“I want to disappear.”  

Feat lonkas

TENUE ▬ Cette cabane est notre harche de Noé, elle nous sauve la vie. évidement, y a pas de bois à l'intérieur pour se chauffer mais je m'en donne qu'il y a une réserve dehors, dans le froid. Je me propose avant que London est la bonne idée de sortir de se perdre autour de la cabane, sachant où se situe le stock de bûche. Celui-ci me dit de faire attention et je lui souris, serrant la couverture fortement autour de mes épaules avant d'ouvrir la porte et de m'aventurer à nouveau dans la tempête. Le froid me frappe de plein fouet, mais je ne dois pas céder et trouver ce pour quoi je suis sortie. Pas après pas, je contourne l'habitat jusqu'à cette installation collé aux planches où se trouve le bois déjà coupé. Je me voyais mal jouer de la hache par ce temps, puis les parts sont très bien sectionné. Prenant le plus possible entre mes bras, la couverture toujours sur le dos, je fais le chemin inverse jusqu'à revenir dans la cabane, frigorifié. à peine dedans que j'éternue, lâchant les bûches à mes pieds par inadvertance. London les ramasse et se charge de les ranger ou d'allumer le feu, venant ensuite attraper mes mains pour les rapprocher de la douce chaleur que produit les flammes. ça fait du bien, vraiment. « ça va très bien, et toi ? Pas trop froid ? » Demandais-je, regardant chaque parcelle de son visage. Je m'inquiète beaucoup plus pour lui que pour moi. « ça, tu l'as dit. » ça me fait rire. « Et toi aussi. » Parce que nous sommes bloqués là pour un moment. Au moins, London aura sa fête en tête à tête avec moi, perdu dans la montagne à devoir s'abriter dans une cabane de bûcheron à l'abandon. Chouette ! « évidement qu'ils vont nous chercher. » On parle de mes grand-parents, ils sentent direct quand un truc ne va pas et qu'il faut intervenir. Ils vont capter mon absence, mais ne pourront rien faire avant que la tempête ne soit terminée. Les fesses posées sur la couverture, je tire London à moi pour le caler entre mes jambes et enrouler mes bras autour de lui. « Tu ne pourras pas dire que tu t'es ennuyé ici. » Plaisantais-je, toujours le sourire aux lèvres.  

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬  Loukas est parti chercher du bois dehors sous le froid, mais je ne suis pas resté sans rien faire, cherchant de quoi allumer le feu dès qu’il sera revenu pour pouvoir nous réchauffer devant et tenir jusqu’à la fin de cette tempête. Lorsqu’il revient je peux imaginer qu’il est gelé, l’entendre éternuer ou le voir avec la couverture que je lui ai passée, j’ai envie de le prendre dans mes bras, mais je préfère m’occuper de ramasser les buches pour lancer la cheminée, voyant les flammes prendre on est comme attiré par le feu, les deux mains vers la chaleur, ça fait du bien et c’est agréable. « Très bien ? Tu dois être aussi gelé que moi, menteur. » Toujours à dire « ça va, ça va. » Lui faisant une pichenette sur le front en grimaçant. « Je vais bien mieux que tout a l’heure en tout cas. » La colère est redescendu et le fait d’être avec lui sans personne me permet d’être « bien » tout simplement. « C’est certain. » Je m’en souviendrai aussi, mais peut-être pas pour les mêmes raisons, je suis passé par tellement d’émotions, puis les paroles que j’ai dite aussi et.. la situation, tout va surement laisser sa trace comme un jour « unique » autant avec ses points positifs que négatifs. Bien que j’aie plus de mauvaises pensées en tête que de bonne, ça va surement changer maintenant que j’ai mis les choses au clair, bien qu’on devra surement en reparler rapidement. « La dispute de couple qui fout le bordel. » Je ricane, mais c’est un peu ça, à cause de Loukas qui m’a ignoré et de moi qui ai fui, les autres sont en plan sans l’invité d’honneur dans le chalet, tandis qu’ils ignorent où nous sommes. Enfin, ils pourraient penser qu’on a décidé de le fêter en amoureux aussi ? Je n'en sais rien. « Au moins ils ont ton gâteau... » J’aurais dû manger un morceau avant de partir, j’avais préparé pas mal de choses avec la grand-mère de Loukas en plus. Sentant Loukas me tirer vers lui, je le laisse faire pour me caler entre ses jambes le dos contre son torse, je m’installe en attrapant ses mains qui m’enlacent. « C’est sûr. » Je souris aussi avant de soupirer. « Je ne devrais pas être content d’être enfermé ici. » Pourtant c’est le cas.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬ Cette tempête m'en fait voir des vertes et des pas mûres, à souffler si fort que le froid est facilement passé sous la couverture et dans mes vêtements pour congeler ma peau. J'en frissonne encore, même les mains tendues vers les flammes rougeoyantes. à la question de mon petit ami, je ne peux m'empêcher d'être positif et de donner une réponse favorable pour ne pas l'inquiéter, pourtant il voit à travers mes mots. « D'accord, j'avoue. Je meurs de froid. » Repris-je après sa pichenette et après avoir claquer ma langue contre mon palais. ça me rassure qu'il aille mieux, donc qu'il se soit calmer sur la crise de nerf et de jaloux. Cette fête d'anniversaire a été haute en couleur, même si nous venons officiellement de manquer le trois quart. C'est la faute à personne ou notre faute à tous les deux pour nos comportements d'imbécile et d'insouciant, immature. « La faute à qui ? » Pour la dispute de couple. Bah quoi ? Pour une fois que je peux me plaindre sans dire amen, autant en profiter. Je peux lui reprocher sa fugue, comme il peut me reprocher mon indifférence. Chacun possède sa part de culpabilité et de responsabilité dans l'histoire, comme deux enfants qui assument d'être finalement des adultes. « Ouais, eux au moins. » Parce que ni lui ni moi n'ont vu la couleur de ce fameux gâteau... J'en suis un peu déçu, moi qui me faisait une joie de manger à nouveau les délices de ma grand-mère. Soufflant, je tourne mes mains pour éviter qu'elles ne brûlent, sans les éloigner du feu. Une fois bien chaude, j'attrape London et le tire vers moi, dos contre torse, le serrant dans mes bras et le retenant avec mes jambes. « Mais tu l'es ? » Ce sale gosse qui nous a amené à être enfermé ici. Respirant son odeur, je souris et resserre mon emprise, sentant la chaleur m'envahir de plus en plus. C'est agréable d'être là, avec lui. « Tu tiens chaud, ça fait du bien. » Soufflais-je à son oreille, mon visage se nichant dans son cou. Sauf que j'éternue à nouveau, ruinant cet instant intime. « Désolé. Y a des mouchoirs ici ? » C'est bien ma veine de tomber malade maintenant. Je renifle, regardant autour de nous dans l'espoir de trouver de quoi me moucher... Y a même pas de robinet ou d'eau pour se laver les mains, quelle ironie du sort. « Je crois que je vais me moucher dans ta veste. » Fis-je en frottant ma joue contre son dos, lâchant un rire.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬  C’est étrange j’imagine que de vouloir l’entendre se « plaindre », mais je veux juste qu’il soit honnête et me dise clairement les choses, quand il a froid qu’il l’avoue simplement, ce n’est pas en l’écoutant me dire tout le temps qu’il va bien que je vais apprécier sa positive attitude davantage. Certes, ça fait partie de lui et je suis tombé amoureux en sachant parfaitement comment il était, même si je n’ai pas vraiment choisi de l’aimait, les choses sont arrivé sans que je ne puisse rien contrôler. Maintenant, je l’accepte avec ses qualités et ses défauts le trouvant parfait comme il est, bien que ce soir ça eu l’effet de me rendre fou, il y a des moments comme ça où c’est inévitable. J’espère simplement qu’avec moi au moins il se laissera aller, je n’ai jamais été en couple avant lui, seulement je sais que tout faire pour ne pas m’inquiéter n’arrangera jamais les choses, ce qui compte c’est la vérité et la franchise, ce dont je ne manque pas je crois. « Tu comptes me rejeter la faute dessus ? » Je lui lance un regard qui en dit long, de mon point de vue tout a commencé par « sa » faute, mais j’ai continué avec la mienne et au final je pense qu’on est tous les deux fautifs dans l’histoire. En même temps tout est dans la phrase « dispute de couple » on est deux. Je me fiche qu’il profite du gâteau sans nous, je suis sûr que sa grand-mère en a en réserve, puis il y a encore demain. « Ouai, c'est mal ? » Que je sois content d'être ici avec lui plutôt que là-bas. Enfin pour l’instant je profite d’être dans ses bras, mettant tout le reste de côté. Souriant à sa remarque, son souffle me chatouille, mais je me sens bien au chaud aussi. Lorsqu’il éternue, je tourne la tête vers lui, ça m’a surpris sur le coup, des mouchoirs ? Je ne crois pas en avoir vu en cherchant les allumettes. « Espèce de gros dégueulasse. » Je lui frappe la cuisse sans douceur en me penchant en avant pour m’éloigner de son nez, riant aussi amusé par cette situation plutôt détendue. « utilise un bout de couverture. » C’est mieux que nos vêtements. Au moins ça il y en a ici, une chance pour nous.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬ Ce n'est pas tant que j'ai envie de lui cacher quoi que ce soit, pas même mon état d'âme, mais savoir qu'il s'inquiète pour moi ne me plait pas non plus. évidement, London ne sera pas rassuré ou soulagé simplement avec mes « ça va » qui sonne parfois très faux. Comment pourrais-je bien aller avec ce froid ? C'est aussi son cas, puisque nous sommes dans la même galère, ensemble dans le même bateau. Pour une fois, j'ose me plaindre et ajouter des couches inutiles, rejetant légèrement la faute sur mon petit ami qui le remarque assez vite, je dois le dire. « Ce n'est pas ce que tu voulais ? » Faudrait savoir, il chouine parce que je suis toujours d'accord avec lui, mais quand ce n'est pas le cas, il se plaint ? Bon, au final je m'en fiche de savoir par où l'histoire a commencé ou comment elle s'est envenimée. Tout ce qui compte à mes yeux, c'est d'être à l'abri de la tempête, devant un feu pour se tenir chaud. Le gâteau me passe franchement par dessus la tête, comme si c'était le cadet de mes soucis. J'ai d'autres choses à penser qu'à lui. « ça devrait. » ça l'est, très certainement. Enfin, comme on dit « le malheur des uns, fait le bonheur des autres », en admettant que London soit heureux de mon malheur. En vérité, je ne suis pas malheureux d'être ici, malgré la dispute précédente et les mauvaises paroles échangées. Ce petit moment de douceur dans les bras l'un de l'autre ne pouvait pas durer éternellement, fallait que mon nez se mette de la partie et fasse du bruit. éternuement, reniflement, petit rire, j'ai l'impression d'avoir chopé un truc à cause du froid et du peu de vêtement que je porte. Une tenue de fête, pas une tenue de sortie. « Hey ! Un peu de compassion ! » Il vient de me frapper la cuisse et de s'éloigner de moi, à croire que j'ai la rage et qu'il ne faut pas qu'il l'attrape. Un bout de couverture ? C'est quand même super dégueulasse. « Ou mon foulard ? » Fis-je en tirant sur le fin tissu coloré autour de mon cou. Je plaisante, je ne vais pas ruiner mon foulard ou la couverture, juste renifler encore et encore. « Je peux toujours faire de l'eau avec la neige. » Est-ce que j'ai vraiment l'air si désespéré ? Au moins, je ris de bon coeur. « Je crois que je vais m'allonger un peu. » Courir dans la neige m'a épuisé, même si je suis un sportif de haut niveau. Le dos contre la couverture, je souris en fermant les paupières, oubliant deux secondes que la température de mon corps fait yoyo, entre bouffée de chaleur et frisson.

“I want to disappear.”  

Feat lonkas

TENUE ▬  J’aime bien quand Loukas est franc, pas qu’il me mente tout le temps bien sûr, disons qu’il a la manie de m’épargner avec ses paroles et ce n’est pas ce que je souhaite car ça ne me rassure pas des masses d’entendre mon petit ami déclaré sans cesse qu’il va bien, tant mieux certes, mais on a tous des moments où ce n’est pas le cas et aujourd’hui en l’occurrence en est un. Même si nous sommes bien ensemble, le froid est un ennemi puissant. Pourtant je suis content d’être enfermé ici avec lui, surement parce qu’ici il n’y a personne pour se mettre entre nous. Dans ses bras a peu échangé une autre forme de chaleur et ça fait du bien, sauf que cet instant agréable se termine lorsque mon petit ami éternue et menace de s’essuyer sur moi, l’enfoiré. « Rêve ! » Je ne compatis pas ! Riant toujours je l’embête surtout, lui proposant de trouver un autre tissu. Couverture ou foulard, il prend ce qu’il veut, mais pas ma veste ! « Et attraper la mort, reste là idiot. » On peut patienter un peu pour les vivres. Le regardant s’allonger, je me contente de le regarder un instant avant de sourire et de lui poquer le torse avec mon index à plusieurs reprises, je crois que c’est trop dur de le laisser tranquille ! Mais je remonte ma main jusqu’à son visage pour toucher son front jugeant de son état avant de dégager ses cheveux blonds trempés par la neige fondue, les caressant simplement un petit moment en silence. Ce n'est pas tous les jours que je me laisse aller à des geste « tendres » ou délicat, mais ça me vient naturellement. Traçant les traits de son visage du bout des doigts. Arrêtant après quelques instants pour renvoyer une buche dans le feu, il doit rester fort pour qu’on en ressente la chaleur. Ramenant mes genoux contre mon torse, entouré par mes bras, je reste ainsi à fixer les flammes dans la cheminée.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬ Peut-être qu'un jour je serais capable de simplement dire à London quand est-ce que je vais mal, sans sourire, ni vouloir le rassurer. Pour le moment, je n'arrive pas à montrer ce genre de sentiment, ni à les faire correctement ressortir. Ce n'est pas contre lui, ni contre personne. J'ai toujours été ainsi, à cumuler, à conserver, à étouffer. Les gens n'ont pas besoin de savoir si je vais mal, si je me sens pas dans mon assiette, triste, pas d'humeur ou ce genre de chose que l'on remarque difficilement chez moi. ça ne veut pas dire que je ne les ressens pas, juste que je les garde pour moi. London n'a pas vraiment besoin que j'expulse ou exprime mes peines pour les voir, il se doute quand je ne vais pas bein ou mens sur mon état, comme à l'instant. En même temps, on ressort d'une tempête et je porte une tenue de fête. Celle-ci m'aura bien ennuyé, à éternuer ou à renifler, parlant de me moucher sur mon petit ami. L'atmosphère est redevenu légère, malgré tout. « Je suis déjà contaminé. » Fis-je de manière dramatique, avant de m'allonger sur la couverture et fermer les yeux. J'ai chaud, je frissonne, je me sens pas si bien que je voulais le faire croire. London profite que je sois étalé par terre pour me poquer le torse ou toucher mon visage, le laissant faire avec un léger sourire sur les lèvres. Celui-ci s’atténue quand ses doigts se balade sur mon visage, ne voulant pas l'arrêter dans ses petits gestes. Ce qu'il fait au bout d'un moment, pour s'occuper du feu, tandis que j'ouvre à nouveau les paupières, fixant le plafond en bois. Mes yeux se baissent vers mon copain et je l'observe, assis à côté de moi devant le feu. Il me fait penser à un enfant dans cette position, ce qui me fait aussitôt sourire. « London-kun ? » C'est comme ça qu'ils disent au Japon, non ? Je ris, tentant de me redresser et de m'asseoir. « Je suis désolé. » Soufflais-je. Il doit le savoir, je l'ai déjà dit, mais je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin de le redire. « J'aurai voulu ne pas la revoir et profiter de toi. » Enfin « profiter », je me comprends. ça doit sûrement être ce début de fièvre qui me fait parler de la sorte, souriant plus tendrement. « Je ne veux que toi. » Mes paroles s'accompagnent d'un geste brusque, mes doigts attrapant sa veste pour le tirer vers moi et l'embrasser, ne contrôlant pas à 100% mes mouvements, ni mes pensées. Un tas de truc voyage dans ma tête, mais impossible de savoir lesquels sont les bons des mauvais, au point où je ne remarque même pas quand mes mains gelées se glissent sous les vêtements de London, cherchant sa peau chaude et douce.

“I want to disappear.”  

Feat lonkas

TENUE ▬  Même si Loukas ne dit rien j’aimerais simplement être toujours capable de voir au travers de ses paroles réconfortantes pour devenir aussi ce soutien sur lequel il pourra compter. Je ne suis pas doué pour ce genre de chose, parfois maladroit ou rude, mais j’ai déjà du mal à accepter le fait qu’on ne puisse pas être à 100 pourcents un couple comme les autres, alors que je voudrais au moins qu’on soit soudé au maximum sur le reste, n’est-ce pas normal d’attendre de sa part qu’il me confit tout, même ses moments de doute, de douleur, quand il a des baisses de régime ou simplement envie de se plaindre ? Je ne me prive pas pour le faire moi, à côté de lui je dois paraître capricieux et chiant. Quand il s’allonge je le regarde, lui poque le torse avant de venir naturellement lui caresser les cheveux et tracer mes doigts sur son visage, doucement je me plais à simplement garder ce contact le plus longtemps possible. Seulement il est malade et je dois m’occuper du feu, c’est ce qui me pousse à arrêter mes caresses pour alimenter les flammes, me posant tranquille, les yeux rivés dessus. Tournant la tête vers Loukas lorsqu’il m’appelle, le suffixe n’est pas rare au Japon, mais on n'est pas habitué donc on le vire naturellement quand on parle aux gens, en tout cas c’est ce que je fais de mon côté. « Tu devrais rester coucher. » Le voyant tenter de se redresser, il a le temps de se reposer, mais ses excuses qui surviennent soudainement me rendent quelques secondes muettes. « Tu te sens coupable maintenant ? » Le taquinais-je malgré tout, n’étant pas assez gentil pour ne pas surenchérir. « Tant que tu l’as compris ça me va. » Souriant, je suis content de l’entendre parler ainsi, le fait qu’il me rassure de cette façon me fait du bien, mais mon cœur s’accélère subitement a ses dernières paroles. C’est normal, je veux dire, moi aussi je ne veux que lui... Cependant, l’entendre parler comme ça ne me laisse pas indifférent et efface toute rancune que j’aurais pu garder. N’ayant pas le temps de réagir Loukas m’agrippe et me tire vers lui, sentant ses lèvres brusquement contre les miennes, frissonnant en sentant ses mains gelé sur ma peau, quittant à peine ses lèvres. « Loukas... » Soufflant son prénom, je pose ma main sur la sienne pour l’immobiliser. « Qu’est-ce que tu fais ? » Je prends sur moi en ne retirant pas ses mains, ce genre de contact m’effraie rapidement, pourtant, même si je suis incapable de le supporter longtemps, je veux lui prouver que je suis sérieux quand je dis vouloir changer les choses et qu'il ne doit pas se retenir de me faire doucement affronter mes peurs.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬ Cela paraît beaucoup mieux quand c'est London qui se plaint, râle, se confie ou ressent des baisses de morale, plutôt que moi. Dorénavant, je ferais en sorte d'être un peu plus expressif avec mon copain et d'ouvrir davantage mon coeur au lieu d'encaisser bêtement les événements et les sentiments. Comme à l'instant où je me plains d'avoir froid, puis quand je lui rejette légèrement la faute dessus. Ce n'est pas tant que je l'accuse, ni que je le tiens pour responsable au point de lui en vouloir, loin de là. Ce n'était que pour lui prouver que je n'étais pas toujours positif ou d'accord, alors maintenant que j'ai fait un effort, je peux m'allonger et souffler un peu. London en profite pour balader ses doigts dans mes cheveux ou sur mon visage, me faisant doucement sourire. ça chatouille un peu, comme les poils d'un pinceau qu'il ferait glisser contre ma peau. Mes yeux ne l'ont pas quitté depuis qu'il s'est redressé pour s'occuper du feu, je n'arrive pas à le lâcher du regard, hypnotisé par ses gestes ou ses expressions. Malgré son avertissement ou conseil, je me redresse sur la couverture et m'assois, déjà essoufflé. La fièvre doit faire remonter la culpabilité à la surface, puisque je m'excuse auprès de mon copain et énonce mes remords. Les paroles sortent naturellement, sans que je m'attarde mentalement dessus pour choisir mes mots ou savoir si c'est une bonne chose de les prononcer. Je me contente de rire à sa question, approuvant le fait que je me sens en grande partie coupable, mais ça me rassure qu'il accepte mes excuses. Malheureusement, mon état ne va pas en s'améliorant et je ne trouve rien de mieux que parler à nouveau, avant d'attraper son vêtement et le tirer à moi. Mes derniers mots résonnent dans ma tête, semblable à un ordre, à une mauvaise intention. Mes mains se focalisent dessus, cherchant à passer la barrière de ses vêtements mais London me stoppe. Ce que je fais ? Un sourire se peint sur mes lèvres, mes yeux pétillant observant son visage. Qu'est-ce je fais ? Je l'ignore. Je sais que je ne devrais pas, pourtant mon corps ne m'écoute pas. Bloqué par ses mains, je reprends des forces pour le faire basculer et inverser les places, me positionnant au dessus de lui. « London... » Soufflais-je, mes jambes emmêlées aux siennes et mes mains tenant ses poignets de part et d'autre de son corps. Je profite de cette condition défavorable pour me pencher vers son cou et l'embrasser, prenant de plus en plus le dessus sur mon petit ami, jusqu'à ne plus écouter ses craintes.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬  Loukas a le droit de se plaindre, il a le droit de ne pas sourire tout le temps, de ne pas aller bien, d’être fatiguée et de lever le pied. S’il ne veut pas montrer cette facette de lui, je ferais en sorte qu’il soit au moins capable de montrer plus de faiblesse devant moi, pas que je le trouve trop parfait, même si forcément je l’aime tel qu’il est, même en lui reprochant certaines choses durant nos affrontements, mais parce que je veux avoir une place unique, important, imprenable, plus encore que n’importe qui à ses yeux. C’est un sentiment qui me submerge de jour en jour. Alors que je me laisse aller en le touchant librement, je m’arrête pour garder la chaleur de la pièce, mon petit ami est malade parce que je suis sorti, je ne peux pas regretter mes actes parce que sur le moment je voulais vraiment m’enfuir, mais maintenant qu’on est ensemble je sais que j’aurais dû agir autrement, je suppose... Enfin, au moins ça nous laisse passer quelques heures enfermées ici. Je lui conseille de rester couché, mais Loukas agis bizarrement, ses paroles déjà, je suis aussi coupable que lui de toute façon. Puis ses actes. Quand il tire brusquement ma veste et que je me retrouve contre lui, nos lèvres liées, je n’ai pas vraiment eu le temps de comprendre ce qu’il se passait, mon cœur s’est simplement affolé, puis encore plus en sentant ses mains froides sur ma peau. Ce n’est pas la température qui me fait frissonner, mais ses caresses, je suis intérieurement terrifié, je prends sur moi en essayant de contrôler cette panique idiote. Je ne veux pas que mon effort soit vaincu, je ne veux pas le repousser violemment et qu’il ne tente plus rien. Sauf que... est-ce que je suis seulement prêt a ce qu’il tente quoi que ce soit ? Je l’interroge en ayant stoppé ses mains.  Il ne me répond pas, mais son sourire en dit long alors que je me retrouve allongé sur la couverture, Loukas au-dessus de moi, mon regard le fixe, surpris et de plus en plus paniqué, mon cœur s’accélère et mes mains qu’il retient tremblent sans que je ne puisse rien contrôler. Pourquoi faut-il que je sois comme ça ? Les seuls moments où je suis réellement faible et au bord des larmes c’est lorsque je me maudis ainsi, maudis cette phobie, qui au final est celle qui est fautive dans tous ces doutes et ces disputes. Les yeux fermés fortement, je les ouvre en poussant un son de surprise quand je sens Loukas prendre de plus en plus ses aises, embrassant mon cou, nos jambes emmêlées, j’ai l’impression d’être complètement pris au piège. « Lou... » Je me mords la lèvre, que dois-je faire ? Un combat s’est déclenché dans ma tête, je dois l’arrêter, pourtant j’ai peur de le rejeter, je ne sais plus quoi faire... Sans que je ne m’en rende compte les larmes coulaient déjà sur mon visage pris dans ce tourbillon émotionnel intense, doucement, il doit m’habituer même si je pleure, même si je tremble, c’est une bataille qu’on doit gagner, peu importe le temps que ça prendra avant que je puisse l'accepter. Pour lui et avec lui, je veux y croire.

“I want to disappear.”  

Feat lonkas

TENUE ▬ En temps normal, je n'agirais jamais de la sorte, surtout pour ne pas blesser mon copain qui souffre de sa phobie. Dans mon état, j'ai l'impression d'oublier ô combien il a peur, ô combien il déteste être touché de la sorte, mais moi-même j'ignore ce que je fais ou ce que je compte faire. C'est comme si mes pensées qui me permettent normalement d'agir sans faire de vague étaient bloqués et n'allaient pas jusqu'à mon cerveau qui reçoit l'information. Je me comporte comme si la fièvre me faisait délirer et me poussait à agir envers London comme un désir inavoué. C'est seulement parce qu'on a parlé de cela plus tôt, qu'il m'a reproché certaines choses et que j'ai dû y réfléchir plus longtemps qu'à l'accoutume que la chaleur qui guide mon corps me pousse à briser ses barrières et passer à l'offensif. Je m'en serais voulu si seulement je réalisai ce que je faisais à l'instant présent, mais ce n'est pas le cas. Ne donnant aucune réponse à l'anglais, je me contente de le basculer au dessous de moi et de revenir à la charge, retenant ses bras pour mieux attaquer sa peau fine, la marquant doucement. Mon genou remonte entre ses jambes, le pressant suffisamment pour le rendre fou et l'effrayer, mais je ne m'arrête pas là. J'ai besoin d'une main, alors je fais en sorte de pouvoir tenir ses poignets au dessus de sa tête avec une seule main pour libérer l'autre, m'en servant pour défaire les boutons de sa chemise, un à un, lentement. Mes lèvres descendent au fur et à mesure que je défais le tissu, s'attardant sur ses clavicules, puis sur son torse. La chemise défaite, mes doigts s'aventurent sur sa peau claire, la caressant lentement de ses côtes à son aine en passant par ses hanches. Je le désire vraiment, là, de suite. Je le désire au point de ne plus l'écouter et de soupirer chaudement contre sa poitrine. Je n'ai qu'une idée en tête, l'avoir que pour moi, seulement que pour moi. Mes doigts glissant vers la fermeture de son pantalon la fait aussitôt sauter pour permettre à ma main de s'infiltrer sous la bordure de son vêtement, délicatement, de manière taquine.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬  Je ne sais plus quoi penser, je suis complètement perdu dominé par la peur et l’incompréhension, le doute s’empare de moi, un doute que je ne maitrise pas et qui me fait littéralement verser des larmes coulant à flots sur mon visage, rougie par la situation embarrassante et ce sentiment qui me tétanise complètement. Mes mains sont bloquées par celles de Loukas, je suis prisonnier de son corps qui me bloque complètement, mes doigts essayant de choper sa prise pour l’arrêter, griffant surement sa peau dans mes tentatives, mais ça ne l’a pas stoppé, les choses vont trop vite, ses lèvres s’aventurent là où elles ne sont jamais allé aussi longtemps, mon corps tremble et sursaute à ses gestes, sans que je ne réalise ma chemise est ouverte et la main de Loukas s’aventure dans des zones bien trop dangereuses. Pourquoi je ne le repousse pas ? Pourquoi je ne dis rien ? Pourquoi ? Pourquoi... Que des questions sans réponse, je peux sentir son souffle chaud sur ma peau et c’est la première fois qu’on est aussi proche, la première fois que malgré la peur j’arrive à ressentir autre chose, j’ignore ce que c’est, j’ignore tout pour dire vrai, cependant je sais que je l’aime. J’aime tellement Loukas que même en ce moment c’est douloureux, comme des piques traversant mon cœur alors que je voudrais tant tout lui donner, être normal et ne pas me sentir si faible.  Quand je sens la fermeture de mon pantalon descendre et sa main passer la barrière je vire rouge et un sursaut de panique me rend plus agité. « At... ! » J’ai peur. Merde, merde... Je serre les dents, réussissant à libérer mes mains, j’entoure le cou de Loukas pour le faire remonter jusqu’à moi et l’embrasser, entourant mes bras autour de lui durant tout l’échange. La chaleur du baiser reste intense, laissant nos souffles se heurter lorsque nos lèvres se quittent. « Je t’aime Loukas, je t’aime, je t’aime... [...] je t’aime. » J’ignore combien de fois je l’ai répété, mais j'ai vraiment besoin qu'il l'entende et comprenne que... je ne suis pas prêt, pas comme ça... C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour l'arrêter sans le repousser. Je me rends compte que s’il me touche, malgré la peur et les larmes je peux le supporter, difficilement certes, mais avec le temps, plus il le fera, plus je le supporterais, doucement, je suis conscient que c’est chiant pour lui, mais j’ai vécu avec cette phobie toute ma vie, si on pouvait la combattre en une nuit ça se saurait. Mon corps tremble totalement incontrôlable, j’ai cette désagréable sensation de faire pitié entre cette faiblesse, mes yeux rougis par les larmes et mes joues par l’embarras, mon corps à découvert... Il n’y a rien de fier à être ce que je suis. Définitivement pas.

“I want to disappear.”  

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TENUE ▬ La détresse de London me passe un peu sous le nez, comme si je ne voyais rien, ni ses larmes, ni son regard effrayé, rien. Je me contente d'écouter la petite voix dans ma tête qui me pousse à agir de manière déplacée, voir trop poussée. Je n'écoute pas les avertissements que tente de dégager mon petit ami avec ses yeux ou ses mains. Je ne remarque même pas les griffures, ayant déjà bougé ses bras pour les retenir d'une main. London doit sûrement se sentir attaqué, que je sois son copain ou pas, ça ne change pas le fait qu'il ait peur et que je sois trop pressé. Ce serait mentir de dire que je ne le force pas, qu'il m'aime ne veut pas non plus dire qu'il est consentant ou qu'il accepte d'aller si loin d'un coup. En vérité, j'ai plutôt l'air de m'en fichtre complètement qu'il soit d'accord ou pas, emporté par mes désires égoïstes. D'un coup, il parvient à se défaire de ma poigne, saisissant mon cou pour forcer nos lèvres à se rencontrer et se cogner dans un nouvel échange que je prends sans rechigner. Cette idée fait diversion quant à mes intentions premières, bien que la chaleur augmente davantage, sur le point de me faire tourner la tête. Les mots qu'il répète ont du sens au début, puis ils se mélangent et j'ai l'impression de ne plus rien comprendre à ce qu'il raconte. Pour la première fois depuis plusieurs minutes, mes yeux croisent ceux de London, tandis que l'excitation redescend brutalement. Je ne réalise pas bien encore ce que j'ai voulu faire, complètement perdu. Ainsi, ses larmes ne me sont plus invisibles, je peux les voir, les admirer et regretter malgré mon inconscience. « Pardon ... » Soufflais-je, ma main frôlant sa joue rougie. Je ne voulais pas ... Le temps que mes pensées se remettent en ordre, je sens la fatigue me gagner, me laissant choir sur mon petit ami. Je ne blâme pas London d'avoir peur, je ne peux même pas lui en vouloir ou l'accuser. C'est de ma faute s'il pleure, s'il tremble, s'il ressent autant de chose négatif... Mais je suis trop épuisé pour me faire pardonner ou simplement pour le regarder.

“I want to disappear.”  

Feat lonkas

TENUE ▬  J’ignore ce qui se passe dans la tête de Loukas à cet instant et ça me fait peur, je ne sais pas comment le stopper, je ne ressens que ses lèvres et ses mains me toucher, c’est la première fois qu’il s’aventure si loin et bien que je veuille vraiment réussir à combattre ma phobie pour lui, c’est trop tôt. Je suis complètement terrorisé, tremblant de part et d'autres de mon corps, les larmes, les cris intérieurs qui menace de sortir à la seconde suivante. Les battements de mon cœur deviennent incontrôlables. Sans trop savoir ce que je fais, mes mains le supplient de remonter jusqu’à moi pour l’embrasser, je tente de tout oublier dans cet échange, pour finalement lui répéter à plusieurs reprises ses mots qui en disent long, c’est ma façon à moi de lui faire reprendre conscience, j’ai besoin qu’il me regarde et qu’il n’aille pas plus loin, je ne veux pas le blesser, je prends sur moi pour ne pas être violent parce que justement, je l’aime. Il doit voir au travers de mes mots, par chance il semble le réaliser en croisant mon regard. Je dois paraître pitoyable en étant dans cet état, mais j’ai tenu le coup, même si ce n’était qu’un instant je l’ai supporté. Je ferme les yeux quand il s’excuse, j’ai eu tellement peur. Mes bras l’entoure doucement, je sais que Loukas n’a pas voulu agir ainsi et m’effrayer, je peux sentir son corps brulant. « C’est pour ça que je t’ai dit de rester coucher... Idiot. » À cause de moi il est malade le jour de son anniversaire. Le gardant contre moi, tant pis si mes vêtements sont ouverts, il aurait surement plus de chaleur ainsi, attrapant la couverture pour la mettre sur nous et sur lui en l’occurrence, on en a pour quelques heures avant de pouvoir partir d’ici. Tout en gardant un œil sur le feu, je passe ma main dans ses cheveux, caressant doucement sa tête, reprenant mon calme au fur et à mesure. « Je crains vraiment comme petit ami. » Soufflais-je plus pour moi-même. Entre ce « problème » mes impulsions, ma jalousie, aujourd’hui j’ai vraiment merdé sur tous les points.

“I want to disappear.”  

Feat lonkas

TENUE ▬ Les choses se sont enchaînées sans que je ne puisse les contrôler et je m'en veux énormément d'avoir fait autant de mal à mon copain. Je connais ses craintes, je sais ce qu'il ressent dans ces moments-là, autant que je me doute de ses pensées quand il voit ce genre de scène à la télé. Peur, envie, colère, frustration, ce sont des sentiments qu'il doit sûrement ressentir à chaque fois que ça heurte sa phobie. Je n'ai pas voulu l'effrayer, ni le blesser, pourtant je l'ai fait. London tente par n'importe quel moyen de me ramener à la raison et s'il n'avait pas cherché mes lèvres pour m'embrasser en répétant qu'il m'aime, peut-être aurais-je commis la pire erreur de toute ma vie. Revenant à moi, ma vision semble s'éclaircir et voir les détails qui m'ont échappés plus tôt. Ses larmes, principalement. Le remord m'envahit et je m'excuse, me traitant moi-même d'idiot. London se sent mal par ma faute, mais je ne veux pas qu'il se dise minable ou pitoyable, ce n'est pas vrai. Fatigué, je tombe sur lui, mourant de chaud alors que je frissonne. Je lui cause beaucoup de soucis, entre mes pulsions et mes symptômes. « Désolé.. » Je me répète, m'excuse encore en tentant un sourire. La couverture, ainsi que son corps, me tiennent davantage chaud. J'en transpire à grosse goutte, sentant mon épiderme prendre feu et rougir. Au moins je peux rester contre lui et sentir les battements de son coeur qui se calme lentement après cette frayeur. Je peux aussi profiter de ses doigts dans mes cheveux qui élargissent mon esquisse, étirant doucement mes lèvres. « Ne dis pas ça. » chuchotais-je, ouvrant les paupières mais je ne peux que voir les motifs ternes de la couverture. « ça va aller. » Ce n'est pas vraiment à moi de dire cela, mais je ne parle pas de la situation actuelle, mais plutôt de son problème. Il parviendra à surmonter son angoisse, même si ça doit prendre du temps, mais j'ai peur d'être forcé de pousser ses limites et de m'emporter à nouveau. Que ferais-je s'il venait à être vraiment perturber par mes gestes ? Je ne pourrais pas me pardonner de le terroriser à nouveau, pas de cette manière brusque.

“I want to disappear.”  

Feat lonkas

TENUE ▬  Loukas est clairement le seul que j’ai laissé aller si loin qui à être intérieurement terrorise. Je n’ai pas vraiment le choix que de l’arrêter, seulement je pense que j’aurais regretté de l’avoir violemment repoussé, je ne veux pas déclarer vouloir qu’il m’aide à changer et la seconde d’après lui faire mal parce qu’il m’a touché. Ma peur n’est pas facile à guérir, mais j’arrive un peu à la contrôler, du moins assez pour trouver un autre moyen de lui faire reprendre conscience, j’ignore si ça peut marcher, mais je le fais en espérant que ce soit le cas. Quand je l’entends s’excuser je suis soulagé, j’ai réussi à lui faire reprendre raison et stopper cette attaque sur moi qui m’a totalement désorienté. Il a de la fièvre donc forcément je le garde contre moi et le couvre avec la couverture, même s'il a chaud c’est la meilleure chose à faire. Avant de le rencontrer, même à l’époque de Wolfram je ne pouvais pas supporter qu’on me touche, être dans cette position aurait été impossible, pourtant là, tant qu’il n’a pas d’intention particulière je suis bien, caressant ses cheveux, je veux juste rester comme ça. Je sais qu’il est désolé, c’est pourquoi je ne réponds rien, souriant simplement, de toute façon il s’est arrêté donc ce n’est pas la peine de s’éterniser dessus, au moins il m’a mis dans cette situation et je sais à quoi m’attendre. J’ai vraiment l’impression d’être le pire petit ami possible, entre ma phobie et le reste je n’ai rien à être fier. Il tente de me rassurer, mais j’ignore comment les choses vont se passer, je sais parfaitement que pour vaincre ce problème Loukas devra me blesser d’une façon ou d’une autre et ça me fait peur. Pourtant je ne veux pas vivre ainsi, à douter sans arrêt, à fuir ou à perdre l’opportunité d’être heureux en couple. Allongé là, regardant le feu et caressant toujours ses mèches humides à cause de la neige et la sueur, je réfléchis vraiment à ces choses-là.