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Ce message a été posté Dim 24 Déc - 8:53
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Ryota & Akina
ootd ➵ Encore ces cris qui résonnaient et reproches qui traversait le seuil de la salle de bain dans laquelle tu te trouvais. Je pouvais dire que ca changé de ce que j’ai pu entendre ces dernières années, néanmoins ceci était aussi pesant pour moi comme pour eux. Ca faisait plusieurs semaines maintenant que j’avais emménagé au coeur de ce foyer qui semblait plein de problèmes et ce n'était pas rose tous les jours. Parfois, je voulais m’en mêler, leur dire de faire face à tous ces soucis. Ils avaient la gentillesse… Que dis-je, l’obligation malgré eux de me supporter jusqu’au moins ma majorité. A dire vrai, j’avais aussi hâte qu'eux de quitter cette maison pleine de ressentiments. Bien que mes premiers jours, je me blottissais contre le mur, en bouchant mes oreilles, j’avais désormais pris cette fâcheuse habitude d’écouter aux portes. Bon, ma curiosité était pour beaucoup, il fallait l’avoué. Je pense que n’importe qui à ma place l’aurait fait

Un soupir traversait mes lèvres. Je venais à peine de poser cette couleur dorée sur ma longue chevelure et je ne pris pas le temps de regarder le résultat. Je ne savais pas si cela était ressemblant au mannequin boite ou alors au contraire une véritable catastrophe. A peine débarrasser de la serviette sur mes cheveux, je me décidais de quitter la salle de bain, prenant soin de ne pas me faire remarquer par le couple. A pas feutrés, je me rapprochais des escaliers, ces derniers étant la limite qui m'assurer de ne passer officiellement pour une fouineuse. Mon vêtement que je serrais entre mes doigts, je me mordais la lèvre. A leur intonation, il semblait avoir tellement de ressentiments. Est-ce ça être en couple ? Cette ambiance était si électrique. Ils devaient réellement s’aimer ces deux-là pour rester ensemble malgré cette amertume palpable. Je sursautais légèrement en sentant les murs trembler à la porte d'entrée qui claquait. Je me mordais la lèvre, une petite voix m’invitant de retourner dans ma chambre. Mais il était bien rare que je l’écoute. Je foulais les escaliers tombant sur Ryota, anticipant la conversation avant qu’il ne te critique sur mon changement de coiffures qui ne passait pas inaperçu.

« Est-ce que… Est-ce que ça va ? »

Demandais-je d’une voix timide. Il semblait tellement contrarié par cette énième dispute. C’est à cet instant que je me rendais compte de l’idiotie de ma question. Bien sur qu'il ne doit pas aller bien. Rapidement, je m’inclinais à 90 degrés.

« Pardon. Je… Je n’ai pu m’empêcher d’entendre la dispute avec Erika alors je voulais savoir… Enfin… Si ça tout allait bien »

Peut-être que j'aurais mieux fait d’écouter ma petite voix au lieu de me ridiculiser de la sorte
acidbrain

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Ce message a été posté Dim 24 Déc - 11:30


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Ryota & Akina
ootd ➵ « Je ne te comprends pas Ryota… vraiment, je ne te comprends pas ! Est-ce si difficile de me témoigner un peu d’affection ? » Je pinçais l’arrête de mon nez, exaspéré de faire de notre chambre un terrain de bataille. Elle usait et abusait de reproches pour réclamer ce que je ne savais pas lui donner, et elle hurlait sons désespoir que je ne pouvais combler. « Ça suffit Erika… tu m’agaces et chaque fois que tu es sur le point de partir, c’est la même rengaine. » Elle laissa échapper un rire sans humour, levant les yeux au ciel avant de me gratifier une nouvelle fois de sa colère. Ses cris résonnaient alors que ses poings martelaient le meuble duquel elle extirpait à la hâte les vêtements qui atterrissaient dans sa valise. Je n’avais qu’une hâte : qu’elle parte pour qu’enfin je puisse reprendre mon souffle. Qu’elle passe la porte pour qu’enfin je regagne cette tranquillité à laquelle j’aspirais depuis que j’avais dû abandonner mon poste. Le ressentiment s’épaississait à chaque fois que je posais les yeux sur elle, et je la haïssais un peu plus chaque jour pour avoir coupé mes ailes et réduit à l’état de simple époux, d’un pantin dont elle tirait les ficelles. « Et que vas-tu faire pendant mon absence ? Je pense que j’ai droit de savoir ce à quoi tu vas occuper ton temps ! » « Ne commences pas Erika, tu n’as plus aucun droit depuis que j’ai été obligé de changer de carrière, ne me pousses pas à bout… » Elle s’approcha, cherchant un semblant d’affection, réclamant une preuve de cet amour que nous partagions depuis dix ans. Mais je l’évitais, reculant d’un pas pour la laisser seule dans la chambre conjugale, cette prison. J’avais franchi un nouveau cap, refusant de céder encore et toujours. Et c’est furieuse qu’elle claqua la porte, ne laissant derrière elle que le soulagement qui détendit mes muscles. J’allais à mon tour quitter cette maison, projetant d’appeler cet ami avec lequel je pourrais oublier en choisissant de m’enivrer, mais mon chemin croisa celui de ma protégée, je l’avais presque oublié. Celle que je ne reconnus pas tout de suite tant elle semblait différente. « Akina ? » L’inquiétude étirait ses traits, et la question lui échappa pour que finalement elle ne s’excuse presque aussitôt. Si la colère ne me faisait pas encore trembler, j’aurais pu sourire face à sa gêne, et je l’incitais à se redresser alors que l’agacement luisait toujours dans mes prunelles. « Ce n’est pas ta faute, ne t’excuses pas. » Mais en croisant son regard, je savais qu’elle aussi était victime de ce foyer, et sans même m’en rendre compte, je m’adoucissais en mirant ses longues mèches désormais blondes. « Ça te va bien ! » Je la gratifiais d’un sourire sincère, le premier depuis ce qui me semblait une éternité alors que je me perdais dans la contemplation de son visage de poupée. Je revins à moi en me raclant la gorge, abandonnant même l’idée de sortir. « Nous avons la maison pour nous et pour plusieurs jours ! Tu as envie de faire quelque chose en particulier ? » Elle n’avait pas besoin de parler, sa simple présence était reposante, réconfortante.


acidbrain

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Ce message a été posté Dim 24 Déc - 23:33
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Ryota & Akina
ootd ➵ L’interjection de mon nom de cette façon n'augurait rien de bon. J'infligeais une morsure a ma lèvre. Ok, le résultat devait être horrible. Bon tant pis, je ferais avec, je n’ai plus trop le choix maintenant « Ce n’est pas ta faute, ne t’excuses pas. » Ces mots ont su me tirer un bref rire. Je me redressais pour que mes iris croisent les siens

« Tu sais, tu peux me le dire si c’est ma faute, je le prendrais pas mal. J’ai conscience que ma présence peut être gênante »

Qu’il ne me caresse pas dans le sens du poil à cause de ce statut à vomir de victime. Et j'espérais réellement qu’il ne considère pas comme ça au risque que je ne rentres dans une colère. Je n’étais plus une petite chose fragile. J'étais de trop dans ce foyer, je suis ne qu’un souci en plus dans une multitude. Je détournais rapidement mon regard du sien lorsqu’il me détaillait par ses yeux. Ca me mettait un mal à l’aise, cependant, il renversait la tendance en me complimentant. Un maigre sourire tirait mes lippes, le remerciant nerveusement. Il me rassurait au moins sur mon choix, il ne semblait pas trouver ceci bizarre. Lorsqu’il m'annonçait l’absence de son épouse pendant quelques jours, je ne cachais pas ma surpris. S’il m’avait dit ça dans les premiers jours, j’aurais prit mes jambes à mon cou et fermer ma chambre à double tour, quitte a la barricader avec mon lit. Cependant Ryota ne semblait être de ces hommes de ce que tu as vu jusqu’a maintenant. Tu restais néanmoins sur tes gardes

« Oh. Et bien... »

Il me prenait de court pour choisir une activité. Moi qui avais prévu simplement de bouquiner. Je regardais autour de moi, cherchant quelque chose

« On pourrait regarder un film si tu veux. Mais te sens pas obligé »

Dis-je nerveusement. Ca ne faisait que quelques semaines que j'avais découvert la joie de la liberté, mais très franchement, je n'étais pas encore prête à me balader sans crainte. Je me mis a jouer avec mes doigts avant de vider mon corps de cette question qui me tirailler

« Dit moi, tu faisais quoi avant d’être dans la police ? »

Il avait l'air d'en vouloir a Erika a cause de ça, et bon, je préférais lui demander directement
acidbrain

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Ce message a été posté Lun 1 Jan - 17:38


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Ryota & Akina
ootd ➵ « Ce n’est pas ta présence qui est gênante Akina, crois moi. » Bien au contraire, depuis qu’elle vivait sous notre toit, Erika était forcée de revoir à la baisse le nombre de ses crises. Mais comment lui expliquer ? Comment lui avouer que le couple marié n’était qu’un mensonge, qu’une illusion dont j’étais prisonnier ? Le soupire effleura mes lèvres, brûlant et las, mais teinté d’un soulagement que je ne parvenais pas à masquer. Je voyais en elle ce qu’elle semblait ignorer, une douceur à laquelle je n’étais pas insensible et sans même m’en rendre compte, je me perdais à la contemplation de ses traits fins et de ses yeux brillants. Néanmoins, si j’avais toujours eu la sensation d’avoir recueilli une enfant, elle semblait différente. Était-ce cette détermination que je parvenais à lire dans son regard ? Ou tout simplement le changement opéré au travers d’une décoloration qui la rendait plus… mature ? Je ne pus retenir le compliment qui glissa sur ma langue, sincère et franc, mais sans doute trop spontané il ne me laissait pas la possibilité de me raviser. Ses pulpeuses m’en dissuadèrent également, étirées en un fin sourire timide, je redécouvrais ce qui manquait à mon quotidien : l’honnêteté d’un échange complice. Même la gêne qui luisait brièvement dans ses prunelles ne parvenait pas à me faire détourner le regard. « Un film, c’est parfait ! Erika… » Elle avait beau s’être absentée, son nom avait toujours un goût amer et acide. « … en a toute une collection ! Je suis sûr qu’on trouvera. » Et je la devançais pour gagner le salon, cherchant dans les milles et une boites de quoi occuper une soirée et sans doute distraire celle qui se pensait être les maux du couple chez lequel elle avait atterri. Je cherchais au travers des titres, évitant ceux qui auraient pu éveiller chez elle des souvenirs douloureux, et je m’arrêtais sur une comédie romantique. Tout ce dont j’avais horreur, mais je décidais de faire un effort. Dos à elle, je n’avais pas besoin de la voir pour ressentir la nervosité qui l’agitait, je pouvais sentir la tension émaner de ses muscles crispés et son souffle rapide emprunt d’une angoisse soudaine lorsqu’enfin la question fut lâchée. « Je n’ai pas envie d’en parler. » arguai-je abruptement. Je ne voulais pas replonger dans les regrets d’une carrière trop rapidement achevée, d’une emprise que je ne savais contrôler, je ne voulais pas la couvrir de ce ressentiment que je réservais à Erika, alors le visage fermé, je m’activais à insérer le disque dans le lecteur, avant de la rejoindre sur le divan, étreint par la culpabilité de lui avoir répondu aussi durement. « Est-ce si important de savoir ? » soupirai-je. Étais-je seulement prêt à mettre des mots sur ce qui m’avait lentement glissé des doigts ? De nervosité, j’attrapais les télécommandes pour allumer l’écran, mais à ma surprise, ce ne fut pas le film à l’eau de rose qui s’affichait. Les cris provenant d’une autre œuvre, hurlaient au travers des hauts parleurs me faisant sursauter sous la surprise. « Désolé, Erika et sa manie de ne rien ranger correctement… » Mais la blonde avait déjà agrippé mon bras sous la frayeur d’images bien loin du romantisme qu’elles auraient dû représenter.


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Ce message a été posté Ven 5 Jan - 17:18
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Ryota & Akina
ootd ➵ Je n’étais pas une gêne. Un mince sourire se dessinait sur mes lèvres. Je ne savais pas s’il disait ça seulement pour me rassurer ou alors si c’était sincère. Difficile de discerner le vrai du faux. Je ne préférais pas du tout me bercer d’illusions en me reposant sur de simples paroles. Cependant, une partie de moi voulait lui laisser le bénéfice du doute. Et puis, il semblerait qu’il avait besoin de se changer les idées. Je le suivais jusqu’au séjour et m’installais en première sur le canapé pour cette soirée cinéma improvisée. Telle une enfant, je ramenais mes jambes contre moi, les serrant avec mes bras en attendant qu’il choisisse notre film. Et évidemment, ma curiosité naturelle ne se retenait pas pour l’interroger sur ce métier qu’il semblait tant affectionner. Cette froideur et cette sécheresse si soudaine dans sa réponse me glaçaient sur le moment. Je comprenais rapidement qu’il s’agissait d’un véritable sujet tabou. « Est-ce si important de savoir ? ». Sa voix était cette fois plus posée. Je lançais un bref regard sur sa personne, arquant un sourcil. Il semblait être aussi lunatique lui aussi dit donc

« Non, enfin je voulais juste…. »

Qu’est-ce que je voulais en fait ? Etait-ce simplement une curiosité mal placée ou un moyen maladroit de tenter une approche à mon tour avec lui. Je serrais mes jambes un plus contre ma poitrine, posant mon menton sur mes genoux.

« ...Laisse tomber, ce n’est pas grave. Et puis je suis la mieux placée pour comprendre que tu ne veuilles pas parler de ce passé »

Moi-même, j’évitais le sujet, le laissant avec ces maigres informations que les médecins lui ont donné lors de mon hospitalisation. Il est à mille lieues d’imaginer ce que j’avais subi durant ma captivité, et je ne pense pas que je veuille qu’il en sache plus au risque qu’il me regarde différemment. Je fus rapidement attaquée par la surprise des hurlements de mort raisonnant dans la pièce. Un léger cri traversait mes lippes alors que mes doigts agrippaient fermement son bras, comme si ma vie en dépendait. Je levais rapidement les yeux vers lui, me rendant compte de cette soudaine proximité. La gêne m’envahissait à cet instant

« Excuse moi... J’ai paniqué »

Je le lâchais délicatement, avant de remettre une distance une raisonnable entre . Je soupirais en entendant sa réflexion sur Erika. Encore et toujours des reproches… Voilà à quoi se résumait leur quotidien. C’était tellement triste cette amertume de leur relation. Mais bon, son comportement m’a montré que je ne devais pas m'en mêler. Je regardais a nouveau l’écran avant de m’accrocher une fois de plus a lui, voyant les horreurs affichées. La peur m’envahit rapidement à la vue de ces images. Cette peur refaisait remonter des souvenirs que je tente désespérément d’effacer de ma mémoire. C’est comme si j’entendais à nouveau mes cris, mes pleurs et supplications. Inconsciemment, mes ongles s’enfonçaient dans son bras

« S’il te plaît… S’il te plaît, enlève ce film »

Ma gorge me brûlait, en sentant des larmes piquer mes yeux
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Ce message a été posté Dim 7 Jan - 18:08


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Ryota & Akina
ootd ➵ Avais-je été trop brutal ? Trop rustre dans ma façon de lui répondre ? Sans doute. Mais l’évocation d’une carrière avortée était un souvenir bien trop douloureux pour que je puisse en parler le cœur léger. Il restait en travers de ma gorge, comme une épée de Damoclès prête à frapper, juste pour me rappeler où était ma place. J’aurais dû m’excuser, mais les mots ne passèrent pas la barrière de mes lèvres, me contentant de mettre un terme à ce sujet en optant pour un ton plus doux et plus douloureux. Mais sa réplique eut le don d’alourdir davantage le poids sur mes épaules. Le passé… Je ne connaissais pas le sien, du moins j’en ignorais les détails n’ayant eu qu’une explication dans les grandes lignes de sa captivité. J’étais loin d’imaginer ce qui avait pu la conduire à errer dans la rue ce matin de printemps. Comment et pourquoi elle n’avait quelques bouts de tissus sur elle, mais si officiellement je n’en avais aucune idée, mon esprit se chargeait néanmoins de faire un lien que je refusais. Je ne pouvais pas imaginer cette jeune femme aux traits de poupée avoir subit des vices que j’avais pu constater chez certaines victimes qui avaient croisées mon chemin. Ce furent les hurlements crachés par les hauts parleurs qui brisèrent le silence gêné en même temps que l’écran affichait une scène d’horreur, des corps calcinés et démembrés, une musique d’ambiance stridente et terrifiante d’un film qui n’aurait pas dû se jouer. Et en une fraction de seconde, je sentais ses doigts fins s’enrouler autour de mon bras et le serrer avec frayeur. « Ce… c’est pas grave. » La surprise fut ma première réaction, elle avait apposé ses mains sur mon bras, une étreinte rapide et presque furtive, mais qui laissa néanmoins une marque sur l’homme qui évitait tout contact. Si les embrassades ne me gênaient pas, je répugnais de devoir m’approcher de ma femme, je l’exécrais au point de refuser de la toucher en imposant une distance entre nous. Une barrière invisible, une limite qu’elle se plaisait pourtant à franchir. Je sentais la peur se distiller dans ses veines et l’obliger à resserrer son emprise avant qu’enfin la supplique ne glisse sur sa langue. « Excuse-moi, je change. » Instinctivement, j’appuyais sur la télécommande, changeant le canal pour basculer sur le film qui aurait dû s’afficher. Mais je ne parvenais pas à m’intéresser aux images que diffusait l’écran, captivé par ce regard baigné de larmes. Des perles incolores qui ne coulèrent pourtant pas, et sans même m’en rendre compte, j’attrapais ses mains pour lui faire doucement lâcher prise en même temps que j’enroulais mon bras droit autour de ses épaules. La gêne qui m’avait assailli n’était plus, au contraire, par ce geste, je lui témoignais une affection relative et un réconfort qu’elle réclamait par le biais d’un hurlement silencieux. « Tu sais… tu ne risques rien ici. Tu peux te détendre, qui oserait s’attaquer à la maison d’un flic ? » plaisantai-je. « J’ai une proposition à te faire… » Avec précaution, je l’incitais à se reposer davantage sur moi en lui offrant une main rassurante. « Si tu as peur, alors tu n’auras qu’à serrer ma main, d’accord ? » J’avais la sensation de parler à une enfant, et inconsciemment je me concentrais sur cette pensée. « Et si tu es trop effrayée, alors on passera à une autre activité, ça te va ? »


acidbrain

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Ce message a été posté Mer 10 Jan - 22:13
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Ryota & Akina
ootd ➵ Mes réactions étaient si puériles et ridicules. J’étais persuadée qu’il n’en pensait pas moins derrière ce “C’est pas grave”. J’en étais même persuadée. Je me sentais idiote d’être effrayée par des effets spéciaux et screamers. Je m’en voulais qu’un simple film ait pu me fragiliser et s’acharner sur cette plaie qui m’a fait tant souffrir depuis ces années passées encore aujourd’hui. Au fond, je reste une petite fille malgré mon âge avancé. Je sortais de ma torpeur lorsque mes mains furent dévissées de son bras. Mon sang ne fit qu’un tour lorsque son bras emprisonnait mes épaules, mettant en place une certaine étreinte à cet instant. La peur aurait pu m’envahir, mais a la place, ce fut une gêne mélanger à un sentiment soulagement. Un geste si simple et tellement tendre pouvait me faire ressentir de tels émotions ? J’étais forcée de reconnaître que ce n’était pas désagréable. « Tu sais… tu ne risques rien ici. Tu peux te détendre, qui oserait s’attaquer à la maison d’un flic ? ». Maladroitement, je soufflais un rire jaune, étonnée de la naïveté de mon ainé.

« Je pensais pas non plus craindre quelque chose quand je me suis faite enlever »

Marmonnais-je. Je pensais rien risquer non plus face à cet homme à qui j’ai accordé cette confiance aveugle. J’avais du mal à croire que son métier pouvait changer quelque. Je continuais à lui accorder de l’attention à ses mots, curieuse de cette proposition. Malgré ma vue embuée par mes larmes, je posais mes yeux sur sa main qu’il me tendait. Le temps de quelques secondes, je levais ma tête vers lui puis de la paume de ma main essuyait mes yeux.

« C’est une proposition limitée dans le temps ou sur le long terme ? »

Me moquais-je. Je ne savais si je devais prendre ce geste dans le sens propre ou un moyen de me dire que je pouvais désormais me reposer sur lui. J’infligeais une morsure à ma lèvre inférieure

« Je… Je vais essayer de prendre sur moi quand même »

Timidement, mes fins doigts étreignaient sa main qui était le total contraste. Plus ferme, plus virile. Mais surtout rassurante. Peut-être… Peut-être que je devrais un peu briser ma carapace petit à petit et lui accorder tout doucement ma confiance.

« Je pense que ce film devrait aller »

Dis-je simplement en regardant l’écran. C’était un truc plus banal et moins sanglant. Aucune raison d’avoir peur

« Pardon… J’ai vraiment l’impression d’être un fardeau pour toi »

Je soupirais en cachant mon visage à l'aide de ma cheveulure blonde, froncé par la honte.

« Je vais apprendre à devenir indépendante. »

Il fallait que j’apprenne à m’adapter. J’ai 20 ans. Il faut que je prenne le taureau par les cornes et commence pas à dépendre de quelqu’un
acidbrain

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Ce message a été posté Dim 4 Mar - 9:13


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Ryota & Akina
ootd ➵ Je me laissais guider par l’impulsion du moment, juste pour la rassurer, juste pour la réconforter. Mais si je n’avais plus l’habitude de témoigner d’une attention même relative, c’était presque naturel. J’avais pu voir nombre d’hommes traumatisés au cours de ma carrière, jamais je n’avais pu leur prêter main forte, me contentant de les regarder souffrir de leurs souvenirs. Et je reconnaissais dans ses prunelles la même douleur que j’avais pu déceler chez mes coéquipiers, différente néanmoins. Je refusais d’imaginer ce qu’elle avait pu vivre tant il m’était insupportable qu’elle ait pu endurer seule, alors je l’entourais d’un bras pour user de mots rassurants. Ils furent balayés aussitôt qu’elle mentionna son rapt, des mots qui eurent l’effet d’une gifle bien mérité alors que mon cœur se serra en voyant son air abattu, celui-là même que je voulais faire disparaître. Mais elle n’avait pas tort, le monde était cruel et la confiance un leurre parfois fatal. Je fus le premier surpris quant à la proposition que je lui faisais. La tendresse n’avais jamais été mon fort et pourtant, je lui offrais ce que je refusais à celle qui portait mon nom. « Je te laisse décider ? Mais je ne verrais pas d’inconvénient à prolonger cette offre autant que tu en as besoin. » J’étais témoin de cette lutte intérieure qu’elle menait, et je la comprenais. Sa confiance avait été ébranlée, piétinée. Qui étais-je pour lui imposer de devenir un repère ? Contre toute attente, je me retrouvais à mon tour dans un combat intérieur : être ce pilier dont elle avait besoin, ou simplement la soutenir à distance ? Fais-moi confiance… Mais je me refusais de la brusquer, alors je choisissais de l’encourager. « Une véritable héroïne ! » Néanmoins, je ne comprenais pas pourquoi j’avais la sensation d’un égo touché, avais-je à ce point souhaité qu’elle compte réellement sur moi ? N’avais-je pas été cet homme à la fiabilité inexistante ? Je m’étais laissé dicter ma conduite toute ma vie, en quoi avais-je le droit de me poser en sauveur ? La blessure invisible de mon égo se referma aussitôt qu’elle glissa ses doigts sur les miens, et je ne pus retenir le sourire sincère qui étira mes lèvres. « Tu n’es pas un fardeau Akina. » Mes yeux chutèrent une fraction de seconde pour remonter sur son visage de poupée. « Être indépendante ne signifie pas être seule tu sais. » Dans un geste que je voulais délicat, j’écartais les longues mèches blondes qui barraient ses traits et avec lesquelles elle tentait de se cacher. « Cesses de vouloir disparaitre. Tu n’es ni un monstre, ni un fardeau. Tu es juste Akina et ce n’est pas une raison suffisante pour te cacher à la moindre occasion ! » Je ne savais si c’était l’absence de ma femme qui m’avait libéré d’un poids ou si j’avais la sensation de la voir pour la première fois. Celle qui m’était toujours apparue comme une mission devenait petit à petit une présence apaisante. Mais plus je plongeais dans ses puits sombres, plus j’avais le sentiment de m’y perdre et il me fallait me reprendre. « Bien, tu veux être indépendante ? J’ai un peu faim, tu nous prépares quelque chose à grignoter ? »


acidbrain

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Ce message a été posté Jeu 8 Mar - 14:43
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Ryota & Akina
ootd ➵ Je préférerais de loin lui affirmer que je n’allais pas baisser ma garde vis-à-vis de lui. Je ne souhaitais plus souffrir ni être une marionnette pour qui que ce soit. Une petite voix ne cessait de me rappeler à l’ordre, qu’il ne fallait pas que je me laisse enchanter par ses douces paroles ou charmée par ses beaux sourires. Il fallait constamment que je reste aux aguets. Je faisais certes un pas vers lui, cependant pour le moment, je refusais de lui ouvrir cette fameuse porte qui libérerait tous mes jugements. Pourtant je ne manquais pas non plus de lui faire par de ma motivation de devenir une autre personne et gagner en assurance « Une véritable héroïne ! » Un mince sourire étira mes lèvres

« C’est gentil. Ce n’est pas vrai mais ca reste gentil  » 

Mon éternel pessimisme, ou plutôt réalisme ne faisait qu’imprimer les mots sur ma langue. Je savais qu’il disait ça pour remonter l'estime de moi. Cependant je l’avais définitivement perdu. Je ne lui en voulais pas, c’était tout à son honneur. Mais je pense que de simples mots ne suffisent pas… Du moins, c’est ce que je pensais. « Tu n’es ni un monstre, ni un fardeau. Tu es juste Akina » Ces mots résonnaient en échos dans mon esprit. J’étais tellement abasourdie par ces paroles que je réagissais à peine lorsque ses doigts frais sur ma joue. Depuis combien de temps on ne m’avait pas traité comme une humaine ? J’ai été réduit à un simple objet durant des années que je pensais être dénué d’humanité. Disparaître… Il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Disparaître... C’est ce dont j’ai toujours espéré. J’ai toujours voulu choisir ce fameux jour où je pourrais enfin quitter ce monde pourri jusqu’a l’os, comme pour me prouver quelque chose. Que je suis humaine ou alors que j’ai toujours le contrôle de ma vie ? Ou peut être les deux… Mais c’est comme si les mots de Ryota m’ont instantanément redonné cette humanité que je cherchais. C’était un peu ridicule, je le conçois. Mais mon coeur le ressentait ainsi « Bien, tu veux être indépendante ? J’ai un peu faim, tu nous prépares quelque chose à grignoter ? » Un regard surprit se tint dans mes pupilles alors que ces dernières observaient sa silhouette

« Hé, ce n’est pas de l’indépendance mais de l’exploitation là » 

Sans gêne, je lui donnais une tape sur l’épaule, puis sans pouvoir me retenir, un ricanement traversait mes lèvres. Un rire sincère… C’était bien la première fois depuis longtemps. Instinctivement, je touchais mes zygomas comme si je redécouvrais le sentiment que certaines taquineries apportaient. Rapidement je me levais pour me dirigeais dans la cuisine pour m’atteler à sa requête. Enfin, c’était surtout pour qu’il évite les remarques sur mon comportement étrange. Ne sachant pas réellement que prendre, j’optais des mochi aux fruits ces friandises que j'affectionnais tant. Je pris quand même le temps de lui ramener une boisson alcoolisée. Je revenais, avec dans les mains mon plateau improvisé, à ses côtés

« Par contre tu vas manger ce que j’aime moi ! » 

Dis-je nonchalamment alors que je lui tendais la canette dont le métal était humidifié par le froid. M’asseyant en ramenant mes jambes contre moi, je jetais un bref regard sur mon interlocuteur.

« Merci… » 

Lançais-je d’une faible voix.

« Merci de ne pas me traiter comme une victime ou une simple chose fragile. » 

C’est ce qui m’avait le plus effrayé. Qu’il me lance ce regard de pitié qui me faisait rager et me voit comme une personne qui cherche à inspirer la pitié comme ses collègues. Il me traitait normalement et Dieu seul sait combien cela pouvait compter pour moi

« Tu as raison, je me suis longtemps vu comme une chose contre nature alors avec le temps j’ai fini par y croire » 

Il faut dire que j’ai fait des choses sordide et horrible qui me pousse à vouloir absolument changer ; aussi bien physiquement que mentalement.

« T’es pas un flic ordinaire… Et… Je suis contente d’être tombée sur toi » 

Lui peut être ne se rendait pas compte de l’impact de ces mots avait quand même augmenté mon amour-propre.
acidbrain

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Ce message a été posté Jeu 8 Mar - 17:12


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Ryota & Akina
ootd ➵ Les compliments m’échappaient sans même que je ne cherche à les retenir, mais sa réaction était encore la preuve d’un traumatisme qui avait pris racine dans son être. Elle semblait dépassée par les mots et par ses maux, et je ne comptais pas la laisser souffrir en silence alors qu’elle méritait bien plus que la douleur qu’elle continuait de s’infliger à elle-même. Je ne m’offusquais pas non plus lorsqu’elle refusa la vérité qu’elle ne savait voir, sachant pertinemment qu’il lui faudrait concilier avec son passé pour apprendre à recevoir ce qui lui revenait de droit. Ses traits tirés assombrissaient son visage en une moue douloureuse, mais je perçus néanmoins les réactions presque imperceptibles à mes paroles. Elles avaient su trouver un chemin jusqu’à son cœur affligé, du moins je l’espérais. La lueur faisait briller ses iris avec un nouvel éclat et je fus souffler par l’élan de vie qui émanait d’elle soudainement. Le poids qu’elle portait sur les épaules semblait soudainement plus léger, la tension avait disparue, sans doute temporairement mais j’étais éblouit par cette nouvelle aura qu’elle dégageait. Elle usa même de l’humour en réponse à ma question. « Prouve-le et je m’amenderais moi-même s’il le faut ! » répondis-je alors que sa main heurta mon épaule sans force. Et le rire lui échappa, un son doux et cristallin qui me parvint avec plus de force qu’il ne l’était réellement. C’était la première fois que je l’entendais et par automatisme, mes lèvres s’étirèrent en y faisant écho. Des yeux, je la suivais alors qu’elle s’effaçais vers la cuisine ouverte, et je me contentais de l’observer distraitement s’affairer pour préparer quelques en-cas et revenir d’un pas plus assuré que je ne lui connaissais pas non plus. « Hmmm… et si je n’aime pas ? » la taquinai-je. Elle avait disposé quelques mochis et boissons, et je fus surpris de découvrir la cannette de bière qu’elle y avait ajouté. « Merci. » J’aurais pu éprouver une certaine gêne à ce tête à tête improvisé, mais bien au contraire, je me sentais à ma place comme elle devait se sentir à la sienne. Malgré sa position de repli, les jambes ramenées contre son corps, je sentais l’apaisement nimber peu à peu nos échanges. « Une chose fragile ? Alors que tu m’as déboîté l’épaule ? » Je mimais l’affliction soudaine et fictive dans mon bras, juste pour l’entendre rire de nouveau. « Il va falloir que tu m’emmène à l’hôpital ! » Mais la plaisanterie fut étouffée par le sérieux de sa déclaration. Mon cœur saigna à l’idée qu’elle puisse se détester, j’aurais voulu la sauver dans son entièreté, pas uniquement son corps au détriment de son âme déchirée, et j’espérais qu’avec le temps elle puisse retrouver cette confiance perdue. Dans des gestes mesurés, je posais la bière pour glisser mes doigts de part et d’autre de son visage. « Tu n’es pas une chose contre nature, cesses donc de te rabaisser ! Et je suis un flic ordinaire… » soufflai-je. Du pouce, je venais récupérer le sucre qui perlait sur ses lèvres, un geste qui semblait anodin mais qui déclencha une myriade d’émotions et de sensations que je pensais éteintes. Là où j’avais cru échouer, les sentiments que je pensais désormais dérisoires s’éveillaient à son contact et il me fallut faire preuve d’un self contrôle hors du commun pour ne pas approcher davantage de cet interdit qu’elle représentait. Les mots n’avaient plus de sens, ils restaient désormais bloqués derrière la barrière de chaire alors que mes onyx ne cessaient de mirer leurs jumeaux. La chaleur de sa peau réchauffait mes paumes, et ses yeux embrasaient les miens, mais je n’en fis rien, au contraire, je relâchais doucement mon emprise pour me concentrer sur le plateau et l’écran de télévision pour que mon regard ne chute et fixe le sol. « Les forces spéciales. » Lâchement, j’orientais la conversation sur un autre sujet, je fuyais la proximité physique pour un aveu qui brisa de nouveau mon cœur. « J’étais soldat dans les forces spéciales, c’est ce poste que j’ai dû abandonner contre ma volonté. » Je levais de nouveau mes prunelles vers celle qui, je savais, comprendrait ma douleur. « Mais c’est du passé tout ça, non ? »


acidbrain
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Ce message a été posté Dim 18 Mar - 12:39
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Ryota & Akina
ootd ➵ Je ne me voyais pas comme une héroïne. Je n’avais rien fait pour mériter ce statut. Je voulais tout simplement m’en sortir et redevenir maîtresse de cette vie qu’on m’avait volée. Peut-être que si j’arrivais à atteindre cet objectif, j’accepterais cette appellation. En attendant, j’acceptais de lui improviser un encas sucré, comme je les aime.

« Tant pis, il faudra faire avec » 

Le taquinais-je. Je ressentais un petit côté enfantin dans ses propos. Je trouvais ça assez marrant en soit… J’avais toujours vu Ryota comme quelqu’un de sérieux, voire froid… Mais en réalité il semblait beaucoup plus accessible que son épouse. Je ne pouvais pas savoir ce que cette dernière pensait réellement de moi. Si l’amertume était si présente dans ses paroles, je ne savais pas si elle me voyait plus que la gamine qui squatte leur maison. Mais je ne voulais pas penser au négatif. Nous passions un moment que, je devais vraiment qualifier, d’agréable. Quelque chose que j’avais oublié. Des échanges simplistes et chaleureux. Sans cri ni peur ni crainte. Juste une complicité naissante que je scellais à travers des ricanements à l’entente des exagérations dont il m'accusait. Ca me fait un bien fou et je me rendais compte que c’est ce dont j’avais besoin. Cependant, et très rapidement, mon pessimisme naturel repris le dessus. Je retrouvais mes démons habituels. Perdu dans mes pensées, il m’a fallu quelques secondes pour réaliser ce contact qu’il m’imposait. Ses mains chaudes qui encadrent mon visage, il était désormais difficile pour moi de quitter ses yeux sombre ou même des lèvres qui déversaient encore ces paroles réconfortantes. Néanmoins, je ne m’attendais à ce que son pouce vienne caresser mes lippes. A cet instant je me raidis, incapable de bouger. Mon instinct de survie m’aurait dit de le repousser tout de suite et imposer à nouveau cette limite de sécurité, mais je n’en fis rien. Je me contentais de le regarder, mon visage brûlant d’une gêne inexpliquée. Un geste pourtant bénin. Je ne voulais lui accorder de l’importance a ce qui venait de se passer et faire semblant de me concentrer sur ce qui était projeté a l’écran. "Les forces spéciales". Le silence qui brisait avec ces simples paroles. Des mots qu'il ne tarda pas à donner du sens. Ton regard timide croisa le siens qui, lui, était emplit d’un cocktail composé de regret et tristesse. 

« Je suis désolée qu’on t’ait coupé l’herbe sous le pied » 

Je me contentais de dire ça avec une certaine nervosité. Très rapidement j’en vins à cette explication que sa femme était la cause de cet abandon. Ceci expliquait un peu mieux cette rancoeur qu’il pouvait avec ressentir à son égard. Je voulais lui dire, cependant, je jugeais que leur ménage ne me regardais pas du tout. J’ai déjà poussé ma curiosité.

« Tu as raison, nous faire souffrir en parlant de nos cicatrices ne sert a rien... » 

Je lui adressais un sincère sourire, comme tenter de le rassurer et minimiser cette douleur. Je pouvais comprendre ce qu’il ressentait, cette sensation de perdre quelque chose qui nous est cher.

« Mais si tu veux en parler un jour, je suis là... » 

Je ne voulais pas creuser un peu plus dans son histoire. Ça fait déjà plusieurs semaines que je vis ici et il n’a jamais cherché à en savoir plus sur ma captivité. Alors pourquoi devrais-je moi remuer le couteau dans la plaie ?

« ...Je serais peut-être de mauvais conseils, mais je sais écouter » 

Je lui pris la main et la serrais avec mes fins doigts. C’était sans rappeler sa proposition chaleureuse de tout à l’heure. Si je pouvais compter sur lui, pourquoi l’inverse serait impossible
acidbrain

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