TENUE † Je la narguais, je le faisais exprès, et puis j’aimais bien voir ses réactions et la façon, dont elle répondait. J’étais sûrement idiot de faire ça, mais ça m’amusait, alors pourquoi je m’en priverai ? Je ne suis pas Yi Han, je ne suis pas fermé et buté d’esprit comme lui. Nous sommes diamétralement opposés tous les deux. Mes doigts glissaient en elle, et je la narguais, lui susurrant à l’idée qu’elle n’était pas indifférente à ce que j’étais en train de lui faire. « On est sous la douche idiot » Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire, à cette remarque. Elle pensait pouvoir m’avoir avec ce genre de réflexion ? Sérieusement ? Je n’étais pas dupe. Et puis, on savait, Yi Han et moi qu’elle nous aimait. Enfin, elle aimait Yi Han. Moi, elle ne connaissait pas mon existence donc… Soit. Elle pourra dire ce qu’elle veut, ça ne marchera pas avec moi. Bien au contraire… Pour autant avant même que je ne réponde quoi que ce soit, elle me mit un coup de coude dans le ventre. Me faisant alors grimacer, je me reculais, tandis que de son côté, elle me faisait face. « Tu l’auras fini quand ton numéro ? Je sais très bien que tu bluffes » Je roulais des yeux avant de soupirer fortement. « Arrête, on croirait presque que ça ne te plaît pas. Ce n’est pas de l’attention que tu voulais ? » Bon, je jouais, peut-être avec le feu, mais soit. Je m’en fichais, dans tous les cas, j’étais bien plus forte qu’elle, et ça, y’avait pas photo. « Tu commences à me saouler là. Concrètement, tu attends quoi de moi ? » Haussant les épaules, je me reculais pour cesser de recevoir de l’eau sur moi. D’ailleurs, j’étais totalement trempe, mes fringues aussi. Enlevant le haut, je le jetais dans le lavabo pour plus loin, avant de finir par enlever le reste. De toute façon, elle m’avait déjà vu à poil. « Absolument rien. J’ai juste envie de m’amuser avec toi. C’est devenu mon passetemps favoris. » Je souris longuement avant de tapoter un de ses seins par le bas de celui-ci. « Dis-donc, tes seins ne seraient pas en train de tomber ? Si jeune… » Je pouffais avant de sortir de la douche pour enrouler une serviette autour de mes jambes.
Il savait se jouer de toi et exploiter cette faiblesse qu’étaient ces sentiments que tu avais pour lui. Tu ne savais jamais quoi penser. Était-ce un moyen que tu lui portes toujours une certaine amertume ou alors même juste ce foutre littéralement de toi ? Ah… À cet instant, tu ne voulais qu’une chose, c’était te taper la tête contre le mur. « Ce n’est pas de l’attention que tu voulais ? ». Tu soufflais un faible rire. Parce qu’il se foutait de toi sans scrupule, mais aussi parce qu’il y avait un soupçon de vérité. Tu aurais aimé avoir une attention de sa part s’il n’y avait pas d’arrière-pensée. Et il ne perdait pas de temps pour reconnaître qu’il ne faisait que se jouer de toi encore et toujours.
▬ Donc savoir que tu me fais souffrir, tu rends heureux.
Tu pensais que le plus sadique des deux c'était toi. Tu sursautais de surprise en sentant à nouveau ses mains te palper la poitrine et ses propos toujours aussi gras et humiliant. Voilà à quoi tu étais réduit désormais. Un passe-temps, un simple jouet pour lui. Cette pensée te faisait quand même assez mal. C’était difficile à entendre. Alors qu’il quittait la douche, tu attrapais la savonnette à ta portée. Tu sortais ta tête de la douche pour tenter de lui balancer dans sa gueule d’ange. Mais tu n’étais pas très doué à ce niveau-là hélas.
▬ T’es qu’un enfoiré. J’espère que tu le sais
Te contentais-tu de cracher avec une certaine haine. Tu commençais à croire qu’il ne savait pas à quel point il pouvait être un véritable connard. Alors pourquoi ? Pourquoi malgré tout ça, tu continuais à nourrir des sentiments aussi forts pour lui. Tu t’adossais contre le carrelage de la douche et t’écroulais au sol prenant ton visage entre tes mains, te retenant de ne pas craquer.
▬ Pourquoi tu me traites comme ça Yi Han. T’en a pas marre ?
Tu commençais à atteindre ta limite… Et il continuait toujours un peu plus à te pousser à la folie
electric bird.
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Ce message a été posté Sam 7 Oct - 10:18
TENUE † « Donc savoir que tu me fais souffrir, tu rends heureux. » J’hochais la tête de façon affirmative. Elle avait totalement raison. C’était bien ça. Plus elle souffrait et plus ça m’amusait. Mais bon, je pense que de nous deux, Yi Han devait être celui qui s’amusait le plus en la voyant souffrir. Enfin, je présume. Je ne sais pas s’il l’ignore complètement ou s’il fait quoi que ce soit, pour la faire souffrir. Et dans le fond je n’ai pas totalement envie de savoir leur relation. C’est elle qui finira par devenir folle entre nos changements de comportements. Tant mieux. Elle l’est déjà un peu, alors un peu plus ou un peu moins. Je ne vois pas ce que ça change. Quittant la douche, je me déshabillais, pour enlever ces fringues totalement imbibée d’eau. Les jetant dans le lavabo pour ne pas foutre de l’eau partout, j’attrapais une serviette avant d’éviter une espèce de savon volant. « T’es qu’un enfoiré. J’espère que tu le sais » « Bien sûr que je le sais. » Avec un sourire immense. Voilà comment je lui réponds. Elle n’a tout de même pas cru que j’étais un gentil petit garçon ? Fallait pas s’attendre à ça. Que ça soit Yi Han ou moi, on était loin d’être agréable, bien au contraire. On avait même ça en commun, même si ça différé suivant la personnalité. « Pourquoi tu me traites comme ça Yi Han. T’en a pas marre ? » Je lâchais un bref rire avant de secouer ma tête pour virer l’eau de mes cheveux. « Absolument pas. A jouer avec le feu, on se brûle. Prends-en qu’à toi-même. » Et puis bon, c’est elle ici qui est complètement barge. Elle ferait mieux d’aller cracher son dévolu ailleurs que sur nous. Enfin, je ne souhaitais à personne d’avoir une Tsuyu sauvage à ses trousses, c’est loin d’être plaisant.
Tu soufflais un rire narquois à sa réponse. Le contraire t’aurait étonné. Au moins tu savais déjà que tu n’étais pas la plus dingue des deux en réalité. Tu savais qu’il ne t’appréciait pas… Enfin, ca c’était plutôt un euphémisme, ca commençait a relever de la haine et tu avais beau faire la forte tête et tenter d’être indifférente ceci te faisait atrocement mal… et il s’en languissait. « Absolument pas. A jouer avec le feu, on se brûle. Prends-en qu’à toi-même. ». Soudainement, tu levais la tête plus que surprise
▬ M’en prendre qu’a moi ?
Tu sortais subitement de la douche pour lui faire face.
▬ Tu fais toujours tout pour me pousser a bout, ne t’étonne pas de mes réactions
Il avait beau dire ce qu’il voulait, il savait que, émotionnellement, tu restais fragile ; il savait que ces sentiments que tu considérais comme du poison étaient fort. Mais il oubliait ô combien ils étaient sincères. Enfin, non, il n’en avait rien à foutre. C’était aussi simple que ça.
▬ Tu me reproches seulement d’être amoureuse de toi bordel !
Tu te demandais qu’elle aurait été sa réaction si tu te serais approché de lui plus “normalement”... Ou même si tu lui avais déclaré ta flamme… Tu lâchais un bref rire… Quelle question, il m’aurait ri au nez. Mais peut etre qu’il n’aurait pas autant détesté. Pire il aurait été capable de se servir de toi pour son bon vouloir. Plus rien ne t’étonnait venant de lui. Pourquoi il a fallu que tu tombes amoureuse de lui ; d’un homme qui ne sait que te faire souffrir. Tu aurais tellement préféré aimer un des jumeaux Murakami qui, eux, sont adorable avec toi.
▬ C’est ton moyen de m’éloigner de toi c’est ça
Tu passais une mains dans tes cheveux encore mouiller.
▬ Faisons comme avant… Ignore-moi, fait comme si je n’existais pas… Ca me va parfaitement
Tu mentais, mais tu osais espérais que c’était moins douloureux que quand il l’ouvrait. Tu retournais dans la douche, commençant à te savonner pour enlever surtout toute trace de ses mains sur ton corps. Malgré tout ça, il était difficile pour toi de retenir tes larmes
electric bird.
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Ce message a été posté Ven 20 Oct - 10:32
TENUE † « M’en prendre qu’à moi ? Tu fais toujours tout pour me pousser à bout, ne t’étonne pas de mes réactions. » Je la regardais en levant les yeux au ciel. Mon dieu, pauvre petite. Elle n’allait pas en mourir, elle l’avait bien cherché. De toute façon, elle n’avait pas besoin de moi pour avoir des réactions particulières et louches. Elle était tarée de naissance, et ça, tout le monde le savait. Même son père et même ma mère, j’en suis sûr. « Oh, fait pas genre que c’est moi qui te rend taré. Tu l’étais déjà bien avant. » Fallait pas non plus qu’elle se voile la face. Soyons honnête, mettons les points sur les I. Je ne voulais pas qu’elle m’accuse de chose, que je n’ai pas faite. Au contraire. J’y étais pour rien dans cette histoire. « Tu me reproches seulement d’être amoureuse de toi bordel ! » Je me mis à rire avant de lever la main et la secouer négativement. « Alors non, tu peux m’aimer, je m’en fous royalement. Mais t’es complètement givrée. Tu me suis, tu m’espionnes, tu voles mes fringues, t’es complètement tarée. Mentalement, tu ne vas pas bien. Et ça, ça plait à personne d’avoir une tarée qui Stalk. » Heureusement d’ailleurs, qu’elle a eu à faire à Yi Han de base, et pas à moi. J’aurais été bien plus méchant que lui pour le coup. Quitte à la pousser du toit de l’école, ma foi. Elle est tellement tarée, que ça serait passé pour un simple suicide. « C’est ton moyen de m’éloigner de toi c’est ça ? Faisons comme avant… Ignore-moi, fait comme si je n’existais pas… Ca me va parfaitement. » Je tapais dans mes mains avant de lui sourire. « Bon débarras. Si tu pouvais dire à ton père de quitter cette maison, ça serait bien aussi. On n’a pas besoin de vous ici. » Sur ces paroles, je quittais la salle de bains en claquant la porte. De toute façon, elle tient jamais ses paroles cette psychopathe.
En réalité il n’était qu’une infime partie de ton état. Tu en étais la a cause de ton père a l’origine. Mais bon Yi Han t’a fait découvrir des tas de sentiments que tu préférais ne jamais avoir ressenti. Il pensait que tu étais toujours comme ça, alors que non. Il ne te connaissait pas, ni ton passé ou encore ton histoire… Tu demandais réellement comment tu as pu laisser ton coeur se faire piéger aussi bêtement. Tu en avais assez de l’aimer a ce point « Alors non, tu peux m’aimer, je m’en fous royalement. Mais t’es complètement givrée. Tu me suis, tu m’espionnes, tu voles mes fringues, t’es complètement tarée. Mentalement, tu ne vas pas bien. Et ça, ça plait à personne d’avoir une tarée qui Stalk. ». Ses mots étaient comme un coup de poignard dans ton coeur. Tu savais que tu avais quelques problèmes. Cependant l’entendre de manière aussi crue n’était pas plaisante. Tu avais presque du mal à tenir debout. Non, tu préférais de loin de revenir à vos anciens travers, au temps, il ne t’adressait pas la parole et faisait comme si tu n'existais pas. Ceci t’aurait évité bien des souffrances et humiliations que tu as subi de sa part. Au moins il aura enfin cette paix qu’il convoite tant. A ses dernières paroles tu lâchais un bref rire
▬ Aux dernières nouvelles c’est ma maison si tu veux que je te foute la paix, fout le camp avec ta mère
Et puis ne t’a-t-il qu’il avait son père encore en vie ? Pourquoi il ne va pas simplement chez lui ? Et qu’il embarque sa mère aussi. Cette maison était déjà insupportable en tant normal, mais là ces derniers mois c’était juste invivable. A la disparition du coréen tu t’effondrais en larmes, préférant laisser l’eau qui coulait sur ton visage les cacher. Tout ça devais cesser. Tu te décidais de fermer l’eau et quitter la pièce pour te rendre dans ta chambre. A peine sécher tu enfilais tes vêtements et t’écroulais au pied de ton lit, pleurant toujours. Tu n’en pouvais plus de tout ça. Tu étais fatiguée et totalement à bout de tout ça. Tu voulais disparaître… Au moins tout le monde aura la paix. Et puis ce n’est pas comme si tu manqueras a quelqu’un… c’est la seule solution Oui. Ça mettra un terme à toutes ces souffrances. Tu y avais souvent pensé sans réellement passer à l’acte… Sans même réfléchir, tu fouillais dans tes affaires trouvant fameux scalpel ton ustensile indispensable. Non cette fois, tu n’allais pas éviter les zones sensibles, comme tu le faisais pour t’amuser. Tu allais en terminer une bonne fois pour toute… Ca te faisait tant bien, tu avais l’impression d’être enfin libéré de tous ces poids. Tu te demandais pourquoi tu n’avais pas fait ça plutôt… Mais bon, une employée venait te stopper dans ton élan. A croire que la Mort elle même ne voulait pas de toi pour aujourd’hui. Tu avais beau crier, pleurer, te débattre comme une malade, on te retenait. Tu en avais plus qu’assez de subir tout ça et être comme ça… Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour te diagnostiquer un TPB et t’interner surtout. Au moins tu rendais service à ton entourage
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