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 you're not a god. You're Satan.

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 27 Avr - 18:20
TENUE C’était la rentrée, tu avais eu un peu de repos, vis-à-vis de lui. Tant mieux. Même si tu regrettais fortement d’avoir redoublé. Ça voulait dire que tu devrais passer un an de plus dans ce lycée… Et ça, c’était loin d’être plaisant pour toi. Tu te mordis les lèvres, en te disant que tu allais découvrir une nouvelle classe. Peut-être que tu serais plus tranquille ? Après tout c’était tout à fait possible… Les autres allaient peut-être t’oublier. Bon, peut-être pas Renji. Mais c’était mieux que rien. Tu tenais ton sac à dos, en direction de l’école. Tu marchais aux côtés de ton frère, alors que lui partit en direction de l’entrée de l’université, toi, tu allais en direction de l’entrée du lycée. Un soupire s’échappa d’entre tes lèvres, alors que tu te glissais dans l’enceinte de l’établissement. Quelques élèves étaient là, et toi, tu filais voir ta nouvelle classe. Le ventre un peu serré, tu cherchais ton nom dans les listes sur le panneau d’affichage. Te trouvant enfin, tu filais en classe pour suivre les premiers cours de l’année. L’heure du repas arrivait bien vite. Et si tu te pensais tranquille, tu avais tort. Puisque le frère de Renji et sa bande sont carrément venu te chercher dans ta nouvelle classe. Les suivant sans dire un seul mot, sachant que si tu parlais, tu pourrais prendre bien plus cher. Dans un coin tranquille de l’école, c’est là, que ça repris du service. Des moqueries, des questions idiotes pour te faire parler, et te faire frapper encore plus. Mais cette fois, c’était vraiment… Fort. Tu te retrouvais au sol, sans plus pouvoir bouger. Les cheveux totalement défait, tu pouvais sentir le goût du sang sur ta lèvre. T’avais mal au niveau du ventre. Les coups avaient été forts. Tu ne rêvais que d’une chose. Quitter cette école. Mais tu ne pouvais pas le dire à tes parents. Finissant par te relever, sans trop savoir l’heure qu’il était, tu marchais, ou plutôt, tu trottinais sous la douleur de ton corps, pour retourner en cours. Tête baissée, t’essayais de ne pas trop te faire remarquer, même si c’était impossible.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 27 Avr - 21:10
UNIFORME Attablé seul face au bento préparé par sa maman, Renji dégustait les haricots de la mer qu'elle lui avait cuisiné. Bien qu'il mangeait chaque jour la nourriture de sa mère, ses bentos étaient la chose qu'il préférait. Il avait l'impression de l'avoir rien que pour lui. Personne dans l'amphithéâtre ne lui adressait le moindre regard. Sa réputation de caïd ne collait pas vraiment avec sa section, ce qui créait des distances entre lui et les autres. De plus, tous ses amis étaient généralement en section sport, ce qui le laissait encore plus seul -sans que cela le dérange, loin de là.

Ce n'était que le jour de la rentrée mais déjà les petites habitudes avaient reprises. Il avait fait peur aux petits nouveaux, les cours de cinéma l'enchantaient encore plus et il irait retrouver Opame dès qu'il aurait fini de déjeuner. La vie d'étudiant n'était qu'un éternel recommencement.

Sur le chemin du bâtiment lycéen, Renji songea à sa petite victime. Celle-ci avait redoublé, ce qui la laissait une année de plus à son service. Il se réjouissait de la nouvelle que son frère lui avait fait parvenir, si bien qu'il n'aperçut qu'au dernier moment cette silhouette titubante. Même si elle essayait de se faire discrète, on remarquait aisément qu'elle souffrait. Ses cheveux étaient défaits et masquaient son visage. Pourtant, il la reconnut si facilement. Il la connaissait cette tenue de corps, il savait à qui elle appartenait, mais jamais il ne l'avait tant vu dans la douleur.

Sans réellement réfléchir, il trottina à sa rencontre pour se placer juste devant elle, la forçant à s'arrêter. "Opame..." Il ne continua pas, préférant attraper son épaule d'une main pour qu'elle ne parte pas et relever ses cheveux de l'autre. Son visage était marqué par les coups, du sang coulait de sa lèvre. Il allait sans dire, son frère avait frappé trop fort. Bien trop fort pour ce petit corps.

"Il faut que tu ailles te faire soigner." Le jeune homme ne pouvait la laisser dans cet état. Principalement parce que les professeurs se poseraient des questions et il n'avait pas envie d'être convoqué. Mais au fond de son cœur il ressentait un petit pincement. Était-ce de la culpabilité ? Sans laisser réellement le choix à la jeune fille, il lui attrapa le poignet pour la conduire à l'infirmerie.  


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Ce message a été posté Ven 28 Avr - 16:30
TENUE Tu ne pouvais pas dire que c’était une bonne journée. Elle avait bien débuté, oui, mais ça c’était bien avant qu’il ne t’arrive toutes ces choses. Tu ne comprenais pas. Pourquoi toi ? Pourquoi tant d’acharnement. Tu pensais que ça n’existait que dans les mangas, mais en fait ça existait bel et bien aussi dans la vraie vie. T’en avais marre. Tellement marre, qu’il t’arrivait parfois, de te demander « pourquoi je vis ? » oui, pourquoi vivre, si c’est pour qu’on ne te traite même pas comme une humaine ? La vie était injuste avec toi, et tu en venais à te demander, pourquoi, le sort s’écharnait autant sur toi. Tu marchais, avec difficulté, parce que t’avais le corps, totalement en feu. C’était atroce. Tête baissée, tu marchais, avant de voir une ombre devant toi, et des pieds. Ces chaussures, tu les reconnaîtrais en mille. Ces jambes aussi. C’est comme si tu pouvais le décrire, point par point… Ce garçon était rentré dans ta vie de façon à ce que tu saches pratiquement tout de lui, sans le vouloir. « Opame... » Tu détestais entendre ton prénom de sa bouche. T’en venais à hair ton propre prénom. Par sa faute, tout était de sa faute. Sentant sa main sur ton épaule, ton premier réflexe fut de reculer sans pour autant te défaire de son emprise diabolique. La tête totalement baissée, tu sentis sa main sur ton visage, alors que tu détournais au maximum ton regard, pour ne pas croiser le sien. « Il faut que tu ailles te faire soigner. » Se faire … ? Tu devenais folle, ou alors, c’est lui qui était devenu fou. Depuis quand se souciait-il de ta santé ? C’était totalement ironique. Sentant son emprise sur ton poignet, tu partis en avant, le suivant contre ton gré. Sans rien dire, tu t’arrêtais devant l’infirmerie une fois arrivée. Tirant sur ton poignet pour le récupérer, tu le bloquais pour ne pas qu’il frappe à la porte de l’infirmerie. « Je… C’… Ce n’est pas des blessures na…naturelles. » Tu ne le regardais pas. Mais si l’infirmière trouvait quelque chose d’anormale, il allait te tuer au final. Ce n’est pas pour lui que tu t’inquiétais. Mais pour toi. Sur l’après. « Je vais retourner en cours. Je te rejoindrai après, comme… D’habitude. »


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Ce message a été posté Ven 28 Avr - 21:44
UNIFORME Déterminé à appliquer les premiers soins à la jeune fille, Renji la trainait par le poignet dans les couloirs presque déserts de l'établissement. Il avait un timing assez serré puisque l'infirmière était en pause déjeuner mais pouvait rentrer dans son sanctuaire d'une minute à l'autre. Lorsqu'il lui aurait dissimulé les plus grosses marques, il pourrait toujours faire croire qu'il l'avait bousculée et faite tomber par accident. C'était qu'il était doué pour mentir le jeune homme. Cependant, Opame l'arrêta avant même qu'il ne puisse toucher la poignée de l'infirmerie. Interloqué et légèrement agacé, le caïd se retourna vers elle. "Je... C'... Ce n'est pas des blessures na...naturelles." lui expliqua-t-elle. Haussant un sourcil, il se posa la question de savoir si oui ou non elle le prenait pour un idiot. Avait-il une tête à ne pas savoir faire la différence entre les coups reçus et les blessures ordinaires ? Elle renchérit : "Je vais retourner en cours. Je te rejoindrai après, comme... D'habitude."

Agacé, le jeune homme tira un petit coup sec sur son poignet. "Tu retournes rien du tout. Tes profs se poseront des questions et mon frère trinquera. Maintenant rentre." Il ouvrit la porte et se glissa dans la pièce déserte, sa petite victime derrière lui. Dès leur passage il referma et s'approcha de l'armoire à pharmacie. "Je sais que ce sont des coups. Mais on va dissimuler ça avant que l'infirmière arrive." Désinfectant en main, Renji observait autour de lui pour trouver un peu de coton. Il avait vu sa mère faire des centaines de fois lorsqu'il rentrait de bagarres, cela ne devait pas être si compliqué à reproduire. Lui indiquant un lit pour qu'elle s'assoit, il prit place en face d'elle, le coton prêt à désinfecter les égratignures qu'elle présentait.

Avec application, il s'attela aux marques de son visage. Il lui mettrait un pansement juste après et s'occuperait de ses bleus avec de l'arnica par la suite. Ceux-ci pourrait toujours participer à la "violente chute". De toute manière, il le savait, si la Tenzin décrétait qu'elle était tombée, rien ne serait mis en place contre lui ou son frère. Alors qu'il lui appliquait un premier pansement, il fixa son regard dans le sien. "Si on te pose des questions, tu es tombée. Gare à toi si tu dis la moindre chose." Mais il ne leur arriverait très certainement rien. C'était la parole d'un riche contre celle d'une déchue, qui l'écouterait ?


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Ce message a été posté Ven 28 Avr - 22:26
TENUE « Tu retournes rien du tout. Tes profs se poseront des questions et mon frère trinquera. Maintenant rentre. » Bien évidemment, tu t’attendais à quoi Opame ? Qu’il te laisse partir, sans rien dire ? C’est surfait venant de Renji. Depuis quand te laisserait il choisir… Tu n’osais pas le regarder, surtout qu’il te faisait mal au poignet. Finissant par te retrouver dans l’infirmerie, tu sursautas quand la porte claque derrière toi. « Je sais que ce sont des coups. Mais on va dissimuler ça avant que l'infirmière arrive. » Pfff. Tu le trouvais pathétique. Pourquoi ils n’assumaient pas ? Pourquoi ils se devaient de cacher les coups qu’ils te donnaient ? Tu les trouvais lâche. Tellement lâche qu’ils t’en donnaient la nausée. Tu le regardais faire, avant d’agir, sans rien dire. De toute façon, depuis qu’il était dans ta vie, t’en venait à avoir peur de parler… Plus personne ou presque n’entendait ta voix… Allant t’asseoir sur le lit, tu baissas la tête, en bougeant simplement tes jambes amaigris. Tu te mordillais la langue avec force, la douleur te rappelant que tu étais bien vivante. Déglutissant, tu relevais ton visage, quand il arriva pour te soigner. N’importe quoi. Renji en infirmier. C’était hallucinant. Il s’était drogué, ce n’est pas possible autrement… Ton regard croisa le sien, tu n’osais pas le détourner, il te faisait, tellement peur… « Si on te pose des questions, tu es tombée. Gare à toi si tu dis la moindre chose. » T’hochais simplement la tête comme simple réponse. Que répondre ? Tu te devais de lui obéir au risque de t’en prendre une dans la tronche. Soupirant, tu le laissais faire avant de décaler ta tête. « Elle… Va sentir les produits. » Tu marmonnais alors que ça te venait à l’idée. Elle n’était sûrement pas idiote. Pour autant tu ne le repoussais pas avant de finir par t’allonger sur le lit quand il eut fini de s’occuper de ton visage. Tu grimaçais, parce que t’avais sacrément mal au dos. Tu tirais sur ta jupe pour ne pas lui dévoiler ce qu’il se trouvait dessous. T’étais agacée. Mal à l’aise. Cette situation était bizarre.


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Ce message a été posté Lun 1 Mai - 14:03
UNIFORME Renji continuait sa tâche, sans prononcer le moindre mot. Le visage d'Opame était presque désinfecté et il ne lui restait plus grand chose à soigner. Les genoux de la jeune fille n'étaient pas excessivement écorchés et cela permettrait, si l'infirmière revenait, que son histoire lui paraisse plausible. Il les laisserait donc ainsi. "Elle... va sentir les produits." Sans vraiment répondre, il haussa les épaules, pas plus affecté que cela. Qu'elle sente ou non, rien ne changerait, elle ne dirait rien tant qu'on ne lui en laissait pas l'occasion. Le jeune homme s'éloigna de la demoiselle pour aller reposer son désinfectant et jeter le bout de coton. Maintenant, il lui fallait trouver l'arnica. Fouillant dans les placards, il finit par sortir le tube de pommade et se retourna vers Opame. La vue de la lycéenne allongée le stoppa quelques instants. N'avait-elle pas maigrie comparée à l'année d'avant ? Pourquoi semblait-elle si fragile, comme si elle pouvait se rompre en un instant ? Renji secoua la tête, légèrement perturbé, avant de lancer le tube sur le lit, à ses côtés. "Appliques toi en sur les bleus, et tire le rideau jusqu'à ce que tu es fini."

On avait beau faire courir des dizaines de rumeurs sur son compte, Renji n'avait jamais forcé la jeune fille à se mettre nue devant lui. Il était peut-être un gros connard aux yeux de tous, il gardait des principes. Alors, dos au lit, dans un coin de l'infirmerie, il attendait. Ce temps lui permis de réfléchir à toutes ces questions. N'était-il pas trop dur avec elle parfois ? Son but était de rendre le "jeu" long et amusant, mais elle paraissait de plus en plus fragile. Étaient-ils en train de la casser, tel un enfant capricieux avec ses jouets. À son grand dam, le petit garçon protecteur qu'il était culpabilisait de la voir ainsi. Mais il ne devait pas, il avait un rôle à conserver. Lorsqu'il ouvrit la bouche, un ton sec et un peu brutal en sortit, comme une protection entre ce qu'il donnait à voir et le garçon qu'il était véritablement : "Tu as fini ? J'ai pas toute la vie non plus." De toute manière, plus il restait avec elle, plus il se poserait des questions n'ayant pas lieu d'être.


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Ce message a été posté Mar 9 Mai - 14:49
TENUE Tu avais beau dire, beau faire, il ne t’écouterait pas. Ce n’était pas nouveau. De toute façon, quand avait-il écouté ? Jamais. Il ne valait même mieux pas que tu la ramènes trop, au risque de te prendre une sacrée raclée. Tu étais habituée depuis le temps, mais c’était tout de même blasant, pour toi. Tu rêvais d’une vie tranquille. Mais ce n’était qu’utopie de toute façon. Tout comme maintenant, posé, dans cette infirmerie, ou la dite femme, qui devrait te soigner, n’était pas là. Tu te retrouvais, à te faire limite soigné par lui, ce qui te dérangeait. Parce que ce n’était pas lui. Etait-il malade ? Avait-il fumé quelque chose qui l’avait rendu fou ? Tu n’en savais rien. T’avais beau donner ton avis, il comptait pour des prunes, comme d’habitude… Allongée, sur le lit de l’infirmerie, t’attendais, tu ne bougeais pas. Tu le laissais faire, il semblait fouiller. Qu’il fasse donc. Tu t’en souciais guerre de toute façon. Tant qu’il ne levait pas la main sur toi, alors c’est tout ce qui compte. « Appliques toi en sur les bleus, et tire le rideau jusqu'à ce que tu es fini » Tu le regardais, avant de prendre la crème et tirer le rideau, sans attendre une seconde de plus. Pas besoin de répondre. Soupirant, tu restais pour autant quelques secondes inerte, sans rien faire, avant de t’appliquer à la fameuse tâche qu’il venait de te donner. Tu ne savais pas trop si la crème servirait à quelque chose, mais tu le fis par habitude. « Tu as fini ? J'ai pas toute la vie non plus. » Soupirant, tu tirais le rideau avant de lui tendre la fameuse pommade. « J’ai fini. » Impatient. Ca tu le pensais. Tu t’asseyais sur le lit avant de finir par te lever. « Partons. Elle ne fera rien de plus. » Tu parlais confiante avant d’éviter totalement son regard. Tu ne voulais vraiment pas voir l’infirmière. Tu n’étais pas à l’aise du tout. T’allais bien, il s’était occupé de ton visage et toi du reste. Pour autant, la porte s’ouvrit, et tu vis l’infirmière qui vous fixez. Reculant en butant le lit, tu t’inclinais devant elle, alors qu’elle demandait pourquoi tu étais là. « Je… J’ai glissé dans les escaliers à cause de mon lacet. » Tu déglutissais, alors qu’elle demandait à Renji de quitter la pièce pour mieux t’examiner. Tu ne le regardais pas. Laissant l’infirmière faire. Tu priais, pour pas qu’elle te pose de question. Et pour que lui, coopère surtout. Tu ne voulais pas te déshabiller devant lui. Hors de question.


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Ce message a été posté Mer 10 Mai - 16:37
UNIFORME Comme l'homme patient qu'il n'était pas, il avait attendu qu'elle s'applique la crème. Il s'était même posé d'étranges interrogations qu'il aurait préféré éviter. Mais chasse-t-on ses démons ? Renji n'en était pas vraiment certain, car, sous son masque de caïd, son cœur de garçon inconscient et gentil tentait de ressortir. Cependant, il savait se ressaisir avec brio et sa voix se fit brusque, comme on en avait l'habitude. "J'ai fini." Le rideau glissa sur la tringle, dévoilant la lycéenne meurtrie. L'hypothèse de la chute pouvait être assez crédible finalement, avec les quelques pansements. Le japonais attrapa le tube en hochant la tête et alla le reposer à sa place. Ils n'avaient plus rien à faire dans cette pièce. "Partons. Elle ne fera rien de plus." Étant du même avis, il s'apprêtait à sortir lorsque la porte de l'infirmerie s'ouvrit, livrant passage à la femme tant évitée : l'infirmière.

Poli, il s'inclina, restant tout de même aux côtés d'Opame. On ne savait jamais, la jeune fille allait-elle le trahir ? "Je... J'ai glissé dans les escaliers à cause de mon lacet." Léger soulagement pendant quelques secondes, elle ne lui ferait pas de crasses. Du moins, ce n'était plus si sûr. L'infirmière voulait examiner la jeune fille, ce qui l'éloignerait des discussions. Un sourire factice sur les lèvres, il acquiesça avant d'attraper le bras de sa camarade, en serrant légèrement. "Je t'attends juste devant" lui murmura-t-il doucement, au creux de l'oreille. C'était sa manière de lui rappeler qu'à la moindre occasion, il pouvait lui faire rejoindre ses ancêtres. Par n'importe quel moment.

Une fois dehors, Renji s'adossa au mur, laissant les gens passer devant lui, raconter des rumeurs comme ils savaient si bien faire. Depuis le début, il était l'objet de haine de nombreux de ses camarades, mais personne n'oserait se rebeller contre le traitement qu'il faisait subir aux autres. Bien trop peur de les remplacer. Les gens étaient ridicules parfois. Il soupira profondément avant de se laisser glisser sur le sol, amenant ses écouteurs et sa musique à ses oreilles et fermant doucement les yeux. Cela l'aiderait à patienter et à penser à autre chose qu'Opame, l'infirmière et les gens du lycée, ainsi que toutes les questions qui l'assaillaient sans raisons.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 16 Mai - 20:13
TENUE Tu ne savais pas trop si c’était une bonne idée ou pas. Rester à, avec l’infirmière, alors que lui, devrait partir. T’avais peur qu’elle ne te pose trop de questions. Qu’elle te mette mal à l’aise, au point de lâcher le morceau. Ce n’est pas réellement ce que tu voulais. Parce que si tu parlais, t’allais te faire tuer, à coup sûr. Mais voilà… Tu ne savais pas mentir. Enfin, si tu avais appris, au fur et à mesure, à mentir à ton grand frère, et tu n’en étais pas fière du tout. Tu regardais, ton bourreau s’en aller. Il serait devant, oui, ça tu le savais. Il n’allait pas se barrer si vite. Il allait même peut-être coller son oreille sur la porte, pour tout écouter. Ça te rendait totalement folle. Avait-il une ouïe super importante ? Non, ce n’était pas un surhumain non plus. Ah… T’en deviens folle. Totalement seule avec l’infirmière, tu l’écoutais, avant d’enlever ton haut, pour qu’elle puisse regarder tout ça. T’avalais même deux petits cachets, soit disant pour la douleur. Tu ne dis rien, mais tu souffrais, intérieurement, tu la remerciais. Et puis, elle avait les mains douces. Tu la trouvais très gentille et prévenante. Elle semblait très intéressée sur ton cas. C’était la seule chose qui te rendait un peu mal à l’aise. En tout cas, une fois habillé à nouveau, tu t’asseyais sur le lit, alors qu’elle te regardait, avec ce sourire, qui te faisait baisser les yeux. Tu écoutais ce qu’elle te disait. Venir ici quand tu ne te sens pas bien. Tu gardes cette phrase, au coin de ton oreille, avant de te lever et la remercier en t’inclinant en avant. Sans attendre, tu filais hors de la pièce. Tombant sur Renji, tu le regardais quelques secondes, avant de poser tes mains sur le bas de ton buste et t’approcher de lui. « C’est bon. Je n’ai rien dit. » Et puis. Tu devais retourner en cours non ? Détournant le regard, tu pris le chemin vers ta salle de classe, sans attendre de réponse. Il ne pouvait pas t’empêcher d’aller en cours non ?


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Mai - 18:23
UNIFORME En sortant de l'infirmerie, les sentiments de Renji étaient partagés. Était-il trop dur ? Pourquoi se préoccupait-il de son état ? Pourquoi agissait-il de façon impulsive avec elle ? N'avait-il pas mieux à faire ? Soupirant, le garçon se laissa glisser contre le mur et s'enferma dans un monde de musique. Là, les yeux fermés, il retrouvait un semblant de paix où il ne pensait à rien d'autre qu'aux court-métrages qu'il devait réaliser, au choix des acteurs, au décor qu'il choisirait. Son rêve devenait, au fur et à mesure, atteignable avec ses études et il espérait qu'un jour on présenterait ce qu'il faisait à quelqu'un. Renji savait que sa mère parlait de lui à ses amies. En tant qu'ancienne Miss, il était certain qu'elle avait beaucoup de connaissances travaillant dans les domaines du divertissement. Pourtant, personne ne l'avait rappelé lorsqu'on avait montré son travail. N'était-il pas encore assez bon ? Devait-il encore s'améliorer ? Très certainement et cela mettait un coup dans sa fierté si grande.

Des pas entrèrent dans son champ de vision et le japonais retira ses écouteurs de ses oreilles. Opame était sortie. "C'est bon. Je n'ai rien dit." Il hocha la tête, satisfait de cette réponse. Elle avait su se taire face à l'infirmière, il n'aurait pas besoin d'inventer des histoires et fracasser des crânes. Sans un mot, il observa la lycéenne qui reprenait le chemin de sa salle de classe. Pour une fois, l'étudiant ne l'arrêta pas en chemin. Elle avait suffisamment souffert pour la journée, il la laisserait tranquille quelques temps, pour qu'elle se repose. De toute manière, si elle ne pouvait pas marcher, elle ne pouvait pas lui servir au club, et ça, c'était sa tâche principale. En soupirant, Renji se leva et passa une main dans ses cheveux. Il n'avait pas réellement d'autre solution que de retourner en cours lui aussi. La pause déjeuner était bientôt fini et les leçons reprendraient.


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