■ Elle raffole de tout ce qui est vintage : la musique, les disques vinyles, les vêtements, les voitures (les seules qui lui donnent envie de conduire), etc ■ il ne lui reste rien de son enfance, pas de photos, aucun objet affectif auquel elle aurait pu s'accrocher, hormis ce bracelet d'amitié que son petit frère avait noué à son poignet avant d'être séparés ■ de l'intérieur, la maison familiale ressemblerait presque à à la forêt tropicale : sa mère est une horticultrice qui n'envisage sa vie qu'en vert,  la maison y compris  ■ Sa dernière relation était avec un homme plus âgé ■ Elle a horreur des pleurnichards, n'en étant pas une elle-même, elle se gênera pas pour vous envoyer bouler ■ lève tard, accro à son lit et à son sommeil, elle tuera celui qui oserait lui voler ne serait-ce qu'une minute de celui-ci. En plus, il lui faut trente minutes à trois quart d'heure pour émerger et être éveillée ■ entre lire un livre et aller le voir dans une salle de cinéma, elle préfère de loin la première option ■ est ambidextre ■ est intolerante au lactose et allergique aux fruits mer. Et vu qu'elle déteste la viande, elle devenu vegan malgré elle... Pour le grand plaisir de sa mère  ■ derrière Cette façade en marbre qu'elle affiche, elle est douce, empathique et protectrice avec ceux qui mérite sa confiance et son attention. C'est juste une barrière pour refouler ceux qui seraient susceptibles de lui faire du mal ■ souvent dans sa bulle, Hei Mee se révèle être plutôt rêveuse. elle aime les petits plaisirs simple, comme regarder les étoiles, avoir les pieds nus sur l'herbe ou dans l'eau, prendre un grand bol d'air et sentir les morsures du soleil sur sa peau, observer les animaux... tout ces petits trucs qi semble insignifiant vers qui font du bien... Carpe diem ! ■ malgré ses aptitudes d'athlète, elle préfère les sports en groupe et peu endurant comme l'aviron ou le base ballon, néanmoins, c'est une très bonne coureuse... Qui a horreur de faire trop d'efforts physiques ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote ■ raconte une anecdote

Maman. Combien de fois t'ai-je appelé de cette façon et combien de fois l'avais-tu mérité ? En général, les enfants disent à leurs parents qu'ils leur doivent la vie et plus encore... Mais c'est toi a une dette envers moi et elle est énorme. Tu me dois une vie avec mon frère à mes côtés, après tout le mal que tu nous a fais. Que veux tu que je fasse face à ta stupidité atterrante ? Que je mentes, que j'enjolives l'histoire ? Tu avais deux enfants qui t'aimaient comme une reine mais tu ne les a jamais aimé car tu as préféré mener une vie de misère et de débauche. Au début, lorsque nous étions que toutes les deux, tu tenais la route avec ton boulot de caissière et tes cours du soir mais de que cet enfoiré est apparu, tu n'as plus vu que lui. Il a été comme une éclipse qui t'empêchais de me voir. Alors tu as commencé à boire puis à te drogué et dès ta première cigarette de marie-jeanne, ça a été la descente en enfer. T'as tout quitté pour lui, ton boulot, tes études, tes rêves et ta gosse. Vous vous êtes vautrés dans la connerie et le mépris de vous-même. Tu savais pas qu'il fallait pas te la planter dans les veines, cette aiguille qui jonchait par terre ? Tu crois que je le sais pas mais t'as le VIH. Comment je le sais ? Ben, vois-tu, lors que l'assistance nous a trouvé dans un état déplorable, on nous  a fait passé des examens. Du coup, par ta faute le frérot est porteur de cette maladie qui est pire qu'un cancer. Si jamais elle se déclare, il pourra vivre longtemps mais elle le lâchera pas, elle le forcera à prendre des dizaine de médocs par jours. Et si ça se trouve, c'est déjà le cas. Mais à cause de toi je le saurais peut-être jamais. Un couple de médecins l'a adopté mais ils n'avaient pas de place pour un deuxième enfant. T'as mis au monde un gosse et tu lui as laissé cette bombe, sans jamais te soucier de l'emmener chez le médecin. Heureusement, son calvaire auprès de toi n'a duré que cinq ans.  Je me souviens encore de ce jour où ils sont venus nous prendre. Le voisin t'avait dénoncé pour tapinage. L'argent à commencer à manquer alors beau-papa, qui ne t'a jamais mis la bague au doigt, t'a mis au travail. Et tout le monde dans le voisinage le savait: les hommes entraient et sortaient de chez toi. Et tu ne t'ai pas soucié de la présence d'enfants à peine âgé de cinq et huit ans. Mais heureusement, moi aussi j'ai trouvé une famille. Eux, je les appelle papa et maman. Ils sont certes un peu bizarres mais très normaux, comparés à toi. Je ne parle jamais de toi. Les personnes qui connaissent ton existence se comptent sur les doigts d'une mains. J'ai tellement fait passé mes parents adoptifs pour mes vrais parents que j'ai fini par le croire. Je ne t'ai pas fais l'honneur de te faire passer pour morte, j'ai fais mieux : je t'ai ignoré. Tu ne verras jamais la jeune femme que je sui devenue malgré et à cause de toi... Epanouie mais pas tout à fait libérée de mon passée. Tu aurais été surpris de me voir, totalement différente de toi.  Une fille qui raisonne et se respecte. Physiquement, je ne trouves toujours pas de ressemblance entre nous et j'aime me teindre les cheveux car c'est la seule chose que j'ai hérité de toi, de long cheveux noirs. Contrairement à mon père tu aurais aimé savoir que j'ai deux tatouages, suffisamment petits pour passer inaperçus. Une fleur derrière l'oreille et un oiseau à l'épaule. Mais tu me dois encore beaucoup. Je cherche par tous les moyens à retrouver mon petit-frère, qui doit avoir dix-huit ans. Im y a plutôt intérêt pour toit que je le retrouve et qu'il soit en vie. Dans le cas contraire, je ne sais pas ce que je serais capable de te faire.