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 and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 17 Mai - 0:28

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

Un pot décoratif en fonte terminait lentement sa course à l’autre bout de la pièce, le tapis étouffant son roulement sourd. Silencieux, je gardais le regard rivé sur le bureau de mon père, derrière lequel il était assis, immobile. Si je ne l'avais pas si bien connu, j'aurais pu penser qu'il s'était endormi sur des documents qui attendaient une signature. Si une dispute n’avait pas eu lieu, quelques instants plus tôt, je l'aurais vraiment cru. Mais ce n'était pas le genre d'Hashimoto Seito. Ce n'était pas le genre de cet homme qui, des années durant, avait pensé qu'il pouvait manipuler le monde à sa guise, sans se soucier de la vie des autres.
Comment pouvait-il imaginer profiter de la mienne comme il l’entendait ?
Comment pensait-il pouvoir me marier sans m’en parler ?

Les poings serrés, je continuai à l’observer. Je portais encore les gants qu'il m'avait fait enfiler pour cette réunion. Une rencontre à laquelle nous venions d'assister tous les deux, à la fin de laquelle il avait annoncé mon mariage imminent. Tremblant, je m'approchai de quelques pas du bureau où mon père se trouvait. Ce n'était qu'un tour de plus. Un faux-semblant. Une image qu'il se donnait pour mieux me leurrer, me prendre à mon propre jeu et me faire regretter d'avoir donné ce coup. « Père, » articulai-je avec difficulté, en me persuadant qu'il allait se relever la seconde suivante, pour me réprimander et me dire que je n'avais plus intérêt à lever la main sur lui. « Pè- » Ma voix mourut soudainement quand mon regard se posa sur son front dégarni. Pris de stupeur, je m’éloignai de quelques pas et me laissai retomber contre la porte, les yeux figés sur lui. Presque par automatisme, je composai le numéro de ma sœur, sur le plus vieux de mes téléphones, attendant qu’elle décroche pour parler, la voix tremblante, presque éteinte, sans jamais décrocher mon regard de la scène qui se trouvait sous mes yeux.

« Yun Hua… Viens à la maison. C’est urgent. N’en parle à personne. Dis-moi quand tu es devant la porte. »

Je ne valais pas mieux que lui, au bout du compte.
Moi aussi, pour assurer ma survie, j'étais prêt à me dresser contre celui qui m'avait donné son nom.
J'étais devenu un parricide.
J'avais tué Seito.

Bae Yun Hua
Bae Yun Hua
Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto UOiNLNL

son hye ni & hasegawa calliopé

and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto 8fAy1I8
and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto Tumblr_inline_n1xc79Kcic1rb3m8r
arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto FtJL1k9
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Ven 26 Mai - 18:10

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



Je ne me souvenais pas exactement ce que je faisais au moment où mon téléphone vibra. Seulement que j’étais dans mon appartement, au milieu de feuilles éparpillées, sûrement des notes de cours. J’avais réussi mon année cette fois et je ne comptais pas renouveler l’amère expérience du redoublement, plus jamais, cette école coûtait suffisamment cher, quand bien même ce n’était pas moi qui m’occuper de la payer. Politesse restreinte de Seito, ce qui ne l’empêchait d’essayer de me rendre folle à côté. Cela faisait plusieurs semaines que j’avais les idées claires désormais, chose qui allait s’avérer plus que précieuse. J’avais pu revoir Roxas, en toute sérénité mais ce jour-là, son père avait décidé de l’emmener en promenade dans la campagne japonaise, une idée judicieuse. En tout cas, j’étais noyée dans mon bordel car je mis bien trente secondes à trouver mon cellulaire, affichant une expression surprise en y voyant le nom de Yuto. Nous n’avions pas vraiment eu l’occasion de poursuivre notre conversation de la dernière fois, je n’avais à vrai dire pas eu de ses nouvelles depuis. Je répondis donc avec entrain, avant de rapidement déchanter. Son ton était tremblant, mal assuré, presque angoissé dirais-je, ce qui n’était pas du tout dans ses habitudes. Peu importait la situation, il conservait toujours une assurance qui avait le don de me déconcerter. Or, semblait-il, cette dernière s’était envolée. « Yuto, tout va bien ? Je… Ne t’en fais pas, j’arrive. ». De toute évidence, son intonation laissait clairement entendre qu’il n’allait pas bien, ma question était idiote et je n’en saurais pas plus tant que je ne serais pas sur place. Je raccrochai donc promptement suite à de nouvelles paroles rassurantes et sortis en trombe de mon logement, faisant fi du sac à main et manquant d’oublier de fermer la porte. J’étais inquiète, très inquiète, je n’avais aucune idée de ce qui se passait, j’avais peur pour lui, surtout après les dernières nouvelles concernant notre paternel. Qu’avait-il encore fait ? Yuto était-il en danger ? Les pires scénarios fusaient déjà dans mon esprit, si bien qu’il me fut pénible de conduire sereinement, c’était même complètement imprudent de prendre le volant en étant aussi distraite. Mais j’avais besoin de faire vite et le domicile des Hashimoto n’était pas vraiment la porte à côté, sans compter que c’était pratique s’il fallait organiser une fuite à l’improviste.

Arrivée sur place, je frappai frénétiquement à la porte, plusieurs fois, à la fois impatiente, anxieuse et énervée. Je ne supportais pas l’idée que Seito ait pu lui faire quoi que ce soit, pas encore et si jamais c’était lui qui m’ouvrait, ma main partirait sans prévenir. « Yuto, c’est moi. Ouvre-moi s’il te plaît, scandai-je soudainement, me rappelant qu’il avait demandé à ce que je le prévienne de ma présence. J’avais été trop paniquée pour songer à lui envoyer un texto ou à l’appeler, à vrai dire, je n’étais même plus certaine d’avoir pris mon téléphone avec moi. Quand la silhouette peu avenante de mon frère parut sur le seuil, je me jetai à son cou sans réfléchir, rassurée de voir qu’il n’avait pas l’air d’avoir subi de coups ou autre dommage physique de quelque sorte. Je posai ensuite mes mains sur ses joues, d’un air concerné. « Qu’est-ce qui se passe ? Rien de grave ? Il ne s’en pas pris à toi hein ? ». Bien sûr qu’il y avait cent pour cent de chances que ce soit le cas, mais un infime espoir demeurait au fond de moi qu’il n’avait pas subi quelque chose de grave. Qu’il n’avait pas été victime comme moi de maux de santé ou plus grave encore. Je ne supporterais pas l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 3 Juin - 22:18

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

Le temps que mis ma sœur à arriver sembla incroyablement long. Des minutes étaient devenues des heures. Des heures imaginaires passées à observer le corps qui gisait sous mes yeux, parfaitement inerte, et dans lequel il m’était impossible d’insuffler la vie à nouveau. Mon père était mort, parti rejoindre un monde où, on aurait pu l’espérer, il allait payer pour le mal qu’il avait fait de son vivant. Pourtant, je ne pouvais ressentir la profonde satisfaction que je pensais éprouver le jour où il rendrait l’âme. Je ne parvenais pas à être rassuré, heureux. Je ne sentais que le sang qui battait dans mes tempes, mon cœur qui cognait à m’en démettre les côtes. Tout était allé si vite. Je n’avais rien pu faire pour l’empêcher. Était-ce censé arrivé ?

Yun Hua serait bientôt là.
Comment lui expliquer ?
Comprendrait-elle seulement ?
Je n’avais pas à l’impliquer dans cette histoire.
J’avais, en quelque secondes seulement, franchi la frontière fragile qui existait entre les propos et la réalité.

Perdu dans mes pensées, je n’entendis pas la voix de ma sœur, recroquevillé contre la porte qui me servait d’appui depuis que j’avais passé cet appel. La tête basculée en arrière, je fixais silencieusement le plafond richement décoré. Mon cœur battait si fort qu’il me donnait l’impression de pouvoir ébranler le lourd lustre de cristal qui pendait au plafond, si je n’essayais pas de le contrôler. Je devais me calmer. Arrêter de penser. Ne rien laisser paraître, même si tout prouvait ma culpabilité en cet instant présent. Dès que monsieur Tanaka serait rentré de son voyage, j’allais finir en prison.

Je sursautai en sentant le téléphone vibrer dans ma poche. Mon cœur reprit sa course folle. Je déglutis difficilement, prenant appui sur mes cuisses en espérant empêcher mes jambes de trembler. Il n’était pas dans mes habitudes de paniquer autant. De paniquer tout court, en vérité. L’énervement n’avait rien à voir avec le sentiment qui me broyait les entrailles quand je descendis en trombe les escaliers qui me séparaient de l’entrée afin d’ouvrir à ma sœur.

Sentir ses bras se refermer autour de moi provoqua un flot de larmes que je n’aurais pas pensé possible. Je m’agrippai à elle jusqu’à ce qu’elle nous éloigne, mais ma vue brouillée m’empêchait de voir quoi que ce soit. Sans un mot pour répondre à sa question, je la saisis par le poignet et la tirai à l’intérieur. Ma respiration refusait de se calmer. J’inspirais et expirais par à-coups, les poumons douloureux. « C... » Une quinte de toux me prit, mais je m’efforçai de me reprendre, joignant fermement mes mains devant mes lèvres avant de mordre l’articulation de l’un de mes pouces. « S-Seito…, repris-je l’instant suivant, en désignant l’escalier. En haut. » Je ne voulais plus monter, je ne voulais plus le voir. Il ne pouvait être mort.

Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Mar 6 Juin - 16:50

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



Je n’avais pas le moindre indice sur ce qui avait pu se produire, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait dans la résidence des Hashimoto. L’hypothèse la plus évidente était que Seito avait de nouveau levé la main sur mon demi-frère, plus fort que d’ordinaire, c’était la seule idée plausible et logique qui me venait à l’esprit. Pourtant, une petite voix me soufflait que je n’étais même pas proche de la vérité, pas d’un centimètre. Pourquoi la voix de Yuto était-elle si éteinte ? Jamais je ne l’avais entendu parler de la sorte, pas même lorsque j’avais appris ce qui était arrivé à son meilleur ami. Pas même quand il avait évoqué le sombre sort de sa mère, décédée en toute indifférence. Qu’est-ce qui avait pu le secouer de la sorte ? Je m’attendais au pire, mais je ne savais pas qu’il était possible de franchir le pire de ce que je pouvais imaginer. Je ne savais pas que ce que j’allais découvrir allait dépasser tout ce à quoi j’aurais pu songer, anticiper et comprendre. Je ne pouvais qu’attendre patiemment devant cette grande porte, attendre qu’il vienne m’ouvrir pour en savoir un peu plus et, surtout, le mettre à l’abri. C’était la priorité pour l’instant, je devais m’assurer qu’il allait bien, qu’il n’avait pas été mutilé de quelque sorte que ce soit. Cela expliquait pourquoi je l’avais instinctivement serré dans mes bras, soulagée de voir qu’il n’avait pas l’air blessé. Du moins pas physiquement.

A peine sentis-je les larmes de mon frère couler sur mes épaules que je me raidis. Il n’était pas non plus dans ses habitudes de pleurer, la personne émotive de la fratrie, c’était moi. C’était moi qui me laissais submerger par mes émotions, qui parlais sans réfléchir et qui éclatais en sanglots dès que la situation m’échappait. Pas lui. C’était un roc insubmersible, une montagne que je pensais ne jamais voir flancher. Pourtant, il était bien là, en train de pleurer contre moi, incapable de formuler une phrase cohérente. Je laissai échapper un hoquet de surprise quand il me tira soudainement à l’intérieur, sans me répondre. Il ne faisait que respirer bruyamment, incapable de se contrôler je n’en doutai pas, comme une crise d’angoisse, qui ressemblait fortement à ce que j’avais traversé après mon enlèvement. Ce qui ne me laissait que peu d’espoir quant à la cause de son comportement. « Yuto, qu’est-ce qui se passe ? Explique-moi… », réessayai-je, une fois à l’intérieur. Ma prière fut exaucée cette fois, du moins en partie. J’arquai un sourcil d’incompréhension. En haut ? Notre père avait-il décidé de lancer une chasse à l’homme sous son propre toit ? Il devait définitivement avoir perdu la raison, cette fois, on y était, on était arrivé à ce fameux point de non-retour. Je posai la main sur l’épaule de mon demi-frère, en signe de réconfort et montai sans plus tarder l’escalier, prête à affronter l’ouragan qui m’y attendait.

Montant les marches à pas de loup, je tentai de rassembler mon courage, du mieux que je pouvais. J’avais beau faire preuve de contenance face à Yuto, au fond de moi, je n’en menais pas large. J’étais terrifiée à l’idée de trouver un homme enragé, prêt à massacrer sa propre chair, son propre sang. C’était pourquoi je me saisis du premier objet venu qui me parut être une arme efficace, soit une lampe à pied posée sur une commode. Je serrai les dents en sentant le plancher grincer sous mes pas, persuadée d’avoir grillé mon effet de surprise. Sans perdre plus de temps, je me dirigeai rapidement vers la seule pièce ouverte de l’étage, un bureau à première vue. Et c’est à cet instant que je le vis. J’eus un mouvement de recul, sous la surprise, de voir l’individu inerte, sur sa chaise, immobile. Je ne compris pas de suite. Ce ne fut qu’en me rapprochant que je pus discerner ses traits figés, si familiers et si repoussants à la fois. Là encore, je ne compris pas. Ce ne fut qu’en appuyant mon arme improvisée contre son torse, comme pour être certaine de ne pas rêver, que l’évidence me frappa de plein fouet. Cette fois, je reculai brusquement, de manière désordonnée, si bien que mes pieds se mêlèrent entre eux et me firent finalement tomber au sol, l’ampoule de la lampe éclatant en mille morceaux. Mon visage se crispa d’horreur et je lâchai un nouveau hoquet, de terreur cette fois. Il était mort.

Je restai un moment au sol, à dévisager le cadavre, incrédule. Non, ce n’était pas possible. Je devais rêver. Pourtant, ce corps qui devenait de plus en plus laid au fil des minutes, comme défiguré par la mort qui l’avait frappé, était bien sous mes yeux. Il ne bougeait pas, pas même sous le coup de sa supposée respiration. Je plaquai ma main contre ma bouche, horrifiée, sentant les larmes couler à mon tour. Pas de peine non, juste de terreur. Parce que si mon esprit ne réalisait pas encore ce qui se passait, mon corps lui le ressentait. Je n’avais jamais vu de cadavre auparavant. Je voulais hurler, mais ma voix mourrait dès que j’ouvrais la bouche, je voulais me relever mais mon corps refusait de m’obéir, il ne faisait que trembler, sous le choc. La situation m’échappait. Pourtant, je parvins à sortir de cette pièce, en m’appuyant péniblement sur le mur, que je longeai, avant de redescendre, le regard sombre, jusqu’à refaire face à Yuto. Ma bienveillance s’était évanouie. « Yuto…, murmurai-je, n’osant pas croiser son regard, qu’as-tu fait ? ». Des mots revinrent alors me hanter. Ce n’étaient pas les siens. « On doit trouver un moyen plus direct de l’éliminer ». C’étaient mes propres paroles qui résonnaient dans ma tête, comme un tourbillon infernal. Des mots prononcés inconsciemment qui me rattrapaient sans prévenir. J’avais poussé mon frère au meurtre. Je le pris à nouveau dans mes bras, sanglotant doucement contre son visage. « Ce n’est pas ta faute… Ce n’est pas ta faute. ». Je n’avais pas les détails mais je refusais de lui jeter la pierre. Seito était mort, pourtant, il était difficile de savoir qui avait donné le coup fatal.

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Ce message a été posté Jeu 15 Juin - 22:39

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

Mettre des mots sur mes pensées n’avait jamais semblé aussi difficile. Chacun était trop lourd. Trop douloureux. Trop impossible. Mon père, là-haut, dans son bureau, avait rendu son dernier soupir par la main de l’homme qu’il avait mis au monde. Son fils légitime, celui qui devait hériter de ses biens. Ce fils avec lequel je ne faisais qu’un. Mon esprit était un brouillard confus dans lequel s’emmêlaient les idées sombres, effrayantes. Je tremblais sans en avoir conscience, pris au piège par la réalité que je tentais de fuir. Pour aller où ? Pour faire quoi ? Quelles étaient mes chances, maintenant que j’avais commis l’irréparable ? Je ne savais que trop bien à quel point notre système judiciaire était efficace. Quatre-vingt-dix-neuf pourcents de condamnations en cas d’arrestation. Avais-je une chance d’être le pourcent manquant, comme le médecin qui avait tué ma mère ? Dans cette brume de doutes, je m’égarais. J’attendais ma demi-sœur. La seule qui, peut-être, serait capable de comprendre ce qu’il s’était passée. Capable de comprendre à ma place, moi qui refusait encore de croire en la réalité qui m’était tombée dessus impitoyablement.

Retrouver son étreinte, tout rares qu’étaient les contacts physiques entre nous, était le réconfort dont j’avais besoin en cet instant. Plus que jamais. Mais pour lui expliquer la situation, les mots me manquaient cruellement. Seito. En haut. Mon langage télégraphique trahissait la panique qui me rongeait les tripes. J’étais la proie facile. De tels états de nervosité m’étaient étrangers, et lorsqu’ils survenaient, je m’écroulais sans peine. Articuler une explication claire était au-dessus de mes forces. Tous mes moyens, je les mobilisais afin de ne pas m’effondrer totalement. Ce n’était pas le moment. Hélas, ces moyens seuls n’étaient pas suffisants.

Je restai là, debout dans l’entrée. Mon regard suivit la démarche de ma sœur qui montait l’escalier. J’eus envie de lui dire « c’est inutile, il ne te fera plus rien désormais », mais les mots restèrent bloqués en travers de ma gorge. Une boule douloureuse et insoluble que je n’arrivais à avaler. L’idée que mon père soit bel et bien mort me paralysait. Aussi ne bougeai-je pas en entendant le bruit de verre brisé qui provenait de l’étage. Je restai silencieux, debout près de l’escalier, à fixer le pallier où j’avais vu disparaître ma sœur, dans un état second.

Quand elle parut de nouveau, je m’approchai de Yun Hua, sans oser la toucher pour autant. Quelque chose avait changé. Je ne pouvais l’identifier, mais je le sentir, bien. « Est-ce… commençai-je péniblement, le ton toujours tremblant. Est-ce que papa est… » Papa. Un mot que je n’avais plus utilisé depuis des années déjà. Un terme enfantin que je m’étais interdit, sitôt que j’avais compris de quel type d’homme il s’agissait. Ce mot que je détestais tant, je l’utilisai spontanément, cherchant la réponse dans le regard de Yun Hua, dont les bras se refermèrent sur moi après quelques secondes. Les larmes revinrent à la charge, déformant mon visage habituellement impassible alors que je m’entendais répéter « Je ne voulais pas ! Je ne voulais pas, Yun Hua ! ». Mais que je l’ai souhaité ou non, rien n’allait changer.

Il me fallut un moment pour calmer mes pleurs. La gorge entravée par l’angoisse, je parvins à reprendre malgré tout. « On s’est disputés. Je… » C’était trop difficile. Je laissai passer quelques secondes pour ne pas éclater en sanglots à nouveau, respirant profondément. « Je voulais pas le tuer… ». J’étais devenu orphelin.

Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Mar 20 Juin - 21:13

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



Les évènements m’échappaient. Je ne savais pas même mettre un mot sur mes pensées, je ne savais dire exactement ce que je ressentais. De la peur ? Du soulagement ? De l’horreur ? De la peine ? Impossible à dire. L’image du cadavre morbide de Seito repassait encore et encore dans mon esprit, cette vision macabre me poursuivait en permanence et n’était pas prête de me laisser en paix. Jamais je n’aurais songé me trouver devant un tel spectacle, quand mon demi-frère m’avait appelée, ce n’était pas le scénario que je m’étais imaginée. Loin de là. J’avais pensé à peu près à toutes les options possibles et imaginables, mais celle-là non, je ne l’avais pas vu venir. Ce qui était certain, ce que je peinais à encaisser le choc et à agir en conséquence. Ce n’était pas tous les jours que son psychopathe de père qui avait fait beaucoup de choses répréhensibles contre nous passait soudainement l’arme à gauche. Encore moins dans des circonstances obscures incompréhensibles. Je me doutais bien qu’il n’avait pas été soudainement pris d’une pneumonie ou qu’un cancer avait eu raison de lui. Non. Sinon Yuto ne serait pas dans cet état et nous serions dans un bar, occupés de trinquer aux bienfaits des maladies encore incurables. On en était bien loin. Aussi, mon réflexe fut de retrouver mon frère au plus vite, car outre le fait de savoir ce qu’il fallait faire en conséquence, j’avais besoin de comprendre ce qui s’était passé. Et à quel point nous étions mal, très mal à première vue.

Lui-même semblait peiner à prendre la mesure des choses. Visiblement, il n’avait pas conscience que le patriarche Hashimoto ne se réveillerait pas, qu’il ne respirait plus et que de toute évidence, son sort était condamné. Même en appelant les urgences, je ne pensais pas qu’on puisse faire quelque chose pour lui, non pas que j’en avais envie de toute manière. Je me dégoûtais presque à penser de la sorte, la situation était grave, bien concrète cette fois et pourtant, je faisais preuve d’autant de sensibilité que si on m’avait annoncé que la ligne de métro avait fermé pour travaux. Charmant. Il en était tout autrement pour Yuto, j’écarquillai les yeux à l’entente de ce mot jamais prononcé, jamais considéré pour ma part. Papa. On aurait pu croire que c’était parce que j’étais étonnée de le voir réaliser seulement à cet instant qu’il était mort, mais non, c’était bien ce mot, habituellement affectueux, qui me choquait. Jamais je n’aurais pensé l’entendre, même venant de lui, son fils qu’il avait reconnu aux yeux du monde. Pas après ce qu’il lui avait fait enduré avec le temps, j’aurais pensé que ce terme se serait éteint à jamais, enfoui dans des souvenirs oubliés. Il fallait croire que le traumatisme venait de le réveiller. Pour autant, cela ne le ramènerait pas, peu importait combien mon frère regrettait ce qui s’était produit, on n’avait jamais droit à une seconde chance dans les drames. On ne pouvait qu’avancer et amoindrir les dégâts.

Je resserrai mon étreinte autour de lui, notre échange au café résonnant péniblement dans ma tête. La réalité était évidente, je n’avais peut-être pas appuyé sur la gâchette, mais j’avais clairement placé l’arme dans sa main. Jamais l’idée ne lui aurait traversé l’esprit si je ne l’avais pas implantée au préalable, jamais il n’aurait commis cet acte si je n’avais pas répété toutes les raisons valables de le faire. J’étais devenue cette Electre qui aide insidieusement Oreste dans son parricide sans en porter directement le blâme. Restait à voir si j’allais le laisser en proie aux Erinyes avec indifférence ou si je l’aiderais envers et contre tout à connaître un sort moins funeste. De mon point de vue, le choix était tout fait. Les larmes affluèrent de plus belle lorsque je l’entendis répéter encore et encore qu’il ne voulait pas en arriver là et je le croyais. La situation lui avait échappé, comme elle n’avait cessé de le faire depuis que notre géniteur manigançait contre nous sans relâche. « Je sais, je sais. Ce n’est pas ta faute », continuai-je de répéter, tentant d’alléger le poids sur ses épaules comme je pouvais. Je partageais son fardeau, je refusais de tout lui mettre sur le dos, il méritait mieux que cela. Nous étions ensemble dans cette galère, ça ne faisait aucun doute. A ses dires, je pouvais déjà reconstituer le gros de la scène. Seito qui martèle de nouveaux ordres, de nouvelles choses blessantes, de la protestation, de la violence et le geste de trop. Je fermai les yeux, sous le coup de la douleur. « Je comprends. Dis-moi… Tu peux me dire comment ça s’est passé exactement ? ». J’essayai de ne pas avoir la voix tremblante ou angoissée, de prendre un ton doux et rassurant, mais je n’étais pas certaine de mon succès. Je voulais simplement qu’il sache que j’étais de son côté, peu importait les circonstances. « Ça va aller. On trouvera une solution, je te le promets. ». A quel prix, je l’ignorais, mais je ne laisserais pas aller en prison – ou pire – pour cette absurdité.

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Ce message a été posté Mer 5 Juil - 19:14

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

Tout semblait si neutre, si estompé. L’environnement dans lequel nous nous trouvions ; cette maison si richement décorée, ces cadres, des images, ces dorures et ces lustres ; les bruits que je pouvais entendre, la voix de ma sœur, ses pas dans le couloir et ma propre respiration. Je me sentais comme enveloppé dans un nuage particulier, dans une brume qui m’empêchait de percevoir les choses telles qu’elles étaient. La réalité était altérée. Je n’entendais que mon cœur qui cognait, si fort que je commençais à craindre que mes côtes puissent l’abîmer. J’avais mal, mais je n’étais pas blessé. J’étais trop de choses à la fois. Une pelote de nerfs et de sentiments emmêlés que je peinais à distinguer et qui avaient anesthésié mon esprit qui, doucement, commençait à se réveiller.

Et quand il fut pleinement éveillé, la réalité me frappa en plein cœur. Mon père était mort, je l’avais tué. Les larmes qui roulaient sur mes joues ne pouvaient plus rien y changer. Seito Hashimoto avait cessé d’exister. Une lame perça mon estomac à cette pensée. La seule famille que je possédais encore, la seule famille légitime qu’il me restait. Il ne me restait plus que Yun Hua, ma demi-sœur. Celle qui se trouvait encore à mes côtés, comme cela avait été si souvent le cas au cours des derniers mois.

Comment avais-je pu faire une chose pareille ?

Mon cœur se mit à battre plus fort encore, une douleur inexplicable submergeant mon être alors que j’abandonnais tout effort de garder ma composition habituelle. J’avais tué mon père, l’homme qui m’avait tout appris. Même le pire des monstres ne méritait pas un sort aussi horrible qu’être achevé par la main de son propre fils. Cette idée me laissa tremblant dans les bras de Yun Hua, alors que j’essayais en vain de reprendre la parole, sentant des larmes rouler le long de mes joues.

Dans toute cette confusion, je trouvai refuge dans les paroles de ma demi-sœur. Ce n’était pas ma faute. Elle savait. J’avais conscience que c’était faux, mais je voulais la croire, me penser innocent : me dire que je n’étais pas aussi mauvais que l’homme qui venait de rendre l’âme et qui, depuis l’heure, gisait dans son bureau, abandonné à son monologue silencieux.

Mon torse encore soulevé par ma respiration lourde, je tentai de retrouver un semblant de calme, sans être pour autant capable d’empêcher mes mains de trembler, mes poumons de brûler. Même ma gorge semblait tendue à se briser. Des mots… Il fallait que j’arrive à parler. Il fallait que je parvienne à dire à Yun Hua ce qu’il s’était passé. Elle était ma seule alliée.

« J-je crois qu’il avait appris pour Rina. » expliquai-je, ma voix un concert de bégaiements que je peinais à ordonner. « Il a organisé à un mariage. Pour moi. » Je laissai un instant s’écouler en sentant ma respiration s’emballer à nouveau. Nous n’irions nulle part si j’étais incapable de me contrôler. Mais quand je repris la parole, je ne pouvais rien faire de plus que balbutier, de peur que les murs ou toute autre puissance nous entende. « Je lui ai dit que je ne voulais pas, et il a fini par s’énerver… On a fini par s’énerver et… Et… »

Les mots restèrent bloqués dans ma gorge alors que des morceaux de la scène me revenaient en mémoire. Je revis mes mains se refermer sur le pot de fonte. Je me vis le lever et le lancer avec force, comme une vulgaire balle, porté par la rage qui m’habitait. Et Seito de tomber sur son bureau, inerte, dans la position où elle l’avait trouvé en montant. Saisi d’horreur, je couvris mes lèvres de mes pauvres et fermai les yeux avec force, sentant des larmes perler à leurs coins. Je ne pus rien ajouter de plus qu’un couinement plaintif, effrayé. Qu’allait-on pouvoir faire, maintenant ? J’avais impliqué Yun Hua dans cette affaire malgré moi.

Bae Yun Hua
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Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto UOiNLNL

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and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Mer 12 Juil - 23:21

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



Mes yeux essayaient de se raccrocher à quelque chose, de ne pas sombrer inconsciemment dans le chaos qui planait au-dessus de nous, pas une nouvelle fois. A croire que même dans l’au-delà, Seito prenait un malin plaisir à essayer de me faire perdre la tête. Cette maison où je ne m’étais rendue que peu de fois m’oppressait comme jamais, un endroit m’avait rarement donné autant la nausée. Sauf que je ne savais dire si c’était à cause des murs eux-mêmes ou du terrible accident qui avait eu lieu à l’étage. Je n’arrivais pas encore à formuler la chose telle qu’elle était et je ne le voulais pas, parce que je refusais de faire reposer une telle atrocité sur les épaules de Yuto. Yuto, qui n’en menait désormais pas plus large qu’un enfant d’une dizaine d’années, dépassé par les évènements. Non pas que je m’en sortais drastiquement mieux, mais il peinait même à formuler des phrases complètes, ce qui me laissait complètement dans le flou. Chose plus que compréhensible au vu des circonstances, le fait qu’il ne panique pas dans toutes les pièces en faisant une crise de nerfs était presque miraculeux. Parole de quelqu’un ayant vécu un traumatisme plus jeune. Et qui avait presque perdu sa santé mentale quelques mois plus tôt.

Et pourtant aussi fort voulais-je pleurer avec, partager sa peine et son fardeau, mes larmes avaient séché depuis plusieurs minutes déjà. Passé le choc, il avait été remplacé par la colère et la rancœur, un brin de satisfaction malsaine aussi peut-être. Soupçonné d’un peu de culpabilité pour avoir eu cette idée malveillante en premier lieu. Je n’arrivais pas à être profondément et sincèrement triste pour cet être infâme, je n’arrivais pas à me dire qu’il allait me manquer de quelque façon que ce fût. Dès le moment où il avait fait irruption dans ma vie, tout était parti en vrille. Tout ce que je pouvais pointer de mauvais chez moi, cela venait directement de Seito, alors non, je ne m’apitoierais pas sur son sort, je ne me mettrais pas à penser qu’il méritait une meilleure fin. Parce qu’objectivement, il aurait mérité de se faire étrangler à l’abattoir depuis bien longtemps. Des pensées à faire froid dans le dos, mais la personne pour laquelle j’avais vraisemblablement de la peine, c’était mon demi-frère, le coupable de la tragédie, mais qui s’apparentait davantage à un héros à mes yeux. Roxas pourrait faire de belles et longues siestes, son taré de grand-père ne pourrait plus s’en prendre à lui.

Néanmoins, il me fallait comprendre ce qui avait poussé Yuto à agir. Pour me convaincre que ce n’était ma faute, du moins pas directement ? Peut-être, mais aussi parce que ça ne lui ressemblait pas. Il avait enduré tant de choses, pendant tant d’années, bien plus que moi, alors pourquoi craquer ce jour-là ? Pourquoi après avoir tant souffert, quand je n’avais pu soutenir ces manigances plus de quelques années ? Rina ? Quel rapport ? Il n’avait pas… Non, il détourna bien vite mes craintes. Un mariage. Sérieusement ? C’était à se demander s’il n’avait pas perdu l’esprit et s’était ôté la vie lui-même quelques instants après. Sans rire, notre géniteur était un grand malade des temps anciens qui ne méritait pas une once de sympathie. Même pour ses funérailles à venir. Je laissai mon frère poursuivre, jusqu’au moment où je compris comment les hostilités avaient monté. Par réflexe, je me mis à observer le visage de Yuto et les parties visibles de sa peau, histoire de voir des potentielles traces de violence, chose qui ne m’étonnerait guère. Si Seito n’était pas mort, je songeai que je serais probablement allée l’enterrer vivant dans la foulée. Probablement le genre de plaisanterie qu’il valait mieux garder pour moi. « Je vois. Ça va aller…, chuchotai-je doucement, en le serrant un peu plus contre moi, ma main passant dans ses cheveux avec affection pour le rassurer, ne t’en fais pas, on va trouver un moyen. Une solution. Tu vas t’en sortir. ». Hors de question que je le laisse courir se dénoncer à la police. Ce type nous avait pourri l’existence trop longtemps, je ne le laisserais pas envoyer l’un des seuls membres de ma famille en prison. Alors, ce ne serait pas très beau, mais il fallait faire abstraction des lois et la jouer fine. Quelque chose dont je ne serais pas fière mais qui s’imposait.

Doucement, je me détachai de mon frère, pris sa main et l’entraînai vers l’étage. On ne pouvait pas demeurer ici indéfiniment, il fallait agir, et vite. Trouver un moyen de couvrir un meurtre ne faisait pas partie de mes qualités de prédilection, alors il faudrait improviser. Je nous conduis à nouveau jusqu’au bureau et je ne pus retenir un frisson d’horreur en faisant face une nouvelle fois à la scène macabre qui nous y attendait. Cela avait beau être mérité, ça restait terriblement moche. Je remarquai à peine les morceaux de lampe qui traînaient au sol, signe de mon précédent passage. En revanche, je notai le coup qui avait probablement été porté à la tête du feu patriarche et une idée me vint. Je me fis presque peur à être si réactivité en de circonstances si graves. « Voilà ce qu’on va faire. Respire, ça va aller. Il est tombé dans les escaliers, tu m’entends ? Une chute, une mauvaise chute, il lisait en planifiant ton mariage à la noix dans sa tête, il a pas fait attention, boum. Il est tombé sur la tête, fin de l’histoire. ». Etonnamment, je faisais preuve d’une logique et d’une froideur particulièrement détestables en cet instant. J’aurais plus de temps pour me flageller mentalement plus tard, après avoir résolu ce « problème ». Inspirant profondément, je me dirigeai vers le cadavre, que je saisis de mauvaise volonté sous les épaules et commençai à le soulever, vers les escaliers. « Un peu d’aide peut-être ? ».

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Ce message a été posté Lun 31 Juil - 16:02

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

Expliquer à Yun Hua, c’était affirmer ce qu’il s’était passé. C’était admettre que le pire était arrivé, quand bien même je n’avais aucune envie d’ouvrir les yeux et d’accepter que mon père soit mort de ma main. Mon corps entier accusait le coup, je tremblais, les sanglots se multipliaient dans ma gorge, cherchant à fuir alors que je souhaitais les retenir, et il m’était presque impossible de rester lucide alors que j’avais conscience du drame qui venait de se dérouler dans ma propre maison. Je craignais de me faire arrêter, d’être condamné. Me donneraient-ils la peine de mort pour un parricide ? Le monde n’avait pas idée du mal qu’avait fait mon père, les seules personnes qui le réalisaient étaient les personnes qui avaient été touchées, et je n’avais pas envie de prendre le risque d’en parler à qui que ce soit. C’était trop dangereux. Mon monde entier s’écroulait, de ma propre faute. Parce que j’avais été bien trop stupide pour contrôler mes sentiments, que mon impulsivité avait pris le dessus sur ma raison et m’avait laissé asséner à mon propre père un coup dont il ne se relèverait pas. Si seulement j’avais été plus à même de me contrôler.

« Tanaka… » soufflai-je péniblement, la voix tremblante et la gorge nouée, alors que ma sœur me menait vers l’étage. C’était la seule chose qui me traversait l’esprit alors que nous gravissions les marches qui nous séparaient de la scène de crime. Je regardai, l’air horrifié, ma sœur s’approcher du cadavre. Elle me parlait, mais je secouai la tête en entendant ce qu’elle racontait. « Ils n’y croiront pas… » Ma respiration laborieuse ruinait le silence de cette pièce si richement décorée, et je posai les yeux à l’endroit où se trouvait la décoration de fonte que j’avais utilisée pour asséner un coup à mon père. Une seule idée me venait à l’esprit. « Arrête de le toucher. Tu vas mettre tes empreintes partout… » Il fallait nous sauver. Nous avant le reste. « Il faut faire accuser monsieur Tanaka, le majordome. » expliquai-je à mi-voix, les yeux posés sur le corps, comme s’il allait soudainement se redresser et me réprimander. « Il était bien trop proche de lui, de toute façon. »

Monsieur Tanaka était un vieillard sans famille, sans amis. Il accompagnait mon père dans tous ses déplacements et était de ce fait toujours en sa présence, à l’exception des entretiens qu’il avait avec moi. Ma parole contre celle de l’homme de service, c’était un boulet de plomb lancé contre une plume, et je m’étais battu trop longtemps pour renoncer maintenant. C’était à mon tour de jouer le jeu de la survie, peu importe combien c’était difficile à accepter. « Je sais que c’est une mauvaise idée, Yun Hua, mais c’est lui ou moi. » Mes yeux se bordèrent de larmes alors que je reposais les yeux sur le corps sans vie de notre géniteur, les bras serrés contre mes côtés, les jointures de mes doigts devenues blanches à cause de la pression.

Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Mer 2 Aoû - 14:12

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



Je ne réfléchissais plus, mes actes et mes pensées n’avaient plus aucun sens. Comment pouvais-je réfléchir sainement dans ce genre de situation ? Yuto avait mis fin aux jours de notre père, et c’était ma faute. Je pouvais à peine supporter cette terrible vérité, je pouvais à peine bouger sans trembler et perdre mes moyens. Malgré toutes les épreuves par lesquelles j’étais passée, je n’avais jamais vu de cadavre, je n’avais jamais vu la mort de si près, de façon si frappante. Et je n’avais jamais à réfléchir comment camoufler une telle tragédie. Je faisais de mon mieux pour ne pas céder à l’émotion, pour ignorer l’horreur de la situation et me concentrer sur l’essentiel. Mon frère ne pouvait pas aller en prison, pas pour cette ordure, ce connard sans foi ni loi, qui n’avait pas hésité à me manipuler et à m’empoisonner, dès qu’il en a eu l’occasion. Toute hypothèse était bonne à prendre, toute idée était la bienvenue, et la première qui me traversa l’esprit fut de déguiser le meurtre. Ce ne serait pas simple, il y aurait plein de trucs à corriger, à mettre au point mais c’était mieux que la vérité, non ? De toute façon, on n’avait pas vraiment le temps de réfléchir à mieux, Yuto ne faisait que marmonner des choses incompréhensibles, ça n’aiderait pas. Il fallait agir et vite. Mais ma démarche ne parut pas convenir à mon aîné et j’arquai un sourcil, stoppant mon élan, soutenant toujours le corps de Seito. La situation aurait pu être connaître si elle n’était pas aussi malsaine. « Et je fais quoi ?, questionnai-je, en replaçant tout de même le corps, m’essuyant ensuite les mains comme si je risquais d’attraper la peste, on ne peut pas le laisser là en priant pour que personne ne pense que c’est toi. ». Il n’y avait personne d’autre dans cette maison, personne qui ne le détestait autant que lui, à part moi, mais je ne vivais pas ici. Je croisai les bras, faisant des allers-retours visuels entre mon frère et ce qui restait de notre géniteur. A quoi pensait-il ?

Ce fut plus fort que moi, je titubai, frappé d’effroi en l’entendant proposer sa solution. Le majordome. Vraiment ? Faire accuser un innocent ? Si froidement ? Je le dévisageai, incompréhensive, attendant qu’il se reprenne, qu’il me dise que c’est idiot et inhumain. Mais non. Rien. Si ce n’était une raison supplémentaire de justifier son plan. Trop proche ? Comment ça ? Evidemment, ce n’était pas un modèle de vertu, mais était-ce une raison suffisante pour partir en guerre contre tous ses proches ? De leur faire porter le chapeau, pour faire d’une pierre deux coups ? Je ne le reconnaissais plus, je ne pensais pas ça de lui, mais qui étais-je pour juger ? C’était moi, la fille indigne, qui avait même été jusqu’à suggérer d’engager un tueur à gages pour éliminer la menace. Moi qui avais commencé par évoquer cette possibilité, qui avais planté cette idée dans la tête de Yuto. Je ne pouvais pas me permettre de le juger si la meilleure manière d’en sortir. Quand bien même cette solution me paraissait franchement détestable. Merde. N’y avait-il aucun moyen de résoudre les choses, en lui évitant la prison, la peine de mort, sans y condamner quelqu’un d’autre ? « Il n’y a vraiment aucune autre solution ? Aucun autre moyen de te sauver sans le sacrifier ? », tentai-je désespérément, connaissant pourtant la réponse d’avance. Non, il n’y en avait pas. Je jetai un regard plein de rancœur au feu Hashimoto, à celui qui ne pouvait brûler en enfer sans nous y entraîner par la même occasion. Jusqu’au bout, il nous pourrirait l’existence, il ne nous laisserait jamais de répit. Comment pourrais-je jamais regarder Roxas dans les yeux après ça ? Ou ma mère. Ma mère. Comment allait-elle prendre la nouvelle ? Elle serait anéantie, je n’en doutais, elle chérissait cet homme, presque maladivement, allait-elle s’en remettre ? Que penserait-elle si… Non, elle ne pouvait pas savoir. Elle ne me pardonnerait jamais. Je ne pouvais pas lui en parler, je ne pouvais en parler à personne, c’était moi et Yuto, point. Nous étions seuls dans cette affaire, personne ne pourrait comprendre et nous pardonner, personne ne nous considérerait encore comme des êtres humains décents en sachant cela. Surtout pas en désignant un coupable tout trouvé par-dessus le marché. On ne pouvait se débarrasser de Seito sans vendre son âme, voilà la terrible vérité. A cette pensée, je fondis en pleurs, dégoûtée de ce que j’allais devenir, de ce que nous serions après ce jour. Rien ne serait pareil, peut-être que les autres n’en sauraient rien, mais nous, comment vivrions-nous par la suite ? Malgré la crise de larmes, je vins me placer à côté de mon frère et le pris par le bras. Au moins, je l’avais lui, c’était déjà ça. « Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Tu penses vraiment pouvoir t’en sortir ? ». Je voulais au moins cette assurance. S’il parvenait à s’échapper de ce traquenard tordu, peut-être alors, parviendrais-je à vivre avec moi-même. Dans longtemps. Mais c’était mieux que jamais.

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Ce message a été posté Ven 11 Aoû - 22:39

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

J'avais conscience que l'idée que je venais de proposer était de loin la plus odieuse qui soit, et que je ne valais pas mieux que mn défunt père en osant la formuler à voix haute, comme si j'avais simplement parlé du bulletin météo de la journée ou d'une nouvelle stratégie commerciale, mais je réalisais également que dans notre situation, nous n'avions que peu de chances d'être pris au sérieux si Yun Hua commençait à toucher et déplacer le corps. Mes lèvres se pincèrent à l'idée que l'on nous découvre et je sentis mon coeur se serrer de la même façon, rongé par la peur de me retrouver en prison et d'y mourir comme l'une de ces ordures de criminels.

C'est ce que j'étais devenu, un criminel. J'avais tué mon propre père, d'un coup sur la tête. Qu'espérais-je encore ? Qu'un ange descende soudainement du ciel, la bouche en coeur et les mains jointes ? Qu'il fasse un petit geste pour moi et fasse disparaître la dépouille morbide de Seito qui gisait encore à son bureau ? La panique et la confusion me faisaient imaginer autant de scénarios improbables qu'il n'y avait de zéro au compte en banque de ma famille. Nous étions dans la merde jusqu'au cou.

« Ça sera toujours moins suspect que le retrouver avec nos empreintes, tu ne crois pas? » Mon regard restait ancré sur le cadavre, comme si j'espérais encore qu'il allait se redresser, avancer vers nous, nous dire qu'il ne nous en voulait pas. Ah. Je maudissais le peu d'imagination que je pouvais avoir de me jouer des tours aussi mauvais. « Ils ne penseraient pas à moi... Mon père trouvait toujours le moyen d'avoir une image resplendissante ; je suis sûr qu'il aura convaincu tout le monde que notre famille était la plus harmonieuse qui soit. » affirmai-je, dans l'espoir de rassurer ma soeur. « Et je suis plutôt bon menteur. » Hélas.

Une chose était sûre: qu'importe comment nous y arrivions, personne ne devait avoir vent de ce qu'il venait de se passer. On ne devait pas imaginer Hashimoto Yuto, saisissant un des objets qui se trouvait sur le bureau de son père pour lui asséner un coup violent à la tête. Des flashs de cet instant me revenaient en tête, donnant à mon estomac de violentes contractions qui auraient pu me pousser à vomir s'il n'avait pas été totalement vide. Une part de moi refusait encore d'accepter la vérité, les faits. Hashimoto Seito ne reviendrait plus. Il avait disparu.

L'espace d'un instant, je soutins le regard désapprobateur de Yun Hua. Je n'en aurais pas attendu moins d'elle. « Yun Hua... Les enquêteurs chercheront un coupable. Le seul moyen pour que l'enquête s'arrête, c'est qu'ils en trouvent un. » Un soupir m'échappa ensuite. Devais-je vraiment justifier jusqu'aux raisons d'un tel choix? « Je suis persuadé que Tanaka a participé à un bon nombre des 'affaires' de mon père. » expliquai-je avec un détachement qui me sembla presque cruel. « Tu te doutes bien que Seito n'est pas allé de lui-même à la clinique pour demander à ce qu'on t'empoisonne. Ça aurait été trop flagrant. » Je fermai les yeux et secouai la tête. « Le fait qu'il soit payé ne justifie pas qu'il accepte de participer à de tels plans. » Et en cela, j'estimai ma justification complète et retrouvai le silence.

Je n'avais pas envie de sacrifier des vies comme l'avait fait mon père, et l'idée d'avoir à dénoncer un homme qui avait été présent dans mon existence pendant de longues années me brisait le coeur, mais je savais que c'était un mal nécessaire. Nous ne pouvions pas nous laisser prendre aussi bêtement. « La maison n'est pas surveillée et Tanaka est absent pour l'instant... » Toujours sans lâcher du regard le corps sans vie de notre père, j'inspirai et expirai longuement, espérant me calmer et ne pas recommencer à paniquer inutilement, des larmes roulant silencieusement sur mes joues. « Il faut qu'on s'éloigne, le temps qu'ils découvrent ce qu'il s'est passé. Toi, tu vas rentrer chez toi. Moi, je me débrouillerai quand il le faudra. » lui assurai-je finalement, avant de m'approcher d'elle. « Ne t'en fais pas pour moi, Yun Hua. J'ai eu le meilleur maître qui soit... » La peur était bel et bien là, mais je n'avais pas d'autre solution. Il fallait s'éloigner, attendre que Tanaka découvre le meurtre, seul à la maison, et appelle la police. Cela rendrait la suspicion plus facile, le majordome étant parti faire une course pour mon père. Une course dont il ne pouvait révéler la nature. Il n'aurait pas d'alibi. Glissant mes bras autour des épaules de ma soeur, je la serrai contre mon torse, les yeux fermés. « Fais-moi confiance. »

Bae Yun Hua
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Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto UOiNLNL

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and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Sam 12 Aoû - 21:44

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



Sans le savoir, je m’étais dirigée vers un piège dont je ne pourrais plus jamais m’échapper. J’étais prisonnière de la simple connaissance du déroulement des faits, du meurtre d’un homme exécrable que je maudissais et du fait de participer consciemment à sa dissimulation. J’avais beau agir froidement, comme si cela m’importait peu et qu’il suffisait de protéger Yuto, la simple bêtise de mon initiative reflétait à quel point je n’en menais pas large. Secrètement, j’étais terrifiée par cette scène, je pensais même cauchemarder l’espace d’un instant. Mais il fallait se rendre à l’évidence, rien ne tout ceci n’était le fruit de mon imagination et il fallait agir en conséquence. Chose peu évidente quand on n’était pas habitué à faire face à un cadavre et encore moins à en cacher le responsable. Parce qu’aussi abject l’acte puisse paraître en lui-même, je ne pouvais que concéder à quel point il était justifié. A une époque peut-être aurais-je été capable de nourrir un certain ressentiment envers mon frère, mais plus aujourd’hui, la ligne avait été franchie bien trop de fois. Et s’il n’avait pas décidé de récidiver, peut-être que Seito respirerait encore à cette heure. Je n’aurais jamais cru que le proverbe « tout vient à point à qui sait attendre » pourrait s’appliquer dans de si sombres circonstances.

« Tu as raison, concédai-je, en baissant les yeux, un peu honteuse de mon emportement, ce n’est pas la meilleure façon de se protéger ». C’était au contraire le moyen le plus aisé pour conduire la police jusqu’à nous. Et ce n’était en rien envisageable. Je ne serais pas témoin du procès de Yuto pour attester du fait qu’il méritait de finir sa vie en prison, ou qu’on mette un terme à sa vie tout court. Jamais. Je préférerais encore confesser que c’est moi la responsable, j’ai beau ne le connaître que depuis peu, les liens du sang sont forts et précieux paraît-il. Enfin, tant qu’il ne me drogue pas comme l’autre taré. L’avantage des mises en scène à vomir de cet individu, c’était en effet que personne ne penserait que son fils unique – en apparence – ne pourrait lui en vouloir au point de le tuer. Il y avait du bon dans le pire je suppose. Qui aurait pensé qu’il aurait créé la façade nécessaire pour que personne ne se doute de rien ? Je ne doutais pas un instant que Yuto feindrait aisément la surprise et l’horreur de son côté, avec un tel personnage dans son foyer, il lui avait bien fallu développer des aptitudes théâtrales hors pair. Et tant que personne ne se doutait de ma propre existence, j’étais hors de cause.

Mais de là à accuser un innocent ? Jamais je ne l’en aurais cru capable, jamais. Je savais bien qu’il y aurait un prix à payer pour garder tout cela secret, mais je ne pensais pas qu’il serait si fort. Le poids sur la conscience me semblait déjà conséquent, alors à ce point, je ne savais plus si j’arriverais à vivre avec. Aussi me fallut-il plusieurs minutes avant de me résigner à accepter l’inacceptable. Parce qu’il avait raison, personne ne croirait qu’il s’agissait d’un accident, pas concernant le fameux Seito Hashimoto. Mes yeux s’assombrirent à la mention de la complicité dudit majordome, particulièrement en ce qui me concernait. Cela faisait sens, pourquoi cet homme s’embêterait-il à s’exposer pour un plan aussi fourbe ? Il lui avait fallu quelqu’un pour faire le sale travail, et il allait de soi que le majordome aurait dû interroger sa propre conscience avant d’accepter de m’empoisonner l’esprit. Cela nécessitait-il pour autant d’en faire de même à son égard ? Je ne savais plus quoi penser, alors je m’accrochai à la seule chose importante dans toute cette histoire : sauver mon frère. Quitte à sacrifier quelqu’un au passage. Quitte à devoir y songer pour le reste de mes jours. Je lui devais au moins ça.

Ainsi, je me contentai de hocher maladroitement de la tête quand il développa son idée. C’était le coupable parfait, absent, proche de son maître et avec un mobile facile à trouver pour lui faire porter le chapeau. C’était le moyen le plus sûr de protéger mon frère, d’assurer ma propre sécurité et celle de Roxas. Je ne pouvais pas lui raconter que j’avais froidement laissé partir son oncle en prison sans ciller. Même si de toute évidence, je ne lui parlerai jamais de cet épisode, c’était simplement plus facile à cacher quand un membre de la famille n’en faisait pas les frais. « Je vois. Alors, c’est ce qu’il faut faire. Faire tomber l’acolyte avec le maître. ». Ça paraissait si simple sur le papier, les retombées émotionnelles seraient évidemment bien plus lourdes. Mais on ne pouvait pas s’en préoccuper pour le moment, il y avait bien plus important. J’enregistrai les informations suivantes, prêtant attention quant à la démarche à suivre. Evidemment, je n’étais jamais venue ici et je n’avais jamais été mise au fait de la situation. Et mon frère m’assura qu’il trouverait quelque chose en temps voulu de son côté. « Fais attention à toi, quand même. Tu l’as vu, même le meilleur maître n’est pas sans faille. », nuançai-je tristement, observant à nouveau le corps sans vie du concerné. Aussi son étreinte fut-elle la bienvenue, j’avais besoin de cette marque de soutien, que je lui rendis, mes bras l’entourant, presque trop fort, tant j’avais peur de le perdre. Il fallait qu’on puisse compter l’un sur l’autre, c’était devenu vital désormais. On ne pouvait vraiment plus faire confiance à quelqu’un d’autre, ce serait trop dangereux. Personne ne pouvait prédire comment quelqu’un réagissait face à l’annonce d’un meurtre, même de l’homme le plus méprisable qui soit. « Je te fais confiance. On va s’en sortir. Je ferai tout pour te protéger tu sais, énonçai-je en desserrant peu à peu mon étreinte, comment va-t-on faire pour les empreintes ? ». Il fallait réparer ma bêtise et penser à celles qu’il avait laissées sur l’arme du crime. Tant de petits détails qui pouvaient précipiter notre chute sans qu’on s’en rende compte. L’heure de jouer était révolue, il fallait redoubler de vigilance et ne plus se laisser dépasser par les évènements.

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Ce message a été posté Lun 14 Aoû - 1:35

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Mon père avait été idiot d’enseigner à son fils comment mentir et tromper. J’avais appris ces compétences malgré moi, à force de le voir agir comme le plus grand étranger à mon égard et à celui de ma mère. Nous étions devenus des pions de son jeu, des personnes avec lesquelles il jouait à merveille, et qui avaient appris à contrer ses coups les plus sournois. Lui, en revanche, s’était cru invincible, intouchable. Comme un tyran qui s’élève au-dessus du peuple et le domine de toute sa prétendue splendeur. Il venait de payer le prix plein de ce comportement stupide et aveugle. Plus rien ne viendrait troubler son sommeil.

Le nôtre, en revanche, risquait d’être dérangé pendant un long moment. Je redoutais déjà d’être pris de cauchemars dans lesquels je me verrais tuer mon père, encore et encore, comme si une seule fois ne suffisait pas. Mon estomac était dévoré par les remords et j’avais l’impression de ne plus être capable de penser correctement, excepté pour ce qui était de la marche qu’il fallait suivre désormais. Nous n’avions pas de temps à perdre, et encore moins de choix. Si nous souhaitions nous sortir de ce pétrin, nous devions agir vite.

« Oui. » Mon ton était catégorique, tout comme ma décision était définitive. Tanaka tomberait en même temps que son maître, et je ne comptais pas revenir sur mon choix. Pas maintenant que notre vie en dépendait. J’y avais tant et tant de fois songé, de façon hypothétique. Jamais je n’aurais cru passer à l’acte. Pas moi. Pas directement. Pas aussi froidement. Et pourtant. « Je sais. Mais ne t’en fais pas. » Nous aurions tout le loisir d’y penser plus tard. Ce n’était pas l’important, dans l’immédiat.

Mais à la question de ma sœur, mon sang se glaça. « Tu l’as touché directement ? » Mon regard se fit plus rond, plus insistant. Elle n’avait quand même pas été stupide à ce point ? Je fronçai malgré moi les sourcils avant de sortir de ma poche les gants que je portais un peu plus tôt. « Je n’avais pas encore enlevé mes gants en rentrant. Il n’y en a normalement pas pour moi. » Je n’aurai qu’à les brûler, à les jeter à la mer. Peu importe quoi, en vérité, tant qu’ils disparaissaient. « Mais je n’ai aucune idée de la façon dont on fait disparaître des empreintes. Je n’ai pas vraiment l’habitude de camoufler un meurtre. » dis-je en riant nerveusement, pourtant pas amusé pour un sou. J’allais devenir fou. « Où tu l’as touché? » Si elle pouvait au moins indiquer l’endroit, nous pourrions peut-être trouver une solution locale. Mais ce n’était qu’une hypothèse. Je n’y connaissais rien.

Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Ven 18 Aoû - 21:11

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Le truc, c’est que je n’ai aucune idée de comment agir. J’essaie d’être là pour lui, de trouver comment s’en sortir sans finir dans des circonstances dramatiques. Du moins, qu’elles ne le soient pas plus encore. La vérité est que je suis bien plus dépassée par les évènements que je ne voudrais l’admettre, que ce décès me touche et me ronge plus que je ne le voudrais. Et que je ne suis vraiment d’aucune aide quand on y réfléchit bien. Je tente un mouvement pour dissimuler les faits, persuadée qu’un accident passerait crème. Mais non. Ça ne fait pas sens. Pas quand on connaît le personnage de surcroît. Pour aucune raison, mes mains tremblent toutes seules, je peine à garder le contrôle de mes gestes après avoir remis le cadavre à sa place. Je voudrais pouvoir hurler, insulter la Terre entière pour ce qu’elle nous fait subir, à mon frère comme à moi. Car non, ce n’est pas un meurtrier à mes yeux. Peu importe ce qu’on dit, ce qu’il faudrait penser, ça n’est pas vrai pour moi. Ce n’est pas sa faute si cet homme prenait plaisir à nous briser, au point que le seul geste qui lui était venu fut de lancer ce vase. Un être humain a ses limites émotionnelles, même quand il est le fis du diable.

Désormais la situation était claire, pas grâce à moi, une fois encore. Yuto avait un coupable à présenter sur un plateau à la justice, ça ferait l’affaire. Aussi repoussante et horrifiante fut-ce, je devais reconnaître que c’était judicieux, que c’était la manière la plus sûre de s’en sortir. Nous n’avions pas le temps de discourir pour trouver d’autres options moins cruelles, surtout pour épargner quelqu’un qui avait transmis les indications d’en haut pour nuire à ma santé. Et par extension à celle de Roxas. Alors, si cet homme devait passer le reste de ses jours derrière les barreaux à la place de mon frère, ça me paraissait être un échange équitable. On pourrait même dire que c’était le karma qui se retournait contre lui. Quand se retournerait-il contre nous ? Telle serait la question qui nous hanterait ces prochaines années, qui nous ferait cauchemarder par moments ou avoir des psychoses le jour sans raison. Nul doute qu’aucune de nous aurait pleinement la conscience tranquille après ce jour. « Comment veux que je ne m’en fasse pas, murmurai-je d’un ton à peine audible, tu l’as tué. Et même s’il mérite mille fois pire, c’est condamnable aux yeux de la loi. ». Chaque fois que je me représentais pour ce que ça pouvait impliquer, j’en frémissais de terreur. La justice n’avait pas d’indulgence pour les meurtriers, peu importait les motifs ou les justifications qu’ils pouvaient avoir.

Surtout si j’avais le malheur de tout compromettre avec mes idioties. Non, je n’avais pas réfléchi et je ne voulais pas une seconde que mon égarement coûte à mon frère sa liberté. Ou sa vie. « Non », je répondis, la voix tremblante, décontenancée par son soudain air inquisiteur. L’heure était grave, j’en convenais, mais avait-il besoin d’être si autoritaire, d’avoir le regard si sombre ? Par réflexe, je reculai un peu, mal assurée, manquant de trébucher, ce qui n’aurait rien arrangé. A l’inverse de Yuto, je n’avais pas pris la peine de mettre des gants, je ne m’attendais pas vraiment à trouver le corps sans vie de Seito quand il m’avait appelée. Je n’avais pas prévu de me trouver confrontée à de telles circonstances. D’un pas timide, je m’approchai du cadavre et pointai avec distance là où j’avais agrippé le corps pour essayer de le bouger. C’était juste au niveau des épaules, sur la veste de costume qu’il portait. « On peut détruire la veste avec les gants et ce sera bon ?, proposai-je en me pinçant la lèvre, le regard au sol, ça lui arrivait de ne pas en porter dans la maison ? ». Ma voix se faisait discrète, hésitante, de peur de dire une nouvelle bêtise. Cette bâtisse immense se faisait de plus en plus oppressante, comme si les murs se refermaient sur nous.

« Je suis désolée Yuto. Je ne voulais pas te créer de problèmes supplémentaires… Tu m’appelles à l’aide et… c’est presque encore pire… », je lâche, en croisant les bras, refreinant un sanglot. Je ne pouvais m’empêcher de penser que ma présence causait plus de tort que de bien. Et que j’empirais les choses plus que je ne les rendais faciles pour lui. « Ils ne vont pas découvrir mon existence… si ? ». Que je sache si je devais m’attendre à voir des policiers débarquer chez moi pour m’annoncer une révélation que je connaissais déjà. Ce ne serait pas tellement commode.

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Ce message a été posté Jeu 7 Sep - 22:24

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Il y avait dans mon cœur cette panique que je ne pouvais maîtriser. J’avais peur de ne pas être capable de cacher la vérité suffisamment longtemps, d’être découvert bêtement. Cependant, j’avais plus peur encore d’entraîner Yun Hua dans une affaire qui ne la concernait qu’à moitié. Elle n’était pas responsable d’avoir levé la main sur notre père. En fait, c’était tout juste si elle avait idée de ce qu’il s’était passé, avant que je ne l’appelle aussi paniqué. La culpabilité me rongeait de plus en plus à mesure que les minutes passaient et que l’urgence grandissait. Si Tanaka revenait avant que nous ayons disparu, nous risquions de très graves ennuis, et je n’avais aucune envie d’être tenu coupable des événements que j’avais causé. Je ne voulais pas finir pendu ou condamné à perpétuité.

« Ne dis pas ça. » répondis-je presque sèchement, quand elle énonça la vérité. Oui, je l’avais tué. J’avais osé. Mais je n’étais pas prêt à l’entendre dire de la bouche de ma propre sœur. Cela faisait partie des tabous que l’on instaurait parfois au sein d’une même famille, pour ne pas heurter les plus jeunes ou les plus sensibles. Je refusais qu’on évoque la mort de notre père en me faisant tenir la responsabilité. Cette réalité devait être noyée aussi rapidement que possible dans un océan de mensonges. Tanaka devait porter le chapeau, et pas moi. Je repris d’un ton tremblant : « J’en ai conscience. » Bien trop pour pouvoir me calmer totalement.

« Rarement, mais ça lui arrivait, oui. Par temps chaud. » Mais j’ignorais quelle température il faisait, compte tenu de mon état de nerfs. Je frôlais sûrement l’état de choc, alors ma température devait être basse, elle aussi. Un soupir m’échappa malgré moi. « On doit faire vite. » Ignorant ses excuses, je secouai la tête et doublai ma demi-sœur pour débarrasser le cadavre de la veste qu’il portait sans toucher davantage de vêtements, prenant ensuite la direction de la sortie, après avoir soigneusement caché la veste dans mon sac de cours. Je prétendis alors sortir pour les cours, accompagné de ma demi-sœur, au cas où quelques caméras supplémentaires auraient été installées dans l’allée principale, ce dont je doutais fortement. Les lèvres serrées autour d’une cigarette que j’allumai en silence, je donnai le paquet de clopes et le briquet à ma demi-sœur avant de continuer ma route, me dirigeant vers le garage où se trouvait ma voiture. Nous devions nous éloigner un peu. Jusqu’à l’école, puis nous continuerions à pied. Il fallait qu’on se débarrasse des preuves. Toutes celles disponibles. « Allons-y. »

Je m’arrêtai finalement à l’école avant d’emmener Yun Hua loin, bien plus loin. Les transports en commun Tokyoïtes étaient une véritable bénédiction dans ce genre de situations. Une fois arrivés dans un quartier plus reculé de la ville, je m’approchai d’un endroit où je savais que certains faisaient brûler des sortes de brasero. En trouvant un éteint, j’y déposai le vêtement maudit, saisissant l’un des bouts d’étoffe pour y mettre le feu, attendant qu’il prenne avant de le laisser cramer, emportant avec lui les traces de mon méfait. « Dans quelques heures, ça sera terminé. » dis-je, plus pour moi-même qu’autre chose. « Il faut juste attendre qu’ils le trouvent. Comme la voiture est à l’école, ils penseront que j’y étais. » C’était mon alibi. Le meilleur que j’aurais pu imaginer. Un soupir m’échappa finalement, alors que je voyais se racrapoter les morceaux de tissu luxueux de mes gants et de la veste qui brûlaient sous nos yeux. C’était terminé.

Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Lun 25 Sep - 20:36

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



Il l’avait tué. Moi-même je peinais à croire que j’avais eu l’audace de le dire. A voix haute, bien que faible, bien que brisée, bien que terrifiée. C’était comme si la réalité me frappait à nouveau en pleine face, comme si j’apprenais la vérité une seconde fois. Et ça faisait mal, peu importe ma rancœur et ma haine, savoir que j’avais perdu l’unique – et piètre – figure paternelle que j’avais me rongeait jusque dans les entrailles. Pourtant, je me refusais à l’avouer, je ne pouvais affirmer que Yuto m’avait fait du mal en supprimant cet être infâme de l’univers. Je persistais à songer que c’était le glaive de la justice qui s’était finalement abattu après des années de fourberies, de traîtrises et d’actes abjects. Il en avait trop pour une seule vie, pourquoi s’étonner qu’elle prenne fin si brutalement ? Et pourtant, j’aurais aimé que les choses prennent une autre tournure, ne serait-ce que pour épargner à mon frère d’avoir à supporter ce lourd fardeau. Sa conscience ne le rongerait-elle pas au fil des jours ? Parviendrait-il à aller de l’avant ? C’était encore trop pour le savoir, sa simple volonté de me faire taire une fois que j’avais prononcé l’ineffable en témoignait. Aucun de nous n’était prêt à assumer sa part de responsabilité dans ce qui s’était produit et personne ne pourrait nous fournir le moindre soutien moral. Parce que personne ne pourrait saisir cette dualité qui nous habitait et qui nous consumait désormais.

Ainsi, nous n’avions pas d’autre choix que de sauver notre peau et cela passait avant tout par réparer mes bêtises. Je m’étais précipitée dans la panique et je nous avais compliqué la tâche, malgré moi. Je n’étais pas de nature à réfléchir posément, encore moins dans ce genre de situation. Heureusement, dans mon malheur, j’avais au moins eu le réflexe de ne pas toucher sa peau, il suffisait donc de nous débarrasser de sa veste de costume. Il faisait doux, l’été approchait, tout concorderait aux dires de Yuto. De plus, qui se formaliserait de l’absence d’une veste en intérieur ? Peu de monde, surtout pour des personnes qui ne le connaissaient pas. Il serait étonnant que les enquêteurs aillent jusque-là, même concernant le meurtre de Seito Hashimoto. Cela ne leur viendrait probablement pas à l’esprit. Du moins je l’espérais. Paralysée, encore sous le choc, mais surtout par peur de faire une nouvelle bourde, je me contentai d’observer mon demi-frère ôter la veste et la dissimuler, en silence. Il ne fit aucun commentaire sur mes états d’âme et mes excuses, je ne pouvais pas vraiment lui en tenir rigueur au vu des circonstances.

Sans poser de question, je le suivis à l’extérieur, docilement, la tête basse. Je ne tenais pas à ce qu’on me reconnaisse, peu importait de qui il s’agissait, on ne devait pas savoir que je me trouvais dans les parages. Cette pensée m’obsédait encore plus que mes craintes n’avaient pas trouvé de réponse réconfortante auprès de l’héritier de la maison. J’acceptai gracieusement le paquet de cigarettes et le briquet qu’il me tendit, il m’en faudrait bien plusieurs pour calmer mes nerfs. Autant dire que son paquet y passerait si nous étions deux à penser ainsi. J’allumai à mon tour la précieuse source de nicotine, ou plutôt j’essayai de l’allumer car je dus m’y prendre à plusieurs reprises, à cause de mes mains tremblantes. Sans doute un reste du charmant traitement que j’avais reçu de mon paternel, les signes d’angoisse faisaient encore parfois surface. Alors avec un meurtre sur la conscience, n’en parlons pas.

Je n’avais aucune idée de l’endroit où nous allions, je me contentais de suivre Yuto dans sa voiture, puis dans les rues et les transports et encore dans les rues. Je ne demandais rien car je n’osais rien dire en un lieu public concernant cette affaire, et je n’en parlerais assurément que dans un lieu clos sans personne d’autre dans le périmètre. Si j’osais en reparler un jour. Ce fut sans la moindre expression que j’observai la veste et les gants jetés au sol avant de comprendre ce que comptait faire mon frère. Sans prévenir je reculai brusquement de plusieurs mètres, frôlant la course, ayant tout juste le temps de voir les habits prendre feu. Et d’entendre tout juste ce que disait Yuto après. Je m’étais réfugiée derrière un poteau, à quelques mètres du braiser, sursautant par moments quand celui-ci crépiter. Ma peur ne s’était en rien atténuée au fil des ans, seule la lumière du briquet m’était supportable, par nécessité, mais toute autre flamme me faisait perdre mes moyens. « Il n’y avait pas d’autre moyen ?, demandai-je, mettant mes mains sur mes oreilles pour diminuer le son du feu, auquel j’avais tourné le dos, adossée contre le poteau, on doit vraiment rester jusqu’au bout ? ». Je ne savais pas si je pouvais rester à proximité sans perdre mes moyens. Instinctivement, je m’assis au sol et me recroquevillai, pour essayer d’oublier ce qui se passait, en vain. Mes tremblements, authentiques ceux-là pour sûr, se firent plus importants et les larmes se mirent à monter aux yeux. Pourvu que personne ne passe par-là.

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Ce message a été posté Mer 4 Oct - 22:57

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

Était-ce le seul plan dont nous disposions ? Je ne cessais d’y songer alors que nous traversions la moitié de la ville pour faire disparaître cette foutue veste. Était-ce si difficile ? S’il n’avait pas été question de nos destins, de nos vies entières, la situation aurait été plus facile à gérer. Hélas, nous n’avions pas d’autre choix que de faire disapraître toutes les preuves qui auraient pu incriminer Yun Hua. Après tout, le but n'était pas de la faire arrêter à ma place. Elle était ma soeur, mon sang, du moins la moitié, et je n'avais aucune intention de la laisser aux griffes des enquêteurs, et surtout pas au nom de cet homme odieux qu'était notre père. Sa mort était inattendue, mais je n'avais plus envie de la pleurer. Il fallait simplement passer à l'étape suivante, mettre un point final à ce chapitre dérangeant, effrayant, et sûrement dangereux.


Ce n'est quand constatant la réaction de Yun Hua que je compris que j'avais omis un détail important. Je l'observai durant quelques secondes, détournant difficilement mon attention des flammes qui s'élevaient du brasero, et je secouai la tête en entendant sa question. « Non, tu peux t'éloigner si tu veux. » dis-je platement, au début, le temps que l'information ne me monte au cerveau et me fasse prendre conscience de ce qu'il se passait et des raisons d'une telle réaction. Je savais pourtant ce qu'elle avait vécu, les difficultés qu'elle avait traversées. Quel idiot j'étais. Laissant le brasier où il était, je m'approchai de l'endroit où se trouvait Yun Hua et je la pris dans mes bras à nouveau, caressant ses cheveux dans l'espoir de l'apaiser. J'étais étrangement calme. « Je suis désolé Yun Hua. Je n'y ai plus pensé. » Puis, un ton que je souhaitais rassurant, même si j’avais conscience de l’horreur de mes propos, je ne tardai pas à ajouter « Il ne fera plus aucun mal maintenant. Ni à toi, ni à d’autres. » C’était tout ce qu’il nous fallait retenir des événements glauques de cette journée. C’était tout ce que l’on devait garder à l’esprit afin de rester sain et calmes lorsqu’on viendrait nous parler. Nous devrions feindre une tristesse que nous ne ressentirions pas. Je devrais la feindre. Yun Hua, elle, n’était connue de personne sauf de sa propre mère.

Bae Yun Hua
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and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : and so he spoke, and so he spoke... |#| yunhuayuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Lun 16 Oct - 16:56

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C’était idiot, au point où nous en étions, j’avais presque oublié ma peur, pendant un infime instant. Je n’avais pas pensé à stopper le bras de mon frère quand il avait soudainement mis le feu aux vêtements de Seito. C’était dire à quel point les évènements m’avaient retournée. Mais la simple vue de la flamme naissante m’avait fait tressaillir, elle avait instantanément ravivé ce douloureux souvenir, cette phobie incontrôlable. Mes mains devinrent moites et je ne pus que bredouiller quelques mots, une fois un peu à l’écart du brasier. Même ces quelques mètres me paraissaient insuffisants, pour un bien, il aurait fallu que je me trouve à l’autre bout de la ville. Carrément. Quelle ironie de penser que ce qui m’avait causé tant de mal servait en ce jour à effacer toute trace de notre passage. Que ça serait notre salut en quelque sorte. Et bien que j’essaie de me convaincre qu’il n’y avait pas de raison d’avoir peur, que Yuto contrôlait parfaitement la situation, qu’il ne m’abandonnerait pas comme les deux autres dans les flammes, rien n’y faisait. Je me refermai sur moi-même en silence, priant pour que ce soit bientôt fini, qu’on parte vite de cet endroit. Car je n’avais pas même la force de m’enfuir seule en laissant mon frère ici. Je préférais encore souffrir en silence.

Mon malaise dut se ressentir – sans rire – car je sentis les doigts de Yuto passer dans mes cheveux, et ses bras m’enlacer, comme pour me calmer, me réconforter. Je ne savais même plus si je lui avais parlé de ma peur, de mon inconfort profond face au feu. Comment pouvait-il le deviner autrement ? Mon aisance à manipuler un briquet pour allumer une cigarette brouillait les pistes, c’était incohérent dans un sens, mais c’était parce que je savais que cette flamme, nullement néfaste, était la source du réconfort que me procurait le tabac. Donc dans mon esprit, ça faisait sens. Toute autre source de chaleur était mon ennemie.

Ce fut plus fort que moi, à ses mots, j’attrapai le pan de sa veste et me blottis contre son torse, étouffant un sanglot de détresse. C’était fini oui, mais les séquelles disparaîtraient-elles un jour ? Pourrais-je souffler des bougies d’anniversaire sans manquer de défaillir ? Rien n’était moins sûr. Ce fardeau, je le porterais pour longtemps, toujours sans doute, en plus de ce nouveau, bien qu’apaisant mais éprouvant. Et c’était à cette première sensation qu’il fallait me raccrocher si j’espérais pouvoir vivre en paix un jour. « J’espère simplement que personne n’en fera les frais… plus maintenant, plus jamais. », marmonnai-je maladroitement, entre deux hoquets de pleurs. Par « personne », j’entendais personne de proche, de ma famille. Le sort du majordome était le cadet de mes soucis à cet instant, aussi égoïste cela pouvait-il être. J’espérais simplement que Seito n’avait rien laissé dans son testament qui puisse nous être nuisible, quelque chose comme cela. Ou que ses ennemis se ligueraient contre son fils, mon frère. Pourvu qu’il n’hérite pas de toutes ces horribles affaires. Mes yeux perdus se posèrent sur ma gourmette et pendant un faible instant, je songeai à demander à Yuto de la jeter dans le feu, avec le reste. Mais non. Pour une raison inconnue, je m’y refusais, je voulais garder cette dernière trace du passage de mon tortionnaire dans ma vie. Alors que ça n’avait aucun sens. « C’était tout ce que j’avais de lui, tu sais, lâchai-je, sans savoir pourquoi à mon frère, tu sais, avant qu’il débarque et qu’il ruine tout. Quand je pensais encore que c’était quelqu’un de bien. ». Quelle ironie.

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Ce message a été posté Ven 27 Oct - 12:48

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Les flammes dévoraient tout. Elles étaient destructrices, ne laissaient de chance à rien, avalaient les moindres éléments compromettants qui auraient pu exister et, dans notre cas, c’était précisément ce dont nous avions besoin. J’osais croire que cela suffirait à faire disparaître les preuves qui auraient pu mêler Yunhua à cette histoire. Après tout, elle n’aurait jamais dû y jouer un rôle. Ce n’est que par égoïsme que je l’avais appelée, que je m’étais confié à elle. Tout cela, parce que j’avais eu peur de ce que je venais de faire, parce que j’avais paniqué en voyant mon père assis à ce bureau, mort, vidé de tout ce qui avait fait de lui un homme par le passé. J’étais un monstre.

Pourtant, je n’étais pas aussi effrayé en voyant partir en fumée le morceau de tissu qui aurait pu faire porter la culpabilité à Yunhua. Au contraire, j’éprouvais un profond sentiment d’apaisement, du réconfort. C’était peut-être le feu. Peut-être aurais-je dû aller consulter un psychologue, mais je ne me voyais pas lui expliquer ce qu’il s’était passé. Mon père était mort par ma faute, ce qui faisait de moi l’un des derniers Hashimoto de notre lignée, et je n’avais pas envie de me rappeler cette vérité effrayante. J’avais suffisamment de problème pour ajouter à cela une accusation pour meurtre. Monsieur Tanaka occuperait ce rôle bien mieux que moi.

La réaction de Yunhua m’alerta soudainement, et je compris qu’allumer un feu devant elle n’était pas la meilleure idée qui fût. Il ne fallait pas être un dieu pour comprendre que la blessure qu’elle avait au bras venait de l’une des magouilles de mon père, surtout lorsqu’on avait pris l’habitude de tendre l’oreille aux conversations et aux différentes affaires qu’il traitait, qu’elle soit indiscrète ou non. Je me détestais d’avoir été aussi stupide. La serrant contre moi, j’essayai de la réconforter, de l’aider à sécher ses larmes. « Ne t’en fais pas Yunhua… Tout est terminé. » Je pinçai les lèvres en l’entendant reprendre la parole, posant les yeux sur le petit bracelet qu’elle portait. « C’est cette image que tu dois garder de lui. » expliquai-je calmement. « C’est de cette façon que tu seras le mieux protégée. » En se convainquant elle-même que notre père n’avait jamais rien fait de mal, on se mettait à l’abri des problèmes qui risquaient de survenir. Si l’on prétendait ne rien savoir des affaires malsaines qu’il menait, on ne s’y trouverait pas impliqués. Je voulais y croire moi-même, à ce système de double pensée dont j’avais entendu parler dans un livre. Cela faisait des années que je menais une double vie. Déposant les lèvres sur le front de ma sœur, les mains encadrant son visage, j’attendis une seconde avant de lui adresser la parole d’un ton que je voulais rassurant. « Tu devrais rentrer te reposer, maintenant. »

Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Jeu 9 Nov - 18:11

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.



C`était comme si je revivais la scène devant mes yeux. La peur de ne pas savoir où j`étais, de ne pas savoir qui étaient ces gens qui m`avaient là contre mon gré. De ne pas savoir ce qui se passe & de ne rien pouvoir faire. C`était un peu la même chose dans un sens, j`étais complètement dépassée par les évènements. Je ne pouvais rien faire, juste observer Yuto se démener tant bien que mal pour nous sauver la mise. Impuissante. Cette sensation me déchirait les entrailles, me faisait perdre le contrôle de mon corps. Alors, je m`étais réfugiée, à l`écart, le temps que tout soit fini. Et que mon frère me rejoigne pour calmer mon angoisse, mes pleurs difformes & irréguliers. Seul lui pouvait m`apaiser, surtout dans de telles circonstances. Seul lui pouvait trouver les mots pour me réconforter, parce que c`était le seul à comprendre la douleur que je ressentais à cet instant. Cet homme nous avait opprimés plus que la décence le permettait & maintenant qu`il était parti, tout ce qu`il avait fait demeurait néanmoins. Ma peur ne s`envolerait pas par magie, pas quand son souffle s`était arrêté & je ne cesserais d`appréhender le contact des autres. Pas complètement en tout cas. Nous n`étions plus que tous les deux et nous allions devoir nous épauler pour surmonter cette nouvelle épreuve, même si elle était libératrice. On n`a rien sans rien.

Dans ses bras, je me laisse bercer par ses mots et le laissant sécher mes pleurs. C`était dans ces moments-là que j`aurais aimé grandir à ses côtés, avoir ce frère protecteur pour me rassurer au quotidien et me protéger quand j`en avais besoin. Désormais, il ne pouvait qu`essayer de réparer une marionnette mal en point, déjà trop éprouvée pour retrouver sa constitution de base. Mais c`était mieux que rien. C`était mieux que de rester seule avec tout cela sur les épaules & sur la conscience. Au moins, plus rien ne nous séparerait, on ne devrait plus se cacher de l`autre fou. Bien que je sache pertinemment que ce ne serait pas si simple. Et ce fut sans réfléchir que mes yeux se posèrent sur la gourmette & que ma voix confia sa signification à mon demi-frère. Comme un aveu consumé par les flammes. « Peut-être… Qui sait ? Peut-être avait-il étouffé cette part de lui… », murmurai-je, avec un brin de sarcasme. L`espoir, jusqu`au bout, même après la mort. Faute de pouvoir lui faire face désormais, je ne pouvais que me raccrocher à des souvenirs, à l`émotion qui m`avait parcourue quand il me l`avait envoyée, même quand j`avais trouvé ces lettres qui témoignaient pour la première fois de son existence. La colère avait pris le dessus mais la perspective d`avoir un père quelque part avait été plus fort. Seulement, je ne l`avais jamais dite à personne. Le contact des lèvres de Yuto sur mon front me sortit de mes pensées et j`écoutai ses paroles avec attention, comme un fidèle face à son dieu. Il avait raison. Je ne pouvais rien faire de plus. « D`accord…, consentis-je, en me relevant, prenant appui sur lui, tu m`appelles dès qu`il y a du nouveau, hein ? Je… Laisse-moi savoir que tout va bien. S`il te plaît. Je ne veux pas qu`il t`arrive quoi que ce soit. ». Je m`en voudrais trop. Une fois de plus, je le serrai dans mes bras, comme si c`était la dernière fois, essuyai les derniers résidus de larmes et partis des lieux. Le cœur lourd & l`esprit chamboulé. Mais avec la perspective que ça s`arrangerait au fil des semaines, des mois.

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Ce message a été posté Sam 18 Nov - 13:10

Seito Hashimoto, and now the rain weep over his hall, and no one's there to hear.

D'ici quelques années, peut-être aurait-on oublié ce qu'il s'était passé ce jour-là. Peut-être le souvenir de la mort de mon père ne serait-il plus qu'un vague songe auquel je ne penserais plus souvent, trop occupé à mener ma vie, bien différente de celle que je connais aujourd'hui. C'est ce que j'essayais de me dire au moment où je tentais de rassurer ma soeur, espérant que mes mots maladroits suffiraient à apaiser son esprit torturé. Mais je me leurrais. Comment aurais-je pu la convaincre, elle, si je n'étais pas capable de me convaincre moi-même? La mort de notre père n'était en rien un hasard : c'était un acte que j'avais posé, sans trop y réfléchir, impulsivement, et qui avait mis un terme à des années de souffrance et de magouillages. J'aimerais me dire que la mort de mon père aura servi à sauver la vie de milliers d'innocents, mais cela serait une grossière exagération. Je refusais de donner autant d'importance à un homme qui n'avait fait que ruiner et détruire au cours de sa triste vie. Pourtant, comme un voleur, j'avais pris l'éducation qu'il m'avait donnée, l'argent dont il m'avait fait hériter, et j'avais mis un terme à cette grande mascarade. Involontairement, certes. Sans en avoir conscience, oui. Mais il était mort, et c'était la seule chose qui avait vraiment une importance.

Désormais, il allait être question de survivre, de se créer de nouvelles amitiés et de faire de notre mieux pour nous en sortir. Il allait être question d'oublier des années de douleur, de soumission à un homme qui nous contrôlait, sans pour autant laisser paraître que nous nous sentions mieux. N'étais-je pas, pour ma part, censé être en deuil? Je devais pleurer un homme qui avait fait souffrir ma famille, pour la simple et bonne raison qu'il en faisait partie. Mais pleurer sincèrement un homme qui avait fait tant de mal, dans l'état actuel des choses, c'était au-dessus de mes forces. « Peut-être, oui... » Peut-être avait-il fait tout cela pour permettre à sa famille de subsister. Peut-être, oui. Peut-être venais-je juste de ruiner un empire qu'on avait mis des années à construire, par un geste déraisonnable et violent. Les hypothèses étaient si nombreuses que s'attarder sur l'une d'entre elles aurait pris des heures. Or, il nous fallait rentrer. Nous nous étions déjà assez attardés.

« Oui, je te tiendrai au courant. » lui promis-je d'un ton rassurant, du moins, autant que je le pouvais. « De ton côté, prends soin de toi et de Roxas. » C'était cet enfant, sa famille. Plus que moi. Je n'étais qu'un demi-frère dont elle n'avait entendu parler que sur le tard. Un demi-frère dont elle ne connaissait, somme toute, que ce que je lui laissais voir. J'esquissai un petit sourire à l'adresse de ma demi-soeur, la serrant une dernière fois dans mes bras avant de m'éloigner et de la laisser rentrer de son côté. Désormais, il ne nous restait qu'à voir jusqu'où tout cela nous menait.

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