■ Sa mère se nomme Amara Ines. Elle est originaire de Tunisie, mais ne possède plus aucune famille là-bas à ce jour. Elle est tombée enceinte à 16 ans.■ Elyas parle couramment le tunisien et l'arabe, il connait le coran et aussi la bible.■ Par sa mère, il est très croyant, mais ne parvient à choisir une religion.■ Il adore les mariages arabes, c'est toujours très joli.  ■ Son rêve est d'avoir un chien et de le dresser autant qu'il pourrait l'aimer. ■ Son père est un riche homme qui possède déjà une famille. Sa mère a quémander son aide pour rapatrier Elyas au Japon. ■ Elyas a dû apprendre le Japonais en quelques mois pour s'en sortir, mais il ne va pas encore à l'école. ■ Depuis qu'il vit chez cette famille, le tunisien est souvent en conflit avec sa mère. ■ Ils vivent dans une petite maison à part, pour plus d'intimité. Sauf qu'Elyas ne se sent plus chez lui nul part. ■ Il n'apprécie pas le fils de la famille Japonaise, pour des raisons qu'il ignore encore. ■ Il sait jouer du tambourin, du oud et même de la flûte en bois. ■ Il a un don et une passion pour les rêves prémonitoires ou l’interprétariat des rêves. Que ce soit les siens ou ceux des autres. ■ Il s'est découvert un amour pour les gourmandises japonaises, du style milky chocolate, pocky, koala no machi, etc.■ Il est allergique à la noix de coco. ■ Même si Elyas ne va pas à l'école, il doit suivre des courses de Japonais le soir. Son père lui a même trouvé un professeur privé pour lui apprendre les cours basiques comme les mathématique, l'histoire, etc. ■ C'est un indécis, un garçon imprévisible et lunatique. Elyas se remet beaucoup en question sur lui ou le monde. ■ Il ne connait rien à la technologie, son père lui a offert un portable mais ... Il ne sait même pas écrire un sms. ■ Pour occuper ses heures libres, Elyas va à la salle de sport ou il court. Il court surtout le matin très tôt.■ Il n'a pas besoin de plus de 5h de sommeil par nuit, sinon il se sent trop fatigué. ■ La nourriture n'est pas un problème, au contraire, il n'a jamais aussi bien mangé qu'en vivant à Tokyo. ■ ça l'énerve de recevoir sans donner quelque chose de sa personne. Son père veut toujours lui donner de l'argent, mais Elyas préfère le mériter. ■ Il ne sait pas ce qu'est instagram, snapchat, youtube et autres. Les gens le prennent à chaque fois pour un demeuré. ■ Il trouve toujours une excuse quand il n'a pas envie de faire un truc avec quelqu'un. Il a déjà dit à une fille qu'il était gay pour ne pas sortir avec. ■ à son âge, il n'a rien trouvé de mieux qu'être serveur dans un restaurant thai.

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Elyas a toujours vécu dans ce petit appartement en dehors de la balle Tunis, de la belle ville où les riches exhibaient leur argent dans des bâtiments luxueux. Elyas observait cette richesse de loin, en se demandant pourquoi eux et pas lui. Pourquoi ne pouvait-il pas manger un repas à s'en péter le ventre ou se déplacer dans une voiture ? Pourquoi n'avait-il pas un lit deux places ou un matelas rembourré ? Pourquoi ne possédait-il pas des vêtements plus joli, et surtout des tonnes de vêtement. Elyas est né et a vécu dans un quartier pauvre de la ville, là où la plus part des habitants logent. Des bâtiments comme des boîtes empilées les eux sur les autres, mais qui valent peu cher. Sa mère n'avait pas les moyens de se payer une villa ou ne serait-ce qu'une petite maison chaleureuse et accueillante. Non, il vivait dans un trois pièces, deux chambres, une cuisine salle à manger salon et une salle de bain avec toilette. Le minimum pour survivre. Sa mère lui disait que, tant qu'ils avaient l'eau courante et l'électricité, leur vie était parfaite. Elyas n'arrivait jamais à la croire, quand il voyait déambuler ses dames dans leurs manteaux en fourrure ou ces hommes et leurs voitures aux vitres teintées. Il enviait la belle Tunis, le coin des riches, celui où il vagabondait de temps en temps, quand il n'était pas chassé par la sécurité. Elyas voulait le meilleur pour sa mère, il voulait plus qu'un robinet d'eau trouble ou un chauffage qui marche une fois sur deux, une ampoule qui grésille ou une porte qui grince. Il voulait le luxe, il voulait un lit double, une baignoire et un frigo toujours bien rempli. Un rêve d'enfant peu commun, quand certain rêve d'être archéologue ou professeur, voire idole ou riche héritier.

En grandissant, Elyas a découvert le monde à travers des livres dans une bibliothèque de son quartier. Des vieux livres, comme la bible ou le coran. Il allait prier à l'église ou à la mosquée, ne loupait aucun cours de son école et participait à tout les événements sportifs. Elyas était un enfant vif et plein de vie, malgré sa situation pauvre. Sa mère travaillait beaucoup pour un salaire et lui, il promettait à chaque fois de se trouver un travail quand il serait en âge. Sa mère refusait, elle voulait qu'il aille à l'école, qu'il apprenne le plus de chose possible et qu'il ait un véritable métier plus tard... Mais Elyas ne voulait pas se voiler la face. Il vivait dans un pays instable, dans un quartier sans ressource, dans une famille avec le moins de revenu possible ... Comment pouvait-il espérer des études dans une université ou juste dans un lycée ? C'est déjà bien qu'il sache lire et écrire, même compter. Il n'a pas eu la chance d'apprendre l'anglais ou une quelconque autre langue. Elyas aurait voulu, sincèrement, il aurait préféré avoir cette chance de faire des longues années d'étude pour un boulot solide et stable, avec un salaire onéreux.

à croire que le destin se fout de sa gueule, quand cet homme débarque et l'embarque. Son père ? Elyas croyait que son père était un militaire mort à la guerre, ou un truc dans le genre. Un combattant, un soldat, un homme de valeur... Et voilà qu'il se retrouve face à un type riche et déjà marier. Elyas ne voulait pas partir, quitte à vivre dans ce monde, il préférait être honnête envers lui-même et ne pas dépendre d'une telle personne. Sa mère ne lui a pas laissé le choix en le forçant à monter dans cet avion, avec pour seul bagage... Une valise. Elyas quittait Tunis pour Tokyo, où il emménagea dans une petite maison agréable avec un charmant et joli jardin. Tout ce qu'il voulait en étant gamin. Un rêve d'enfant qui se réalise... Et pourtant il était amer. Elyas aurait voulu se payer tout ça par ses moyens, ne pas devoir quelque chose à qui que ce soit. Elyas est un adolescent qui ne veut rien de personne sans donner en retour. Il est comme ça, la vie est procéder équitable, un échange constant. Cet homme lui donne, mais lui-même n'a rien à rendre.

Cela fait plusieurs mois qu'il habite dans ce quartier, dans cette belle maison avec sa mère et qu'il suit des cours privés avec des professeurs privés. Une longue, très longue liste de chose qu'il devra rendre à cet homme plus tard, quand il aura les moyens. Elyas a beau être en colère contre sa mère ou son père, contre le monde entier même, il ne veut se dérober à ses principes. Il ne veut pas recevoir sans donner en échange, et si on le force à accepter, ce n'est qu'une question de temps avant de le retourner.