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 I guess i need you

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 10 Nov - 0:35
I guess i need youAvec Jin Yu
TENUE - Allongé par terre, le sang de mon nouveau « tatouage » coule à flot. Shadow, alias Dan, venait d’inscrire dans ma chair son surnom. Je peux encore sentir sa lame de couteau me déchirer lentement la peau au niveau de mon torse. Il va me le payer de m’avoir ainsi humilié. Il est parti comme il est venu à moi. Je suis tel un clochard, en train de mourir dans une ruelle abandonnée. Mais je ne mourrai pas. Ma volonté de vivre est bien trop forte pour me laisser avoir de cette façon. Je tiens encore à me venger de tout ça. Je ne veux pas aller à l’hôpital au risque de me faire interroger par tout le monde. Ce ne sont pas des blessures mortelles et je n’ai pas besoin de professionnels pour me soigner. J’ai toujours été quelqu’un d’indépendant et comme toujours, je réglerai mon problème tout seul. Le tatouage n’est pas la seule marque de nos retrouvailles, j’ai la joue qui me brule, mon ventre qui se tord de douleur. Bref, je suis mal en point.

Je me relève difficilement et ferme mon « haut » déchiré pour paraitre moins suspect. Enfin, mon visage abimé n’est pas discret non plus. Heureusement pour moi, je ne suis qu’à quelques rues de l’appartement. D’un côté, c’est un très mauvais signe puisque cela signifie que Shadow doit connaitre l’endroit où je vis. Je boite, trébuche à plusieurs reprises, m’appuie contre le mur pour reprendre la respiration, le sang coulant toujours de mes blessures. J’arrive enfin à mon « chez moi ». Avec un peu de chance, Jin Yu n’est pas à la maison (puisqu’il n’y est pas si souvent que ça). Je ne fais pas attention aux gouttes de sang que je laisse à mon passage. Je ne pense qu’à une seule chose, rentrer chez moi pour faire arrêter le sang. La porte de l’appartement passé, j’ai l’impression d’être seul. Ça m’arrange. Je ne voudrais pas qu’on me voit dans cet état là. Je referme la porte en la claquant sans fermer la porte à clé. Je dois retrouver la trousse d’urgence en priorité. Et même si Jin Yu est maniaque, je n’ai aucune idée de où est ce qui l’a rangé. Je déambule dans le salon et ouvre tous les placards que je trouve mais toujours aucune panoplie de soin. C’est mauvais car je tremble de partout. Je perds l’équilibre et tombe raide par terre.  

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 23 Nov - 15:56
I guess i need youAvec Zeno
TENUE - Je n'étais pas beaucoup rentré à l'appartement cette semaine.  Je ne rentras pas souvent à la maison ces derniers temps, il semblait que mes patients avaient tous envie de virer timbré ces derniers temps. Et les urgences psychiatriques avaient aussi fortement augmentées. L'approche de la fin d'année était toujours une période occupée et parfois même totalement écrasante. A force de dormir moins de deux heures par nuit, j'avais finit par décider qu'aujourd'hui, ce serait mon tour d'aller passer une bonne nuit de sommeil dans mon lit, sous les draps. Sans oublier un peu de musique et un verre de vin. Une bonne douche ne serait pas de refus non plus. J'accrochais ma blouse blanche au porte-manteau dans mon cabinet, enfilait mon manteau en étouffant un bâillement du dos de ma main. Je saluais d'un hochement de tête rapide les infirmières avant de m'enfuir dans la nuit en priant pour que mon téléphone ne sonne pas. De toutes les manières, je n'étais pas le seul psychologue à l'hôpital. Quelqu'un d'autre allait prendre le relais. Je voulais que quelqu'un prenne le relais. Je savais que j'étais indispensable et brillant, sans flatter mon égo, mais je restais un être humain et pour moi, être totalement épuisé était un véritable risque. J'allais chercher ma voiture et conduisit pour rentrer à la maison. Les embouteillages ne me prenaient même pas la tête tant j'étais fatigué. Je n'avais qu'une hâte, m'allonger sous ma couette. Je ne mis pas trop longtemps à arriver. Je pousse la porte et déjà je sens que quelque chose ne va pas. Du sang, il y a du sang par terre et sur la poignée. Je relève la tête pour apercevoir mon colocataire étaler par terre et dans un très mauvais état. Je jette ma sacoche sur le sol pour me précipiter dans sa direction.

-"Zeno, tu m'entends?"

Je n'attends pas d'avoir une réponse pour observer les dégâts. C'est moche et sanguinolent, quelqu'un s'est amusé à se servir de son torse comme toile pour apprendre à graver au couteau. Je ne lui posais pas de questions sur ce qui s'était passé mais, j'avais besoin d'informations. Parce que s'il était ici, c'est qu'il ne voulait pas aller à l'hôpital et je n'allais pas l'y forcer. Je devrais pouvoir réussir à m'en sortir avec ma trousse de secours. Je me levais pour aller la chercher rapidement en lui lançant:

-"Depuis combien de temps?"

Je ne savais pas s'il était conscient mais tant pis. La seconde étape fut de le transporter jusqu'au canapé pour l'allonger et avoir une meilleure surface de travail. Je remerciais le canapé en cuir et pleurais pour le tapis qui à mon avis n'y survivrait pas. Où alors, le pressing était vraiment très doué.

-" L'échelle de la douleur: de 1 à 10, décris moi tout ça. Est-ce que tu connais le type de lame?"

Je ne savais pas exactement à quel point la plaie était profonde et j'aurais largement préféré devoir éviter de faire des points de suture sans anesthésie mais... j'avais bien peur que cela soit le cas. En fait, j'aurais du rester à l'hôpital si je voulais me reposer. Je n'avais pas une formation en médecine avancée mais, je savais faire les basiques, la grande nécessité, comme les points de sutures, stoppé un saignement et ce genre de choses. J'attrapais une paire de ciseau pour finir de découper son t-shirt avant de prendre des compresses et de les presser contre la plaie pour essayer d'endiguer autant que possible le saignement. Je ne paniquais pas, je me questionnais juste sur ma capacité à pouvoir y faire quelque chose. Espérons que je puisse le faire. Espérons-le.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 25 Nov - 17:33
I guess i need youAvec Jin Yu
TENUE - Cela faisait plusieurs jours que je n’avais pas vu Jin Yu à l’appartement. Ça ne m’inquiétait pas car il avait dit que c’était assez commun et puis, il était assez grand pour gérer ses sorties. En tant que personne indépendante, je comprends parfaitement sa situation et ce n’est pas moi qui vais lui demander de faire un topo de ses journées. Je n’en demande même pas un à mon frère alors je risque de ne jamais questionner la journée de quelqu’un parce que je m’inquiète pour lui. Ça m’arrange même beaucoup que mon cher colocataire ne soit pas là, j’ai l’appartement pour moi tout seul et le frigo finit toujours par se remplir tout seul. En fait, cet appartement est plus devenu le mien que celui de Jin Yu. C’est donc naturellement à cet endroit que je vais me réfugier en cas de blessure. Je sens le sang qui dégouline de partout mais je n’ai pas le luxe d’arrêter les gouttes de marquer mon trajet. J’ai déjà suffisamment de mal à me tenir droit et de marcher vers l’appartement. Comme je ne veux pas attirer l’attention, je reste dans l’ombre et fais un détour avant de me retrouver devant l’immeuble. Je gravis avec difficulté les marches, laissant des traces de sang partout où mes doigts se posent. Même mettre la clé dans la serrure est une dure épreuve pour moi. Shadow m’a bien humilié et je compte le lui faire payer. Pour le moment, je dois arrêter mes hémorragies. Je traine mon corps à la recherche d’une trousse de secours. J’ignore où est ce Jin Yu les a rangé. Mais si j’avais toute ma tête, j’aurais certainement pris le temps de réfléchir à comment le propriétaire de lieu fonctionne et j’aurai trouvé ce que je cherche. Sauf que, le manque d’apport d’oxygène se fait ressentir car je n’ai pas l’esprit clair. Je suis à bout et mes jambes me lâchent. Je tombe sans retenu sur le sol.

La voix de Jin Yu parvient difficile à mes oreilles. Il est revenu et c’est une honte qu’il me voit ainsi. J’essaye de bouger pour lui faire comprendre que je suis encore conscient mais le temps que j’ouvre les yeux, il avait déjà disparu. Le psychologue réapparait soudainement dans mon champ de vision avec la maudite trousse de secours, que j’appellerai désormais Charlie. Je suis incapable de répondre à la question de Jin Yu tout simplement parce que j’ignore la réponse. J’aurai dit moins d’une dizaine de minutes mais je ne suis pas sûr. Je me laisse relever et amener sur le canapé. J’imaginais mal le fait que Jin Yu me laisse mourir mais de là à me soigner de lui-même, ça me surprend un peu. J’aurai pu rire si je n’étais pas si mal en point, mais faut croire que même mourant je garde toujours mon caractère car un petit rire s’échappa entre mes lèvres. « Woww…Tu ressembles à un urgentiste comme ça. » Ma voix est faible et mon souffle saccadé. Je tousse après avoir parlé. « Je vais pas mourir.  » Je ne l’aide pas beaucoup avec mes paroles inutiles. Ma toux s’aggrave et c’est ce qui me pousse à être un peu plus sérieux. « Couteau de poche mais le gars est un bourrin. » J’ignore d’où me vient cette force à dire des conneries mais elle est là, agonisant ou non.

Est-ce parce que je sais que je ne vais pas mourir que je ne suis pas plus tendu que ça ? Parce que j’ai confiance en ma capacité de survie et aux capacités de Jin Yu de me tirer de là ? Surement car sa venue m’a donné un peu d’espoir. Mais je dois avoir trop forcé avec mes conneries car je suis de plus en plus faible. « Jin Yu, tu en es capable, alors arrange moi ça ok ?  » Je le regarde droit dans les yeux une dernière fois avant de fermer les paupières. Ça demande trop d’énergie de le regarder mais malheureusement, je suis toujours incapable de perdre connaissance, à croire qu’on veuille que je souffre pendant le traitement.


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Ce message a été posté Sam 17 Déc - 12:55
I guess i need youAvec Zeno
TENUE - Est-ce que j'étais paniqué? Pas vraiment... Enfin, je ne savais pas exactement ce que cela faisait d'être paniqué. J'étais inquiet, inquiet de ne pas réussir à le soigner tout seul. Inquiet pour lui? Je ne sais pas, je n'ai pas l'habitude de m’inquiéter pour quelqu'un. En même temps, ce n'est pas comme si j'avais eut beaucoup de personne pour qui ressentir quoi que ce soit dans ma vie. Et puis c'était quand même une première pour moi de retrouver quelqu'un blessé au couteau dans mon salon. Je me retenais de sourire en l'entendant me dire que je ressemblais à un urgentiste. La vérité, quand je faisais des crises, il m'arrivait d'être assez violent. Résultat, j'avais pris des cours pour me débrouiller seul. Disons que briser un miroir avec mon poing ça m'était arrivé plus d'une fois. Heureusement j'avais les moyen de repayer un miroir sans trop de difficultés. Je n'avais aucune idée exacte de la gravité des blessures, je n'étais pas médecin, j'étais psychologue nom de Dieu. Mais, il avait perdu beaucoup de sang. Et c'était sans doute le plus inquiétant. Pour l'instant se concentrer pour arrêter l'hémorragie, on verrait après pour le reste. J’attrapais sa main pour essayer de lui faire tenir les compresses contre la plaie avant de me lever pour remplir une carafe d'eau. Je n'y voyais rien avec le sang. Je revenais vers lui avec un gobelet en plus. Je ne regardais pas de séries ou de dramas mais, j'étais certain que cela devait ressembler à certaine scène d'opérations de fortunes. Je repris le temps de soulever les compresses pour nettoyer le sang avec un peu d'eau. Je le vois fermer les yeux. C'était pas bon, j'avais besoin qu'il reste conscient. Si jamais il s'évanouissait, je l'emmenais directement à l'hôpital.

-"Zeno, reste conscient s'il te plait. Sinon j'appelle une ambulance. Je suis doué mais je suis pas un magicien non plus. Je vais devoir te recoudre et j'ai pas d'anesthésie. J'espère que tu sais endurer la douleur. Purée... tu es tombé sur un sauvage ou un cannibale ou quoi?"

Ma question n'attendais pas de réponse, c'était juste une remarque que je me faisais à moi-même à voix haute. Je cherchais du fil et une aiguille dans ma trousse magique avant de me pencher sur tout ça. J'inspirais et expirais un grand coup, essayant d'empêcher ma main de trembler. Le yoga, il fallait définitivement que je mette à faire du yoga et de la méditation. Cet incident m'en convainquait encore d'avantage. J'approchais l'aiguille du bord de la plaie avant de commencer à coudre. Je ne faisais que coudre du tissu, c'était un plaid. Comment ça j'étais entrain de m'hypnotiser pour éviter d'être trop... émotionnel? J'étais totalement désintéressé promis.

-"Je pense que tu auras une cicatrice, quoi que je fasse. Malheureusement, je ne suis pas un as pour recoudre les gens."

Mes poings n'en étaient que la preuve. Quelques cicatrices légères. Pas trop voyantes mais existantes.

-"Zeno, s'il te plait parle, raconte quelque chose, n'importe quoi, fait du bruit. J'ai besoin de savoir que tu es là."

C'était idiot à dire mais, intérieurement, je crois que j'avais peur qu'il meurt sur mon canapé. J'avais peur qu'il disparaisse de ma vie tout d'un coup. Pourtant, il en avait été absent pendant très longtemps et cela ne m'avait pas effleuré. Pourquoi? Parce que je lui faisais confiance pour survivre. Sauf que là, maintenant, j'étais mis en face des choses et j'avais du mal à me dire que cela ne me touchait pas. Sauf que Jin Yu et gérer ses émotions, c'était deux choses qui n'allaient pas du tout bien ensemble. Pas du tout.


Anonymous
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Ce message a été posté Dim 18 Déc - 1:16
I guess i need youAvec Jin Yu
TENUE - Au final, ce n’est pas une mauvaise chose que Jin Yu soit rentré. J’avais beau à me dire que je ne vais pas crever, sans l’aide d’une personne tierce, j’aurai été bien mal. Ou alors est ce parce que je sais que quelqu’un finira par me sauver que je me laisse aller ? J’en sais rien et ce n’est pas important. Tout ce que je sais c’est que Shadow va le regretter. Je vais le tuer, non je le laisserai en vie et il regrettera de ne pas m’avoir tué à temps. Il aurait du m’achever quand il le pouvait car je ne lui laisserai plus la chance de m’avoir à nouveau. J’ai déjà réussi à le faire souffrir, je serai capable de le faire à nouveau. Parole de Zeno. C’est avec ce genre de pensée rancunières que j’essaye de garder mes esprits. La haine est un sentiment bien fort et Shadow est bien le seul que je déteste. C’est assez ironique de dire qu’il est quand même celui qui me maintient conscient quand je suis sur le point de mourir. Mais la seule personne qui peut me sauver, c’est celle qui se tient à mes côtés : Jin Yu. Moi, le gars le plus sournois, fait confiance à quelqu’un. Je lui confie ma vie. Yeux fermé, j’entends clairement les mots du psychologue. La fin de sa phrase me fait légèrement sourire. S’il savait… Dan est un monstre, il n’est pas humain et j’espère sincèrement que Jin Yu ne le rencontrera jamais.

Une paupière s’ouvre faiblement et je le vois chercher une aiguille puis faire sa séance de méditation. J’ai envie d’ouvrir ma bouche pour lui dire que je suis en train de mourir mais pour une fois, je me retiens de dire quoi que ce soit. Je dois laisser faire Jin Yu, je l’ai déjà vu agir « bizarrement » donc je préfère me taire. L’aiguille me perce la peau. La douleur n’est pas aussi intense que celle que j’avais ressenti lors de la « séance de tatouage » de Shadow mais ça fait putain de mal quand même. Je ne veux pas me tordre pour élever la difficulté de l’opération et je ne veux encore moins gémir de douleur. Je prends tout sur moi. Je transpire beaucoup, ma respiration est rapide.

Je n’aime pas les cicatrices. Je ne veux pas avoir son surnom gravé sur mon corps. Je ne veux pas être marqué. Je ne veux pas lui appartenir. Je veux me plaindre auprès de Jin Yu, lui demander pourquoi je devrais avoir des cicatrices. La douleur me fait délirer et de ce fait, j’hésite même à préférer la mort que d’avoir des cicatrices. Je ne bouge plus. Mon rythme respiratoire s’est calmé et je suis mouillé à cause de ma sueur. « …J’ai merdé… » Ma voix est faible et mon regard se pose sur Jin Yu. « Je n’aurai pas dû le laisser en vie. » J’aurai du le tuer avec le reste du gang mais je n’ai pas pu… Comme si je ne voulais pas le tuer. Cette conclusion me surprend. Je dois être en train de délirer, c’est la seule explication possible. « Ne t’approche pas de lui. » Jin Yu est mon seul ami. Et il n’y a pas à dire, je suis en train de délirer car ça ne me ressemble pas d’avoir peur pour quelqu’un.



Anonymous
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Ce message a été posté Mar 20 Déc - 15:37
I guess i need youAvec Zeno
TENUE - Il y avait bien une chose pour laquelle je pouvais remercier Zeno là, maintenant, tout de suite. Le fait qu'il ne gigote pas comme un asticot sur le canapé à cause de la douleur. Mes mains ne tremblaient pas mais, c'était vraiment parce que j'avais une capacité de contrôle sur moi-même assez impressionnante. Et puis, parce que je savais que je ne voulais pas qu'il meurt. Disons que cela m'aidait à ne pas trop trembler. J'étais déterminé. Tellement déterminé que cela me faisait mal à la tête. Je sentais la sueur perler sur mon front mais, je n'avais pas le temps de m'en occuper. Mes tocs allaient sans doute me démanger salement après tout ça mais, je doutais d'être capable de ranger ce foutoir sans m'écrouler de fatigue. Pourquoi? Parce que je me doutais qu'il allait falloir que j'improvise une perfusion dans mon salon. Depuis quand est-ce que j'avais mis les pieds dans une salle d'urgence en rentrant chez moi? Bon, Jin Yu arrête de tergiverser et continue à coudre. J'écoute d'une oreille distraite ce que Zeno raconte, principalement content d'entendre le son de sa voix. Pour avoir merdé, effectivement, il me semblait qu'il avait raté quelque chose et en beauté. Je ne savais pas quoi et sans doute qu'il ne m'en raconterait pas plus lorsqu'il serait dans un meilleur état mais, je pouvais au moins dire qu'il s'était fourré dans de sacrées emmerdes pour avoir finit dans cet état. Il ne fallait pas être devin pour le savoir. Je n'avais aucune idée de qui est-ce qu'il pouvait bien parlé, de qui est-ce qu'il ne fallait pas que je m'approche. Est-ce que son passé londonien l'avait rattrapé d'une quelconque manière? C'était la seule réponse logique à ce qui était entrain de se passer. Je savais pertinemment qu'il n'avait pas quitté Londres pour les raisons qu'il m'avait énoncé la dernière fois mais, je n'avais pas cherché à en savoir plus. Je n'avais pas besoin d'en savoir plus. Il était mon ami et je lui faisais confiance pour me dire ce qui avait besoin d'être dit. Je n'étais pas non plus du genre à raconter ma vie à tout bout de champs. Si on regardait objectivement, on ne savait pas grand chose l'un de l'autre mais, ce que nous savions était suffisant pour rester amis.

-"Je ne m'approcherais pas de lui ne t'inquiète pas. Inquiète toi plutôt pour toi s'il te plait."

J'essayais de finir calmement de le recoudre. A noter sur la liste de course, de la crème contre les cicatrices et rajouter quelques trucs dans la trousse à pharmacie pour ce genre d'urgences. Lorsque j'eus finit, je contemplais un peu les dégâts, j'étais inquiète parce qu'il avait l'air d'avoir perdu beaucoup de sang et qu'il était vraiment pâle. Quelque part je remerciais aussi mon incroyable intelligence et curiosité qui m'avait fait suivre quelques formations de premier secours très très poussées. Je l'avais fait de manière très intéressées mais, je ne pensais pas qu'un jour cela me servirait réellement.

-"Ton groupe sanguin? En fait, pas la peine de répondre je suis O+, on devrait être tranquille."

Tubes... tubes plastiques où êtes vous? Au fond de la boîte. Trouvés! Deux seringues et quelques arrangements en plus, histoire que le sang de Zeno ne remonte pas jusqu'à moi et que je me retrouve empoisonné. Je m'apprêtais à piquer quand subitement, je me rappelais d'une chose. J'étais sous médicaments... des anti-psychotique et des pilules pour éviter les changements d'humeur trop brutaux. Je connaissais les effects secondaires et heureusement rien qui n'agit sur le sang mais...

-"Dis-tu n'as rien contre le fait de te prendre des anti-psychotiques? Parce que je suis un peu sous ça à vrai dire. Mais, je pense que tu as vraiment besoin d'un peu de sang."


Je prenais ces trucs là depuis des années, il me faudrait sans doute un mois ou deux pour en être purgés si j'arrêtais de prendre les cachets. Mais si j'arrêtais, je finirais sans doute par être interné après une crise. M'enfin, Zeno ne savait rien de tout ça. Et ce n'était pas maintenant que j'allais lui expliquer. A moins que cela nous fasse un sujet de discussion mais ce serait sans doute assez étrange non?

-"J'ai l'impression de m'être transformé en médecin urgentiste..."

Je ne savais pas s'il fallait que je m'en réjouisse ou que je pleure. De toutes les manières, je ne pouvais pas faire autrement.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 20 Déc - 23:52
I guess i need youAvec Jin Yu
TENUE - Je lui parle de choses que je n’ai jamais dites à personne. Mon état me rend plus vulnérable et je parle sans réfléchir. Ces mots sont sincères, tellement sincère que ça ne me ressemble pas. Je mens comme je respire mais je suis plus ou moins incapable de dire les sentiments qui tapissent au fond de moi. Ce mode de vie est un choix que j’ai fait et que je referai si jamais l’occasion s’y présentait. Ma façon d’être m’apporte de l’amusement et comble mon ennuie. Mais le plus gros défaut est que je ne sais pas comment m’exprimer quand il s’agit des personnes auxquelles je tiens. London est un premier exemple, Jin Yu un deuxième et Dan, l’ultime exemple. Ce monstre m’a retrouvé et souhaite me tuer. Il n’y a aucune chance pour que Jin Yu sache de qui je parle mais sur le moment, le contraire m’a paru comme une évidence. Mon ami et sauveur me rassure et feins d’avoir compris qui était Shadow. Si ce dernier apprenait ma relation avec Jin Yu, je n’ose même pas imaginer ce qu’il allait faire pour me voir souffrir. Mais heureusement mon lien avec lui est tellement peu évident que ça ne risque pas d’attirer la curiosité de mon bourreau, je l’espère. Suite à ses mots, je me sens plus apaisé, malgré la douleur qui se fait toujours ressentir. Au moins, mon mental s’est calmé et pour moi, c’est ce qui est le plus important. Mes yeux se referment et je respirais difficilement. J’ai la tête qui tourne et je peux sentir le manque de sang et surtout le manque d’oxygène. Je suis pâle, presque blanc. Je suis mal et je ne suis qu’à quelques pas avant de perdre connaissance pour de bon.

La voix de Jin Yu résonne à mes oreilles mais je suis incapable de répondre. De toute façon, il ne me laisse pas le temps de le lui dire. Je n’ai ni les esprits clairs pour savoir ce qu’il compte me faire. Je ne suis pas du tout en état de l’empêcher d’agir ou de me plaindre. Pour une fois, je ne suis pas maitre de mon futur et je ne peux que laisser Jin Yu faire. Le pire, c’est que je lui fais confiance pour ne pas du tout m’en préoccuper. Ma vie est entre les mains du psychologue et advienne qu’il pourra. J’entends les bruits qu’il fait en fouillant dans une boite puis le son de sa voix qui me tire de mon futur sommeil. J’ignore de quoi il me parle. Antipsychotique ? Sang ? Honnêtement, je m’en fou. C’est à lui de juger ce dont j’ai le plus besoin. Je ne suis pas en mesure de réfléchir et il le sait. Et s’il compte me donner un peu de son sang, qu’il me le donne sans se soucier des risques à venir ou pas. Je ne suis pas en mesure de faire mon difficile. Soit il me laisse crever parce qu’il a peur que son sang puisse avoir des effets néfastes sur moi, soit il me prolonge la vie et prends le risque que je puisse me plaindre, plus tard, si jamais ça va mal. C’est un choix qu’il doit faire même si moi j’ai déjà mon avis sur ça. Malheureusement, je suis incapable de le lui communiquer. Mon temps est compté et je ne peux rien faire si ce n’est que subir les décisions de Jin Yu. Un médecin urgentiste ne demande pas l’avis du patient, c’est à lui de prendre des décisions, aussi risquées qu’elles soient.


Anonymous
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Ce message a été posté Ven 20 Jan - 20:00
I guess i need youAvec Zeno
TENUE - La situation était telle qu'il n'avait plus la force de me répondre. Tant pis. J'allais faire ce qui me paraissais nécessaire à sa survie. On gérerait ensuite les complications. Autant prendre les choses les unes après les autres, comme elles viennent. Je n'ai malheureusement pas la capacité de tout prévoir. Le futur restait toujours une chose mystérieuse. Je rapprochais un de mes fauteuils du canapé et mettais en place la transfusion. Il en avait besoin, je savais qu'il en avait besoin. Je regardais son visage. Il pouvait bien s'endormir maintenant, tout irait mieux d'ici quelque temps. Qu'est-ce que j'aurais fait s'il était mort sur ce canapé? Je ne sais pas. Je n'en avais aucune idée. Tout d'abord, j'aurais été triste, vraiment triste. Je crois que le voir disparaître m'aurait touché plus que je ne voulais l'admettre. Vraiment plus. Parce que bizarrement, je m'étais habitué à cette présence supplémentaire, parfois fantômatique. Et je n'étais pas un homme du changement, pas du tout. La transfusion continuait de se faire lentement, doucement et je restais immobile, contemplatif. Je n'avais jamais imaginé me trouver dans ce genre de situation. J'étais du genre à tout donner quand on avait besoin de moi mais, en général, on ne pensait pas venir me demander de l'aide. J'étais un solitaire, je passais même pour un ermite aux yeux de beaucoup de gens. Ils n'aimaient pas la différence, les gens en avaient peur. Je savais pertinemment que j'étais différent. Zeno aussi était différent et c'était pour ça qu'il y avait une forme de compréhension silencieuse entre nous. Ce serait étrange de le dire mais, si l'on comparait notre amitié à celle des gens normaux, on pouvait presque dire qu'il était mon meilleur ami. Je n'étais pas sur que cela était le bon terme, le bon mot et sans doute que je ne l'utiliserais jamais à voix haute. Mais, c'était tout ce que je pouvais penser pour décrire. Jamais je n'aurais fait ça pour quelqu'un d'autre que Zeno. En même temps, je doutais que quelqu'un d'autre que lui ne débarque en sang dans mon salon et nécessite que je lui fasse une transfusion sanguine. Au bout d'un moment, je décidais que c'était suffisant. Selon mes calculs en tout cas. Il ne devrait pas tarder à se réveiller, il devait se sentir vachement mieux. Je commençais à ranger les choses que j'avais utiliser jusque là et me levais du fauteuil pour lamentablement m'effondrer sur le sol. Et merde... J'avais donner trop de sang.

-"Zeno... t'es là? Tu m'entends?"

Je réussissais à soulever ma tête et à m'adosser au bas du canapé mais, j'avais la tête qui tournais assez violemment. Et merde. J'aurais du penser à prendre de quoi me sentir mieux, quelque chose de sucré. Histoire d'avoir un boost. Voilà... deux bras cassés dans un salon. Il ne manquerait plus que quelqu'un rentre. Que ma petite sœur rentre par exemple. Je n'osais même pas imaginer la situation. Quoi que si ça se trouve, elle sauterait de joie et commencerait à faire des dessins. Je n'étais pas sur de comment elle fonctionnait cette demoiselle. J'avais beau être psychologue, l'esprit de ma petite sœur m'était totalement étranger. Je tentais une nouvelle fois de me lever mais tombais la tête la première sur le tapis. J'allais pouvoir renoncer à mon costumes en plus de ce tapis. Tant pis. Je me retournais sur le dos, décidant que pour l'instant, je ne pouvais pas me redresser. Avec un peu de chance, Zeno pourrit aller me chercher quelque chose à grignoter si il se sentait mieux.

-"Je crois que je t'ai filé trop de sang. J'ai plus la force de me lever désolé. Comment tu te sens?"

Je voulais qu'il aille mieux, cela m’enlèverait un poids de la poitrine et j’espérais bien qu'il allait se réveiller rapidement. Histoire que je n'ai pas l'impression de continuer à me faire une discussion solo. Cela ne me dérangeait pas vraiment mai, je préférais quand même entendre le son de sa voix. Je voulais vraiment être sur que tout allait bien.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 24 Jan - 23:40
I guess i need youAvec Jin Yu
TENUE - Je ne suis pas du tout le genre de gars à m’en remettre aux autres. Je suis le mieux placé pour dire que la confiance n’existe pas. Toute personne est apte à trahir une autre, aussi proche qu’elles soient. J’ai toujours été un destructeur de lien qu’un faiseur. Pourtant, j’ai décidé de m’en remettre à Jin Yu. En même temps, ce n’est pas comme si j’avais le choix car il est un des rares à ne pas profiter de la situation et à me planter d’autres couteaux par la même occasion. L’autre personne apte pour aller rendre une petite visite dans ses conditions est mon frère. Mais il faut l’avouer, j’ai plus de chance d’être sauvé par Jin Yu que par London, surtout que j’étais bien plus proche d’ici qu’au dortoir. C’est bizarre de le dire mais j’ai confiance en mon colocataire. Peut être que je lui ai mis la barre trop haute et que je lui fais passer un sale quart d’heure mais je m’en remets à lui. Que voulez vous, je suis égoïste jusqu’au bout. Avec l’intervention de Jin Yu, je commence à reprendre des couleurs. Mon visage n’est plus aussi blanc qu’un mort et je me sens moins faible. Enfin, tout est relatif puisque je ne tenterai pas de partir à la chasse non plus. J’ai juste repris assez de force pour avoir ma conscience éveillée et de pouvoir ouvrir les yeux. Mais pour le moment, je garde encore les paupières closes. J’entends la voix du psychologue m’appeler, ceci me pousse à me sortir de cet esprit comateux, sans oublier les bruits que Jin Yu fait pour je ne sais quelle raison dans le salon. Mais vu le son, je pense savoir ce qu’il se passe. J’ouvre doucement les yeux et lève les yeux pour constater le corps de Jin Yu à mes côtés. Un rire faible mais présent s’échappe de ma bouche, j’imagine comment une troisième personne penserait de cette scène.

« Mieux. Si ta carrière de psychologue marche plus, tu pourras toujours essayer urgentiste.  »

Ça fait du bien de pouvoir parler et de ne pas me restreindre qu’à des mots. Pour un gars comme moi, ne pas pouvoir ouvrir sa bouche et dire des conneries est synonyme de torture. Quoi que, Dan a fait pas mal en son genre aussi. Cette pensée me met en colère. Je regarde plus précisément l’état de mon corps. Je me dégoute moi-même avec ses marques ancrées sur ma peau et mon sourire se dissipe. Mon corps est lourd et la douleur est toujours présente mais j’y fais abstraction. C’est plus fort que moi, je n’aime pas qu’on me voit faible. Enfin, niveau faiblesse, Jin Yu a déjà tout vu. Je me tourne sur le côté et me force à me relever. Mes jambes sont encore engourdies et je tiens difficilement debout.

« Bouge pas. »

Ces mots sont choisi exprès pour lui. Je sais parfaitement qu’il n’est pas en condition de se mouvoir. Bien sur que je lui dois cette vie mais ce n’est pas pour autant que notre relation va changer. Je serai toujours l’insupportable Zeno et ce, même s’il vient de me donner de son sang. Nous sommes à la fois très proches et inconnu pour l’autre. Je n’empêcherai personne de le blesser mais je ferai que ses assaillants regrettent de l’avoir fait. Je marche en zigzagant jusqu’à la cuisine et ouvre le premier placard. Je plonge ma main dedans et récupère tout ce que je peux prendre, faisant tomber le reste par terre. Je reviens vers Jin Yu, toujours aussi tremblant qu’une feuille et me laisse tomber à ses côtés. Je dépose le petit stock de barre chocolatée, de barres de céréales et les petits encas de ce genre entre nous deux. Assis par terre, j’appuie ma tête contre le canapé, observant une nouvelle fois le salon.

« Je n’aimais pas ce tapis. »

Mon sang est imbibé dedans et il n’était pas bien difficile de savoir ce que Jin Yu allait en faire. Un sourire victorieux se dessine sur mes lippes. Je lui ai donné une bonne raison de le changer.



Anonymous
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Ce message a été posté Mer 25 Jan - 11:12
I guess i need youAvec Zeno
TENUE - Oui, Zeno allait mieux. Définitivement mieux au vu de ce qu'il racontait. Si j'avais été quelqu'un d'autre, sans doute que ses blagues et ses remarques auraient finis par me taper sur le système. Mais, concrètement, je m'en fichais. Je n'étais pas du genre à m'attarder sur ce genre de remarques. Tandis qu'il me lançait du "bouge pas!" alors que de toutes les manières, j'étais définitivement incapable de faire quoi que ce soit, autre de me traîner sur le sol ce que je ne ferais pas, je réfléchissais intérieurement à ce qu'il allait falloir que j'observe dans son comportement pour les prochains jours. Antipsychotiques, régulateurs d'humeur... mon sang en était bourrés et je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait provoquer sur une personne saine d'esprit. Quoique... Zeno n'était pas nécessairement quelqu'un que l'on pouvait qualifier de sain d'esprit. Peut-être que cela ne lui ferait pas grand chose au final. Mais dans tous les cas, il fallait que je m'en méfie. Sauf que je ne pouvais pas passer les prochains jours à veiller sur lui et que, de toutes les manières, je doute qu'il apprécie ce genre de traitement. Je n'avais pas nécessairement envie de lui dire mes petits secrets et, en même temps, je ne voyais pas d'autres moyens d'éclaircir la situation. Zeno se leva et alla nous chercher de quoi grignoter. Au bruit que j'entendais, je pouvais déjà imaginer le bordel qu'il avait laissé. Cela m'arracha une grimace mais, je ne pouvais rien y faire. Ce n'était pas le moment de pinailler même si j'en mourrais d'envie. Lorsqu'il revint, j'attrapais une source de sucre pour la fourrer dans ma bouche. Je n'avais qu'une seule envie c'est que cet espèce de sensation d'étourdissement désagréable disparaisse. Mon regard erra sur le tapis avec un air désespéré. Il allait parfaitement dans l'ensemble de la pièce avec toute la déco. Ce n'était pas moi qui avait mis tout ça en place, j'avais laissé le soin à quelqu'un de le faire pour moi tant que cela pouvait convenir à mes tocs. Mais, il fallait bien l'admettre, là, même un teinturier ou un pressing ne pourrait pas le ravoir.

-" Je vais racheter le même de toutes les manières. Ne te réjouis pas trop vite. Et je vais définitivement engagée une femme de ménage. Cet endroit finit par devenir invivable."

Je mâchais presque avec délice ce qu'il avait ramené et récupérait doucement l'usage de mes membres et un peu de force. Suffisamment pour me traîner jusqu'au fauteuil et m'asseoir dedans. C'était déjà plus simple pour voir sa figure et surtout plus confortable pour ma propre personne. J'aurais bien bu un verre de vin, mais je doutais que cela soit recommandé par un médecin après avoir donné son sang. On avait qu'à rester comme ça, allonger sur notre fauteuil et notre canapé jusqu'à demain matin. On serait sans doute dans un meilleur état à ce moment là. Autant en profiter pour donner quelques précisions pour les prochains jours après cette opération délicate. Oui, je jouais au docteur. Le principe était le même que pour un psychologue, tout du moins pour la partie prévention.

-"Bon, alors, premièrement, juste pour ton information, si jamais quelqu'un s'amuse à te suivre jusqu'ici, il y a un revolver chargé dans le deuxième tiroir du meuble dans le couloir de l'entrée sous les différentes boites, les chargeurs sont dans le tiroir d'en dessous. Deuxièmement, si jamais tu as l'impression que tu n'es pas toi même ces prochains jours, dit le moi tout de suite. J'ai du te perfuser mon sang, et il est remplis d'anti-psychotiques et de régulateur d'humeur en tout genre. Si jamais quelque chose te paraît étrange, ne joue pas les héros, je n'ai pas envie d'avoir ta mort par accident sur la conscience. Surtout après t'avoir arrangé comme ça."

Oui, je sonnais comme un médecin. Normal. Mais lui n'était sans doute pas habitué à m'entendre parler comme ça. De temps en temps, c'était le meilleur moyen de fonctionner. J'avais parfois trop bon cœur, ou l'étrange habitude de m'attacher à des gens alors même que je ne les connaissais pas. Je connaissais Zeno, je pouvais bien lui donner accès à de quoi se défendre puisque ce n'était certainement pas moi qui allait le faire à sa place.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 26 Jan - 23:06
I guess i need youAvec Jin Yu
TENUE - Je ne me soucie pas un instant de ce qu’il vient de se passer. J’ai récupéré du sang et c’est ce qui donne de la couleur à mon visage. Je garde en tête ce qu’il m’avait dit au sujet de ses médicaments mais je ne m’en préoccupe pas tant que ça, du moins pour le moment. Savoir ce qui a dans le sang qui circule, maintenant, dans mes veines ne préoccupe pas. Pour moi, cela ne relève que du détail. Après avoir foutu un bordel pas possible dans la cuisine, je reviens dans le salon pour déposer le stock de sucrerie près de Jin Yu. Je ne suis pas ingrat au point de le laisser sans force dans le salon. Du sucre lui ferait du bien et c’est ce qui m’a poussé à me lever. Bien entendu, je savais aussi qu’en plongeant ma main dans le placard et qu’en reversant les sachets sur le sol par la même occasion, j’allais lui donner de l’urticaire. J’aurai pu éviter de provoquer un tel bordel mais c’était juste plus fort que moi. On ne me change pas. Je m’assoie et m’affale au sol, tout en utilisant le bas du canapé comme dossier. Jin Yu récupère rapidement sa source de sucre et je le regarde du coin de l’œil. Je fais une moue en entendant sa réponse.

« Non vraiment ? Le même ? Si je le tache encore une fois, tu vas penser à le changer pour de bon ? » Je ricane. « Invivable ? Tu as toujours tendance à exagérer. Mais fais ce que tu veux. Tu n’as qu’à déduire son salaire sur mon loyer. » Dis-je en connaissance de cause puisque depuis le début, je n’ai rien payé du tout.

Jin Yu semble avoir un peu récupéré, il arrive à se hisser sur le fauteuil. Décidé à ne pas bouger, je reste affalé à ma place. Je n’ai qu’à relever les yeux pour avoir le psychologue dans mon champ de vision. Sa tirade me surprend. Je crois que c'est une des rares fois, si ce n’est que la première, qu’il me parle aussi longtemps. Le contenu est d’autant plus « choquant ». Enfin, ce n’était pas réellement le contenu qui était surprenant mais plutôt le fait que Jin Yu donne l’impression qu’il se soucie de ma personne. Bien qu’au fond, ça doit être le cas, c’est tout de même assez bizarre de l’entendre explicitement me donner des conseils. Il me donne presque envie de rire et finalement, c’est ce que je fais. Je ris de bon cœur, pour me moquer de lui. Je ne devrai pas en rire autant puisque j’ai toujours aussi mal mais je trouve la situation tellement drôle que je n’arrive pas à me contrôler. Après avoir passé de bonnes minutes à rigoler, je passe mes doigts dans mes cheveux avant de reprendre un peu de souffle.

« Je savais pour le revolver et ses chargeurs. Je le trouvais plus sous ton oreiller alors j’ai cherché un peu partout dans la maison. Mais non merci, je n’aime pas du tout l’utilisation d’armes à feu. Je suis peace and love moi. »

Bien que je n’utilise réellement pas d’arme à feu, la vérité est autre. C’est juste qu’un revolver ne ferait pas peur à Dan. C’était « gentil » de la part de Jin Yu d’avoir proposé cette solution – et ça m’étonne toujours, mais je connais plusieurs moyens pour récupérer des armes. Je suis informateur et j’ai surtout beaucoup de liaisons avec tout type de personnes. Mais avec Dan, les armes finiraient par se retourner contre moi, un peu comme le couteau de poche que j’avais qui lui a servi pour me tailler dans la peau.

« Je ne suis pas un de tes patients. Je n’ai pas besoin d’attention de ta part. Si je meurs ce ne sera pas par ta faute alors zen... C’est pour quoi ? Dépression ? Bipolarité ? »

Je ne force pas à me le dire mais s’il tient à ce que je fasse gaffe, il devrait commencer à me dire de quoi de je devrai me méfier.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 2 Fév - 11:34
[quote="Baek Jin Yu"]I guess i need youAvec Zeno
TENUE - Que Zeno rit, je ne le prenais pas mal. Il était toujours comme ça et je pouvais facilement comprendre les origines de son hilarité. Ni lui, ni moi, n'étions du genre à s’inquiéter pour les autres. Enfin.. Je le faisais mais pas nécessairement de manière ouverte. Je me contentais de le penser très fort. De garder tout à l'intérieur. C'est ce que mon militaire de père m'avait appris. Ne pas montrer ses émotions, ne pas se laisser toucher par trop de choses. Je n'avais pas retenu grand chose de ma vie avec lui, mais cela en fait partie. Avec le savoir de l'utilisation des armes à feu. J'aurais peut-être du lui dire d'arrêter de rire mais, il faisait comme bon lui semblait. Je n'étais pas du genre à dicter un comportement à qui que ce soit. Je me contentais uniquement de donner des conseils. Que cela soit avec mes patients ou avec mes rares amis. A vrai dire, je considérais qu'aucun être humain ne devrait être en position de donner des ordres à un autre être humain. S'il y avait parfois besoin de hiérarchie, l'ordre en lui même était un acte agressif, une forme d'agression. Et il était tellement facile d'en abuser. Pour pouvoir donner des ordres, il fallait avoir des connaissances supérieures ou supplémentaires. Mais aujourd'hui, ce genre de choses reposaient principalement sur l'argent. D'où ma réluctance à user d'ordres. Pourtant j'étais psychologue. J'avais parfois besoin de ça. Je n'aimais juste pas m'en servir. Mais, ce qui était particulièrement libérateur avec Zeno, c'était que même en lui donnant une forme d'ordre, il ne s'y plierait pas nécessairement. Être sur de ne pas nécessairement avoir d'impact sur quelqu'un, c'était reposant. Surtout quand je passais mon temps à être dans une forme de supériorité face à ceux que je rencontrais au quotidien, que cela soit mes patients ou mes élèves. Lorsqu'il parla de retacher le tapis que je comptais racheter, j'haussais les sourcils et soufflait dans le vide. Il pouvait bien le ruiner, cela ne changerait pas grand chose, je réinvestirais dans le même tapis. C'était une question d'ordonnance des couleurs et des meubles.

-"Non, j'investirais dans le même encore et encore. Pour ma propre tranquillité d'esprit."

Oui, j'avais des tocs et des manies très développées. Je n'aimais pas les grand changements et tout devait être carré et droit. Autant vous dire que si je n'avais pas été aussi fatigué, j'aurais tout rangé immédiatement. Bon, la question tant redouté concernant le pourquoi du comment de mes médicaments était arrivée. C'était mon secret. Personne ne le savait en dehors de ma mère et de mon psy. Je n'en avais jamais parlé à personne. Peut-être aussi parce qu'on ne m'avait jamais posé la question ou que je n'avais jamais eut besoin de le préciser. Pas comme si le dire à voix haute me posait un problème. J'avais seulement besoin que cela ne devienne pas publique. C'était mon unique inquiétude. Autant ne pas tourner autour du pot dans ce cas là. Je souriais doucement.

-"A partir du moment où je t'ai soigné tu es devenu un patient. C'est inévitable. Mais ne t'inquiète pas, je ne compte pas te suivre à la trace. C'est uniquement une question d'éthique. Quand aux médicaments, c'est pour une bipolarité qui peut tourner en schizophrénie. Ils sont dosés de manière assez forte. C'est pour ça que je préfères en parler."

C'était une question de sécurité. Et d'ailleurs en parlant de sécurité.

-"Je n'ai pas besoin de savoir ce qui c'est passé mais, j'aimerais simplement savoir s'il y a une chance pour que celui ou ceux qui t'ont fait ça arrivent jusqu'ici? C'est uniquement pour savoir s'il faut que je fasse attention en rentrant à l'appartement."

Pour éviter de me jeter directement dans les bras d'un grand méchant loup. Mieux valait prévenir que guérir. Je ne comptais pas essayer de faire le fou. Simplement, je préférais être au courant. Pas que j'avais peur non plus. La peur n'était pas quelque chose avec quoi j'étais trop familier. Je l'étais plus avec la prudence.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 6 Fév - 21:19
I guess i need youAvec Jin Yu
TENUE - Je ne vais pas m’attarder sur le sujet du tapis. Je connais la personnalité de Jin Yu et ça me dérange pas de lui concéder le tapis. Car même si j’ai dit que je n’aimais pas ce revêtement de sol, je m’en fichais plus que tout. C’était surtout dans le but de le taquiner, le titiller que j’ai émis la possibilité de changer cette décoration. Je teste aussi ses limites, creusant d’avantage pour le connaitre un peu plus. Je suis le genre de gars à chercher les faiblesses des autres ainsi que ce qu’ils détestent, et ce, même si Jin Yu est ce qui se rapproche le plus de mon unique et vrai ami.  Au final, même si nous sommes différents, lui et moi partageons des points communs puisque nous sommes deux personnes qui ne montrons pas ce que nous ressentons réellement. Si lui a choisi de tout garder pour lui, moi je préfère agir dans l’excessivité. D’ailleurs, j’ai une soudaine envie de me mettre quelque chose sous la dent. Piochant dans le tas de sucreries que j’ai pris, je ne tarde pas à apaiser cette fringale. Je jette dans un geste rapide et volontaire l’emballage sur ce même tapis. Chaque action de ma part est synonyme de provocation, mais pour moi, c’est tout à fait affectif.

«  Du moment que je n’ai plus besoin d’être sauvé, je ne suis plus ton patient. Je connais mon corps et mes limites. Tu es déjà bien débordé avec tes vrais patients alors je serai plus que honteux si je venais à prendre le temps de leur précieux psychologue. Tes médoc ne me feront rien.  »

Je n’ai aucune avance sur ce que j’ai dit mais je suis sur de moi. Ce n’est pas quelques substances qui me feront perdre la tête.

«  Tu as touché le gros lot. Mais est ce une bonne chose de me l’avoir dit ? N’oublie pas mon boulot. Je suis un informateur et chaque secret que tu me livres pourra être un jour vendu à un prix.  »

Je le fixe d’un coin de l’oeil avec un sourire. Encore une fois, je le teste. Je suis le mec tout à fait capable de vendre le secret d’un de mes proches. Je n’ai aucune morale, ni loyauté. Du moins mes valeurs ne sont pas exprimés de la même façon que les autres. Bien entendu, être capable de faire une chose et de la faire sont deux choses distinctes.

«  En fait, il doit savoir que j’habite dans cet immeuble. Mais comme tu n’es pas souvent là, je ne pense pas qu’il ferait le lien entre toi et moi. Mais qui sait…Ce monstre est capable de me surprendre. Mais honnêtement, que tu fasses attention ou pas, ne changera rien.   »

On pourrait croire que je me moque de Jin Yu mais même si je me voulais de prendre ça à la rigolade, Dan ne doit pas être pris à la légère. Il m’a mis dans ce sale état et je savais qu’il aurait très bien pu me tuer mais il ne l’a pas fait. Je ne veux pas l’admettre mais ça m’embêterait qu’il finisse pas mettre la main sur Jin Yu ou London, ignorant que j’ai plus ou moins exprimé cette inquiétude au moment où je divaguais.

Je me hisse difficilement sur le canapé et m’allonge en utilisant la longueur du meuble. Ma tête est posé sur l’accoudoir et je ferme les yeux. Malgré tout ce que je porte à faire croire, je suis quand même fatigué.  

«  Tout le monde finit par avouer sous la torture, alors avoue avant de te faire torturer.  » dit-je comme si de rien n’était, jonglant entre la plaisanterie et le sérieux.


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Ce message a été posté Sam 18 Fév - 0:47
I guess i need youAvec Zeno
TENUE - Je souriais silencieusement devant les réponses que me donnait Zeno. On voyait bien qu'il ne connaissait pas la conscience médicale. Je pouvais être porté légalement responsable si quelque chose lui arrivait. Mais c'était Zeno, je ne pouvais rien y faire s'il ne voulait pas m'écouter. Je ne pouvais que m'en inquiéter et essayer de checker de temps à autres. Je ne comptais pas aller en prison à cause du caractère de mon ami. C'était là qu'habiter au même endroit allait me faciliter la tâche. M'enfin je n'allais pas non plus l'espionner ou le stalker. Ce n'était pas du tout mon genre. J'allais seulement faire attention. C'était largement suffisant. Je ne soupirais pas vraiment. Je me contentais de le regarder avec un grand sourire. Pas besoin qu'il sache ce qu'il se passe précisément dans mon crâne. Ca c'était mon job. Je savais pertinemment que dire la vérité à Zeno sur mes médicaments était dangereux. Je savais que si quelqu'un voulait acheter l'information, il la vendrait à bon prix. Mais, j'avais aussi mes propres moyens de me défendre. Quand bien même ils n'étaient nécessairement pas les plus puissants. J'étais suffisamment intelligent pour être capable de m'en sortir. Et puis, c'était étrange à dire mais, il y avait tellement peu de personnes au courant que le dire à quelqu'un d'autre ne me paraissait pas être le plus dangereux. Et quand bien même il vendait l'information, le prouver serait une autre affaire. Bref, ce n'était pas comme si j'avais de quoi m’inquiéter. Il n'y avait personne qui était intéressé par ce genre de choses. Enfin, supposais-je. Bon, le plus important c'est que le timbré qui lui avait fait ça savait sans doute où il vivait. Peut-être que d'ici quelques jours, j'allais aller vivre à l'hôpital. Ce serait plus sur. Oui, j'étais un lâche. Simplement parce que c'était la meilleure chose pour moi et pour les autres. Je ne préférais pas tenter le diable. Ce serait mettre en danger trop de monde. J'étais peut-être trop attaché à la loi du nombre mais, je ne risquerais pas de mettre des gens en danger pour Zeno. Je ne voulais pas risquer de faire une crise et de m'en prendre à quelqu'un de totalement innocent.

-"Vend donc. Au pire je t’assommerais à coup de médicaments et te ferais interner dans un hôpital."

Menace totalement lancée en l'air. Je ne le ferais jamais. J'aurais pu, mais je ne le ferais pas. Ce que j'avais dit, je l'avais fait en pleine conscience et je ne le regrettais pas. Ma conscience professionnelle, légèrement sur développée, avait un effet très puissant sur moi. Je préférais l'écouter plutôt qu'autre chose. Je continuais de grignoter les barres de céréales, décidé à récupérer complètement mes forces pour aller ranger le bazarre de la pièce qui continuait à titiller mes instincts et tous mes TOCs. Il fallait vraiment que je trouve un moyen de les contenir parce que cela allait finir par me rendre fou. Vraiment.  Je ne savais pas vraiment quoi faire pour continuer la discussion, j'étais fatigué, j'avais envie de dormir et j'imaginais bien que lui aussi. Mais d'un autre côté, je n'étais pas sur que ce soit une bonne idée. Et si ma sœur rentrait maintenant... j'allais avoir des problèmes supplémentaires sur les bras. Je ne voulais pas avoir à expliquer la situation. Et puis, imaginons qu'elle en parle à mon père, ce serait encore plus catastrophique. Cela n'arriverait sans doute pas puisque les deux étaient en froid mais, on ne peut jamais être sur de rien.

-"Rraaahhh... Zeno, ça ne t'a jamais tenté de ne pas te mêler d'affaires trop louches et dangereuses? En fait, oublie ça. Tu t'ennuierais trop sinon j'imagine."

Je commençais à regretter de l'avoir accueillit. Mais je savais que ce sentiment allait vite s'estomper. J'étais comme ça, je pouvais être rancunier mais uniquement avec certaines personnes. Et Zeno n'en faisait pas partit.

-"N'oublie pas de me repayer le tapis je te pris."

C'était ironique et de toutes les manières, même si cela avait été sérieux, je doute qu'il le fasse. Ce n'était pas comme si j'étais certains qu'il avait de l'argent. Ne rien savoir, sans doute que beaucoup se seraient méfiés, pas moi. C'était sans doute là mon originalité. Je connaissais les gens un minimum par un simple regard. C'était tout de suite plus simple.

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