■ Il est passionné par la peinture depuis tout petit. Ses parents n'ont jamais réellement compris son intérêt pour la peinture. ■ Il n'a jamais été bon à l'école, ce qui a valu pas mal de dispute dans le foyer des Oh. Il n'a pas eu son bac et est parti avec son sac à dos seulement pour parcourir le pays. C'est un globe trotter sauf qu'il n'a fait que la Corée et le Japon pour l'instant.■ Il a souvent passé ses nuits en garde en vue à dormir en celule. Il n'est pas bagarreur, mais quand on vit dans la rue, on est mêlé à des bagarres qu'on a pas toujours voulu■ Il a une longue cicatrice sur le bas du ventre, il a été poignardé avec une bouteille cassé par un ivrogne dans la rue à Séoul il y a 4 ans. ■ Il a fait croire à une fille qu'il l'aimait pour pouvoir reproduire la peinture du titanic et la peindre totalement nue allongée sur un canapé. C'est l'une des premières peintures qu'il a réussi à vendre. ■ Il a fait plus souvent de fail que de réussite. Il stock pleins de peinture qui ne se vendent pas. Pareil pour les composition. Il se dit qu'un jour peut-être il pourrait les mettre en vente sur internet mais il ne le fait pas. ■ Pour se faire 4 sous il lui est arrivé de chanter dans des bars, il sait jouer de la guitare, il a appris à en jouer en vivant dans la rue. ■ Il a un piercing à la langue depuis maintenant 6 ans ■ Il est allergique aux chats, plus précisément à la salive des chats. ■ Il a déjà été admis à l'hôpital car il léchait trop souvent son pinceau couvert de peinture, contenant du plomb. ■ Ne lui demandez pas ce qu'il dessine, même lui ne serait pas capable de vous dire ce qu'il dessine. ■ C'est le genre je m'en foutiste, vous pouvez lui hurler dessus il s'en fout, il ne s'énerve jamais. Il prend la vie de façon super cool. Si vous lui racontez vos emmerdes il sera le genre à dire "positive, y'a pire dans la vie" ■ Il aime la luxure. Il ne pourra jamais le nier, mais il aime attrocément dévorer ses coups d'un soir. C'est pas un brutal, mais plus un loveur même si c'est que pour une nuit. ■ Il lui arrive souvent de peindre des trucs assez obscène sur demande. Ca ne le dérange pas. Même si parfois, il trouve les goûts des gens un peu bizarre. ■ Il a un petit pied à terre sur Tokyo un simple studio de 8m² mais il y est rarement. Y'a surtout ses peintures non vendues. Et un vieux matelas troué. Il se lave dans les saunas.  

Tu étais là, assis dans l’herbe, plus ou moins caché en fait par cette haie. Tu n’aimais pas tellement être dérangé quand tu cherchais l’inspiration pour faire glisser ton pinceau humide de peinture sur la toile. Pour autant, ton regard se portait sur quelque chose de particulier. Le soleil se couchait sur le pays du soleil levant. Le ciel était d’une couleur orangé, jaunâtre dans un fond rouge, orné de bleu au loin. Quelques nuages se faisaient voir, rendant le paysage plutôt joli. Tu avais commencé à le dessiner depuis quelques minutes, mais tu savais à présent, comment combler ta peinture. Au loin, plus bas dans l’herbe, en pleine colline, se trouvait cet homme et cette femme, qui se pensaient seuls. Hors tu étais là, toi. Tu ne faisais pas de bruit, tu te contentais de les dessiner, alors qu’ils consumaient l’art de la chair. Tu pouvais entendre cette femme gémir sous les à-coups de plaisir que le mâle lui donnait. Tu n’étais pas un vicieux, ni un pervers, encore moins un voyeur. Tu te trouvais ici avant eux. C’est de leur faute, pour autant, tu ne bougeais pas, te contentant, de les observer et de tout retranscrire sur ta toile, alors que tout d’un coup, le manque de la chair, le manque sexuel se faisait ressentir. Tu n’étais qu’un homme, mais tu peignais. Purement et simplement. Et même quand ils eurent finit, tu continuais à peindre, afin de rendre ta toile réaliste et belle. Tu ne savais pas si tu arriverais à la peindre, mais tu espérais quand même. Ça faisait longtemps que tu n’avais rien vendu. T’avais beau aller dans les galeries pour les mettre en vente, rien ne partait… Devrais-tu changer de voie ? T’en sais trop rien. Tu te contentes de vivre au jour le jour. Tu n’as pas besoin d’argent, tu ne cherches pas à être riche. Tu veux simplement que ton travail soit apprécié, et reconnu. T’aimerai qu’un jour on puisse dire que le peintre Byung Hee a du talent. Tu es encore jeune, alors tu dois tenir. Tu sais que ce n’est pas facile, et que la plus part du temps, les peintres sont reconnu une fois mort. C’est triste mais c’est ainsi. La toile totalement fini, tu posais ton pinceau avant de t’allonger sur l’herbe et regarder le ciel à présent étoilés. La lune, totalement pleine, laissait un éclairage parfaitement magnifique. De quoi donner de quoi rêver. C’était à tes yeux, une nuit parfaite. Tu ne comptais pas bouger. Aucun nuage à l’horizon, tu dormiras à la belle étoile. Tu ne sais pas de quoi est fait demain, mais tu ne t’en soucis pas. Tu retournerais sur Tokyo afin d’aller dans des galeries pour pouvoir essayer de faire vendre des toiles. C’était ainsi qu’était faite ta vie. A soixante pourcent de ton temps dans la campagne dans les petits villages du pays, à visiter, à t’inspirer, pour revenir dans les grandes villes, surtout la capitale, pour tenter de vendre quelque chose et d’être un peu plus reconnu dans ce monde, bien trop dur.