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 Tonight is the Night (Nao-kazu)

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 3 Mai - 18:06
Le club Blue Dragoon, mon lieu de travail… Et à partir de ce soir celui du petit koala que je me suis coltiné une bonne partie de la journée. Je me demande encore quelle mouche l’a piqué pour vouloir devenir hôte comme ça du jour au lendemain. Bon je ne vais quand même pas faire semblant de ne pas avoir remarqué son attirance pour moi… Mais de là à plonger dans la fosse aux lions, alors qu’il me semble bien timide et innocent pour évoluer dans ce monde, je trouve ça… bizarre. Certes, le métier d’hôte n’est pas le pire qu’on puisse trouver, il est même parfois valorisant de savoir qu’on peut séduire des dizaines d’hommes et de femmes rien qu’avec quelques sourires et un peu d’attention, on reçoit aussi souvent des cadeaux de nos clients fidèles… Et normalement nous ne sommes pas des gigolos, bien que certains aillent jusque là et que ça me sois également arrivé dans mes moments galère. Mais ce n’est pas un métier dont on peut se vanter, ni un métier d’avenir.

Je suis sûr que le petit koala devrait trouver un travail prestigieux et avoir une vie parfaite, il est à la RPS si je me souviens bien. Moi aussi, si j’avais pu rester à l’école, j’aurais sans doute une vie bien meilleure. Peut-être serais-je devenu médecin, enfin si j’avais eu les compétences pour, en tout cas un diplôme de cette école m’aurait ouvert toutes les portes. Mais au lieu de ça, il préfère devenir hôte… Et ce soir va être son plongeon dans le grand bain.

Perdu dans mes pensées sur le chemin du club, j’avoue ne pas avoir écouté ce qu’il a bien pu me dire. Après le shopping, au cours duquel il a appris bien trop de chose sur moi à mon goût, il m’a invité à boire un café. L’endroit était fort sympathique bien que ce ne soit pas mon genre de lieu de prédilection. Là-bas encore il y avait pas mal de midinettes qui nous ont reluqués avec parfois un peu trop d’insistance. Moi j’ai l’habitude de ce genre de réactions avec mon métier, même si cela ne me plait guerre, mais le petit… il n’a pas dû aimer ça.

Mais nous voici de retour au club et mon nouveau collègue va découvrir l’envers du décors. Dès notre entrée, comme je le redoutais, les plus lourdauds de nos collègues viennent nous embêter. Je n’ai même pas envie de les écouter, ils ne m’ont jamais aimé depuis mon arrivée ceux là et ce n’est pas maintenant que ça va changer. Heureusement que les autres sont plus sympa.

« Bah alors Nao tu les prends au berceau maintenant ? »
« Hahaha… Tu as peut-être raison en fait… De la chair fraiche et tendre… Ca va te changer des vieux pervers… Tu lui as mis ou tu t’es encore fait enfiler ? »

Sous leurs rires débiles, je me contente de soupirer. Avant si quelqu’un avait osé me parler comme ça, je lui faisais ravaler ses paroles avec pertes et fracas, il finissait généralement dans un sale état à l’hôpital. Je ne laissais personne me rabaisser. Mais maintenant leurs conneries me passent loin au dessus, vu leur intelligence niveau bulot avarié.

« voici la salle principale du club. » Présenté-je à Kazuma. « Tu l’as déjà vue hier soir mais cette fois tu la vois sans les clients. Et voilà deux spécimen que je te déconseille de suivre comme exemple si tu ne veux pas devenir plus bête qu’une huître. » Continué-je en montrant les deux énergumènes qui protestèrent vivement. « Le boss doit être dans son bureau… On verra le reste après. »

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 4 Mai - 0:55
Quand on arrive devant les portes du club, je marque un temps d'arrêt. La boule d'angoisse dans ma gorge a encore grossi, je ne veux pas me faire de fausses idées, mais ce que m'as dit Nao tout à l'heure n'a pas du tout aidé. Je pense (j'espère plutôt, avouons-le) qu'il ne m'arrivera rien, que les clients sauront se tenir, que je ne serais pas ridicule. Mes pensées dérivent soudain vers l'école. L'école… Avec tout ça elle m'est totalement sortie de la tête. C'est vrai qu'à l'origine je suis apprenti chanteur et comédien mais depuis que je connais Nao (c’est-à-dire à peine 24h), c'est passé en second plan. En troisième ou quatrième plan même. Ce qui est fou parce que clairement, j'aurais plus d'avenir en tant qu'idole qu'en tant qu'hôte mais… mais voilà maintenant il y a Nao dans la balance.
J'entre avec lui dans la salle principale où l'éclairage n'est pas encore tamisé comme il l'est le soir ; rien n'est encore prêt, le ménage est en cours ; derrière le bar, le barman vérifiait certainement ses stocks… bref je vois en ce moment l'envers du décor et je trouve ça plutôt sympa. Enfin jusqu'à ce que deux hommes plutôt agréables à regarder s'approchent et se moquent allègrement. Pas vraiment de Nao en fait, plutôt de lui. De sa taille et de son visage en fait. Mais pas uniquement. La dernière question était tellement osée, tellement crue (et tellement choquante même pour moi qui suis pas si prude que ça), que je me sens virer au cramoisi. Pourquoi il lui demande ça ? En plus on a rien fait du tout si j'excepte le fait que je l'ai embrassé hier soir quand j'avais trop bu. Mais je suis même pas sûr que ça compte vraiment.
Heureusement, Nao n'essaye même pas de répondre à ces deux malpolis et continue à me parler du club, avant de me diriger vers le bureau dans lequel je suis déjà entré hier soir quand j'ai proposé mes services en tant qu'hôte. Il frappe et on entre.

- Ah Nao ! Tu t'es bien occupé de notre nouvelle recrue on dirait. Ca va petit, tu te sens comment ?
- Nerveux.
- C'est normal pour une première soirée, mais ça va bien se passer, tu verras.

Il sort de derrière son bureau, s'approche très près de moi et m'attrape le menton pour tourner mon visage dans tous les sens.

- Oui tu vas avoir un succès fou. Ce visage adorable, les clients vont se l'arracher. Tu vas finir numéro un, je suis prêt à le parier.
- He ? Numéro un ? Moi ?

Cette idée, complètement loufoque pour moi, a l'air parfaitement plausible pour lui, c'est ce qui me surprend et me fait peur en même temps.

- Oui oui toi. Kazuma, ne ?

- Oui.
- Et bien Kazu-chan, crois-moi, mon flair ne me trompe jamais. Tu as une belle carrière d'hôte devant toi et ça va commencer ce soir.
- Mais je dois faire quoi ?
- Si tu avais été un autre, je t'aurais dis de déployer tous tes talents de séducteur pour séduire les clients et les faire consommer… mais tu vas y arriver juste en étant toi, alors ne fais rien de spécial et et laisse les choses se faire naturellement.
- He ? Je ne dois rien faire ?
- Sois juste toi-même. Ca suffira. Allez, filez tous les deux .On ouvre dans deux heures, ce sera le moment de vérité.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 27 Mai - 12:46
Il a l’air nerveux le petit koala, en même temps c’est un peu normal non ? Le patron semble trouver les mots pour le calmer. C’est un bon manipulateur il faut dire, il réussit toujours à faire faire ce qu’il veut à qui il veut. Ce discours de futur numéro 1 il me l’avait sorti aussi à mes débuts, quand il essayait de me faire devenir host à plein temps. Dire qu’il aura fallu l’apparition du petit pour que je le devienne… Depuis le temps, il doit être content le boss. Bon même si… C’est moins pire que ce que j’imaginais. Ca n’a pas grand-chose à voir avec mon expérience passée d’host-gigolo, encore heureux. Ce n’est ni le même contexte, ni la même vie d’ailleurs.

Mais passons… Pour le moment je dois présenter le club à notre nouveau collègue. J’avoue ca me fait bizarre de dire ça vu comme il a l’air jeune et innocent, même s’il vaut mieux éviter de dire ça devant lui, sous peine d’une grosse colère de chaton furieux… Kawaiii… Je lui présente différentes pièces de l’établissement, les vestiaires des employés, les douches, les différentes salles de préparation et autres, avant de revenir dans la salle principale, celle qui accueille les clients. Arrivés là je le présente à quelques collègues présents dont le barman, un type bien sympa et avec qui je m’entends plutôt bien. Tous ne sont pas encore arrivés, il reste du temps avant la soirée.

Malheureusement les imbéciles sont toujours là. L’un d’eux, le deuxième qui avait parlé tout à l’heure, s’approche et passe le bras autours de mes épaules, faisant mine de vouloir me parler à l’oreille, mais suffisamment fort pour que mon voisin le koala entende.

« Alors Nao-chou que fais-tu avec ce mioche ? Tu vas vraiment le dévorer ? Je sais que la chair est tendre à son âge, mais vue ton expérience, tu vas t’ennuyer avec lui… viens plutôt t’amuser avec moi… Tu le sais je te ferais grimper aux rideaux… »

Un gros soupir m’échappe, il est lourd quand il s’y met lui, surtout quand je sens ses lèvres se poser sur la peau de mon cou. Un sourire plutôt sadique, ou moqueur apparaît sur mes lèvres quand je lui réponds.

« Et bien… Te voilà jaloux de ce mioche comme tu dis. Comment veux-tu me faire grimper aux rideaux avec un engin si minuscule. Si tu ne veux pas que ça se remarque sa si petite taille, ne mets pas des pantalons moule-burnes. Et j’ai entendu des rumeurs disant qu’en plus d’être mini elle n’est pas très travailleuse. Tu sais à force de me demander, on dirait que je t’obsède, toi qui te la joue « je suis le meilleur, le monde est à mes pieds » Hahaha jamais ça n’arrivera. »

« Tu vas me le payer ! » Cracha-t-il avec hargne en s’éloignant. « Un jour tu seras à moi ! Tu m’entends ? Un jour je t’aurais et tu crieras sous mes assauts. J’ai toujours ce que je veux… Et toi je t’aurais… »

Et le voila qui s’éloigne enfin… Pas trop tôt. Il me saoule a me faire ses propositions salaces tout le temps. Je soupire à nouveau et regarde mon nouveau collègue.

« Ne t’occupes pas de lui… Je te l’avais dit… Un QI d’huîtres. »

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 27 Mai - 13:13
Je suis Nao comme son ombre dans tous les endroits où il m'emmène, en essayant de me dire "tu es le futur numéro un, fighting !" mais ça marche pas super sur mon anxiété.  Mais cette anxiété s'envole quand je vois un des gars désagréables de tout à l'heure s'approcher très près de mon Nao, poser carrément un bras sur ses épaules sans la moindre gêne et lui faire des propositions plus que salaces. Je sens la colère et la jalousie me submerger comme un raz de marée, pire encore qu'avec les nanas du centre commercial. J'ai juste envie de foncer sur le mec façon rugby et de l'envoyer bouler au loin mais il faut que je sois réaliste : il fait au moins 1,80m et pèse au moins 75kg... Inutile de dire que je fais absolument pas le poids, qu'il bougerait probablement pas d'un millimètre et que je me ferais mal. Donc même si je bous, je peux rien faire. J'ai envie de taper dans quelque chose poure défouler mais je n'ai rien à proximité alors je subis cette vision, les poings et les dents serrés. Heureusement, Nao a de la répartie et les paroles crues qu'il lui sort, si elles me font rougir, ont au moins le mérite de faire fuir l'indésirable.

- Rah mais il m'énerve ce type ! m'exclamé-je. Il se prend pour qui ?! Tu es pas sa propriété ! J'avais tellement envie de le frapper pour lui apprendre... On a pas idée d'être aussi idiot !

Il a parlé fort exprès, j'en fais autant et tant pis pour les conséquences. Je soupire pour essayer de me calmer et me laisse tomber sur la banquette la plus proche.

- Ils sont toujours comme ça avec toi ? Moi aussi je dois m'attendre à subir ce genre de débilités ?

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 16 Juin - 16:15
Des menaces, toujours des menaces. Il n’arrête pas depuis que je suis là lui. Il se prend pour le numéros un, à se la péter à longueur de temps avec ses fringues et bijoux de luxe. Un fils à papa bourré de fric qui se la joue host pour passer le temps et imposer sa dominance sur les autres un peu plus encore. Ses potes sont du même acabit, on dirait moi dans mon ancienne vie. Les autres hosts qui, comme moi, font se travail, faute de mieux, pour pouvoir vivre, ne peuvent pas se l’encadrer non plus cet empaphé, mais papa était un pote du patron, pas touche… Pfff m’énerve.

Bizarrement mes collègues m’ont dit qu’ils ne l’avaient jamais vu si acharné avec un nouvel arrivant, d’habitude au bout d’une ou deux semaines il passe à autre chose. Certains se seraient, semble-t-il, laissé faire, donc une fois son trophée obtenu il a lâché l’affaire. Avec moi il s’acharne. Est-ce parce que contrairement aux autres moi je lui réponds et ne me laisse pas faire ? Ou est-ce aussi le fait que plusieurs de ses clientes, et clients, m’ont préféré à lui, poussant le boss à me faire travailler de plus en plus en tant qu’host ?

Mais ce qui m’a surpris le plus est la réaction du petit koala rougissant qui s’énerve quand l’autre s’en va. Sa colère est bien réelle mais comment avoir peur d’un chaton furieux. Après la surprise vient le fou-rire en imaginant ce chaton furieux se battre contre le singe au QI d’huîtres. Mon fou-rire ne se calme pas avant un bon moment et je me laisse tomber sur la banquette à côté de lui. Ca fait longtemps que je n’ai pas autant ri, tellement que j’en ai mal au ventre. Quand mon rire se calme enfin, je réponds enfin à mon nouveau collègue.

« Haha toi, te battre contre lui… Hahaha… Ouais, depuis que je suis arrivé ils n’arrêtent pas, mais surtout lui… Il a dû avoir le coup de foudre pour moi que veux-tu haha. Toi je sais pas… Quand il saura que tu bosses ici il va sûrement tenter quelque chose, mais quelque chose me dit qu’il va se casser les dents. »

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 16 Juin - 22:24
Un long moment se passe avant que Nao se décide à répondre à ma question. Je me demande à quoi il pense. A cet espèce de bête type complètement horripilant ? Non je pense pas. Enfin plutôt j'espère pas parce qu'un mec pareil mérite pas cet honneur. Mais quand il reprend la parole, ce qui sort de sa bouche n'est pas du tout ce que je pensais/espérais : il rigole ! Non, pire que ça, il a carrément un fou-rire. Je sais pas trop si je suis vexé (parce que c'est clairement moi qui le fait rigoler comme ça) ou si je suis content parce que c'est la toute première fois que je le vois rire depuis que je le connais. Bon… il est trop mignon et trop beau à la fois quand il rigole, alors tant pis pour ma fierté s'il se fiche de moi (même si je comprends pas trop pourquoi). Enfin je comprends pourquoi quand il prononce les premiers mots. Visiblement c'est l'idée de moi en train de frapper le gars qui l'amuse comme ça. C'est vrai que je suis moins grand, mais justement, je peux frapper là où ça fait le plus mal. Genre les parties s'il me casse trop les pieds.

- Ouais et bah je lui déconseille de t'approcher de nouveau ni de tenter quoi que ce soit avec moi. Déjà parce que de toute façon je vois que toi et ensuite parce qu'il apprendra à ses dépends que je suis pas mauvais en arts martiaux.

J'ai l'air décidé et j'espère que ça fait comprendre à Nao que je suis parfaitement sérieux.
La porte du bureau du fond s'ouvre alors et le patron du club fait son apparition près de nous.

- Ah ma nouvelle recrue ! Je vois que tu es habillé pour la circonstance, c'est donc que Nao a fait du bon travail. Comment tu te sens, petit ? Confiant ?
- Ce serait un peu exagéré, mais si je suis avec Nao, ça ira.
- Tu ne seras avec lui que ce soir, tu sais. Après tu auras tes propres clients.

Ca il était pas obligé de me le rappeler, je vais me remettre à stresser.

- Le club va ouvrir. Souviens-toi de la règle d'or : sourire, courtoisie, conversation. Et pousse le client à la consommation autant que tu peux. Tu pense t'en sortir ?
- Je vais faire de mon mieux.
- Bien.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 8 Juil - 3:31
Alors que mon fou-rire se calme enfin, la réponse si sérieuse de minipouce me renvoie dans mon fou-rire. Pourtant ça n'a rien de vraiment drôle quand on y pense bien, mais c'est incontrôlable. L'image du chaton contrarié qui veut affronter un tigre ne me quitte pas non plus, adorable. Mais à force de rire, je sens ma gorge s'assecher alors heureusement qu'il toujours des bouteilles d'eau non loin des tables dans les alcôves. A peine ai-je pu boire un peu, et me calmer par la même occasion, que le boss arrive pour faire son petit laïus à son nouveau poulain. Je ne sais pas si ses paroles ont vraiment l'effet motivant escompté sur le petit koala, mais de toute façon il n'a plus vraiment le choix. La soirée va commencer dans peu de temps, il devra bien se faire à son nouveau job.

D'ailleurs, la remarque du boss me revient, c'est vrai que minipouce a gardé son nouveau costume sur lui à la sortie du magasin, pour paraître plus classe dès son arrivée sans doute. Mais moi je ne me suis pas changé, et je doute que mes clients apprécient ce look.

« Il faut que j'aille dans les vestiaires me changer. Tu restes là où tu veux y aller aussi ? »

Sans vraiment attendre sa réponse, je me doute bien qu'il ne va pas rester comme ca tout seul dans la salle, je traverse la salle pour rejoindre la partie du bâtiment réservée aux employés dans laquelle se trouvent les vestiaires. Après avoir enlevé mon blouson, je retire mon débardeur tout en pensant à quel costume je vais bien pouvoir mettre. Je prends le cyntre d’un de mes anciens et un de mes nouveaux et les mets un après l'autre devant moi.

« A ton avis… lequel je mets ? » Demandé-je en me tournant vers minipouce

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 29 Juil - 10:34
Son fou-rire, amusant au départ, commence franchement à devenir vexant. Quel est le problème au juste ? Oui je suis petit et (hélas) mignon, mais ça ne veut rien dire ça. Et surtout pas que je ne suis pas capable de mettre une raclée à quelqu'un. C'est quoi ces préjugés ? Je jette un regard noir à Nao, que je savais moqueur mais que je ne pensais pas voir rire à mes dépends (même si j'avoue que le voir rire alors que ça ne lui arrive pas tellement est une bonne chose), puis soupire profondément. Je suis incapable de lui en vouloir même si là j'aurais franchement de quoi. Je le regarde boire, suis en déglutissant péniblement le chemin d'une goutte échappée à la bouteille, qui trace sa route avec lenteur le long de sa gorge pour se perdre dans le col de sa chemise. Oups, tu t'égare Kazu, reprends-toi ou tu vas avoir un petit (gros) problème technique.
Il me demande ensuite si je veux le suivre, mais s'éloigne sans attendre ma réponse. Sûrement parce qu'il la connait déjà. Je ne connais personne dans ce club, alors je me vois assez mal rester seul pendant qu'il se change. Et comme je n'ai pas la moindre envie de me retrouver nez à nez avec l'autre abruti congénital…
Je lui emboîte donc le pas comme je l'ai fais toute la journée… et percute soudain que s'il se change, il va forcément se déshabiller et que le problème technique que je redoutais quelques minutes plus tôt risque vraiment de se produire si je le revois torse nu. Sans compter que je risque de perdre tout contrôle et de lui sauter dessus. Et je doute que ça lui plaise.
Je m'apprête donc à quitter les vestiaire aussi vite que j'y suis entré, quand il me demande mon avis. Je suis donc bien obligé de me retourner… et mon dieu, la vision sur son torse sculptural me provoque un frisson de désir assez violent. Nao… est ce que tu te rends compte de l'état dans lequel tu me mets ?

- Je… Tu… Celui de… gauche est… ben… bien, balbutié-je en ayant brusquement la sensation d'étouffer dans mon propre costume. Je… t'attends dans la grande salle, ajouté-je en prenant courageusement la fuite.

Courageux mais pas téméraire. Il s'en est fallu de peu que je… Oh non… C'est pas possible… En arrivant dans la salle principale, je me rends compte que ce que je redoutais est arrivé : j'ai une érection. Et plutôt voyante en plus. Il faut que je résolve le problème et en vitesse. Où sont les toilettes déjà ?

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 18 Aoû - 22:28
Bizarrement, le petit koala semble gêné pendant que je me change, alors qu'il me semble bien l'avoir vu me regarder souvent pendant la journée . Me faisant dos, j'ai l'impression qu'il est sur le point de s'enfuir. Quand je lui pose la question, on dirait qu'il est à la limite de l'implosion. Son bafouillage est trop mignon en fait et sa façon de fuir aussi. Je ne pensais pas lui faire tant d'effet, et je dois dire que ça m'amuse un peu. C'est rafraîchissant de côtoyer un petit être si innocent, ça change des gros vicelard qu'on rencontre souvent dans ce milieu. Je finis alors de me préparer en enfilant mon nouveau costume, vestige de mon ancienne vie.

Une fois prêt, je rejoins la salle où doit probablement m'attendre minipouce. Je le vois un peu plus loin aux prises avec l'imbécile de service. Je m'approche un peu, histoire d'entendre leur conversation. Au vu du regard du nigaud, minipouce semble avoir quelque chose qui l'intéresse. Je me déplace un peu, caché derrière des plantes hautes, pour mieux entendre et voir ce qui intéresse tant l'imbécile.

« Alors mon petit mignon… Qu'est-ce qui te fait tant d'effet ? Tu semble bien à l'étroit là… » Lui susurre l'autre à l'oreille, avant de glisser sa main vers la bosse suspecte qui déformait le pantalon du minipouce. « Tu as besoin d'aide peut-être ? Je me ferais un plaisir de t'aider à te soulager… »

Caché non loin d'eux, je remarque en effet la belle bosse située au bas-ventre de mon nouveau collègue. Serait-ce à cause de moi ? En tout cas je sens que l'imbécile ne va pas rire longtemps…

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 18 Aoû - 23:27
Je cherche la porte qui me sauvera, quand une voix se fait entendre tout près de moi. Une voix désagréable. Celle du crétin qui fait chier Nao. Et j'arrive pas à croire ce qu'il ose me dire… ni faire. J'essaye de me contenir, mais hélas pour lui, il vient de commettre trois erreurs en l'espace de deux minutes. Trois erreurs qui ne pardonnent pas avec moi.

- Alors de un… PERSONNE ne m'appelle "mon mignon", dis-je en attrapant son bras pour le faire violemment basculer sur le sol par-dessus mon épaule. Je ne suis le mignon de PERSONNE. De deux, QUI t'as autorisé à poser tes sales pattes sur moi ? continué-je en lui faisant une clé de bras et en le bloquant dans son dos dans une position très inconfortable, voire douloureuse. PERSONNE ne me touche sans mon accord. Et de trois, qu'EST-CE qui te laisse supposer que je te laisserais t'occuper de ça ? Même si tu étais le dernier mec sur cette planète, tu n'aurais même pas ce droit, je préférerais encore finir castré, poursuivis-je en posant mon coude sur sa nuque. Tu comprends ce que je dis, abruti ? Ca rentre dans ton pauvre cerveau de macaque ? Ah non pardon j'insulte les macaques. Quel comparatif te conviendrait ? Un bulot ? Une moule ? Un gastéropode en tout cas, tu en as les capacités intellectuelles.
- Va… crever… nabot…
- Mauvaise réponse. TRES mauvaise réponse le bulot, dis-je en accentuant ma clé de bras et la pression de mon coude sur sa nuque.
- Ah putain ! Mais tu me fais mal pauvre débile !
- C'est le but. Maintenant dis-moi que tu as compris si tu veux que je te lâche.
- J'ai… c'est bon j'ai pigé.
- Bieeeeeen, tu as finalement connecté tes deux neurones.

Je le relâche et il se relève en me foudroyant du regard.

- Tu me payeras ça, minus. Quand j'en aurais fini avec toi…
- Essaye et tu finiras de nouveau le nez par terre. Et je plaisante pas. Bien maintenant, bulot, si tu veux bien m'excuser, je m'esquive.

Sur ces mots, je me dirige vers la porte des toilettes que l'un de mes collègues bouche bée vient de m'indiquer. Il a réveillé Dark Kazu, ce crétin. Il n'a eu que ce qu'il méritait.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 31 Aoû - 22:30
Alors là… je ne m'attendais pas à ce genre de réaction de la part du petit Koala. Je pensais bien qu'il allait s'énerver quand l'autre abruti s'est approché mais de là à ce qu'il lui démonte la tronche… A voir la tête d'ahuri de l'autre dégénéré , qui semble passablement énervé, et humilié, ça me fait un bien fou. J'avoue que j'aurais préféré le destroy moi-même, mais je n'ai pas osé… Si à cause de ça je m'étais fait virer, je me serais de nouveau retrouvé à la rue. En tout cas cet démonstration a surpris tout le monde dans la salle, et plus personne n'ose parler.

Riant doucement, je me dirige vers la porte derrière laquelle le petit koala a disparu. En passant près de l'autre andouille, je rigole un peu plus fort, me foutant de lui.

« Bah alors t'as trébuché ? Ah non tu t'es fait étaler par un nabot comme tu dis si bien. Hahaha… Tu es risible mon pauvre… »

« Rigole bien… Un jour tu seras à moi… et le minus ne sera pas là… »

« C'est ça… cause toujours… »

Sans plus le regarder, je vais vers les toilettes retrouver le minipouce. J'espère qu'il s'est calmé. J'entre doucement, en silence pour l'observer un moment. Après quelques secondes un sifflement m'échappe ainsi qu'un petit rire.

« Et bien… Pour une première soirée… On peut dire que tu as fait le spectacle avant même de commencer hahaha »

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 9 Sep - 0:09
En fait, quand j'entre dans les toilettes, je constate que mon problème technique lié à la vision de Nao pas très habillé s'est résolu tout seul. Probablement à cause de mon accrochage avec l'autre bulot. Au moins, ce crétin y réfléchira à deux fois maintenant avant de me toucher ou de s'attaquer à moi. Et s'il s'attaque à Nao, je suis carrément capable de faire pire que juste le mettre par terre en lui mettant la honte devant les collègues. Enfin bref, les gars comme ça méritent pas qu'on leur accorde nos pensées. Il faut que je me concentre pour bien faire mon boulot pour la première soirée. Je dois devenir un bon hôte pour que notre patron veuille me garder et que je puisse rester près de mon Nao adoré. Je jette un coup d'œil à mon reflet dans le grand miroir à côté de la porte, puis regarde l'heure. Le club ne va pas tarder à ouvrir ses portes et ce sera mon baptême du feu. J'espère que mon premier client sera sympa.
La voix de Nao, que je n'avais pas entendu arriver, me fait sursauter et je soupir.

- Ouais ce bulot m'a énervé. Maintenant il saura que "plus petit" ne veut pas nécessairement dire "plus faible" et il y réfléchira à deux fois avant de m'attaquer. Ou de t'attaquer d'ailleurs. Enfin s'il arrive à connecter ses deux neurones.

Je lui dédie un petit sourire parce que ma colère n'est pas encore tout à fait retombée et que je n'arrive donc pas à sourire plus franchement, puis :

- Allons-y sinon on va être en retard, lui dis-je.

Je regagne donc la grande salle en ignorant superbement le bulot, puis m'assois pour attendre. Les portes s'ouvrent donc et une petite dizaine de clients et clientes entrent. De loin, je les vois regarder le panneau de l'entrée, sur lequel sont affichées nos photos à tous avec nos pseudos. D'ailleurs le boss a hésité entre laisser mon prénom ou me trouver un pseudo. J'avais un peu peur de ce qu'il pourrait me trouver comme pseudo peu flatteur (parce que ce serait probablement lié à ma taille, ce que j'apprécierais très moyennement), du coup, j'ai demandé à ce que ce soit mon prénom qui soit affiché. Après tout, "Kazuma" ça fait pas mal nom d'hôte je trouve.
Au bout de quelques minutes au cours desquelles mon Nao est bien évidemment choisi, je fais trois pas pour l'accompagner, mais mon boss me retient car il veut me confier le client qui vient d'arriver. Un étrange client, qui fait à peu près ma taille et dont les yeux étrangement gris (assortis à ses cheveux en fait) me regardent avec une surprise équivalente à la mienne.

- Shibasaki-sama, je vous présente Kazuma. Si vous le voulez bien, c'est lui qui vous tiendra compagnie ce soir. Et comme c'est son premier soir, il va rester en binôme avec Nao (il le désigne) afin d'apprendre correctement les ficelles du métier.

Le client me fixe encore et, d'un ton blasé, lâche :

- Lui ou un autre ça me va.

Super, je suis le choix par défaut... Enfin je suppose que je peux m'estimer heureux que mon tout premier client ne soit pas un affreux bonhomme aux mains balladeuses comme j'ai lu que ça arrive parfois même dans les clubs gays.

- Si vous voulez bien me suivre, dis-je le plus poliment possible en me dirigeant vers l'alcôve où Nao a disparu.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Sam 23 Sep - 0:52
Le petit koala semble toujours aussi énervé, ya pas à dire, il commence bien la soirée. Le bulot, hahaha décidemment ce descriptif convient parfaitement à l'autre plouc, n'a qu'à bien se tenir. Qui croirait que ce petit bonhomme qui semble si inoffensif, innocent même, puisse être si virulent par moment. D'ailleurs y repenser, ainsi qu'à la tête de l'autre, me fait pouffer légèrement. Mais il a raison, il est l'heure d'aller bosser.

« Tu as raison, allons-y. »

Nous rejoignons alors les autres hôtes, nous installant pour attendre les clients. Je me demande qui sera mon client du soir, pas un vieux pervers j'espère. Les portes s'ouvrent et les premiers clients entrent. Dans le lot je distingue un de mes habitués, peut-être va-t-il me choisir encore une fois. Un jeune homme blond, à la bouille adorable et au physique franchement agréable à regarder. Il ressemble beaucoup à Akira, le petit ange adorable qui m'a sauvé lorsque j'étais au fond du trou. Enfin il lui ressemble physiquement, parce que moralement il est plutôt son opposé. Pas qu'il soit violent ou cruel, il est juste… Un brin pervers, joueur, provocateur…

D'ailleurs ce jeune homme me rejoins rapidement et se pend à mon bras avant de m'embrasser sur la joue.

« Hum… Nao-chan… Ça faisait longtemps… Tu m'as manqué. »

« Yukio-san… Ravi de vous revoir. Comment allez-vous ? Venez avec moi, nous serons plus tranquilles. »

Je l'emmène dans le box qui m'a été assigné pour la soirée. A peine installés, Yukio-san s'installe sur mes genoux et se met à jouer avec ma cravate, la desserrant, elle l'empêche apparemment d'accéder à mon cou. Il allait commencer à me raconter sa journée quand le petit koala arrive avec son propre client, aussi mini que lui. Mais étrangement l'autre, avec ses cheveux et yeux gris acier, donne moins envie de l'embêter que l'autre modèle réduit. En les voyant arriver, Yukio-san les regarde un moment puis fait une bouille boudeuse, avant d'entourer mon cou de ses bras et de prendre sa voix d'enfant gâté.

« Neee… Nao-chou… C'est qui eux ? J'voulais passer la soirée rien qu'avec toi… »

« Yukio-san, voici Kazuma, un nouvel hôte qui commence ce soir. Je n'ai pas le privilège de connaître la personne qui l'accompagne, sans doute un nouveau client du club. Bonsoir monsieur, je me nomme Nao. Passez une bonne soirée parmi nous. » Salué-je le client du petit koala.

« Tu crois qu'ils ont l'âge d'être là Nao-chan ? Je ne voudrais pas les choquer avec des gestes… hmm… Déplacés… » Fini-il sa phrase en ronronnant d'une voix un peu, beaucoup, trop explicitement sensuelle, en effleurant ma joue d'un coup de langue. Que répondre à ça ?

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 6 Oct - 22:04
Pourquoi j'ai une impression désagréable en voyant le client de Nao ? Pourquoi un frisson d'appréhension me parcoure ? Pourquoi je sens que je vais pas du tout aimer la soirée ? Il a déjà un défaut très gênant à mes yeux : il colle mon chéri de bien trop près. Décolle-toi sangsue ! Tu vois pas mes yeux mais tu devrais sentir ce qu'ils te commandent de faire. Tu es... Quoi ?! Il vient de faire quoi là ?! Qu'est ce qu'il vient d'OSER faire alors que même moi qui l'aime j'ai encore pas osé ?! Il... Il l' embrassé ?! Bon sur la joue mais je m'en fous de l'endroit, on touche pas ! Bon je sais bien qu'on est des hôtes et que... Heu... il se passe quoi là avec mon client ? Pourquoi il a pris ma main ? Heu... Gêné, je la lui reprend avec un sourire d'excuse et il se renfrogne.

- T'es bien prude pour un hôte. Je t'ai pas manqué de respect là, fait-il d'un ton presque agacé.
- Non non je sais bien, excusez-moi. Je ne suis juste pas habitué aux contacts.

Surtout quand ce n'est pas Nao. Il y a qu'à lui que je donne l'autorisation de me toucher. Mais ça je ne vais pas ne dire à mon client. Rah je sais bien que je dois rester concentré sur lui, mais la sangsue m'inquiète, je peux pas m'empêcher de regarder de son côté.

- Y'a quoi d'intéressant là-bas part ton collègue ? T'es amoureux ou quoi ?

La question, lancée d'une voix maussade, tappe tellement juste que je rougis malgré moi.

- Nan c'est quand même pas ça ? Oh putain... Il a fallu que je tombe sur le seul mec qui sait pas tenir sa queue au taf...

La crudité de ses paroles accroit encore ma rougeur mais je peux pas le détromper vu que j'avais une erection avant l'entrée en scène du bulot. Du coup pour me distraire, je reporte mon attention sur Nao et sa sangsue qui ne l'a pas lâché. Je ne sais pas ce qu'ils se sont dit vu que j'écoutais mon client mais par contre, j'entend bien ce qui se dit maintenant... et j'ai juste envie de faire subir à la sangsue (c'est un vrai aquarium ce club à force) ce qui est arrivé au bulot juste avant l'ouverture. Je serre les poings de rage jusqu'à m'en faire blanchir les articulations mais je me force à me contenir. Je ne peux pas violenter un client comme j'ai violenté un collègue, ce serait le meilleur moyen de me faire virer dès ma première soirée.
Mon client par contre ne semble pas avoir les mêmes scrupules. Il se lève, blème de rage (je peux le voir malgré l'éclairage tamisé) et empoigne la sangsue par le col.

- Qu'est ce que t'as dis, fils de pute ?! crache-t-il à quelques centimètres de son visage mièvre. Qu'est ce que t's osé insinué ? Tu veux que je te fasse regretter ta venue ici ce soir ?

La question semble d'ailleurs simplement rhétorique car, sans attendre, il lui décoche un formidable coup de poing qui le touche au niveau du plexus solaire, le pliant en deux de douleur. Pour faire bonne mesure, il ajoute un bon direct qui le cueillit au menton. Les deux mouvements successifs dévoilent sur ses poignets deux tatouages de serpents prêts à l'attaque. Des tatouages. Oh putain...

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 14 Oct - 2:53
La repartie de mon client me fait sourire, Yukio-san n'est pas quelqu'un de méchant, il est surtout taquineur et joueur. Les soirées avec lui sont généralement agréables , quand nous ne sommes que tous les deux, il est plus calme et c'est sympa de parler de tout et de rien avec lui, ça change des vieux pervers qui me demandent habituellement. Mais quand il y a des spectateurs, il devient plus joueur, surtout quand il remarque quelque chose chez un de ses spectateurs. Et ce soir, les victimes sont les deux modèles réduits, il sait pourtant qu'ils ont l'âge requis sinon ils ne seraient pas là.

Mais pas le temps de répondre que la teigne qui accompagne mon nouveau collègue lui saute dessus avant de l'insulter et de le frapper, violemment. Non mais il lui prend quoi à ce nimbus ? Me relevant précipitamment, je repousse le petit gars violent avant de me pencher vers Yukio-san. Il n'a pas l'air bien en point, l'autre n'y a pas été de main morte.

« Non mais vous êtes malade ? Ca va pas de frapper les gens comme ca ? »

J'aide le blond à se relever et à s'asseoir sur la banquette. Dans mon mouchoir, je place un peu de la glace du seau à champagne, et le pose sur son menton ou un gros bleu est en train de se former. Un regard noir vers le petit hargneux.

« Nous sommes dans un établissement respectable ici, où les bagarres sont interdites. Merci de le respecter si vous ne voulez pas que le service de sécurité n'intervienne. »

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 23 Oct - 8:28
Je m'attendais pas à ce que mon client réagisse pour nous deux et lui en mette une... mais j'avoue que je m'attendais pas non plus à la réaction de Nao chéri. Pourquoi il défend la sangsue alors qu'il est clairement en tort d'avoir sous-entendu que ni mon client ni moi n'avions l'âge de nous trouver là ? Je comprends pas. Enfin la partie hôte de moi-même se dit qu'on est censés défendre les clients dans ce genre de situation et que sa réaction est donc normale... mais la partie homme amoureux se dit que merde c'est moi qu'il devrait défendre. Du coup je sais absolument pas quoi faire et reste les bras ballants à regarder mon Nao adoré soigner ce mec horripilant en n'accordant qu'une attention relative à mon propre client. Client qui reste d'ailleurs étrangement silencieux après s'être fait engueuler comme ça par Nao. C'est louche. Mais il devait juste mûrir une réponse parce qu'il se lève lentement et toise littéralement mon chéri et son encombrant client comme s'ils n'étaient rien à côté de lui.

- Je sais pas ce que tu crois exactement, mec, fait-il à mon Nao en se drapant dans une dignité que personne n'aurait eu à sa place, mais ce type m'a manqué de respect et je pouvais pas laisser passer ça. Maintenant je me désintéresse de vous. Mais si quelqu'un d'autre joue au malin, je m'arrangerais pour faire fermer ce boui-boui minable. Yue, tu viens avec moi.

Sans attendre ma réponse, il se dirige vers une autre section du club et comme je vais pas assez vite à son goût, il se retourne, me chope par le poignet et me tire à sa suite sans que j'ai le temps de dire ouf. Il a vachement de force dans les mains. J'ai l'impression que si je résiste physiquement il va me broyer les os du poignet. Du coup c'est par la parole que j'essaye de l'arrêter.

- S'il vous plait Shibasaki-sama, lâchez-moi. Je ne suis pas censé m'éloigner de Nao-san, dis-je doucement.
- Te fous pas de moi. T'as pas besoin de lui pour parler à un mec et lui servir des verres nan ?
- Ca n'a rien à voir. C'est ma première soirée, je suis en apprentissage. Je dois rester là.
- Putain... entre le donneur de leçons et le petit chienchien à sa mémère, les mecs ici sont vraiment des putains de casse-couilles... C'est bon vous me pétez les burnes je me casse.

Sur ce mots, non seulement il me lâche mais sort carrément du club. Et bah pour une première soirée, j'aurais eu l'intégrale c'est le moins qu'on puisse dire. J'espère que le client suivant sera plus normal.
Inquiet de la réaction de Nao, je le fixe.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 4 Nov - 1:23
Le sac de glace toujours posé sur la joue de Yukio-san, où un gros bleu commence à apparaître, mon regard alterne entre lui et le duo de modèles réduits. Le client du koala ne se prend pas pour n'importe qui, et au vu des tatouages que j'avais pu apercevoir, il ne vient pas d'un milieu très fréquentable. Un yakuza, rien que ça… Mais ce n'est pas une raison pour frapper les gens sans raison. J'en ai déjà croisé avant, plusieurs fois même lorsque j'habitais dans la rue, c'est sale racailles qui s'amusent à jouer les dur et à s'en prendre aux plus faibles juste pour passer le temps. Ces rencontres ne m'ont pas laissé de merveilleux souvenirs, loin de là même, ça a au moins eu le mérite de me blinder contre eux. De toute façon, ayant déjà tout perdu, je n'ai plus grand-chose à perdre, ni à craindre.

Ce type qui s'énerve pour une simple plaisanterie taquine… Faut qu'il se fasse soigner. Sa diatribe sortie avec une telle fierté qui montre bien qu'il nous prend pour une sous-espèce, à peine acceptée à vivre sur la même planète que lui, ne me fait ni chaud ni froid. Elle me fait juste soupirer de lassitude. Si on doit se le taper toute la soirée… Ah bah non il se casse, tant mieux.. Je retiens de justesse un « Bon vent » joyeux, qui serait sans doute encore mal pris, et à raison cette fois. Le truc qui m'a quelque peu dérangé a été le regard presque vexé de mon nouveau collègue quand j'ai pris la défense de Yukio-san. Quel était son problème ? Il pensait que son nimbus de client avait raison ? Il est aussi susceptible que ça ? Je ne l'espère pas.

« Comment allez-vous Yukio-san ? » Demandé-je en appuyant doucement la glace alors que l'autre nimbus piquait sa crise et s'en allait, laissant le koala ici. C'est vrai que le boss veut qu'il passe la soirée avec moi pour apprendre, bien que ce ne soit pas sûr qu'il apprenne grand-chose comme ça.

Un nouveau soupir m'échappe et je me tourne vers lui. J'espère vraiment qu'il ne pense pas comme l'autre cinglé.

« Et bien tu as eu un exemple de client… Difficile… Et comme tu as pu le voir, même si le client est roi, il n'est pas tout permis… »

« Nao-chaaaan… J'ai mal… Avec un bisou magique je suis sûr que ça ira mieux. » Minauda alors Yukio-san avec un bouille de chaton triste.

« Vous pensez ? » Demandé-je, amusé, avant de se rapprocher de lui. « Alors voici un bisou magique pour vous guérir. » Continué-je en posant ses lèvres sur la joue blessée et froide, à cause de la glace, de mon client. « Ça va mieux ? »

Yukio-san acquiesça avec un grand sourire. Au moins il avait eu le mérite de faire disparaitre mon énervement dû au nimbus hystérique. Le blond se releva alors pour aller prendre le petit koala par la main et le tirer vers le canapé pour le faire asseoir près de nous.

« Alors comme ça tu t'appelles Kazuma ? T’es mignon. J'en suis sûr que t'es aussi gentil que Nao-chou. »

« Yukio-san… »

« Bah quoi ? T'es gentil c'est vrai… et plus encore hehe… »

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 17 Nov - 23:06
J'essaye d'ignorer le fait que mon Nao continue à s'occuper de la sangsue mais ce n'est pas évident parce qu'il est en train de le soigner et donc de le toucher. Et rien que ça me rend fou. Les poules au centre commercial je pouvais encore m'en arranger, mais un autre homme pas moyen.
Mais mon attention est détournée quand il s'adresse directement à moi. Ca me fait stupidement plaisir.

- Oui je vois ça. On ne peut pas dire que pour mon premier soir c'était l'idéal. J'espère que c'est tout ce que cette soirée me réservait en la matière et que le suivant sera un peu plus… gentil. Ou du moins différent.

J'avais presque oublié l'existence de la sangsue, quand il se met à chouiner comme un enfant en demandant l'impensable. Je me mets à rire doucement, autant pour me moquer que de certitude que Nao lui aussi va rire de ce caprice ridicule… mais pas du tout. Non seulement il ne rit pas, mais en plus il rentre dans son jeu et l'embrasse réellement sur la joue. Je suis tellement halluciné que j'en reste littéralement bouche bée. Nao est donc naïf au point de marcher dans une combine d'élève de primaire ? C'est à ne pas croire après tout ce qu'il a traversé. Ce n'est pas possible, il doit y avoir une autre explication. Ou alors… peut-être que c'est ça, être hôte ? Peut-être que ça induit d'exaucer les souhaits des clients quand ils sont raisonnables même s'ils sont totalement ridicules ? Oh misère… Et ben me voilà bien…
Au moment où je réalise cette probable vérité, la sangsue se lève, se rapproche de moi, m'attrape à son tour par la main et m'entraîne à sa suite pour me rapprocher de Nao et lui. Le geste me prend tellement par surprise, que je le suis sans opposer la moindre résistance et prends place de même sur le confortable canapé en cuir.

- Gentil ? relevé-je parce qu'il faut bien que je dise quelque chose vu qu'il me parle directement et que c'est un client même si c'est une sangsue. Heu… Je ne sais pas, mais je suppose oui. Enfin c'est difficile de parler de soi sans avoir l'air de se jeter des fleurs. Nao-san, qu'est ce que tu en pense ? Tu me trouve gentil et mignon comme le dit Yukio-sama ?

L'air de rien je viens de trouver le moyen idéal pour savoir ce que l'amour de ma vie pense de moi. Je suis un génie.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 25 Nov - 2:23
Lorsque Yukio-san va chercher mon nouveau collègue pour qu'il se joigne à nous, il semble tellement choqué que j'en aurais presque un fou rire si je ne me contrôlais pas, et si le nimbus hystérique n'avait pas gâché une bonne partie de la soirée, ou au moins l'ambiance. Heureusement que Yukio-san est là je pourrais dire, par ses pitreries et ses caprices de gamins, il a détendu l'atmosphère, sans lui, j'aurais eu du mal à passer outre l'ambiance pourrave que l'autre cinglé a laissé en sortant. Il n'est pas toujours aussi immature et chiant, comme certains le penser, il peut être également sérieux, réfléchi ou adorable, il adapte sa façon d'être à la situation. Un client agréable quoi, j'aimerais en avoir d'autres comme ça .

Mais passons, cette fois Yukio-san est passé à l'attaque du nouvel hôte, et vu son regard pétillant, il semble avoir trouvé un nouveau jouet digne de son intérêt. Pauvre koala. Un petit rire m'échappe, que je transforme aussitôt en petite toux, je bois aussi un peu, comme pour la faire passer.

« Tien, maintenant tu veux bien être mignon ? Ce n'est pas ce que tu disais tout à l'heure… » Bah quoi ? Moi aussi veux m’amuser et le taquiner un peu hehe. « Gentil… hum… je ne sais pas encore, on ne se connait pas encore assez pour le savoir. Mais mignon oui c'est vrai. »

« Mais siiii regarde sa bouille et ses grands yeux criants de gentillesse innocente… Il est forcément gentil… » Minaude Yukio-san en papillonnant des yeux. « Quoi que… si je fais ça… » Rajouta-il mystérieusement en se rapprochant de moi tout en observant mon jeune collègue, avant de me lécher la joue en gémissant presque…

Euh… Pourquoi il a fait ça ? Les yeux ronds comme des billes je le regarde pour tenter d'obtenir une explication.

« Yukio-san… ? »

« Sshhtt… » M'intime-t-il de me taire un grand sourire sur ses lèvres, ses doigts posés sur les miennes pour me faire taire.

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Tonight is the Night (Nao-kazu)

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