibliothèque. Le calme, la possibilité de penser un peu sans entendre tout le monde hurler, presser, demander. Et vu que j'avais fait une sieste plus longue que la moyenne, je supposais que j'en avais vraiment besoin de ce calme. Si les arts martiaux me permettaient de me défouler et que, lorsque je pratiquais, ma tête se vidait totalement pour faciliter la concentration. Je ramassais mon sac sur le sol, le posait sur une table à côté de moi et continuait à fixer la chose étalée en face de moi. C'était lui qui venait de m'agresser et il osait me poser ce genre de questions. J'étais sans doute plus légitime à avoir des réponses à mes questions: du genre pourquoi est-ce qu'il agresse une fille seule dans une bibliothèque. C'était quand même plus suspect que moi. Mais bon, puisque Monsieur semblait lancer dans son interrogatoire, j'allais lui répondre. Enfin, seulement en partie. Je ne savais pas à qui j'avais affaire après tout.

-"Je fais quoi ici? Je viens pour faire un sacrifice à la déesse de la connaissance en brûlant quelques livres, elle me l'a demandé hier soir. On est en communication tu vois!"

Je lui laissais quelques secondes pour flipper avant d'ajouter.

-"Plus sérieusement. Je me suis endormie, je viens de me réveiller pour me faire agresser. Je suis étudiante à RPS voilà tout. Et toi, t'es qui et pourquoi tu frappes les gens avec des dictionnaires comme ça? C'est dangereux tu sais. Ça fait vachement mal."

Je posais mes fesses sur une chaise et commençais à fouiller dans mon sac pour trouver une bouteille d'eau et un doliprane. Bien entendue, il faisait trop sombre pour que je puisses voir quoi que ce soit.

-"Dis! Tu n'as pas un moyen de rallumer la lumière? Si je continues à marcher dans le noir, je vais finir par tomber. Et puis... j'aimerais prendre quelque chose pour ma tête."

Oui, ma méfiance avait déjà baisser. Pourquoi? Par ce qu'au pire je n'aurais qu'à lui casser une chaise sur la tête et courir très vite pour m'en sortir. Vu le spécimen, je n'aurais pas trop de mal à le faire.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 29 Oct - 3:28
encounter with a dictionnary


It’s part of her beauty, this quality of being not quite there, dreamlike.


Farley n’avait pas vraiment su à quoi s’attendre lorsqu’il avait entendu du bruit dans la bibliothèque normalement vide. Personne – à part lui – ne trainait aussi tard dans cet endroit. Quels jeunes de nos jours préféraient rester dans un endroit vide, calme et remplit du sol au plafond de livres, autant anciens que nouveaux ? Farley avait une vision bien précise des autres personnes de son âge. Il savait pertinemment que les préjugés n’apportaient rien si ce n’est des conceptions s’avérant la plupart du temps fausses. Mais il les avait observé du coin de l’œil, même ses meilleurs amis étaient ainsi. Ils sortaient le soir, boire quelques verres dans un bar avec de la musique à s’en briser les tympans. Ils sortaient la journée et allaient manger dans des restaurants, se racontant les derniers potins, avides de se plaindre de la vie des autres et rigolant à leurs propres blagues. Ainsi, c’était surement la raison principale pour laquelle Farley ne s’était pas attendu à se retrouver face à une fille d’environ son âge et sa taille. Farley n’était pas bien grand, et la plupart des jeunes femmes qu’il croisait faisaient à peu près la même taille que lui, à quelques centimètres de différence.

La naïveté était très certainement un des plus gros défauts de Farley. Il en connaissait beaucoup du monde qui l’entourait, mais il avait tendance à croire tout ce qu’on lui disait également, même si au fond de lui, il savait que cela était improbable ou tout simplement faux. Alors, lorsque la jeune femme devant lui indiqua qu’elle était venue ici pour faire un sacrifice, Farley sentit son cœur ratait un battement. Sa prise se resserra légèrement sur le livre qu’il tenait et ses paupières clignèrent rapidement. Les pages du livre qu’il venait de lire trottaient encore dans sa tête, ne l’aidant vraiment pas à faire la part des choses. Il était même sur le point de murmurer un « j’le savais » lorsqu’elle reprit la parole. Il fallut plusieurs secondes à Farley pour assimiler ses paroles, et lorsqu’il eut enfin trouvé un sens à toute cette situation, la déception pouvait se lire sur son visage si cela il ne faisait pas aussi noir. Il recula de deux pas, s’adossant contre une étagère, le livre  contre son torse. « En même temps, tu te trouves dans un lieu fermé sans autorisation préalable. On sait jamais, qu’est-ce qui me dit que t’es pas une voleuse ? » Son regard ne quittait pas la silhouette de la jeune femme maintenant assise. Farley ne savait toujours rien d’elle à part qu’elle était supposément étudiante à l’université et qu’elle s’était retrouvée ici par un coup de malchance après avoir dormi trop longtemps. Farley hocha la tête à sa demande, bien qu’elle ne pouvait surement pas le voir. Reculant de plusieurs pas, ne la quittant toujours pas des yeux, il chercha à tâtons la lampe qu’il avait éteinte quelques minutes plus tôt. Il trouva enfin l’interrupteur et la pointa en direction de la jeune femme qu’il apercevait clairement à présent. « Et pour répondre à ta question, je gère la bibliothèque, donc c’est moi le boss ici. » Farley mit autant d’assurance qu’il pouvait dans sa voix, sans réellement savoir pourquoi il venait de mentir.

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CODES © LITTLE WOLF.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 7 Nov - 10:19
Il fallait l'admettre, ce mec me tapait sur les nerfs. C'était lui qui m'avait agressé mais, c'était moi qui était en tord. Comment est-ce qu'il pouvait être aussi sans gêne. Je devais lui prendre le dictionnaire des mains et lui asséner sur la tête à son tour. Peut-être qu'il comprendrait mieux ma douleur comme ça. Mais bon, que voulez-vous, tout le monde ne peut-pas avoir une âme charitable. Quoi qu'il n'avait pas non plus l'air d'être un mauvais bougre, juste un grand flippé de la vie. Et j'avais l'habitude de ce genre de gars. La méfiance c'était leur crédo. Sans doute qu'il s'était fait harceler dans son enfance ou un truc du genre. Bref, pas le genre de mec qui me mettaient mal à l'aise. Je n'aimais pas les hommes mais, surtout quand ils me considéraient comme une petite poupée fragile dont ils n'avaient rien à craindre. Et parfois, même des mecs "biens" avaient, au fond d'eux, des préjugés vraiment ancrés et qui ressortaient quand ils avaient face à eux, une nana un peu moins fragile que les autres. Exemple: moi. Qu'il me prenne pour une voleuse était à la fois comique et flatteur. Oui, flatteur parce qu'il présupposait que je pouvais être dangereuse. Et j'aimais bien ça. Il avait beau ne pas vraiment reconnaître ses tords, au moins, il avait réussit à m'arracher un sourire. C'est vrai que si je m'étais lancé dans le vol, j'aurais pu être riche mais... heureusement pour lui ce n'était pas le cas. Je sentais la bosse à l'arrière de mon crâne se former doucement. Il allait devoir investir dans une pommade, c'était certains. Je n'y pouvais rien, taxer des médicaments contre les coups était utile pour une étudiante en Arts martiaux. Je n'aurais pour rien au monde passé cette occasion. Je soupirais un instant avant d'ajouter:

-"Dis moi, tu n'as jamais eut des étudiants qui s'endorment et qui se réveillent à la fermeture. Ne m'accuse pas alors que c'est toi qui a mal fait ton job. Personne n'est venu me réveiller pour me dire que la bibliothèque allait fermer."

J'haussais les sourcils quand il me dit qu'il était le boss et cela me provoqua un véritable éclat de rire.

-"Si tu es vraiment le boss ici et bien moi je suis la reine d'Angleterre. Je veux bien croire que tu sois un employé mais pas le boss."

J'étouffais un bâillement du dos de ma main et continuaient à masser l'arrière de mon crâne.

-"Désolé de te le dire, mais je vais te demander de m'acheter une pommade ou des gélules pour ça. Je n'ai pas envie de ressembler à une pastèque demain. Au fait on ne c'est pas déjà croiser?"

Sa tête me disait quelque chose mais, je n'arrivais pas à savoir où est-ce que j'avais pu le voir, c'était frustrant. Vraiment frustrant. A vrai dire, quand je venais à l'université je ne faisais pas attention à grand monde en dehors de mes amies. Même chose dans le dortoir. J'y passais de temps à autres, rentrais à des horaires complètement folles. A tel point que je ne connaissais pratiquement pas, voir pas du tout mes colocataires.


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