■ malgré le dédain de certains pour ce passe temps, jisoo est un passionné de jeux vidéos. quand le sujet est abordé, il a l’air d’être retourné en enfance et pourra vous en parler pendant des heures. sa collection est immense et il a presque toutes les consoles en existence : obsédé ? un peu. peut-être. ■ petit, on lui dirait que lorsqu’il serait grand, il n’aurait plus peur du noir. ce n’est pas le cas : il ne peut pas être calme dans un endroit plongé dans l’obscurité. plusieurs lumières restent allumées lorsqu’il doit dormir, et heureusement, il ne manque pas de projecteurs lorsqu’il va en boite de nuit. ■ il adore sortir le soir, et a plus tendance à dormir en journée qu’autre chose (lien avec sa peur ? peut-être, qui sait.). il a fait le tour des meilleures boîtes de nuit de la ville, et s’il n’est pas du genre à finir la soirée à vomir dans un coin, il sait pourtant s’amuser comme il faut ■ les fêtes viennent également chez eux quand calypso n’est pas là. il engage des gens pour nettoyer après, et la maison revient vite en état. il est assez connu pour organiser des fêtes impressionnantes et où il est impossible de s’ennuyer ■ arrêté dans la rue par une agence de mannequinat, il a fait plusieurs photoshoots et a déjà été affiché dans la rue. il ne considère pas ça comme un “métier” surtout avec le peu d’expérience qu’il a, mais qui sait pour le futur ■  il n’est pas accro à la gonflette mais il aime prendre soin de son physique et passe régulièrement à la salle de sport ■ les gens ne savent jamais trop comment l’approcher car il est impossible de prévoir comment il va réagir. ■ en situation professionnelle, c’est un requin qui ne laisse rien passer. il n’est pas là pour se faire des amis ■ dans les situations personnelles, il peut se transformer en vrai nounours, si la personne devant lui le vaut assez pour lui ■ il a toujours été très compétitif et perfectionniste, et a toujours été dans les premiers de sa classe tout au long de sa scolarité ■ son qi est supérieur à la moyenne et ses cheminements mentaux sont très rapides ■ il lui arrive de ramener des filles après ses soirées. moins en ce moment, et plus pour attirer l’attention de calypso qu’autre chose ■ ses fiançailles sont arrangées ■ il ne supporte pas la solitude, et c’est pour ça qu’il sort dès qu’il en a l’occasion. il peut même parfois se révéler être un peu collant pour cette même raison ■ il est du genre à ne pas se pardonner ses propres erreurs, très exigent avec lui même, il se met la pression que tout (surtout quand ça concerne sa fiancée) jusqu’à en devenir parfois malade ■ il fait de la boxe depuis sa plus tendre enfance et en est au plus grand grade. il n’hésitera pas à utiliser ses poings si on le cherche

La pression d’un conglomérat sur les épaules, d’un pays auquel on l’arrache dès ses premières années pour l’envoyer vers le soleil levant. Il n’a connu la Corée du Sud que trois maigres années, avant que son père n’ait de meilleurs business plans dans les îles plus loin, et depuis, il n’a plus jamais remis les pieds dans sa ville natale, Busan. Rien ne lui a été refusé, matériellement parlant, mais il aurait pu faire avec un peu plus d’affection. Habitué à être livré à lui même en grandissant, il a réagi en prenant pour aversion la solitude : cherchant le contact humain à chaque coin de rue, la chaleur de la peau, la clarté des rires. On ne pourrait pourtant pas l’appeler sociable, mais comme beaucoup de choses, il est difficile de savoir exactement comment le caractériser. S’il y a une constante, chez lui, c’est son adaptabilité : il semble être une différente personne selon l’endroit qu’il fréquente, les gens à qui il parle. à l’entreprise de son père, personne ne se douterait qu’il puisse être capable d’un seul sentiment humain : pour ses inférieurs, il paraît froid, presque cruel, et totalement dénué de compassion. Caméléon avéré, il a appris très tôt à muer selon l’environnement qu’on lui proposait. Ses premières années au Japon furent passées à tâton, incapable de comprendre la langue, et il a développé des instincts de survie. Au lieu de rester sur les bancs, dans la cour, il est allé jouer avec les gamins, refusant de se laisser insulter ou moquer, devenant rapidement quelqu’un de respecté et aimé. C’est dans cette même cour qu’il a rencontré Calypso, qui est devenue rapidement une de ses amies proches. Ils n’avaient même pas quitté l’école primaire qu’on décida de les promettre : leurs parents étant amis, ils ne voyaient que des intérêts pour leurs affaires respectives que de lier par le mariage leurs progénitures. à l’époque, ça ne voulait rien dire pour lui, et ça n’eut aucun effet sur leur relation. Deux amis, proches, l’un suivant un peu trop et l’autre fuyant en synchrone. Ils ne furent pas en “couple” d’une quelconque manière, et Jisoo eut à loisir de vivre son adolescence comme les autres garçons de son âge. Populaire auprès de la gente féminine sans en prendre pourtant avantage, il eut son lot d’expériences amoureuses durant sa scolarité, malgré l’alliance établie depuis plusieurs années. Le flou de leur relation se précisa à leur majorité respective, lorsqu’ils furent installés dans une maison secondaire, voués à vivre ensemble sans pouvoir éviter les faits scellés sur papier quelque part dans les bureaux de leurs parents. Malgré tout, il a passé presque toute sa vie à ses côtés : elle ne lui est pas indifférente, il la connaît, son histoire, son caractère, et le fait de vivre dans la même maison le pousse à rechercher l’attention de la jeune femme. Il se sait soutien moral, mais sent la frustration monter de quelque chose qui semble lui manquer. Plus il semble exprimer ce qu’il voudrait de plus, plus elle lui échappe, et il respecte son attitude malgré le heurt. Depuis leur cohabitation, il a tenté d’attirer son attention de nombreuses façons, principalement en ramenant dans les filles le soir, dans l’espoir d’une remarque, d’une réaction de sa part. Face à l’inefficacité de sa technique, il tenta de s’imposer à elle, de par sa tendresse et son affection, tout sauf feintes, mais il dût se rendre à l’évidence : Calypso n’est pas à chasser ; coeur trop fragile qu’il veut prendre entre ses mains, d’une histoire qu’il a su douloureuse. La sienne est pitoyablement mondaine, mais il ne s’en plaint pas : cela lui permet d’accorder son attention toute entière aux blessures de sa fiancée, jusqu’à souvent s’oublier. Il souffre, en silence, il serre les dents, mais ne se permet pas de s’exprimer. La pression lui pèse sur les épaules, d’être le dernier bout d’espoir qui semble rester à la femme dont il est amoureux, lui donne envie de pleurer, de crier, mais il s’efforce de rester un roc.